INSTITUT DOCTEUR ANGÉLIQUE INSTITUT PRIVÉ DE
PHILOSOPHIE ET DE THÉOLOGIE CATHOLIQUE Pour rejoindre cette formation diplômante sur Internet : http://www.i-docteurangelique.fr/DocteurAngelique/accueil.html DEUXIÈME PARTIE : THÉOLOGIE
CATHOLIQUE |
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Ces 5000 cours de Théologie sont tous disponibles aux pages
indiquées gratuitement ici : http://www.i-docteurangelique.fr/DocteurAngelique/cours.html Cependant, ils existent aussi sur clef USB en MP3 ou MP4 (vidéo
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LIENS
INTERNET GÉNÉRAUX DES COURS DE THÉOLOGIE EN VIDÉOS
Autres disciplines ecclésiastiques
1° THÉOLOGIE DOGMATIQUE ET THÉOLOGIE MORALE
COMMENTAIRE DE LA SOMME THÉOLOGIQUE DE SAINT
THOMAS D’AQUIN
PREMIÈRE PARTIE (Ia pars) – THÉOLOGIE
DOGMATIQUE
L’ALPHA DE LA RÉVÉLATION ‒ LA TRINITÉ
LA CRÉATION DE L’HOMME ET DE LA FEMME
DEUXIÈME PARTIE (IaIIae) – 1° THÉOLOGIE
MORALE, APPROCHE GÉNÉRALE
DEUXIÈME PARTIE (IIaIIae) – 2° THÉOLOGIE
MORALE, APPROCHE PARTICULIÈRE
LES ÉTATS DE VIE ET LES OFFICES
TROISIÈME PARTIE (IIIa Pars) – LE SALUT OPÉRÉ
PAR LE CHRIST, LES SACREMENTS (début)
4. SACREMENT DE PÉNITENCE (Début)
SUPPLÉMENT (Suppl.) – LES SACREMENTS (fin),
L'ÉGLISE et LES FINS DERNIÈRES
4. SACREMENT DE PÉNITENCE (Suite)
PRINCIPE : L’OMÉGA DE LA RÉVÉLATION
‒ LA VISION BÉATIFIQUE
1° LE DESTIN INDIVIDUEL APRÈS CETTE VIE
3° LE DESTIN GÉNÉRAL DE L’HUMANITÉ
SUPPLÉMENT (Suppl.) – ANNEXE CRITIQUE, LA
THÉOLOGIE FONDAMENTALE
COMMENTAIRE DU CREDO, DU PATER, DE l’AVE
DIVERSES QUESTIONS THÉOLOGIQUES
Vidéo pour le groupe de prière "gloire à
la sainte Trinité" d'Achille Ndebi, 2015-2016
LE SAINT CONCILE VATICAN II ET SES APPORTS PAR
RAPPORT À LA THÉOLOGIE SCOLASTIQUE TRADITIONNELLE
LE DISCERNEMENT CATHOLIQUE DES PHÉNOMÈNES
PARANORMAUX
INTRODUCTION — Ce qu'est un phénomène
paranormal
PARTIE 1 — LES CINQ CAUSES POSSIBLES DU
PARANORMAL
PARTIE 2 — LES PHÉNOMÈNES PLUTÔT NATURELS
PARTIE 3 — LES PHÉNOMÈNES PLUTÔT LIÉS AUX
ESPRITS DE L'AU-DELÀ
PARTIE 4 — LE DOIGT DE DIEU EST LÀ !
2° THÉOLOGIE MYSTIQUE (PROGRÈS DE L’AMOUR DE
DIEU)
COURS DE THÉOLOGIE MYSTIQUE À L’ÉCOLE DE
SAINTE THÉRÈSE D’AVILA (Le progrès dans l’amour de Dieu).
PARTIE 1 ‒ PRÉALABLES THÉOLOGIQUES
PARTIE 2 ‒ LE DEVENIR DE LA CHARITÉ
I° La vie ascétique ou les TROIS PREMIÈRES
DEMEURES de la vie chrétienne
II° Les QUATRIÈME ET CINQUIÈME demeures ou la
vie chrétienne mystique et sensible
III° Les SIXIÈMES ET SEPTIÈMES demeures ou la
vie chrétienne mystique et unifiante
CONCLUSION : Le combat spirituel en vue de la
Vision béatifique
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ LE TRAITÉ DES
SEPT DONS DU SAINT ESPRIT
COMMENTAIRE DES HUIT BÉATITUDES (MATTHIEU 5)
COMMENTAIRE DES HUIT MALÉDICTIONS DE JÉSUS
(MATHIEU 23)
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ LES TROIS
VOEUX DE RELIGION
THÉOLOGIE MYSTIQUE À L’ÉCOLE DE LA
VÉNÉRABLE LUISA PICCARRETA
THÉOLOGIE MYSTIQUE AVEC SAINTE FAUSTINE
THÉOLOGIE MYSTIQUE AVEC SAINT LOUIS-MARIE
GRIGNON DE MONTFORT
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ Bse DINA
BALANGER ET LA VOCATION DE VICTIME POUR LE SALUT DU MONDE
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ LE TRAITÉ DU
ROSAIRE, SUIVI DES 35 MYSTÉRES MÉDITÉS
Le rosaire 1 ‒ Les mystères de l’origine
Le rosaire 2 ‒ Les mystères de
l’attente, l’attente du Christ
Le rosaire 3 ‒ Les mystères joyeux,
l’origine de Jésus
Le rosaire 4 ‒ Les mystères lumineux,
l’enseignement de Jésus
Le rosaire 5 ‒ Les mystères douloureux,
la passion de Jésus
Le rosaire 6 ‒ Les mystères glorieux, la
glorification de Jésus et des saints
Le rosaire 7 ‒ Les mystères de
l’espérance (qui se réaliseront bientôt)
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ LE TRAITÉ DE
LA PRIÈRE DE JÉSUS (L’HÉSYCHASME)
THÉOLOGIE MYSTIQUE ‒ LES SEPT
SACREMENTS
Introduction ‒ Les sacrements en général
2° Sacrements ‒ La confirmation
4° Sacrements ‒ Le sacrement de
pénitence
5° Sacrements ‒ L’onction des malades
6° Sacrements ‒ Le sacrement de l’Ordre
6b° Le diaconat permanent, 2016
7° Sacrement du mariage : DROIT CANONIQUE DU
MARIAGE
8° Les sacramentaux catholiques
3° COURS DE LITURGIE, 2013-2014
1) Qu’est-ce que la liturgie catholique ?
2) Les formes liturgiques et les réformes
3) Diverses questions liturgiques
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR
EN THEOLOGIE, 2022
PARTIE I ‒ LEçONS INTRODUCTIVES : OCCASION DE CE COURS
PARTIE II ‒ L'HISTOIRE DE LA LITURGIE
PARTIE III ‒ QUESTIONS THÉOLOGIQUES
4° COURS DE THÉOLOGIE SYMBOLIQUE ‒
LE TRAITÉ DES SYMBOLES
1° Introduction et définition de cette
théologie
2° Le symbolisme des chiffres dans la
Révélation
3° Quelques symboles profonds dans la
Révélation
4° Le symbolisme des quatre éléments dans la
Révélation
5° Quelques symboles liés à la nourriture dans
la Révélation
6° Quelques symboles liés aux animaux dans la
Révélation
7° Quelques symboles liés aux couleurs dans la
Révélation
8° Quelques symboles de l’Apocalypse
5° COURS DE THÉOLOGIE PASTORALE (Faire
progresser vers Dieu et vers l’amour du prochain)
Introduction ‒ Statut et esprit de la
théologie pastorale dans l’Église
I) La pastorale des mauvais larrons (les
hommes de mauvaise volonté).
II) La pastorale des bons larrons (les hommes
de bonne volonté).
III) La pastorale des disciples du Christ
(ceux qui vivent de la charité).
LES MALADIES DE LA VIE CHRÉTIENNE, 2013-2014
I) Introduction : Préalables à ce cours de
théologie catholique
III) Les maladies de l’espérance
IV) Les maladies de la charité
6° ESCHATOLOGIE CATHOLIQUE (les fins
dernières)
PARTIE 1 — LE FONDEMENT DE TOUT : DIEU, LA
TRINITÉ
PARTIE 3 — LE DESTIN INDIVIDUEL
SYNTHÈSES THÉOLOGIQUES SUR LE DESTIN
INDIVIDUEL
RETROUVER L’ESPÉRANCE, 2013-2014, Radio Maria
France
PARTIE 1 ‒ L’ALPHA, LA CAUSE DE TOUT :
La Trinité
PARTIE 2 ‒ L’HOMME AU COMMENCEMENT
PARTIE 3 ‒ L’ESCHATOLOGIE INDIVIDUELLE
PARTIE 4 ‒ L’ESCHATOLOGIE GÉNÉRALE
LA PAROUSIE À L’HEURE DE LA MORT ET À LA FIN
DU MONDE
En quoi cette hypothèse rend simple et
cohérente la foi catholique ?
LE GRAND LIVRE CATHOLIQUE DES MORTS
CONTES SUR LE DESTIN INDIVIDUEL
RETRAITE DE DEUX JOURS SUR LES FINS DERNIÈRES,
Théologie catholique, Versailles 2009
RETRAITE SUR L’HEURE DE LA MORT, LES SUICIDÉS,
LES ENFANTS MORTS
Théologie
catholique, Communauté des Franciscains de Bruxelles, 2017
LA QUESTION DES LIMBES ET LE DESTIN DES
ENFANTS,
Préparation d’un livre en 2012
LA QUESTION DES ÂMES ERRANTES, préparation
d’un livre en 2013
7° THÉOLOGIE BIBLIQUE ET ÉCRITURE SAINTE
L’EXÉGÈSE HISTORICO-CRITIQUE et EXÉGÈSE SAINTE
INTRODUCTION CATHOLIQUE À LA LECTURE DE
L’ANCIEN TESTAMENT
INTRODUCTION CATHOLIQUE AU MYSTÈRE DU JUDAÏSME
I. LE PREMIER ANCIEN TESTAMENT avant l’exil à
Babylone : Le peuple au cœur dur
1- INTRODUCTION CATHOLIQUE À LA LECTURE DU
LIVRE DE LA GENÈSE
1- COMMENTAIRE CATHOLIQUE DU LIVRE DE LA
GENÈSE
2- COMMENTAIRE DU LIVRE DE L’EXODE, AU SENS
ESCHATOLOGIQUE
PREMIÈRE PARTIE : EN ÉGYPTE, symbole de la vie
terrestre
PREMIÈRE PARTIE : EN ÉGYPTE, symbole de la vie
terrestre
DEUXIÈME PARTIE : DANS LE DÉSERT, symbole du
shéol (passage et séjour de la mort)
TROISIÈME PARTIE : LE DON DE LA LOI SUR LA
MONTAGNE ET COMMENTAIRE DES DIX COMMANDEMENTS (EXODE 20)
QUATRIÈME PARTIE : LA NÉCESSITÉ DE MOURIR DANS
LE DÉSERT, IMAGE DU PURGATOIRE
4- COMMENTAIRE DU LIVRE DES NOMBRES, AU SENS
ESCHATOLOGIQUE
5- COMMENTAIRE DU LIVRE DU DEUTÉRONOME, AU
SENS ESCHATOLOGIQUE
6- COMMENTAIRE DU LIVRE DE JOSUÉ, AU SENS
ESCHATOLOGIQUE
22- LE LIVRE DES PSAUMES, OU LA PRIÈRE
UNIVERSELLE DES HOMMES VERS DIEU
LES QUINZE PSAUMES DES MONTÉES VERS JÉRUSALEM
23- COMMENTAIRE DU LIVRE DES PROVERBES, OU
L’UNION DE LA RAISON ET DE LA FOI
24- LE LIVRE DE QOHELET, OU LE LIVRE DE LA
VANITÉ DE NOS VIES SANS DIEU
II. LE SECOND ANCIEN TESTAMENT après l’exil à
Babylone : affinement du peuple
25- THÉOLOGIE MYSTIQUE : COMMENTAIRE DU
CANTIQUE DES CANTIQUES, 2018
26- LE LIVRE DE LA SAGESSE, SOMMET DE LA
PENSÉE DE L’ANCIEN TESTAMENT
33- COMMENTAIRE DU LIVRE DE DANIEL, ET DE SES
GRANDES PROPHÉTIES
COMMENTAIRE DES DOUZE PETITS PROPHÈTES DE
L’ANCIEN TESTAMENT
34- COMMENTAIRE DU LIVRE D’OSÉE : l’épouse
infidèle, image de notre âme avec Dieu
35- COMMENTAIRE DU LIVRE DE JOËL : le sens de
nos malheurs, en préparation du jugement dernier
36- COMMENTAIRE DU LIVRE D’AMOS ou la
prophétie du malheur adaptée aux méchants
37- COMMENTAIRE DU LIVRE D’ABDIAS : la chute
du méchant et l’élévation finale du juste
38- COMMENTAIRE DU LIVRE DE JONAS, ET LE SALUT
PROPOSÉ AUX NATIONS
39- COMMENTAIRE DU LIVRE DE MICHÉE : Comment
Dieu éduque à main forte son peuple pécheur
41- COMMENTAIRE DU LIVRE DE HABAQUQ :
« Jusques à quand, Seigneur, laissera-tu faire le mal ? »
45- COMMENTAIRE DU PROPHETE MALACHIE et
l’annonce de la venue de Jean Baptiste, puis du Messie
III. LE NOUVEAU TESTAMENT : Le Cœur de Dieu
révélé
46 à 49- COMMENTAIRE DES ÉVANGILES
INTRO ‒ ÉPISTÉMOLOGIE ET PRINCIPE
PARTIE 1 ‒ LES MYSTÈRES JOYEUX,
L’ORIGINE DE JÉSUS
PARTIE 2 ‒ LES MYSTÈRES LUMINEUX,
L’ENSEIGNEMENT DE JÉSUS
46 à 49- COMMENTAIRE DES PARABOLES DE JÉSUS
46 à 49- COMMENTAIRE DES PARABOLES DE JÉSUS
PARTIE 3 ‒ LES MYSTÈRES DOULOUREUX, LA
PASSION DE JÉSUS
PARTIE 4 ‒ LES MYSTÈRES GLORIEUX, LA
GLORIFICATION DE JÉSUS ET DES SAINTS
PARTIE 5 ‒ LES MYSTÈRES DE L’ESPÉRANCE
50- COMMENTAIRE DU LIVRE DES ACTES DES APÔTRES
51- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX
ROMAINS
52- COMMENTAIRE DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE DE SAINT
PAUL AUX CORINTHIENS
53- COMMENTAIRE DE LA DEUXIEME ÉPÎTRE DE SAINT
PAUL AUX CORINTHIENS
54- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX
GALATES
55- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX
ÉPHÉSIENS
56- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE DE SAINT PAUL AUX
PHILIPPIENS
57- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE AUX COLOSSIENS
58- COMMENTAIRE DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE AUX
THÉSSALONICIENS
59- COMMENTAIRE DE LA DEUXIÈME ÉPÎTRE AUX THÉSSALONICIENS
60- COMMENTAIRE DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE A
TIMOTHÉE
61- COMMENTAIRE DE LA DEUXIÈME ÉPÎTRE A
TIMOTHÉE
62- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE A TITE
63- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE A PHILÉMON
64- COMMENTAIRE DE L’ÉPITRE AUX HÉBREUX
65- COMMENTAIRE DE L’ÉPÎTRE DE SAINT JACQUES
66- COMMENTAIRE DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE DE SAINT
PIERRE
67- COMMENTAIRE DE LA DEUXIÈME ÉPÎTRE DE SAINT
PIERRE
68- COMMENTAIRE DE LA PREMIÈRE ÉPÎTRE DE SAINT
JEAN
69- COMMENTAIRE DE LA DEUXIÈME ÉPÎTRE DE SAINT
JEAN
70- COMMENTAIRE DE LA TROISIÈME ÉPÎTRE DE
SAINT JEAN
71- COMMENTAIRE DE L’ÉPITRE DE JUDE
72- LECTURE CATHOLIQUE DE L’APOCALYPSE
72- DIALOGUE SUR L’APOCALYPSE DE SAINT JEAN
AVEC MORGAN PRIEST, 2020
72- DIALOGUE SUR L’APOCALYPSE DE SAINT JEAN
AVEC KÉVIN MARTINEZ, 2021
8° CONNAISSANCE ET DÉBAT AVEC LES RELIGIONS
1° Connaissance des confessions chrétiennes
séparées
Dialogue interactif orthodoxie/catholique,
Roman Biliavskyi 2018
Débat avec Macha Jovanovic, fidèle orthodoxe,
2020
2° Débat avec les confessions non chrétiennes
3° Dialogue avec les Musulmans
Dialogue interactif musulman/catholique, 2017
4° Dialogue avec les bouddhistes et les
hindouistes
5° Dialogue avec les anciennes religions
6° Dialogue avec les nouvelles religions
Apprendre à connaître les Témoins de Jéhovah,
avec Luc Rebout, 2019-2021
Dialogue interactif avec Michel Fromaget sur
l’immortalité de l’âme et l’éternité de l’enfer, 2018
9° SAINTS ET TÉMOINS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
LES APPARITIONS DU GRAND CYCLE DE LA VIERGE
(reconnues par l’Église)
LE GRAND CYCLE DES APPARITIONS DE LA FIN
SAINTS ET TÉMOINS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE
1° Introduction générale : la sainteté
2° Avant la création de l’homme
3° Témoins et justes de l’Ancien Testament
4° Témoins et saints du Nouveau Testament
5° Témoins et saints de l’Antiquité romaine
La vie de sainte Mélanie la Jeune,
moniale et mère du désert (383-439) ( mn) (31 décembre)
7° Les saints de la Renaissance
8° Les saints de l’époque moderne et
contemporaine
9° COURS DE PATRISTIQUE ET DE PATROLOGIE
I) INTRODUCTION : Théologie fondamentale
II) LES PERES APOSTOLIQUES : la première et la
deuxième génération après la mort des Apôtres
III) LES PERES DE L’EGLISE : A l’origine de la
pensée de l’Église
10° LES 37 DOCTEURS DE L’ÉGLISE
I) INTRODUCTION : Théologie fondamentale
III) En 1568, le pape saint Pie V attribue le
titre à
V) Ensuite, les doctorats sont proclamés
successivement
11° COURS D’HISTOIRE DE L’ÉGLISE
1) LA MÉTHODE EN HISTOIRE DE L’EGLISE : Avec
un regard de sagesse
COMPRENDRE LA CRISE DANS L’EGLISE D’OCCIDENT
AU CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DE MAI 68
12° COURS D’APOLOGÉTIQUE CATHOLIQUE
COURS D’APOLOGÉTIQUE CATHOLIQUE, PAR MATTHIEU
LAVAGNA, 2022
PARTIE 1 : Les preuves philosophiques de l’existence
de Dieu
PARTIE 2 : Le fait historique de la révélation
chrétienne
PARTIE 3 : La cohérence des dogmes principaux
du catholicisme
PARTIE 4 : Les miracles catholiques bien
attestés
En 2015, à l'heure où les Instituts de formation philosophique et
théologique déclinaient en Belgique, le vicaire épiscopal de l'enseignement de
Namur, l'abbé Henri Ganty, avait participé à la fondation et reconnu le diplôme
d'un nouvel institut sur Internet.
http://visitationpourlavie.free.fr/ReconnaissanceParAbbeGanty.jpg
La formation qu'il propose est dans la ligne de la pensée de
Benoît XVI et du pape François, unissant un grand amour pour la tradition
théologique (autour de saint Thomas d'Aquin) et pour les apports doctrinaux du
Concile Vatican II. Il unit cette rigueur de la vérité au souci pastoral des
personnes et de leur cheminement qui est l’apport du pape François.
http://docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.html
Le 21 juin 2021, par un acte significatif au plan moral,
Monseigneur André Léonard, vient de reconnaitre la qualité des études et la
valeur du diplôme de cet institut.
Pour lire cette reconnaissance
http://docteurangelique.free.fr/fichiers/MgrLeonardIDA.pdf
Citation du document :
« La qualité des cours philosophiques et théologiques proposés par
l'Institut Docteur Angélique force l'admiration. Ils sont inspirés par la
conviction que la science et la foi doivent marcher de concert, ce qui rejoint
une intuition centrale de saint Thomas d'Aquin.
En philosophie, les cours s'inspirent de l'interprétation du
thomisme développée par le Père Marie-Dominique Philippe, mais en y incorporant
des approches complémentaires : psychologie, sociologie, sciences modernes et
même l'intérêt, pleinement justifié, pour les EMI (Expériences de mort
imminente).
En théologie, fidèle à Thomas d'Aquin, l'Institut Docteur
Angélique, suit l'interprétation donnée par Benoît XVI dans Spe Salvi, § 47, et
applique néanmoins aussi au moment de la mort de l'individu ce que Thomas
réservait pour l'eschatologie générale. Pape Benoît XVI, décembre 2007
encyclique « Spe Salvi, 47 :
«
Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même
temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le
Christ [dans le passage de la mort] est l'acte décisif du Jugement
[individuel]. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre
avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire
devenir vraiment nous-mêmes ». |
Je considère donc que les étudiants ayant suivi le cursus proposé
par l'Institut Docteur Angélique ont effectué l'équivalent de deux années de
philosophie et de deux années de théologie.
Sur cette base, J'encourage les Institutions dispensant un
enseignement philosophique et théologique à tenir compte des résultats obtenus
auprès de l'Institut Docteur Angélique et à accueillir les étudiants voulant
poursuivre des études en la matière.
Monseigneur André Léonard, archevêque émérite de Malines-Bruxelles
»
1° Sur l'eschatologie catholique (L'heure de la mort, fin du
monde) : Essentiel
http://eschatologie.free.fr/cours/02_les_fins_dernieres.html
2° Retrouver l’espérance : sur l'eschatologie catholique,
émission de Radio Maria France (L'heure de la mort, 2014, fin du monde, 2015) :
https://www.youtube.com/watch?v=Vu5EYsEvnJc&list=PLuko328jWH_1jjNS6mNyKftUpopiNcgFS
3° Une retraite de trois jours sur l'eschatologie (L'heure de la
mort, fin du monde) :
http://eschatologie.free.fr/fichiers/retraites.htm
4° Divers contes en vidéo illustrant la vie après la mort :
http://eschatologie.free.fr/fichiers/histoires.htm
5° La théologie mystique à l’école de sainte Thérèse d’Avila :
Essentiel
https://youtu.be/hQ7InRBOWng&list=PLuko328jWH_1dYTzDKCJMMXa63CbHNO-x&feature=mh_lolz
6° La théologie mystique à l’école de la vénérable Luisa
Piccaretta :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_038ET2AnXo4zhzNsh5vpJQ
7° La théologie mystique à l’école de sainte Faustine :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1UFZVhgzoHVYYvVCGSLA78
8° Théologie mystique ‒ Commentaire de l’évangile de
Saint Jean :
https://youtu.be/2mAu2Rf3y9g&list=PLuko328jWH_1p7XhFSBSKClONCeRHVgR_&feature=mh_lolz
9° Cours de Pastorale (Faire progresser le prochain vers Dieu) :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1Z8m6ovDDyG0-y746RS0jL
10° Introduction à la lecture de l’Ancien Testament :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0fzFJQu2putIi37xsxAoQH
11° Introduction catholique au Mystère du judaïsme, 4
enseignements :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_33rhm7u4DyMQcycUAQwDy5
12° Les deux récits de la création dans le livre de la Genèse :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2W_EsF7vxqBVpJcp4tQ0eF
13° L'apocalypse de saint Jean :
http://eschatologie.free.fr/fichiers/videoapocalypse.htm
14° Le discernement des phénomènes paranormaux :
http://lesparanormaux.free.fr/fichiers/video.htm
15° Préparation au mariage et discernement des vocations :
http://publicain1.free.fr/fichiers/video.htm
16° Le concile Vatican II :
https://youtu.be/or9Rd-vyCqk&list=PLD621D25363D33349&feature=mh_lolz
17° Sur les apparitions de la Vierge :
http://youtu.be/OD3Q744CIlw&list=PLuko328jWH_1MkfAj34MVe-xmxwCJh172&feature=mh_lolz
18° SAINTS ET TÉMOINS DE L’EGLISE CATHOLIQUE
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2Zpo_ijtsTXk7VtP0PLAH2
19° Les maladies de la vie chrétienne : les maladies de la foi,
de l’espérance, de la charité et de la kénose :
http://youtu.be/cpicRhHVmWE&list=PLuko328jWH_2RZjkJWqxQjE8zObwWJkwM&feature=mh_lolz
20° Commentaire du Credo, du Pater et de l’Ave Maria :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2-iKgw009FS8vpj0lTuE8d
21° Mariologie (par Françoise Breynaert) :
http://docteurangelique.free.fr/fichiers/MariologieFBreynaert.htm
1° Parcours Biblique (par Françoise Breynaert) :
https://www.youtube.com/channel/UCf1A23yLvKG7sfbgTL74ayA
2° Histoire des dogmes christologiques jusqu’à Vatican II (par
Françoise Breynaert) :
http://docteurangelique.free.fr/fichiers/ChristologieFBreynaert..htm
3° Histoire des dogmes (autour de Vatican II) :
https://youtu.be/or9Rd-vyCqk&list=PLD621D25363D33349&feature=mh_lolz
4° Droit Canonique (dont le Droit du mariage) :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0ejwz8nld1LfPXRwtkx92h
5° Cours d’apologétique catholique :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3T79OCF2Wq58U-Hp-Y9wlQ&feature=mh_lolz
6° Sur le dialogue et la connaissance des autres religions, à la
lumière de Vatican II :
http://youtu.be/cdkXPDjr9Jg&list=PLuko328jWH_2NyNYSnOMCbz1rb0fbmchV&feature=mh_lolz
7° Introduction à la liturgie (par le père Jean-Pierre
Hermann) :
http://youtu.be/3mNWFmmtZMU&list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI&feature=mh_lolz
8° Histoire de l’Église (à venir) :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0NFZXwLKtZvrQdYYDzgIl0
9° Patristique et
patrologie (à venir) :
10° Hagiographie (vie des saints) :
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2Zpo_ijtsTXk7VtP0PLAH2
Cinq playlists par Arnaud Dumouch, 2022-2023. Cours de l’Institut
Docteur Angélique
http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
PREMIÈRE PARTIE (Ia Pars)
– THÉOLOGIE DOGMATIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=hDDTPV2gY7Q&list=PLuko328jWH_2xskYqDJcoLlam4Ri2kmmr
DEUXIÈME PARTIE/1° (IaIIae)
– THÉOLOGIE MORALE, APPROCHE GÉNÉRALE
https://www.youtube.com/watch?v=Uiff7aFwA0U&list=PLuko328jWH_1xjfrdKW3GGl5XLMLeGk-C
DEUXIÈME PARTIE/2° (IIaIIae)
– THÉOLOGIE MORALE, APPROCHE PARTICULIÈRE
https://www.youtube.com/watch?v=fmCLhrbxslI&list=PLuko328jWH_3GY42Ik5SYVJdIFlMzVu4y
TROISIÈME PARTIE (IIIa pars)
– LA RÉDEMPTION PAR LE CHRIST, SACREMENTS (début)
https://www.youtube.com/watch?v=-TswMvqkK6k&list=PLuko328jWH_1MQV5FKZgB66cxAMSui7bd
SUPPLÉMENT (Suppl.) –
SACREMENTS (fin), ÉGLISE, ESCHATOLOGIE, THÉOL. FONDAMENTALE
https://www.youtube.com/watch?v=vmXVyo3cmCY&list=PLuko328jWH_1If8JJpj4D86lpeUGLHRr1
Prologue de ce commentaire : son
esprit et sa méthode (14 mn)
Ce commentaire ne vise pas à complexifier mais à rendre accessible
à tous la somme de théologie. Il use de l’esprit de saint Thomas d’Aquin : « Science et foi marchent ensemble
comme deux affectionnées ».
1° La science utilisée est celle de notre époque.
2° La foi utilisée intègre les apports du Magistère depuis la mort
de saint Thomas et jusqu’au pontificat du pape François, en passant par le
Concile Vatican II.
3° La pédagogie utilisée utilise des exemples et des illustrations
actuelles selon l’esprit de Nicolas Boileau, 1674 : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le
dire arrivent aisément ».
https://www.youtube.com/watch?v=hDDTPV2gY7Q&list=PLuko328jWH_2xskYqDJcoLlam4Ri2kmmr
Somme théologique Ia Q. 1 –
Qu’est-ce que la théologie ? A quoi s’étend-elle ? (111 mn)
En vue de délimiter exactement le champ de nos
recherches, nous devons d’abord traiter de la doctrine sacrée elle-même, nous
demandant ce qu’elle est, et quel est son domaine.
1. Une telle doctrine est-elle nécessaire ? - 2.
Est-elle une science ? - 3. Est-elle une ou multiple ? - 4. Est-elle
spéculative ou pratique ? - 5. Quels rapports entretient-elle avec les autres
sciences ? - 6. Est-elle une sagesse ? - 7. Quel est son sujet ? - 8.
Argumente-t-elle ? - 9. Doit-elle employer des métaphores ou des expressions
symboliques ? - 10. Les textes de l’Écriture sainte, dans cette doctrine,
doivent-ils être expliqués selon plusieurs sens ?
Chaque semaine et durant cinq ans, je publierai le commentaire
simple et modernisé de la Somme de Théologie de saint Thomas d’Aquin selon
l’esprit de Nicolas Boileau, 1674 : « Ce
qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent
aisément ». Mais on peut déjà accéder au commentaire complet :
Cinq playlists, Institut Docteur Angélique
http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
PREMIÈRE PARTIE (Ia Pars) –
THÉOLOGIE DOGMATIQUE
https://www.youtube.com/watch?v=hDDTPV2gY7Q&list=PLuko328jWH_2xskYqDJcoLlam4Ri2kmmr
DEUXIÈME PARTIE/1° (IaIIae) –
THÉOLOGIE MORALE, APPROCHE GÉNÉRALE
https://www.youtube.com/watch?v=Uiff7aFwA0U&list=PLuko328jWH_1xjfrdKW3GGl5XLMLeGk-C
DEUXIÈME PARTIE/2° (IIaIIae) –
THÉOLOGIE MORALE, APPROCHE PARTICULIÈRE
https://www.youtube.com/watch?v=fmCLhrbxslI&list=PLuko328jWH_3GY42Ik5SYVJdIFlMzVu4y
TROISIÈME PARTIE (IIIa pars) –
LA RÉDEMPTION PAR LE CHRIST, SACREMENTS (début)
https://www.youtube.com/watch?v=-TswMvqkK6k&list=PLuko328jWH_1MQV5FKZgB66cxAMSui7bd
SUPPLÉMENT (Suppl.) –
SACREMENTS (fin), ÉGLISE, ESCHATOLOGIE, THÉOL. FONDAMENTALE
https://www.youtube.com/watch?v=vmXVyo3cmCY&list=PLuko328jWH_1If8JJpj4D86lpeUGLHRr1
Somme théologique Ia Q. 2 –
L’existence de Dieu, démonstration par la voie de causalité (116 mn)
Dans cette question, la raison philosophique
démontre l’existence de Dieu à travers quatre articles :
1. L’existence de Dieu est-elle évidente par
elle-même ? - 2. Est-elle démontrable ? - 3. Dieu existe-t-il ? - 4. En
s’appuyant sur les apports modernes, cinq voies modernisées vers l’existence de
Dieu.
Dans cette question, la raison philosophique entre
dans l’exercice la vertu de sagesse philosophique. Jusqu’à la question 11, elle
montre, par mode de négation, ce que Dieu n’est pas (théologie apophatique). Et
d’abord, Dieu n’est pas complexe comme nous.
1. Dieu est-il un corps, c’est-à-dire : y a-t-il en
lui composition de parties quantitatives ? - 2. Y a-t-il en lui composition de
matière et de forme ? - 3. Composition d’essence ou de nature, et de sujet ? -
4. Composition de l’essence et de l’existence ? - 5. Composition de genre et de
différence ? - 6. Composition de sujet et d’accident ? - 7. Dieu est-il composé
de quelque manière, ou absolument simple ? - 8. Dieu entre-t-il en composition
avec les autres choses ?
Somme théologique Ia Q. 4 – La
perfection de Dieu : contemplation par mode de négation (30 mn)
Dans cette question, on nie en Dieu tout ce qui est
imparfait et en puissance dans les créatures (théologie apophatique).
1. Dieu est-il parfait ? - 2. Dieu est-il
universellement parfait, contenant en lui les perfections de toutes choses ? -
3. Peut-on dire que les créatures ressemblent à Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 5 – La
bonté en général, approche philosophique (59 mn)
Dans cette question, on aborde la notion de bonté
au plan philosophique. La bonté est un transcendantal (donc un concept ayant la
même extension que celui d’être).
1. Le bon et l’étant sont-ils identiques dans la
réalité ? - 2. Étant admis qu’il n’y a entre eux qu’une différence de raison,
lequel est premier selon la raison : être bon, ou être ? - 3. Etant admis que
l’étant est premier, tout étant est-il bon ? - 4. Dans quel genre de cause la
bonté rentre-t-elle ? - 5. La bonté consiste-t-elle dans le mode, l’espèce et
l’ordre ? - 6. La division du bien en honnête, utile et délectable.
Somme théologique Ia Q. 6 – La
bonté de Dieu, contemplation par mode d’éminence (30 mn)
Dans cette question, il n’est pas encore question
de cette bonté personnelle révélée par Jésus Christ mais de cette bonté de
l’Être.
1. Peut-on dire de Dieu qu’il est bon ? - 2. Dieu
est-il suprêmement bon ? - 3. Lui seul est-il bon par son essence ? - 4. Toutes
choses sont-elles bonnes de la bonté divine ?
Somme théologique Ia Q. 7 –
L’infinité de Dieu, contemplation par mode de négation (42 mn)
Dans cette question, saint Thomas montre que
l’infini de Dieu n’est pas quantitatif mais substantiel. Puis il aborde
l’infini mathématique, qu’il ne faut pas confondre avac son impossible
réalisation matérielle.
1. Dieu est-il infini ? - 2. Y a-t-il en dehors de
lui un être qui soit infini en son essence ? - 3. Quelque chose peut-il être
infini en étendue ? - 4. Peut-il y avoir dans les choses une multitude infinie
?
Somme théologique Ia Q. 8 :
L’existence de Dieu dans les choses (34 mn)
A l’être infini, il semble convenir d’être partout
et en tout. Nous devons donc nous demander si vraiment cela convient à Dieu.
Attention de ne pas confondre cette présence en tout avec une imaginaire fusion
avec tout.
1. Dieu est-il en toutes choses ? - 2. Dieu est-il
partout ? - 3. Dieu est-il partout par essence, par puissance et par présence ?
- 4. Etre partout est-il propre à Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 9 –
L’immutabilité de Dieu : contemplation par mode de négation (22 mn)
Dans cette question, on nie en Dieu tout ce qui est
imparfait (théologie apophatique). Or le fait de changer, de se perfectionner,
est la conséquence d’une imperfection.
1. Dieu est-il absolument immuable ? - 2. Être
immuable est-il propre à Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 10 –
L’éternité de Dieu : contemplation par mode de négation (71 mn)
Dans cette question, j’ajoute un quatrième
« analogués » du temps (outre éternité, aevum et temps) : Il
s’agit de la « durée ressentie dans la conscience sensible ».
Six questions : 1. Qu’est-ce que l’éternité ? - 2.
Dieu est-il éternel ? - 3. Est-il propre à Dieu d’être éternel ? - 4.
L’éternité diffère-t-elle du temps ? - 5. La différence entre l’aevum, la durée
psychologique et le temps. - 6. Y a-t-il un seul aevum, une seule durée
psychologique, comme il y a une seule éternité ?
Somme théologique Ia Q. 11 – L’unité
de Dieu (38 mn)
Dans cette question sont abordés l’unicité et
l’unité de Dieu.
1. Est-ce que “un” ajoute quelque chose à l’être ?
- 2. Y a-t-il opposition entre l’un et le multiple ? - 3. Dieu est-il un ? - 4.
Dieu est-il souverainement un en comparaison des autres êtres ?
Somme théologique Ia Q. 12a – Comment
Dieu est connu par nous, Partie 1 (72 mn)
Après avoir considéré jusqu’ici comment Dieu est en
lui-même, il nous reste à voir comment il vient à notre connaissance,
c’est-à-dire comment il est connu par les créatures.
Un intellect créé peut-il voir l’essence divine ? -
2. L’essence divine est-elle vue par l’intellect au moyen d’une espèce créée ?
- 3. L’essence de Dieu peut-elle être vue par les yeux du corps ? - 4. Une
substance intellectuelle créée, par ses seules facultés naturelles, est-elle
capable de voir l’essence de Dieu ? - 5. L’intellect créé, pour voir l’essence
de Dieu, a-t-il besoin d’une lumière créée ? - 6. Parmi ceux qui voient
l’essence de Dieu, certains la voient-ils plus parfaitement que d’autres ? - 7.
Un intellect créé peut-il comprendre l’essence divine ?
Somme théologique Ia Q. 12b – Comment
Dieu est connu par nous, Partie 2 (63 mn)
Il nous reste à voir la suite de cette question :
comment Dieu vient-il à notre connaissance, c’est-à-dire comment il est connu
par les créatures.
8. L’intellect créé qui voit l’essence divine
connaît-il en elle toutes choses ? - 9. Ce qu’il connaît là, le connaît-il au
moyen de certaines représentations ? - 10. Connaît-il simultanément tout ce
qu’il voit en Dieu ? - 11. Un homme peut-il en cette vie voir l’essence de Dieu
? - 12. Pouvons-nous en cette vie connaître Dieu par la raison naturelle ? -
14. Au-dessus de la connaissance naturelle, y a-t-il en cette vie une
connaissance de Dieu par la grâce ?
Somme théologique Ia Q. 13a – Les noms divins, Partie 1
(50 mn)
Après avoir examiné tout ce qui se rapporte à notre
connaissance de Dieu, il nous faut poursuivre cette étude par celle des noms
que nous donnons à Dieu, car nous nommons chaque chose d’après la connaissance
que nous en avons.
1. Dieu peut-il être nommé par nous ? - 2. Certains
noms attribués à Dieu désignent-ils sa substance ? - 3. Certains noms sont-ils
attribués à Dieu au sens propre, ou bien tous lui sont-ils attribués par
métaphore ? - 4. Les nombreux noms donnés à Dieu sont-ils synonymes ? - 5. Y
a-t-il des noms attribués à Dieu et aux créatures univoquement, ou
équivoquement ? - 6. Si c’est par analogie, sont-ils dits en priorité de Dieu,
ou des créatures ?
Somme théologique Ia Q. 13b – Les
noms divins, Partie 2 (54 mn)
7. Certains noms sont-ils dits de Dieu
temporellement ? - 8. Ce nom “Dieu” signifie-t-il la nature de Dieu, ou son
opération ? - 9. Ce nom est-il communicable ? - 10. Ce nom est-il employé de
façon univoque, ou équivoque, selon qu’il signifie Dieu par nature, par
participation, ou selon l’opinion ? - 11. “ Celui qui est ” est-il, plus que
tous les autres, le nom propre de Dieu ? - 12. Peut-on former au sujet de Dieu
des propositions affirmatives ?
Somme théologique Ia Q. 14a – La
science de Dieu, Partie 1 (63 mn)
Après
l’étude de la substance divine, il reste à envisager ce qui concerne ses
opérations. Et, d’abord les opérations qui demeurent en Dieu : science,
volonté, puissance de Dieu.
1. Y a-t-il science en Dieu ? - 2. Dieu se
connaît-il lui-même ? - 3. La connaissance que Dieu a de lui-même est-elle
compréhensive ? - 4. Le connaître de Dieu est-il sa substance même ? - 5. Dieu
connaît-il les autres ? - 6. Dieu a-t-il des autres une connaissance propre ? -
7. La science de Dieu est-elle discursive ? - 8. La science de Dieu est-elle
cause des choses ?
Somme théologique Ia Q. 14b – La
science de Dieu, Partie 2 (67 mn)
9. Dieu a-t-il connaissance des choses qui ne sont
pas ? - 10. Dieu a-t-il connaissance des maux ? - 11. Dieu connaît-il les
singuliers ? - 12. Dieu connaît-il une infinité de choses ? - 14. Dieu
connaît-il les futurs contingents ? 14. Dieu connaît-il nos énonciations ? -
15. La science de Dieu est-elle soumise au changement ? - 16. Dieu a-t-il des
choses une connaissance spéculative, ou une connaissance pratique ?
Somme théologique Ia Q. 15 – Les
idées en Dieu (28 mn)
Une « idea » est la cause exemplaire des
choses créées, dans l’intelligence de l’artiste. Or Dieu est Créateur.
1. Y a-t-il des idées en Dieu ? - 2. Y a-t-il
plusieurs idées, ou une seule ? - 3. Y a-t-il des idées de toutes les choses
que Dieu connaît ?
Somme théologique Ia Q. 16 – La
vérité (68 mn)
Puisque la science a pour objet des choses vraies,
après avoir étudié la science de Dieu, il faut chercher ce qu’est la vérité.
1. La vérité est-elle dans la chose, ou seulement
dans l’intelligence ? - 2. Est-elle dans l’intelligence seulement quand elle
compose et divise ? - 3. Du vrai, comparé à l’étant. - 4. Du vrai comparé au
bon. - 5. Dieu est-il la vérité ? - 6. Toutes choses sont-elles vraies d’une
seule vérité, ou de plusieurs ? - 7. L’éternité de la vérité. - 8. Son
immutabilité.
Somme théologique Ia Q. 17 – La
fausseté (46 mn)
La fausseté est-elle dans les choses ? - 2.
Est-elle dans le sens ? - 3. Est-elle dans l’intelligence ? - 4. L’opposition
entre le vrai et le faux.
Somme théologique Ia Q. 18 – La vie
de Dieu (45 mn)
Puisque l’intellection est une opération de
vivants, nous devons, après l’étude de la science et de l’intelligence en Dieu,
étudier sa vie.
Somme théologique Ia Q. 19a – La
volonté de Dieu, Partie 1 (61 mn)
1. Y a-t-il une volonté en Dieu ? - 2. Dieu veut-il
autre chose que lui-même ? - 3. Tout ce que Dieu veut, le veut-il
nécessairement ? - 4. La volonté de Dieu est-elle cause des choses ? - 5.
Peut-on attribuer une cause à la volonté divine ? - 6. La volonté divine
s’accomplit-elle toujours ? - 7. La volonté de Dieu est-elle sujette au changement
?
Somme théologique Ia Q. 19b – La
volonté de Dieu, Partie 2 (53 mn)
8. La volonté de Dieu rend-elle nécessaires les
choses qu’elle veut ? - 9. Y a-t-il en Dieu la volonté des choses mauvaises ? -
10. Dieu a-t-il le libre arbitre ? - 11. Doit-on distinguer en Dieu une
“volonté de signe” ? - 12. Convient-il de proposer cinq signes de la volonté
divine ?
Somme théologique Ia Q. 20 – L’amour
en Dieu (51 mn)
L’amour se trouve-t-il en Dieu ? - 2. Dieu
aime-t-il toutes choses ? - 3. Aime-t-il quelqu’un plus qu’un autre ? - 4.
Aime-t-il davantage les meilleurs ?
Somme théologique Ia Q. 21 – La justice et la miséricorde
en Dieu (53 mn)
1. Trouve-t-on en Dieu la justice ? - 2. Sa justice
peut-elle être dite “vérité” ? - 3. Trouve-t-on en Dieu la miséricorde ? - 4.
Trouve-t-on la justice et la miséricorde dans toutes les œuvres de Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 22 – La providence de Dieu (49 mn)
1. La providence convient-elle à Dieu ? - 2. Toutes
choses sont-elles soumises à la providence divine ? - 3. La providence divine
s’étend-elle immédiatement à toutes choses ? - 4. La providence divine
impose-t-elle la nécessité aux choses qui lui sont soumises ?
Somme théologique Ia Q. 23 – La prédestination (85 mn)
1. Convient-il d’attribuer à Dieu la prédestination
? - 2. Qu’est-ce que la prédestination, et introduit-elle quelque chose de réel
dans le prédestiné ? - 3. La réprobation de certains hommes vient-elle de Dieu
? - 4. Comparaison entre la prédestination et l’élection ; peut-on dire que les
prédestinés sont élus ? - 5. Les mérites sont-ils la cause ou la raison de la
prédestination, ou de la réprobation, ainsi que de l’élection ? - 6. Certitude
de la prédestination : les prédestinés sont-ils infailliblement sauvés ? - 7.
Le nombre des prédestinés est-il fixé ? - 8. La prédestination peut-elle être
aidée par les prières des saints ?
Somme théologique Ia Q. 24 – Le livre
de vie (26 mn)
1. Qu’est-ce que le livre de vie ? - 2. De quelle
vie est-il le livre ? - 3. Quelqu’un peut-il être effacé du livre de vie ?
Somme théologique Ia Q. 25 – La
puissance divine (61 mn)
Après la science et la volonté divine, après ce qui
s’y rattache, il reste à étudier la puissance divine.
1. Y a-t-il en Dieu de la puissance ? - 2. Sa
puissance est-elle infinie ? - 3. Est-il tout-puissant ? - 4. Peut-il faire que
les choses passées n’aient pas été ? - 5. Peut-il faire les choses qu’il ne
fait pas, ou omettre celles qu’il fait ? - 6. Ce qu’il fait, pourrait-il le
faire meilleur ?
Somme théologique Ia Q. 26 – La
béatitude divine (27 mn)
En dernier lieu, après ce qui concerne l’unité de l’essence
divine, il faut étudier la béatitude
1. La béatitude convient-elle à Dieu ? - 2. Dit-on
de Dieu qu’il est bienheureux en raison de l’intellection ? - 3. Dieu est-il
essentiellement la béatitude de tout bienheureux ? - 4. La béatitude de Dieu
inclut-elle toute béatitude ?
Somme théologique Ia Q. 27 – La procession des Personnes
divines (50 mn)
Au sujet de la procession, cinq questions se posent
: 1. Y a-t-il une procession en Dieu ? - 2. Y a-t-il en Dieu une procession
qu’on puisse appeler génération ? - 3. Outre la génération, peut-il y avoir une
autre procession en Dieu ? - 4. Cette autre procession peut-elle s’appeler
génération ? - 5. N’y a-t-il en Dieu que ces deux processions ?
Somme théologique Ia Q. 28 – Les
relations divines (33 mn)
Y a-t-il en Dieu des relations réelles ? - 2. Ces
relations sont-elles l’essence divine elle-même, ou bien sont-elles “ accolées
du dehors ” ? - 3. Peut-il y avoir en Dieu plusieurs relations réellement
distinctes les unes des autres ? - 4. Quel est leur nombre ?
Somme théologique Ia Q. 29 – Les
personnes divines (44 mn)
Au sujet de la signification du mot “personne”, nous
verrons : 1. La définition de la personne. - 2. La comparaison de ce terme avec
ceux d’essence, de subsistance et d’hypostase. - 3. Le terme “personne”
convient-il à propos de Dieu ? - 4. Ce qu’il signifie.
Somme théologique Ia Q. 30 – La
pluralité des personnes divines (29 mn)
1. Y a-t-il plusieurs personnes en Dieu ? - 2.
Combien sont-elles ? - 3. Que signifient en Dieu nos termes numériques ? - 4.
Comment le nom de personne est-il commun en Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 31 – Termes
évoquant unité et pluralité en Dieu (28 mn)
On étudiera ici les vocables intéressant l’unité ou
la pluralité en Dieu.
1. Le terme même de trinité. - 2. Peut-on dire que
le Fils est “autre” que le Père ? - 3. Le terme exclusif “seul”, qui paraît
nier l’existence d’un autre, peut-il s’adjoindre à un nom essentiel ? - 4.
Peut-il s’adjoindre à un nom personnel ?
Somme théologique Ia Q. 32 – Notre
connaissance des Personnes divines (40 mn)
La question qui se pose ici est celle de notre
connaissance des Personnes divines.
Sur ce point nous verrons : 1. Si les Personnes
divines peuvent être connues par la raison naturelle. - 2. S’il faut attribuer
des “ notions ” aux Personnes divines. - 3. Le nombre de ces notions. - 4. Sur
les notions, les opinions sont-elles libres ?
Somme théologique Ia Q. 33 – La
Personne du Père (35 mn)
Il faut, logiquement, traiter des Personnes en
particulier. Et tout d’abord de la personne du Père : 1. Convient-il au Père
d’être qualifié de “Principe” ? - 2. Le nom de “Père” est-il le nom propre de
cette Personne ? - 3. Est-ce, en Dieu, un nom de personne avant d’être un
attribut de l’essence ? - 4. Est-il propre au Père d’être inengendré ?
Somme théologique Ia Q. 34 – Le Verbe
(28 mn)
Au sujet du Verbe, nous nous demanderons : 1. Ce
mot est-il en Dieu un nom essentiel ou personnel ? - 2. Est-ce un nom propre au
Fils ? - 3. Ce nom de Verbe implique-t-il rapport aux créatures ?
Somme théologique Ia Q. 35 – L’image
(17 mn)
1. Le Mot “Image” est-il en Dieu un nom de personne
? - 2. Est-ce un nom propre au Fils ?
Somme théologique Ia Q. 36 – La
Personne du Saint Esprit (42 mn)
Au sujet de l’Esprit-Saint, nous nous poserons
quatre questions : 1. Ce nom d’Esprit-Saint est-il propre à une personne divine
? - 2. La personne divine appelée l’Esprit-Saint procède-t-elle du Père et du
Fils ? - 3. Procède-t-elle du Père par le Fils ? - 4. Le Père et le Fils
sont-ils un seul principe du Saint-Esprit ?
Somme théologique Ia Q. 37 – Le nom
du Saint Esprit qui est « amour » (20 mn)
Passons maintenant à ce nom du Saint-Esprit : “
l’Amour ” : 1. Est-ce un nom propre du Saint-Esprit ? - 2. Le Père et le Fils
s’aiment-ils par le Saint-Esprit ?
Somme théologique Ia Q. 38 – Le nom
du Saint Esprit qui est « don » (18 mn)
1. “ Don ” peut-il être un nom personnel ? - 2.
Est-ce un nom propre du Saint-Esprit ?
Somme théologique Ia Q. 39 – La
relation des Personnes à l’Essence divine (54 mn)
1. En Dieu,
l’essence est-elle identique à la personne ? - 2. Doit-on dire qu’il y a trois
Personnes d’une seule essence ? - 3. Les noms essentiels s’attribuent-ils aux
Personnes au pluriel ou au singulier ? - 4. Les adjectifs, verbes ou participes
notionnels peuvent-ils s’attribuer aux noms essentiels pris au concret ? - 5.
Peuvent-ils s’attribuer aux noms essentiels pris abstraitement ? - 6. Les noms
des Personnes peuvent-ils s’attribuer aux noms essentiels concrets ? - 7.
Faut-il approprier aux Personnes les attributs essentiels ? - 8. Quel attribut
faut-il approprier à chaque Personne ?
Il y a quatre
propriétés des Personnes : l'innascibilité (du Père) ; la paternité (du
Père) ; la filiation (du Fils) ; la procession passive (du Saint
Esprit). Trois d’entre elles sont des relations (paternité, filiation,
procession).
1. La relation est-elle identique à la Personne ? -
2. Est-ce que les relations distinguent et constituent les personnes ? - 3. Si
par la pensée on abstrait des personnes leurs relations, reste-t-il des
hypostases distinctes ? - 4. Logiquement, les relations présupposent-elles les
actes des personnes, ou inversement ?
Il y a deux actes
notionnels : l'acte de connaissance qui constitue le Fils et l'acte commun
d’amour qui constitue l'Esprit : 1. Faut-il attribuer aux personnes les actes
notionnels ? - 2. Ces actes sont-ils nécessaires ou volontaires ? - 3. La
personne procède-t-elle de rien ou de quelque chose ? - 4. Faut-il poser en
Dieu une puissance relative aux actes notionnels ? - 5. En quoi consiste cette
puissance ? - 6. Les actes notionnels peuvent-ils se terminer à plusieurs personnes
?
Somme théologique Ia Q. 42 – Egalité
et similitude entre les Personnes de la Trinité (53 mn)
1. Y a-t-il lieu de parler d’égalité entre les
Personnes divines ? - 2. La personne qui procède est-elle égale en éternité à
celle dont elle procède ? - 3. Y a-t-il un ordre entre les Personnes divines ?
- 4. Les Personnes divines sont-elles égales en grandeur ? - 5. Sont-elles
l’une dans l’autre ? - 6. Sont-elles égales en puissance ?
Somme théologique Ia Q. 43 – La
mission des Personnes de la Trinité (72 mn)
Après avoir contemplé Dieu (vertu de sagesse), il
faut regarde ses intentions (vertu d’intelligence) : 1. Convient-il à une
Personne divine d’être envoyée ? - 2. La mission est-elle éternelle ou
seulement temporelle ? - 3. Comment une Personne divine est-elle envoyée ? - 4.
Convient-il à toute Personne divine d’être envoyée ? - 5. Y a-t-il mission
invisible du Fils aussi bien que du Saint-Esprit ? - 6. A qui est accordée la
mission invisible ? - 7. La mission visible. - 8. Une Personne peut-elle
s’envoyer elle-même, visiblement ou invisiblement ?
Somme théologique Ia Q. 44 – Dieu, La
cause efficiente des êtres (31 mn)
Il s’agit de traiter de Dieu comme Créateur.
1. Dieu est-il la cause efficiente de tous les
êtres ? - 2. La matière première est-elle créée par Dieu, ou bien est-elle un
principe en liaison et à égalité avec lui ? - 3. Dieu est-il la cause
exemplaire des choses, ou y a-t-il d’autres exemplaires que lui ? - 4. Est-ce
lui qui est la cause finale des choses ?
Somme théologique Ia Q. 45 – La
manière dont les choses émanent du premier Principe (69 mn)
C’est ce qu’on appelle la création.
1. Qu’est-ce que la création ? - 2. Dieu peut-il
créer quelque chose ? - 3. La création est-elle un être dans la nature des
choses ? - 4. A quels êtres appartient-il d’être créé ? - 5. Appartient-il à
Dieu de créer ? - 6. Créer est-il commun à toute la Trinité, ou propre à l’une
des Personnes ? - 7. Y a-t-il un vestige de la Trinité dans les êtres créés ? -
8. L’œuvre de la création se mêle-t-elle aux œuvres de la nature et de la
volonté ?
Somme théologique Ia Q. 46 – Le
commencement de la durée des créatures (43 mn)
Logiquement, nous devons considérer maintenant le
commencement de la durée des créatures.
1. Les créatures ont-elles toujours existé ? - 2.
Est-ce un article de foi qu’elles aient eu un commencement ? - 3. En quel sens
dit-on : “ Au commencement Dieu a créé le ciel et la terre ? ”
Somme théologique Ia Q. 47 –
Considération générale sur la différence entre les êtres (34 mn)
1. La multitude même des choses, c’est-à-dire leur
distinction. - 2. Leur inégalité. - 3. L’unité du monde.
Somme théologique Ia Q. 48 – Le mal
(68 mn)
1. Le mal est-il une nature ? - 2. Le mal se
trouve-t-il dans les choses ? - 3. Le bien est-il le sujet du mal ? - 4. Le mal
détruit-il totalement le bien ? - 5. La division du mal par la peine et la
faute. - 6. La raison de mal se réalise-t-elle davantage dans la peine, ou dans
la faute ?
Somme théologique Ia Q. 49 – La cause du mal (45 mn)
1. Le bien peut-il être cause du mal ? - 2. Le
souverain bien, qui est Dieu, est-il cause du mal ? - 3. Y a-t-il un souverain
mal, qui soit la cause première de tous les maux ?
Somme théologique Ia Q. 50 – La nature des anges (45 mn)
1. Existe-t-il une créature totalement spirituelle
et absolument incorporelle ? - 2. A supposer que l’ange soit tel, est-il
composé de matière et de forme ? - 3. Le nombre des anges. - 4. La distinction
des anges entre eux. - 5. Leur immortalité ou incorruptibilité.
Somme théologique Ia Q. 51 – Les rapports des anges avec
les réalités corporelles (33 mn)
1. Les anges ont-ils des corps qui leur soient unis
naturellement ? - 2. Assument-ils des corps ? - 3. Exercent-ils des fonctions
vitales dans les corps qu’ils assument ?
Somme théologique Ia Q. 52 – Les rapports des anges avec
le lieu (18 mn)
1. L’ange est-il dans un lieu ? - 2. Peut-il être
dans plusieurs lieux en même temps ? - 3. Plusieurs anges peuvent-ils être dans
le même lieu ?
Somme théologique Ia Q. 53 – Le mouvement local des anges
(26 mn)
1. L’ange peut-il se mouvoir localement ? - 2.
Passe-t-il d’un lieu à un autre en traversant l’espace intermédiaire ? - 3. Le
mouvement de l’ange est-il successif, ou instantané ?
Somme théologique Ia Q. 54 – La puissance cognitive des
anges (49 mn)
1. L’acte d’intellection de l’ange est-il sa
substance ? - 2. Est-il son existence ? - 3. La substance de l’ange est-elle
son acte d’intellection ? - 4. Les anges ont-ils un intellect agent et un
intellect possible ? - 5. Ont-ils d’autres puissances cognitives que
l’intelligence ?
Somme théologique Ia Q. 55 – Le médium de la connaissance
angélique (35 mn)
1. Les anges connaissent-ils toutes choses par leur
substance ou par des espèces ? - 2. A supposer que ce soit par des espèces,
celles-ci leur sont-elles connaturelles, ou sont-elles reçues des choses ? - 3.
Les anges supérieurs connaissent-ils par des espèces plus universelles que les
anges inférieurs ?
Somme théologique Ia Q. 56 – La connaissance des anges
concernant les êtres immatériels (36 mn)
1. L’ange se connaît-il lui-même ? - 2. Un ange en
connaît-il un autre ? - 3. L’ange connaît-il Dieu par ses facultés naturelles ?
- 4. Lorsqu’ils furent créés, les anges se connurent-ils eux-mêmes, puis Dieu,
puis les autres anges ?
Somme théologique Ia Q. 57 – La connaissance des anges
concernant les réalités matérielles (77 mn)
1. Les anges connaissent-ils les natures des choses
matérielles ? - 2. Connaissent-ils les singuliers ? - 3. Connaissent-ils
l’avenir ? - 4. Connaissent-ils les pensées des cœurs ? - 5. Connaissent-ils
les mystères de la grâce ? - 6. Lorsqu’ils furent créés, les anges se
connurent-ils ces choses ?
Somme théologique Ia Q. 58 – Le mode
de la connaissance des anges (70 mn)
1. L’intellect de l’ange est-il tantôt en puissance
et tantôt en acte ? - 2. L’ange peut-il connaître plusieurs choses à la fois ?
- 3. Son intellection est-elle discursive ? - 4. Se fait-elle par composition
et division ? - 5. Peut-il y avoir de l’erreur dans l’intellect de l’ange ? -
6. La connaissance de l’ange peut-elle être appelée connaissance du matin et
connaissance du soir ? - 7. La connaissance du matin et la connaissance du soir
sont-elles identiques ou diverses ?
Somme théologique Ia Q. 59 – La volonté
des anges (46 mn)
1. Y a-t-il une volonté chez les anges ? - 2. La
volonté de l’ange est-elle identique à sa nature, ou aussi à son intelligence ?
- 3. Les anges ont-ils le libre arbitre ? - 4. L’irascible et le concupiscible
existent-ils chez eux ?
Somme théologique Ia Q. 60 – L’amour
ou dilection chez les anges (48 mn)
Il faut maintenant considérer l’acte de la volonté,
qui est l’amour ou dilection, car tout acte de la puissance appétitive dérive
de l’amour ou dilection.
1. Y a-t-il chez l’ange une dilection naturelle ? -
2. Y a-t-il chez lui un amour électif ? - 3. S’aime-t-il lui-même d’un amour
naturel ou d’un amour de choix ? - 4. Aime-t-il naturellement un autre ange
comme lui-même ? - 5. Par un amour naturel, aime-t-il Dieu plus que lui-même ?
Somme théologique Ia Q. 61 – La
production des anges selon leur être naturel (29 mn)
1. L’ange a-t-il une cause de son existence ? - 2.
L’ange existe-t-il de toute éternité ? - 3. L’ange a-t-il été créé avant la
créature corporelle ? - 4. Les anges ont-ils été créés dans le ciel empyrée ?
Somme théologique Ia Q. 62 –
L’élévation des anges à la grâce et à la gloire (89 mn)
1. Les anges ont-ils été créés bienheureux ? - 2.
Avaient-ils besoin de la grâce pour se tourner vers Dieu ? - 3. Ont-ils été
créés en grâce ? - 4. Ont-ils mérité leur béatitude ? - 5. Ont-ils obtenu la
béatitude aussitôt après le mérite ? - 6. Ont-ils reçu la grâce et la gloire en
proportion de leur capacité naturelle ? - 7. Après l’entrée dans la gloire,
l’amour et la connaissance naturels demeurent-ils en eux ? - 8. Ont-ils pu
pécher par la suite ? - 9. Après l’entrée dans la gloire, ont-ils pu progresser
?
Somme théologique Ia Q. 63a – Le mal
des anges quant à la faute, partie 1 (54 mn)
1. Le mal de faute peut-il exister chez l’ange ? -
2. Quelles sortes de péchés peut-il y avoir chez lui ? - 3. A cause de quel
désir a-t-il péché ? - 4. Y a-t-il des anges qui sont naturellement mauvais ? -
5. Un ange a-t-il pu devenir mauvais volontairement dès le premier instant de
sa création ?
Somme théologique Ia Q. 63b – Le mal
des anges quant à la faute, partie 2 (37 mn)
6. S’est-il écoulé un certain temps entre sa
création et sa chute ? - 7. Le plus élevé parmi les anges déchus était-il
absolument le plus élevé de tous les anges ? - 8. Le péché du premier ange
a-t-il causé le péché des autres ? - 9. Y a-t-il autant d’anges tombés que
d’anges restés fidèles ?
Somme théologique Ia Q. 64 – Le
châtiment des démons (90 mn)
1. La perte de Dieu. - 2. Le feu spirituel
permanent. - 3. L’obscurcissement de leur intelligence. - 4. Les grincements de
dents, fruit de l’envie. - 5. L’obstination de leur volonté qui rend l’enfer
éternel. - 6. Les remords de conscience. - 7. Leurs souffrances multiples. - 8.
Le lieu de leur châtiment.
Somme théologique Ia Q. 65 – L’œuvre
de création de la créature corporelle (45 mn)
1. La créature corporelle vient-elle de Dieu ? - 2.
A-t-elle été faite en vue de la bonté de Dieu ? - 3. A-t-elle été l’œuvre de
Dieu par l’intermédiaire des anges ? - 4. Les formes des corps viennent-elles
des anges, ou immédiatement de Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 66 – Le
rapport entre création et distinction (31 mn)
1. Un état informe de la matière créée a-t-il
précédé dans le temps la distinction de cette matière ? - 2. Y a-t-il une seule
matière pour tous les êtres corporels ? - 3. Le ciel empyrée fut-il concréé
avec la matière informe ? - 4. Le temps fut-il concréé avec elle ?
Somme théologique Ia Q. 67 – L’œuvre
du premier jour (24 mn)
1. La lumière peut-elle être attribuée dans un sens
propre aux réalités spirituelles ? - 2. La lumière corporelle est-elle un corps
? - 3. Est-elle une qualité ? - 4. Est-il normal que la lumière ait été créée
le premier jour ?
Somme théologique Ia Q. 68 – L’œuvre
du deuxième jour (41 mn)
1. Le firmament a-t-il été créé le deuxième jour ?
- 2. Y a-t-il des eaux au-dessus du firmament ? - 3. Le firmament divise-t-il
les eaux d’avec les eaux ? - 4. Y a-t-il un ciel seulement, ou plusieurs ?
Somme théologique Ia Q. 69 – L’œuvre
du troisième jour (22 mn)
1. Le rassemblement des eaux. - 2. La production
des plantes.
Somme théologique Ia Q. 70 – L’œuvre
du quatrième jour (41 mn)
1. La production des luminaires. - 2. La cause
finale de cette production. - 3. Les luminaires sont-ils animés ?
Somme théologique Ia Q. 71 et 72 –
L’œuvre des cinquièmes et sixièmes jour (15 mn)
Somme théologique Ia Q. 73 – Ce qui
concerne le septième jour (17 mn)
1. L’achèvement des œuvres. - 2. Le repos de Dieu.
- 3. La bénédiction et la sanctification de ce jour.
Somme théologique Ia Q. 74 –
L’ensemble des jours de la création (25 mn)
1. Sont-ils assez nombreux ? - 2. Sont-ils un seul
jour ou plusieurs ? - 3. Quelques façons de parler employées par l’Écriture
dans son récit des six jours.
Somme théologique Ia Q. 75 –
L’essence de l’âme (78 mn)
Sur le premier point, deux sujets de recherche :
l’âme en elle-même (Q. 75), et dans son union avec le corps (Q. 76). Sur le
premier sujet, sept questions : 1. L’âme est-elle une réalité corporelle ? - 2.
Est-elle une réalité subsistante ? - 3. Les âmes des bêtes sont-elles
subsistantes ? - 4. L’âme est-elle l’homme même, ou bien plutôt l’homme est-il
un être composé d’âme et de corps ? - 5. L’âme est-elle composée de matière et
de forme ? - 6. Est-elle incorruptible ? - 7. Est-elle de même nature que
l’ange ?
Somme théologique Ia Q. 76 – L’union
de l’âme au corps (58 mn)
1. Le principe pensant s’unit-il au corps comme une
forme ? - 2. Y a-t-il autant de principes intelligents qu’il y a de corps, ou
n’y a-t-il qu’une seule intelligence pour tous les hommes ? - 3. Dans un corps
qui a pour forme un principe intelligent, y a-t-il une autre âme ? - 4. Y
a-t-il en lui une autre forme substantielle ? - 5. De quelle nature doit être
un corps informé par un principe intelligent ? - 6. L’âme est-elle unie à un
tel corps par l’intermédiaire de dispositions accidentelles ? - 7. Ou au moyen
d’un autre corps ? - 8. L’âme est-elle tout entière dans chaque partie du corps
?
Somme théologique Ia Q. 77 – Les
puissances de l’âme en général (90 mn)
Dans cette première étude, on recherchera : 1. Si
l’essence de l’âme est identique à sa puissance. - 2. S’il y a une ou plusieurs
puissances de l’âme. - 3. Comment on distingue ces puissances. - 4. Leurs
rapports mutuels. - 5. Si l’âme est le sujet de toutes les puissances. - 6. Si
les puissances émanent de l’essence de l’âme. - 7. Si une puissance de l’âme
sort d’une autre. - 8. Si toutes les puissances demeurent dans l’âme après la
mort.
Somme théologique Ia Q. 78 – Les
puissances non spirituelles de l’âme (61 mn)
1. Les différents genres de puissances dans l’âme.
- 2. Les puissances de l’âme végétative. - 3. Les sens externes. - 4. Les sens
internes.
Somme théologique Ia Q. 79a – Les
puissances intellectuelles de l’âme, partie 1 (60 mn)
1. L’intelligence est-elle une puissance de l’âme
ou son essence ? -2. Si c’est une puissance, est-elle passive ? - 3. Si c’est
une puissance passive, faut-il admettre l’existence d’un intellect agent ? - 4.
Celui-ci fait-il partie de l’âme ? - 5. N’y a-t-il qu’un seul intellect agent pour
tous les hommes ? - 6. La mémoire est-elle dans l’intellect ? - 7. Est-elle une
puissance distincte de l’intelligence ?
Somme théologique Ia Q. 79b – Les
puissances intellectuelles de l’âme, partie 2 (59 mn)
- - 8. La raison se distingue-t-elle de
l’intelligence ? - 9. La raison supérieure et la raison inférieure sont-elles
des puissances différentes ? - 10. L’intelligence est-elle une autre puissance
que l’intellect ? - 11. L’intellect spéculatif et l’intellect pratique sont-ils
des puissances distinctes ? - 12. La syndérèse est-elle une puissance
intellectuelle ? - 14. Même question pour la conscience.
Somme théologique Ia Q. 80 – Les
puissances appétitives en général (20 mn)
1. Doit-on faire de l’appétit une puissance
spéciale ? - 2. L’appétit doit-il être divisé en sensible et intellectuel,
comme en autant de puissances distinctes ?
Somme théologique Ia Q. 81 – La
sensibilité (31 mn)
1. La sensibilité est-elle uniquement de l’ordre
appétitif ? - 2. Se divise-t-elle en puissances distinctes, l’irascible et le
concupiscible ? - 3. Ces deux puissances obéissent-elles à la raison ?
Somme théologique Ia Q. 82 – La
volonté (42 mn)
1. La volonté désire-t-elle quelque chose de façon
nécessaire ? - 2. Désire-t-elle toutes choses de façon nécessaire ? - 3.
Est-elle une puissance supérieure à l’intelligence ? - 4. La volonté meut-elle
l’intelligence ? - 5. Se divise-t-elle en irascible et concupiscible ?
Somme théologique Ia Q. 83 – Le libre
arbitre (39 mn)
1. L’homme est-il doué de libre arbitre ? - 2.
Qu’est-ce que le libre arbitre : un acte, une puissance ou un habitus ? - 3. Si
c’est une puissance, est-elle de l’ordre de l’appétit ou de la connaissance ? -
4. Si elle est de l’ordre de l’appétit, est-elle la même puissance que la
volonté, ou une autre ?
1. L’âme connaît-elle les corps par l’intelligence
? - 2. Les connaît-elle par son essence ou à travers des espèces ? - 3. Si
c’est à l’aide d’espèces, y a-t-il en elle des espèces innées de tout objet
intelligible ? - 4. Ces espèces découlent-elles dans l’âme de formes
immatérielles séparées ? - 5. Notre âme voit-elle dans les raisons éternelles
tout ce qu’elle comprend ? - 6. Acquiert-elle la connaissance intellectuelle à
partir du sens ? - 7. L’intellect peut-il avoir une connaissance en acte au
moyen des espèces intelligibles qu’il possède, sans recourir aux images ? - 8.
Le jugement de l’intellect est-il empêché par la paralysie des facultés
sensibles ?
Somme théologique Ia Q. 85 – Comment
et dans quel ordre opère l’intelligence ? (61 mn)
1. Notre intellect opère-t-il en abstrayant des
images les espèces intelligibles ? - 2. Les espèces intelligibles abstraites
des images sont-elles ce que notre intelligence connaît, ou ce par quoi elle
connaît ? - 3. Est-il naturel à notre intellect de connaître d’abord le plus
universel ? - 4. Peut-il connaître plusieurs choses à la fois ? - 5. Connaît-il
par composition et division ? - 6. Peut-il se tromper ? - 7. Quelqu’un peut-il
connaître une même chose plus qu’un autre ? - 8. Notre intellect connaît-il
l’indivisible avant le divisible ?
Somme théologique Ia Q. 86 – Ce que
notre intellect connaît dans les réalités matérielles (35 mn)
1. L’intellect connaît-il les singuliers ? - 2. Des
infinis ? - 3. Les êtres contingents ? - 4. Les futurs ?
1. Se connaît-elle par son essence ? - 2. Comment
connaît-elle les habitus qui existent en elle ? - 3. Comment l’intellect
connaît-il son acte propre ? - 4. Comment l’intellect connaît-il l’acte de la
volonté ?
1. L’âme humaine peut-elle, dans l’état de la vie
présente, connaître par elles-mêmes les substances immatérielles que nous
appelons anges ? - 2. Peut-elle arriver à les connaître par la connaissance des
réalités matérielles ? - 3. Dieu est-il notre premier objet de connaissance ?
Somme théologique Ia Q. 89 – La
connaissance chez l’âme séparée du corps (83 mn)
Dans cette question, je me sépare de la pensée de
saint Thomas d’Aquin et je montre que l’âme séparée garde sa vie sensible. 1.
L’âme séparée du corps peut-elle faire acte d’intelligence ? - 2. Connaît-elle
les substances séparées ? - 3. Connaît-elle toutes les réalités naturelles ? -
4. Connaît-elle les singuliers ? - 5. Les habitus de science acquis en cette
vie demeurent-ils dans l’âme séparée ? - 6. Peut-elle user de l’habitus de
science acquis ici-bas ? - 7. La distance dans l’espace empêche-t-elle la
connaissance chez l’âme séparée ? - 8. Les âmes séparées connaissent-elles ce
qui se passe ici-bas ?
Somme théologique Ia Q. 90 – La
production de l’âme humaine (45 mn)
1. L’âme humaine est-elle une réalité produite par
Dieu, ou bien est-elle de la substance même de Dieu ? - 2. Étant admis qu’elle
est un effet de Dieu, a-t-elle été produite par création ? - 3. A-t-elle été
faite par l’intermédiaire des anges ? - 4. A-t-elle été faite avant le corps ?
Somme théologique Ia Q. 91 – La
production du corps du premier couple humain (64 mn)
1. La matière à partir de laquelle ce corps fut
produit. - 2. L’auteur de cette production. - 3. La disposition qui fut
attribuée au corps ainsi produit. - 4. Les modalités et l’ordre de cette
production.
Somme théologique Ia Q. 92 – La
production de la femme (49 mn)
1. Cette production des choses devait-elle
comporter la production de la femme ? - 2. La femme devait-elle être faite à
partir de l’homme ? - 3. Devait-elle être faite de la côte de l’homme ? - 4.
A-t-elle été faite immédiatement par Dieu ?
Somme théologique Ia Q. 93a – L’image
de Dieu chez l’homme et la femme, partie 1 (46 mn)
Il faut considérer à présent la fin ou terme de la
production de l’homme, selon la parole de l’Écriture qui le dit fait "à
l’image et à la ressemblance de Dieu".
1. Y a-t-il une image de Dieu chez l’homme ? - 2. Y
a-t-il une image de Dieu dans les créatures sans raison ? - 3. L’image de Dieu
est-elle davantage chez l’ange que chez l’homme ? - 4. L’image de Dieu est-elle
en tout homme ? - 5. L’image de Dieu existe-t-elle chez l’homme par rapport à
l’essence, ou à toutes les Personnes divines, ou à une seule d’entre elles ?
Somme théologique Ia Q. 93b – L’image
de Dieu chez l’homme et la femme, partie 2 (46 mn)
- - 6. L’image de Dieu existe-t-elle chez l’homme
selon l’esprit seulement ? - 7. Est-ce selon les actes que l’image de Dieu se
trouve dans l’âme ? - 8. Est-ce par rapport à cet objet qu’est Dieu que l’image
de la Trinité est dans l’âme ? - 9. La différence entre image et ressemblance.
Somme théologique Ia Q. 94 –
L’intelligence d’Adam et Eve (54 mn)
1. Le premier homme a-t-il vu Dieu dans son essence
? - 2. A-t-il pu voir les substances séparées, c’est-à-dire les anges ? - 3.
A-t-il eu la science de toutes choses ? - 4. A-t-il pu se tromper ou être
trompé ?
Somme théologique Ia Q. 95 – La grâce
et la justice d’Adam et Eve (52 mn)
1. L’homme a-t-il été créé en grâce ? - 2. Dans
l’état d’innocence avait-il des passions ? - 3. Avait-il toutes les vertus ? -
4. Ses actions avaient-elles une valeur méritoire égale à celles de maintenant
?
Somme théologique Ia Q. 96 – Le
pouvoir de domination d’Adam et Eve (47 mn)
1. L’homme dans l’état d’innocence aurait-il dominé
sur les animaux ? - 2. Aurait-il dominé sur toute créature ? - 3. Dans l’état
d’innocence tous les hommes auraient-ils été égaux ? - 4. Les hommes, dans cet
état, auraient-ils dominé sur les hommes ?
Somme théologique Ia Q. 97 –
L’immortalité d’Adam et Eve (39 mn)
1. L’homme dans l’état d’innocence était-il
immortel ? - 2. Était-il impassible ? - 3. Avait-il besoin de se nourrir ? - 4.
Aurait-il obtenu l’immortalité par l’arbre de vie ?
Somme théologique Ia Q. 98 – La
génération des enfants par Adam et Eve (23 mn)
1. Y aurait-il eu génération dans l’état
d’innocence ? - 2. La génération se serait-elle faite par union charnelle ?
Somme théologique Ia Q. 99 – La
condition corporelle des enfants d’Adam et Eve (17 mn)
1. Dans l’état d’innocence les enfants auraient-ils
eu dès la naissance une force physique achevée ? - 2. Seraient-ils tous nés de
sexe masculin ?
Somme théologique Ia Q. 100 – La
justice qu’auraient eue les enfants d’Adam et Eve (32 mn)
1. Les hommes seraient-ils nés avec la justice ? -
2. Seraient-ils nés confirmés en justice ?
Somme théologique Ia Q. 101 – La
science qu’auraient eue les enfants d’Adam et Eve (26 mn)
1. Les enfants seraient-ils nés avec une science
parfaite ? - 2. Auraient-ils eu dès leur naissance l’usage parfait de la raison
?
Somme théologique Ia Q. 102 – Le lieu
de l’homme qui est le paradis terrestre (33 mn)
1. Le paradis est-il un lieu corporel ? - 2. Est-il
un lieu qui convient à l’habitation de l’homme ? - 3. Pourquoi l’homme fut-il
placé dans le paradis ? - 4. Devait-il être créé dans le paradis ?
Somme théologique Ia Q. 103 – Le
gouvernement du monde en général (61 mn)
1. Le monde est-il gouverné par quelqu’un ? - 2.
Quel est le but de ce gouvernement ? - 3. Le monde est-il gouverné par un être
unique ? - 4. Les effets de ce gouvernement. - 5. Toutes choses sont-elles
soumises au gouvernement divin ? - 6. Toutes choses sont-elles gouvernées
immédiatement par Dieu ? - 7. Peut-il se produire quelque chose en dehors de
l’ordre du gouvernement divin ? - 8. Quelque chose peut-il s’opposer à la
providence divine ?
Somme théologique Ia Q. 104 – Les
effets spéciaux du gouvernement divin (31 mn)
1. Les créatures ont-elles besoin d’être conservées
dans l’être par Dieu ? - 2. Le sont-elles d’une manière immédiate ? - 3. Dieu
peut-il réduire quelque chose à néant ? - 4. Y a-t-il des réalités qui soient
réduites à néant ?
Somme théologique Ia Q. 105 – La
mutation des créatures par Dieu (70 mn)
1. Dieu peut-il mouvoir immédiatement la matière
pour l’unir à la forme ? - 2. Peut-il mouvoir immédiatement un corps ? - 3.
Peut-il mouvoir l’intelligence ? - 4. Peut-il mouvoir la volonté ? - 5. Dieu
agit-il en tout être agissant ? - 6. Peut-il faire quelque chose en dehors de
l’ordre naturel ? - 7. Tout ce que Dieu produit ainsi est-il miraculeux ? - 8.
La diversité des miracles.
Somme théologique Ia Q. 106 –
L’illumination d’un ange par un autre (43 mn)
1. Un ange meut-il l’intelligence d’un autre en
l’illuminant ? - 2. Un ange peut-il mouvoir la volonté d’un autre ? - 3. L’ange
inférieur peut-il illuminer l’ange supérieur ? - 4. L’ange supérieur
illumine-t-il l’intelligence de l’ange inférieur au sujet de tout ce qu’il
connaît ?
Somme théologique Ia Q. 107 – Le
langage des anges (37 mn)
1. Un ange parle-t-il à un autre ? - 2. Un ange
inférieur peut-il parler à un ange supérieur ? - 3. L’ange parle-t-il à Dieu ?
- 4. La distance locale agit-elle sur le langage angélique ? - 5. La parole
d’un ange à un autre est-elle connue de tous les autres ?
Somme théologique Ia Q. 108 –
Hiérarchies et Ordres angéliques (89 mn)
Il faut maintenant considérer l’organisation des
anges en hiérarchies et en ordres.
1. Tous les anges appartiennent-ils à une seule
hiérarchie ? - 2. Y a-t-il un ordre unique dans une même hiérarchie ? - 3. Dans
un même ordre y a-t-il plusieurs anges ? - 4. La distinction des hiérarchies et
des ordres tient-elle à la nature des anges ? - 5. Noms et propriétés de chaque
ordre. - 6. Rapports mutuels des différents ordres. - 7. Ces ordres
subsisteront-ils après le jour du jugement ? - 8. Les hommes sont-ils élevés
aux ordres angéliques ?
Somme théologique Ia Q. 109 –
L’organisation des mauvais anges (58 mn)
1. Y a-t-il une hiérarchie parmi les démons ? - 2.
Y a-t-il parmi les démons un acte de supériorité ? - 3. Un démon en
illumine-t-il un autre ? - 4. Les démons sont-ils soumis à la supériorité des
bons anges ?
Somme théologique Ia Q. 110 – La
primauté des anges sur les créatures corporelles (41 mn)
1. La créature corporelle est-elle gouvernée par
les anges ? - 2. La créature corporelle obéit-elle aux anges sans aucune
résistance ? - 3. Les anges peuvent-ils immédiatement, par leur vertu, déplacer
les corps ? - 4. Les anges, bons ou mauvais, peuvent-ils faire des miracles ?
Somme théologique Ia Q. 111 –
L’action des anges sur les hommes (44 mn)
1. Est-ce que l’ange peut illuminer l’intelligence de l’homme ?
- 2. Est-ce que l’ange peut modifier la volonté de l’homme ? - 3. Est-ce
que l’ange peut modifier l’imagination de l’homme ? - 4. Est-ce que l’ange
peut modifier les sens de l’homme ?
Somme théologique Ia Q. 112 – La
mission des anges (40 mn)
1. Est-ce que certains anges sont envoyés en mission de
ministère ? - 2. Est-ce que tous les anges sont envoyés en
ministère ? - 3. Est-ce que tous les anges envoyés en ministère siègent
devant Dieu ? - 4. Est-ce que les anges qui sont envoyés appartiennent à
tous les ordres d’anges ?
Somme théologique Ia Q. 113 – Les
anges gardiens (65 mn)
1. Est-ce que les hommes sont protégés par les anges ? - 2.
Est-ce qu’un ange particulier est assigné à la protection d’un homme
particulier ? - 3. Est-ce que la protection des hommes est attribuée
seulement au dernier ordre angélique ? - 4. Est-ce qu’il convient à tout
être humain d’avoir un ange gardien ? - 5. À quel moment commence la
protection de chaque homme par un ange ? - 6. Est-ce que l’ange protège
l’homme en permanence ? - 7. Est-ce que l’ange souffre de la perte de son
protégé ? - 8. Est-ce qu’il existe des conflits entre les anges en raison
de leur office de protecteurs auprès des hommes ?
Somme théologique Ia Q. 114 – Les
attaques des démons (66 mn)
1. Est-ce que les hommes sont attaqués par les démons ? - 2.
Est-ce que tenter est un acte qui est propre aux démons ? - 3. Est-ce que
tous les péchés des hommes procèdent des attaques ou des tentations des
démons ? - 4. Est-ce que les démons peuvent faire de vrais miracles pour
nous séduire ? - 5. Est-ce que les démons qui sont une fois vaincus par
les hommes sont empêchés de les attaquer à nouveau ?
Somme théologique Ia Q. 115 – L’action
de la créature corporelle (78 mn)
1. Est-ce qu’il existe un corps qui soit actif ? - 2. Est-ce
qu’il existe des raisons séminales dans les corps ? - 3. Est-ce que les
corps célestes sont la cause de ce qui se passe ici-bas dans les corps
inférieurs ? - 4. Est-ce que les corps célestes sont la cause des actes
humains ? - 5. Est-ce que les démons sont soumis aux opérations des corps
célestes ? - 6. Est-ce que les corps célestes imposent la nécessité aux
réalités soumises à leurs opérations ?
Somme théologique Ia Q. 116 – Le
destin (32 mn)
1. Est-ce que le destin est réellement quelque chose qui
existe ? - 2. Où le destin réside-t-il ? - 3. Est-ce que le destin
est immuable ? - 4. Est-ce que toutes les choses sont soumises au
destin ?
Somme théologique Ia Q. 117 – Les
choses qui concernent l’action de l’homme (43 mn)
1. Est-ce qu’un homme peut enseigner un autre homme en causant en
lui la science ? - 2. Est-ce qu’un homme peut enseigner un ange ? -
3. Est-ce qu’un homme peut modifier la matière corporelle par la seule
puissance de son esprit ? - 4. Est-ce que l’âme séparée de l’homme peut
mouvoir les corps selon le mouvement local ?
Somme théologique Ia Q. 118 –
L’origine de l’âme humaine (37 mn)
1. Est-ce que l’âme sensitive est transmise avec la semence ? -
2. Est-ce que l’âme intellective est transmise avec la semence ? - 3.
Est-ce que toutes les âmes ont été créées simultanément ?
Somme théologique Ia Q. 119 – La
propagation de l’humanité (27 mn)
1. Est-ce qu’une partie des aliments se convertit en la réalité de
la nature humaine ? - 2. Est-ce que la semence, qui est le principe de la
génération de l’homme, vient du superflu de l’alimentation ?
https://www.youtube.com/watch?v=Uiff7aFwA0U&list=PLuko328jWH_1xjfrdKW3GGl5XLMLeGk-C
Somme théologique IaIIae Q. 1 – La
fin ultime de la vie humaine (68 mn)
1. Appartient-il à l'homme d'agir pour une fin ? - 2. Cela est-il
propre à la nature raisonnable ? - 3. Les actes de l'homme reçoivent-ils leur
espèce de leur fin ? - 4. Y a-t-il une fin ultime de la vie humaine ? - 5. Le
même homme peut-il avoir plusieurs fins ultimes ? - 6. L'homme ordonne-t-il
toutes choses à sa fin ultime ? - 7. La fin ultime est-elle la même pour tous
les hommes ? - 8. Toutes les autres créatures se rejoignent-elles dans cette
fin ultime ?
Somme théologique IaIIae Q. 2 – En
quels biens consiste la béatitude ? (67 mn)
1. La béatitude consiste-t-elle dans les richesses ? - 2. Dans les
honneurs ? - 3. Dans la renommée ou la gloire ? - 4. Dans la puissance ? - 5.
Dans quelque bien du corps ? - 6. Dans le plaisir ? - 7. Dans quelque bien de
l'âme ? - 8. Dans quelque bien créé ?
Somme théologique IaIIae Q. 3 –
Qu’est-ce que la béatitude ? (59 mn)
1. La béatitude est-elle une réalité incréée ? - 2. Si elle est une
réalité créée, est-elle une activité ? - 3. Est-elle une activité de la partie
sensible de l'âme, ou seulement de sa partie intellectuelle ? - 4. Si elle est
une activité de la partie intellectuelle, est-elle une activité de l'intellect
ou bien de la volonté ? - 5. Est-elle une opération de l'intellect spéculatif
ou de l'intellect pratique ? - 6. Si elle est une activité de l'intellect
spéculatif, consiste-t-elle dans l'étude des sciences spéculatives ? - 7.
Consiste-t-elle dans la connaissance des substances séparées, c'est-à-dire des
anges ? - 8. Consiste-t-elle en la seule contemplation de Dieu, par laquelle il
est vu dans son essence ?
Somme théologique IaIIae Q. 4 – Les
conditions requises pour la béatitude ? (83 mn)
1. La délectation est-elle requise pour la béatitude ? - 2. Quel est
le principal dans la béatitude : la délectation ou la vision ? - 3. La
compréhension est-elle requise ? - 4. La rectitude de la volonté est-elle
requise ? - 5. Le corps est-il requis pour la béatitude de l'homme ? - 6. Et la
perfection du corps ? - 7. Et certains biens extérieurs ? - 8. La société d'amis
est-elle requise ?
Somme théologique IaIIae Q. 5 –
L’obtention de la béatitude ? (93 mn)
1. L'homme peut-il obtenir la béatitude ? - 2. Un homme peut-il
avoir plus de béatitude qu'un autre ? - 3. Un homme peut-il être bienheureux en
cette vie ? - 4. La béatitude une fois possédée peut-elle être perdue ? - 5.
L'homme peut-il acquérir la béatitude par ses forces naturelles ? - 6. L'homme
obtient-il la béatitude par l'action d'une créature supérieure ? - 7. Certaines
actions humaines sont-elles requises pour que l'homme obtienne de Dieu la
béatitude ? - 8. Tout homme désire-t-il la béatitude ?
Somme théologique IaIIae Q. 6 – Le
volontaire et l’involontaire (76 mn)
1. Trouve-t-on du volontaire dans les actes humains ? - 2. En
trouve-t-on chez les bêtes ? - 3. Le volontaire peut-il exister sans aucun acte
? - 4. Peut-on faire violence à la volonté ? - 5. La violence est-elle cause
d'involontaire ? - 6. La crainte ? - 7. La convoitise ? - 8. L'ignorance ?
Somme théologique IaIIae Q. 7 – Les
circonstances des actes humains (30 mn)
1.
Qu'entend-on par circonstances ? - 2. Le théologien doit-il prêter attention
aux circonstances des actes humains ? - 3. Combien y en a-t-il ? - 4. Quelles
sont les plus fondamentales ?
Somme théologique IaIIae Q. 8 – Le
premier amour et l’objet du vouloir (26 mn)
1. La
volonté n'a-t-elle pour objet que le bien ? - 2. La volonté porte-t-elle
seulement sur la fin, ou aussi sur les moyens ? - 3. Si la volonté se porte
d'une certaine manière sur les moyens, est-ce d'un seul mouvement qu'elle se
porte vers la fin et vers les moyens ?
Somme théologique IaIIae Q. 9 – Le
principe moteur de la volonté (47 mn)
1. La
volonté est-elle mue par l'intelligence ? - 2. Par l'appétit sensitif ? - 3.
Est-ce qu'elle se meut elle-même ? - 4. Est-elle mue par un principe extérieur
? - 5. Par un corps céleste ? - 6. Par Dieu seul en qualité de principe
extérieur ?
Somme théologique IaIIae Q. 10 – Le
mode de l’activité volontaire (46 mn)
1. La
volonté est-elle mue vers quelque chose par nature ? - 2. Est-elle mue de façon
nécessaire par son objet ? - 3. Par l'appétit inférieur ? - 4. Par un moteur
extérieur qui est Dieu ?
Somme théologique IaIIae Q. 11 – La jouissance, acte
ultime de volonté (39 mn)
1.
Jouir est-il un acte de la puissance appétitive ? - 2. Cet acte convient-il à
la seule créature raisonnable, ou aussi aux bêtes ? - 3. Ne jouit-on que de la
fin ultime ? - 4. N'y a-t-il jouissance que si la fin est possédée ?
Somme théologique IaIIae Q. 12 – L’intention de vie (34
mn)
1.
L'intention est-elle un acte de l'intelligence, ou de la volonté ? - 2.
Porte-t-elle seulement sur la fin ultime ? - 3. Peut-on porter son intention
sur deux choses à la fois ? - 4. L'intention de la fin et le vouloir des moyens
sont-ils un seul et même acte ? - 5. L'intention convient-elle aux bêtes ?
Somme théologique IaIIae Q. 13 – Le
choix des moyens (50 mn)
1. De
quelle puissance le choix est-il l'acte : de la volonté, ou de la raison ? - 2.
Convient-il aux bêtes ? - 3. Porte-t-il seulement sur les moyens ou quelquefois
aussi sur la fin ? - 4. Ne porte-t-il que sur les actions accomplies par nous ?
- 5. Ne porte-t-il que sur des choses possibles ? - 6. L'homme choisit-il de
façon nécessaire, ou librement ?
Somme théologique IaIIae Q. 14 – La phase de conseil qui
précède le choix (42 mn)
1. La
délibération est-elle une enquête ? - 2. A-t-elle pour objet la fin, ou
seulement les moyens ? - 3. Ne porte-t-elle que sur les actions accomplies par
nous ? - 4. Porte-t-elle sur toutes nos actions ? - 5. Procède-t-elle par voie
d'analyse ? - 6. Procède-t-elle à l'infini ?
Somme théologique IaIIae Q. 15 – Le
consentement portant sur les moyens (25 mn)
1. Le
consentement est-il l'acte d'une puissance appétitive ou cognitive ? - 2.
Convient-il aux bêtes ? - 3. Porte-t-il sur la fin ou sur les moyens ? - 4. Le
consentement à l'acte appartient-il seulement à la partie supérieure de l'âme ?
Somme théologique IaIIae Q. 16 –
L’usage des moyens (25 mn)
1.
L'usage est-il un acte de la volonté ? - 2. Convient-il aux bêtes ? - 3.
Porte-t-il sur les moyens seulement, ou aussi sur la fin ? - 4. Quel rapport y
a-t-il entre l'usage et le choix ?
Somme théologique IaIIae Q. 17 –
« L’imperium » ou passage à l’acte (60 mn)
1. Le
commandement est-il un acte de la volonté ou bien de la raison ? - 2.
Appartient-il aux bêtes ? - 3. Quel est son rapport avec l'usage ? - 4. Le
commandement et l'acte commandé sont-ils un seul acte, ou des actes différents
? - 5. L'acte de la volonté est-il commandé ? - 6. L'acte de la raison ? - 7.
L'acte de l'appétit sensible ? - 8. L'acte de l'âme végétative ? - 9. L'acte
des membres extérieurs ?
1.
Toute action est-elle bonne, ou y en a-t-il qui soient mauvaises ? - 2. La
bonté ou la malice de l'action humaine lui vient-elle de son objet ? - 3.
Vient-elle des circonstances ? - 4. Vient-elle de la fin ? - 5. Y a-t-il des
actions humaines qui soient bonnes ou mauvaises selon leur espèce ? - 6. Cette
spécification en bien ou en mal vient-elle de la fin ?
7.
L'espèce qui vient de la fin est-elle subordonnée comme à un genre à celle qui
vient de l'objet, ou est-ce le contraire ? - 8. Y a-t-il des actes humains
indifférents selon leur espèce ? - 9. Y a-t-il des actes humains individuels
qui soient indifférents ? - 10. Y a-t-il des circonstances qui puissent rendre
un acte moral spécifiquement bon ou mauvais ? - 11. Toute circonstance qui
augmente la bonté ou la malice d'un acte moral, le range-t-elle dans une
nouvelle espèce de bien ou de mal ?
1. La
bonté de la volonté dépend-elle de l'objet ? - 2. Ne dépend-elle que de cet
objet ? - 3. Dépend-elle aussi de la raison ? - 4. Dépend-elle de la loi
éternelle ? - 5. La raison erronée oblige-t-elle ? - 6. La volonté qui, suivant
la raison erronée, va contre la loi de Dieu, est-elle mauvaise ?
7. La
bonté de la volonté, relativement aux moyens, dépend-elle de l'intention de la
fin ? - 8. La mesure de la bonté et de la malice de la volonté suit-elle la
mesure du bien et du mal qui sont dans l'intention ? - 9. La bonté de la volonté
dépend-elle de sa conformité à la volonté divine ? - 10. Pour que la volonté
humaine soit bonne, est-il nécessaire qu'elle se conforme à la volonté divine
quant à l'objet voulu ?
Somme théologique IaIIae Q. 20 – La
bonté et la malice de l’acte extérieur de la volonté (59 mn)
1. La
bonté et la malice sont-elles d'abord dans l'acte de la volonté, ou dans l'acte
extérieur ? - 2. La bonté et la malice de l'acte extérieur dépendent-elles
entièrement de celle de la volonté ? - 3. La bonté et la malice de l'acte
extérieur sont-elles les mêmes que celles de l'acte intérieur ? - 4. L'acte
extérieur ajoute-t-il quelque chose à la bonté ou à la malice de l'acte
intérieur ? - 5. L'événement ajoute-t-il quelque chose à la bonté et à la
malice de l'acte extérieur ? - 6. Le même acte extérieur peut-il être à la fois
bon et mauvais ?
1.
L'acte humain, en tant qu'il est bon ou mauvais, a-t-il raison de rectitude ou
de péché ? - 2. Est-il louable ou blâmable ? - 3. Entraîne-t-il mérite ou
démérite ? - 4. En est-il ainsi devant Dieu ?
Somme théologique IaIIae Q. 22 – Le
siège des passions (28 mn)
1. Y
a-t-il des passions dans l'âme ? - 2. Dans sa partie appétitive, plutôt que
dans sa partie cognitive ? - 3. Dans l'appétit sensible, plutôt que dans
l'appétit intellectuel, appelé volonté ?
Somme théologique IaIIae Q. 23 – La
distinction des passions (31 mn)
1. Les
passions du concupiscible diffèrent-elles des passions de l'irascible ? - 2.
L'opposition de contrariété entre les passions de l'irascible est-elle une
contrariété selon le bien et le mal ? - 3. Y a-t-il une passion qui n'ait pas
de contraire ? - 4. Y a-t-il dans la même puissance des passions d'espèce
différente qui ne soient pas contraires entre elles ?
Somme théologique IaIIae Q. 24 – Le bien et le mal dans
les passions (44 mn)
1.
Peut-on trouver du bien ou du mal dans les passions ? - 2. Toute passion
est-elle mauvaise moralement ? - 3. Toute passion augmente-t-elle ou
diminue-t-elle la bonté ou la malice de l'acte ? - 4. Existe-t-il une passion
qui soit bonne ou mauvaise par son espèce ?
Somme théologique IaIIae Q. 25 – L’ordre des passions
entre elles (32 mn)
1.
L'ordre des passions de l'irascible par rapport à celles du concupiscible. - 2.
L'ordre des passions du concupiscible entre elles. - 3. L'ordre des passions de
l'irascible entre elles. - 4. Les quatre passions principales.
Somme théologique IaIIae Q. 26 – L’amour passionnel (35
mn)
1.
L'amour est-il dans le concupiscible ? - 2. Est-il une passion ? - 3. Est-il
identique à la dilection ? - 4. A-t-on raison de distinguer amour d'amitié, et
amour de convoitise ?
Somme théologique IaIIae Q. 27 – La
cause de l’amour (39 mn)
1. Le
bien est-il la seule cause de l'amour ? - 2. La connaissance est-elle cause de
l'amour ? - 3. La ressemblance ? - 4. Quelque autre passion ?
Somme théologique IaIIae Q. 28 – Les
effets de l’amour (69 mn)
1.
L'union est-elle un effet de l'amour ? - 2. L'inhabitation mutuelle ? - 3.
L'extase ? - 4. La jalousie ? - 5. L'amour est-il une passion qui blesse celui
qui aime ? - 6. L'amour est-il la cause de tout ce qu'on fait quand on aime ?
Somme théologique IaIIae Q. 29 – La
haine (58 mn)
1. Le
mal est-il la cause et l'objet de la haine ? - 2. La haine est-elle causée par
l'amour ? - 3. La haine est-elle plus forte que l'amour ? - 4. Peut-on se haïr
soi-même ? - 5. Peut-on haïr la vérité ? - 6. Peut-on haïr quelque chose de
façon universelle ?
Somme théologique IaIIae Q. 30 – La
convoitise (48 mn)
1. La
convoitise est-elle seulement dans l'appétit sensible ? - 2. Est-elle une
passion spéciale ? - 3. Y a-t-il des convoitises naturelles et des convoitises
qui ne le sont pas ? - 4. La convoitise est-elle infinie ?
Somme théologique IaIIae Q. 31 – Le plaisir en lui-même
(73 mn)
1. Le
plaisir est-il une passion ? - 2. Est-il dans le temps ? - 3. Diffère-t-il de
la joie ? - 4. Est-il dans l'appétit intellectuel - 5. Comment classer les
plaisirs de l'appétit supérieur et ceux de l'appétit inférieur ? - 6. Comment
classer les plaisirs sensibles ? - 7. Y a-t-il un plaisir qui ne soit pas
naturel ? - 8. Un plaisir peut-il être contraire à un autre ?
Somme théologique IaIIae Q. 32 – La
cause du plaisir (55 mn)
1.
L'action est-elle la cause propre du plaisir ? - 2. Le mouvement est-il cause
de plaisir ? - 3. L'espoir et le souvenir... ? - 4. La tristesse... ? - 5. Les
actions des autres sont-elles pour nous cause de plaisir ? - 6. Faire du bien à
autrui est-il une cause de plaisir ? - 7. La ressemblance est-elle cause de
plaisir ? - 8. Et l'étonnement... ?
Somme théologique IaIIae Q. 33 – Les
effets du plaisir (41 mn)
1. Le
plaisir est-il cause de dilatation ? - 2. Cause-t-il la soif ou le désir de
lui-même ? - 3. Empêche-t-il l'exercice de la raison ? - 4. Perfectionne-t-il
l'action ?
Somme théologique IaIIae Q. 34 –
Bonté et malice des plaisirs (51 mn)
1. Tout
plaisir est-il mauvais ? - 2. Étant admis que non, tout plaisir est-il bon ? -
3. Y a-t-il un plaisir optimal ? - 4. Le plaisir est-il la mesure ou la règle
selon laquelle on juge du bien ou du mal moral ?
Somme théologique IaIIae Q. 35 – La
douleur ou la tristesse en elle-même (98 mn)
1. La
douleur est-elle une passion de l'âme ? - 2. La tristesse est-elle identique à
la douleur ? - 3. La tristesse ou douleur est-elle contraire au plaisir ? - 4.
Toute tristesse est-elle contraire à tout plaisir ? - 5. Y a-t-il une tristesse
contraire au plaisir de la contemplation ? - 6. Faut-il fuir la tristesse plus
que désirer le plaisir ? - 7. La douleur extérieure est-elle plus grande que la
douleur intérieure ? - 8. Les espèces de tristesse.
Somme théologique IaIIae Q. 36 – Les
causes de la douleur ou tristesse (25 mn)
1. La
cause de la douleur est-elle le bien perdu, ou plutôt le mal conjoint ? - 2. La
convoitise est-elle cause de douleur ? - 3. L'appétit de l'unité ? - 4. Le
pouvoir auquel on ne peut résister ?
Somme théologique IaIIae Q. 37 – Les
effets de la douleur ou tristesse (37 mn)
1. La
douleur supprime-t-elle la faculté d'apprendre ? - 2. L'accablement de l'esprit
est-il un effet de la tristesse ou douleur ? - 3. La tristesse ou douleur
affaiblit-elle toute activité ? - 4. La tristesse nuit-elle au corps plus que
les autres passions de l'âme ?
Somme théologique IaIIae Q. 38 – Les
remèdes à la douleur ou tristesse (35 mn)
https://youtu.be/GjBl52uc9RM
1. La
douleur ou la tristesse est-elle atténuée par n'importe quel plaisir ? - 2. Par
les larmes ? - 3. Par la compassion de nos amis ? - 4. Par la contemplation de
la vérité ? - 5. Par le sommeil et par les bains ?
Somme théologique IaIIae Q. 39 –
Bonté et malice de la douleur ou tristesse (32 mn)
1.
Toute tristesse est-elle un mal ? - 2. Peut-elle être un bien honnête ? - 3.
Peut-elle être un bien utile ? - 4. La douleur corporelle est-elle le souverain
mal ?
Somme théologique IaIIae Q. 40 –
L’espoir et le désespoir (65 mn)
1.
L'espoir est-il la même chose que le désir ou avidité ? - 2. Est-il dans la
faculté de la connaissance ou dans celle de l'appétit ? - 3. Existe-t-il chez
les bêtes ? - 4. A-t-il pour contraire le désespoir ? - 5. L'expérience est-elle
une cause d'espoir ? - 6. Abonde-t-il chez les jeunes et chez les gens ivres ?
- 7. Le rapport entre l'espoir et l'amour. - 8. L'espoir aide-t-il à l'action ?
Somme théologique IaIIae Q. 41 – La
crainte en elle-même (32 mn)
1.
Est-elle une passion de l'âme ? -2. Est-elle une passion spéciale ? -3. Y
a-t-il une crainte naturelle ? - 4. Les espèces de la crainte.
Somme théologique IaIIae Q. 42 –
L’objet de la crainte (63 mn)
1.
Est-ce le bien qui est l'objet de la crainte, ou le mal ? - 2. Le mal de nature
est-il objet de crainte ? - 3. La crainte porte-t-elle sur le mal du péché ? -
4. Peut-on craindre la crainte elle-même ? - 5. Craint-on davantage les maux
imprévus ? - 6. Craint-on davantage les maux irrémédiables ?
Somme théologique IaIIae Q. 43 – La
cause de la crainte (16 mn)
1.
L'amour cause-t-il la crainte ? - 2. L'insuffisance cause-t-elle la crainte ?
Somme théologique IaIIae Q. 44 – Les
effets de la crainte (27 mn)
1. La
crainte a-t-elle un effet de contraction ? - 2. Pousse-t-elle à délibérer ? -
3. Fait-elle trembler ? - 4. Empêche-t-elle l'action ?
Somme théologique IaIIae Q. 45 –
L’audace (42 mn)
1.
L'audace est-elle contraire à la crainte ? - 2. Quel rapport a-t-elle avec
l'espoir ? - 3. La cause de l'audace. - 4. Son effet.
Somme théologique IaIIae Q. 46 – La
colère en elle-même (66 mn)
1. La
colère est-elle une passion spéciale ? - 2. L'objet de la colère est-il le
bien, ou le mal ? - 3. La colère est-elle dans le concupiscible ? - 4. Est-elle
accompagnée de raison ? - 5. Est-elle plus naturelle que la convoitise ? - 6.
Est-elle plus impitoyable que la haine ? - Vise-t-elle seulement ceux auxquels
nous lie la justice ? - 8. Les espèces de la colère.
Somme théologique IaIIae Q. 47 – La
cause de la colère et ses remèdes (34 mn)
1. Le
motif de la colère est-il toujours une action faite contre celui qui s'irrite ?
- 2. Le seul motif de la colère est-il la mésestime ou le mépris ? - 3. La
cause de la colère chez celui qui s'irrite. - 4. La cause de la colère chez
celui qui la subit.
Somme théologique IaIIae Q. 48 – Les
effets de la colère (28 mn)
1. La
colère cause-t-elle du plaisir ? - 2. Cause-t-elle plus qu'autre chose
l'effervescence du coeur ? - 3. Empêche-t-elle plus qu'autre chose l'usage de
la raison ? - 4. Rend-elle taciturne ?
Somme théologique IaIIae Q. 49 – La
nature des habitus (50 mn)
1.
L'habitus est-il une qualité ? - 2. Est-il une espèce déterminée de la qualité
? - 3. Implique-t-il une tendance à l'action ? - 4. La nécessité des habitus.
Somme théologique IaIIae Q. 50 – Le
siège des habitus (63 mn)
1. Y
a-t-il des habitus dans le corps ? - 2. L'âme est-elle le siège d'habitus dans
son essence, ou dans une puissance ? - 3. Peut-il y avoir des habitus dans les
puissances sensibles ? - 4. Y en a-t-il dans l'intelligence elle-même ? - 5.
Dans la volonté ? - 6. Dans les substances séparées ?
Somme théologique IaIIae Q. 51 – La
génération des habitus (44 mn)
1. Y
a-t-il des habitus engendrés par la nature ? - 2. Y en a-t-il qui soient causés
par des actes ? - 3. Un habitus peut-il être engendré par un seul acte ? - 4. Y
a-t-il des habitus infusés dans l'homme par Dieu ?
Somme théologique IaIIae Q. 52 – La
croissance des habitus (28 mn)
1. Les
habitus s'accroissent-ils ? - 2. S'accroissent-ils par addition ? - 3. Est-ce
que n'importe quel acte accroît l'habitus ?
Somme
théologique IaIIae Q. 53 – La diminution et la destruction des habitus (31 mn)
1.
L'habitus peut-il disparaître ? - 2. Peut-il diminuer ? - 3. La manière dont il
peut disparaître ou diminuer.
Somme théologique IaIIae Q. 54 – La
distinction des habitus (42 mn)
1.
Peut-il exister plusieurs habitus dans une seule puissance ? - 2. Les habitus
se distinguent-ils d'après leurs objets ? - 3. Se distinguent-ils selon le bien
et le mal ? - 4. Un habitus est-il constitué de plusieurs ?
Somme théologique IaIIae Q. 55 – La
nature de la vertu (50 mn)
1. La
vertu humaine est-elle un habitus ? - 2. Est-elle un habitus d'action ? - 3.
Est-elle un habitus bon ? - 4. Sa définition.
Somme théologique IaIIae Q. 56 – Le
siège de la vertu (57 mn)
1. La
vertu a-t-elle pour siège une puissance de l'âme ? -2. Une seule vertu
peut-elle résider dans plusieurs puissances ? - 3. L'intelligence peut-elle
être le siège de la vertu ? - 4. L'irascible et le concupiscible ? - 5. Les
facultés de connaissance sensible ? - 6. La volonté ?
Somme théologique IaIIae Q. 57 – Les
vertus intellectuelles (59 mn)
1. Les
habitus intellectuels spéculatifs sont-ils des vertus ? - 2. Sont-ils au nombre
de trois : la sagesse, la science et la simple intelligence ? - 3. Cet habitus
intellectuel qu'est l'art est-il une vertu ? - 4. La prudence est-elle une
vertu distincte de l'art ? - 5. La prudence est-elle une vertu nécessaire à
l'homme ? - 6. Le bon conseil, le bon sens et l'équité sont-ils des vertus
annexes de la prudence ?
1.
Toute vertu est-elle une vertu morale ? - 2. La vertu morale est-elle distincte
de la vertu intellectuelle ? - 3. Suffit-il de distinguer vertu intellectuelle
et vertu morale ? - 4. La vertu morale peut-elle exister sans vertu
intellectuelle ? - 5. Et inversement, la vertu intellectuelle peut-elle exister
sans vertu morale ?
Somme théologique IaIIae Q. 59 – Les
relations entre vertus morales et la passion (48 mn)
1. La
vertu morale est-elle la passion ? - 2. Peut-elle être accompagnée de passion ?
- 3. Peut-elle être accompagnée de tristesse ? - 4. Est-ce que toute vertu
morale concerne une passion ? - 5. Une vertu morale peut-elle exister sans
passion ?
Somme théologique IaIIae Q. 60 – La
distinction entre les vertus morales (63 mn)
1. N'y
a-t-il qu'une seule vertu morale ? - 2. Les vertus morales qui concernent les
opérations se distinguent-elles de celles qui concernent les passions ? - 3.
Concernant les opérations, n'y a-t-il qu'une seule vertu morale ? - 4.
Concernant les différentes passions, y a-t-il différentes vertus morales ? - 5.
Les vertus morales se distinguent-elles selon les différents objets des
passions ?
Somme théologique IaIIae Q. 61 – Les
vertus cardinales (54 mn)
1. Les
vertus morales doivent-elles être appelées cardinales ou principales ? - 2.
Leur nombre. - 3. Quelles sont-elles ? - 4. Diffèrent-elles les unes des autres
? - 5. Peut-on admettre leur division en vertus sociales, vertus purgatives,
vertus d'âme purifiée, vertus exemplaires ?
Somme théologique IaIIae Q. 62 – Les
vertus théologales (40 mn)
1. Y
a-t-il des vertus théologales ? - 2. Sont-elles distinctes des vertus intellectuelles
et des vertus morales ? - 3. Quel est leur nombre et leur nature ? - 4. Leur
ordre.
Somme théologique IaIIae Q. 63 – La
cause des vertus (47 mn)
1. La
vertu est-elle en nous par nature ? - 2. Quelque vertu est-elle causée en nous
par la répétition des actes ? - 3. Certaines vertus morales sont-elles en nous
par infusion ? - 4. La vertu que nous acquérons par habitude est-elle de même
espèce que la vertu infuse ?
Somme théologique IaIIae Q. 64 – Le
juste milieu des vertus (48 mn)
1. Les
vertus morales se tiennent-elles dans un juste milieu ? - 2. Ce juste milieu de
la vertu morale est-il réel ou de raison ? - 3. Les vertus intellectuelles
consistent-elles dans un juste milieu ? - 4. Et les vertus théologales ?
Somme théologique IaIIae Q. 65 – La
connexion des vertus (58 mn)
1. Les
vertus morales sont-elles connexes ? - 2. Peuvent-elles exister sans la charité
? - 3. La charité peut-elle exister sans elles ? - 4. La foi et l'espérance
peuvent-elles exister sans la charité ? - 5. La charité peut-elle exister sans
la foi et l'espérance ?
Somme théologique IaIIae Q. 66 –
L’égalité des vertus (77 mn)
1. La
vertu peut-elle être plus ou moins grande ? - 2. Toutes les vertus existant en
même temps chez le même individu sont-elles égales ? - 3. Comparaison des
vertus morales avec les vertus intellectuelles. - 4. Comparaison des vertus
morales entre elles. - 5. Des vertus intellectuelles entre elles. - 6. Des
vertus théologales entre elles.
Somme théologique IaIIae Q. 67 – La
durée des vertus après cette vie (70 mn)
1. Les
vertus morales demeurent-elles après cette vie ? - 2. Et les vertus
intellectuelles ? - 3. Et la foi ? - 4. L'espérance demeure-t-elle ? - 5. Demeure-t-il
quelque chose de la foi, ou de l'espérance ? - 6. La charité demeure-t-elle ?
Somme théologique IaIIae Q. 68 – Les
dons du Saint Esprit (77 mn)
1. Les
dons diffèrent-ils des vertus ? - 2. La nécessité des dons. - 3. Sont-ils des
habitus ? - 4. Quels sont-ils, et combien ? - 5. Sont-ils connexes ? - 6.
Demeurent-ils dans la patrie ? - 7. Leurs rapports mutuels. - 8. Leur rapport
avec les vertus.
Somme théologique IaIIae Q. 69 – Les
béatitudes (59 mn)
1. Les
béatitudes se distinguent-elles des dons et des vertus ? - 2. Les récompenses
des béatitudes appartiennent-elles à cette vie ? - 3. Le nombre des béatitudes.
- 4. La convenance des récompenses attribuées aux béatitudes.
Somme théologique IaIIae Q. 70 – Les fruits
du Saint Esprit (38 mn)
1. Les
fruits du Saint Esprit sont-ils des actes ? - 2. Diffèrent-ils des béatitudes ?
- 3. Leur nombre. - 4. Leur opposition aux oeuvres de la chair.
Somme théologique IaIIae Q. 71 – La
nature du péché (77 mn)
1. Le
vice est-il le contraire de la vertu ? - 2. Est-il contraire à la nature ? - 3.
Quel est le pire : le vice, ou l'acte vicieux ? - 4. L'acte vicieux peut-il
coexister avec la vertu ? - 5. En tout péché y a-t-il un acte ? - 6. La
définition donnée par saint Augustin : "Le péché est tout ce qui est dit,
fait ou désiré contre la loi éternelle."
Somme théologique IaIIae Q. 72a – La
distinction entre les péchés, Part 1 (47 mn)
1. Les
péchés se distinguent-ils spécifiquement par leurs objets ? - 2. La distinction
entre péchés de l'esprit et péchés de la chair. - 3. Se distinguent-ils d'après
leurs causes ? - 4. D'après les personnes qu'ils visent ?
Somme théologique IaIIae Q. 72b – La
distinction entre les péchés, Part 2 (47 mn)
5.
D'après la diversité de leur dette de peine ? - 6. Selon omission et commission
? - 7. Selon leurs divers degrés de réalisation ? - 8. Selon excès ou défaut ?
- 9. Selon des circonstances diverses ?
Somme théologique IaIIae Q. 73a – La
comparaison des péchés entre eux, Part 1 (68 mn)
1. Tous
les péchés et les vices sont-ils connexes ? - 2. Tous sont-ils égaux ? - 3.
Leur gravité est-elle évaluée selon leurs objets ? - 4. Selon la dignité des
vertus auxquelles ils s'opposent ? - 5. Les péchés de la chair sont-ils plus
graves que ceux de l'esprit ?
Somme théologique IaIIae Q. 73b – La
comparaison des péchés entre eux, Part 2 (51 mn)
6. La
gravité des péchés est-elle évaluée selon leur cause ? - 7. Selon les
circonstances ? - 8. Selon l'importance de leur nocivité ? - 9. Selon la
condition de la personne contre qui l'on pèche ? - 10. Le péché est-il aggravé
par la haute situation du pécheur ?
Somme théologique IaIIae Q. 74a – Le
siège du péché, Part 1 (44 mn)
1. La
volonté peut-elle être le siège du péché ? - 2. Elle seule ? - 3. La sensualité
peut-elle être le siège du péché ? - 4. Du péché mortel ? - 5. La raison
peut-elle être le siège du péché ?
Somme théologique IaIIae Q. 74b – Le
siège du péché, Part 2 (62 mn)
6.
Est-ce dans la raison inférieure que réside la délectation prolongée (malsaine)
ou non ? - 7. Est-ce dans la raison supérieure que réside le consentement à
l'acte ? - 8. La raison inférieure peut-elle être le siège du péché mortel ? -
9. La raison supérieure peut-elle être le siège du péché véniel ? - 10. Peut-il
y avoir péché véniel dans la raison supérieure, quand il s'agit de son objet
propre ?
Somme théologique IaIIae Q. 75 – Les
causes du péché considérés en général (44 mn)
1. Le
péché a-t-il une cause ? - 2. A-t-il une cause intérieure ? - 3. A-t-il une
cause extérieure ? - 4. Le péché est-il cause de péché ?
Somme théologique IaIIae Q. 76 – Le
péché d’ignorance (53 mn)
1.
L'ignorance est-elle cause de péché ? - 2. Est-elle un péché ? - 3.
Excuse-t-elle complètement du péché ? - 4. Diminue-t-elle le péché ?
Somme théologique IaIIae Q. 77 – Le
péché de passion (74 mn)
1. La
passion de l'appétit sensible peut-elle mouvoir ou incliner la volonté ? - 2.
Peut-elle dominer la raison contre le savoir de celle-ci ? - 3. Le péché qui
vient de la passion est-il un péché de faiblesse ? - 4. Cette passion qu'est
l'amour de soi est-elle cause de tous les péchés ? - 5. Les trois causes
énoncées par saint Jean : "Convoitise des yeux, convoitise de la chair,
orgueil de la vie". - 6. La passion qui est cause du péché, le
diminue-t-elle ? - 7. Excuse-t-elle entièrement ? - 8. Le péché de passion
peut-il être mortel ?
Somme théologique IaIIae Q. 78 – Le
péché de malice (46 mn)
1.
Peut-on pécher par malice volontaire, autrement dit par calcul ? - 2. Celui qui
pèche par habitus pèche-t-il par malice volontaire ? - 3. Celui qui pèche par
malice volontaire pèche-t-il par habitus ? - 4. Celui qui pèche par malice
volontaire pèche-t-il plus gravement que par passion ?
Somme théologique IaIIae Q. 79 – La
cause du péché du côté de Dieu (45 mn)
1. Dieu
est-il cause du péché ? - 2. L'acte du péché vient-il de Dieu ? - 3. Dieu
est-il cause de l'aveuglement et de l'endurcissement de certains ? - 4. Cet
aveuglement et cet endurcissement sont-ils ordonnés au salut des pécheurs ?
Somme
théologique IaIIae Q. 80 – La cause du péché du côté du diable (52 mn)
1. Le
diable est-il directement cause du péché ? - 2. Induit-il à pécher par
suggestion intérieure ? - 3. Peut-il mettre dans la nécessité de pécher ? - 4.
Tous les péchés proviennent-ils de la suggestion du diable ?
Somme
théologique IaIIae Q. 81 – La transmission du péché originel (48 mn)
1. Le
premier péché de l'homme se transmet-il à la postérité par voie d'origine ? -
2. Tous les autres péchés du premier père, ou même d'autres ancêtres, se
transmettent-ils à la postérité par voie d'origine ? - 3. Le péché originel
est-il transmis à tous ceux qui descendent charnellement d'Adam ? - 4.
Serait-il transmis à ceux qui seraient miraculeusement formés d'une partie du
corps humain ? - 5. Si la femme avait péché, mais non pas l'homme, y aurait-il
eu transmission du péché originel ?
Somme théologique IaIIae Q. 82 – Le
péché originel – Son essence (35 mn)
1. Le
péché originel est-il un habitus ? - 2. N'y a-t-il en chaque homme qu'un seul
péché originel ? - 3. Est-il la convoitise ? - 4. Existe-t-il également chez
tous ?
Somme théologique IaIIae Q. 83 – Le
péché originel – Son siège en nous (37 mn)
1. Le
siège du péché originel est-il d'abord la chair ou bien l'âme ? -2. Est-il dans
l'essence de l'âme avant d'être dans ses puissances ? - 3. Est-ce la volonté
avant les autres puissances ? - 4. Quelques-unes de ces puissances - la
puissance générative, l'appétit concupiscible et le sens du toucher -
sont-elles spécialement infectées ?
Somme théologique IaIIae Q. 84 – Les
péchés capitaux (50 mn)
1. La
cupidité est-elle la racine de tous les péchés ? - 2. L'orgueil est-il le
commencement de tout péché ? - 3. En dehors de l'orgueil et de l'avarice, y
a-t-il d'autres péchés spéciaux qui doivent être appelés vices capitaux ? - 4.
Combien y en a-t-il, et quels sont-ils ?
Somme théologique IaIIae Q. 85 – La
corruption du bien de la nature (75 mn)
1. Le
bien de la nature est-il diminué par le péché ? - 2. Peut-il être totalement
supprimé ? - 3. Les quatre blessures qui, selon Bède, ont frappé la nature
humaine à cause du péché. - 4. La privation de mesure, de beauté et d'ordre
est-elle l'effet du péché ? - 5. La mort et les autres défauts corporels
sont-ils des effets du péché ? - 6. Ces défauts sont-ils de quelque manière naturels
à l'homme ?
Somme théologique IaIIae Q. 86 – La
tache du péché (23 mn)
1. La
tache de l'âme est-elle un effet du péché ? - 2. Cette tache demeure-t-elle
dans l'âme après l'acte du péché ?
Somme théologique IaIIae Q. 87 – La
dette de peine, en elle-même (111 mn)
1. La
dette de peine est-elle un effet du péché ? - 2. Un péché peut-il être la peine
d'un autre ? - 3. Y a-t-il un péché qui rende passible d'une peine éternelle ?
- 4. D'une peine infinie en grandeur ? - 5. Tout péché rend-il passible d'une
peine éternelle et infinie ? - 6. La dette de peine peut-elle demeurer après le
péché ? - 7. Toute peine est-elle infligée pour un péché ? - 8. Quelqu'un
peut-il être tenu à une peine pour le péché d'autrui ?
Somme
théologique IaIIae Q. 88 – Le péché véniel comparé au péché mortel ( mn)
1.
Convient-il d'opposer péché véniel à péché mortel ? - 2. Se distinguent-ils par
le genre ? - 3. Le péché véniel est-il une disposition au péché mortel ? - 4.
Peut-il devenir mortel ? - 5. Une circonstance aggravante peut-elle faire d'un
péché véniel un péché mortel ? - 6. Le péché mortel peut-il devenir véniel ?
Somme
théologique IaIIae Q. 89 – Le péché véniel en lui-même ( mn)
1. Le
péché véniel produit-il une tache dans l'âme ? - 2. La caractéristique du péché
véniel figurée par "le bois, le foin et la paille" (1 Co 3, 12). - 3.
Dans l'état d'innocence, l'homme aurait-il pu pécher véniellement ? - 4.
L'ange, bon ou mauvais, le peut-il ? - 5. Les premiers mouvements des infidèles
sont-ils des péchés véniels ? - 6. Le péché véniel peut-il coexister avec le
péché originel seul ?
Somme théologique IaIIae Q. 90 –
L’essence de la loi (24 mn)
1. La
loi est-elle oeuvre de raison ? - 2. La fin de la loi. - 3. Sa cause. - 4. Sa
promulgation.
Somme théologique IaIIae Q. 91 – Les
diverses espèces de lois (73 mn)
1.
Existe-t-il une loi éternelle ? - 2. Une loi naturelle ? - 3. Une loi humaine ?
- 4. Une loi divine ? - 5. Existe-t-il une seule loi divine, ou davantage ? -
6. Existe-t-il une loi de péché ?
Somme théologique IaIIae Q. 92 – Les
effets de la loi (23 mn)
1. La
loi a-t-elle pour effet de rendre les hommes bons ? - 2. Les effets de la loi
sont-ils de "commander, interdire, permettre et punir", comme dit
Justinien ?
Somme théologique IaIIae Q. 93 – La
loi éternelle (58 mn)
1.
Qu'est-ce que la loi éternelle ? - 2. Est-elle connue de tous ? - 3. Toute loi
en découle-t-elle ? - 4. Les êtres nécessaires lui sont-ils soumis ? - 5. Les
êtres naturels et contingents lui sont-ils soumis ? - 6. Toutes les choses
humaines lui sont-elles soumises ?
Somme théologique IaIIae Q. 94 – La
loi naturelle (80 mn)
1.
Qu'est-ce que la loi naturelle ? - 2. Quels sont les préceptes de la loi
naturelle ? - 3. Tous les actes des vertus relèvent-ils de la loi naturelle ? -
4. La loi naturelle est-elle unique chez tous ? - 5. Cette loi est-elle sujette
au changement ? - 6. Cette loi peut-elle être effacée de l'âme de l'homme ?
Somme théologique IaIIae Q. 95 – La
loi humaine (54 mn)
1. Son
utilité. - 2. Son origine. - 3. Sa qualité. - 4. Ses divisions.
Somme théologique IaIIae Q. 96 – Le
pouvoir de la loi humaine (59 mn)
1. La
loi humaine doit-elle être portée en termes généraux ? - 2. Doit-elle réprimer
tous les vices ? - 3. Doit-elle ordonner les actes de toutes les vertus ? - 4.
S'impose-t-elle à l'homme de façon nécessaire dans le for de sa conscience ? -
5. Tous les hommes sont-ils soumis à la loi humaine ? - 6. Chez ceux qui sont
soumis à la loi, est-il permis d'agir en dehors des termes de la loi ?
Somme théologique IaIIae Q. 97 – Le
changement des lois humaines (41 mn)
1. La
loi humaine est-elle sujette au changement ? - 2. Doit-elle toujours être
changée quand il se présente quelque chose de meilleur ? - 3. Est-elle abolie
par la coutume, et celle-ci acquiert-elle force de loi ? - 4. L'application de
la loi humaine doit-elle être modifiée par la dispense des gouvernants ?
Somme théologique IaIIae Q. 98 – La
loi ancienne en elle-même (76 mn)
1.
Est-elle bonne ? - 2. Vient-elle de Dieu ? - 3. Par l'intermédiaire des anges ?
- 4. Est-elle donnée à tous ? - 5. Oblige-t-elle tout le monde ? - 6. Fut-elle
donnée au moment opportun ?
Somme théologique IaIIae Q. 99 – Le
classement des préceptes de la loi ancienne en elle-même (58 mn)
1. Y
a-t-il dans la loi ancienne plusieurs préceptes, ou un seul ? - 2.
Contient-elle des préceptes moraux ? - 3. Des préceptes cérémoniels ? - 4. Et
des préceptes judiciaires ? - 5. Outre ces trois catégories de préceptes, en
contient-elle d'autres ? - 6. Comment invitait-elle à observer ces préceptes ?
Somme théologique IaIIae Q. 100a –
Les préceptes moraux de loi ancienne, part 1 (62 mn)
1. Tous
les préceptes moraux de la loi ancienne appartiennent-ils à la loi naturelle ?
- 2. Portent-ils sur des actes de toutes les vertus ? - 3. Tous les préceptes
se ramènent-ils aux dix préceptes du décalogue ? - 4. La division des préceptes
du décalogue. - 5. Leur dénombrement. - 6. Leur ordre.
Somme théologique IaIIae Q. 100b –
Les préceptes moraux de loi ancienne, part 2 (76 mn)
- - 7.
Leur présentation. - 8. Souffrent-ils dispense ? - 9. La modalité vertueuse de
l'acte tombe-t-elle sous le précepte ? - 10. Et cette modalité que donne la
charité ? - 11. Peut-on distinguer d'autres préceptes moraux ? - 12. Les
préceptes moraux de la loi ancienne justifient-ils ?
Somme théologique IaIIae Q. 101 – La
nature des préceptes cérémoniels (42 mn)
1. Que
faut-il entendre par préceptes cérémoniels ? - 2. Sont-ils figuratifs ? - 3.
Devaient-ils être nombreux ? - 4. Leur classification.
Somme théologique IaIIae Q. 102a – La
raison d’être des préceptes cérémoniels (57 mn)
1.
Ont-ils une raison d'être ? - 2. Une raison littérale ou seulement figurative ?
- 3. Quelle est la raison d'être des sacrifices ?
Somme théologique IaIIae Q. 102b – La
raison d’être des préceptes cérémoniels (91 mn)
- - 4.
Celle des sacrements ? - 5. Celle des réalités sacrées ? - 6. Celle des
observances rituelles ?
Somme théologique IaIIae Q. 103 – La
durée des préceptes cérémoniels (44 mn)
1. Y
eut-il des préceptes cérémoniels avant la loi ? - 2. Sous la loi, avaient-ils
la vertu de justifier ? - 3. Ont-ils cessé à l'avènement du Christ ? - 4.
Est-ce un péché de les observer après le Christ ?
Somme théologique IaIIae Q. 104 – La
nature des préceptes judiciaires (36 mn)
1. Que
sont les préceptes judiciaires ? - 2. Sont-ils figuratifs ? - 3. Leur durée. -
4. Leurs catégories.
Somme théologique IaIIae Q. 105a – Le
sens des préceptes judiciaires, Part 1 (62 mn)
1. Les
préceptes judiciaires concernant les gouvernants. - 2. Ceux qui concernent les
rapports entre citoyens.
Somme théologique IaIIae Q. 105b – Le
sens des préceptes judiciaires, Part 2 (49 mn)
3. Ceux
qui concernent les étrangers. - 4. Ceux qui concernent la vie domestique.
Somme théologique IaIIae Q. 106 – La
loi nouvelle en elle-même (58 mn)
1.
Quelle est sa nature : est-elle une loi écrite, ou une loi intérieure ? - 2.
Quelle est son efficacité : justifie-t-elle ? - 3. Quelle est son origine :
devait-elle être donnée au commencement du monde ? - 4. Quel est son terme :
durera-t-elle jusqu'à la fin du monde, ou bien faut-il qu'une autre loi lui
succède ?
Somme théologique IaIIae Q. 107 – Les
rapports de la loi nouvelle avec la loi ancienne (55 mn)
1. La
loi nouvelle diffère-t-elle de la loi ancienne ? - 2. En réalise-t-elle
l'accomplissement ? - 3. Y est-elle contenue ? - 4. Laquelle est la plus
pesante : la loi nouvelle ou la loi ancienne ?
Somme théologique IaIIae Q. 108 – Le
contenu de la loi nouvelle (73 mn)
1. La
loi nouvelle doit-elle commander ou prohiber certains actes extérieurs ? - 2.
Est-elle suffisante sur ce point ? - 3. Éduque-t-elle bien les hommes pour
leurs actes intérieurs ? - 4. A-t-elle raison d'ajouter des conseils à ses préceptes
?
Somme théologique IaIIae Q. 109A – La
nécessité de la grâce, Part 1 (77 mn)
1.
L'homme peut-il, sans la grâce, connaître quelque chose de vrai ? - 2. Peut-il,
sans la grâce de Dieu, faire et vouloir quelque chose de bien ? - 3. Aimer Dieu
par-dessus tout ? - 4. Observer les préceptes de la loi ? - 5. Mériter la vie
éternelle ?
Somme théologique IaIIae Q. 109B – La
nécessité de la grâce, Part 2 (68 mn)
6.
L'homme peut-il, sans la grâce, se préparer à la grâce ? - 7. Se relever du
péché ? - 8. Éviter le péché ? - 9. L'homme qui possède la grâce peut-il, sans
un autre secours divin, faire le bien et éviter le péché ? - 10. Peut-il, par
lui-même, persévérer dans le bien ?
Somme théologique IaIIae Q. 110 – L’essence
de la grâce de Dieu (28 mn)
1. La
grâce est-elle une réalité dans l'âme ? - 2. Est-elle une qualité ? - 3.
Diffère-t-elle de la vertu infuse ? - 4. Quel est le siège de la grâce ?
Somme théologique IaIIae Q. 111 – Les
diverses espèces de la grâce (67 mn)
1.
Convient-il de diviser la grâce en grâce gratuitement donnée, et grâce rendant
agréable à Dieu ? - 2. La division de cette dernière en grâce opérante et grâce
coopérante. - 3. La division en grâce prévenante et en grâce subséquente. - 4.
Les divisions de la grâce gratuitement donnée. - 5. Comparaison entre la grâce
qui rend agréable à Dieu et la grâce gratuitement donnée.
Somme théologique IaIIae Q. 112 – La
cause de la grâce (49 mn)
1. Dieu
seul est-il cause efficiente de la grâce ? - 2. Une certaine disposition, par
un acte du libre arbitre, est-elle requise chez celui qui reçoit la grâce ? -
3. Une telle disposition peut-elle nécessiter la grâce ? - 4. La grâce est-elle
égale en tous ? - 5. Peut-on savoir que l'on a la grâce ?
Somme théologique IaIIae Q. 113A – La
justification de l’impie, Part 1 (57 mn)
1. Sa
nature. - 2. L'infusion de la grâce est-elle requise pour la justification ? -
3. Un mouvement du libre arbitre est-il requis ? - 4. Un mouvement de foi
est-il requis ? - 5. Un mouvement du libre arbitre contre le péché est-il
requis ?
Somme théologique IaIIae Q. 113B – La
justification de l’impie, Part 2 (53 mn)
6.
Parmi les facteurs précédemment énumérés de la justification faut-il introduire
la rémission des péchés ? - 7. La justification de l'impie est-elle successive,
ou instantanée ? - 8. Quel est l'ordre naturel des facteurs qui concourent à la
justification ? - 9. La justification de l'impie est-elle la plus grande oeuvre
de Dieu ? - 10. La justification de l'impie est-elle miraculeuse ?
Somme théologique IaIIae Q. 114A – Le
mérite, Part 1 (68 mn)
1.
L'homme peut-il mériter de Dieu quelque chose ? - 2. Peut-on, sans la grâce,
mériter la vie éternelle ? - 3. Peut-on, par la grâce, mériter de plein droit
la vie éternelle ? - 4. La grâce tient-elle principalement de la charité d'être
le principe du mérite ? - 5. Peut-on mériter pour soi-même la première grâce ?
Somme théologique IaIIae Q. 114B – Le
mérite, Part 2 (54 mn)
6.
Peut-on la mériter pour autrui ? - 7. Peut-on mériter pour soi-même son
relèvement après la chute ? - 8. Peut-on mériter pour soi-même un accroissement
de grâce ou de charité ? - 9. Peut-on mériter pour soi-même la persévérance
finale ? - 10. Les biens temporels sont-ils objet de mérite ?
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Somme théologique IIaIIae Q. 1A – La
foi, Part 1 (50 mn)
1. Son
objet est-il la vérité première ? - 2. Est-il quelque chose de complexe ou
d'incomplexe, c'est-à-dire une réalité ou un énoncé ? - 3. La foi peut-elle
comporter une chose fausse ? - 4. L'objet de la foi peut-il être une chose vue
? - 5. Peut-il être une chose sue ?
Somme théologique IIaIIae Q. 1B – La
foi, Part 2 (61 mn)
6. Les
vérités à croire doivent-elle être distinguées en articles précis ? - 7. La foi
comporte-t-elle en tout temps les mêmes articles ? - 8. Le nombre de ces
articles. - 9. Leur transmission par le symbole. - 10. A qui appartient-il
d’établir le symbole de foi ?
Somme théologique IIaIIae Q. 2A –
L’acte intérieur de foi, Part 1 (46 mn)
1.
Qu'est-ce que " croire ", qui est l'acte intérieur de foi ? - 2. De
combien de manières emploie-t-on le mot " croire " ? - 3. Est-il
nécessaire au salut de croire quelque chose qui dépasse la raison naturelle ? -
4. Est-il nécessaire de croire ce que peut atteindre la raison naturelle ? - 5.
Est-il nécessaire au salut de croire explicitement certaines vérités ?
Somme théologique IIaIIae Q. 2B –
L’acte intérieur de foi, Part 2 (54 mn)
6. Tous
sont-ils également tenus de croire explicitement ? - 7. Est-il toujours
nécessaire au salut de croire explicitement au Christ ? - 8. Est-il nécessaire
au salut de croire explicitement à la Trinité ? - 9. L'acte de foi est-il
méritoire ? - 10. La raison humaine diminue-t-elle le mérite de la foi ?
Somme théologique IIaIIae Q. 3 – L’acte extérieur de la
foi (18 mn)
1.
Confesser est-il un acte de la foi ? - 2. La confession de la foi est-elle
nécessaire au salut ?
Somme théologique IIaIIae Q. 4 – La
vertu de foi (77 mn)
1.
Qu'est-ce que la foi ? - 2. Dans quelle puissance de l’âme a-t-elle son siège ?
- 3. Sa forme est-elle la charité ? - 4. La foi formée et la foi informe
sont-elles numériquement identiques ? - 5. La foi est-elle une vertu ? - 6.
Est-elle une seule vertu ? - 7. Son rapport aux autres vertus ? - 8.
Comparaison entre sa certitude et celle des autres vertus intellectuelles.
Somme théologique IIaIIae Q. 5 – Ceux
qui ont la foi (41 mn)
1.
Est-ce que, dans sa condition première, l'ange ou l'homme a eu la foi ? - 2.
Les démons ont-ils la foi ? - 3. Des hérétiques dans l'erreur sur un seul
article de foi ont-ils la foi sur les autres articles ? - 4. Parmi ceux qui ont
la foi, l'un peut-il l'avoir plus grande qu’un autre ?
Somme théologique IIaIIae Q. 6 – La
cause de la foi (29 mn)
1. La
foi est-elle infusée à l'homme par Dieu ? - 2. La foi informe est-elle un don
de Dieu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 7 – Les
effets de la foi (26 mn)
1. La
crainte est-elle un effet de la foi ? - 2. La purification du coeur est-elle en
effet de la foi ?
Somme théologique IIaIIae Q. 8 – Le don d’intelligence (59
mn)
1.
L'intelligence est-elle un don de l'Esprit Saint ? - 2. Ce don peut-il exister
chez un homme en même temps que la foi ? - 3. Cette intelligence, qui est un
don du Saint-Esprit, est-elle seulement spéculative, ou bien est-elle en outre
pratique ? - 4. Tous ceux qui sont en état de grâce ont-ils le don
d'intelligence ? - 5. Chez quelques-uns ce don se trouve-t-il sans la grâce ? -
6. Quel rapport y a-t-il entre le don d'intelligence et les autres dons ? - 7.
Ce qui correspond à ce don dans les béatitudes. - 8. Ce qui lui correspond dans
les fruits du Saint-Esprit.
Somme théologique IIaIIae Q. 9 – Le
don de science (38 mn)
1. La
science est-elle un don ? - 2. Concerne-t-elle les réalités divines ? - 3.
Est-elle spéculative ou pratique ? - 4. Quelle béatitude y correspond ?
Somme théologique IIaIIae Q. 10A –
L’infidélité en général, Part 1 (54 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Où siège-t-elle ? - 3. Est-elle le plus grand des
péchés ? - 4. Toute action des infidèles est-elle un péché ? - 5. Les espèces
d'infidélité. - 6. Comparaison entre elles.
Somme théologique IIaIIae Q. 10B –
L’infidèle et sa pastorale, Part 2 (86 mn)
7.
Faut-il disputer de la foi avec les infidèles ? - 8. Faut-il les contraindre à
embrasser la foi ? - 9. Peut-on communiquer avec eux ? - 10. Peuvent-ils avoir
autorité sur les fidèles chrétiens ? - 11. Doit-on tolérer les rites des
infidèles ? - 12. Doit-on baptiser les enfants des infidèles malgré leurs
parents ?
Somme théologique IIaIIae Q. 11 –
L’hérésie (51 mn)
1.
Est-elle une espèce de l'infidélité ? - 2. La matière de l'hérésie. - 3.
Doit-on tolérer les hérétiques ? - 4. Doit-on recevoir ceux qui reviennent ?
Somme théologique IIaIIae Q. 12 –
L’apostasie (24 mn)
1.
L'apostasie se rattache-t-elle à l'infidélité ? - 2. Les sujets sont-ils déliés
de leur obéissance envers des gouvernants apostats ?
Somme théologique IIaIIae Q. 13 – Le
péché de blasphème en général (35 mn)
1. Le
blasphème s'oppose-t-il à la confession de la foi ? - 2. Est-il toujours un
péché mortel ? - 3. Est-il le plus grand des péchés ? - 4. Existe-t-il chez les
damnés ?
Somme théologique IIaIIae Q. 14 – Le
blasphème contre l’Esprit Saint (63 mn)
1. Le
blasphème ou péché contre l'Esprit Saint est-il identique au péché de malice
caractérisée ? - 2. Les espèces de ce péché. - 3. Est-il irrémissible ? - 4.
Peut-on pécher contre l'Esprit Saint dès le commencement, avant de commettre
d'autres péchés ?
Somme théologique IIaIIae Q. 15 –
L’aveuglement de l’esprit et l’hébétude du sens (35 mn)
1.
L'aveuglement de l'esprit est-il un péché ? - 2. L'hébétude du sens est-elle un
autre péché que l'aveuglement de l'esprit ? - 3. Ces vices viennent-ils des
péchés de la chair ?
1. Les
préceptes relatifs à la foi. - 2. Les préceptes relatifs aux dons de science et
d'intelligence.
Somme théologique IIaIIae Q. 17 – La
nature de l’espérance (59 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Son objet est-il la béatitude éternelle ? - 3.
Peut-on espérer la béatitude d'un autre par la vertu d'espérance ? - 4. Est-il
permis de mettre son espérance dans l'homme ? - 5. L'espérance est-elle une
vertu théologale ? - 6. Distinction entre l'espérance et les autres vertus
théologales. - 7. Le rapport de l'espérance avec la foi. - 8. Le rapport de
l'espérance avec la charité.
Somme théologique IIaIIae Q. 18 – Le
siège de l’espérance (43 mn)
1. La
vertu d'espérance siège-t-elle dans la volonté ? - 2. Existe-t-elle chez les
bienheureux ? - 3. Existe-t-elle chez les damnés ? - 4. L'espérance des hommes
voyageurs est-elle certaine ?
Somme théologique IIaIIae Q. 19A – Le
don de crainte, Part 1 (60 mn)
1. Dieu
doit-il être craint ? - 2. La division de la crainte en crainte filiale,
crainte initiale, crainte servile et crainte mondaine. - 3. La crainte mondaine
est-elle toujours mauvaise ? - 4. La crainte servile est-elle bonne ? - 5. La
crainte servile est-elle substantiellement identique à la crainte filiale ? -
6. La venue de la charité exclut-elle la crainte servile ?
Somme théologique IIaIIae Q. 19B – Le
don de crainte, Part 2 (53 mn)
7. La
crainte est-elle le commencement de la sagesse ? - 8. La crainte initiale
est-elle substantiellement identique à la crainte filiale ? - 9. La crainte
est-elle un don du Saint-Esprit ? - 10. La crainte grandit-elle quand la
charité grandit ? - 11. La crainte demeure-t-elle dans la patrie ? - 12. Parmi
les béatitudes et les fruits, quels sont ceux qui correspondent au don de
crainte ?
Somme théologique IIaIIae Q. 20 – Le
désespoir (66 mn)
1. Le
désespoir est-il un péché ? - 2. Peut-il exister sans l'infidélité ? - 3.
Est-il le plus grave des péchés ? - 4. Naît-il de l'acédie ? – - 5. Le suicide
est-il un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 21 – La
présomption (33 mn)
1. Sur
quel objet se fonde la présomption ? - 2. Est-elle un péché ? - 3. A quoi
s'oppose-t-elle ? - 4. Quel vice lui donne naissance ?
1. Les
préceptes concernant l'espérance. - 2. Les préceptes concernant la crainte.
Somme théologique IIaIIae Q. 23 – La
nature de la charité (76 mn)
1. La
charité est-elle une amitié ? - 2. Est-elle quelque chose de créé dans l'âme ?
- 3. Est-elle une vertu ? - 4. Est-elle une vertu spéciale ? - 5. Est-elle une
seule vertu ? - 6. Est-elle la plus excellente des vertus ? - 7. Sans elle,
peut-il y avoir quelque vertu véritable ? - 8. Est-elle la forme des vertus ?
Somme théologique IIaIIae Q. 24A – Le
siège de la charité, part 1 (66 mn)
1. La
charité siège-t-elle dans la volonté ? - 2. Est-elle causée dans l'homme par
les actes le qui la précèdent ou par infusion divine ? - 3. Est-elle infusée en
nous en proportion de nos capacités naturelles ? - 4. S'accroît-elle chez celui
qui la possède ? - 5. S'accroît-elle par addition ? - 6. S'accroît-elle par
chacun de ses actes ?
Somme théologique IIaIIae Q. 24B – Le
siège de la charité, part 2 (70 mn)
7.
S'accroît-elle à l'infini ? - 8. La charité peut-elle être parfaite ? - 9. Les
différents degrés de la charité. - 10. La charité peut-elle diminuer ? - 11.
Peut-on la perdre une fois qu'on la possède ? - 12. La perd-on par un seul acte
de péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 25A – Ce
qu’on doit aimer de charité, Part 1 (66 mn)
1. Dieu
seul doit-il être aimé de charité, ou aussi le prochain ? - 2. La charité
doit-elle être aimée de charité ? - 3. Les créatures sans raison doivent-elles
être aimées de charité ? - 4. Peut-on s'aimer soi-même de charité ? - 5.
Doit-on aimer de charité son propre corps ? - 6. Les pécheurs doivent-ils être
aimés de charité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 25B – Ce
qu’on doit aimer de charité, Part 2 (62 mn)
7. Les
pécheurs s'aiment-ils eux-mêmes ? - 8. Doit-on aimer de charité ses ennemis ? -
9. Faut-il leur donner des marques d'amitié ? - 10. Les anges doivent-ils être
aimés de charité ? - 11. Et les démons ? - 12. Énumération de ce qu'il faut
aimer de charité.
Somme théologique IIaIIae Q. 26A –
L’ordre de la charité, Part 1 (58 mn)
1. Y
a-t-il un ordre dans la charité ? - 2. Doit-on aimer Dieu plus que le prochain
? - 3. Plus que soi-même ? - 4. Doit-on s'aimer soi-même plus que le prochain ?
- 5. Aimer le prochain plus que son propre corps ? - 6. Aimer tel prochain plus
qu'un autre ?
Somme théologique IIaIIae Q. 26B –
L’ordre de la charité, Part 2 (74 mn)
7.
Doit-on aimer davantage celui qui est le meilleur, ou celui qui nous est le
plus uni ? - 8. Celui qui nous est uni par le sang ? - 9. Doit-on aimer de
charité son fils plus que son père ? - 10. Sa mère plus que son père ? - 11.
Son épouse plus que son père ou sa mère ? - 12. Son bienfaiteur plus que son
obligé ? - 14. L'ordre de la charité subsiste-t-il dans la patrie ?
Somme théologique IIaIIae Q. 27 – La
dilection (71 mn)
1. Le
propre de la charité est-il plutôt d'être aimé, ou d'aimer ? - 2. L'amour, en
tant qu'il est un acte de la charité, est-il identique à la bienveillance ? -
3. Dieu doit-il être aimé de dilection pour lui-même ? - 4. Peut-il être aimé
en cette vie sans intermédiaire ? - 5. Peut-il être aimé totalement ? - 6.
Notre dilection de Dieu a-t-elle une mesure ? - 7. Lequel vaut mieux : aimer
son ami, ou son ennemi ? - 8. Lequel vaut mieux : aimer Dieu, ou le prochain ?
Somme théologique IIaIIae Q. 28 – La
joie (34 mn)
1. La
joie est-elle un effet de la charité ? - 2. Cette joie est-elle compatible avec
la tristesse ? - 3. Peut-elle être plénière ? - 4. Est-elle une vertu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 29 – La
paix (42 mn)
1. La
paix est-elle identique à la concorde ? - 2. Toutes choses désirent-elles la
paix ? - 3. La paix est-elle l'effet de la charité ? - 4. Est-elle une vertu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 30 – La
miséricorde (40 mn)
1. La
miséricorde a-t-elle pour cause en nous le mal d'autrui ? - 2. A qui
convient-il d'exercer la miséricorde ? - 3. Est-elle une vertu ? - 4. Est-elle
la plus grande des vertus ?
Somme théologique IIaIIae Q. 31 – La
bienfaisance (38 mn)
1. La
bienfaisance est-elle un acte de la charité ? - 2. Faut-il la pratiquer envers
tous ? - 3. Faut-il la pratiquer davantage envers ceux qui nous sont le plus
unis ? - 4. La bienfaisance est-elle une vertu spéciale ?
Somme théologique IIaIIae Q. 32A –
L’aumône, Part 1 (46 mn)
1.
Faire l'aumône est-il un acte de la charité ? - 2. Comment les aumônes se
distinguent-elles ? - 3. Quelles sont les aumônes les meilleures - les aumônes
spirituelles ou les aumônes corporelles ? - 4. Les aumônes corporelles
ont-elles un effet spirituel ? - 5. Y a-t-il un précepte de faire l'aumône ?
Somme théologique IIaIIae Q. 32B –
L’aumône, Part 2 (48 mn)
6.
Doit-on faire l'aumône en donnant de son nécessaire ? - 7. Peut-on la faire
avec un bien injustement acquis ? - 8. Qui doit faire l'aumône ? - 9. A qui
faut-il la faire ? - 10. De quelle manière ?
Somme théologique IIaIIae Q. 33 – La
correction fraternelle (75 mn)
1. La
correction fraternelle est-elle un acte de la charité ? - 2. Est-elle de
précepte ? - 3. Ce précepte s'impose-t-il à tous, ou seulement aux supérieurs ?
- 4. Les inférieurs sont-ils tenus, en vertu de ce précepte, de corriger leurs
supérieurs ? - 5. Un pécheur peut-il corriger ? - 6. Doit-on corriger celui qui
en deviendra pire ? - 7. Une correction secrète doit-elle précéder la
dénonciation publique ? - 8. L'appel à des témoins doit-il précéder la
dénonciation publique ?
Somme théologique IIaIIae Q. 34 – La
haine (54 mn)
1.
Est-il possible d'avoir de la haine contre Dieu ? - 2. La haine de Dieu
est-elle le plus grand des péchés ? - 3. La haine du prochain est-elle toujours
un péché ? - 4. Est-elle le péché le plus grand parmi ceux qui se commettent
contre le prochain ? - 5. Est-elle un vice capital ? - 6. De quel vice capital
tire-t-elle son origine ?
Somme théologique IIaIIae Q. 35 –
L’acédie (52 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle un vice particulier ? - 3. Est-elle un péché
mortel ? - 4. Est-elle un vice capital ?
Somme théologique IIaIIae Q. 36 –
L’envie (42 mn)
1.
Qu'est-ce que l'envie ? - 2. Est-elle un péché ? - 3. Est-elle un péché mortel
? - 4. Est-elle un vice capital et quelles sont ses filles ?
Somme théologique IIaIIae Q. 37 – La
discorde (24 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle fille de la vaine gloire ?
Somme théologique IIaIIae Q. 38 – La
dispute (24 mn)
1.
Est-elle un péché mortel ? - 2. Est-elle fille de la vaine gloire ?
Somme théologique IIaIIae Q. 39 – Le
schisme (50 mn)
1.
Est-il un péché spécial ? - 2. Est-il plus grave que l'infidélité ? - 3. Le
pouvoir des schismatiques. - 4. Le châtiment des schismatiques.
Somme théologique IIaIIae Q. 40 – La
guerre (56 mn)
1. Y
a-t-il une guerre qui soit licite ? - 2. Est-il permis aux clercs de combattre
? - 3. Est-il permis, à la guerre, d'employer la ruse ? - 4. Est-il permis de
guerroyer les jours de fêtes ?
Somme théologique IIaIIae Q. 41 – La
rixe (19 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle fille de la colère ?
Somme théologique IIaIIae Q. 42 – La
sédition (18 mn)
1.
Est-elle un péché spécial ? - 2. Est-elle un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 43 – Le
scandale (119 mn)
1.
Qu'est-ce que le scandale ? - 2. Est-il un péché ? - 3. Est-il un péché spécial
? - 4. Est-il un péché mortel ? - 5. Les parfaits peuvent-ils être scandalisés
? - 6. Peuvent-ils causer du scandale ? - 7. Doit-on renoncer aux biens
spirituels pour éviter le scandale ? - 8. Doit-on renoncer aux biens temporels
pour éviter le scandale ?
Somme théologique IIaIIae Q. 44 – Les
préceptes de la charité (84 mn)
1.
Faut-il donner des préceptes au sujet de la charité ? - 2. Y a-t-il un seul
précepte, ou bien deux ? - 3. Deux préceptes suffisent-ils ? - 4. Convient-il
de prescrire que Dieu soit aimé de tout notre coeur ? - 5. Convient-il
d'ajouter : de toute notre âme ? - 6. Ce précepte peut-il être accompli en
cette vie ? - 7. Le commandement : "Tu aimeras le prochain comme
toi-même." - 8. L'ordre de la charité tombe-t-il sous le précepte ?
Somme théologique IIaIIae Q. 45 – Le
don de sagesse (72 mn)
1.
Doit-elle être comptée parmi les dons du Saint-Esprit ? - 2. Quel est son siège
dans l'homme ? - 3. Est-elle seulement spéculative, ou bien est-elle aussi
pratique ? - 4. La sagesse, qui est un don, peut-elle coexister avec le péché
mortel ? - 5. Existe-t-elle chez tous ceux qui ont la grâce sanctifiante ? - 6.
Quelle béatitude lui correspond ?
Somme théologique IIaIIae Q. 46 – La
sottise (25 mn)
1.
S'oppose-t-elle à la sagesse ? - 2. Est-elle un péché ? - 3. A quel vice
capital se ramène-t-elle ?
Somme théologique IIaIIae Q. 47A – La
nature de la prudence, Part 1 (58 mn)
1. La
prudence est-elle dans la volonté ou dans la raison ? - 2. Si elle est dans la
raison, est-elle seulement dans la raison pratique, ou aussi dans la raison
spéculative ? - 3. A-t-elle connaissance des singuliers ? - 4. Est-elle une
vertu ? - 5. Est-elle une vertu spéciale ? - 6. Fournit-elle leur fin aux
vertus morales ? - 7. Établit-elle leur milieu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 47B – La
nature de la prudence, Part 2 (72 mn)
8.
Commander est-il son acte principal ? - 9. La sollicitude ou vigilance se
rapporte-t-elle à la prudence ? - 10. La prudence s'étend-elle au gouvernement
de la multitude ? - 11. La prudence qui regarde le bien propre est-elle de même
espèce que celle qui s'étend au bien commun ? - 12. La prudence est-elle chez
les sujets ou seulement chez les princes ? - 14. Se trouve-t-elle chez les
pécheurs ? - 14. Se trouve-t-elle chez tous les bons ? - 15. Est-elle en nous
par nature ? - 16. La perd-on par l'oubli ?
Somme théologique IIaIIae Q. 48 – Les parties de la
prudence (21 mn)
Article
unique : Quelles sont les parties de la prudence ?
Somme théologique IIaIIae Q. 49 – Les
parties intégrantes de la prudence (60 mn)
1. La
mémoire - 2. L'intellect ou intelligence - 3. La docilité - 4. La sagacité - 5.
La raison - 6. La prévoyance - 7. La circonspection - 8. L'attention
précautionneuse.
Somme théologique IIaIIae Q. 50 – Les
parties subjectives de la prudence (32 mn)
1.
L'institution des lois doit-elle être comptée comme une espèce de la prudence ?
- 2. La politique ? - 3. Le gouvernement domestique ? - 4. L'art militaire ?
Somme théologique IIaIIae Q. 51 – Les
parties potentielles de la prudence (35 mn)
1. Le
"bon conseil" (eubulia)
est-il une vertu ? - 2. Le bon conseil est-il une vertu spéciale, distincte de
la prudence ? - 3. Le "bon jugement" (synésis) est-il une vertu spéciale ? - 4. Le "bon sens" (gnômè) est-il une vertu spéciale ?
Somme théologique IIaIIae Q. 52 – Le
don de conseil (44 mn)
1.
Faut-il placer le conseil parmi les sept dons du Saint-Esprit ? - 2. Le don de
conseil correspond-il à la vertu de prudence ? - 3. Le don de conseil
subsiste-t-il dans la patrie ? - 4. La cinquième béatitude : "Bienheureux
les miséricordieux" correspond-elle au don de conseil ?
Somme théologique IIaIIae Q. 53 –
L’imprudence (53 mn)
1.
L'imprudence est-elle un péché ? - 2. Est-elle un péché spécial ? - 3. La
précipitation ou témérité. - 4. L'inapplication. - 5. L'inconstance. - 6.
L'origine de ces vices.
Somme théologique IIaIIae Q. 54 – La
négligence (31 mn)
1. La
négligence est-elle un péché spécial ? - 2. A quelle vertu s'oppose-t-elle ? -
3. Est-elle un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 55 – Les
fausses prudences (86 mn)
1. La
prudence de la chair est-elle un péché ? - 2. Est-elle péché mortel ? - 3. La
ruse est-elle un péché spécial ? - 4. La tromperie. - 5. La fraude. - 6. Le
souci pour les affaires temporelles. - 7. Le souci de l'avenir. - 8. L'origine
de ces vices.
Somme théologique IIaIIae Q. 56 – Les
préceptes relatifs à la prudence (14 mn)
1. Les
préceptes relatifs à la prudence. - 2. Les préceptes concernant les vices
opposés.
Somme théologique IIaIIae Q. 57 – Le
droit (41 mn)
1. Le
droit est-il l'objet de la justice ? - 2. Convient-il de le diviser en droit
naturel et droit positif ? - 3. Le droit des gens est-il identique au droit
naturel ? - 4. Y a-t-il lieu de distinguer spécialement le droit du maître et
celui du père ?
Somme théologique IIaIIae Q. 58A – La
justice, Part 1 (43 mn)
1.
Qu'est-ce que la justice ? - 2. S'exerce-t-elle toujours envers autrui ? - 3.
Est-elle une vertu ? - 4. A-t-elle son siège dans la volonté ? - 5. Est-elle
une vertu générale ? - 6. A ce titre, se confond-elle avec les autres vertus ?
Somme théologique IIaIIae Q. 58B – La
justice, Part 2 (59 mn)
7. Y
a-t-il une justice particulière ? - 8. La justice particulière a-t-elle une
matière propre ? - 9. Concerne-t-elle les passions, ou seulement les activités
? - 10. Le "milieu" de la justice est-il un caractère objectif ? -
11. L'acte de la justice consiste-t-il à rendre à chacun son dû ? - 12. La
justice est-elle la plus grande des vertus morales ?
Somme théologique IIaIIae Q. 59 –
L’injustice (40 mn)
1.
L'injustice est-elle un vice spécial ? - 2. Agir injustement est-il propre à
l'homme injuste ? - 3. Peut-on subir une injustice volontairement ? - 4.
L'injustice est-elle, par son genre, péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 60 – Le
jugement (65 mn)
1. Le
jugement est-il un acte de justice ? - 2. Est-il licite de juger ? - 3. Faut-il
juger sur des soupçons ? - 4. Le doute doit-il être interprété favorablement ?
- 5. Le jugement doit-il toujours être porté conformément aux lois écrites ? -
6. Le jugement est-il vicié par l'usurpation ?
Somme théologique IIaIIae Q. 61 –
Justice commutative et distributive (43 mn)
1. Y
a-t-il deux espèces de justice : commutative et distributive - 2. Leur juste
milieu se détermine-t-il de la même façon ? - 3. Ont-elles la même matière, ou
une matière multiple ? - 4. Dans quelques-unes de ses espèces, la justice
s'identifie-t-elle à la réciprocité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 62 – La
restitution (69 mn)
1. De
quelle vertu est-elle l'acte ? - 2. Est-il nécessaire au salut de restituer
tout ce qu'on a dérobé ? - 3. Faut-il restituer plus que ce que l'on a pris ? -
4. Faut-il restituer ce que l'on n'a pas pris ? - 5. Faut-il restituer à celui
de qui l'on a reçu ? - 6. Est-ce celui qui a pris qui doit restituer ? - 7.
Est-ce quelqu'un d'autre ? - 8. Faut-il restituer sans délai ?
Somme théologique IIaIIae Q. 63 –
L’acception des personnes (49 mn)
1.
Est-elle un péché - 2. Peut-il y en avoir dans la dispensation des biens
spirituels ? - 3. Les honneurs l'on rend ? - 4. Dans les jugements.
Somme théologique IIaIIae Q. 64A –
L’homicide, Part 1 (88 mn)
1.
Est-ce un péché de mettre à mort les animaux ou même les plantes ? - 2. Est-il
permis de tuer le pécheur ? - 3. Est-ce permis à un particulier, ou seulement à
l'autorité publique ? - 4. Et à un clerc ? - 5. Le suicide est-il permis ?
Somme théologique IIaIIae Q. 64B –
L’homicide, Part 2 (78 mn)
6.
Est-il permis de tuer un homme juste ? - 7. Est-il permis de tuer un homme pour
se défendre ? - 8. L'homicide accidentel est-il péché mortel ? - 9.
L’avortement ? - 10. L’eugénisme ? - 11. L’euthanasie ?
Somme théologique IIaIIae Q. 65 – La
violence contre les personnes (55 mn)
1. La
mutilation. - 2. Les coups. - 3. L'emprisonnement. - 4. Le péché de ces
violences est-il aggravé parce qu'elles sont commises contre une personne unie à
d'autres ? - 5. La torture.
Somme théologique IIaIIae Q. 66 – Le
vol et la rapine (79 mn)
1. La
possession de biens extérieurs est-elle naturelle à l'homme. - 2. Est-il licite
de posséder en propre un de ces biens ? - 3. Le vol consiste-t-il à prendre
secrètement le bien d'autrui - 4. La rapine est-elle un péché spécifiquement distinct
du vol ? - 5. Tout vol est-il un péché ? - 6. Le vol est-il péché mortel ? - 7.
Est-il permis de voler en cas de nécessité ? - 8. Toute rapine est-elle péché
mortel ? - 9. Est-elle un péché plus grave que le vol ?
Somme théologique IIaIIae Q. 67 – Les
injustices commises par le juge (35 mn)
1.
Peut-on juger sans injustice quelqu'un qui ne vous est pas soumis ? - 2. Est-il
permis au juge de juger contre la vérité qu'il connaît, à cause de faits qui
lui sont présentés ? - 3. Le juge peut-il condamner avec justice quelqu'un qui
n'a pas été accusé ? - 4. Peut-il licitement accorder une remise de peine ?
Somme théologique IIaIIae Q. 68 – Les
injustices commises dans l’accusation (49 mn)
1.
Est-on tenu de se porter accusateur ? - 2. L'accusation doit-elle être faite
par écrit ? - 3. Comment peut-elle être entachée de vice ? - 4. Comment doit-on
punir ceux qui portent une accusation fausse ?
Somme théologique IIaIIae Q. 69 – Les
injustices commises par l’accusé (46 mn)
1.
Est-ce un péché mortel de nier une vérité qui entraînerait la condamnation ? -
2. Est-il permis de calomnier pour se défendre ? - 3. Est-il permis de faire
appel pour échapper au jugement ? - 4. Un condamné peut-il se défendre par la
violence, s'il en a la possibilité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 70 – Les
injustices commises par le témoin (46 mn)
1.
Est-on obligé de porter témoignage ? - 2. Le témoignage de deux ou trois
témoins est-il suffisant ? - 3. Un témoin peut-il être récusé sans une faute de
sa part ? - 4. Est-ce un péché mortel de porter un faux témoignage ?
Somme théologique IIaIIae Q. 71 – Les
injustices commises par les avocats (38 mn)
1.
L'avocat est-il tenu d'assister les pauvres ? - 2. Doit-on interdire à certains
d'exercer l'office d'avocat ? - 3. L'avocat pèche-t-il en défendant une cause
injuste ? - 4. En acceptant de l'argent pour son assistance ?
Somme théologique IIaIIae Q. 72 –
L’injure (37 mn)
1.
Qu'est-ce que l'injure ? - 2. Est-elle toujours péché mortel ? - 3. Faut-il
réprimer les auteurs d'injures ? - 4. L'origine de l'injure.
Somme théologique IIaIIae Q. 73 – La
diffamation (47 mn)
1.
Qu'est-ce que la diffamation ? - 2. Est-elle un péché mortel ? - 3. Sa gravité
comparée celle des autres péchés. - 4. Est-ce un péché d'écouter la diffamation
?
Somme théologique IIaIIae Q. 74 – La médisance (17 mn)
1. La
médisance est-elle un péché distinct de la diffamation ? - 2. Lequel des deux
est le plus grave ?
Somme théologique IIaIIae Q. 75 – La
moquerie (26 mn)
1.
Est-elle un péché spécial, distinct des autres péchés de paroles qui font du
tort au prochain ? - 2. Est-elle un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 76 – La
malédiction (40 mn)
1.
Est-il permis de maudire un homme ? - 2. De maudire une créature sans raison ?
- 3. La malédiction est-elle un péché mortel ? - 4. Comparaison de la
malédiction avec les autres péchés.
Somme théologique IIaIIae Q. 77 – La
fraude (44 mn)
1. La
vente rendue injuste par le prix demandé, autrement dit : Est-il permis de
vendre une chose plus cher qu'elle ne vaut ? - 2. La vente injuste en ce qui
concerne la marchandise. - 3. Le vendeur est-il tenu de dire les défauts de sa
marchandise ? - 4. Est-il permis, dans le commerce, de vendre une marchandise
plus cher qu'on ne l'a achetée ?
Somme théologique IIaIIae Q. 78 – Le
péché d’usure dans les prêts (37 mn)
1.
Est-ce un péché de recevoir de l'argent à titre d'intérêt pour un prêt
d'argent, ce qui constitue l'usure ? - 2. Est-il permis, en compensation de ce
prêt, de bénéficier d'un avantage quelconque ? - 3. Est-on tenu de restituer
les bénéfices légitimement obtenus par les intérêts d'un prêt usuraire ? - 4.
Est-il permis d'emprunter de l'argent sous le régime de l'usure ?
Somme théologique IIaIIae Q. 79 – Les
parties intégrantes de la justice (35 mn)
1. La
volonté de faire le bien et la volonté d'éviter le mal sont-elles des parties
de la vertu de justice ? - 2. La transgression est-elle un péché spécial ? - 3.
De même l'omission ? - 4. Comparaison entre omission et transgression.
Somme théologique IIaIIae Q. 80 – Les parties potentielles
de la justice (25 mn)
Article
unique ‒ Est-il à propos de désigner des vertus rattachées à la justice ?
Somme théologique IIaIIae Q. 81 – La
nature de la religion (73 mn)
1.
Concerne-t-elle seulement nos rapports avec Dieu ? - 2. Est-elle une vertu ? -
3. Est-elle une vertu unique ? - 4. Est-elle une vertu spéciale ? - 5. Est-elle
une vertu théologale ? - 6. Est-elle supérieure aux autres vertus morales ? -
7. Comporte-t-elle des actes extérieurs ? - 8. Est-elle identique à la sainteté
?
Somme théologique IIaIIae Q. 82 – La
dévotion (37 mn)
1.
Est-elle un acte spécial ? - 2. Est-elle un acte de religion ? - 3. Sa cause. -
4. Son effet.
Somme théologique IIaIIae Q. 83A – La
prière, Part 1 sur 3 (45 mn)
1. La
prière est-elle un acte de la faculté appétitive, ou cognitive ? - 2.
Convient-il de prier Dieu ? - 3. Est-ce un acte de la religion ? - 4. Ne
doit-on prier que Dieu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 83B – La
prière, Part 2 sur 3 (60 mn)
5. La
prière de demande doit-elle avoir un objet déterminé ? - 6. Doit-on demander à
Dieu des biens temporels ? - 7. Devons-nous prier pour autrui ? - 8.
Devons-nous prier pour nos ennemis ? - 9. Les sept demandes de l'oraison
dominicale. -
Somme théologique IIaIIae Q. 83C – La
prière, Part 3 sur 3 (81 mn)
10. La
prière appartient-elle en propre à la créature douée de raison ? - 11. Les
saints du ciel prient-ils pour nous ? - 12. La prière doit-elle être vocale ? -
14. L'attention est-elle requise pour la prière ? - 14. La prière doit-elle
être prolongée ? - 15. Est-elle méritoire ? - 16. La prière est-elle efficace
pour obtenir ce qu'on demande ? - 17. Les différentes espèces de prière.
Somme théologique IIaIIae Q. 84 –
L’adoration (30 mn)
1.
Est-elle un acte de latrie ? - 2. Implique-t-elle un acte intérieur, ou
extérieur ? - 3. Requiert-elle un lieu déterminé ?
Somme théologique IIaIIae Q. 85 – Les
sacrifices (46 mn)
1.
Offrir à Dieu le sacrifice est-il de loi naturelle ? - 2. Ne faut-il offrir de
sacrifice qu'à Dieu ? - 3. Offrir un sacrifice est-il un acte spécial de vertu
? - 4. Tous y sont-ils tenus ?
Somme théologique IIaIIae Q. 86 – Les
oblations et prémices (36 mn)
1.
Certaines oblations sont-elles imposées par précepte ? - 2. A qui les doit-on ?
- 3. Avec quels biens doit-on les faire ? - 4. Spécialement au sujet des
oblations de prémices : y est-on strictement obligé ?
Somme théologique IIaIIae Q. 87 – Les
dîmes (40 mn)
1.
Est-on tenu d'acquitter les dîmes par un précepte rigoureux ? - 2. Les biens
dont il faut payer la dîme. - 3. A qui doit-on les dîmes ? - 4. Qui doit les
payer ?
Somme théologique IIaIIae Q. 88A – Le
vœu, Part 1 (55 mn)
1.
Qu'est-ce que le voeu ? - 2. Sur quoi porte-t-il ? - 3. Son obligation. - 4.
Son utilité. - 5. De quelle vertu est-il l'acte ? - 6. Est-il plus méritoire
d'accomplir quelque chose avec voeu ou sans voeu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 88B – Le
vœu, Part 2 (63 mn)
7. La
solennité du voeu. - 8. Ceux qui sont soumis à une autorité peuvent-ils faire
des voeux ? - 9. Les enfants peuvent-ils s'obliger par voeu à entrer en
religion ? - 10. Peut-on dispenser d'un voeu ou le commuer ? - 11. Peut-on
dispenser du voeu solennel de continence ? - 12. Faut-il, pour dispenser d'un
voeu, recourir à une autorité supérieure ?
Somme théologique IIaIIae Q. 89 – Le
serment (61 mn)
1.
Qu'est-ce que le serment ? - 2. Est-il licite ? - 3. Quelles qualités
l'accompagnent ? - 4. De quelle vertu est-il l'acte ? - 5. Faut-il le
rechercher et le pratiquer comme utile et bon ? - 6. Est-il permis de jurer par
une créature ? - 7. Le serment oblige-t-il ? - 8. Lequel oblige davantage : le
serment ou le voeu ? - 9. Peut-on dispenser d'un serment ? - 10. Quand et à qui
est-il permis de jurer ?
Somme théologique IIaIIae Q. 90 –
L’adjuration (25 mn)
1.
Est-il permis d'employer l'adjuration à l'égard des hommes ? - 2. Des démons ?
- 3. Des créatures privées de raison ?
Somme théologique IIaIIae Q. 91 – La
louange vocale (30 mn)
1.
Faut-il louer Dieu oralement ? - 2. Doit-on, dans les louanges de Dieu,
employer des chants ?
Somme théologique IIaIIae Q. 92 – La
superstition (17 mn)
1.
Est-elle un vice opposé à la religion ? - 2. A-t-elle plusieurs parties ou
espèces ?
Somme théologique IIaIIae Q. 93 – Les
altérations superstitieuses du culte divin (28 mn)
1.
Peut-il y avoir dans le culte du vrai Dieu quelque chose de pernicieux ? - 2.
Peut-il y avoir quelque chose de superflu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 94 –
L’idolâtrie (68 mn)
1.
L'idolâtrie est-elle une espèce de la superstition ? - 2. Est-elle un péché ? -
3. Est-ce le plus grave de tous les péchés ? - 4. Quelle est la cause de ce
péché ?
Somme théologique IIaIIae Q. 95A – La
divination, Part 1 (33 mn)
1. La
divination est-elle un péché ? - 2. Est-elle une espèce de la superstition ? -
3. Ses espèces.
Somme théologique IIaIIae Q. 95B – La
divination, Part 2 (71 mn)
4. La
divination démoniaque. - 5. La divination par les astres. - 6. La divination
par les songes. - 7. La divination par les augures et autres observations
analogues. - 8. La divination par les sorts.
Somme théologique IIaIIae Q. 96 – Les
pratiques superstitieuses (61 mn)
1.
Pratiques pour acquérir la science d'après l'"art notoire". - 2.
Pratiques pour agir sur certains corps. - 3. Pratiques pour conjecturer la
bonne ou la mauvaise fortune. - 4. Les formules sacrées qu'on suspend à son
cou.
Somme théologique IIaIIae Q. 97 – La
tentation de Dieu (39 mn)
1. En
quoi consiste-t-elle ? - 2. Est-elle un péché ? - 3. A quelle vertu
s'oppose-t-elle ? - 4. Comparaison avec les autres vices.
Somme théologique IIaIIae Q. 98 – Le
parjure (47 mn)
1. Un
mensonge est-il nécessaire pour qu'il y ait parjure ? - 2. Le parjure est-il
toujours un péché ? - 3. Est-il un péché mortel ? - 4. Pèche-t-on en obligeant
un parjure à prêter serment ?
Somme théologique IIaIIae Q. 99 – Le
sacrilège (45 mn)
1.
Qu'est-ce que le sacrilège ? - 2. Est-il un péché spécial ? - 3. Ses espèces. -
4. Quelle punition lui est due ?
Somme théologique IIaIIae Q. 100 – La
simonie (73 mn)
1.
Qu'est-ce que la simonie ? - 2. Est-il permis de recevoir de l'argent pour des
sacrements ? - 3. Est-il permis d'en recevoir pour des actes spirituels ? - 4.
Est-il permis de vendre des biens annexés au spirituel ? - 5. Est-ce seulement
le "présent manuel" qui rend simoniaque, ou encore le "présent
verbal" et le "présent servile" ? - 6. Le châtiment dû à la
simonie.
Somme théologique IIaIIae Q. 101 – Le
don de piété (55 mn)
1. A
qui la piété s'étend-elle ? - 2. Quels services rend-elle ? - 3. Est-elle une
vertu spéciale ? - 4. Peut-on, sous couvert de religion, omettre les devoirs de
la piété filiale ? -5. Est-elle un don du Saint Esprit ?
Somme théologique IIaIIae Q. 102 – Le
respect (31 mn)
1. Le
respect est-il une vertu spéciale, distincte des autres ? - 2. En quoi
consiste-t-il - 3. Comparaison du respect avec la piété.
Somme théologique IIaIIae Q. 103 – La
dulie (40 mn)
1.
L'honneur est-il quelque chose de spirituel ou de corporel ? - 2. Est-il dû aux
seuls supérieurs ? - 3. La vertu de dulie est-elle une vertu spéciale,
distincte de celle de latrie ? - 4. Y distingue-t-on plusieurs espèces ?
Somme théologique IIaIIae Q. 104 –
L’obéissance (79 mn)
1.
L'homme doit-il obéir à l'homme ? - 2. L'obéissance est-elle une vertu spéciale
? - 3. Sa comparaison avec les autres vertus. - 4. Doit-on obéir à Dieu en tout
? - 5. Les inférieurs doivent-ils obéir en tout à leurs supérieurs ? - 6. Les
fidèles doivent-ils obéir aux puissances séculières ?
Somme théologique IIaIIae Q. 105 – La
désobéissance (20 mn)
1.
Est-elle un péché mortel ? - 2. Est-elle le plus grave des péchés ?
Somme théologique IIaIIae Q. 106 – La
reconnaissance ou gratitude (52 mn)
1. La
gratitude est-elle une vertu spéciale, distincte des autres ? - 2. Lequel, de
l'innocent ou du pénitent, doit à Dieu de plus grandes actions de grâce ? - 3.
Est-on toujours tenu de rendre grâce pour les bienfaits des hommes ? - 4.
Faut-il tarder à rendre un bienfait ? - 5. La reconnaissance doit-elle se
mesurer aux bienfaits reçus, ou aux sentiments du bienfaiteur ? - 6. Convient-il
de rendre plus que ce qu'on a reçu ?
Somme théologique IIaIIae Q. 107 –
L’ingratitude (34 mn)
1.
Est-elle toujours un péché ? - 2. Un péché spécial ? - 3. Un péché mortel ? -
4. Doit-on cesser de faire du bien aux ingrats ?
Somme théologique IIaIIae Q. 108 – La
vengeance (59 mn)
1. La
vengeance est-elle licite ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3. Comment
exercer la vengeance ? - 4. Envers qui doit-on l'exercer ?
Somme théologique IIaIIae Q. 109 – La
vérité (et la sincérité) (30 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Une vertu spéciale ?- - 3. Fait-elle partie de la
justice ? - 4. Doit-elle diminuer plutôt qu'exagérer ?
Somme théologique IIaIIae Q. 110 – Le
mensonge (62 mn)
1. Le
mensonge est-il toujours opposé à la vérité, comme contenant de la fausseté ? -
2. Ses espèces. - 3. Est-il toujours un péché ? - 4. Un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 111 – La
simulation et l’hypocrisie (41 mn)
1. La
simulation est-elle toujours un péché ? - 2. L'hypocrisie est-elle la même
chose que la simulation ? - 3. Est-elle opposée à la vérité ? - 4. Est-elle un
péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 112 – La
jactance ou vantardise (19 mn)
1. A
quelle vertu est-elle contraire ? - 2. Est-elle péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 113 – Le
rabaissement de soi (21 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Comparaison de l'abaissement exagéré de soi et de la
vantardise.
Somme théologique IIaIIae Q. 114 –
L’amitié ou affabilité (19 mn)
1.
Est-elle une vertu spéciale ? - 2. Fait-elle partie de la justice ?
Somme théologique IIaIIae Q. 115 –
L’adulation (25 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 116 – La
contestation (18 mn)
1.
Est-elle contraire à la vertu d'amitié ? - 2. Sa comparaison avec l'adulation.
Somme théologique IIaIIae Q. 117 – La
libéralité (49 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Quelle est sa matière ? - 3. Son acte ? - 4. Lui
appartient-il de donner plutôt que de recevoir ? - 5. Est-elle une partie de la
justice ? - 6. Est-elle la plus grande des vertus ?
Somme théologique IIaIIae Q. 118A –
L’avarice, Part 1 (45 mn)
1.
L’avarice est-elle un péché ? - 2. Un péché spécial ? - 3. Opposé à quelle
vertu ? - 4. Un péché mortel ?
Somme théologique IIaIIae Q. 118B –
L’avarice, Part 2 (46 mn)
5.
L’avarice est-elle le plus grave des péchés ? - 6. Un péché de la chair, ou de
l'esprit ? - 7. Un vice capital ? - 8. Ses filles.
Somme théologique IIaIIae Q. 119 – La
prodigalité (30 mn)
1.
Est-elle le contraire de l'avarice ? - 2. Est-elle un péché ? - 3. Est-elle un
péché plus grave que l'avarice ?
Somme théologique IIaIIae Q. 120 –
L’épikie ou bon sens pratique (27 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Fait-elle partie de la justice ?
Somme théologique IIaIIae Q. 121 – Le
don de piété (23 mn)
1. La
piété est-elle un don du Saint-Esprit ? - 2. Quelle est la béatitude et quels
sont les fruits qui lui correspondent ?
Somme théologique IIaIIae Q. 122 –
Les préceptes concernant la justice (61 mn)
1. Les
préceptes du décalogue concernent-ils la justice ? - 2. Le premier précepte. -
3. Le deuxième. - 4. Le troisième. - 5. Le quatrième. - 6. Les six derniers
préceptes.
Somme théologique IIaIIae Q. 123A –
La vertu de force, Part 1 (60 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Une vertu spéciale ? - 3. A-t-elle pour objet la
crainte et l'audace ? - 4. Seulement la crainte de la mort ? - 5. A-t-elle pour
objet la crainte de mourir au combat ? - 6. Son acte principal est-il de
supporter ?
Somme théologique IIaIIae Q. 123B –
La vertu de force, Part 2 (53 mn)
7.
Agit-elle en vue de son propre bien ? - 8. Trouve-t-elle du plaisir dans son
action ? - 9. S'affirme-t-elle surtout dans les cas soudains ? - 10.
Emploie-t-elle la colère ? - 11. Est-elle une vertu cardinale ? - 12.
Comparaison entre elle et les autres vertus cardinales.
Somme théologique IIaIIae Q. 124 – Le
martyre (47 mn)
1.
Est-il un acte de vertu ? - 2. De quelle vertu est-il l'acte ? - 3. La
perfection de cet acte. - 4. La sanction du martyre. - 5. Sa cause.
Somme théologique IIaIIae Q. 125 – La
crainte (36 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. S'oppose-t-elle à la force ? - 3. Est-elle péché
mortel ?- - 4. Excuse-t-elle ou diminue-t-elle le péché ?
Somme théologique IIaIIae Q. 126 –
L’intrépidité (20 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle opposée à la force ?
Somme théologique IIaIIae Q. 127 –
L’audace (20 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. Est-elle contraire à la force ?
Somme théologique IIaIIae Q. 128 –
Les parties de la force (25 mn)
Article unique :
Quelles sont les parties de la force ?
Somme théologique IIaIIae Q. 129 – La
magnanimité (78 mn)
1.
Concerne-t-elle les honneurs ? - 2. Seulement les grands honneurs ? - 3.
Est-elle une vertu ? - 4. Une vertu spéciale ? - 5. Fait-elle partie de la
force ? - 6. Quels sont ses rapports avec la confiance ? - 7. Avec la sécurité
? - 8. Avec les biens de la fortune ?
Somme théologique IIaIIae Q. 130 – La
présomption (22 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. S'oppose-t-elle par excès à la magnanimité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 131 –
L’ambition (19 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. S'oppose-t-elle par excès à la magnanimité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 132 – La
vaine gloire (54 mn)
1. Le
désir de la gloire est-il un péché ? - 2. S'oppose-t-il à la magnanimité ? - 3.
Est-il péché mortel ? - 4. Est-il un vice capital ? - 5. Ses filles.
Somme théologique IIaIIae Q. 133 – La
pusillanimité (27 mn)
1.
Est-elle un péché ? - 2. A quelle vertu s'oppose-t-elle ?
Somme théologique IIaIIae Q. 134 – La
magnificence (36 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3. Quelle est sa
matière ? - 4. Fait-elle partie de la force ?
Somme théologique IIaIIae Q. 135 – La
parcimonie (ou mesquinerie) (13 mn)
1. La
parcimonie est-elle un vice ? - 2. Le vice qui s'oppose à elle.
Somme théologique IIaIIae Q. 136 – La
patience (45 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Est-elle la plus grande des vertus ? - 3. Peut-on
l'avoir sans la grâce ? - 4. Fait-elle partie de la force ? - 5. Est-elle
identique à la longanimité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 137 – La
persévérance (40 mn)
1. La
persévérance est-elle une vertu ? - 2. Fait-elle partie de la force ? - 3. Quel
rapport a-t-elle avec la constance ? - 4. A-t-elle besoin du secours de la
grâce ?
Somme théologique IIaIIae Q. 138 –
Les vices opposés à la persévérance (21 mn)
1. La
mollesse. - 2. L'entêtement.
Somme théologique IIaIIae Q. 139 – Le
don de force (17 mn)
1. La
force est-elle un don du Saint Esprit ? - 2. Qu'est-ce qui lui correspond dans
les béatitudes et les fruits ?
Somme théologique IIaIIae Q. 140 – Le
précepte concernant la force (19 mn)
1. Ceux
concernent la force elle-même. - 2. Ceux qui concernent ses parties.
Somme théologique IIaIIae Q. 141 – La
tempérance (79 mn)
1. La
tempérance est-elle une vertu ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3.
Concerne-t-elle seulement les désirs et les plaisirs ? - 4. Concerne-t-elle
seulement les délectations du toucher ? - 5. Concerne-t-elle les délectations
du goût en tant que tel, ou seulement en tant qu'il est un certain toucher ? -
6. Quelle est la règle de la tempérance ? - 7. Est-elle une vertu cardinale,
c'est-à-dire principale ? - 8. Est-elle la plus importante des vertus ?
1.
L'insensibilité est-elle un péché ? - 2. L'intempérance est-elle un péché
puéril ? - 3. Comparaison entre intempérance et lâcheté. - 4. Le péché
d'intempérance est-il le plus déshonorant ?
Somme théologique IIaIIae Q. 143 –
Les parties de la tempérance (14 mn)
Article UNIQUE :
Quelles sont les parties de la tempérance ?
Somme théologique IIaIIae Q. 144 – La
pudeur (37 mn)
1. La
pudeur est-elle une vertu ? - 2. Sur quoi porte-t-elle ? - 3. Devant qui la
ressent-on ? - 4. Quels sont ceux qui la ressentent ?
Somme théologique IIaIIae Q. 145 –
L’honneur (36 mn)
1. Quel
rapport a-t-il avec la vertu ? - 2. Avec la beauté ? - 3. Avec l'utile et le
délectable ? - 4. L'honneur est-il une partie de la tempérance ?
Somme théologique IIaIIae Q. 146 –
L’abstinence (17 mn)
1. L'abstinence
est-elle une vertu ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ?
Somme théologique IIaIIae Q. 147 – Le
jeûne (63 mn)
1. Le
jeûne est-il un acte de vertu ? - 2. Est-il un acte d'abstinence ? - 3.
Tombe-t-il sous le précepte ? - 4. Certains sont-ils dispensés d'observer ce
précepte ? - 5. Le temps du jeûne. - 6. Le jeûne exige-t-il un seul repas ? -
7. L'heure du repas pour ceux qui jeûnent. - 8. Les aliments dont il faut
s'abstenir.
Somme théologique IIaIIae Q. 148 – La
gourmandise (62 mn)
1. La
gourmandise est-elle un péché ? - 2. Est-elle un péché mortel ? - 3. Est-elle
le plus grand des péchés ? - 4. Ses espèces. - 5. Est-elle un vice capital ? -
6. Ses filles. - 7. L’anorexie est-elle un
vice capital ?
Somme théologique IIaIIae Q. 149 – La
sobriété (41 mn)
1.
Quelle est sa matière ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3. L'usage du vin
est-il permis - 4. A qui surtout la sobriété est-elle nécessaire ?
Somme théologique IIaIIae Q. 150 –
L’ivrognerie (47 mn)
1.
L'ivrognerie est-elle un péché ? - 2. Est-elle un péché mortel ? - 3. Est-elle
le plus grave des péchés ? - 4. Excuse-t-elle du péché ? - 5.
L’usage des produits stupéfiants est-il un vice capital ?
Somme théologique IIaIIae Q. 151 – La
chasteté (32 mn)
1. La
chasteté est-elle une vertu ? - 2. Est-elle une vertu générale ? - 3. Est-elle
une vertu distincte de l'abstinence ? - 4. Quels sont ses rapports avec la
pudicité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 152 – La
virginité (70 mn)
1. En
quoi consiste-t-elle ? - 2. Est-elle licite ? - 3. Est-elle une vertu ? - 4. Sa
supériorité par rapport au mariage. - 5. Sa supériorité par rapport aux autres
vertus.
Somme théologique IIaIIae Q. 153 – La
luxure en général (52 mn)
1.
Quelle est sa matière ? - 2. Toute union charnelle est-elle illicite ? - 3. La
luxure est-elle péché mortel ? - 4. Est-elle un vice capital ? - 5. Ses filles.
Somme théologique IIaIIae Q. 154A –
Les parties de la luxure, Part 1 (85 mn)
1.
Comment diviser les parties de la luxure ? - 2. La fornication simple est-elle
péché mortel ? - 3. Est-elle le plus grand des péchés ? - 4. Y a-t-il péché
mortel dans les attouchements et les baisers, et dans les autres caresses de ce
genre ? - 5. La pollution nocturne est-elle un péché ? - 6. Le stupre
(détournement de mineure).
Somme théologique IIaIIae Q. 154B –
Les parties de la luxure, Part 2 (94 mn)
7. Le
rapt et le viol. - 8. L'adultère. - 9. L'inceste. - 10. Le sacrilège. - 11. Le
péché contre nature. - 12. L'ordre de gravité entre ces espèces. - 14.
La fécondation in vitro.
Somme théologique IIaIIae Q. 154C –
Les parties de la luxure, Part 3 (73 mn)
14.
La pornographie et la masturbation. - 15. La sodomie. - 16. La pédophilie ou
pédérastie. - 17. L’homosexualité. - 18. L’onanisme et la contraception. - 19.
L’avortement.
Somme théologique IIaIIae Q. 155 – La
continence (34 mn)
1. La
continence est-elle une vertu ? - 2. Quelle est sa matière ? - 3. Quel est son
siège ? - 4. Comparaison de la continence avec la tempérance.
Somme théologique IIaIIae Q. 156 –
L’incontinence (53 mn)
1.
L'incontinence relève-t-elle de l'âme ou du corps ? - 2. L'incontinence
est-elle un péché ? - 3. Comparaison entre l'incontinence et l'intempérance. -
4. Quel est le plus laid : ne pas contenir sa colère, ou sa convoitise ?
Somme théologique IIaIIae Q. 157 – La
clémence et la mansuétude (44 mn)
1. La
clémence et la mansuétude sont-elles identiques ? - 2. Sont-elles des vertus ?
- 3. Sont-elles des parties de la tempérance ? - 4. Leur comparaison avec les
autres vertus.
Somme théologique IIaIIae Q. 158A –
La colère, Part 1 (50 mn)
1.
Peut-il être permis de se mettre en colère ? - 2. La colère est-elle un péché ?
- 3. Est-elle péché mortel ? - 4. Est-elle le plus grave des péchés ?
Somme théologique IIaIIae Q. 158B –
La colère, Part 2 (46 mn)
5. Les
espèces de la colère. - 6. La colère est-elle un vice capital ? - 7. Quelles
sont les filles de la colère ? - 8. Y a-t-il un vice opposé ?
Somme théologique IIaIIae Q. 159 – La
cruauté (30 mn)
1.
S'oppose-t-elle à la clémence ? - 2. Comparaison de la cruauté avec la férocité
ou sauvagerie.
Somme théologique IIaIIae Q. 160 – La
modestie (22 mn)
1.
Est-elle une partie de la tempérance ? - 2. Quelle est la matière de la
modestie ?
Somme théologique IIaIIae Q. 161 –
L’humilité (34 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Siège-t-elle dans l'appétit, ou dans le jugement de
la raison ? - 3. Doit-on, par humilité, se mettre au-dessous de tous ? - 4.
Fait-elle partie de la modestie ou de la tempérance ? - 5. Comparaison de
l'humilité avec les autres vertus. - 6. Les degrés de l’humilité.
Somme théologique IIaIIae Q. 162A –
L’orgueil en général, Part 1 (51 mn)
1.
L'orgueil est-il un péché ? - 2. Est-il un vice spécial ? - 3. Quel en est le
siège ? - 4. Quelles sont ses espèces ?
Somme théologique IIaIIae Q. 162B –
L’orgueil en général, Part 2 (58 mn)
5.
L'orgueil est-il péché mortel ? - 6. Est-il le plus grave de tous les péchés ?
- 7. Ses rapports avec les autres péchés. - 8. Doit-on y voir un vice capital ?
Somme théologique IIaIIae Q. 163 – Le
péché du premier homme (42 mn)
1. Le
premier péché de l'homme fut-il de l'orgueil ? - 2. Que désirait le premier
homme en péchant ? - 3. Son péché fut-il plus grave que tous les autres péchés
? - 4. Qui pécha davantage, l'homme ou la femme ?
Somme théologique IIaIIae Q. 164 – Le
châtiment du péché du premier homme (55 mn)
1. La
mort, qui est le châtiment commun. - 2. Les autres châtiments particuliers qui
sont indiqués dans la Genèse.
Somme théologique IIaIIae Q. 165 – La
tentation de nos premiers parents (33 mn)
1.
Convenait-il que l'homme fût tenté par le diable ? - 2. Le mode et l'ordre de
cette tentation.
Somme théologique IIaIIae Q. 166 – La
studiosité (19 mn)
1.
Quelle est la matière de la studiosité ? - 2. La studiosité est-elle une partie
de la tempérance ?
Somme théologique IIaIIae Q. 167 – La
curiosité (29 mn)
1. Le
vice de curiosité peut-il exister dans la connaissance intellectuelle ? - 2.
Existe-t-il dans la connaissance sensible ?
Somme théologique IIaIIae Q. 168 – La
modestie dans le maintien du corps (49 mn)
1. Dans
les mouvements extérieurs du corps qui se font avec sérieux, peut-il y avoir
vertu et vice ? - 2. Peut-il y avoir une vertu dans les activités de jeu ? - 3.
Le péché par excès de jeu. - 4. Le péché par défaut de jeu.
Somme théologique IIaIIae Q. 169 – La
modestie dans la tenue extérieure (38 mn)
1.
Peut-il y avoir vertu et vice dans la tenue extérieure ? - 2. Les femmes
pèchent-elles mortellement en se parant avec excès ?
Somme théologique IIaIIae Q. 170 –
Les préceptes de la tempérance (23 mn)
1. Les
préceptes concernant la tempérance proprement dite. - 2. Les préceptes
concernant ses parties.
Somme théologique IIaIIae Q. 171 –
L’essence de la prophétie (81 mn)
1. La
prophétie appartient-elle à l'ordre de la connaissance ? - 2. Est-elle un
habitus ? - 3. A-t-elle seulement pour objet les futurs contingents ? - 4. Le
prophète connaît-il tout ce qui peut être prophétisé ? - 5. Distingue-t-il ce
qu'il saisit divinement de ce qu'il voit par son propre esprit ? - 6. La
prophétie peut-elle comporter de la fausseté ?
Somme théologique IIaIIae Q. 172 – La
cause de la prophétie (68 mn)
1. La
prophétie est-elle naturelle ? - 2. Vient-elle de Dieu par l'intermédiaire des
anges ? - 3. Requiert-elle des dispositions naturelles ? - 4. Requiert-elle de
bonnes moeurs ? - 5. Y a-t-il une prophétie d'origine démoniaque ? - 6. Les
prophètes des démons annoncent-ils quelquefois la vérité ?
Somme théologique IIaIIae Q. 173 – Le
mode de la connaissance prophétique (51 mn)
1. Les
prophètes voient-ils l'essence même de Dieu ? - 2. La révélation prophétique se
fait-elle par infusion de certaines représentations, ou seulement par infusion
d'une lumière ? - 3. Comporte-t-elle toujours l'abstraction des sens ? - 4. La
prophétie comporte-t-elle toujours la connaissance de ce qui est prophétisé ?
Somme théologique IIaIIae Q. 174 –
Les différentes espèces de la prophétie (83 mn)
1.
Quelles sont les espèces de la prophétie ? - 2. La prophétie la plus haute est-elle
celle qui se produit sans vision de l'imagination ? - 3. Les divers degrés de
la prophétie. - 4. Moïse fut-il le plus grand des prophètes ? - 5. Un
compréhenseur peut-il être un prophète ? - 6. La prophétie a-t-elle progressé
dans la suite des temps ?
Somme théologique IIaIIae Q. 175 – Le
ravissement (58 mn)
1.
L'âme humaine est-elle ravie en Dieu ? - 2. Le ravissement relève-t-il de la
faculté de connaissance, ou d'appétit ? - 3. Dans son ravissement, saint Paul
a-t-il vu l'essence de Dieu ? - 4. A-t-il été hors de sens ? - 5. Dans cet
état, son âme a-t-elle été complètement séparée de son corps ? - 6. Ce que
saint Paul a su et ce qu'il a ignoré, au sujet de son ravissement.
Somme théologique IIaIIae Q. 176 – Le
charisme des langues (33 mn)
1. Par
ce charisme obtient-on la connaissance de toutes les langues ? - 2. Comparaison
entre ce charisme et celui de la prophétie ? - 3.
Le chant en langues (glossolalie) est-il la même chose que le charisme des
langues ?
Somme théologique IIaIIae Q. 177 – Le
charisme du discours (27 mn)
1. Y
a-t-il un charisme du discours ? - 2. A qui ce charisme convient-il ?
Somme théologique IIaIIae Q. 178 – Le
charisme des miracles (33 mn)
1. Y
a-t-il un charisme des miracles ? - 2. A qui convient-il ?
Somme théologique IIaIIae Q. 179 – La
division entre vie active et contemplative (22 mn)
1.
Cette division est-elle fondée ? - 2. Cette division est-elle adéquate ?
Somme théologique IIaIIae Q. 180A –
La vie contemplative, Part 1 (48 mn)
1. La
vie contemplative appartient-elle à l'intelligence seule, ou bien fait-elle
appel aussi à la volonté ? - 2. Les vertus morales appartiennent-elles à la vie
contemplative ? - 3. La vie contemplative comporte-t-elle un seul acte, ou
plusieurs ? - 4. La considération de n'importe quelle vérité appartient-elle à
la vie contemplative ?
Somme théologique IIaIIae Q. 180B –
La vie contemplative, Part 2 (71 mn)
5. Dans
l'état présent, la vie contemplative peut-elle atteindre à la vision de
l'essence divine ? - 6. Les mouvements de la contemplation distingués par Denys
au chapitre 4 des "Noms divins". - 7. La joie de la contemplation. -
8. La durée de la contemplation.
Somme théologique IIaIIae Q. 181 – La
vie active (41 mn)
1. Tous
les actes des vertus morales appartiennent-ils à la vie active ? - 2. La
prudence lui appartient-elle ? - 3. L'enseignement lui appartient-il ? - 4.
Est-elle appelée à durer ?
Somme théologique IIaIIae Q. 182 –
Comparaison entre vie active et contemplative (63 mn)
1.
Quelle est la plus importante ou la plus digne ? - 2. Quelle est la plus
méritoire ? - 3. La vie contemplative est-elle empêchée par la vie active ? -
4. Quel ordre de priorité doit-on établir entre ces deux vies ?
Somme théologique IIaIIae Q. 183 –
Les offices et les états en général (42 mn)
1.
Qu'est-ce qui constitue un état de vie parmi les hommes ? - 2. Doit-il y avoir,
parmi les hommes, diversité d'états ou d'offices ? - 3. La diversité des
offices. - 4. La diversité des états.
Somme théologique IIaIIae Q. 184A –
L’état de perfection en général, Part 1 (54 mn)
1. La
perfection tient-elle à la charité ? - 2. Peut-on être parfait en cette vie ? -
3. La perfection de cette vie consiste-t-elle principalement dans les conseils,
ou dans les préceptes ? - 4. Quiconque est parfait se trouve-t-il dans l'état
de perfection ?
Somme théologique IIaIIae Q. 184B –
L’état de perfection en général, Part 2 (52 mn)
5. Les
prélats et les religieux sont-ils spécialement dans l'état de perfection ? - 7.
Quel est le plus parfait : l'état religieux, ou l'état épiscopal ? - 8.
Comparaison des religieux avec les curés et les archidiacres.
Somme théologique IIaIIae Q. 185 –
L’état épiscopal (88 mn)
1.
Est-il permis de désirer l'épiscopat ? - 2. Est-il permis de refuser absolument
l'épiscopat ? - 3. Faut-il élire le meilleur pour l'épiscopat ? - 4. L'évêque
peut-il entrer en religion ? - 5. Peut-il abandonner physiquement ses sujets ?
- 6. Peut-il posséder quelque chose en propre ? - 7. Pèche-t-il mortellement en
ne distribuant pas aux pauvres les biens de l'Église ? - 8. Les religieux
élevés à l'épiscopat sont-ils tenus aux observances régulières ?
Somme théologique IIaIIae Q. 186A –
L’état religieux, Part 1 (64 mn)
1.
L'état religieux est-il parfait ? - 2. Les religieux sont-ils tenus d'observer
tous les conseils ? - 3. La pauvreté volontaire est-elle requise à l'état
religieux ? - 4. La continence ? - 5. L’obéissance ?
Somme théologique IIaIIae Q. 186B –
L’état religieux, Part 2 (67 mn)
6.
Est-il requis que ces trois dispositions soient sanctionnées par des voeux ? -
7. Ces trois voeux suffisent-ils ? - 8. Comparaison des trois voeux. - 9. Les
religieux commettent-ils un péché mortel toutes les fois qu'ils transgressent
leur règle ? - 10. Toutes choses égales et dans le même genre de péché, le
religieux pèche-t-il davantage que le séculier ?
Somme théologique IIaIIae Q. 187 –
Les activités qui conviennent aux religieux (69 mn)
1. Leur
est-il permis d'enseigner, de prêcher et d'exercer d'autres activités
semblables ? - 2. Leur est-il permis de se mêler d'affaires séculières ? - 3.
Sont-ils tenus de travailler de leurs mains ? - 4. Ont-ils le droit de vivre
d'aumônes ? - 5. Leur est-il permis de mendier ? - 6. Leur est-il permis de
porter des vêtements plus grossiers que les autres ?
Somme théologique IIaIIae Q. 188A –
Les formes de vie religieuse, Part 1 (49 mn)
1. Y
a-t-il plusieurs formes de vie religieuse, ou une seule ? - 2. Un ordre
religieux peut-il avoir pour but les oeuvres de la vie active ? - 3. Un ordre
religieux peut-il avoir pour but de faire la guerre ? - 4. Un ordre religieux
peut-il être institué en vue de la prédication et des oeuvres analogues ?
Somme théologique IIaIIae Q. 188B –
Les formes de vie religieuse, Part 2 (63 mn)
5. Un
ordre religieux peut-il être institué en vue de l'étude ? - 6. Un ordre
religieux voué à la vie contemplative est-il supérieur à un ordre voué à la vie
active ? - 7. Posséder quelque chose en commun rabaisse-t-il la perfection de
la vie religieuse ? - 8. La vie religieuse des solitaires doit-elle être mise
au-dessus de la vie en communauté ?
Somme théologique IIaIIae Q. 189A –
L’entrée en religion, Part 1 (58 mn)
1. Ceux
qui ne se sont pas exercés à l'observation des préceptes doivent-ils entrer en
religion ? - 2. Est-il licite d'obliger par voeu certaines personnes à entrer
en religion ? - 3. Ceux qui se sont obligés par voeu à entrer en religion
sont-ils tenus d'accomplir leur voeu ? - 4. Ceux qui font voeu d'entrer en
religion sont-ils obligés d'y demeurer toujours ? - 5. Doit-on recevoir les
enfants dans la vie religieuse ?
Somme théologique IIaIIae Q. 189B –
L’entrée en religion, Part 2 (57 mn)
6.
Faut-il détourner certains d'entrer en religion à cause du devoir d'assister
leurs parents ? - 7. Les curés ou archidiacres peuvent-ils entrer en religion ?
- 8. Peut-on passer d'un ordre religieux à un autre ? - 9. Doit-on engager les
autres à entrer en religion ? - 10. Est-il requis de délibérer longuement avec
sa parenté et ses amis pour entrer en religion.
https://www.youtube.com/watch?v=-TswMvqkK6k&list=PLuko328jWH_1MQV5FKZgB66cxAMSui7bd
Somme théologique IIIa pars Q. 1A –
La convenance de l’incarnation (43 mn)
1.
Convenait-il à Dieu de s'incarner ? - 2. L'Incarnation était-elle nécessaire à
la restauration du genre humain ? - 3. Si l'homme n'avait pas péché, Dieu se
serait-il incarné ?
Somme théologique IIIa pars Q. 1B –
La convenance de l’incarnation (48 mn)
4. Dieu
s'est-il incarné principalement pour enlever le péché originel, plutôt que le
péché actuel ? - 5. Aurait-il convenu que Dieu s'incarne dès le commencement du
monde ? - 6. L'Incarnation aurait-elle dû être retardée jusqu'à la fin du monde
?
Somme théologique IIIa pars Q. 2A –
Le mode d’union du Verbe incarné, Part 1 (57 mn)
1.
L'union du Verbe incarné s'est-elle faite dans la nature ? - 2. S'est-elle
faite dans la personne ? - 3. S'est-elle faite dans le suppôt ou hypostase ? -
4. La personne ou hypostase du Christ après l'Incarnation, est-elle composée ?
- 5. S'est-il produit une union entre l'âme et le corps dans le Christ ? - 6.
La nature humaine s'est-elle unie au Verbe de façon accidentelle ?
Somme théologique IIIa pars Q. 2B –
Le mode d’union du Verbe incarné, Part 2 (49 mn)
7.
Cette union elle-même est-elle quelque chose de créé ? - 8. Est-elle identique
à l'assomption ? - 9. Est-elle la plus parfaite de toutes les unions ? - 10.
L'union des deux natures dans le Christ a-t-elle été réalisée par la grâce ? -
11. A-t-elle été précédée par des mérites ? - 12. La grâce d'union fut-elle
naturelle au Christ en tant qu'homme ?
1.
Assumer convient-il à une Personne divine ? - 2. Assumer convient-il à la
nature divine ? - 3. La nature peut-elle assumer, abstraction faite de la
personnalité ? - 4. Une Personne divine peut-elle assumer sans une autre ? - 5.
N'importe quelle Personne divine peut-elle assumer ? - 6. Plusieurs Personnes
peuvent-elles assumer une seule nature ? - 7. Une seule Personne peut-elle
assumer deux natures ? - 8. Convenait-il à la Personne du Fils, plutôt qu'à une
autre Personne divine, d'assumer la nature humaine ?
Somme théologique IIIa pars Q. 4 – Le
mode d’union quant à la nature humaine assumée (49 mn)
1. La
nature humaine était-elle plus apte que toute autre nature à être assumée par
le Fils de Dieu ? - 2. Le Fils de Dieu a-t-il assumé une personne ? - 3. A-t-il
assumé un homme ? - 4. Aurait-il été convenable qu'il assume la nature humaine
abstraite de tous ses individus ? - 5. Aurait-il été convenable qu'il assume la
nature humaine dans tous ses individus ? - 6. A-t-il été convenable qu'il
assume la nature humaine dans un homme de la descendance d'Adam ?
1. Le
Fils de Dieu devait-il assumer un corps véritable ? - 2. Devait-il assumer un
corps terrestre, c'est-à-dire fait de chair et de sang ? - 3. A-t-il assumé
l'âme ? - 4. Devait-il assumer l'intelligence ?
1. Le
Fils de Dieu a-t-il assumé la chair par l'intermédiaire de l'âme ? - 2. A-t-il
assumé l'âme par l'intermédiaire de l'esprit ou de l'intelligence ? - 3. L'âme
a-t-elle été assumée avant la chair ? - 4. La chair du Christ a-t-elle été
assumée par le Verbe avant d'être unie à l'âme ? - 5. La nature humaine tout
entière a-t-elle été assumée par l'intermédiaire de ses parties ? - 6. A-t-elle
été assumée par l'intermédiaire de la grâce ?
Somme théologique IIIa pars Q. 7A –
La grâce du Christ en tant qu'homme individuel, Part 1 (50 mn)
1. Y
a-t-il dans l'âme du Christ la grâce habituelle ? - 2. Y a-t-il eu chez lui des
vertus ? - 3. A-t-il eu la foi ? - 4. A-t-il eu l'espérance ? - 5. A-t-il
possédé les dons du Saint-Esprit ? - 6. A-t-il eu le don de crainte ?
Somme théologique IIIa pars Q. 7B –
La grâce du Christ en tant qu'homme individuel, Part 2 (72 mn)
7.
A-t-il eu les charismes ? - 8. A-t-il eu le charisme de prophétie ? - 9. A-t-il
eu la plénitude de la grâce ? - 10. Une telle plénitude lui est-elle propre ? -
11. La grâce du Christ est-elle infinie ? - 12. A-t-elle pu s'accroître ? - 14.
Quel rapport cette grâce a-t-elle avec l'union hypostatique ?
Somme théologique IIIa pars Q. 8A –
La grâce du Christ en tant que tête de l'Église, Part 1 (46 mn)
1. Le
Christ est-il la tête de l'Église ? - 2. Est-il la tête des hommes pour leurs
corps, ou seulement pour leurs âmes ? - 3. Est-il la tête de tous les hommes ?
- 4. Est-il la tête des anges ?
Somme théologique IIIa pars Q. 8B –
La grâce du Christ en tant que tête de l'Église, Part 2 (51 mn)
5. Sa
grâce comme tête de l'Église est-elle identique à sa grâce habituelle d'homme
individuel ? - 6. Lui appartient-il en propre d'être la tête de l’Église ? - 7.
Le diable est-il la tête de tous les méchants ? - 8. L'Anti-Christ peut-il être
appelé la tête de tous les méchants ?
Somme théologique IIIa pars Q. 9 – La
science du Christ (35 mn)
1. Le
Christ a-t-il possédé une autre science que la science divine ? - 2. A-t-il
possédé la science des bienheureux ou compréhenseurs ? - 3. A-t-il possédé la
science infuse ? - 4. A-t-il possédé une science acquise ?
Somme théologique IIIa pars Q. 10 –
La science bienheureuse du Christ (39 mn)
1.
L'âme du Christ a-t-elle eu la compréhension du Verbe, c'est-à-dire de
l'essence divine ? - 2. Dans le Verbe a-t-elle connu toutes choses ? - 3. Dans
le Verbe a-t-elle connu une infinité de choses ? - 4. Voit-elle le Verbe, ou
l'essence divine, plus clairement qu'aucune autre créature ?
Somme théologique IIIa pars Q. 11 –
La science infuse du Christ (55 mn)
1. Par
cette science le Christ connaît-il toutes choses ? - 2. A-t-il pu employer
cette science sans recourir aux images ? - 3. Cette science était-elle
discursive ? - 4. Son rapport avec la science angélique. - 5. Était-elle à
l'état d'habitus ? - 6. Y distinguait-on plusieurs habitus ?
Somme théologique IIIa pars Q. 12 –
La science expérimentale du Christ (43 mn)
1. Par
cette science le Christ a-t-il connu toutes choses ? - 2. A-t-il progressé dans
cette science ? - 3. A-t-il été instruit par l'homme ? - 4. A-t-il été instruit
par les anges ?
Somme théologique IIIa pars Q. 13 –
La puissance de l'âme du Christ (33 mn)
1.
L'âme du Christ a-t-elle possédé la toute-puissance de façon absolue ? - 2.
A-t-elle possédé la toute-puissance pour les changements à produire dans les
créatures ? - 3. A-t-elle possédé la toute-puissance relativement à son propre
corps ? - 4. A-t-elle possédé la toute-puissance relativement à l'exécution de
sa propre volonté ?
Somme théologique IIIa pars Q. 14 –
Les déficiences du corps assumées par le Christ (46 mn)
1. Le
Fils de Dieu a-t-il dû assumer, avec la nature humaine, les déficiences du
corps ? - 2. A-t-il assumé la nécessité de les subir ? - 3. A-t-il contracté
ces déficiences ? - 4. A-t-il assumé toutes les déficiences de ce genre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 15A –
Les déficiences de l'âme assumées par le Christ, Part 1 (51 mn)
1. Y
a-t-il eu chez le Christ du péché ? - 2. Y avait-il chez le Christ le foyer du
péché ? - 3. Y a-t-il eu chez le Christ de l'ignorance ? - 4. L'âme du Christ
était-elle passible ?
Somme théologique IIIa pars Q. 15B –
Les déficiences de l'âme assumées par le Christ, Part 2 (66 mn)
5. Y
a-t-il eu chez le Christ de la douleur sensible ? - 6. De la tristesse ? - 7.
De la crainte ? - 8. De l'étonnement ? - 9. De la colère ? - 10. Le Christ
a-t-il été à la fois voyageur et compréhenseur ?
Somme théologique IIIa pars Q. 16A –
Vocabulaire pour parler de l'Être du Christ, Part 1 (44 mn)
1.
Est-il vrai de dire : "Dieu est homme" ? - 2. Est-il vrai de dire :
"L'homme est Dieu" ? - 3. Le Christ peut-il être appelé "homme
du Seigneur" ? - 4. Ce qui convient au Fils de l'homme peut-il être
attribué à la nature divine, et inversement ? - 5. Ce qui convient au Fils de
l'homme peut-il être attribué au Fils de Dieu, et ce qui convient au Fils de
Dieu, à la nature humaine ? - 6. Est-il vrai de dire : "Le Fils de Dieu a
été fait homme" ?
Somme théologique IIIa pars Q. 16B –
Vocabulaire pour parler de l'Être du Christ, Part 2 (37 mn)
7. Est-il
vrai de dire" L'homme a été fait Dieu" ? - 8. Est-il vrai de dire :
"Le Christ est une créature" ? - 9. Est-il vrai de dire du Christ :
"Cet homme a commencé d'exister" ? - 10. Est-il vrai de dire :
"Le Christ, en tant qu'homme, est une créature" ? - 11. Est-il vrai
de dire : "Le Christ, en tant qu'homme, est Dieu" ? - 12. Est-il vrai
de dire : "le Christ, en tant qu'homme, est une hypostase ou
personne" ?
Somme théologique IIIa pars Q. 17 –
L'unité du Christ quant à son être (20 mn)
1. Le
Christ est-il une unité ou une dualité ? - 2. N'y a-t-il dans le Christ qu'une
seule existence ?
Somme théologique IIIa pars Q. 18 –
L'unité du Christ quant à sa volonté (58 mn)
1. Y
a-t-il chez le Christ deux volontés, l'une divine et l'autre humaine ? - 2.
Dans la nature humaine du Christ, y a-t-il une volonté de sensualité, et une
autre de raison ? - 3. Dans la raison, y a-t-il eu chez le Christ plusieurs
volontés ? - 4. Le Christ avait-il le libre arbitre ? - 5. La volonté humaine
du Christ a-t-elle été, dans tous ses vouloirs, conforme à la volonté du Père ?
- 6. Y eut-il chez le Christ contrariété entre les volontés ?
Somme théologique IIIa pars Q. 19 –
L'unité d'opération chez le Christ (43 mn)
1. N'y
a-t-il chez le Christ qu'une seule opération, à la fois divine et humaine ? -
2. Y a-t-il chez le Christ plusieurs opérations selon sa nature humaine ? - 3.
Par l'activité de sa nature humaine, le Christ a-t-il pu mériter pour lui-même
? - 4. Par cette même activité, a-t-il mérité pour nous ?
Somme théologique IIIa pars Q. 20 –
La soumission du Christ à son Père (23 mn)
1. Le
Christ a-t-il été soumis à son Père ? - 2. A-t-il été soumis à lui-même ?
Somme théologique IIIa pars Q. 21 –
La prière du Christ (49 mn)
1.
Convient-il au Christ de prier ? - 2. Cela convient-il selon sa sensualité ? -
3. Lui convient-il de prier pour lui-même, ou seulement pour les autres ? - 4.
Toute prière du Christ est-elle exaucée ?
Somme théologique IIIa pars Q. 22 –
Le sacerdoce du Christ (67 mn)
1.
Convient-il au Christ d'être prêtre ? - 2. La victime de ce sacerdoce. - 3.
L'effet de ce sacerdoce. - 4. Cet effet le concerne-t-il, ou seulement les
autres hommes ? - 5. L'éternité de ce sacerdoce - 6. Le Christ doit-il être
appelé prêtre à la manière de Melchisédech ?
Somme théologique IIIa pars Q. 23 –
L'adoption du Christ (32 mn)
1.
Convient-il à Dieu d'adopter des fils ? - 2. Cela convient-il à toute la
Trinité ? - 3. Être adoptés comme fils de Dieu est-il propre aux hommes ? - 4.
Le Christ peut-il être appelé fils adoptif ?
Somme théologique IIIa pars Q. 24 –
La prédestination du Christ (23 mn)
1. Le
Christ a-t-il été prédestiné ? - 2. A-t-il été prédestiné en tant qu'homme ? -
3. Sa prédestination est-elle le modèle de la nôtre ? - 4. Est-elle la cause de
la nôtre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 25 –
Notre adoration du Christ (48 mn)
1.
Est-ce une seule et même adoration que nous rendons à la divinité du Christ et
à son humanité ? - 2. Doit-on rendre un culte de latrie à sa chair ? - 3. A son
image ? - 4. A sa croix ? - 5. A sa mère ? - 6. L'adoration des reliques des
saints.
Somme théologique IIIa pars Q. 26 –
La médiation du Christ entre Dieu et les hommes (26 mn)
1.
Est-il propre au Christ d'être médiateur entre Dieu et les hommes ? - 2. Cela
lui convient-il selon sa nature humaine ? - 3.
Les saints et les anges sont-ils médiateurs entre Dieu et les hommes ?
Somme théologique IIIa pars Q. 27 –
La sanctification de la Vierge Marie (78 mn)
1. La
bienheureuse Vierge Mère de Dieu a-t-elle été sanctifiée avant sa naissance ? -
2. A-t-elle été sanctifiée avant son animation ? - 3. Cette sanctification
a-t-elle supprimé totalement en elle le foyer du péché ? - 4. Lui a-t-elle
donné de ne jamais pécher ? - 5. Lui a-t-elle procuré la plénitude de grâces ?
- 6. Lui est-il propre d'avoir été ainsi sanctifiée ?
Somme théologique IIIa pars Q. 28 –
La virginité de la Vierge Marie (41 mn)
1. La
Mère de Dieu a-t-elle été vierge en concevant le Christ ? - 2. Est-elle
demeurée vierge en l'enfantant ? - 3. L'est-elle demeurée après l'enfantement ?
- 4. Avait-elle fait voeu de virginité ?
Somme théologique IIIa pars Q. 29 –
Les fiançailles de la mère de Dieu (30 mn)
1. Le
Christ devait-il naître d'une fiancée ? - 2. Y eut-il un vrai mariage entre
Marie, mère du Seigneur, et Joseph ?
Somme théologique IIIa pars Q. 30 –
L'annonciation de la Vierge Marie (43 mn)
1.
Convenait-il de lui annoncer ce qui allait se faire en elle ? - 2. Qui devait
lui faire cette annonce ? - 3. De quelle manière ? - 4. Dans quel ordre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 31A –
La matière du corps du Sauveur, Part 1 (39 mn)
1. La
chair du Christ a-t-elle été prise d'Adam ? - 2. A-t-elle été prise de David ?
- 3. La généalogie du Christ d'après les évangiles. - 4. Convenait-il que le
Christ naisse d'une femme ?
Somme théologique IIIa pars Q. 31B –
La matière du corps du Sauveur, Part 2 (39 mn)
5. Son
corps a-t-il été formé du sang le plus pur de la Vierge ? - 6. La chair du
Christ a-t-elle existé chez les anciens patriarches selon un élément déterminé
? - 7. La chair du Christ, chez les patriarches, fut-elle sujette au péché ? -
8. Le Christ a-t-il payé la dîme comme étant présent dans son aïeul Abraham ?
Somme théologique IIIa pars Q. 32 –
Le principe actif de la conception du Christ (28 mn)
1. Le
Saint-Esprit a-t-il été le principe actif de la conception du Christ ? - 2.
Peut-on dire que le Christ a été conçu du Saint-Esprit ? - 3. Peut-on dire que
le Saint-Esprit est père du Christ selon la chair ? - 4. La Bienheureuse Vierge
a-t-elle eu un rôle actif dans la conception du Christ ?
Somme théologique IIIa pars Q. 33 –
Le mode et l'ordre de la conception du Christ (31 mn)
1. Le
corps du Christ a-t-il été formé au premier instant de sa conception ? - 2.
A-t-il été animé dès ce premier instant ? - 3. A-t-il été assumé par le Verbe
dès ce premier instant ? - 4. Cette conception a-t-elle été naturelle ou
surnaturelle ?
Somme théologique IIIa pars Q. 34 –
La perfection du Christ dès sa conception (38 mn)
1. Au
premier instant de sa conception, le Christ a-t-il été sanctifié par la grâce ?
- 2. A-t-il eu alors l'usage de son libre arbitre ? - 3. A-t-il pu alors
mériter ? - 4. A-t-il alors pleinement joui de la vision béatifique ?
Somme théologique IIIa pars Q. 35 –
La naissance du Christ (60 mn)
1. La
naissance appartient-elle à la nature ou à la personne ? - 2. Faut-il attribuer
au Christ une autre naissance que sa naissance éternelle ? - 3. La Bienheureuse
Vierge est-elle la mère du Christ selon sa naissance temporelle ? - 4.
Doit-elle être appelée Mère de Dieu ? - 5. Le Christ est-il Fils de Dieu le
Père et de la Vierge-Mère selon deux filiations ? - 6. Le mode de sa naissance.
- 7. Le lieu de sa naissance. - 8. L'époque de sa naissance.
Somme théologique IIIa pars Q. 36 –
La manifestation du Christ à sa naissance (64 mn)
1. La
naissance du Christ devait-elle être manifestée à tous ? -2. Devait-elle être
manifestée à quelques-uns ? - 3. A qui devait-elle être manifestée ? - 4.
Devait-il se manifester lui-même, ou plutôt par d'autres ? - 5. Par quels
autres moyens aurait-il dû se manifester ? - 6. L'ordre de ses manifestations.
- 7. L'étoile par laquelle sa naissance fut manifestée. - 8. L'adoration des
mages qui ont connu par l'étoile la naissance du Christ.
Somme théologique IIIa pars Q. 37 –
La présentation de Jésus enfant au Temple (32 mn)
1. Sa
circoncision. - 2. L'imposition du nom de Jésus. - 3. Son oblation au Temple. -
4. La purification de sa mère.
Somme théologique IIIa pars Q. 38 –
Le baptême de Jean (54 mn)
1.
Convenait-il à Jean de baptiser ? - 2. Ce baptême venait-il de Dieu ? - 3.
Conférait-il la grâce ? - 4. D'autres que le Christ devaient-ils le recevoir ?
- 5. Ce baptême devait-il cesser après avoir été reçu par le Christ ? - 6. Ceux
qui avaient reçu le baptême de Jean devaient-ils recevoir ensuite le baptême
institué par le Christ ?
Somme théologique IIIa pars Q. 39 –
Le baptême reçu par le Christ (59 mn)
1. Le
Christ devait-il être baptisé ? - 2. Devait-il être baptisé du baptême de Jean
? - 3. L'âge auquel le Christ reçut le baptême. - 4. Le lieu de ce baptême. -
5. "Les cieux se sont ouverts." - 6. L'apparition du Saint-Esprit
sous forme de colombe. - 7. Cette colombe fut-elle un véritable animal ? - 8.
Le témoignage de la voix du Père.
Somme théologique IIIa pars Q. 40 –
Le genre de vie du Christ (38 mn)
1.
Devait-il mener la vie solitaire, ou bien vivre parmi les hommes ? - 2.
Devait-il mener une vie austère en matière de nourriture, de boisson et de
vêtements, ou bien vivre comme tout le monde ? - 3. Devait-il vivre en ce monde
en étant méprisé, ou bien riche et honoré ? - 4. Devait-il vivre selon la loi.
Somme théologique IIIa pars Q. 41 –
La tentation du Christ (56 mn)
1.
Était-il convenable que le Christ fût tenté ? - 2. Le lieu de la tentation. -
3. Son moment. - 4. Le genre et l'ordre des tentations.
Somme théologique IIIa pars Q. 42 –
L'enseignement du Christ (55 mn)
1. Le
Christ devait-il prêcher aux Juifs seulement ou bien aux païens aussi ? - 2.
Dans sa prédication aurait-il dû éviter de heurter les Juifs ? - 3. Devait-il
enseigner en public ou secrètement ? - 4. Devait-il enseigner seulement par la
parole, ou aussi par l'écrit ?
Somme théologique IIIa pars Q. 43 –
Les miracles du Christ (33 mn)
1. Le
Christ devait-il faire des miracles ? - 2. Les a-t-il faits par une vertu
divine ? - 3. A quel moment a-t-il commencé d'en faire ? - 4. Ont-ils
suffisamment montré sa divinité ?
Somme théologique IIIa pars Q. 44 –
Les diverses sortes de miracles du Christ (57 mn)
1. Ses
miracles sur les substances spirituelles. - 2. Sur les corps célestes. - 3. Sur
les hommes. - 4. Sur les créatures dépourvues de raison.
Somme théologique IIIa pars Q. 45 –
La transfiguration du Christ (42 mn)
1.
Convenait-il que le Christ soit transfiguré ? - 2. La lumière de la
Transfiguration est-elle la lumière de gloire ? - 3. Les témoins de la
Transfiguration. - 4. Le témoignage de la voix du Père.
Somme théologique IIIa pars Q. 46A –
La passion du Christ, Part 1 (82 mn)
1.
Était-il nécessaire que le Christ souffrit pour délivrer les hommes ? - 2. Y
avait-il une autre manière possible de délivrer les hommes ? - 3. Cette manière
était-elle la plus appropriée ? - 4. Convenait-il que le Christ souffre sur la
croix ? - 5. Le caractère universel de sa passion. - 6. La douleur qu'il a endurée
dans sa passion fut-elle la plus grande ?
Somme théologique IIIa pars Q. 46B –
La passion du Christ, Part 2 (63 mn)
7.
Toute son âme a-t-elle souffert ? - 8. Sa passion a-t-elle empêché la joie de
la jouissance béatifique ? - 9. Le temps de sa passion. - 10. Le lieu de sa
passion. - 11. Convenait-il qu'il soit crucifié avec des bandits ? - 12. La
passion du Christ doit-elle être attribuée à la divinité ?
Somme théologique IIIa pars Q. 47 –
La cause de la passion (59 mn)
1. Le
Christ a-t-il été mis à mort par autrui ou par lui-même ? - 2. Pour quel motif
s'est-il livré à la Passion ? - 3. Est-ce le Père qui l'a livré à la Passion ?
- 4. Convenait-il qu'il souffre par la main des païens, ou plutôt des Juifs ? -
5. Ses meurtriers l'ont-ils connu ? - 6. Le péché de ses meurtriers.
Somme théologique IIIa pars Q. 48 –
La manière dont de la passion a produit ses effets (67 mn)
1. La
passion du Christ a-t-elle causé notre salut par mode de mérite ? - 2. Par mode
de satisfaction ? - 3. Par mode de sacrifice ? - 4. Par mode de rachat ? - 5.
Est-il propre au Christ d'être le Rédempteur ? - 6. A-t-il produit les effets
de notre salut par mode d'efficience ?
Somme théologique IIIa pars Q. 49 –
Les effets de la passion du Christ (69 mn)
1. Par
la passion du Christ sommes-nous délivrés du péché ? - 2. Sommes-nous délivrés
de la puissance du démon ? - 3. Sommes-nous délivrés de l'obligation du
châtiment ? - 4. Sommes-nous réconciliés avec Dieu ? - 5. Par elle, la porte du
Ciel nous a-t-elle été ouverte ? - 6. Est-ce par elle que le Christ a obtenu
son exaltation dans la gloire ?
Somme théologique IIIa pars Q. 50 –
La mort du Christ (47 mn)
1.
Convenait-il au Christ de mourir ? - 2. Par la mort sa divinité a-t-elle été
séparée de sa chair ? - 3. Sa divinité a-t-elle été séparée de son âme ? - 4.
Durant les trois jours de sa mort, le Christ est-il resté homme ? - 5. Y
avait-il identité numérique entre son corps mort et son corps vivant ? - 6. Sa
mort a-t-elle contribué à notre salut ?
Somme théologique IIIa pars Q. 51 –
L'ensevelissement du Christ (40 mn)
1.
Convenait-il au Christ d'être enseveli ? - 2. Le mode de son ensevelissement. -
3. Dans le sépulcre son corps s'est-il décomposé ? - 4.
Que signifie le percement du Cœur de Jésus ? 5-
Combien de temps est-il resté dans le sépulcre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 52A –
La descente du Christ aux enfers, Part 1 (49 mn)
1.
Convenait-il au Christ de descendre aux enfers ? - 2. En quel enfer est-il
descendu ? - 3. A-t-il été tout entier dans les enfers ? - 4. Y a-t-il séjourné
quelque temps ?
Somme théologique IIIa pars Q. 52B –
La descente du Christ aux enfers, Part 2 (49 mn)
5.
A-t-il délivré de l'enfer les saints patriarches ? - 6. A-t-il délivré de
l'enfer des damnés ? - 7. A-t-il délivré les enfants morts avec le seul péché
originel ? - 8. A-t-il délivré les hommes du purgatoire ?
Somme théologique IIIa pars Q. 53 –
La résurrection du Christ (34 mn)
1. Sa
nécessité. - 2. Au troisième jour. - 3. Dans quel ordre elle s'est accomplie. -
4. Sa cause.
Somme théologique IIIa pars Q. 54 –
Les qualités du Christ ressuscité (40 mn)
1.
Après la résurrection, le Christ a-t-il eu un corps véritable ? - 2. Son corps
était-il glorieux ? - 3. Est-il ressuscité avec l'intégrité de son corps ? - 4.
Les cicatrices que l'on voyait sur son corps.
Somme théologique IIIa pars Q. 55 –
La manifestation de la résurrection (72 mn)
1. La
résurrection du Christ devait-elle être manifestée à tous, ou seulement à
quelques personnes en particulier ? - 2. Aurait-il convenu qu'il ressuscite à
la vue de ses disciples ? - 3. Après sa résurrection aurait-il dû continuer à
vivre avec ses disciples ? - 4. Convenait-il qu'il apparaisse à ses disciples
sous un autre visage - 5. Devait-il manifester sa résurrection par des preuves
? - 6. Ces preuves ont-elles été suffisantes ?
Somme théologique IIIa pars Q. 56 –
L'effet de la résurrection (28 mn)
1. La
résurrection du Christ est-elle la cause de notre résurrection ? - 2. Est-elle
la cause de notre justification ?
Somme théologique IIIa pars Q. 57 –
L'ascension du Christ (60 mn)
1.
Convenait-il que le Christ monte au Ciel ? - 2. Selon quelle nature l'ascension
lui convenait-elle ? - 3. Est-il monté par sa propre puissance ? - 4. Est-il
monté au-dessus de tous les cieux corporels ? - 5. Est-il monté au-dessus de
toutes les créatures spirituelles ?- - 6. Les effets de l'Ascension.
Somme théologique IIIa pars Q. 58 –
La session du Christ à la droite du Père (31 mn)
1.
Convient-il que le Christ siège à la droite du Père ? - 2. Cela lui convient-il
en tant que Dieu ? - 3. Selon sa nature humaine ? - 4. Cela lui est-il propre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 59A –
Le pouvoir judiciaire du Christ (63 mn)
1. Le
pouvoir judiciaire doit-il être attribué au Christ ? - 2. Ce pouvoir
convient-il au Christ en tant qu'homme ? - 3. Le Christ l'a-t-il obtenu par ses
mérites ? - 4. Son pouvoir judiciaire est-il universel par rapport à toutes les
affaires humaines ? - 5. Outre le jugement que le Christ exerce dans le temps
présent, faut-il attendre qu'il exerce un autre jugement universel dans les
temps à venir ? - 6. Le pouvoir judiciaire du Christ s'étend-il même aux anges
?
Somme théologique IIIa pars Q. 59B –
La Vierge Marie et son rôle dans la rédemption (72 mn)
1. La
Vierge a-t-elle un rôle particulier dans la rédemption ? - 2. Peut-on l'appeler
corédemptrice ? - 3. La Vierge Marie est-elle morte ? - 4. Est-elle descendue
aux enfers ? - 5. L'assomption de la Vierge Marie. - 6. Le couronnement de la
Vierge Marie. - 7. La Vierge est-elle avocate et médiatrice de toutes les
grâces ?
Somme théologique IIIa pars Q. 60 –
L'essence du sacrement (69 mn)
1. Le
sacrement entre-t-il dans le genre du signe ? - 2. Tout signe d'une réalité
sacrée est-il un sacrement ? - 3. Le sacrement est-il signe d'une réalité
unique ou de plusieurs ? - 4. Le signe sacramentel est-il une chose sensible ?
- 5. Requiert-il une chose sensible déterminée ? - 6. Le sacrement requiert-il
une signification opérée par des paroles ? - 7. Les sacrements requièrent-ils
des paroles déterminées ? - 8. Peut-on ajouter ou enlever quelque chose à ces
paroles ?
Somme théologique IIIa pars Q. 61 –
La nécessité des sacrements (42 mn)
1. Les
sacrements sont-ils nécessaires au salut de l'homme ? - 2. Étaient-ils
nécessaires dans l'état qui a précédé le péché ? - 3. Étaient-ils nécessaires
dans l'état qui a suivi le péché et précédé le Christ ? - 4. Étaient-ils
nécessaires après la venue du Christ ?
Somme théologique IIIa pars Q. 62 –
L'effet principal des sacrements : la grâce (63 mn)
1. Les
sacrements de la loi nouvelle sont-ils cause de la grâce ? - 2. La grâce
sacramentelle ajoute-t-elle quelque chose à la grâce des vertus et des dons ? -
3. Les sacrements contiennent-ils la grâce ? - 4. Y a-t-il en eux une vertu pour
causer la grâce ? - 5. Cette vertu des sacrements découle-t-elle de la passion
du Christ ? - 6. Les sacrements de l'ancienne loi causaient-ils la grâce ?
Somme théologique IIIa pars Q. 63 –
L'effet second des sacrements : le caractère (53 mn)
1. Les
sacrements produisent-ils dans l'âme un caractère ? - 2. Quelle est l'essence
de ce caractère ? - 3. De qui est-il l'empreinte ? - 4. Quel est le sujet dans
lequel il réside ? - 5. Est-il indélébile ? - 6. Tous les sacrements
impriment-ils un caractère ?
Somme théologique IIIa pars Q. 64A –
La cause des sacrements, Part 1 (42 mn)
1. Dieu
est-il seul à réaliser l'effet intérieur du sacrement ? - 2. L'institution des
sacrements a-t-elle Dieu seul pour auteur ? - 3. Le pouvoir du Christ sur les
sacrements. - 4. Le Christ pouvait-il communiquer à d'autres son pouvoir sur
les sacrements ? - 5. Les mauvais peuvent-ils avoir un pouvoir ministériel sur
les sacrements ?
Somme théologique IIIa pars Q. 64B –
La cause des sacrements, Part 2 (47 mn)
6. Les
mauvais pèchent-ils en administrant les sacrements ? - 7. Les anges peuvent-ils
être ministres des sacrements ? - 8. L'intention du ministre est-elle requise
dans les sacrements ? - 9. Une foi droite est-elle requise au point qu'un
infidèle ne puisse donner les sacrements ? - 10. L'intention droite est-elle
requise ?
Somme théologique IIIa pars Q. 65 –
Le nombre des sacrements (53 mn)
1. Y
a-t-il sept sacrements ? - 2. Leur ordre réciproque. - 3. Leur hiérarchie. - 4.
Sont-ils tous nécessaires au salut ?
Somme théologique IIIa pars Q. 66A –
La nature du baptême, Part 1 (51 mn)
1.
Qu'est-ce que le baptême ? Est-ce l'ablution ? - 2. L'institution de ce
sacrement. - 3. L'eau en est-elle la matière propre ? - 4. Faut-il de l'eau
pure ? - 5. La forme : "Moi, je te baptise au nom du Père et du Fils et du
Saint-Esprit" convient-elle à ce sacrement ? - 6. Pourrait-on baptiser
sous cette forme : "Moi, je te baptise au nom du Christ ?"
Somme théologique IIIa pars Q. 66B –
La nature du baptême, Part 2 (51 mn)
7.
L'immersion est-elle nécessaire au baptême ? - 8. Faut-il une triple immersion
? - 9. Le baptême peut-il être réitéré ? - 10. La liturgie du baptême. - 11.
Les différentes sortes de baptême. - 12. Comparaison entre ces baptêmes.
Somme théologique IIIa pars Q. 67 –
Les ministres du baptême (43 mn)
1.
Est-ce au diacre qu'il appartient de baptiser ? - 2. Est-ce le prêtre ou
seulement l'évêque qui peut conférer le baptême ? - 3. Un laïc peut-il conférer
le baptême ? - 4. Une femme peut-elle le faire ? - 5. Un non-baptisé peut-il
conférer le baptême ? - 6. Plusieurs ministres peuvent-ils baptiser en même
temps un seul et même sujet ? - 7. Est-il nécessaire que quelqu'un reçoive le baptisé
au sortir des fonts ? - 8. Celui-ci qui reçoit ainsi le baptisé est-il tenu de
l'instruire ?
Somme théologique IIIa pars Q. 68A –
Ceux qui reçoivent le baptême, Part 1 (52 mn)
1. Tous
les hommes sont-ils tenus de recevoir le baptême ? - 2. Peut-on être sauvé sans
le baptême ? - 3. Le baptême doit-il être retardé ? - 4. Faut-il baptiser les
pécheurs ? - 5. Faut-il imposer des oeuvres satisfactoires aux pécheurs qu'on a
baptisés ? - 6. La confession des péchés est-elle requise ?
Somme théologique IIIa pars Q. 68B –
Ceux qui reçoivent le baptême, Part 2 (55 mn)
7.
L'intention est-elle requise chez le baptisé ? - 8. La foi est-elle requise ? -
9. Faut-il baptiser les enfants ? - 10. Faut-il baptiser les enfants des Juifs
malgré leurs parents ? - 11. Faut-il baptiser les enfants qui sont encore dans
le sein de leur mère ? - 12. Faut-il baptiser les fous et les déments ?
Somme théologique IIIa pars Q. 69A –
Les effets du baptême, Part 1 (46 mn)
1. Le
baptême enlève-t-il tous les péchés ? - 2. Le baptême délivre-t-il de toute
peine ? - 3. Le baptême enlève-t-il les maux de cette vie ? - 4. Le baptême
confère-t-il la grâce et les vertus ? - 5. Les effets des vertus conférées par
le baptême.
Somme théologique IIIa pars Q. 69B –
Les effets du baptême, Part 2 (45 mn)
6. Même
les petits enfants reçoivent-ils au baptême la grâce et les vertus ? - 7. Le
baptême ouvre-t-il aux baptisés la porte du royaume des Cieux ? - 8. Le baptême
produit-il un effet égal chez tous les baptisés ? - 9. La "fiction"
empêche-t-elle l'effet du baptême ? - 10. Quand la fiction disparaît, le
baptême obtient-il son effet ?
Somme théologique IIIa pars Q. 70 –
La circoncision (41 mn)
1.
A-t-elle préparé et préfiguré le baptême ? - 2. Son institution. - 3. Son rite.
- 4. Son effet.
Somme théologique IIIa pars Q. 71 –
Le catéchisme et l'exorcisme (31 mn)
1. Le
catéchisme doit-il précéder le baptême ? - 2. L'exorcisme doit-il précéder le
baptême ? - 3. Ce qui se fait dans l'exorcisme a-t-il une efficacité ou
seulement valeur de signe ? - 4. Est-ce le prêtre qui doit catéchiser et
exorciser les candidats au baptême ?
Somme théologique IIIa pars Q. 72A –
Le sacrement de confirmation, Part 1 (52 mn)
1. La
confirmation est-elle un sacrement ? - 2. Sa matière. - 3. Est-il nécessaire au
sacrement que le chrême ait été consacré par l'évêque ? - 4. Sa forme. - 5.
Imprime-t-elle un caractère ? - 6. Le caractère de la confirmation suppose-t-il
le caractère baptismal ?
Somme théologique IIIa pars Q. 72B –
Le sacrement de confirmation, Part 2 (46 mn)
7.
Confère-t-elle la grâce ? - 8. A qui convient-il de recevoir ce sacrement ? -
9. Sur quelle partie du corps ? - 10. Faut-il quelqu'un pour tenir le
confirmand ? - 11. Ce sacrement est-il donné seulement par l'évêque ? - 12. Son
rite.
Somme théologique IIIa pars Q. 73 –
Le sacrement d'eucharistie (54 mn)
1.
L'eucharistie est-elle un sacrement ? - 2. Est-elle un seul sacrement ou
plusieurs ? - 3. Est-elle nécessaire au salut ? - 4. Ses noms. - 5. Son
institution. - 6. Ses figures.
Somme théologique IIIa pars Q. 74 –
La matière de l'eucharistie (51 mn)
1. Le
pain et le vin sont-ils la matière de ce sacrement ? - 2. Une quantité
déterminée est-elle requise à la matière de ce sacrement ? - 3. La matière de
ce sacrement est-elle le pain de froment ? - 4. Est-ce le pain azyme, ou le
pain fermenté ? - 5. La matière de ce sacrement est-elle le vin de la vigne ? -
6. Faut-il y mêler de l'eau ? - 7. L'eau est-elle nécessaire ? - 8. La quantité
d'eau à mettre.
Somme théologique IIIa pars Q. 75 –
La transsubstantiation (61 mn)
1. Dans
ce sacrement le corps du Christ est-il présent en toute vérité, ou bien par
mode de figure, ou comme dans un signe ? - 2. La substance du pain et du vin
subsiste-t-elle dans ce sacrement après la consécration ? - 3. La substance du
pain et du vin, après la consécration de ce sacrement, est-elle anéantie ou se
résout-elle en une matière préexistante ? - 4. Le pain peut-il être converti au
corps du Christ ? - 5. Les accidents du pain et du vin subsistent-ils dans ce
sacrement après la consécration ? - 6. Après la consécration, la forme
substantielle du pain subsiste-t-elle dans ce sacrement ? - 7. Cette conversion
se fait-elle instantanément ? - 8. Cette proposition est-elle vraie : "A
partir du pain devient le corps du Christ" ?
Somme théologique IIIa pars Q. 76 –
Le mode d'existence du Christ dans l'eucharistie (48 mn)
1. Le
Christ est-il tout entier dans ce sacrement ? - 2. Le Christ est-il tout entier
dans chacune des deux espèces ? - 3. Le Christ est-il tout entier sous chaque
partie des espèces ? - 4. Les dimensions du corps du Christ sont-elles tout
entières dans ce sacrement ? - 5. Le corps du Christ est-il dans ce sacrement
comme dans un lieu ? - 6. Le corps du Christ est-il déplacé lorsque l'on
déplace l'hostie ou la coupe après la consécration ? - 7. Le corps du Christ,
tel qu'il est sous ce sacrement, peut-il être vu par un oeil au moins glorifié
? - 8. Le vrai corps du Christ subsiste-t-il dans ce sacrement quand il
apparaît miraculeusement sous l'apparence d'un enfant ou d'un morceau de chair
?
Somme théologique IIIa pars Q. 77 –
Les accidents qui subsistent dans ce sacrement (55 mn)
1. Les
accidents qui subsistent sont-ils privés de sujet ? - 2. La quantité est-elle
le sujet des autres accidents ? - 3. Ces accidents peuvent-ils modifier un
corps extérieur ? - 4. Peuvent-ils se dissoudre ? - 5. Peuvent-ils engendrer
une autre réalité ? - 6. Peuvent-ils nourrir ? - 7. La fraction du pain
consacré. - 8. Peut-on mélanger un liquide au vin consacré ?
Somme théologique IIIa pars Q. 78 –
La forme de l'eucharistie (56 mn)
1.
Quelle est la forme de ce sacrement ? - 2. La forme de la consécration du pain
est-elle appropriée ? - 3. La forme de la consécration du sang est-elle
appropriée ? - 4. La vertu de ces deux formes. - 5. La vérité de leur langage.
- 6. Les relations entre les deux formes.
Somme théologique IIIa pars Q. 79 –
Les effets de l'eucharistie (58 mn)
1. Ce
sacrement confère-t-il la grâce ? - 2. L'effet de ce sacrement est-il
l'obtention de la gloire ? - 3. L'effet de ce sacrement est-il la rémission du
péché mortel ? - 4. Le péché véniel est-il remis par ce sacrement ? - 5. Toute
la peine du péché est-elle remise par ce sacrement ? - 6. Ce sacrement
préserve-t-il des péchés futurs ? - 7. Ce sacrement profite-t-il à d'autres
qu'à ceux le consomment ? - 8. Ce qui empêche l'effet de ce sacrement.
Somme théologique IIIa pars Q. 80A –
L'usage de l'eucharistie, Part 1 (53 mn)
1. Y
a-t-il deux manières de manger ce sacrement : sacramentellement et
spirituellement ? - 2. Le manger spirituellement convient-il seulement à
l'homme ? - 3. Le manger sacramentellement convient-il seulement à l'homme
juste ? - 4. Le pécheur commet-il un péché en le mangeant sacramentellement ? -
5. La gravité de ce péché. - 6. Doit-on repousser le pécheur qui vient à ce
sacrement ?
Somme théologique IIIa pars Q. 80B –
L'usage de l'eucharistie, Part 2 (57 mn)
7. La
pollution nocturne empêche-t-elle de recevoir ce sacrement ? - 8. Doit-il être
reçu seulement par ceux qui sont à jeun ? - 9. Doit-on le proposer à ceux qui
n'ont pas l'usage de la raison ? - 10. Faut-il le recevoir quotidiennement ? -
11. Est-il permis de s'en abstenir entièrement ? - 12. Est-il permis de
recevoir le corps du Christ sans recevoir son sang ?
Somme théologique IIIa pars Q. 81 –
L'usage de l'eucharistie par le Christ (27 mn)
1. Le Christ a-t-il consommé
son corps et son sang ? - 2. L'a-t-il donné à Judas ? - 3. Quel corps a-t-il
consommé et donné : passible, ou impassible ? - 4. En quel état se serait
trouvé le Christ dans ce sacrement, si celui-ci avait été conservé ou consacré
pendant les trois jours où il était mort ?
Somme théologique IIIa pars Q. 82 –
Le ministre de l'eucharistie (80 mn)
1.
Consacrer ce sacrement est-il le propre du prêtre ? - 2. Plusieurs prêtres
peuvent-ils consacrer ensemble la même hostie ? - 3. La dispensation de ce sacrement
appartient-elle au seul prêtre ? - 4. Est-il permis au prêtre qui consacre de
s'abstenir de communier ? - 5. Un prêtre pécheur peut-il consacrer ce sacrement
? - 6. La messe d'un mauvais prêtre a-t-elle moins de valeur que la messe d'un
bon prêtre ? - 7. Les hérétiques, les schismatiques et les excommuniés
peuvent-ils consacrer ce sacrement ? - 8. Et les prêtres dégradés ? - 9. Ceux
qui reçoivent la communion donnée par de tels prêtres commettent-ils un péché ?
- 10. Est-il permis à un prêtre de s'abstenir totalement de célébrer ?
Somme théologique IIIa pars Q. 83 –
Le rite de l'eucharistie (87 mn)
1. Dans
la célébration de ce mystère le Christ est-il immolé ? - 2. Le temps de la
célébration. - 3. Le lieu, et tout l'apparat de cette célébration. - 4. Les
paroles que l'on dit en célébrant ce mystère. - 5. Les actions qui accompagnent
la célébration de ce mystère. - 6. Les défauts qui se rencontrent dans la
célébration de ce sacrement.
Somme théologique IIIa pars Q. 84A –
Le sacrement de pénitence, Part 1 (48 mn)
1. La
pénitence est-elle un sacrement ? - 2. Sa matière propre. - 3. Sa forme. - 4.
L'imposition des mains est-elle requise au sacrement ? - 5. Ce sacrement est-il
nécessaire au salut ?
Somme théologique IIIa pars Q. 84B –
Le sacrement de pénitence, Part 2 (54 mn)
6. Ses
rapports avec les autres sacrements ? - 7. Son institution. - 8. La durée de la
pénitence. - 9. Doit-elle être continuelle ? - 10. Le sacrement de pénitence
peut-il être renouvelé ?
Somme théologique IIIa pars Q. 85 –
La vertu de pénitence (43 mn)
1.
Est-elle une vertu ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3. Sous quelle vertu
faut-il la ranger ? - 4. Son siège. - 5. Sa cause. - 6. Sa place parmi les
autres vertus.
Somme théologique IIIa pars Q. 86A –
La pénitence et les péchés mortels, Part 1 (42 mn)
1. Tous
les péchés mortels sont-ils enlevés par la pénitence ? - 2. Peuvent-ils être
enlevés sans elle ? - 3. Peuvent-ils être remis l'un sans l'autre ?
Somme théologique IIIa pars Q. 86B –
La pénitence et les péchés mortels, Part 2 (44 mn)
4. La
pénitence enlève-t-elle la faute en laissant subsister la dette de peine ? - 5.
Laisse-t-elle subsister des restes de péché ? - 6. La pénitence enlève-t-elle
le péché en tant qu'elle est vertu, ou en tant qu'elle est sacrement ?
Somme théologique IIIa pars Q. 87 –
La rémission des péchés véniels (31 mn)
1. Le
péché véniel peut-il être remis sans la pénitence ? - 2. Peut-il être remis
sans infusion de grâce ? - 3. Est-il remis par l'aspersion de l'eau bénite, la
bénédiction de l'évêque, l'action de se frapper la poitrine, l'oraison
dominicale, etc. ? - 4. Peut-il être remis sans que le péché mortel le soit ?
Somme théologique IIIa pars Q. 88 –
Le retour des péchés pardonnés (40 mn)
1. Les
péchés remis par la pénitence reviennent-ils du fait même d'un péché postérieur
? - 2. Est-ce l'ingratitude qui les ramène, et plus spécialement selon certains
péchés ? - 3. Ces péchés reviennent-ils avec un égal degré de culpabilité ? -
4. Cette ingratitude qui les ramène est-elle un péché spécial ?
Somme théologique IIIa pars Q. 89 –
Le retour des vertus par la pénitence (57 mn)
1. Par
la pénitence, nos vertus nous sont-elles rendues ? - 2. Nous sont-elles rendues
au même degré qu'auparavant ? - 3. Le pénitent retrouve-t-il la même dignité ?
- 4. Les oeuvres vertueuses sont-elles frappées de mort par le péché ? - 5. Les
oeuvres frappées de mort par le péché revivent-elles par la pénitence ? - 6. Les
oeuvres mortes, c'est-à-dire faites sans la charité, sont-elles vivifiées par
la pénitence ?
Somme théologique IIIa pars Q. 90 –
Les parties de la pénitence (36 mn)
L'extase
finale de saint Thomas d'Aquin et son incapacité à terminer sa Somme. 1. La
pénitence a-t-elle des parties ? - 2. Leur nombre : contrition, confession,
réparation. - 3. Leur nature. - 4. Sa division en parties subjectives (voir le
supplément).
https://www.youtube.com/watch?v=vmXVyo3cmCY&list=PLuko328jWH_1If8JJpj4D86lpeUGLHRr1
Une apparition du Christ puis la mort ayant empêché saint Thomas
d'Aquin de terminer son travail, il sera complété par un
"supplément". Le "Supplementum"
originel fut composé par le secrétaire et ami de saint Thomas, frère Réginalld
de Piperno op. Mais sa rédaction, à partir d'un œuvre de jeunesse (le "commentaire des Sentences" de
Pierre Lombard) laisse à désirer sur de nombreux points. Je le reprendrai donc
:
1° La fin du traité des sacrements (pénitence, ordre, mariage,
onction des malades) (Q. 1 à Q.68)
2° L'Église du Christ, à la lumière de Lumen Gentiuum (Concile Vatican II) ;
3° L'eschatologie, à la lumière du "Traité des Fins
dernières", Arnaud Dumouch (1998) ;
4° La théologie fondamentale (D'où tenons-nous la certitude de
la Révélation ?).
Somme théologique Suppl. Q. 1 – La
nature de la contrition (40 mn)
L'origine
et les défauts du Supplementum. - 1°
qu’est-ce que la contrition ? - 2° Quel doit être son objet ? - 3° Quelle doit
être son intensité ?
Somme théologique Suppl. Q. 2 –
L'objet de la contrition (40 mn)
1. La
contrition se repend-elle des peines du péché ? - 2. Du péché originel ? - 3.
De tout péché actuel commis par lui-même ? - 4. Du péché actuel qu’il commettra
à l’avenir ? - 5. Du péché commis par d’autres ? - 6. De chaque péché mortel en
particulier ?
Somme théologique Suppl. Q. 3 –
L'intensité de la contrition (31 mn)
1. La
douleur de la contrition est-elle la plus grande qui puisse être dans la nature
? - 2. Peut-elle être excessive ? - 3. Doit-elle être plus grande pour un péché
que pour l’autre ?
Somme théologique Suppl. Q. 4 – Le
temps de la contrition (34 mn)
1. La
contrition doit-elle durer toute la vie ? - 2. Est-il expédient de pleurer
continuellement le péché ? - 3. Est-ce qu’après cette vie, les âmes séparées
ont encore la contrition de leurs péchés ?
Somme théologique Suppl. Q. 5 –
L'effet de la contrition (24 mn)
1. La
rémission du péché est-elle l'effet de la contrition ? - 2. La contrition
peut-elle enlever toute dette de peine ? - 3. Une faible contrition suffit-elle
à effacer de grands péchés ?
Somme théologique Suppl. Q. 6 – La
nécessité de la confession (51 mn)
1. La
confession est-elle nécessaire au salut ? - 2. Est-elle de droit naturel ? - 3.
Tous sont-ils tenus à la confession ? - 4. Est-il permis de confesser un péché
qu’on n’a pas commis ? - 5. Est-on tenu de se confesser aussitôt après le péché
? - 6. Est-il possible qu’un pécheur soit dispensé de confesser ses péchés un
confesseur ?
Somme théologique Suppl. Q. 7 – Les
éléments essentiels de la confession (31 mn)
1.
Saint Augustin a-t-il bien défini la confession ? - 2. Est-elle un acte de
vertu ? - 3. Est-elle un acte de la vertu de pénitence ?
Somme théologique Suppl. Q. 8 – Le
ministre de la confession (61 mn)
1°
Est-il nécessaire de se confesser à un prêtre ? - 2. Est-il permis en certains
cas, de se confesser à d’autres qu’à des prêtres ? - 3. Est-ce qu’en dehors du
cas de nécessité, quelqu’un qui n’est pas prêtre, peut entendre la confession
des fautes vénielles ? - 4. Est-il nécessaire qu’un homme se confesse à son
propre prêtre ? - 5. Peut-il le faire en vertu d’un privilège ou du mandat d’un
supérieur ? - 6. Est-ce que le pénitent, au dernier instant de sa vie, peut
être absous par n’importe quel prêtre ? - 7. Est-ce que la peine temporelle à
imposer doit être proportionnée à la faute ?
Somme théologique Suppl. Q. 9 – Les
qualités de la confession (36 mn)
1. La
confession peut-elle être informe ? - 2. Doit-elle être intégrale ? - 3.
Peut-elle être faite par intermédiaire ou par écrit ? - 4. Doit-elle vraiment
avoir les 16 qualités demandées par les docteurs ?
Somme théologique Suppl. Q. 10 –
L'effet de la confession (37 mn)
1. La
confession nous délivre-t-elle de la mort du péché ? - 2. Nous délivre-t-elle,
d’une certaine façon, de la peine du péché ? - 3. Nous ouvre-t-elle le paradis
? - 4. Nous donne-t-elle l’espérance du salut ? - 5. La confession générale
efface-t-elle les péchés mortels oubliés ?
Somme théologique Suppl. Q. 11A – Le
secret de la confession (30 mn)
1.
Est-on tenu en toute circonstance de cacher ce qu’on sait sous le secret de la
confession ? - 2. Le secret de la confession s’étend-il à d’autres choses qu’à
celles qui sont l’objet de la confession ? - 3. Le prêtre est-il le seul qui
soit tenu au secret ? - 4. Le prêtre peut-il, avec la permission du pénitent,
parler à un autre de ce qu’il sait, sous le secret de la confession ? - 5.
Est-il encore tenu de le cacher quand il le sait aussi d’ailleurs ?
Somme théologique Suppl. Q. 11B –
L'engagement à ne pas recommencer (35 mn)
1.
L'engagement à ne pas recommencer son péché est-il partie intégrante de la
pénitence ? - 2. Est-ce un acte d'hypocrisie si on retombe dans son péché ? -
3. Faut-il prendre cet engagement si on a l'habitude de retomber ?
Somme théologique Suppl. Q. 12 – La
nature de la satisfaction (27 mn)
1. La
satisfaction est-elle une vertu ou un acte de vertu ? - 2. Est-elle un acte de
justice ? - 3. La définition de la satisfaction, telle que la donne le Maître
des Sentences, est-elle satisfaisante ?
Somme théologique Suppl. Q. 13 – La
possibilité de la satisfaction (35 mn)
1.
L’homme peut-il offrir satisfaction à Dieu ? - 2. Peut-on satisfaire pour
autrui ?
Somme théologique Suppl. Q. 14 – Les
qualités de la satisfaction (45 mn)
1.
Peut-on satisfaire pour un seul péché séparément ? - 2. Celui qui, ayant eu
d’abord la contrition de tous ses péchés, retombe ensuite dans un de ces
péchés, peut-il, sans être en état de charité, satisfaire pour les autres
péchés qui lui ont été remis par la contrition ? - 3. La satisfaction faite en
état de péché commence-t-elle à prendre quelque valeur, quand l’homme a
recouvré sa charité ? - 4. Les oeuvres faites en dehors de l’état de charité
méritent-elles quelque bien ? - 5. Ces mêmes oeuvres ont-elles quelque valeur
pour l’adoucissement des peines de l’enfer ?
Somme théologique Suppl. Q. 15 – Les
œuvres de satisfaction (34 mn)
1. Les
oeuvres satisfactoires doivent-elles être pénales ? - 2. Les peines que Dieu
nous inflige en cette vie, sont-elles satisfactoires ? - 3. Est-ce une bonne
énumération des oeuvres satisfactoires de dire qu’elles se ramènent à trois
catégories : l’aumône, le jeûne et la prière ?
Somme théologique Suppl. Q. 16 – Les
sujets du sacrement de pénitence (30 mn)
1. La
pénitence peut-elle se trouver dans les âmes innocentes ? - 2. Dans les saints
glorifiés ? - 3. Dans les anges bons ou mauvais ?
Somme théologique Suppl. Q. 17 – Le
pouvoir des clefs (38 mn)
1.
Doit-il y avoir des clefs dans l’Église ? - 2. Ces clefs sont-elles un pouvoir
de lier ou de délier ; - 3. Y a-t-il deux clefs ou une seule ?
Somme théologique Suppl. Q. 18 –
L'effet des clefs (41 mn)
1. Le
pouvoir des clefs s’étend-il jusqu’à la rémission de la faute ? - 2. Le prêtre
peut-il remettre la peine du péché ? - 3. Peut-il lier en vertu du pouvoir des
clefs ? - 4. Peut-il délier ou lier arbitrairement ?
Somme théologique Suppl. Q. 19 – Les
ministres du pouvoir des clefs (48 mn)
1. Le
prêtre de l’Ancienne Loi avait-il le pouvoir des clefs ? - 2. Le Christ a-t-il
eu ce pouvoir ? - 3. Les prêtres sont-ils seuls à l’avoir ? - 4. N’est-il pas
aussi donné aux saints qui ne sont pas prêtres ? - 5. L’usage qu’en font les
mauvais prêtres a-t-il quelqu’efficacité ? - 6. Cet usage reste-t-il aux mains
des schismatiques, des hérétiques, des excommuniés des prêtres suspens ou
frappés de la peine de dégradation ?
Somme théologique Suppl. Q. 20 – Ceux
sur lesquels s'exerce le pouvoir des clefs (27 mn)
1. Le
prêtre peut-il exercer sur tout homme le pouvoir des clefs qu’il détient ? - 2.
Un prêtre peut-il toujours absoudre son sujet ? - 3. Peut-on exercer le pouvoir
des clefs sur son supérieur ?
Somme théologique Suppl. Q. 21 –
L'excommunication (39 mn)
1.
Définit-on comme il convient l’excommunication ? - 2. L’Église doit-elle
excommunier quelqu’un ? - 3. Peut-on être excommunié pour un dommage temporel
qu’on aurait causé ? - 4. Une excommunication portée injustement a-t-elle
quelque effet ?
Somme théologique Suppl. Q. 22 – Ceux
qui peuvent être excommuniés (30 mn)
1. Tout
prêtre a-t-il le pouvoir d’excommunier ? - 2. Quelqu’un qui n’est pas prêtre
peut-il porter une excommunication ? - 3. Celui qui est excommunié ou suspens
peut-il excommunier à son tour ? - 4. Peut-on s’excommunier soi-même, ou
excommunier son égal, ou bien son supérieur ? - 5. Une collectivité peut-elle
être excommuniée comme telle ? - 6. Celui qui est déjà excommunié peut-il être
excommunié de nouveau ?
Somme théologique Suppl. Q. 23-24 –
Les rapports avec les excommuniés (45 mn)
1.
Est-il permis d’avoir des rapports avec un excommunié pour des affaires
purement matérielles ? - 2. Celui qui communique avec un excommunié encourt-il
une excommunication ? - 3. Y a-t-il toujours péché mortel à communiquer avec un
excommunié quand ce n’est pas permis ? Question 24 – L'absolution de
l'excommunication : - 1. Tout prêtre peut-il absoudre de l’excommunication
celui qui lui est soumis ? - 2. Quelqu’un
peut-il être absous de l’excommunication malgré lui ? - 3. Peut-on être absous
de l’excommunication sans l’être d’une autre ?
Somme théologique Suppl. Q. 25 – Les
indulgences (52 mn)
1. L’indulgence peut-elle remettre quelque chose de la peine
satisfactoire ? - 2. Les indulgences ont-elles autant de valeur qu’il est
proclamé dans leur énoncé ? - 3. Convient-il d’accorder une indulgence pour un
secours temporel ?
Somme théologique Suppl. Q. 26-27 –
Ceux qui sont concernés par les indulgences (35 mn)
1. Un curé peut-il accorder des indulgences ? - 2. Un diacre ou un
non-prêtre... ? - 3. Un évêque... ? - 4. Quelqu’un qui est en état de péché
mortel... ? Q. 27 – Ceux à qui les indulgences peuvent profiter - 1. Les
indulgences peuvent-elles profiter à ceux qui sont en état de péché mortel ? -
2. Aux religieux ? - 3. À ceux qui n’accomplissent pas ce qui est prescrit pour
les gagner ? - 4. À celui même qui accorde l’indulgence ?
Somme théologique Suppl. Q. 28 – La
pénitence solennelle (26 mn)
1. Certaine pénitence peut-elle être rendu publique ou solennelle ?
- 2. La pénitence solennelle peut-elle être réitérée ? - 3. Du rite de la
pénitence solennelle.
Somme théologique Suppl. Q. 29A –
L'onction des malades, Part 1 (37 mn)
1. L’onction des malades est-elle un sacrement ? - 2. N’est-elle
qu’un seul sacrement ? - 3. Ce sacrement a-t-il été institué le Christ ? - 4.
L’huile d’olive est-elle la matière qui lui convient ?
Somme théologique Suppl. Q. 29B –
L'onction des malades, Part 2 (34 mn)
5. Faut-il qu'elle soit consacrée ? - 6. La matière de ce sacrement
doit-elle être consacrée par l’évêque ? - 7. L’extrême-onction a-t-elle une
forme quelconque ? - 8. La forme de ce sacrement doit-elle s’exprimer dans une
formule de prière déprécative ? - 9. La formule dont il vient d’être question
est-elle la forme qui convient à ce sacrement ?
Somme théologique Suppl. Q. 30-31 –
L'effet et le minitre de l'onction des malades (40 mn)
1. L’extrême-onction procure-t-elle la rémission des péchés ? - 2.
A-t-elle pour effet la guérison corporelle ? - 3. Imprime-t-elle un caractère ?
Q. 31 – Le ministre de l'onction des malades : - 1. Si un laïc peut donner
l’extrême-onction ? - 2. Si un diacre peut le faire ? - 3. Si l’évêque seul
peut conférer ce sacrement ?
Somme théologique Suppl. Q. 32 – Ceux
à qui est conférée l'onction des malades (35 mn)
1. L’extrême-onction doit-elle être conférée à ceux qui se portent
bien ? - 2. Doit-elle être donnée dans n’importe quelle maladie ? - 3. Faut-il
la donner aux fous et à ceux qui sont dépourvus de raison ? – - 4. Faut-il la
donner aux enfants ? - 5. Convient-il de faire des onctions sur tout le corps ?
- 6. A-t-on fixé de façon convenable les parties du corps sur lesquelles les
onctions doivent être faites ? - 7. Ceux qui sont mutilés doivent-ils recevoir
les onctions qui correspondent aux parties mutilées de leurs corps ?
Somme théologique Suppl. Q. 33 – La
réitération de l'onction des malades (19 mn)
1. Ce sacrement doit-il être réitéré ? - 2. Doit-il être réitéré au
cours d’une même maladie ?
Somme théologique Suppl. Q. 34 – Ce
qu'est le sacrement de l'Ordre (53 mn)
1. Doit-il y avoir un ordre dans l’Église ? - 2. La définition de
l’ordre est-elle bonne ? - 3. L’Ordre est-il un sacrement ? - 4. Sa forme
est-elle convenablement exprimée ? - 5. Ce sacrement a-t-il une matière ?
Somme théologique Suppl. Q. 35 –
L'effet du sacrement de l'Ordre (32 mn)
1. Le sacrement de l’ordre confère-t-il la grâce ? - 2. Y a-t-il
impression d’un caractère ? - 3. Le caractère de l’ordre présuppose-t-il le
caractère baptismal ? - 4. Présuppose-t-il le caractère de la confirmation ? -
5. Le caractère d’un ordre présuppose-t-il le caractère d’un autre ordre ?
Somme théologique Suppl. Q. 36 – Les
qualités des ordonnés (40 mn)
1. La sainteté de vie est-elle requise en eux ? - 2. La connaissance
de toute l’Écriture sainte est-elle également requise ? - 3. Suffit-il d’avoir
une vie pleine de mérites, pour mériter d’être ordonné ? - 4. Commet-il un
péché, celui qui confère les Ordres à des hommes qui en sont indignes ? - 5.
Quelqu’un en état de péché peut-il exercer, sans pécher, les fonctions de
l’Ordre qu’il a reçu ?
Somme théologique Suppl. Q. 37 – La
distinction des Ordres (60 mn)
1. Doit-on distinguer plusieurs Ordres ? - 2. Combien ? - 3. Doit-on
diviser les Ordres en sacrés et en non sacrés ? - 4. Le Livre des Sentences
assigne-t-il justement leurs fonctions à chacun d’eux ? - 5. A quel moment les
caractères des Ordres sont-ils imprimés ?
Somme théologique Suppl. Q. 38 – Ceux
qui confèrent le sacrement de l'Ordre (23 mn)
1. L’évêque est-il l’unique ministre de ce sacrement ? - 2. Un
hérétique ou un excommunié peut-il conférer ce sacrement ?
Somme théologique Suppl. Q. 39 – Les
empêchements à la réception de l'ordination (62 mn)
1a. Le sexe féminin ? – 1b. Le
mariage ? - 2. La privation
de l’usage de la raison ? - 3. La servitude ? - 4. L’homicide ? - 5. La
naissance illégitime ? - 6. Des défauts corporels ?
Somme théologique Suppl. Q. 40 –
Questions annexes au sacrement de l'Ordre (56 mn)
1. Les clercs doivent-ils porter les cheveux rasés en forme de
couronne, ainsi que la tonsure ? - 2. La tonsure est-elle un Ordre ? - 3. Le
fait d’être tonsuré entraîne-t-il la renonciation aux biens temporels ? - 4.
Doit-il y avoir un pouvoir épiscopal supérieur au sacerdoce ? - 5. L’épiscopat
est-il un Ordre ? - 6. Dans l’Église existe-t-il une autorité supérieure aux
évêques ? - 7. Convenait-il, dans l’Église, d’établir une forme de vêtement
pour les ministres ?
Somme théologique Suppl. Q. 41 – Le
mariage, institution naturelle (74 mn)
1. Le mariage est-il de droit naturel ? - 2. Est-il obligatoire ? -
3. L’acte conjugal est-il licite ? - 4. Peut-il être méritoire ?
Somme théologique Suppl. Q. 42 – Le
sacrement de mariage (60 mn)
1. Le mariage est-il un sacrement ? - 2. Devait-il être institué
avant le péché ? - 3. Confère-t-il la grâce ? - 4. L’acte sexuel fait-il partie
intégrante du mariage ? - 5.
Est-il le plus grand des sacrements ?
Somme théologique Suppl. Q. 43 – Le
mariage et les fiançailles (35 mn)
1. Que sont les fiançailles ? - 2. Qui peut les contracter ? - 3.
Peut-on les rompre ?
Somme théologique Suppl. Q. 44 – La
définition du mariage (23 mn)
1. Le mariage est-il une union ? - 2. Porte-t-il le nom qui lui
convient ? - 3. Sa définition est-elle exacte ?
Somme théologique Suppl. Q. 45 – Le
consentement matrimonial (40 mn)
1. Le consentement est-il la cause efficiente du mariage ? - 2.
Est-il nécessaire de l’exprimer de vive voix ? - 3. Consentir, sous forme de
promesses, pour l’avenir, est-ce contracter mariage ? - 4. Le consentement
exprimé de vive voix suffit-il quand le consentement intérieur fait défaut ? -
5. Le consentement donné en secret sous la forme d’un engagement immédiat
fait-il contracter le mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 46 – Le
consentement suivi de relations sexuelles (28 mn)
1. Y a-t-il mariage quand, à la promesse de le contracter, on ajoute
un serment ? - 2. Les relations charnelles qui suivent une promesse de mariage
incluent-elles le mariage en fait ?
Somme théologique Suppl. Q. 47 – Le
consentement forcé ou sous conditions (44 mn)
1. Le consentement forcé est-il possible ? - 2. Y a-t-il une forme
de violence que puisse subir un homme résolu ? - 3. Le consentement forcé
rend-il le mariage valide ? - 4. Le mariage est-il valide pour le conjoint qui
a obtenu de force le consentement de l’autre ? - 5. Le consentement donné sous
condition rend-il le mariage valide ? - 6. Un père peut-il forcer son enfant à
contracter mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 48 –
L'objet du consentement (24 mn)
1. Le consentement qui constitue le mariage a-t-il pour objet
l’union charnelle ? - 2. Le mariage est-il l’effet du consentement donné pour
un motif déshonnête ?
Somme théologique Suppl. Q. 49 – Les
biens du mariage (73 mn)
1. Certains biens sont-ils nécessaires pour justifier le mariage ? -
2. L’énumération de ces biens est-elle suffisante ? - 3. Le bien du sacrement
est-il le premier parmi les autres ? - 4. Ces biens excusent-ils de péché
l’acte conjugal ? - 5. A défaut de ces biens, l’acte conjugal est-il légitime ?
- 6. A défaut de ces biens, l’acte conjugal est-il un péché mortel ?
Somme théologique Suppl. Q. 50 à 52 – Les empêchements de
mariage (36 mn)
Article unique ‒ Convient-il d’assigner des empêchements au
mariage ? Q. 51 –
L'empêchement d'erreur : 1. L’erreur, de sa nature, empêche-t-elle le mariage ?
- 2. Quelle espèce d’erreur produit cet effet ? Q. 52 – Les empêchements dus à
la condition de dépendance.
Somme théologique Suppl. Q. 53 – Les
empêchements du vœu et de l'Ordre (36 mn)
1. Le voeu simple annule-t-il le mariage ? - 2. Le voeu solennel
produit-il le même effet ? - 3. L’Ordre est-il un empêchement de mariage ? - 4.
Peut-on recevoir les Ordres sacrés après avoir contracté mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 54 –
L'empêchement de consanguinité (35 mn)
1. La consanguinité a-t-elle été bien définie ? - 2. Peut-on la
diviser par degrés et par lignes ? - 3. L’empêchement de parenté annule-t-il le
mariage, de droit naturel ? - 4. L’Église pouvait-elle fixer les degrés de
parenté qui empêchent le mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 55 –
L'empêchement d'affinité (32 mn)
1. Le mariage est-il cause d’affinité ? - 2. L’affinité subsiste-t-elle
après la mort du mari ou de l’épouse ? - 3. L’affinité naît-elle à la suite de
relations coupables ? – - 4. Les fiançailles produisent-elles l’affinité ? - 5.
L’affinité est-elle cause d’une nouvelle affinité ? - 6. Est-elle un
empêchement de mariage ? - 7. Comporte-t-elle par elle-même des degrés ? - 8.
L’affinité s’étend-elle aussi loin que la consanguinité ? - 9. Faut-il toujours
séparer les époux consanguins et parents par affinité ? - 10. Pour dirimer un
tel mariage, faut-il procéder par voie d’accusation ? - 11. Doit-on appeler des
témoins dans cette cause ?
Somme théologique Suppl. Q. 56-57 –
L'empêchement de parenté spirituelle et d'adoption (25 mn)
1. La parenté spirituelle est-elle un empêchement de mariage ? - 2.
Comment naît cette parenté ? - 3. Entre qui naît-elle ? - 4. Se transmet-elle
de l’époux à l’épouse ? - 5. Se transmet-elle aux enfants du parrain ? Question
57 – L'adoption : 1. La définition de l’adoption est-elle exacte ? - 2.
L’adoption fait-elle naître un lien qui empêche le mariage ? - 3. Entre quelles
personnes cet empêchement existe-t-il ?
1. L’impuissance est-elle un empêchement de mariage ? - 2. Le
maléfice en est-il un ? - 3. La folie en est-elle un aussi ? - 4. En est-il de
même de l’inceste ? - 5. Les enfants ou les adolescents peuvent-ils contracter
mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 59 –
L'empêchement de disparité de culte (56 mn)
1. Un fidèle peut-il contracter mariage avec un infidèle ? - 2. Le
mariage des infidèles entre eux est un vrai mariage ? - 3. Un époux converti à
la vraie foi peut-il demeurer avec son épouse qui refuse de se convertir ? - 4.
Peut-il renvoyer cette épouse infidèle ? - 5. Après le renvoi, peut-il en
épouser une autre ? - 6. Outre le péché d’infidélité, y a-t-il d’autres péchés
qui permettent à un homme de renvoyer son épouse ?
Somme théologique Suppl. Q. 60 – Le
meurtre de l'épouse (29 mn)
1. Le mari peut-il en certaines circonstances tuer son épouse ? - 2.
Le meurtre de l’épouse devient-il empêchement de mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 61 –
L'empêchement après le mariage : le vœu solennel (21 mn)
1. Un des époux peut-il, après la consommation du mariage, entrer en
religion contre le gré de l’autre ? - 2. Le peut-il avant que le mariage ne
soit consommé ? - 3. La femme peut-elle se remarier lorsque son époux est entré
en religion avant la consommation du mariage ?
Somme théologique Suppl. Q. 62 –
L'empêchement après le mariage : la fornication (68 mn)
1. Un mari peut-il renvoyer sa femme pour cause de fornication ? -
2. Est-il tenu de le faire ? - 3 Peut-il prendre sur lui de le faire ? - 4. Le
mari et la femme jouissent-ils des mêmes droits sur ce point ? - 5. Après la
séparation doivent-ils s’abstenir de contracter un nouveau mariage ? - 6.
Peuvent-ils ensuite se réconcilier ?
Somme théologique Suppl. Q. 63 – Les
secondes noces (19 mn)
1. Les secondes noces sont-elles permises ? - 2. Sont-elles un
sacrement ?
Somme théologique Suppl. Q. 64 –
Annexe 1 : Le devoir conjugal (54 mn)
1. Chacun des époux doit-il rendre à l’autre le devoir conjugal ? -
2. Doit-il parfois le faire lorsque l’autre ne le demande pas ? - 3. Le mari et
la femme jouissent-ils des mêmes droits à cet égard ? - 4. Un époux peut-il,
sans le consentement de l’autre, prononcer un voeu qui l’empêche de rendre le
devoir conjugal ? - 5. Y a-t-il un temps où l’on ne puisse demander le devoir ?
- 6. Est-ce un péché mortel que de le demander dans un temps sacré ? - 7. Y
a-t-il obligation de le rendre un jour de fête ?
Somme théologique Suppl. Q. 65 –
Annexe 2 : La polygamie (57 mn)
1. La polygamie est-elle contraire à la loi naturelle ? - 2.
A-t-elle été parfois permise ? - 3. La loi naturelle interdit-elle d’avoir une
concubine ? - 4. Est-ce un péché mortel que d’avoir rapport avec elle ? - 5.
A-t-il été parfois permis d’en avoir une ?
Somme théologique Suppl. Q. 66 –
L'irrégularité due à la bigamie (27 mn)
1. La bigamie qui consiste à avoir eu successivement deux épouses
entraîne-t-elle l’irrégularité ? - 2. Celui qui, en même temps ou
successivement, a eu deux femmes, l’une légitime et l’autre non, encourt-il
l’irrégularité ? - 3. Encourt-on l’irrégularité en épousant une femme qui a
perdu sa virginité ? - 4. Le baptême supprime-t-il l’irrégularité de bigamie ?
- 5. Est-il permis de dispenser un bigame ?
Somme théologique Suppl. Q. 67 –
Annexe 3 : La lettre de divorce (68 mn)
1. L’indissolubilité du mariage est-elle de droit naturel ? - 2. La
répudiation de l’épouse peut-elle être permise par dispense ? - 3. La loi de
Moïse autorisait-elle la répudiation ? - 4. L’épouse renvoyée pouvait-elle
prendre un autre mari ? - 5. Le mari pouvait-il reprendre l’épouse qu’il avait
renvoyée ? - 6. La haine du mari pour son épouse était-elle la cause du renvoi
? - 7. Les causes du renvoi devaient-elles être mentionnées par écrit dans la
lettre de divorce ?
Somme théologique Suppl. Q. 68 –
Annexe 4 : Les enfants illégitimes (23 mn)
1. Les enfants qui naissent en dehors d’un vrai mariage sont-ils
illégitimes ? - 2. Les enfants illégitimes doivent-ils souffrir un dommage par
suite de leur illégitimité ? - 3. Peuvent-ils être légitimés ?
Somme théologique Suppl. Q. 69 – La
nature de l'Église (68 mn)
1. L'Église est-elle la communauté de ceux qui sont unis à Dieu par
la charité ? - 2. Tous les hommes sont-ils membres de l'Église ? - 3. Ceux qui
ont la foi ? - 4. Uniquement les baptisés ? - 5. Les anges font-ils partie de
l'Église ? - 6. Les âmes du purgatoire ? - 7. Les saints du Ciel ?
Somme théologique Suppl. Q. 70 –
L'origine de l'Église (40 mn)
1. L'Église a-t-elle été fondée par Jésus ? - 2. À quel moment
l'Église a-t-elle été fondée ? - 3. La constitution divine de l'Église ? - 4.
L'Église a-t-elle été fondée par les Apôtres ?
Somme théologique Suppl. Q. 71 – Les
analogies pour expliquer l'Église (71 mn)
1. L'Église est-elle l'épouse mystique du Christ ? - 2. Le Temple du
Saint Esprit ? – - 3. L'Esprit Saint est-il l'âme de l'Église ? - 4. L'Église
est-elle le corps mystique du Christ ? - 5. La Vierge Marie est-elle l'image de
l'Église (L'Église sainte) ? - 6. Marie-Madeleine (L'Église pécheresse) ? - 7.
Pierre et Jean (L'Église, à la fois visible et spirituelle) ?
Somme théologique Suppl. Q. 72 –
L'Église comme peuple de Dieu (69 mn)
1. La Nouvelle Alliance crée-t-elle le Peuple nouveau ? - 2. Tout
chrétien est-il prêtre par le sacerdoce commun ? - 3. Tout membre du peuple de
Dieu est-il roi ? - 4. Tout membre du peuple de Dieu est-il prophète ? - 5. Le
sacerdoce royal et prophétique s'exerce-t-il par l'oraison du coeur ? - 6.
S'exerce-t-il dans les sacrements ? - 7. S'exerce-t-il par le sens de la foi
(Sensus fidei) ? - 8. S'exerce-t-il dans les ministères et les charismes ?
Somme théologique Suppl. Q. 73 –
L'Église missionnaire (78 mn)
1. L'Église catholique est-elle l'unique Église du Christ ? - 2.
Peut-on être sauvé si on n'est pas membre de l'Église catholique ? - 3.
L'universalité ou "catholicité" de l'unique peuple de Dieu ? - 4. Les
chrétiens non catholiques font-il partie du peuple de Dieu ? - 5. Les
non-chrétiens en font-il partie ? - 6. Le peuple de Dieu est-il nécessairement
missionnaire ?
Somme théologique Suppl. Q. 74A – La
constitution hiérarchique de l'Église, Part 1 (63 mn)
1. Est-ce le Christ qui a institué la hiérarchie dans l'Église
autour des Douze ? - 2. Les évêques sont-ils les successeurs des apôtres ? - 3.
L'épiscopat est-il un sacrement ? - 4. Est-ce le Christ qui a institué le pape
comme chef du collège épiscopal ? - 5. Comment doivent-être les relations entre
les évêques ?
Somme théologique Suppl. Q. 74B – La
constitution hiérarchique de l'Église, Part 2 (77 mn)
6. Qu'est-ce que le ministère épiscopal ? - 7. La fonction
d'enseignement des évêques ? - 8. La fonction de gouvernement des évêques ? -
9. La fonction de sanctification des évêques ? - 10. Les prêtres dans leur
relation au Christ, aux évêques, au presbyterium et au peuple chrétien ? - 11.
Les diacres ?
Somme théologique Suppl. Q. 75 – Les
laïcs de l'Église (58 mn)
1. Qu'est-ce qu'un "laïc" ? - 2. La femme est-elle, de
manière particulière, le symbole sacramentel des laïcs, membres du peuple de
Dieu ? - 3. Les laïcs ont-ils une fonction dans l'Église par rapport au salut
et à l'apostolat ? - 4. Participent-ils à la fonction prophétique du Christ et
au témoignage ? - 5. Participent-ils au service royal ? - 6. Quelles relations
ont les laïcs à la hiérarchie ?
Somme théologique Suppl. Q. 76 –
L'appel universel à la sainteté dans l'Église (41 mn)
1. La sainteté est-elle réservée à quelques-uns ? - 2. Y a-t-il des
formes multiples d'exercice de la sainteté ? - 3. Existe-t-il des voies et
moyens divers vers la sainteté ?
Somme théologique Suppl. Q. 77 – Les
religieux dans l'Église (37 mn)
1. La profession des conseils évangéliques dans l'Église. - 2.
Nature et importance de l'état religieux dans l'Église. - 3. L'autorité de
l'Église à l'égard des religieux. - 4. Grandeur de la consécration religieuse.
Somme théologique Suppl. Q. 78 –
L'Église et les fins dernières (27 mn)
1. L'Église est-elle un signe eschatologique ? - 2. Existe-t-il une
communion entre l'Église du Ciel et l'Église de la terre ? - 3. Les rapports de
l'Église de la terre avec l'Église du ciel ?
Pourquoi doit-on refaire ce traité des fins dernières ?
1° Son ordre : le centrer autour de la Vision béatifique
2° deux axiomes à ajouter :
- "Le salut sera proposé à tout homme (ce qui ne veut pas dire
que tout hopmme sera sauvé) (voir Gaudium et Spes 22, 5).
- En enfer, seul le blasphème contre l'Esprit (péché en matière
grave parfaitement lucide et parfaitement volontaire) existe (Voir Mt 12, 31).
Les autres péchés, après l'entrée du pécheur dans le repentir, conduisent à un
temps de purgatoire.
Somme théologique Suppl. Q. 79B
‒ Les convenances de la vision béatifique (96 mn)
1. Dieu appelle-t-il l’homme à la vision béatifique ? - 2. La vision
béatifique est-elle nécessaire à la béatitude parfaite de l’homme ? - 3. Dans
l’hypothèse où Dieu n’ait pas proposé la Vision Béatifique, l’homme aurait-il
été heureux dans l’au-delà ? - 4. Le motif ultime de la création de l’homme
est-il l’entrée dans la vision béatifique ? - 5. Le motif ultime de la création
des anges est-il la vision béatifique ? - 6. Dans l’hypothèse où Adam et Ève
n’auraient pas péché, seraient-ils entrés dans la vision béatifique ? - 7. Le
motif ultime du retard entre le péché originel et l’incarnation du Verbe est-il
de conduire le plus grand nombre à la Vision béatifique ? - 8. Le motif ultime
de l’incarnation et de la Rédemption opérée par le Verbe est-il de nous
introduire à nouveau dans la promesse de la vision béatifique ? - 9.
Convenait-il que la vision béatifique nous soit donnée qu’après une vie
terrestre ?
Somme théologique Suppl. Q. 80
‒ Le désir naturel de voir Dieu (74 mn)
1. L’homme possède-t-il un inconscient spirituel porté vers un
bonheur sans limite (la béatitude) ? - 2. Ce désir est-il un acte, ou bien une
puissance, ou bien, sous différents aspects, l'un et l'autre ? - 3. Ce désir
a-t-il pour objet Dieu vu par son essence, ou bien Dieu en tant qu'accessible à
la raison, ou bien Dieu sous la raison commune de béatitude ? - 4. A-t-il pour
sujet l’intellect, ou bien la volonté, ou bien, sous des aspects différents,
l’une et l’autre puissance ? - 5. Ce désir est-il connaissable par la raison
seule, ou bien par la révélation proprement dite, ou bien à partir des effets
de la révélation dans l'histoire, la prédication évangélique par exemple ? - 6.
En quel sens l'actuation de ce désir naturel est-elle surnaturelle ? - 7. Dieu
aurait-il pu ne pas accomplir ce désir, et laisser la nature humaine dans
l’état de pure nature ?
Somme théologique Suppl. Q. 81
‒ La nature de la vision béatifique (49 mn)
1. La vision béatifique consiste-t-elle à voir l’essence divine ? -
2. La Vision béatifique consiste-t-elle à voir Dieu par l’intermédiaire de
l’humanité du Verbe ? - 3. Comment la vision béatifique peut-elle être réalisée
? - 4. Dans la vision béatifique, l’homme comprend-il l’essence divine telle
que Dieu la comprend ? - 5. Par la vision béatifique, l’homme devient-il Dieu ?
Somme théologique Suppl. Q. 82
‒ La cause de la vision béatifique (28 mn)
1. L’intelligence humaine peut-elle arriver à voir Dieu par ses
propres forces ? - 2. L’homme acquiert-il la béatitude par l’action d’une
créature supérieure ? - 3. Est-ce Dieu qui réalise en nous la manifestation de
son essence ?
Somme théologique Suppl. Q. 83
‒ Le siège de la vision béatifique (32 mn)
1. Le siège de la vision béatifique est-il l’intelligence ? - 2. Les
saints, après la résurrection, verront-ils Dieu avec les yeux du corps ?
Somme théologique Suppl. Q. 84 ‒
Les effets de la vision béatifique (76 mn)
1. Les âmes qui voient Dieu sont-elles dans la béatitude ? - 2. Les vertus morales demeurent-elles dans la vision béatifique ? -
3. Les vertus intellectuelles demeurent-elles après cette vie ? - 4. La foi
demeure-t-elle après cette vie ? - 5. L’espérance demeure-t-elle après cette
vie ? - 6. Demeure-t-il quelque chose de la foi ou de l’espérance ? - 7. La
charité demeure-t-elle après cette vie ? - 8. Les dons du Saint-Esprit
demeurent-ils dans la patrie ? - 9. Les récompenses attribuées aux huit
béatitudes seront-elles données dans la vision béatifique ? - 10. Les fruits du Saint-Esprit seront-ils des effets de la vision
béatifique ? - 11. Quel
est le principal dans la béatitude : la délectation ou la vision ? - 12. Les
saints en voyant Dieu voient-ils tout ce que Dieu voit ? - 14. La Vision béatifique est-elle éternelle ?
1. La lumière de gloire est-elle nécessaire pour voir Dieu ? - 2. La
lumière de gloire est-elle créée ? - 3. La lumière de gloire est-elle un
intermédiaire entre Dieu et l’intelligence ? - 4. La lumière de gloire est-elle
la même chose que la grâce habituelle ?
1. L’entrée dans la gloire requiert-elle l’exercice du libre arbitre
? - 2. La bonne volonté est-elle requise pour entrer dans la gloire ? - 3.
Certaines actions humaines bonnes sont-elles nécessaires pour que l’homme
obtienne de Dieu la béatitude ? - 4. L’humilité est-elle requise pour obtenir
la Vision béatifique ? - 5. Une humilité totale (kénose) est-elle nécessaire pour
entrer dans la Vision béatifique ? - 6. La souffrance est-elle nécessaire pour
entrer dans la vision de Dieu ? - 7. Peut-on sans la grâce mériter la vie
éternelle ?
8. La foi est-elle nécessaire à l’entrée dans la Vision béatifique ?
- 9. Croire explicitement au mystère du Christ et de la Trinité, est-ce de
nécessité de salut pour tous ? - 10. L’espérance est-elle nécessaire pour
entrer dans la Vision béatifique ? - 11. La charité est-elle nécessaire pour
entrer dans la Vision béatifique ? - 12. Une charité parfaite est-elle requise pour
entrer dans la Vision béatifique ? - 14. Le baptême est-il nécessaire à
l’entrée dans la gloire ? - 14. La Vision béatifique sera-t-elle donnée à
chaque homme en proportion de sa charité ?
Somme théologique Suppl. Q. 87A
‒ L’heure de la mort, Part 1 (69 mn)
1. L’âme humaine survit-elle à la mort du corps ? - 2. A l’heure de
la mort, l’homme conserve-t-il une vie sensible ? - 3. La mort est-elle
naturelle ? - 4. La mort est-elle instantanée ?
Somme théologique Suppl. Q. 87B
‒ L’heure de la mort, Part 2 (55 mn)
5. L’homme reçoit-il de Dieu certaines révélations dans la durée
qu’on appelle le moment de la mort ? - 6. Dans le moment de la mort, l’homme
est-il délivré de la faiblesse du corps ? - 7. L’homme voit-il Dieu dans son
essence au moment de la mort ? - 8. L’homme voit-il de manière sensible
l’humanité sainte de Jésus au moment de la mort ? - 9. L’homme peut-il voir des
personnes décédées avant elle ? - 10. L’homme voit-il Lucifer à l’heure de la
mort ? - 11. L’homme peut-il voir des personnes encore vivantes sur terre ? -
12. L’homme voit-il défiler sa vie, le bien et le mal commis ? - 14. Peut-il y
avoir repentir dans le moment de la mort ?
14. Cette révélation de l’Évangile fut-elle nécessaire à l’heure de
la mort pour tous les hommes de tous les temps ? - 15. Peut-t-on se faire
baptiser pour un mort ? - 16. Si le Christ propose son salut à tout homme à
l’heure de la mort, peut-on tranquillement pécher en cette vie et ne pas
annoncer l’évangile aux autres ? - 17. Le jugement dernier a-t-il lieu au
moment de la mort ?
Somme théologique Suppl. Q. 88
‒ La condition des âmes séparées du corps (102 mn)
l. Les puissances sensibles demeurent-elles dans l’âme séparée ? -
2. Les actes des puissances sensibles demeurent-ils dans l’âme séparée ? - 3.
Les souvenirs de la vie terrestre passée demeurent-ils ? - 4. Comment s’exerce
l’acte de l’intelligence dans l’âme séparée ? - 5. Comment s’exerce l’acte de
la volonté dans l’âme séparée ? - 6. L’âme séparée peut-elle entrer en contact
avec une autre âme séparée ou avec un ange ? - 7. L’âme séparée voit-elle les
hommes qui sont sur la terre ? - 8. Les âmes séparées peuvent-elles apparaître
aux hommes ?
Somme théologique Suppl. Q. 89
‒ Le jugement particulier de l’individu (82 mn)
1. Y a-t-il un jugement individuel qui suit immédiatement la mort ? -
2. L’âme arrive-t-elle au jugement dernier en état de mérite ou de démérite ? -
3. Toutes les âmes passent-elles en jugement ? - 4. Est-ce Jésus sous la forme
de son humanité qui juge l’âme ? - 5. Est-ce l’Église du Ciel qui juge ? - 6.
Est-ce l’âme qui se juge elle-même ? - 7. Aussitôt arrivées dans l’autre monde,
les âmes reçoivent-elles leur récompense et leur châtiment ?
Somme théologique Suppl. Q. 90
‒ La cause de la réprobation prise du côté de l’homme (96 mn)
1. N’importe quel péché mortel demeurant après la mort conduit-il à
la réprobation ? - 2. La racine de tout péché mortel conduisant à la damnation
est-elle l’amour de soi poussé jusqu’au mépris de Dieu ? - 3. Le refus de
croire à la vérité reconnue peut-il conduire à la damnation ? - 4. La
présomption peut-elle conduire à la damnation ? - 5. La désespérance peut-elle
conduire à la damnation éternelle ? - 6. L’envie des grâces du prochain
conduit-elle à la damnation ? - 7. L’obstination conduit-elle à la damnation
éternelle ? - 8. L’impénitence finale conduit-elle à la damnation éternelle ?
Somme théologique Suppl. Q. 91
‒ L’enfer et sa peine (98 mn)
l. La peine principale de l’enfer est-elle la séparation d’avec Dieu
? - 2. Outre la séparation d’avec Dieu, y a-t-il un feu en enfer ? - 3.
Existe-t-il en enfer un feu matériel ? - 4. Les damnés souffrent-ils du ver
rongeur de la rancœur ? - 5. Les damnés pleurent-ils et grincent-ils des dents
? - 6. Les âmes de l’enfer sont-elles plongées dans les ténèbres extérieures ?
- 7. Outre les peines précitées, existe-t-il en enfer d’autres peines ? - 8.
Les démons exécuteront-ils la sentence du juge à l’égard des damnés ?
Somme théologique Suppl. Q. 92A
‒ La volonté et l’intelligence des damnés, Part 1 (50 mn)
l. Les damnés veulent-ils aller en enfer ? - 2. Y a-t-il des hommes
en enfer ? - 3. Tout vouloir des damnés est-il mauvais ? - 4. Les damnés se
repentent-ils du mal qu’ils ont accompli ?
Somme théologique Suppl. Q. 92B
‒ La volonté et l’intelligence des damnés, Part 2 (60 mn)
5. Les damnés voudraient-ils, d’une volonté droite et délibérée, ne
pas exister ? - 6. Les damnés voudraient-ils la damnation des non damnés ? - 7.
Les damnés haïront-ils Dieu ? - 8. Les damnés déméritent-ils encore ? - 9. Les
damnés peuvent-ils se servir des connaissances acquises en ce monde et dans
l’autre ? - 10. Les damnés penseront-ils parfois à Dieu ? - 11. Les damnés
voient-ils la gloire des bienheureux ?
Somme théologique Suppl. Q. 93
‒ La miséricorde de Dieu à l’égard des damnés (65 mn)
1. L’enfer est-il éternel ? - 2. La miséricorde divine
donnera-t-elle un terme à tout châtiment des hommes comme des démons ? - 3. La
miséricorde divine supporte-t-elle que les hommes soient punis éternellement ?
- 4. La miséricorde divine mettra-t-elle fin au châtiment des chrétiens damnés
? - 5. Tous ceux qui ont accomplis des œuvres de miséricorde seront-ils exempts
de peines éternelles ?
Somme théologique Suppl. Q. 94
‒ Le purgatoire (90 mn)
l. Existe-t-il un purgatoire après cette vie ? - 2. Y a-t-il six
degrés du purgatoire ? - 3. La vie terrestre est-elle le premier purgatoire ? -
4. Les purgatoires de l’au-delà ont-il un lieu ? - 5. Certaines âmes
peuvent-elles être purifiées en se réincarnant dans un corps ?
Somme théologique Suppl. Q. 95
‒ Le shéol, purgatoire qui précède la parousie du Christ (77 mn)
1. Existe-t-il un purgatoire dans le passage qu’est la mort ? - 2.
La peine de ce purgatoire est-elle voulue par Dieu ? - 3. La peine principale
du shéol est-elle la solitude de l’errance ? - 4. Les âmes de ce purgatoire
sont-elles tourmentées par les démons ? - 5. Ce purgatoire est-il plus
douloureux que la vie d’ici-bas ? - 6. Les âmes de ces purgatoires sont-elles
saintes ? - 7. Les âmes du shéol peuvent-elles se damner ou au contraire
peuvent-elles mériter ? - 8. Les âmes du shéol peuvent-elles prier pour nous ?
- 9. Est-ce dans ce purgatoire que le Christ glorieux paraît dans sa gloire ?
1. La peine principale des trois purgatoires de lumière est-elle la
séparation d’avec Dieu ? - 2. Le feu des purgatoires de lumière est-il le désir
de Dieu ? - 3. Les âmes de ces purgatoires sont-elles rongées par le ver de la
rancœur ? - 4. Les âmes de ces purgatoires sont-elles tourmentées par les
démons ? - 5. Le feu de ces purgatoires est-il le même que celui de l’enfer ? -
6. Les souffrances de ces purgatoires surpassent-elles toutes celles d’ici-bas
?
7. La peine du purgatoire est-elle voulue par Dieu ? - 8. Les âmes
de ces purgatoires sont-elles saintes ? - 9. Les âmes de ces purgatoires
sont-elles soumises à la volonté de Dieu ? - 10. Les souffrances des âmes de
ces purgatoires sont-elles voulues par elles ? - 11. Les âmes des purgatoires
de lumière peuvent-elles pécher ? - 12. Les âmes de ces trois purgatoires
peuvent-elles mériter ? - 14. Les âmes de ces purgatoires sont-elles dans la
joie et dans la paix ? - 14. Les âmes du purgatoire peuvent-elles les prier
pour nous ?
1. Le péché véniel comme péché véniel est-il expié par les
souffrances du purgatoire ? - 2. Est-ce principalement l’humilité qui est
purifiée dans ce purgatoire jusqu’à devenir une kénose ? - 3. Les flammes du
purgatoire libèrent-elles de la pénitence due au péché ? - 4. Les âmes du
purgatoire sont-elles délivrées plus vite les unes que les autres ? - 5. Les
demeures du « Château intérieur » de sainte Thérèse d’Avila permettent-elles de
comprendre ces trois purgatoires ?
Somme théologique Suppl. Q. 98
‒ La condition des âmes en état de péché originel (61 mn)
1. Les âmes mortes en état de péché originel mériteraient-elles en
stricte justice d’aller dans les limbes éternels ? - 2. Dieu donne-t-il aux
innocents la capacité de poser un acte libre ? - 3. Dieu propose-t-il aux
innocents sa grâce et sa gloire ? - 4. Certains enfants choisissent-ils l’enfer
ou sont-ils tous sauvés ? - 5. L’avortement volontaire est-il source de graves
inconvénients pour l’enfant ?
Somme théologique Suppl. Q. 99
‒ Le salut des païens, des suicidés (38 mn)
1. Ceux qui meurent païens ou infidèles sont-ils sauvés ? - 2. Ceux
qui se sont suicidés seront-ils sauvés ?
Somme théologique Suppl. Q. 100A
‒ Les suffrages pour les défunts, Part 1 (85 mn)
1. Les suffrages d’un fidèle peuvent-ils être utiles à un autre ? -
2. Les morts peuvent-ils être aidés par les œuvres des vivants ? - 3. Les
suffrages des pécheurs sont-ils utiles aux défunts ? - 4. Les suffrages des
vivants pour les défunts sont-ils utiles à leurs auteurs ? - 5. Les suffrages
sont-ils utiles aux damnés ? - 6. Faut-il prier pour les défunts spécialement à
l’heure de leur mort ? - 7. Les suffrages sont-ils utiles aux âmes du
purgatoire de lumière ? - 8. Les suffrages sont-ils utiles aux enfants morts
sans baptême ? - 9. Les suffrages sont-ils utiles de quelque manière aux
bienheureux ?
Somme théologique Suppl. Q. 100B
‒ Les suffrages pour les défunts, Part 2 (65 mn)
10. Les prières de l’Église, le saint sacrifice et l’aumône sont-ils
utiles aux défunts de manière particulière ? - 11. Les indulgences accordées
par l’Église sont-elles utiles aux défunts ? - 12. Les cérémonies des obsèques
sont-elles utiles aux défunts ? - 14. Les suffrages spécialement destinés à un
défunt sont-ils plus utiles à lui qu’aux autres ? - 14. Les suffrages destinés
à plusieurs sont-ils aussi utiles à chacun que s’ils lui étaient seulement
destinés ? - 15. Les suffrages communs sont-ils aussi utiles à ceux qui n’en
ont pas d’autres, que le sont tout ensemble des suffrages spéciaux et les
suffrages communs à ceux qui bénéficient des uns et des autres ?
Somme théologique Suppl. Q. 101
‒ Les diverses manières de nommer le paradis (71 mn)
l. Le paradis céleste est-il la même chose que le paradis terrestre
d’Adam et Ève ? - 2. Le paradis est-il le Royaume des Cieux ? - 3. Le paradis
est-il la terre promise aux Hébreux ? - 4. Le paradis est-il la Jérusalem
céleste ? - 5. Le paradis céleste est-il le festin des noces de l’Agneau ? - 6.
Serons-nous prêtres ?
Somme théologique Suppl. Q. 102
‒ La condition des âmes glorifiées par rapport à elles-mêmes (67 mn)
1. La connaissance et l’amour naturels demeurent-ils dans les âmes
glorifiées ? - 2. L’âme bienheureuse peut-elle pécher ? - 3. Les âmes
bienheureuses peuvent-elles progresser en béatitude ? - 4. Le corps physique
est-il requis pour la béatitude de l’homme ? - 5. Les âmes glorifiées
souffrent-elles de l’absence du corps physique ? - 6. Les degrés de béatitude doivent-ils
être appelés demeures ? - 7. Les diverses demeures se distinguent-elles selon
les degrés de charité ?
Somme théologique Suppl. Q. 103 ‒
Les dots des bienheureux (49 mn)
1. Doit-on attribuer des dots aux hommes bienheureux ? - 2. La dot
est-elle la même chose que la béatitude ? - 3. Convient-il au Christ d’avoir des
dots ? - 4. Les anges ont-ils des dots ? - 5. Convient-il d’attribuer à l’âme
trois dots ?
Somme théologique Suppl. Q. 104
‒ Les auréoles (127 mn)
1. L’auréole est-elle autre chose que la récompense essentielle,
qu’on appelle couronne d’or ? - 2. L’auréole diffère-t-elle du fruit ? - 3. Le
fruit est-il réservé à la vertu de continence ? - 4. Convient-il d’assigner
trois couronnes aux trois parties de la continence ? - 5. Une auréole est-elle
due à la virginité ? - 6. Une auréole est-elle due aux martyrs ? - 7. Les
docteurs ont-ils droit à une auréole ? - 8. Une auréole est-elle due au Christ
? - 9. Une auréole est-elle due aux anges ? - 10. Le corps a-t-il dropit à une
auréole ? - 11. Convient-il de désigner trois auréoles pour les vierges, les
martyrs et les prédicateurs ? - 12. L’auréole des vierges est-elle supérieure
aux autres ? - 14. Un bienheureux possède-t-il plus qu’un autre une auréole ?
Somme théologique Suppl. Q. 105A
‒ Les âmes glorifiées par rapport aux autres, Part 1 (51 mn)
1. Avant la résurrection, les âmes glorifiées peuvent-elles voir les
corps glorifiés de Jésus et de Marie ? - 2. Les âmes glorifiées peuvent-elles
communiquer entre elles ? - 3. Les âmes glorifiées voient-elles les hommes qui
sont sur la terre ? - 4. Les saints connaissent-ils les prières que nous leur
adressons ? - 5. Devons-nous demander aux saints de prier pour nous ?
Somme théologique Suppl. Q. 105B
‒ Les âmes glorifiées par rapport aux autres, Part 2 (55 mn)
6. Les prières des saints en notre faveur sont-elles toujours
exaucées ? - 7. Les élus souffrent-ils-en voyant les péchés et les malheurs des
hommes qui sur la terre ? - 8. Les saints dans le Ciel verront-ils les
souffrances des damnés ? - 9. Les bienheureux ont-ils de la compassion pour les
souffrances des damnés ? - 10. Les bienheureux se réjouiront-ils des peines des
impies ?
1. Les textes eschatologiques parlent-ils de la mort individuelle,
de la fin des générations et de la fin du monde ? - 2. L'histoire du
peuple d'Israël est-elle une parabole vivante de ces trois sens de la fin du
monde ? – - 3. La théologie de la fin du monde est-elle dangereuse ? - 4.
Quelle est la clef du plan de Dieu sur la fin du monde ?
Somme théologique Suppl. Q. 107
‒ La fin des générations (63 mn)
1. Qu’est-ce qu’une génération ? - 2. Les prophéties de la fin
du monde s’appliquent-elles aux générations ? - 3. Quelle est la pastorale
de Dieu sur chaque génération ? - 4. Quelques exemples de la pastorale de
Dieu sur une génération
Somme théologique Suppl. Q. 108
‒ Le retour du Christ (76 mn)
1. Le Christ doit-il revenir dans sa gloire à la fin du monde ? - 2.
Le Christ prépare-t-il pour sa venue un spectacle qui manifestera glorieusement
à tous l’amour de Dieu ? - 3. Pourquoi Dieu permettra-t-il le mal avant la
venue du Christ ? - 4. Le Christ reviendra-t-il comme un voleur alors que le
monde sera en paix ? - 5. La date du retour du Christ est-elle inconnue ?
Somme théologique Suppl. Q. 109
‒ Les signes précurseurs de la fin du monde (52 mn)
1. Y aura-t-il des signes précurseurs de l’avènement du souverain
Juge ? - 2. Ces signes seront-ils donnés à tous les hommes ou seulement aux
croyants ? - 3. Quels sont ces signes ? - 4. Peut-on discerner un ordre
chronologique dans l’apparition de ces signes ?
Somme théologique Suppl. Q. 110
‒ Les signes valables pour toutes les époques (84 mn)
l. Y aura-t-il des signes dans le soleil, la lune et les étoiles ? -
2. Y aura-t-il des signes sur la terre, tels que des tremblements de terre et
des catastrophes naturelles ? - 3. Y aura-t-il des guerres et de fausses paix ?
- 4. Y aura-t-il des faux prophètes ? - 5. Y aura-t-il une grande apostasie ? -
6. Le monde sombrera-t-il dans le péché ?
1. Les diverses religions sont-elles bonnes ? - 2. Les diverses
religions viennent-elles de Dieu ? - 3. À la fin du monde, y aura-t-il d’autres
religions que celle du Christ ? - 4. Y aura-t-il des signes dans les diverses
religions ?
5. L’islam vient-il de Dieu ? - 6. Y aura-t-il des signes concernant
l’islam ? - 7. Fallait-il que le judaïsme subsiste après la venue au Christ ? -
8. À la fin du monde, y aura-t-il des signes concernant le judaïsme ? - 9.
Peut-on savoir de quelle manière Israël se convertira au Christ ?
1. Y aura-t-il des martyrs ? - 2. L’évangile doit-il être prêché à
toutes les nations ? - 3. L’Église doit-elle subir un martyre vers la fin du
monde ? - 4. Peut-on savoir comment
se produira ce martyre ? - 5. L’heure de l’Église sera-t-elle annoncée par la
papauté ?
6. Sera-t-elle annoncée par la liturgie ? - 7. Y aura-t-il des
signes dans les comportements des prêtres et des évêques ? - 8. L’Abomination
de la désolation doit-elle s’installer dans le siège Apostolique ? - 9. Le
sacrement de l’eucharistie doit-il disparaître par l’action du dernier
Antéchrist ? - 10. Le Christ, lorsqu’il viendra, trouvera-t-il la foi sur la
terre ?
Somme théologique Suppl. Q. 113
‒ Les signes donnés par la vierge Marie (54 mn)
1. La Vierge doit-elle avoir un rôle particulier à la fin du monde ?
- 2. La Vierge apparaîtra-t-elle aux hommes ? - 3. Y aura-t-il des apparitions
d’anges ? - 4. Deux témoins doivent-ils venir vers la fin du monde ?
Somme théologique Suppl. Q. 114A
‒ L’Antéchrist, Part 1 (39 mn)
1. Pourquoi Dieu permettra-il ce mal avant la venue du Christ ? - 2.
Qu’est-ce que l’esprit de l’Antéchrist dont parle saint Jean ? - 3.
L’Antéchrist sera-t-il un homme ou un démon fait homme ? - 4. Qu’est-ce que le
chiffre de la Bête ?
Somme théologique Suppl. Q. 114B
‒ L’Antéchrist, Part 2 (79 mn)
5. Peut-on savoir quelle sera l’idéologie du dernier Antéchrist ? -
6. Le dernier Antéchrist viendra-t-il après une longue préparation de
l’humanité ? - 7. Peut-on savoir quelle sera l’œuvre de l’Antéchrist ?
Somme théologique Suppl. Q. 115
‒ Le signe du fils de l’homme (39 mn)
1. L’apparition du signe du fils de l’homme, à savoir du signe de la
croix, précèdera-t-elle la parousie du Christ ? - 2. Le signe du fils de
l’homme est-il le signe de Jonas ? - 3. La croix apparaîtra-t-elle réellement
dans le ciel à la fin du monde ? - 4. Les hommes seront-ils terrorisés par
l’apparition du signe du fils de l’homme ?
Somme théologique Suppl. Q. 116A
‒ La fin du monde, Part 1 (46 mn)
1. Dieu mettra-t-il fin au monde tel qu’il est ici-bas ? - 2. La fin
des temps se distingue-t-elle de la fin du monde ? - 3. Peut-on distinguer sept
temps dans l’histoire de l’humanité ? - 4. Connaît-on la date de la fin du
monde ?
Somme théologique Suppl. Q. 116B
‒ La fin du monde, Part 2 (42 mn)
5. Peut-on dire au moins que nous sommes dans les derniers temps ? -
6. La fin du monde consiste-t-elle dans le retour glorieux du Christ ? - 7.
Tous les hommes mourront-ils ? - 8. Cette fin sera-t-elle une destruction ou
une transfiguration dans un autre monde ?
Somme théologique Suppl. Q. 117
‒ La résurrection des corps physiques (43 mn)
1. La résurrection des corps doit-elle avoir lieu ? - 2. Tous les
hommes ressusciteront-ils ? - 3. La résurrection est-elle naturelle ?
Somme théologique Suppl. Q. 118
‒ La cause de la résurrection (28 mn)
1. La résurrection du Christ est-elle la cause de la nôtre ? - 2. La
voix de la trompette sera-t-elle la cause de notre résurrection ? - 3. Les
anges coopéreront-ils à la résurrection ?
Somme théologique Suppl. Q. 119
‒ Le temps et le mode de la résurrection (31 mn)
1. La résurrection doit-elle être différée jusqu’à la fin du monde,
pour que tous les hommes ressuscitent ensemble ? - 2. Doit-elle avoir lieu
immédiatement après le retour du Christ ? - 3. La résurrection sera-t-elle
instantanée ?
Somme théologique Suppl. Q. 120
‒ Le point de départ de la résurrection (19 mn)
1. Certains hommes n’auront-ils pas à ressusciter parce qu’ils ne
mourront pas ? - 2. L’homme doit-il nécessairement ressusciter à partir de ses
cendres ou n’importe quelle autre matière peut-elle convenir ?
Somme théologique Suppl. Q. 121
‒ L’état des ressuscités et d’abord leur identité (27 mn)
1. L’âme reprendra-t-elle le même corps ? - 2. L’homme ressuscité
sera-t-il le même homme ?
Somme théologique Suppl. Q. 122
‒ L’intégrité du corps des ressuscités (24 mn)
1. Tous les membres du corps humain ressusciteront-ils ? - 2. Tout
ce qui, dans le corps de l’homme fut vraiment humain ressuscitera-t-il ?
Somme théologique Suppl. Q. 123
‒ La qualité du corps des ressuscités (52 mn)
1. Les hommes ressuscités seront-ils immortels ? - 2. Les
ressuscités auront-ils besoin de se nourrir ? - 3. Le corps des ressuscités
sera-t-il sexué ? - 4. Les ressuscités exerceront-il des relations sexuelles ?
- 5. Les ressuscités auront-ils l’âge parfait ?
Somme théologique Suppl. Q. 124
‒ L’état corporel des élus comparé à celui des damnés (23 mn)
1. L’état du corps des élus diffère-t-il de celui des damnés ? - 2.
Le corps ressuscité est-il la même chose que le corps astral dont parle la
philosophie orientale ?
Somme théologique Suppl. Q. 125A
‒ Quelques considérations sur le corps des élus, Part 1 (41 mn)
1. Y aura-t-il de nouvelles sensations ? - 2. La subtilité
permet-elle au corps glorieux d’être dans un lieu déjà occupé par un corps non
glorieux ? - 3. La subtilité permet-elle à deux corps glorieux d’occuper le
même lieu ? - 4. La subtilité rend-elle impalpable le corps glorieux ? - 5. Le
corps des élus est-il doué d’agilité ?
Somme théologique Suppl. Q. 125B
‒ Quelques considérations sur le corps des élus, Part 2 (51 mn)
6. Les élus feront-ils usage de leur agilité ? - 7. Leur mouvement
sera-t-il instantané ? - 8. La clarté sera-t-elle une prérogative du corps des
élus ? - 9. Le corps aussi a-t-il droit à une auréole ? - 10. La clarté du
corps glorieux peut-elle être vue par un œil non glorifié ? - 11. Le corps
glorieux est-il nécessairement vu par un œil non glorifié ? - 12. Le corps
glorieux peut-il se trouver dans plusieurs lieux à la fois ?
Somme théologique Suppl. Q. 126
‒ L’état corporel des damnés (25 mn)
1. Les damnés ressusciteront-ils avec leurs difformités corporelles
? - 2. Le corps des damnés sera-t-il incorruptible ? - 3. Le corps des damnés
sera-t-il impassible ?
Somme théologique Suppl. Q. 127
‒ La conflagration du monde (64 mn)
1. Le monde doit-il être purifié ? - 2. Cette purification se
fera-t-elle par le feu ? - 3. Ce feu purifiera-t-il les cieux supérieurs ? - 4.
Tous les éléments terrestres doivent-ils être purifiés par le feu ? - 5. La
dernière conflagration du monde précèdera-t-elle la résurrection des corps ? -
6. La dernière conflagration suivra-t-elle le jugement ? - 7. Le feu
produira-t-il sur les hommes les effets indiqués par le Maître des Sentences ?
- 8. Ce feu engloutira-t-il les réprouvés ?
Somme théologique Suppl. Q. 128
‒ Le monde nouveau (72 mn)
1. La béatitude des élus exige-t-elle quelques biens extérieurs ? -
2. Une société d’amis est-elle nécessaire à la béatitude ? - 3. Le monde
sera-t-il renouvelé ? - 4. La clarté des corps célestes sera-t-elle augmentée
en cette rénovation ? - 5. Les éléments opaques du monde seront-ils renouvelés
par la réception d’une clarté ? - 6. Y aura-t-il des plantes et des animaux
dans le monde nouveau ? - 7. Les œuvres artistiques précédemment détruites
reparaîtront-elles dans le monde nouveau ?
Somme théologique Suppl. Q. 129
‒ Le jugement général de l’humanité (31 mn)
1. Le jugement général aura-t-il lieu ? - 2. Ce jugement aura-t-il
lieu oralement ? - 3. Le jugement aura-t-il lieu dans la vallée de Josaphat ?
1. Chaque homme connaîtra-t-il après sa résurrection, les péchés
qu’il a commis ? - 2. Chacun pourra-t-il lire dans la conscience d’autrui tout
ce qu’elle renferme ? - 3. Chacun pourra-t-il voir d’un seul regard tous les
mérites et démérites de lui-même et des autres ?
Somme théologique Suppl. Q. 131
‒ Juges et jugés au jugement général (58 mn)
1. Y aura-t-il des hommes qui jugeront avec le Christ ? - 2. Le
pouvoir judiciaire appartient-il à la pauvreté volontaire (kénose) ? - 3. Les
anges doivent-ils juger ? - 4. Tous les hommes comparaîtront-ils en jugement ?
- 5. Les bons seront-ils jugés en ce dernier jugement ? - 6. Les méchants
seront-ils jugés ? - 7. Les anges seront-ils jugés lors du jugement dernier ?
Somme théologique Suppl. Q. 132
‒ La forme sous laquelle le juge viendra (35 mn)
1. Le Christ nous jugera-t-il sous la forme de son humanité ? - 2.
Le Christ au jugement apparaîtra-t-il sous la forme de son humanité glorieuse ?
- 3. La divinité peut-elle être vue sans jouissance par les méchants ?
Somme théologique Suppl. Q. 133
‒ L’état du monde après le jugement (67 mn)
1. Après le jugement général doit-on compter deux demeures des
hommes et pas une de plus ? - 2. Après la résurrection et le jugement général,
y aura-t-il un lieu pour le paradis et l’enfer ? - 3. La béatitude des saints
sera-t-elle plus grande après la résurrection et le jugement général
qu’auparavant ? - 4. Le châtiment des damnés s’étendra-t-il jusque dans leur
corps après la résurrection et le jugement général ? - 5. Le monde
demeurera-t-il ainsi éternellement ?
Somme théologique Suppl. Q. 134
‒ Les deux sources et les trois canaux de la connaissance (100 mn)
1. Existe-t-il deux sources de la connaissance ? - 2. La Bible
donne-t-elle réponse à toutes les questions en science ? - 3. La foi
est-elle certaine ou hypothétique ? - 4. Science et foi doivent-ils marcher
ensemble comme deux affectionnées ? - 5. Existe-t-il trois canaux de la
Révélation ? - 6. Faut-il avoir la foi pour faire de la théologie ? - 7.
La place de la philosophie réaliste et des sciences en théologie
Somme théologique Suppl. Q. 135
‒ La Tradition apostolique (40 mn)
1. Qu’est-ce que la Tradition apostolique ? - 2. Est-elle
inspirée par Dieu ou dictée par Dieu ? - 3. La Tradition apostolique
est-elle sûre ? - 4. Comment peut-on distinguer tradition humaine et
sainte Tradition ? - 5- La sainte Tradition est-elle présente dans le
peuple de Dieu ou seulement dans les Apôtres ?
Somme théologique Suppl. Q. 136A
‒ La Tradition Sainte, Part 1 (35 mn)
1. Est-ce que la Sainte Tradition est toujours vivante de nos
jours ? - 2. Comment être sûr que c'est Dieu qui nous parle ? - 3. Le
peuple de Dieu a-t-il une autorité en théologie ?
Somme théologique Suppl. Q. 136B
‒ La Tradition Sainte, Part 2 (53 mn)
4. Quels sont les critères de reconnaissance des saints
(canonisation) ? - 5. La canonisation des saints est-elle
infaillible ? - 6. L’autorité des écrits des saints en théologie - 7. Les
critères de reconnaissance des apparitions privées - 8. L’autorité des apparitions
privées en théologie
Somme théologique Suppl. Q. 137 ‒
L’Écriture Sainte (77 mn)
1. L’Écriture
Sainte est-elle le second canal de la Révélation ? - 2. L’Écriture Sainte
est-elle dictée par Dieu ou inspirée par Dieu ? - 3. L’exégèse historique
est-elle utile pour comprendre les auteurs humains de l’Écriture ? - 4.
L’Écriture contient-elle des erreurs ? - 5. L’Écriture a-t-elle trois sens
spirituels qui sont les sens de Dieu ? - 6. Le Nouveau Testament a-t-il
autorité sur l’Ancien Testament ?
Somme théologique Suppl. Q. 138 ‒
Le Magistère infaillible (89 mn)
1. Le Magistère de l’Église est-il le troisième canal de la
Révélation ? - 2. L’infaillibilité est promise par Jésus à Pierre ou à
l’Église ? - 3. Le pape est-il infaillible dans ses trois fonctions
(Magistère, pasteur, et prêtre) ? - 4. L’infaillibilité pontificale
est-elle un charisme ou une vertu ? - 5. Sur quelle matière et dans
quelles conditions s’exerce l’infaillibilité ? - 6. Les degrés de certitude
dans le Magistère doctrinal ? Magistère ordinaire, solennel,
extraordinaire, authentique ? - 7. Que faire si un jour il n’y a plus de
pape ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2-iKgw009FS8vpj0lTuE8d
Commentaire du Credo de
l’Église catholique, par Arnaud Dumouch, 2014. Il s’agit du Credo le plus récent de l’Église, celui du Concile Vatican II,
publié en 1968 par le pape Paul VI. A la gloire du Dieu très saint et de
Notre-Seigneur Jésus-Christ, confiant en l’aide de la Très Sainte Vierge Marie
et des bienheureux apôtres Pierre et Paul, pour l’utilité et l’édification de
l’Église, au nom de tous les pasteurs et de tous les fidèles, Nous prononçons
maintenant cette profession de foi, dans la pleine communion spirituelle avec
vous tous, chers frères et fils.
Document de l’Institut Docteur Angélique
http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Credo 1,
Introduction (31 mn).
Pourquoi plusieurs Credo (Symbole
des Apôtres, Credo de Nicée, Credo de Constantinople, Credo du Concile Vatican II etc.) ?
Autorité du Credo : Est-il plus sûr
que la Tradition sainte, que l’Écriture Sainte ? La source de la Révélation (le
Christ et son Esprit) et les trois canaux de la Révélation (Tradition, Écriture,
Magistère infaillible).
Pourquoi vivons-nous dans la foi en Dieu ? Différence entre la foi
et le savoir, dans le domaine de la connaissance. La foi ne disparaîtra que
lors de notre entrée dans la vision béatifique, remplacée par la claire vision.
Credo 3, « Nous croyons » (10
mn).
Pourquoi le Magistère de l’Église change le « Je crois » en «
Nous croyons » ? L’unité des deux commandements : « L’amour de Dieu et
l’amour du prochain ». Comment ce qui caractérise la Rédemption opérée par
le Christ est de créer une famille de Dieu, une Église de l’amour de Dieu.
Credo 4, Je crois à l’existence de
Dieu (29 mn).
L’Église, lors du Concile Vatican II, affirme que la foi en
l’existence de Dieu est un préambule de la foi car l’existence de Dieu est
accessible à la raison seule. Exemple d’une voie d’accès à l’existence de Dieu
à travers son effet (l’apparition de la vie et l’apparition des constantes de
la matière physique). Condamnation du fidéisme, cette erreur qui consiste que
l’existence de Dieu n’est accessible qu’à l’affectivité enfantine et confiante.
Pourquoi l’Église affirme-t-elle malgré tout « je crois en Dieu ».
Credo 5, Je crois en Dieu (13 mn).
Différence entre Croire Dieu
(raison de croire) ; Croire à Dieu et
à son salut (objet de la foi) ; Croire en
Dieu (la foi doit conduire à l’amour). Pour les Protestants, le salut est
dans « Croire Dieu » (la confiance seule). Pour les catholique et les
orthodoxes, elle est dans « croire en Dieu » (charité).
Credo 6, « un seul Dieu » (32
mn).
L’unicité de Dieu est révélée à Moïse, ainsi que son éternité
Exode 3, 14 (Abraham ne le savait pas). Est-elle accessible à la raison
philosophique (préambule de la foi) ? Les trois sagesses.
Credo 7, « en Dieu le Père, le Fils
et le Saint Esprit » (26 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons en un
seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit ». La simplicité de la Trinité.
Analogie avec notre esprit, intelligence et amour. Analogie métaphorique avec
l’amour homme, femme, source de l’enfant : « à son image il les créa »
(Genèse 1, 27). Cette Trinité ne peut pas être découverte par la raison seule.
C’est Jésus qui révèle la vie intime de Dieu. Qui crée ? Analogie avec la
Trinité immanente.
Credo 8, « créateur » (12 mn).
La création ex Nihilo.
Différence avec l’organisation de la matière due aux anges puis aux hommes.
Pourquoi Dieu seul est adoré (culte de latrie) tandis que les anges et nos
parents, nos pères spirituels sont honorés (culte de dulie).
Credo 9, « tout-puissant » (7
mn).
La toute-puissance de Dieu peut-elle être découverte par la raison
seule ? Dieu peut-il créer à partir de rien ? Dieu peut-il faire des choses
contradictoires ? Dieu peut-il changer sa nature divine ? Dieu peut-il devenir
homme ? S’il le fait, peut-il rendre mortelle sa nature divine ?
Credo 10, « Créateur de ce monde et
des anges » (27 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Créateur des
choses visibles comme ce monde où s’écoule notre vie passagère, des choses
invisibles comme les purs esprits qu’on nomme aussi les anges, »
Credo 11, « Créateur des âmes
humaines » (23 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « et Créateur en
chaque homme de son âme spirituelle et immortelle ». L'existence de
l'âme immortelle est un préambule de la foi. Complément dogmatique sur le
moment de la création de l’âme humaine, lettre apostolique Donum Vitae 5, saint Jean-Paul II, 1987 : « l'âme spirituelle de tout homme est « immédiatement créée » par Dieu.
C'est pourquoi le fruit de la génération humaine dès le premier instant de son
existence, c'est-à-dire à partir de la constitution du zygote, exige le respect
inconditionnel moralement dû à l'être humain dans sa totalité corporelle et
spirituelle. L'être humain doit être respecté et traité comme une personne
dès sa conception. » Evangelium Vitae 60, saint Jean-Paul II, 1995.
Credo 12, Dieu unique et Trinitaire
(26 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
ce Dieu unique est absolument un dans son essence infiniment sainte comme dans
toutes ses perfections, dans sa toute-puissance, dans sa science infinie, dans
sa providence, dans sa volonté et dans son amour. Il est Celui qui est, comme
il l’a révélé à Moïse ; et il est Amour, comme l’apôtre Jean nous l’enseigne :
en sorte que ces deux noms, Etre et Amour, expriment ineffablement la même
divine réalité de Celui qui a voulu se faire connaître à nous, et qui,
"habitant une lumière inaccessible", est en lui-même au-dessus de
tout nom, de toutes choses et de toute intelligence créée. Dieu seul peut nous
en donner la connaissance juste et plénière en se révélant comme Père, Fils et
Esprit Saint, dont nous sommes par grâce appelés à partager, ici-bas dans
l’obscurité de la foi et au-delà de la mort dans la lumière éternelle,
l’éternelle vie. »
Credo 13, Les autres religions et la
vie éternelle (17 mn).
Jean 17, 3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi,
le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Les liens mutuels
constituant éternellement les trois personnes, qui sont chacune le seul et même
Être divin, sont la bienheureuse vie intime du Dieu trois fois saint,
infiniment au-delà de ce que nous pouvons concevoir à la mesure humaine. Nous
rendons grâce cependant à la bonté divine du fait que de très nombreux croyants
puissent attester avec Nous devant les hommes l’unité de Dieu, bien qu’ils ne
connaissent pas le mystère de la Très Sainte Trinité. »
Credo 14, Les rapports des Personnes
entre elles (18 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons donc
au Père qui engendre éternellement le Fils, au Fils, Verbe de Dieu, qui est
éternellement engendré, au Saint-Esprit, personne incréée qui procède du Père
et du Fils comme leur éternel amour. Ainsi en les trois personnes divines,
coaeternae sibi et coaequales, surabondent et se consomment, dans la
surexcellence et la gloire propres à l’être incréé, la vie et la béatitude de
Dieu parfaitement un, et toujours "doit être vénérée l’unité dans la
trinité et la trinité dans l’unité". »
Credo 15, L’être du Christ, vrai Dieu
fait homme (40 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons en
Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Fils de Dieu. Il est le Verbe éternel,
né du Père avant tous les siècles et consubstantiel au Père, homoousios to
Patri, et par lui tout a été fait. Il s’est incarné par l’œuvre du Saint-Esprit
dans le sein de la Vierge Marie et s’est fait homme : égal donc au Père selon
la divinité, et inférieur au Père selon l’humanité et un lui-même, non par
quelque impossible confusion des natures mais par l’unité de la
personne. »
Credo 16, l’Evangile Du Christ (41
mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Il a habité parmi
nous, plein de grâce et de vérité. Il a annoncé et instauré le Royaume de Dieu
et nous a fait en lui connaître le Père. Il nous a donné son commandement
nouveau de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. Il nous a
enseigné la voie des béatitudes de l’Evangile : pauvreté en esprit, douleur
supportée dans la patience, soif de la justice, miséricorde, pureté du cœur,
volonté de paix, persécution endurée pour la justice. »
Credo 17, La passion du Christ (55
mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Il a souffert sous
Ponce Pilate, Agneau de Dieu portant sur lui les péchés du monde, et il est
mort pour nous sur la croix, nous sauvant par son sang rédempteur. Il a été
enseveli et, de son propre pouvoir, il est ressuscité le troisième jour, nous
élevant par sa résurrection à ce partage de la vie divine qu’est la vie de la grâce.
»
Credo 18, Le retour futur du Christ
(40 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Il est monté au
ciel et il viendra de nouveau, en gloire cette fois, pour juger les vivants et
les morts : chacun selon ses mérites - ceux qui ont répondu à l’amour et à la
pitié de Dieu allant à la vie éternelle, ceux qui les ont refusés jusqu’au bout
allant au feu qui ne s’éteint pas. Et son règne n’aura pas de fin. »
Credo 19, l’Esprit Saint et sa
mission vers nous (48 mn).
Texte du Credo du Concile
Vatican II : « Nous croyons en l’Esprit
Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie, qui est adoré et glorifié avec le
Père et le Fils. Il nous a parlé par les Prophètes, il nous a été envoyé par le
Christ après sa Résurrection et son Ascension auprès du Père ; il illumine,
vivifie, protège et conduit l’Église ; il en purifie les membres s’ils ne se
dérobent pas à la grâce. Son action qui pénètre au plus intime de l’âme, rend
l’homme capable de répondre à l’appel de Jésus : "Soyez parfaits comme
votre Père céleste est parfait" (Mt. V, 48). »
Credo 20, La Vierge Marie, mère de
Dieu (21 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
Marie est la Mère demeurée toujours vierge du Verbe incarné, notre Dieu et
Sauveur Jésus-Christ, et qu’en raison de cette élection singulière elle a été,
en considération des mérites de son Fils, rachetée d’une manière plus éminente,
préservée de toute souillure du péché originel et comblée du don de la grâce
plus que toutes les autres créatures. »
Credo 21, La Vierge Marie, nouvelle
Eve (24 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Associée par un
lien étroit et indissoluble aux mystères de l’Incarnation et de la Rédemption,
la Très Sainte Vierge, l’Immaculée, a été, au terme de sa vie terrestre, élevée
en corps et en âme à la gloire céleste et configurée à son Fils ressuscité en
anticipation du sort futur de tous les justes ; et Nous croyons que la Très
Sainte Mère de Dieu, nouvelle Ève, mère de l’Église, continue au ciel son rôle
maternel à l’égard des membres du Christ, en coopérant à la naissance et au
développement de la vie divine dans les âmes des rachetés.»
Credo 22, Le péché originel (38 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons qu’en
Adam tous ont péché, ce qui signifie que la faute originelle commise par lui a
fait tomber la nature humaine, commune à tous les hommes, dans un état où elle
porte les conséquences de cette faute et qui n’est pas celui où elle se
trouvait d’abord dans nos premiers parents, constitués dans la sainteté et la
justice, et où l’homme ne connaissait ni le mal ni la mort. C’est la nature
humaine ainsi tombée, dépouillée de la grâce qui la revêtait, blessée dans ses
propres forces naturelles et soumise à l’empire de la mort, qui est transmise à
tous les hommes et c’est en ce sens que chaque homme naît dans le péché. Nous
tenons donc, avec le Concile de Trente, que le péché originel est transmis avec
la nature humaine, "non par imitation, mais par propagation", et
qu’il est ainsi "propre à chacun". »
Le péché originel est-il une affaire historique ou un pur mythe
symbolique ? (52 mn) 2021, interview par Kévin |
Credo 23, Le pardon du péché originel
(16 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
Notre-Seigneur Jésus-Christ, par le sacrifice de la croix, nous a rachetés du
péché originel et de tous les péchés personnels commis par chacun de nous, en
sorte que, selon la parole de l’Apôtre, "là où le péché avait abondé, la
grâce a surabondé". »
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons à un
seul baptême institué par Notre-Seigneur Jésus-Christ pour la rémission des
péchés. Le baptême doit être administré même aux petits enfants qui n’ont pu
encore se rendre coupables d’aucun péché personnel, afin que, nés privés de la
grâce surnaturelle, ils renaissent "de l’eau et de l’Esprit Saint" à
la vie divine dans le Christ Jésus. »
Credo 25, L’Église, alliance de
charité avec Dieu (50 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons à l’Église
une, sainte, catholique et apostolique, édifiée par Jésus-Christ sur cette
pierre qui est Pierre. Elle est le corps mystique du Christ, à la fois société
visible instituée avec des organes hiérarchiques et communauté spirituelle, l’Église
terrestre ; elle est le peuple de Dieu pérégrinant ici-bas et l’Église comblée
des biens célestes ; elle est le germe et les prémices du Royaume de Dieu, par
lequel se continuent, au long de l’histoire humaine, l’œuvre et les douleurs de
la Rédemption et qui aspire à son accomplissement parfait au-delà du temps dans
la gloire. Au cours du temps, le Seigneur Jésus forme son Église par les
sacrements qui émanent de sa plénitude. C’est par eux qu’elle rend ses membres
participants au mystère de la mort et de la résurrection du Christ, dans la
grâce du Saint-Esprit qui lui donne vie et action. Elle est donc sainte tout en
comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie
que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se
sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés
et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi
elle souffre et fait pénitence pour ses fautes, dont elle a le pouvoir de
guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint. Héritière
des divines promesses et fille d’Abraham selon l’Esprit, par cet Israël dont
elle garde avec amour les Écritures et dont elle vénère les patriarches et les
prophètes ; fondée sur les apôtres et transmettant de siècle en siècle leur
parole toujours vivante et leurs pouvoirs de pasteur dans le successeur de
Pierre et les évêques en communion avec lui ; perpétuellement assistée par le
Saint-Esprit, elle a charge de garder, enseigner, expliquer et répandre la
vérité que Dieu a révélée d’une manière encore voilée par les prophètes et
pleinement par le Seigneur Jésus. »
Credo 26, L’Infaillibilité dans l’Église
(23 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons tout
ce qui est contenu dans la parole de Dieu, écrite ou transmise, et que l’Église
propose à croire comme divinement révélé, soit par un jugement solennel, soit
par le magistère ordinaire et universel. Nous croyons à l’infaillibilité dont
jouit le successeur de Pierre quand il enseigne ex cathedra comme pasteur et
docteur de tous les fidèles, et dont est assuré aussi le corps des évêques
lorsqu’il exerce avec lui le magistère suprême. »
Credo 27, L’Église est une (23 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
l’Église, fondée par Jésus-Christ et pour laquelle il a prié, est
indéfectiblement une dans la foi, le culte et le lien de la communion hiérarchique.
Au sein de cette Église, la riche variété des rites liturgiques et la légitime
diversité des patrimoines théologiques et spirituels et des disciplines
particulières, loin de nuire à son unité, la manifestent davantage.
Reconnaissant aussi l’existence, en dehors de l’organisme de l’Église du
Christ, de nombreux éléments de vérité et de sanctification qui lui
appartiennent en propre et tendent à l’unité catholique, et croyant à l’action
du Saint-Esprit qui suscite au cœur des disciples du Christ l’amour de cette
unité, Nous avons l’espérance que les chrétiens qui ne sont pas encore dans la
pleine communion de l’unique Église se réuniront un jour en un seul troupeau
avec un seul pasteur. »
Credo 28, L’Église est catholique (23
mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
l’Église est nécessaire au salut, car le Christ qui est seul médiateur et voie
de salut se rend présent pour nous dans son Corps qui est l’Église. Mais le
dessein divin du salut embrasse tous les hommes ; et ceux qui, sans faute de
leur part, ignorent l’Evangile du Christ et son Église mais cherchent Dieu
sincèrement et, sous l’influence de la grâce, s’efforcent d’accomplir sa
volonté reconnue par les injonctions de leur conscience, ceux-là, en un nombre
que Dieu seul connaît, peuvent obtenir le salut. »
Le débat entre Ratzinger et Kasper : Les Églises locales
doivent-elles être autonomes ? Durant l’année 2021, suite au Cardinal Reinhard Marx et à une
partie de son clergé, l’Église catholique d’Allemagne s’est embarquée dans « une
voie synodale », car « la foi et la morale doivent d’abord venir de
la base, du peuple de Dieu, et non d’en-haut, du rigide Magistère de l’Église »
(sic). Or cette démarche concrète est une mise en pratique des idées du
Cardinal Walter Kasper : « L’infaillibilité
repose sur le peuple de Dieu. Il faut décentraliser la vie ecclesiale ».
Résultat : cette voie synodale a abouti à des demandes qui sont tous droits
sorties des rêves de mai 68 : « Libéralisation
de la pilule, de l’avortement, des mariages homosexuels, autorisation mariage
des prêtres, de l’ordination des femmes, abolition des frontières ». Face à Walter Kasper, le Cardinal Ratzinger, devenu ensuite le
pape Benoît XVI, rappelait dès les années 2000 que l’Église trouve son
origine d’en haut (par l’Esprit Saint) et que le Christ l’a instituée en lui
donnant un « serviteur des serviteurs de Dieu » dont il protège
infailliblement les repères de la foi : le successeur de Pierre. |
Credo 29, Le sacrement de l’Ordre (22
mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
la messe célébrée par le prêtre représentant la personne du Christ en vertu du
pouvoir reçu par le sacrement de l’ordre, et offerte par lui au nom du Christ
et des membres de son Corps mystique, est le sacrifice du calvaire rendu sacramentellement
présent sur nos autels. »
Credo 30, Le corps et le sang du
Christ (9 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que,
comme le pain et le vin consacrés par le Seigneur à la Sainte Cène ont été
changés en son Corps et son Sang qui allaient être offerts pour nous sur la
croix, de même le pain et le vin consacrés par le prêtre sont changés au corps
et au sang du Christ glorieux siégeant au ciel, »
Credo 31, La transsubstantiation (40
mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « et Nous croyons
que la mystérieuse présence du Seigneur, sous ce qui continue d’apparaître à
nos sens de la même façon qu’auparavant, est une présence vraie, réelle et
substantielle. Le Christ ne peut être ainsi présent en ce sacrement autrement
que par le changement en son corps de la réalité elle-même du pain et par le
changement en son sang de la réalité elle-même du vin, seules demeurant
inchangées les propriétés du pain et du vin que nos sens perçoivent. Ce
changement mystérieux, l’Église l’appelle d’une manière très appropriée
transsubstantiation. Toute explication théologique, cherchant quelque
intelligence de ce mystère, doit pour être en accord avec la foi catholique,
maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain
et le vin ont cessé d’exister après la consécration, en sorte que c’est le
corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui dès lors sont réellement
devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin, comme le
Seigneur l’a voulu, pour se donner à nous en nourriture et pour nous associer à
l’unité de son Corps mystique. L’unique et indivisible existence du Seigneur
glorieux au ciel n’est pas multipliée, elle est rendue présente par le
sacrement dans les multiples lieux de la terre où la messe est célébrée. Et
elle demeure présente, après le sacrifice, dans le Saint Sacrement, qui est, au
tabernacle, le cœur vivant de chacune de nos églises. Et c’est pour nous un
devoir très doux d’honorer et d’adorer dans la sainte hostie, que nos yeux
voient, le Verbe incarné qu’ils ne peuvent pas voir et qui, sans quitter le
ciel, s’est rendu présent devant nous. »
Credo 32, Le Royaume de Dieu et la
civilisation (29 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II (fait le 19 oct 2014, béatification de Paul VI) : « Nous confessons que le royaume de Dieu
commencé ici-bas en l’Église du Christ n’est pas de ce monde, dont la figure
passe, et que sa croissance propre ne peut se confondre avec le progrès de la
civilisation, de la science ou de la technique humaines, mais qu’elle consiste
à connaître toujours plus profondément les insondables richesses du Christ, à
espérer toujours plus fortement les biens éternels, à répondre toujours plus
ardemment à l’amour de Dieu, à dispenser toujours plus largement la grâce et la
sainteté parmi les hommes. Mais c’est ce même amour qui porte l’Église à se
soucier constamment du vrai bien temporel des hommes. Ne cessant de rappeler à
ses enfants qu’ils n’ont pas ici-bas de demeure permanente, elle les presse
aussi de contribuer, chacun selon sa vocation et ses moyens, au bien de leur
cité terrestre, de promouvoir la justice, la paix et la fraternité entre les
hommes, de prodiguer leur aide à leurs frères, surtout aux plus pauvres et aux
plus malheureux. L’intense sollicitude de l’Église, épouse du Christ, pour les
nécessités des hommes, leurs joies et leurs espoirs, leurs peines et leurs
efforts, n’est donc rien d’autre que son grand désir de leur être présente pour
les illuminer de la lumière du Christ et les rassembler tous en lui, leur
unique Sauveur. Elle ne peut signifier jamais que l’Église se conforme
elle-même aux choses de ce monde, ni que diminue l’ardeur de l’attente de son
Seigneur et du royaume éternel. »
Credo 33, La vie éternelle (31 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons à la
vie éternelle. »
Béni soit le Dieu trois fois
saint. Amen.
Credo 34, Le purgatoire et l’entrée
dans le paradis (44 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
les âmes de tous ceux qui meurent dans la grâce du Christ, soit qu’elles aient
encore à être purifiées au purgatoire, soit que dès l’instant où elles quittent
leur corps, Jésus les prenne au paradis comme il a fait pour le bon larron,
sont le peuple de Dieu dans l’au-delà de la mort, laquelle sera définitivement
vaincue le jour de la résurrection où ces âmes seront réunies à leur corps. »
Credo 35, L’Église céleste nous aide
(communion des saints) (25 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
la multitude de celles qui sont rassemblées autour de Jésus et de Marie au
paradis forme l’Église du ciel, où dans l’éternelle béatitude elles voient Dieu
tel qu’il est et où elles sont aussi, à des degrés divers, associées avec les
saints anges au gouvernement divin exercé par le Christ en gloire, en
intercédant pour nous et en aidant notre faiblesse par leur sollicitude
fraternelle. Nous croyons à la communion de tous les fidèles du Christ, de ceux
qui sont pèlerins sur la terre, des défunts qui achèvent leur purification, des
bienheureux du ciel, tous ensemble formant une seule Église. »
Credo 36, L’espérance de la
résurrection (55 mn).
Texte du Credo du
Concile Vatican II : « Nous croyons que
dans cette communion l’amour miséricordieux de Dieu et de ses saints est
toujours à l’écoute de nos prières, comme Jésus nous l’a dit : Demandez et vous
recevrez. Aussi est-ce avec foi et dans l’espérance que Nous attendons la
résurrection des morts et la vie du monde à venir. »
Béni soit le Dieu trois fois
saint. Amen.
Commentaire du Notre Père, première
partie (2 h 09).
Minute
00 Introduction, comment prier (Matthieu 6, 6) ? Minute 15 Notre Père ; Minute
37 qui es aux cieux ; 1 :05 que ton nom soit sanctifié ; 1 :27 que ton règne
vienne ; 1 :46 que ta volonté soit faite.
Commentaire du Notre Père, deuxième
partie (2 h 09).
Minute
00 sur la terre comme au ciel ; Minute 17 Donne-nous aujourd’hui notre pain de
ce jour ; Minute 37 Pardonne-nous nos offenses ; Minute 59 comme nous
pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ; 1 :13 Et ne nous soumets pas à
la tentation ; 1 :27 mais délivre-nous du Mal ; 1 :41 Amen ; 1 :49 « Car c’est
à toi qu’appartiennent … ».
Commentaire
du « Je vous salue Marie », première partie (2 h 04).
Minute
19 : Je vous salue ; 31 :30 Marie ; Minute 41 pleine de grâce ; 1 :13 le
Seigneur est avec vous ; 1 :29 Vous êtes bénie entre toutes les femmes ; 1
:48 et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Commentaire du « Je vous salue
Marie », deuxième partie (1 h 40).
Minute
00 Sainte ; Minute 23 Marie ; 28 :35 Mère de Dieu ; 34 :45 priez
pour nous ; Minute 44 :20 pauvres pécheurs ; 1 :06 maintenant ; 1 :18 et
à l’heure de notre mort ; 1 :38 Amen.
Faut-il un dogme de la corédemption
de Marie ? (27 mn).
La polémique avec
les Protestants. En quoi la corédemption est une vérité centrale de la foi
catholique dans le salut par une Alliance de charité réciproque. Le nouvel Adam
et la nouvelle Eve.
« Il
est vrai que le titre de corédemptrice, Marie ne l'a jamais demandée. Le pape
François a raison. C'est le Christ qui le lui a donné des titres au jour de son
couronnement. En effet, le Christ, seul Rédempteur, a voulu que la rédemption
soit une ALLIANCE. Ainsi, comme dans un mariage, il y a le "oui" du
Christ et, en réponse à notre place; le "oui" de Marie (c'est-à-dire
de l'Église). Ainsi donc, comme il l'a demandé à l'apparition de ND de tous les
peuples, ce dogme viendra un jour. »
Sur la coopération de Marie
à la Rédemption (Jean Paul II, audience du 9 avril 1997) :
« Au cours des siècles, l'Église a médité sur la coopération
de Marie à l'œuvre du salut, en approfondissant l'analyse de son association au
sacrifice rédempteur du Christ.
Saint Augustin attribuait déjà à la Vierge le titre de
«coopératrice » de la Rédemption (cf. De Sancta Virginitate, 6; PL 40, 399),
titre qui souligne l'action conjointe et subordonnée de Marie au Christ
Rédempteur.
C'est dans ce sens que s'est développée la réflexion, en
particulier à partir du XVème siècle. D'aucuns craignaient que l'on ne veuille
élever Marie au même niveau que le Christ.
En réalité l'enseignement de l'Église souligne clairement la
différence entre la Mère et le Fils dans l'œuvre du salut, en illustrant la
subordination de la Vierge, en tant que coopératrice, à l'unique Rédempteur.
Du reste, en affirmant « nous sommes les coopérateurs de Dieu » (1
Co 1, 9), l'Apôtre Paul soutient la possibilité concrète pour l'homme de
coopérer avec Dieu. La collaboration des croyants, qui exclut bien évidemment
toute ressemblance avec Lui, s'exprime dans l'annonce de l'Evangile et dans la
contribution personnelle à son enracinement dans le cœur des êtres humains.
Appliqué à Marie, le terme de « coopératrice » assume toutefois
une signification particulière. La collaboration des chrétiens au salut se
réalise après l'événement du Calvaire, dont ils s'engagent à diffuser les
fruits à travers la prière et le sacrifice. En revanche, le concours de Marie
s'est réalisé lors de l'événement même et au titre de mère ; il s'étend donc à
la totalité de l'œuvre salvifique du Christ. Elle seule a été associée de cette
façon à l'offrande rédemptrice qui a apporté le salut de tous les hommes. En
union avec le Christ et soumise à Lui, Elle a collaboré pour obtenir la grâce
du salut à l'humanité tout entière.
Le rôle particulier de coopératrice accompli par la Vierge a comme
fondement sa maternité divine. En mettant au monde Celui qui était destiné à
réaliser la rédemption de l'homme, en le nourrissant, en le présentant au
temple, en souffrant avec Lui, lors de sa mort sur la Croix, elle « apporta à
l'œuvre du Sauveur une coopération absolument sans pareille » (Lumen gentium,
n. 61). Même si l'appel de Dieu à collaborer à l'œuvre du salut concerne chaque
être humain, la participation de la Mère du Sauveur à la Rédemption de
l'humanité représente un fait unique et sans égal.
En dépit de la singularité de cette condition, Marie est elle
aussi le destinataire du salut. Elle est la première à être l'objet de la
rédemption, rachetée par le Christ « de la façon la plus sublime » dans sa
conception immaculée (cf. Bulle Ineffabilis Deus, in Pio IX Acta I, 605) et
comblée par la grâce de l'Esprit Saint.
Cette affirmation nous conduit maintenant à nous demander quelle
est la signification de cette coopération singulière de Marie au plan du salut
?
Elle doit être recherchée dans une intention particulière de Dieu
à l'égard de la Mère du Rédempteur qu'en deux occasions solennelles,
c'est-à-dire à Cana et au pied de la Croix, Jésus appelle avec le titre de «
Femme » (cf. Jn 2, 4 ; 19, 26).
En tant que femme, Marie est associée à l'œuvre salvifique.
Ayant créé l'homme «homme et femme» (cf. Gn 1, 27), le Seigneur
voulut unir dans la Rédemption également, le Nouvel Adam et la Nouvelle Eve. Le
couple des progéniteurs s'était engagé sur la voie du péché ; un nouveau
couple, le Fils de Dieu avec la collaboration de la Mère, devait rétablir le
genre humain dans sa dignité originelle.
Marie, nouvelle Eve, devient ainsi l'icône parfaite de l'Église.
Dans le dessein divin, elle représente au pied de la Croix
l'humanité rachetée qui, ayant besoin du salut, devient capable d'offrir une
contribution au développement de l'œuvre salvifique. »
La transmission du péché originel ?
(31 mn).
La
nature du péché originel. Comment comprendre un péché qui se transmet par le
fait d’une filiation ? La fin du péché originel lors de la première venue du
Christ par le baptême. La fin des conséquences du péché originel à
l'heure de la mort et lors du retour du Christ dans sa gloire. Réponse à une
question théologique importante.
Différence entre espoir et vertu
d’espérance théologale (10 mn).
L’espoir
attend un bien terrestre d’une force terrestre. L’espérance, comme vertu
théologale, attend un bien céleste (la grâce, la venue du Christ, la vision
béatifique) de Dieu et de ses amis les saints et les anges.
Théologie
catholique, par Arnaud Dumouch 2012
La providence de Dieu n’est pas le
destin (9 mn).
Hors l'Église pas de salut (16 mn).
Comment
comprendre ce dogme catholique ?
Le sens
du mot Église visé par ce dogme : la communauté de ceux qui vivent de la
charité.
Comment
ce salut est proposé à tout homme ? 2013
La Vierge Marie est-elle physiquement
au Ciel ? (24 mn).
A partir
de l’apparition de l’Ile Bouchard où Marie fait embrasser sa main et embrasse
la main des enfants.
La
nature du corps glorifié.
La signification de l’Arche
d’alliance de l’Ancien Testament (2014) (21 mn).
(2014) Qu’est-elle venue ? A-t-elle encore un sens depuis la venue
de Jésus ? Réapparaitra-t-elle à la fin du monde ? (2 Mc 2, 5).
L'eschatologie catholique, émission
de Radio Courtoisie, avril 2014 (1 h 30).
Par Hugues
Sérapion, interview d'Arnaud Dumouch, agrégé en sciences religieuses. Thème : «
A la veille de Pâques, comprendre le message de l’Evangile au travers de
l’eschatologie »
Qu’est-ce que
l’eschatologie ?
Rappels : - Qui
est Dieu ? - Le bien et le mal dans le monde : origine, conséquence, etc. -
Qu’est-ce que l’enfer, qu’est-ce que le paradis ; - Qui est Jésus, pourquoi «
passer par Jésus pour voir le Père » ? - Le rôle de l’Église, sa mission
jusqu’à la fin des temps ;
Le destin de
chacun d’entre nous : - Le destin individuel, au regard des fins dernières ; -
Ce qu’est la mort pour les chrétiens
- Que se
passe-t-il au moment de la mort ? - Qu’est que le jugement dernier ? -
Qu’est-ce que le purgatoire ? - Comment va-t-on en enfer, comment va-t-on au
paradis ? - La vison béatifique : qu’est-ce ?
Quelques
questions : - Que deviennent les non baptisés ? - Que deviennent ceux qui ne
sont pas catholiques ? - Que deviennent les enfants morts en bas âges, ou ceux
qui ont été avortés ? - Comment assurer son salut ?
La fin du monde
(ou le destin collectif de l’humanité) : (une approche rapide) Conclusion : Un
sujet difficile, où il ne faut pas se laisser emporter par le sensationnel,
malgré le côté sensationnel du sujet !
L’éducation de Dieu sur les hommes et
la liberté (12 mn).
QUESTION :
Pensez-vous que Jésus puisse nous commander aux hommes ? Pensez-vous que Dieu
puisse nous imposer des choses comme le ferait un directeur ? Dieu ne nous
impose rien n’est-ce pas ? Il respecte notre liberté ?
REPONSE : Les
trois étapes de la liberté ressemblent aux phases qui font un adulte
libre.
Dieu fait-il payer les fils pour la
faute des pères ? (18 mn).
Par Arnaud Dumouch, 2015
L’Ancien Testament semble l’affirmer quatre fois : « Ex 34, 6 Yahvé passa devant Moïse et lui cria : Je
suis Yahvé, Dieu de tendresse et de pitié mais Yavhé qui ne laisse rien impuni
et châtie les fautes des pères sur les enfants et les petits-enfants, jusqu'à
la troisième et la quatrième génération. »
Mais aussi le nier : « Ezéchiel 18
: 20 L’âme qui pèche, c’est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l’iniquité
de son père, et le père ne portera pas l’iniquité de son fils ».
Distinguer la culpabilité de la faute qui est personnelle et les
conséquences des fautes qui sont immenses au plan biologique, comme psychologiques
et spirituelles. Quelques exemples.
Pourquoi Dieu a-t-il créé ainsi la nature humaine ? Réponse de
saint Paul : « Romains 11, 32 Car Dieu a
enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous
miséricorde. »
Que penser de Maria de la divine
miséricorde ? (33 mn).
Une prophétesse contemporaine affirme que le pape François ne vient pas
Dieu.
Ses prophéties produisent des effets négatifs dans les groupes de
prière.
Ceux qui sont pour elle deviennent :
1) agités, inquiets, à l'affût des "hérésies" du pape
François, certains d'être le petit reste fidèle, persuadés que la fin du monde
est là.
2) Ils distribuent de feuillets pour faire comprendre au monde que le
Pape est un faux Pape
3) Ils ont beaucoup de prières obligatoires chaque jour.
4) Ils attendent la grande purification en 2014.
Que penser des prophéties de Marie de la Divine Miséricorde à la lumière
de la foi catholique ?
Mai
2015. Trois hypothèses appelées respectivement :
1)
Helvidienne (de Helvidius) : les frères et sœurs de Jésus sont les vrais
enfants de Marie et Joseph. C’est l’hypothèse Protestante.
2) Epiphanienne (de St Ephiphane de salamines) tenue par les
orthodoxes. Ils seraient les demi-frères de Jésus nés d'un premier mariage
de Joseph.
3) Hiéronymienne (de St Jérôme, traducteur de la Vulgate latine) :
les frères et les sœurs de Jésus sont ses cousins issus d'une sœur de la vierge
Marie appelée Marie, femme de Clopas ou d'Alphée, mère de Jacques le Mineur
fils d'Alphée. Cette opinion est celle de l'Église catholique et de son
catéchisme et de Benoit XVI qui l'avait encore réitérée dans sa catéchèse
de 2006 sur St Jacques.
Des
textes : « Marc 15, 40 Il y avait aussi
des femmes qui regardaient à distance, entre autres Marie de Magdala, Marie
mère de Jacques le petit et de Joset, et Salomé (…) » « Jean 19, 25 Or
près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère,
Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. »
Par
Arnaud Dumouch, Catholique, 1er mai 2015.
A partir de l’exhortation apostolique Familiaris Consortio de saint Jean-Paul II, le 22 novembre 1981, au
n° 84 : Pas d’accès aux sacrements mais
accès à toute la vie chrétienne de la grâce et de la communion fraternelle.
Objection 1 : Tout mariage même non sacramentel, ne porte-t-il pas en
lui un appel à la fidélité pour le meilleur et pour le pire ?
Objection 2 : Une communion spirituelle est-elle possible aux divorcés
remariés catholiques puisqu’ils sont « en état d’adultère » (Luc 16, 18)
et donc de péché mortel ?
REPONSE : Distinguer un état de vie non compatible avec la signification
du sacrement et le péché mortel.
La liturgie catholique de Pâques
adore-t-elle Lucifer comme Dieu ? (18 mn).
A propos d'une remarque évangélique sur l'hymne "Exultet" et
de son invocation de « Lucifer ».
Le fonctionnement des symboles dans la Bible et dans le langage commun :
TOUS ont plusieurs sens, en bien et en mal car toute réalité est ambivalente.
De plus chaque symbole prend un sens différent selon le contexte.
Exemples : le serpent (double symbolisme), Lucifer (traduction du double
symbolisme de l’étoile du matin), la croix à l'envers (la croix de saint Pierre
et non le signe de Satan), les Juifs perfides (glissement de sens de
l’expression perfidem « non
croyants »).
Devenir enfant de Dieu par le baptême
(38 mn).
I. Rappel de l’origine de cette histoire : Il s’agit de recréer une
alliance entre nous et Dieu, à travers un amour d’amitié surnaturel appelé «
charité ». Le prochain en fait partie. C’est une famille d’amour pour
toujours que va créer ce baptême, comme une vie nouvelle.
II. Ce qu’il se passe lorsqu’on devient enfant de Dieu par la grâce.
Analyse des étapes de cette entrée dans cette vie surnaturelle d’amour
d’amitié. Le péché originel, la présence de Dieu devenue inaccessible pour
nous, la pré-motion divine, le repentir et l’humilité, la grâce sanctifiante,
la grâce actuelle.
III. La nécessité du baptême pour devenir enfant de Dieu. Est-ce que les
non-baptisés ne sont pas enfants de Dieu ?
Le baptême des enfants, le baptême des adultes.
IV. Les cinq sortes de baptême : 1° le baptême du repentir de Jean
Baptiste (qui ne fait pas de nous des enfants de Dieu mais y prépare), 2° le
baptême de l’Esprit Saint et du feu qui est la vraie réalité (Res) du baptême, 3° le baptême
sacramentel (Signum) qui le signifie
et parfois le réalise, 4° le baptême de désir (pour les catéchumènes et pour
les enfants de la part de leur parents) ; 5° Le baptême du sang (pour les
saints Innocents tués, les catéchumènes martyrisées).
La fête de Noël a-t-elle à voir avec
le Christ ? (15 mn).
Critique évangélique : La célébration de Noël déshonorerait Jésus. Ce
serait une fête d'origine païenne (la bûche, le sapin, le houx, la date de
Noël, le 25 décembre, correspondait à la fête païenne des Saturnales).
Critique de certains exégètes historico-critiques : Jésus serait né à
Nazareth et sa nativité serait une reconstruction apologétique.
Comment vivre
la kénose ? (9 mn).
Reçu par mail : « Puisque vous m'avez proposé de poser une question sur
vos cours, j'en ai une assez importante pour moi. En y réfléchissant il me
semble que ce principe de la kénose que vous proposez, la nécessité de
s'abaisser pour être rehaussé, est une source permanente d'instabilité et
d'autodestruction pour l'humanité, et je ne vois pas comment il peut être
vivable. »
1° Les lois de l'Église sur le jeûne et l'abstinence.
2° Les Lois du cœur et de Dieu pour vivifier ces lois de l'Église :
Jeûner sur son défaut majeur.
Jeûner dans trois buts : - Se maîtriser mieux ; Mieux servir Dieu et le
prochain - Acquérir la charité et l'humilité.
Guide l’année
sainte : gagner l’indulgence de Dieu (10 mn)
1° Les lois de l'Église pour obtenir l’indulgence plénière pour soi ou
pour une âme du purgatoire (porte sainte, confession, credo, eucharistie,
prière aux intentions du pape).
2° Les Lois du cœur et de Dieu pour vivifier ces Indulgences : Dieu ne
résistera jamais à un chrétien humble et aimant.
1- L'enfer au plan de la théologie
catholique (27 mn).
Comment l'Esprit Saint a conduit peu à peu l'Église catholique à mieux
comprendre la Révélation de Jésus sur l'enfer éternel.
Comparaison entre les synthèses de saint Thomas d'Aquin et celle ce
sainte Faustine. L'enfer existe-t-il ? Quelles sont les peines de l'enfer ?
Comment y échapper ? 26 septembre 2015.
2- Qu'est-ce-que la miséricorde
divine ? (17 mn).
Quelles sont les vertus qui fondent la miséricorde ? Ce sont l’alliance
entre amour et humilité.
Quelles sont les vertus de la parfaite miséricorde de Dieu ?
Ce sont l’alliance entre amour et kénose. C’est le cœur miséricordieux du
Christ, d’où jaillit le sang (l’amour) et l’eau (l’humilité) qui nous le
révèle. Il est l’image du Père (Hébreux 5, 7 ss). Comment peut-on devenir
soi-même miséricordieux comme le Christ ? Avoir un cœur repentant et aimer
au mieux Dieu et le prochain. 04 octobre 2015
3- Le chapelet et la très Sainte
Vierge (24 mn).
Rappel de la place de Marie dans la vie d'un chrétien. Quelles sont les
qualités de Marie en tant que femme et mère ?
Qu'est-ce que le rosaire ? Quelles sont les vertus du rosaire tout au
long de la vie chrétienne (étude à partir des sept demeures de sainte Thérèse
d’Avila) ?
10 octobre 2015
4- L'eucharistie, le Synode et les
divorcés remariés (18 mn).
L’eucharistie et la présence réelle. Cette présence sacramentelle
est-elle le but de toute la vie chrétienne terrestre ou a-t-elle pour but la
Présence réelle mystique ?
Si le but est la communion spirituelle, il est possible de comprendre le
chemin de ceux qui ne peuvent plus communier. Le synode sur la famille et les
divorcés remariés.
17 octobre 2015
5- La parole de Dieu en matière
morale est-elle un fardeau pour les chrétiens d'Europe ? (27 mn).
L’histoire de l’Europe depuis 200 ans est marquée par la volonté de se
créer le meilleur monde possible sans la loi de Dieu. Successivement, l’argent,
puis la gloire, puis aujourd’hui les plaisirs sont exaltés.
Textes de référence : Sagesse 2 : «
Pas de Dieu ! Cueillons la fleur de la jeunesse avant qu’elle ne se
fane » ; Lévitique 18 : « Tu ne
commettras pas l’inceste et les crimes contre nature » ; Genèse 2 : « Dieu prit la côte d’Adam et la façonna en
femme » ; Ephésiens 5 : « Soyez
soumis les uns aux autres dans la crainte du Christ. Que les femmes le soient à
leurs maris comme au Seigneur. Que chacun aime sa femme comme soi-même, et
que la femme révère son mari. » 24 octobre 2015
6- Qu’est-ce que la prière ? La
prière d’exorcisme (27 mn).
1ère partie : La prière est l’exercice de l’amour entre Dieu
et notre âme. On ne peut être chrétien et ne plus jamais prier.
2ème partie : La prière d'exorcisme : La prière du précieux
sang de Jésus christ et ses vertus ; La prière à saint Michel archange.
7 novembre 2015
7- L'amour, la jeunesse et le
mariage (17 mn).
Qu'est-ce que l'amour ? Qu'est-ce que le mariage ?
Comment un chrétien jeune peut-il vivre son amour dans le respect des
lois de Dieu ? À quel moment peut-on dire qu'on est prêt à se lancer dans cette
vie qu'est le mariage ?
Quels sont les commandements de la sainte famille de Jésus, Marie et
Joseph ? Et comment les mettre en pratique ?
21 novembre 2015
8- La foi face aux Traditions
africaines ancestrales (22 mn).
Les chrétiens surtout africains ont du mal à respecter les lois de
l'église compte tenue des rites ancestraux qui les lient. Aidez-nous svp sur ce
débat : Thèmes en rapport avec l’ancien animisme : Culte des morts,
sorcellerie, amulettes, anciens lieux païens ; Thèmes en rapport avec la
polygamie et le rôle des prêtres.
12 décembre 2015
9- La miséricorde divine et l’image
du Christ de sainte Faustine (18 mn).
- La miséricorde divine, à la lumière du texte sur la femme adultère
sauvée de la lapidation : elle est toujours accompagnée de la vérité : « Jean 8,
11 Alors Jésus dit : "Moi non plus,
je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus."
- L'image de la miséricorde divine peinte par sainte Faustine :
L’union de l’amour et de l’humilité, dans la lumière de la vérité. Le Christ
nous accueille ainsi depuis nos ténèbres, dès maintenant et à l’heure de notre
mort.
3 mars 2016
Une série de cours de
théologie catholique. Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2017. Makenson Jeanpierre
Mission
1- Pourquoi Évangéliser ? ( mn)
Mission
1- Dieu à l'origine de la mission ( mn)
Mission
1- La volonté salvifique universelle de Dieu dans l'Ancien Testament ( mn)
Mission
1- Promesse du sauveur et les annonces prophétiques ( mn)
Mission
1- La volonté salvifique universelle dans l'Ancien Testament ( mn)
Mission
1- La mission de Jésus Christ ( mn)
Mission
1- Signification missionnaire des miracles de Jésus ( mn)
Mission
1- Accomplissement de la mission du Fils dans la fidélité au Père ( mn)
Mission
1- La mission de l'Esprit Saint ( mn)
Mission
1- L'essence de la mission de l'Esprit Saint ( mn)
Mission
1- Dimension Christologique de la mission de l'Esprit Saint ( mn)
Mission
1- La mission, vie de l'Église ( mn)
Mission
1- Différence entre évangélisation et prosélytisme ( mn)
https://www.youtube.com/watch?v=WJ2BCGMtmgA&list=PLuko328jWH_1eX1seeU5wrTvcA_s3ktPw
Cours en 9 vidéos donnée
sur la prophétie dans l’Église catholique.
Arnaud Dumouch, Institut
Docteur Angélique, 2016.
Arnaud, Dumouch, prophétie, prophète, voyant,
théologie, catholique, charisme, inspiration, fondamentale, saint, Thomas,
d’Aquin,
Prophétie 1 ‒ Quel est l’objet de la
prophétie ? (15 mn).
La Sainte Prophétie a pour objet le salut :
Qu’est-ce que le salut et comment obtenir le salut ? Du coup, ce qui est
étranger à ces deux choses est en dehors de la prophétie.
La prophétie comme « charisme » vise par
contre à prouver la réalité de la Sainte prophétie : pour prouver la réalité,
Dieu peut donner des révélations sur le passé, le présent ou le futur de la
personne. Exemple : Jean 4, 18 « tu as eu cinq maris ».
Prophétie 2 ‒ La cause de la prophétie ?
(19 mn).
Quatre causes possibles : 1° Dieu ; 2° Les
anges de Dieu ; 3° Les démons ; 4° Sa propre intelligence et sensibilité ;
Il y a une nécessité de discerner.
Prophétie 3 ‒ Le mode de la prophétie ?
(17 mn).
On juge de sa qualité à 2 choses : 1° La
profondeur du message donné par Dieu et 2° la manière dont il est reçu par
l’homme. Plus l’homme comprend le salut dans son intelligence, plus la
prophétie va loin. Elle peut être reçue dans le sens seul (Pontmain) ; dans les
sens intérieurs (Apocalypse de saint Jean) ; dans l’intelligence (chapitre 1 de
saint Jean). Le sommet est quand tout coopère à la compréhension du salut : ce
sera lors du retour du Christ face à son apparition glorieuse qui prendra
toutes nos facultés de connaissance. Et au-dessus encore, dans la vision
béatifique.
Prophétie 4 ‒ Le discernement de la vérité des
prophéties ? (23 mn).
C’est un discernement qui doit être prudent,
patient, à partir de trois critères principaux : 1° La pureté de la doctrine du
salut contenue dans les messages ; 2° Les fruits spirituels de sainteté qui
peuvent être accompagnés de persécution ; 3° Un signe, un prodige ou un miracle
confirmatif, à condition qu’il vienne de Dieu.
Prophétie 5 ‒ La prudence et l’humilité de ceux
qui se pensent prophètes ? (15 mn).
Dans la prophétie, Dieu fonctionne le plus
souvent avec l’intelligence de l’homme comme dans une alliance. Il est parfois
difficile de discerner ce qui vient de l’Esprit Saint et ce qui vient de soi.
D’où l’importance de l’humilité : Eviter de proclamer avec certitude : « Dieu
dit … »
Prophétie 6 ‒ Peut-on acquérir le don de
prophétie ? (15 mn).
Distinguer le don portant sur la prophétie
sainte et profonde, du charisme de prophétie qui vise à prouver la crédibilité
de la première. Le premier est une vertu intellectuelle fondée sur la foi et
approfondi par l’étude. Le second est un charisme, donné par Dieu pour tel acte
ponctuel. Le premier s’acquiert en partie, le second aucunement.
Prophétie 7 ‒ Peut-on distinguer prophétie de
prédestination et prophétie conditionnelle ? (10 mn).
La prophétie de prédestination se réalisera
quoiqu’il arrive. Exemple : « Une Vierge concevra et enfantera ». La
prophétie conditionnelle (menace ou promesse) se réalise si la personne agit ou
n’agit pas de telle ou telle façon Exemple : « Si vous ne vous convertissez
pas, vous mourrez ».
Prophétie 8 ‒ Est-on toujours en extase dans
l’acte de prophétie ? (10 mn).
a prophétie sainte et profonde est rarement en
extase car l’homme coopère comme un ami avec Dieu. Le charisme de prophétie est
parfois en extase, surtout quand elle est accompagnée d’une apparition céleste.
Prophétie 9 ‒ Quel est le plus grand prophète
de l’Ancien et du Nouveau Testament (15 mn)
Pour l’AT : Comparaison de Moïse (fondateur
d’une Alliance), de Malachie (sommet de la finesse du cœur), d’Isaïe 4 »
qui annonce le sens de la passion du Christ, de Jean Baptiste qui montre le
Christ du doigt.
Pour le NT : Au début : La vierge Marie et
Jean. A la fin, un tel sommet reviendra.
Vidéo pour le livre de Marc DUTEIL sur les prophètes,
2015-2016
RECITS PROPHETIQUES ET MYSTIQUES, Des secrets révélés
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1dVe3PswbHBbSo2wtluFtj
Certes les prophéties, dans leur utilité profonde, visent à nous donner
le sens profond de cette vie. Mais parce que cette finalité « titille »
peu notre sens du merveilleux, Dieu continue de donner des prophéties
frappantes annonçant le futur.
Les exemples de, Mère Yvonne-Aimée de Malestroit (1930) et de sainte
Odile (VIII° s.) sur la seconde guerre mondiale, vue de leurs yeux en rêve.
Prophétie 2- Qu’est-ce que
l’eschatologie ? Qu’est-ce que l’apocalypse ? (7 mn).
L’eschatologie est la science théologique des fins dernières et elle
s’applique à tout ce qui passe sur terre : La fin de nos personnes, la fin des
générations et la fin du monde. L’Apocalypse est le « dévoilement de ce qui est
caché » et donne le sens profond de ces trois fins.
Prophétie 3- Qu’est-ce qu’une
personne mystique ? (35 mn).
On croit souvent que c’est une personne extatique remplie de phénomènes
mystiques extraordinaires (lévitation, stigmates etc.)
En fait c’est d’abord en lien avec l’humilité et la charité.
La place des phénomènes mystiques extraordinaires est seconde.
Nombreux exemples tirés de la vie des saints.
Prophétie 4- Les prophéties de
l’Ancien testament sur Jésus (21 mn)
Le caractère progressif et ambigu de ces prophéties messianiques. Les 7
étapes de la Révélation aux Hébreux : 1° le commencement peu précis (Genèse) ;
2° L’annonce du roi de gloire (Nombres 23, 26) ; 3° L’annonce du roi des
douleurs (Isaïe 5 », Ps 22) ; 4° L’annonce d’une date (Daniel 9, 22), 5°
L’annonce de la divinité du seul Sauveur (Isaïe 63, 9) ; 6° La prophétie
parfaite de Jean Baptiste qui montre du doigt le Messie (Jn 1, 28).7°
L’achèvement de ces prophéties pour les Juifs lors du retour du Christ : « Mt 23, 38 Voici que votre maison va vous
être laissée déserte. Je vous le dis, en effet, désormais vous ne me verrez
plus, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du
Seigneur!"
La position protestante en avance sur ce thème grâce à son expérience de
la lecture de la Bible.
La théologie de la substitution et sa part d’erreur et de vérité.
La mission d’Israël jusqu’à la fin du monde (voir épître aux Romains 11)
: Prophète de l’esprit par son histoire charnelle, politique.
Prophétie 6- Comment interpréter
l’Apocalypse de saint Jean ? (16 mn)
On croit souvent que ce livre contient de manière chronologique
l’annonce du futur avec des dates à deviner. Ce n’est pas un niveau de sens
tout à fait exclu. Cependant, ce niveau de lecture est absolument annexe.
Ce livre va plus loin : A travers deux exemple -l’astre Absinthe qui
tombe sur terre (Ap. 8, 11) et la Prostituée vautrée sur sept collines (Ap. 17,
1)-, analyse du sens profond de ces textes et qui parlent de notre vie
individuelle marquée de l’angoisse et du péché, de la vie de chaque génération,
et de ce que vivra la dernière génération qui passera sur terre, tout cela en
vue du salut éternel du plus grand nombre.
Prophétie 7- Le grand cycle des
apparitions de la Vierge depuis 1830 (28 mn)
En 1830, à la rue du Bac, a commencé un grand cycle non encore terminé
d’apparitions de la Vierge Marie. Elle a donné des miracles et des prophéties
datables en vue d’attirer l’attention de ses enfants sur un vrai enseignement
prophétique concernant le salut, les épreuves qui le préparent, le risque de
l’enfer et les épreuves à venir de l’Église.
Analyse du sens profond de ces apparitions.
Prophétie 8- Les prophéties du grand
avertissement et du signe du fils de l’homme (19 mn)
De nombreuses prophéties annonce un grand avertissement suivi de
l’apparition d’un grand signe qui restera en permanence et qui conduira chacun
à se prononcer pour ou contre Dieu.
Que penser de telles annonces ? Elles ont déjà été faites telles
quel par le Christ Matthieu 24 et par saint Vincent Ferrier au XV° s.
Prophétie 9- Les prophéties de la
Venue d’un grand monarque (10 mn)
Doit-on vraiment attendre la venue d’un grand monarque qui rétablira la
tenue morale de l’Europe et la foi ? Ce sont les annonces de Marie-Julie
Jahenny à la Fraudaie.
Une telle réalisation a eu lieu une fois dans l’histoire avec sainte
Jeanne d’Arc. Mais, le sens profond et très certain de cette prophétie vise
évidement le retour du Christ dans sa gloire à la fin du monde : « Voici le roi
de gloire ».
Prophétie 10- La prophétie des trois
jours de ténèbres (16 mn)
On trouve de plus en plus souvent cette prophétie dans les sites
apocalyptiques. Sa réalisation matérielle n’est certes pas exclue puisqu’elle
s’est déjà réalisée durant trois heures le vendredi saint. Mais c’est surtout
d’une épreuve spirituelle qu’elle parle, une sorte de « nuit intérieure »
: la vieillesse, le passage de la mort, la confrontation à Lucifer.
Prophétie 11- La prophétie de saint
Malachie : « Le prochain pape ne sera pas de Dieu » (15 mn)
Ce genre de prophétie s’est multiplié à chaque fois qu’un pape est
arrivé en fin de ministère. La prophétie de saint Malachie lui a donné une
nouvelle actualité. Mais le pape Benoît XVI, en acceptant de se démettre et
d’accompagner le pape François, a aidé considérablement à enlever tout doute
chez les fidèles. D’où vient ce genre de prophétie totalement opposé à la
foi ?
Prophétie 12- Les prophéties du
dernier Antéchrist (31 mn)
Saint Jean parle de nombreux Antéchrist déjà venue (1 Jn 2, 18). Les
Antéchrist se caractérisent tous par trois critères principaux : 1° Rejet de
l’humilité ; 2° Rejet de l’amour sacrificiel ; 3° Relativisation de l’espérance
éternelle. Le dernier Antéchrist, celui qui se présente à l’heure de la mort et
à la fin du monde, est différent (Voir 2 Thes 2). Il manifestera au monde
clairement le mystère de l’iniquité », c’est-à-dire le vrai but de Lucifer
dans son rejet du paradis de Dieu. Pourquoi Dieu permettra-t-il ce
malheur ?
L’Antéchrist
: Débat avec le Père Alain-Marie de Lassus, décembre 2022 (53 mn) Nous abordons dans ce dialogue une position de recherche historique
(plutôt le Père Alain-Marie) et de recherche théologique (plutôt Arnaud
Dumouch) PAM - Origine et sens du mot « antichrist » et l’antichrist dans la
première épître de saint Jean. L’homme impie en 2 Th 2 AD - Qu’est-ce que l’esprit de l’Antéchrist dont parle 1 Jean 4, 3
? PAM - L’antichrist chez plusieurs penseurs contemporains, notamment
Newman et Soloviev. AD - L’Antéchrist sera-t-il un homme ou une idéologie ? Que
signifie la marque 666, chiffre de l’Antéchrist ? Ap 13, 18 AD Qui sera le dernier Antéchrist et le dernier Antéchrist
arrivera-t-il à créer un « paradis » sur terre ? AD Qu’est-ce que le "katechon" (ce qui retient l’Antéchrist
selon 2 Thess 2, 6) ? PAM et AD - CONCLUSION CONTEMPLATIVE
: Pourquoi Dieu permettra-il ce mal avant la venue du
Christ ? Vivre sans peur de la contemplation de ce mystère que
Jésus fera tourner à la victoire finale par son retour dans sa gloire. |
Prophétie 13- Les théories du
complot sont-elles des prophéties valides ? (14 mn)
Distinguer simple complot (qui peut exister) et théorie du complot. Ce
genre de construction paranoïaque est un danger extrême pour les catholiques.
Par contre, que les anges révoltés puissent comploter contre le salut
fait partie de la foi. Mais c’est un autre sujet.
Prophétie 14- Les dix signes de la
fin du monde dans l’islam (18 mn)
Les 10 signes présents dans les Hadiths de l’islam et annonçant la fin
du monde sont très intéressants à regarder car ils sont en train, peut-être par
autoréalisation, de se réaliser dans le monde. Les djihadistes, les musulmans,
et les musulmans spirituels les regardent de trois façons différentes. Quel est
le regard catholique sur ces 10 prophéties.
Prophétie 15- Le retour du Christ
dans sa gloire (15 mn)
Cette grande prophétie est ultime dans la foi catholique : Le Christ va
revenir bientôt dans sa gloire, accompagné des saints et des anges. Récit
concernant ce retour et les signes qui le précèderont.
Prophétie 16- Qu’en est-il de
l’apparition de Medjugorje ? (14 mn).
Cette apparition
a lieu depuis 30 ans. Elle divise profondément l’Église. Un cardinal comme Mgr
Schönborn (Vienne) met en avant les incroyables fruits spirituels. Un autre
(Mgr Mühler, Préfet de la Doctrine de la foi) dénonce la durée et les
imprécisions théologiques.
A partir des trois critères du discernement (orthodoxie, fruits
spirituels, miracle confirmatif), avis provisoire.
Des charismes et des phénomènes mystiques extraordinaire au service d’un
enseignement que personne n’entend : Aimer et connaître Dieu.
Prophétie 17b- Marthe Robin et la
prophétie sur la France (16 mn)
On prête à Marthe Robin de nombreuses prophéties et en particulier, tout
au long de sa vie, l’annonce d’une chute puis d’un renouveau spirituel soudain
et inouï en France.
Comment comprendre cette prophétie ? Ses trois sens possibles et les
évolutions de Marthe elle-même quant à cette intuition.
Prophétie 18- Jeanne d’Arc et les
prophéties sur la France (14 mn)
Sainte Jeanne d’Arc est l’exception qui confirme la règle puisqu’une
prophétie chrétienne la concerne à propos de l’avenir politique de la France.
Cependant, la lecture de la totalité de sa vie montre que ce qui fut prophétisé
sur elle au plan politique n’était qu’un aspect marginal de sa mission qui
porte sur la prophétie d’une grande victoire, éternelle celle-là.
Prophétie 19- Saint Thomas d’Aquin
fut-il prophète (6 mn)
Saint Thomas d’Aquin semble tout sauf prophète : il est un scientifique
rationaliste et un théologien qui raisonne. Jusqu’au jour où il eut une
apparition du Christ dans sa gloire. A partir de ce jour, il ne voulut plus
rien écrire car tout lui paraissait comme de la paille et du foin en
comparaison de la Lumière.
Prophétie 20- Sainte Faustine et la
plus grande des prophéties (12 mn).
Sainte Faustine est une petite religieuse polonaise morte à 33 ans au
milieu du XX° s. Or, elle émet la plus grande des prophéties, concernant
l’heure de la mort et la vie éternelle. Elle va provoquer au XXI° s. un
retournement de la théologie catholique.
Prophète 21- Raspoutine et une
prophétie annonçant le malheur (6 mn).
Raspoutine est l’âme noire de la Russie, Moine scandaleuse, il n’en
prophétise pas moins la fin de la royauté et la mort de la famille impériale de
Russie si on l’assassine.
Prophétie 22- Les deux saintes
Thérèse et la vie mystique (7 mn).
Sainte Thérèse d’Avila est une théologienne et à ce titre, elle n’est
pas prophétesse dans un sens classique. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus n’a
rien prophétisé sinon la vie avec Dieu. Elles sont, en fait, les plus grandes
prophétesses de l’Église, avec le titre de Docteur de l’Église.
Prophétie 23- Nostradamus et la
prophétie absurde (15 mn).
Nostradamus, s’appuyant sur sa notoriété, écrit au XVI° s. un poème
obscur et prophétique en annonçant que les savants du futur l’étudieront
beaucoup. Et pour cause, son texte est volontairement si confus qu’on peut
l’appliquer à tout et n’importe quoi. De quoi s’occuper. Quelques exemples.
Le seul quatrain daté pour 1999, est bien imprudemment écrit car il ne
marche pas pur cette année-là.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLD621D25363D33349
Cours en vidéo en 17 leçons, 2011, par Arnaud Dumouch : "Je suis un théologien conciliaire. Et
j’affirme la grandeur et la sainteté du grand concile Vatican II. Je pointe du
doigt la pensée de ceux qui caricaturent ou déforment ce saint Concile. Avec le
Pape saint Paul VI, Le bienheureux pape Jean-Paul le grand, le pape Benoît XVI,
osez l’aventure de l’interprétation authentique du saint concile Vatican II
!".
Vatican II, Leçon 1 ‒ Un concile qui définit la foi (1 h 02)
Il n’est pas
qu’un Concile pastoral ! L’Esprit saint est allé plus loin que ce que
voulait le bienheureux pape Jean XXIII
Neuf
avancées doctrinales prises parmi beaucoup d’autres.
I) la liste des neuf principales
vérités doctrinales (neuf repères de la foi infaillibles) développées
dans Vatican II, qui doivent être lus dans la continuité des dogmes du passé.
Saint Paul VI conclut d’ailleurs ainsi les deux constitutions dogmatiques du
Concile : « Tout l’ensemble et chacun des points qui ont été édictés
dans cette constitution dogmatique ont plu aux
Pères. Et Nous, en vertu du
pouvoir apostolique que Nous tenons du Christ, en union avec les vénérables Pères, Nous les approuvons, arrêtons et décrétons dans le
Saint-Esprit, et Nous ordonnons que ce
qui a été ainsi établi en Concile soit promulgué pour la gloire de Dieu »
1° L'homme est par nature un être libre
et la liberté religieuse est une condition de sa nature. C'est un nouveau "préambule de la
foi". Ancien dogme complémentaire : « Sa liberté est pour
le moment diminuée par de l’ignorance et de la faiblesse, en vue d’un
apprentissage de l’humilité ».
2° L'Ordre des évêques est un ordre
indépendant, radicalement non réductible à l'Ordre des prêtres, quoiqu'en disait saint Thomas d'Aquin (Supplementum). S’il ne donne rien de
plus que le sacerdoce quant à l’eucharistie, il porte la plénitude de la grâce
sacramentelle pour perfectionner le peuple de Dieu.
3° Le mariage (qui est fondé sur le
consentement mutuel des époux) est ordonné de manière indissociable à la
croissance de leur amour réciproque et au don de la vie (et non à la procréation et à l'assouvissement
du désir, comme l'enseignait saint Thomas d'Aquin, Supplementum) (Gaudium et
Spes 50,3).
4° Les religions autres que le christianisme ne donnent pas le salut (il
est donné par l’union vivante de charité avec Dieu fondée sur la foi et source
d’œuvres (Concile de Trente, session VI). Mais elles possèdent en elles des "semences mises par
l'Esprit Saint" qui disposent les âmes des non-chrétiens au salut (Lumen
Gentium 16).
5° Nul n’entrera dans la Vision béatifique sans la plénitude du message du
Christ contenu dans la foi catholique (Symbole du Quicumque). Mais les christianismes séparés, bien
qu’ils souffrent de déficiences sur tel ou tel point, peuvent certainement
produire la vie de la grâce et on doit reconnaître qu'ils donnent accès à la
communion du salut (Unitatis Redintegratio, 3).
6° « En effet, puisque le Christ est mort
pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à
savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon
que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal », ce qui ne veut pas dire que tous seront sauvés
en fin de compte (c’est le seul dogme à forme solennelle du Concile
Vatican II, voir Gaudium et Spes 22, 5, repris de Pie XII
Mystici Corporis 186).
7° Le sacrement de l'eucharistie a pour
but l'union par la charité de Dieu et de l'homme (et non seulement la glorification de Dieu).
8° L’infaillibilité pontificale s’exerce
de manière extraordinaire, solennelle ou ordinaire (Lumen Gentium, 25 et reprise des
définitions du Concile Vatican I, Dei
Filius 3, 1870)
9° L'Écriture sainte n'est pas dictée
par Dieu mais inspirée par Dieu à de vrais auteurs humains qui ont écrit avec
leurs mots et leur faillibilité. L'Écriture est infaillible sur la doctrine du
salut et sa révélation progressive, pas sur le reste. (Constitution dogmatique Dei Verbum).
II) La liste des principales
orientations pastorales prudentielles (faillibles) développées
dans Vatican II :
Le pape Benoît XVI nous invite à les regarder avec ouverture d'esprit et
critiques raisonnables :
1° MODE DE GOUVERNEMENT DE L'EGLISE : la démocratisation dans l'Église
(conférences épiscopales, sinodalité). Relativisation de la parole des évêques,
surtout lorsqu’ils réaffirment la foi.
2° Mise en avant du sacerdoce universel des fidèles au détriment du
sacerdoce ministériel, qui est une conséquence de la notion ambiguë de
collégialité (Lumen Gentium 22)
3° On
remplace une pastorale réprimant l’erreur par une pastorale de la liberté de
conscience, de réunion, y compris pour ceux qui prônent l’erreur (Applications
: suppression de l’Index des livres prohibés, absence de canons anathémisant
l’erreur à l’issue de Vatican II) (dignitatis humanae).
4° On remplace une pastorale dénonçant l’erreur
et l’incapacité à sauver des religions non chrétiennes par une pastorale
cherchant en premier à connaître et admirer les "semences mises par
l'Esprit Saint" qui disposent les âmes des non-chrétiens au salut (Nostra
Aetate).
5° On remplace une pastorale dénonçant les
déficiences des confessions chrétiennes séparées par une pastorale qui regarde
et admire en premier lieu la vie de la grâce produite par elles (Unitatis
Redintegratio).
6° On remplace l’évangélisation des païens portée
par l’inquiétude pour leur salut par une pastorale de l’annonce joyeuse de la
bonne nouvelle du salut, puisque nous savons que Dieu proposera à tous, sans
exception, la possibilité d'être sauvé (Gaudium et Spes 22, 5, Nostra
Aetate).
7° On remplace l’autel du sacrifice par une table
sacrificielle puisque le but du sacrement de l'eucharistie est l'union par la charité
de Dieu et de l'homme (et non seulement la glorification de Dieu).
Synthèse : 1 sur 3
Alors le Concile Vatican II, uniquement pastoral ? Avec l’Abbé Matthieu
Raffray (66 mn) 2 sur 3
Alors ce Concile Vatican II, uniquement pastoral ? Avec l’Abbé Matthieu
Raffray (64 mn) Le lien
vers le livre du Père Matthieu Raffray sur vatican II https://www.livresenfamille.fr/crise-dans-l-eglise/19377-abbe-matthieu-raffray-quelle-pastorale-cinquante-ans-apres-vatican-ii--elements-pour-une-critique-constructive.html |
Vatican II, Leçon 2 ‒ La doctrine du salut (52 mn)
Ce saint
Concile bouleverse la théologie scolastique : Dieu proposera A TOUS son
salut (Gaudium et Spes 22, 5), ce qui ne veut pas dire que tous
l’accepteront.
Vatican II, Leçon 3 ‒ le but du Christ et de son Église :
ALLIANCE entre Dieu et l’âme (18 mn)
La gloire de
Dieu, c’est de s’unir à l’homme dans une Alliance réciproque d’amour et
d’humilité.
Deux
interprétations erronées du message du Christ : Celle qui exalterait Dieu seul
(intégrisme) et celle qui exalterait l’homme seul (progressisme).
Vatican II, Leçon 4 ‒ La liturgie nouvelle (26 mn)
Elle
recentre tout sur le but de Jésus : l’union de l’homme à Dieu par la charité.
Car la gloire de Dieu, c’est de s’unir à l’âme ! La forme de la liturgie
est changée pour mieux signifier cela.
Vatican II, Leçon 5 ‒ La liberté religieuse (35 mn)
Le saint
Concile définit la personne humaine que Dieu a voulu libre.
Pourquoi il
n’entre pas en contradiction avec les rejets pastoraux du XIX° s. de la liberté
religieuse.
Église catholique : le culte de
l'homme a-t-il remplacé le culte de Dieu? (59 mn) Question disputée avec Jean-Pierre Maugendre, 30 nov 2022 Soixante-deux années après l'ouverture du concile Vatican II, en octobre
1962, Jean-Pierre Maugendre défend
la position selon laquelle ce concile aurait opéré un changement de paradigme
très sensible dans l'Église. Une Église théocentrique et d'abord préoccupée
des réalités surnaturelles aurait laissé la place une Église plus soucieuse
de l'homme et de ses conditions de vie sur terre, le social et le pastoral
prenant alors le pas sur le surnaturel et le doctrinal. Il défend cet
avis, qui est partagé par Mgr Schneider, dans cet article : https://www.riposte-catholique.fr/archives/172803?mc_cid=c10cc3934a&mc_eid=018e4a5ac6 Arnaud Dumouch proteste
en disant que cette lecture est « à charge » et liée à un tri des
citations. Elle ne tient compte que du « faux Concile », celui de
la génération des boomers en Occident. Pour Arnaud Dumouch, Vatican II n’est
ni théocentrique, ni anthropocentrique. Ce Concile recentre la foi sur l’union de charité entre Dieu et l’homme,
en vue de la Vision béatifique. C'est à la lumière de ce principe
que le Concile doit être lu et compris. |
Vatican II, Leçon 6 ‒ Le sacrement de l’Ordre et sa finalité (13
mn)
Dieu a voulu
ses prêtres comme serviteurs de l’alliance nouvelle, par la charité, entre Dieu
et l’homme, par l’eucharistie.
Le saint
concile change l’ancienne conception scolastique (où le sacerdoce ministériel
se définit par le seul rapport à l’eucharistie).
Vatican II, Leçon 7 ‒ Le mariage et ses deux finalités (17 mn)
Comment le
saint Concile bouleverse la théologie scolastique et finalise le mariage par
l’amour des époux et le don de la vie.
Le saint concile
change l’ancienne conception scolastique qui centrait me mariage sur la seule
question de la fécondité.
On voit
cette précision dans la comparaison du Code du droit canonique :
Code de
Droit canonique de 1917 : Can. 1013 § 1 : La fin première du
mariage est la procréation et l’éducation des enfants ; la fin secondaire est
l’aide mutuelle et le remède à la concupiscence.
Code de
Droit canonique de 1983 : C.1055 § 1 : L’alliance matrimoniale, par laquelle un
homme et une femme constituent entre eux une communauté de toute la vie,
ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la
génération et à l’éducation des enfants, a été élevée entre baptisés par le
Christ Seigneur à la dignité de sacrement.
Vatican II, Leçon 8 ‒ L’infaillibilité pontificale (54 mn)
Le saint
Concile élargit l’infaillibilité pontificale au Magistère ordinaire universel.
Les trois
fonctions de l'Église : Prêtre (culte), prophète (enseignement doctrinal) et
roi (pastorale)
Leur
autorité respective.
Ce qui sera
très probablement demandé aux orthodoxes et à la FSSPX pour le retour à
l'unité.
Vatican II, Leçon 10 ‒ Les autres religions (18 mn)
Elles ne
donnent pas le salut. Mais elles ont reçu des semences de l’Esprit saint pour
préparer le salut par Jésus Christ (Nostra Aetate).
Vatican II, Leçon 11a ‒ En quoi
les religions contiennent-elles des préparations au salut ? (39 mn)
Elles
ne donnent pas le salut. Mais elles ont reçu des semences de l’Esprit saint
pour préparer le salut par Jésus Christ (Nostra
Aetate).
Quelques
exemples concrets : Y a-t-il des semences du salut dans l’animisme, dans le
paganisme, dans la magie, dans la religion de l’Egypte antique, dans le
judaïsme, dans l’islam ?
8 janvier 2022 : Un passionnant débat avec Jean-Pierre Maugendre :
Cette phrase du pape François : "C'est une sage volonté de Dieu qu'il y
ait plusieurs religions" est-elle hérétique ? Cette vidéo est faite en
lien avec Monseigneur Athanaüs Schneider dont la position sera défendue pare
Monsieur Maugendre. Jean-Pierre Maugendre manifeste le caractère irénique et
ambigu de cette déclaration commune entre le pape François et le président de
l’Université d’Al-Azhar Arnaud Dumouch manifeste au contraire l’apport très
riche au point de vue de la pastorale de ce document du pape François. Thèmes abordés dans ce
débat : 1° Le statut doctrinal de ce document. Engage-t-il
l’infaillibilité ? 2° Le pape n’y pratique-t-il pas un œcuménisme du
pire, ne citant jamais le nom du Christ ? Usage soixantuitard du Plus
Petit Dénominateur Commun ? 3° Le Dieu des musulmans (qui est anti-trinitaire) est-il
le Dieu des chrétiens ? 4° Est-il un document naïf où domine la takia « L’islam est une religion de paix et
d’amour » ? 5° Est-ce un document chrétien ou humaniste ? 6° Ce document ne prône-t-il pas la liberté de
l’existence du mal ? Comparaison avec l’encyclique
« Libertas » de Léon XIII qui condamnait la liberté religieuse 7° Ce document contient-il une vraie hérésie ?
(CITATION) « Le pluralisme et les
diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une
sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». |
Débat avec l’abbé Guy
Pagès, mai 2022. 1° L’avis de l’Abbé
Pagès est que cette proposition est hérétique et qu’elle détruit le caractère
unique de la religion catholique, en mettant au même niveau la sainte
religion qui donne le salut et les autres religions qui parfois, comme
l’islam, nient le salut par le Christ. 2° Arnaud Dumouch
montre que l’Abbé Pagès ne comprend pas la pastorale qu'il prétend être
celle de Dieu selon laquelle PROVISOIREMENT et afin de
créer en l’homme un cœur humble, Dieu peut diviser y compris sa sainte Église.
Dieu le montre en acte plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Par contre,
cette pastorale est PROVISOIRE selon ce texte : « Jean 10, 16 J'ai encore
d'autres brebis qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que
je les mène ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un
seul pasteur ». |
Vatican II, Leçon 12 ‒ Les Églises
séparées peuvent donner la grâce et le salut ? (52 mn)
Les
christianismes séparés de la plénitude catholique, bien qu’ils souffrent de déficiences
sur tel ou tel point, peuvent certainement produire la vie de la grâce et on
doit reconnaître qu'ils donnent accès à la communion du salut (Unitatis
Redintegratio, 3).
Applications
concrètes : La FSSPX, l’orthodoxie, l’anglicanisme, les différents
protestantismes.
Vatican II, Leçon 13 ‒ l’œcuménisme (28 mn)
Comment
l’humilité et l’amour envers les frères chrétiens séparés s’accompagnent de
l’affirmation de toute la foi catholique, dans la fidélité totale.
Comment l’unité
se fera dans un repentir pour les fautes du passé. L’œcuménisme ne consiste pas
à brader le contenu de la foi catholique.
Vatican II, Leçon 14 ‒ La réunion inter-religieuse d'Assise (15 mn)
Que penser
de la réunion d’Assise organisée par le pape Benoît XVI en octobre 2011 à la
suite des réunions du pape Jean-Paul II ?
Ce qui est
en jeu :
- Les
semences de l'Esprit Saint présentes dans ces religions.
- La prière
pour la paix spirituelle face à un monde de plus en plus matérialiste.
- L'annonce
eschatologique de la lutte finale du dernier Antéchrist contre "tout ce
qui porte le nom de Dieu" (Voir 2 Thess 2).
Vatican II, Leçon 15 ‒ l’Écriture Sainte (38 mn)
La
constitution "Dei Verbum" est une constitution dogmatique. Elle
manifeste de manière simple et claire le rapport entre les auteurs humains de
l'Écriture, qui ont vraiment écrit avec leurs mots, leur mentalité,
et l'Auteur divin qui les a inspirés infailliblement pour que peu à peu et
jusqu'à Jésus Christ, le salut soit révélé.
Vatican II, Leçon 16 ‒ Vatican II et son bouleversement pastoral
(35 mn)
Si Vatican
II est, au plan dogmatique, dans la continuité des autres Conciles, par
contre, au plan pastoral, ce saint Concile marque une rupture et fait
passer l'Église de l'époque de sa puissance et séparation des autres à l'époque
de son humilité et ouverture aux autres.
Nouveau
rapport aux autres religions, aux chrétiens séparés et même au monde profane.
Ce
changement est un puissant signe des temps.
Vatican II, Leçon 17 ‒ Vatican
II et l’apostolat des laïcs (42 mn)
L’histoire
de l’apostolat des laïcs depuis l’Evangile au Concile Vatican II.
Ce qui est
réservé au sacrement de l’Ordre et ce qui est fondé sur le sacerdoce royal de
tous les fidèles.
La nécessité
de développer le doctorat et le rôle missionnaire des laïcs. Les autres
domaines d’apostolat.
Vatican II, Leçon 18 ‒ Vatican II est-il cause de l’apostasie en
Europe ? (33 mn)
Ne pas
confondre cause et phénomène concomitant.
Les causes
profondes de l’apostasie en Europe : elle s’est donnée depuis le XVI° s. à
plusieurs idoles successives.
Le rôle
important du clergé « progressiste » et de sa théologie de la rupture.
Les fruits
de Vatican II arrivent, et seront visibles dès que l’Esprit Saint le décidera.
Vatican II, Leçon 19 ‒ Un concile signe des temps, signe du
retour du Christ (15 mn)
Le Saint
concile marque un tournant dans la vie de l’Église qui s’est mise en marche,
résolument, dans les pas de Jésus montant vers Jérusalem et son Heure.
Vatican II, 20 ‒ Conclusion :
Le principe d’unité du Concile Vatican II (33 mn)
Tout dans ce
concile est recentré sur la notion d'alliance d'amour entre Dieu et
l'homme selon cette parole : » Genèse 17, 21 Mais mon alliance, je
l'établirai avec Isaac (le fils de la femme libre, image du Christianisme), que
va t'enfanter Sara, l'an prochain à cette saison. »
Tout prend
sa cohérence là-dessus, et vient en décalage par rapport à l'habitude prise
durant des siècles de tout centrer sur la gloire de Dieu seul, exalté sur les
autels et dans les cœurs, la place de l'homme étant relativisée.
Evidemment,
les Progressistes, dans leur Concile parallèle, ont dit : « C'est l'homme qui
est exalté » (et Dieu est mis à sa place à savoir secondaire). Les
intégristes ont répondu : « Vous voyez ! Le concile est FM ! Il exalte l'homme
contre Dieu. »
Vatican II, 21 ‒ Devons-nous
être traditionalistes ou progressistes ? (51 mn)
Près de 60 ans après le Concile Vatican II, la
division est encore là.
1° Définitions : Le traditionaliste veille à la
vérité que nos pères ont toujours crue et défendue ; Le progressiste tient
à l’amour des personnes et insiste pour la souplesse, l’attention à sa liberté.
2° Le pourrissement
de la situation
en intégristes à tendance janséniste
et en progressistes sécularisés.
3° Jésus était-il traditionaliste
ou progressiste ?
Ni l’un ni l’autre mais en lui, « Psaume 85, 11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix
s'embrassent ».
4° Conclusion : L’Église va-t-elle se sortir
de cette dialectique qui ne vient pas de Dieu ? Le Seigneur nous y invite
et la présence, ensemble de Benoît XVI (vérité) et de François (amour) en est
le signe.
27 mai 2022 : Un passionnant débat avec Jean-Pierre Maugendre
qui aboutit au débat final suivant : Le pape François et ses prises de
positions pastorales doit-il être opposé ou uni au pape Benoît XVI et à ses
positions doctrinales ? 1° Définitions : Le
traditionaliste veille à la vérité que nos pères ont toujours crue et
défendue ; Le progressiste tient à l’amour des personnes et insiste pour
la souplesse, l’attention à sa liberté. 2° Le
pourrissement de la situation en intégristes
à tendance janséniste (qu’il ne faut pas les confondre avec les
traditionalistes) et en progressistes
sécularisés. 3° Jésus
était-il traditionaliste ou progressiste ? Ni l’un ni
l’autre mais en lui, « Psaume 85, 11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix
s'embrassent ». 4° Conclusion : L’Église va-t-elle se
sortir de cette dialectique qui ne vient pas de Dieu ? Le Seigneur nous
y invite et la présence, ensemble de Benoît XVI (vérité) et de François
(amour) en est le signe. Jean-Pierre Maugendre, ancien élève de l'Ecole navale et ancien président
du MJCF (Mouvement de la Jeunesse Catholique de France) est Directeur Général
de l'association Renaissance catholique (renaissancecatholique.fr). Il anime,
en collaboration avec Guillaume de Thieulloy, une émission d'information
religieuse sur TV Libertés : Terres
de mission. |
Le 26 juin
2012, l’Abbé Hervé Belmont a donné une causerie d’une heure trente à Saint-Maixant
sur le processus de réunification entre Rome et la FSSPX (Fraternité
Sacerdotale Saint Pie X, de Mgr Marcel Lefebvre) : » Les catholiques de
tradition à la croisée des chemins ». Il y a manifesté son ouverture
et ses doutes profonds, d’abord théologiques. http://fr.gloria.tv/ ?media=305865
Cette vidéo
est une réponse théologique de 48 minutes par un théologien conciliaire, Arnaud
Dumouch
Introduction
: les remarques et les doutes principaux de l’Abbé Belmont sur Vatican II.
1° Quelques
réponses théologiques sur la foi définie durant le Concile Vatican II.
2° Ce qui
sera probablement demandé à la FSSPX en vue de l’unité au plan doctrinal,
pastoral et liturgique.
Conclusion : »
Le signe de Pierre » donné au plan eschatologique par la FSSPX depuis
Vatican II.
LE CONCILE
VATICAN II Est-il
permis d’en douter, débat avec Jean-Pierre Maugendre, fondateur de « Renaissance
catholique », octobre 2021. Jean-Pierre Maugendre jeanpierremaugendre@yahoo.fr; Vidéo 1 sur 4 : Vatican II, le déroulement du
Concile, débat avec Jean-Pierre Maugendre (57 mn) Résumé du débat : Jean-Pierre Maugendre dit : « Le Concile a subi des pressions
et des groupes d’influence très humains qui, dès le début, en ont renversé le
plan et l’intention. Ceci lui enlève-t-il de l’autorité ? L’Esprit Saint
a-t-il toujours été présent ? » Arnaud Dumouch répond : « Psaume 2, 1 Pourquoi ces nations qui remuent, ces peuples qui
murmurent en vain ? Des princes conspirent contre Dieu et contre son Messie :
"Faisons sauter leurs entraves, débarrassons-nous de leurs liens !
" Celui qui siège dans les cieux s'en amuse, Dieu les tourne en
dérision ». Résumé du débat : Jean-Pierre Maugendre dit : « Le Concile a
été le compromis entre un courant traditionnaliste et un courant humaniste.
Afin d’être volté à la majorité, les textes sont donc bancals et
ambigus ». Arnaud Dumouch répond : Le teste du Concile est
certes trop long, verbeux et donc source de plusieurs interprétations selon
qu’on exalte telle ou telle phrase en la tirant hors de son contexte. Mais on
pourrait remédier à cela en publiant des Canons du Concile et en le
distinguant de ce qui lui fut accidentellement conjoint : la crise libertaire
qui a suivi les deux guerres mondiales. Résumé du débat : Arnaud Dumouch montre que ce Concile est riche
en doctrines infaillibles et qu’il contient même un dogme solennel qui a
échappé aux Pères comme il échappa jadis à Caïphe (Jean 11, 51) : « Le Christ est mort pour tous et la
possibilité d’être sauvé sera proposée à tous (Gaudium et Spes 22, 5) ».
Jean-Pierre Maugendre répond et montre l’ambiguïté
de ces repères de la foi, sans contester leur existence. Résumé du débat : Jean-Pierre Maugendre montre les faits :
effondrement de la pratique religieuse et des vocations, désacralisation de
la messe par le fameux « esprit du Concile ». Il cite les faits
concernant le recul du sens du sacré. Est-ce un fruit du Concile ou un fruit
de mai 68 ? Ce qui est sûr, c’est qu’on a ouvert les fenêtres du bateau
en pleine tempête. Arnaud Dumouch répond qu’au-delà des chiffres,
l’histoire du roi David et de son recensement montre qu’il faut regarder plus
profondément et que rien ne se fait, même une catastrophe apparente, sans que
le Seigneur ne vise un plus grand salut comme par exemple cette mystérieuse
pastorale de Dieu sur nous : « Marc
2, 22 Personne non plus ne met du vin nouveau dans des outres vieilles ;
autrement, le vin fera éclater les outres, et le vin est perdu aussi bien que
les outres. Mais du vin nouveau dans des outres neuves ! » Jean-Pierre Maugendre, ancien élève de l'Ecole navale
et ancien président du MJCF (Mouvement de la Jeunesse Catholique de France)
est Directeur Général de l'association Renaissance catholique
(renaissancecatholique.fr). Il anime, en collaboration avec Guillaume de
Thieulloy, une émission d'information religieuse sur TV Libertés : Terres de mission. |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLEA6C52BFDA4D44BF
ou ici :
http://lesparanormaux.free.fr/fichiers/video.htm
Cours en 32 leçons données
sur l’Église et le paranormal en théologie catholique.
Vidéo du site http://lesparanormaux.free.fr/fichiers/video.htm
Arnaud Dumouch, 2009-2022
Paranormal 1 ‒ Introduction (25
mn).
Ce qu'est un phénomène paranormal. La
méthode thomiste utilisée pour les connaître (harmonie science, philosophie et
foi) La prudence et l'ouverture face au paranormal.
Paranormal 2 ‒ 1° Dieu, comme
cause première de tout (28 mn).
1° Dieu, son unité et sa vie
trinitaire. 2° La Toute-puissance de Dieu.
Paranormal 3 ‒ 2° Les anges,
comme cause du paranormal (51 mn).
La nature des anges. La puissance des anges. L'histoire des anges et la chute des démons.
Les neuf
chœurs d'ange et l'histoire des démons, un intéressant débat avec Morgan
Priest (60 mn) Septembre 2021 Morgan Priest aborde toutes les
questions concernant ces anges et leur révolte. |
Paranormal 4 ‒ 3° Les
"djinns" (théologie musulmane), comme cause du paranormal (15 mn).
Les esprits intermédiaires, liés à un
psychisme. La théologie catholique n'en dit rien.
Paranormal 5 ‒ 4° Les esprits
des morts, approche philosophique (32 mn).
La voie d'Aristote pour prouver la
survie de l'esprit humain à la mort. Les NDE (Near Death experiences) et leur apport philosophique.
Paranormal 6 ‒ 4° Les esprits
des morts, approche théologie catholique (37 mn).
Les différentes demeures des morts. La
puissance naturelle des esprits humains. L'échelle de Jacob et les six degrés
du purgatoire. Le paradis et la vision béatifique.
Paranormal 7 ‒ 5° Les causes
naturelles du paranormal : la nature humaine (49 mn).
L'histoire théologique de l'apparition
de l'homme. Adam et Eve. Les dons préternaturels avant le péché originel.
Paranormal 8 ‒ La télépathie
(18 mn).
Phénomène souvent naturel. Phénomène
parfois lié aux anges bons ou mauvais.
Paranormal 9a ‒ La
radiesthésie, pendule, sourcier (20 mn).
Phénomène souvent naturel. Phénomène
parfois lié aux anges bons ou mauvais.
Paranormal 9b ‒ débat
contradictoire entre Arnaud Dumouch le père d’Alès sur le pendule (48 mn). - Pour le père Marie-Bernard d’Alès,
exorciste, l’usage du pendule est toujours dangereux et négatif. C’est une
forme de spiritisme et il constate l’infestation fréquente par des démons de
ceux qui le pratiquent. - Pour Arnaud Dumouch, théologien, il
faut « discerner les esprits » : le pendule est un
« « instrument ». Son effet peut être 1° parfois lié à une
cause naturelle (et lié aux facultés préternaturelles de l’homme hérités
d’Adam et Eve), 2° parfois dus aux bons anges (l’exemple de Joseph en Egypte
ou du Cardinal Pierre d’Ailly 1351-1420), 3° parfois d’origine satanique. Lorsque l’homme est intelligent et
apprend à discerner, il devient libre. |
Paranormal 10 ‒ La télékinésie
(24 mn).
Phénomène souvent naturel. Phénomène
parfois lié aux anges bons ou mauvais.
Paranormal 11a ‒ L'astrologie,
horoscope (34 mn).
L'astrologie des magazines féminins.
L'astrologie divinatoire (superstition) L'astrologie psychologique et la valeur
que lui donne saint Thomas d'Aquin.
Débat :
L’astrologie fonctionne-t-elle ? Débat avec Charles Le Goff, 2022 (37
mn) Charles Le Goff Charles est
astrologue et thérapeute. Dans cette discussion il argumente
pour intégrer l’astrologie aux facteurs importants de la vie humaine, et est
d’avis qu’elle pourrait devenir une science, notamment de connaissance de
soi. Son site : https://www.astrologieascendant.fr Arnaud Dumouch, comme théologien
catholique, rapporte ici la position de saint Thomas d’Aquin qui montre les
limites de cette influence des astres en comparaison de 1° La génétique, 2°
La pré-éducation du bébé, 3° L’éducation, 4° Le milieu social, 5° les
événements de la vie ; 6° les choix de sa liberté, 7° etc. Sa playlist
sur les phénomènes paranormaux : |
Paranormal 11b ‒ L'hypnose (34
mn).
Comment fonctionne l’hypnose ? Un
phénomène naturel : L’hypnotisé reste soumis à son esprit, sauf s’il va mal
psychiquement et possède en lui une faille qui peut le rendre dominé par
l’hypnotiseur (l’exemple de ces psychanalystes US abuseurs). L’hypnose est
parfois utilisée par les esprits révoltés de la même façon.
Comment dominer l’hypnose et les
phénomènes qui leurs ressemblent ? 1° Par le bon sens car (Proverbes 16,
32) « L’homme fort qui dompte son
âme vaut mieux que celui qui prend des villes » et 2° Par une vie de
prière réaliste et fervente.
Paranormal 12 ‒ Les NDE (Near
Death Experiences) (1 h 05).
Les études du docteur Raymond Moody.
Les cinq phases classiques. Est-ce vrai ou est-ce un rêve imaginaire.
Paranormal 13 ‒ Le voyage dans
l'astral (10 mn).
Un phénomène attesté en extrême Orient.
Ne pas confondre avec le charisme de bilocation.
Paranormal 15 ‒ L'aura et
l'auréole (22 mn).
Ne pas confondre.
Paranormal 16 ‒ La nécromancie,
le spiritisme (53 mn).
Distinguer évocation et invocation
(prière) La condamnation de l'Église envers le spiritisme. Les trois sortes
d'esprits en cause dans le spiritisme.
Paranormal
16b : spiritisme : pourquoi l’Église catholique condamne cette
pratique ? (38 mn) Interview par Kévin 2021 En étudiant le phénomène, on se rend
compte que les esprits qui viennent ne sont pas les âmes du Ciel. |
Paranormal 17 ‒ Les guérisseurs
magnétiseurs (22 mn).
Phénomène parfois naturel. Phénomène
parfois lié aux anges bons ou mauvais.
Paranormal 18 ‒ La voyance (38
mn).
Les trois causes de la voyance : -
Phénomène parfois naturel (télépathie ou trucage) - Phénomène parfois lié aux
anges bons ou mauvais. - La prophétie (Dieu annonce le futur et son sens
profond)
Paranormal 19 ‒ Les rêves et
les songes (44 mn).
1° Lorsque leur origine est
psychologique. 2° Lorsque leur origine est satanique. 3° Lorsque leur origine
est angélique et divine.
Paranormal 20 ‒ Les apparitions
(1 h 18 mn).
Recherche des critères de discernement
dans l'Église.
Paranormal 21 ‒ Les extases (22
mn).
Phénomène parfois naturel. Phénomène
parfois lié aux anges bons ou mauvais.
Paranormal 22 ‒ Les fantômes,
revenants, âmes errantes (48 mn).
Le second purgatoire (le shéol)
Distinguer une âme errante et un démon. Comment aider ces âmes.
Paranormal 23 ‒ La question des âmes errantes (57 mn).
Préalable : le blocage scolastique.
La mort est un passage et non un
instant.
Les morts emmènent avec eux leur
sensibilité.
Paranormal 24 ‒ La question des âmes errantes (54 mn). Le passage de la mort peut se
transformer en séjour et en prison. L’allégorie du livre de l’Exode. L'apport des exorcistes, des témoins,
des théologiens sur cette question. Récemment, les évêques Français ont
fait une mise en garde contre cette question qui, sous l'influence des séries
télévisées, tourne souvent au n'importe quoi. Voici leur texte : « Conférence
des Evêques de France, Note doctrinale n° 6 sur la guérison des racines
familiales par l'eucharistie, 19 Janvier 2007. il a
semblé aux évêques de la Commission doctrinale qu’un déficit manifeste
d’eschatologie dans la culture de foi des chrétiens contemporains entraînait
des spéculations incertaines en matière de destinée des défunts et sur les
"lieux" ontologiques qui les accueillent (telle littérature parle
d’ "âmes captives" ou d' "âmes errantes") La mort, la
survie des âmes, l’hypothèse de leur communion post mortem avec des esprits
démoniaques, voici entre autres les thèmes obsédants de toute une production
de cinéma, de bandes dessinées ou de littérature qui nourrissent aussi
l'imaginaire des catholiques de ce temps. Mais ici, ce n’est plus seulement
l’imaginaire, c’est l’espérance théologale qui s’est mélangée, parfois
dangereusement, de représentations incompatibles avec la foi
catholique. » Pourtant, il y a une vraie question
qui se pose face à des constatations de plus en plus insistantes des prêtres
exorcistes. Les fantômes existent-ils ? Débat
avec des prêtres de France, 02 novembre 2020 Y a-t-il des témoignages crédibles ? Comment justifier le phénomène en
théologie ? Doit-on créer une nouvelle pratique
pastorale pour aider ces âmes ? |
Paranormal 25 ‒ La sorcellerie
(35 mn).
Le pacte avec l'ange révolté. Le
pouvoir des sorciers. Les erreurs de l'Église du passé dans sa lutte contre la
sorcellerie.
Paranormal 26 ‒ Les trois
sortes de victimes des possessions démoniaques (22 mn).
Il existe trois motifs principaux des
possessions et obsessions démoniaques : - Une imprudence (c'est le cas des personnes
ayant approché imprudemment le spiritisme). - Un sort envoyé par un sorcier
(c'est le cas de personnes qui n'ont pas assez de protection venant de leur
rapport à Dieu et aux anges). - Une proximité très grande de Dieu. Ce fut le
cas du saint curé d'Ars et de saint Paul qui explique dans ce texte : « 2 Co 12, 7 Et pour que l'excellence
même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une
écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter. »
Paranormal 27 ‒ L'exorcisme (1
h 10).
1° Distinguer les causes : névroses et
psychoses ressemblent à obsession et possession. Ne pas confondre les démons et
les âmes errantes. 2° Le petit exorcisme. 3° Le grand exorcisme réservé à un
prêtre.
Paranormal 28 ‒ Comment choisir
l’exorciste diocésain ? (26 mn).
Code de Droit Canonique 1172 : 1° Personne ne peut légitimement
prononcer des exorcismes sur les possédés, à moins d’avoir obtenu de
l’Ordinaire du lieu une permission particulière et expresse. 2° Cette
permission ne sera accordée par l’Ordinaire du lieu qu’à un prêtre 1° pieux, 2°
éclairé, 3° prudent et 4° de vie intègre (un prêtre saint et théologien qui
croit en l'existence de Satan, sans nier l'existence de maladies qui
ressemblent à Satan). Que faire s’il n’y a pas d’exorciste diocésain ?
Paranormal 29 ‒ La
réincarnation ? (24 mn).
Elle vient du monde religieux qui ne
croit pas en la permanence de la personne humaine. La foi catholique la rejette
mais croit au purgatoire.
Paranormal 30 ‒ Les OVNI (21
mn).
Des signes dans le ciel des Anciens.
Cela peut-il venir d'extraterrestres ? L'hypothèse du Père Emmanuel de Floris.
Paranormal 31 ‒ Dialogue sur
les OVNIS (42 mn). Vidéo de 2017 avec Jérôme F.,
ufologue devenu catholique en 2014. 1° Signes anciens (Bible et
Flavius Josèphe) ; 2° Signes nouveaux (Ovnis) ; 3° Une vie biologique
lointaine est-elle possible (science et foi) ; 4° Au plan philosophique
: la vie a-t-elle pu apparaître par hasard ailleurs ? 5° L’hypothèse
satanique : Raël, Les enlevés, les anciens et les incubes, l'évangile
extraterrestre ; 6° Approche de théologie catholique : Y a-t-il des
extraterrestres ailleurs ? L'avis de la Bse Anne-Catherine Emmerich et du
pape François |
Paranormal 32 ‒ Les charismes
(48 mn).
Le but des charismes : le bien de la
communauté. Ce qui est naturel en eux ; Ce qui vient des anges bons ou mauvais
; ce qui vient de Dieu seul. Faut-il demander les charismes ? Peut-on acquérir
les charismes.
Paranormal 33 ‒ Les communautés
et les prières charismatiques (42 mn).
Leur origine. Leurs défauts. Leurs
avantages. Leurs améliorations.
Une qualité : ils donnent la foi. Ils
font entrer les jeunes croyants dans la Présence sensible et passionnée de
Dieu.
Un défaut : Ils n'ont pas toujours
compris les phases suivantes de la vie spirituelle, plus contemplatives,
parfois avec le surgissement de la nuit qui remplace les joies sensibles.
Paranormal 34 ‒ Les
charismatiques seront-ils le salut de l’Église en Occident ? (48 mn). Débat entre Mathieu LAVAGNA,
catholique membre du Renouveau charismatique et Arnaud Dumouch, théologien catholique.
L’origine de cette sensibilité dans
les actes des Apôtres. Avantages et inconvénients de la
sensibilité charismatique. Une qualité : ils donnent la foi. Ils
font entrer les jeunes croyants dans la Présence sensible et passionnée de
Dieu. Un défaut : Ils n'ont pas toujours
compris les phases suivantes de la vie spirituelle, plus contemplatives,
parfois avec le surgissement de la nuit qui remplace les joies sensibles. Depuis une trentaine d'années, tous
les jeudis soir, une foule nombreuse se presse à l'église
Saint-Nicolas-des-Champs, dans le troisième arrondissement de Paris. Un
rendez-vous très prisé au cours duquel se déroule un temps de prière pour les
malades et tous ceux qui souffrent. Au cours de cette prière simple et
fervente, Dieu opère des guérisons étonnantes. Un phénomène qui s'est étendu
puisque, depuis la pandémie de la Covid-19, des dizaines de milliers
d'internautes rejoignent cette prière désormais intégralement retransmise sur
YouTube chaque semaine… Les témoignages de guérisons et de consolations
accordées sur place et depuis la retransmission YouTube se renouvellent
chaque semaine. Au-delà des récits et des
témoignages, c'est une véritable enquête qu'a menée François-Xavier du Besset
durant plus de 10 ans pour nous raconter l'histoire de ce lieu. |
Paranormal 35 ‒ La guérison de
l’arbre généalogique (36 mn).
Une pratique nouvelle dans les
mouvements charismatiques.
Nécessité de discerner les divers liens
possibles avec nos ancêtres : physiques, psychologiques, spirituels et
surnaturels.
Chaque type de lien doit être jugé avec
bon sens selon sa cause.
L’aide que peuvent apporter ces prières
charismatiques, à condition qu’elles distinguent le phénomène de manière
réaliste et dans la lumière de la foi.
Paranormal 36 ‒ Les miracles et
guérisons miraculeuses (48 mn).
La différence entre « miracle »
et « « prodige » :
1° Les miracles (cause divine) dépassent
des lois fondamentales de la nature et ne peuvent jamais s’expliquer par autre
chose que la puissance infinie du Créateur : Exemple : la
résurrection d’un cadavre décomposé.
2° Le prodige (cause possiblement
naturelle) peut s’expliquer autrement Exemple : la réanimation d’une
personne en arrêt cardiaque depuis quelques minutes.
Guillaume Saling est animateur
pastoral dans un collège de France Qu’est-ce qu’un miracle ? un
prodige ? un signe ? Utilité et insuffisance des miracles
pour l’introduction dans la foi. Caractère indispensable de l’Esprit Saint. |
Paranormal 37 ‒ La prophétie
(19 mn).
Comment discerner son origine divine ?
Prophéties de menace et prophétie de prédestination.
Paranormal 38 ‒ Les phénomènes
mystiques extraordinaires (25 mn).
Leur but : manifester la sainteté d'une
personne ou d'une communauté. Leur diversité. Leur présence dans l'éternité.
Les
corps incorruptibles des saints, en 10 questions par Kévin (juillet 2020) Certains saints sont retrouvés après
leur mort avec le corps incorrompu et parfois aussi souple et intact que s’il
dormait. Les cas les plus célèbres sont sainte Cécile, sainte Germaine de
Pibrac, saint Padre Pio et saint Charbel. Comment expliquer le sens de ce
phénomène mystique extraordinaire ? |
Paranormal 39 ‒ La vie
surnaturelle de la grâce est au-delà des phénomènes paranormaux (39 mn).
La grâce sanctifiante rend possible un
amour d'amitié avec Dieu (la charité).
Paranormal 40 ‒
Conclusion pastorale : interdire le paranormal ou discerner ? (12
mn).
Face à cette multitude de causes du
paranormal, quelle attitude prendre ?
Mon avis : il faut faire à notre
époque le pari de l'intelligence et du discernement.
Il faut en même temps garder cette
sagesse pastorale de la prudence : ne pas jouer avec le paranormal.
Mais l'intelligence et le discernement
des esprits doivent passer avant. En effet, on pourrait prendre l'analogie
du téléphone portable et de ses accès à Internet. On sait que via ces
instruments (que les jeunes manient 1000 fois mieux que les adultes), les
jeunes vont sur les sites pornographiques. Certains parents ne donnent pas de
portables à leurs enfants (prudence). Mais il va falloir privilégier
l'intelligence et le discernement des enfants puisqu'ils savent contourner par
leurs copains : Leur montrer qu'il y a sur Internet des bons sites et des
mauvais, une bonne pratique d'Internet et une pratique destructrice
d'Internet.
J'applique l'analogie au sourcier. Celui
qui sent l'eau par un simple phénomène naturel : très bien.
Celui qui trouve des sources en se
servant des démons, par évocation : très mauvais.
https://www.youtube.com/watch?v=LxRH90pDE_A&list=PLuko328jWH_3blTZvROjkBL4qTgOp4NG_
Une série de cours de théologie réalisés en 2021 avec Kévin Martinez.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Démonologie, possession, démoniaque,
discernement, causes, effets, remèdes, démon, diable, Lucifer, Satan,
Démonologie 0- Introduction : Qu’est
ce que la démonologie ? Avec Arnaud Dumouch, théologien (45 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
Définition de cette discipline
théologique. Quels sont ses dangers.
Les trois qualités du démonologue : 1° Un solide réalisme : être Théologien et
philosophe réaliste ; 2° Une
fréquentation par amour de Dieu : Avoir une vie de prière ; 3° Etre humble dans ses discernements.
Interview par Kévin Martinez, 2020
Apprendre à en discerner les causes
possibles avec intelligence et prudence : cause naturelle, âmes, anges, démon,
Dieu.
Démonologie 2- Comment discerner les causes
possibles du paranormal (41 mn)
Interview par Kévin Martinez, le 04 mai
2021
Face à tout phénomène paranormal, il
faut d’abord chercher sa cause. C’est un discernement des esprits. 1° Cause
naturelle ; 2° esprit d’un mort ; 3° esprit intermédiaire ; 4°
ange et démon ; 5° Dieu
Démonologie 3- Comment discerner
l’action du démon ? Interview d'Arnaud Dumouch (70 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2020
Intelligence et humilité sont deux
qualités nécessaires au discernement.
Différence entre Lucifer et Satan
Interview par Vanessa, Juin 2020
Démonologie 5- Lucifer et ses anges :
Comprendre la juste place des démons dans notre vie (71 mn)
Interview par Kévin Martinez, le 01 mai
2020
La juste place des démons dans notre
vie. Qui sont les anges ? D'où est venue la révolte des démons qu'on appelle le
"mystère de l'iniquité" ? Comment discerner l'action des démons,
celle des anges, celle de notre nature humaine et celle de Dieu ?
Démonologie 6- Satan comme tentateur,
diviseur, séducteur ; Lucifer comme convainqueur (49 mn)
Interview par Kévin Martinez, le 02 mai
2021
Lucifer est un ange intelligent qui s’est
révolté contre Dieu pour une cause théologale (le mystère de l’iniquité).
Lorsqu’il a approché Adam et Eve et quand
il nous apparaîtra à l’heure de la mort et à la fin du monde, il viendra
essayer de nous convaincre, d’entrainer notre liberté. Il se fera
« convainqueur ».
En attendant, comme un serpent (Satan) il
se glisse dans nos vies comme « tentateur, comme séducteur, comme
diviseur, comme accusateur ». Son but : nous habituer à l’orgueil et à
l’égoïsme.
Démonologie 7- Le catholicisme et le
spiritisme, interview d'Arnaud Dumouch (67 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2020
Pourquoi les religions interdisent
cette pratique ?
Qui répond dans la nécromancie ? Des
âmes ? Des anges et des démons ? Des esprits intermédiaires ?
Quels risques prend-on en le faisant
tout de même ?
Que penser des recherches du Père
François Brune ?
Démonologie 8- Les âmes de l'autre
monde peuvent-elles parfois se rendre visibles ? (39 mn)
Débat et témoignage de Patrick W, 2020,
Belgique. Patrick W, professeur en école professionnelle, a été confronté à ce
phénomène d’âmes errantes.
Qu'en pense la théologie catholique ?
Démonologie 9- Qu’est-ce que
l’occultisme et l’ésotérisme ? (48 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
Une pratique occulte est étymologiquement
une pratique secrète. Une pratique ésotérique est une pratique comprise par une
élite. Ces choses-là sont-elles synonymes de pratiques sataniques ?
Démonologie 10- Les sectes sataniques
et les mouvements lucifériens (39 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
Les sectes sataniques cherchent gloire,
argent ou sexe par la puissance de Satan.
Les lucifériens sont plus rationels et
considèrent intellectuellement que la révolte de Lucifer est le salut.
Démonologie 11- L’action du démon contre
les saints (29 mn)
Interview par Kévin Martinez, 11 oct
2022
Les saints ont été attaqués par le démon.
Pour en comprendre la raison, il faut saisir les trois moments de l’action du
démon : 1° En Adam et Eve, sous la forme de Lucifer ; 2° Pour nous
maintenant, sous le masque de Satan qui se glisse dans notre psychisme ;
3° A l’heure de notre mort, de nouveau en toute clarté, sous la forme de
Lucifer. L’action actuelle des démons, sous la forme de Satan, visent à nous
habituer à l’égoïsme. Il espère que nous le suivrons ensuite dans sa révolte, à
l’heure du jugement individuel.
mmmm
Interview par Kévin Martinez, 27 avril
2021
Les différentes attaques démoniaques sont
calquées sur les phénomènes négatifs étudiés par les psychiatres mais trouvent
leur cause non dans notre nature mais dans la présence d’un démon révolté.
Psychiatres et exorcistes devraient coopérer pour discerner l’origine.
Interview par Kévin Martinez, le 03 mai
2021
Comment discerner les trois causes
possibles des infestations dans une maison : 1° Cause naturelle (phénomène de
télékinésie) ; 2° Âme du purgatoire selon la théologie de
l’Hadès (saint Malachie) ; 3° Présence démoniaque.
Démonologie 14- Les possessions
démoniaques : discernement, causes, effets, remèdes (57 mn)
Interview par Kévin Martinez, 11 mai
2021
La possession est-elle la plus grave des
attaques du démon ? La réponse est paradoxalement non. Plus la personne
est libre et lucide et plus la dépendance au démon est grave. Au sommet, il y a
donc le péché libre contre l’Esprit Saint. Le possédé, à l’inverse est une
victime dont la liberté a disparu.
Démonologie 15- La sorcellerie
existe-t-elle ? Interview d'Arnaud Dumouch par Kévin (56 mn)
Interview par Kévin Martinez, 6 juillet
2021
Qu’est-ce que la sorcellerie ?
Est-ce un phénomène réel ? L’Église a-t-elle eu raison de condamner à mort
certaines sorcières ?
Démonologie 16- Les rituels
sataniques existent-ils ? Interview par Kévin (32 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
S'agit-il d'une réalité ou de légendes
urbaines ?
Démonologie 17- La légende de Lilith,
première femme d’Adam (33 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
S'agit-il d'une réalité ou d’une légende
urbaine ? Ce mythe n’est pas biblique mais il est produit par la kabbale. L’idée
qu’Adam aurait eu une première femme qui, délaissée par lui, se serait
transformée en un démon femelle se vengeant sur les couples et les enfants, ne
peut tenir en théologie.
Démonologie 18- L'histoire des possédés
de Loudain au XVII° s, interview par Kévin, 2021 (32 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
Des religieuses Ursulines entrent en
transe dans leur couvent et se disent ensorcélées. Un prêtre libertin est
accusé de leur avoir lancé un sort. Il finit par être exécuté. Cette affaire
terrible du XVII° s a marqué le terme des pratiques d’exécution liées à ces
phénomènes.
Démonologie 19- Loups-garrous et
autres trolls : qu’en dit la démonologie ? 2022 (61 mn)
https://youtu.be/UgOMjbqOhww
Interview par Morgan Priest, 2022
Morgan Priest soutient que c’est un phénomène
biologique, liée à des espèces animales cachées (cryptozoologie)
Arnaud Dumouch montre que c’est impossible. Mais les
sociétés anciennes ont toujours cru en des apparitions non naturelles d’origine
satanique. L’Écriture sainte en parle dans des textes comme celui-ci : « Tobie 3, 8 Il faut savoir
qu'elle avait été donnée sept fois en mariage, et qu'Asmodée, le pire des
démons, avait tué ses maris l'un après l'autre, avant qu'ils se soient unis à
elle comme de bons époux ».
Démonologie 20- L'exorcisme
catholique, interview d'Arnaud Dumouch par Kévin (56 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2021
Toutes les questions sur ce rituel
solennel.
Interview par Kévin Martinez, 2021
Depuis la crise théologique de mai 68, la déconstruction de la foi a fait des
ravages en Occident mais cette crise est sur le point de se terminer, par le
départ en retraite d’une génération.
Démonologie 22- La méthode pour discerner et nettoyer une
infestation démoniaque ? (42 mn).
Interview par Kévin Martinez, 2022
Rappelons qu’il existe deux excès : 1°
Croire que tout phénomène est uniquement psychologique ou à l’inverse, voir le
démon partout.
Les quatre causes d’une infestation
doivent être envisagées : 1 Cause naturelle ; 2° Démon, 3° Djinn, 4° âme
errante. A chaque cause existe son remède (1° psychologique, 2° et 3° exorcisme
(petit d’abord puis grand) ; 4° prière pour les âmes du purgatoire).
Démonologie 23- La représentation du
démon dans l’imaginaire populaire (36 mn)
Interview par Kévin Martinez, 2023
Thèmes abordés : Les dinosaures
sont-ils un symbole du démon ? Le symbolisme du dragon ; Marthe Robin
et la « beauté » du démon lors de son apparition à l’heure de la
mort.
L’imaginaire populaire a tendance à
représenter les démons sous forme monstrueuse.
Kévin Martinez soutient que ce n’est pas
sans danger, et que cela détourne les fidèles de la vraie nature du démon et de
la connaissance du « mystère de son iniquité ».
Arnaud Dumouch montre que cette
connaissance, d’abord enfantine de la nature des démons, est liée à la nature
de l’homme qui 1° connaît le spirituel par la médiation du sensible et 2°
progresse dans sa connaissance des choses spirituelles. Il montre que Dieu
utilise ce progrès ne serait que pour adapter sa pastorale à l’état de progrès
des âmes vers le salut : Les débutants ont besoin de la peur qui les
introduit dans le chemin de la conversion ; les parfaits doivent connaître
de manière parfaite les raisons de la révolte de Lucifer.
https://www.youtube.com/watch?v=Fc_X-f41Lco&list=PLuko328jWH_1MU5YpQaJmTipMqP02RprO
Une série de cours de
théologie réalisés au Québec en août 2019 avec Monique Larochelle (théologienne
canadienne et laïque consacrée) et Arnaud Dumouch (théologien belge), pour
l’Institut Docteur Angélique. L’alliance entre la sensibilité féminine et de la
pratique pastorale de Monique et la structure rationnelle donnée à Arnaud par
ses études thomistes donne un bon traité en vidéo.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Grâce 1 :
Qu’est-ce que la grâce ? (20 mn)
Avant l’entrée dans la vie de la grâce surnaturelle : la « prémotion divine » qui
attire tout homme vers
l’Infini.
Au moment de l’entrée dans la vie de la grâce surnaturelle : la « grâce sanctifiante » qui
vient surélever l’âme pour la rendre capable d’une amitié avec le Tout-Autre.
Tout au long de la vie de la grâce surnaturelle : la « grâce actuelle » qui
continue de nous attirer à Dieu.
Pourquoi la grâce surnaturelle ne peut venir que de l’initiative de Dieu
(contre Pélage).
Grâce 2 :
Le salut se fait-il par la grâce seule, par la foi seule, par les œuvres
seules ? (65 mn)
La position de Luther et des Protestants : La grâce seule (initiative de
Dieu) et la foi seule (réponse de
l’homme) font le
salut.
La position des Églises apostoliques : L’initiative du salut vient de
Dieu. Le salut se fait par une alliance fondée sur une charité réciproque. La
charité ne peut exister sans la foi et la charité qui n’est produit pas des
actes de charité (les « œuvres ») est comme un amour qui dit
« Seigneur, Seigneur » et n’est que vent.
Le salut, qu'est-ce que c'est ?
débat entre Charle Le Goff et Arnaud Dumouch (55 mn) Mars 2023 Dans ce débat Charles Le Goff,
Astrologue, défend l’idée que l’âme doit être sauvée par la pratique des
vertus, qui la rendent libre, et voit comme central le développement de soi
dans la relation à Dieu au fil des incarnations. Arnaud Dumouch, Théologien catholique, insiste sur l’existence d’une vie
unique (il insiste sur le rejet de la théorie de lé réincarnation soutenue
par Charles Le Goff), sur l’importance de l’humilité et de la charité, et sur
le choix du Christ face à Lui au moment de la mort, sur le purgatoire après
la mort, sur la nature du paradis qui consiste en "l'amour de Dieu et du
prochain, poussés jusqu'à l'oubliu de soi" (saint Augustin). |
Grâce 3 : La
grâce comme secours et puissance (31 mn)
La grâce vient s’implanter dans ma vie mystique (degré 4 de notre vie)
et peut guérir tout l’être (3° l’esprit et son comportement moral, 2° la sensibilité
et ses névroses, et même 1° la santé physique). Elle est comme un souffle
puissant. Cependant, il ne faut pas négliger 1° les soins physiques, 2° les
aides psychologiques et 3° l’acquisition des vertus morales car, au bout d’un
certain temps, il peut se passer ceci : « Mat
12, 43 Lorsque l'esprit impur est sorti de l'homme, il erre par des lieux
arides en quête de repos, et il n'en trouve pas. Alors il dit : Je vais
retourner dans ma demeure, d'où je suis sorti. Etant venu, il la trouve libre,
balayée, bien en ordre. Alors il s'en va prendre avec lui sept autres esprits
plus mauvais que lui ; ils reviennent et y habitent. Et l'état final de cet
homme devient pire que le premier. »
Grâce 4 : Comparaison
entre le chemin de la grâce et celui de l’Ancien Testament (la loi) (25 mn)
1° Comment Dieu nous gouvernait-il selon la loi ancienne et ses
commandements extérieurs.
2° Comparaison avec
la loi de l’amour qui est une loi de liberté mais qui peut être abusée selon
cette parole de saint Paul : « Galates
5, 1 N’abusez pas de la liberté donnée par le Christ de peur que vous ne soyez
de nouveau livrés à la servitude. »
3° Le rôle des
instruments que sont les lois de l’Église, les sacrements, le Magistère et son
autorité pour structurer cette liberté.
4° Au Ciel, ces
instruments disparaîtront car, voyant Dieu, nous serons stabilisés dans la
liberté de l’amour et de la vérité.
Grâce 5 : Que
se passe-t-il en cas de « péché mortel » (qui vient tuer l’amour) ?
(26 mn)
Monique Larochelle analyse ce sujet par l’analogie de Dieu comme
« Gouvernant le monde ».
Arnaud Dumouch utilise l’analogie de la réconciliation dans le couple
marié, car le rapport entre Dieu et notre âme est comparable au mariage : « Ephésiens 5, 32 Le mariage est un
grand signe ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église. »
Les 4 conditions pour que la grâce et la charité effacent la faute
(confession, contrition, décision de ne pas recommencer, réparation).
Dans l’éternité, la faute sera-t-elle oubliée ou pardonnée et source de
reconnaissance pour le pardon.
Grâce 6 : La
grâce et la justification, la grâce et la sanctification (27 mn)
Quatre étapes :
1° C’est Dieu qui vient nous chercher et nous rend juste par sa justice
qui nous entoure à la croix : « Jean
15, 16 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais c'est moi qui vous ai choisis
et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit. »
2° C’est nous qui, appuyés sur cette grâce lui donnons une réponse de
charité, qui nous justifie (= la
justification). Il y a donc une alliance entre Dieu et nous : « Matthieu 7, 21 "Ce n'est pas en
me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais
c'est en FAISANT la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
3° Dans un travail de coopération (acétique et mystique), notre charité
va peu à peu être purifiée par Dieu. C’est ce qu’on appelle la sanctification.
4° Ce n’est qu’on Ciel, dans la vision béatifique, que cette
sanctification achevée au purgatoire, sera parfaite.
"La foi est un don de
Dieu": Le phénomène mystique de la conversion, Jean-Rémi Jimenez et A.
Dumouch Dans cette vidéo, le récit d'une rencontre avec Dieu Jean-Rémi Jimenez
(jr.jimenez@hotmail.fr), jeune converti, raconte son témoignage personnel.
Arnaud Dumouch, théologien catholique commente théologiquement ce récit de
conversion Les différentes phases de conversion, et leur analyse théologique.
lien de la chaine de Jean-Rémi Jimenez : "Rencontre avec Dieu" https://www.youtube.com/channel/UCjTXPMUWVL1va6Us25EuDUQ |
Grâce 7 :
Grâce prévenante, grâce efficace, grâce suffisante, des notions importantes (52
mn)
C’est une notion reprise par
saint Thomas d’Aquin et développée par le Magistère depuis le Concile de Tente
(Session VI sur la justification) au Concile Vatican II (Constitution Nostra
aetate sur les semences du salut dans les autres religions). Tout est grâce
puisque tout est don de Dieu.
Mais
voici une série de grâces prévenantes
qui « préviennent » (= préparent) l’entrée dans le salut : 1° Exister
; 2° Devenir capable d’actes libres ; 3° choisir le bien selon sa
conscience (la bonne volonté) ; 4° connaître l’existence de Dieu et sa
bienveillance ; 5° avoir la foi (ce n’est pas une grâce suffisante au
salut, quoiqu’en dise Luther) ; 6° aimer Dieu comme on aime un maître
(islam) ; 7° Avoir l’espérance en une vie éternelle. Tout ce cheminement
est accompagné par une attraction venant de Dieu vers le bien qu’on appelle une
« prémotion divine ».
Voici
la grâce suffisante pour entrer dès
maintenant dans le salut : la charité = aimer Dieu et son prochain de
charité (vertu théologale fondée sur la grâce sanctifiante).
Mais
la charité est une grâce prévenante pour entrer dans la vision béatifique.
Seule la charité poussée jusqu’à une mort à soi-même (kénose acquise par la croix) est une grâce suffisante pour entrer dans la vision béatifique.
Autre approche de ces
notions qui ont été débatues dès le début de l’Église entre saint Augustin et
les Pélagiens : Dans le chemin vers la vision béatifique, comment Dieu achève
l’œuvre qu’il commence.
La prémotion divine est cette étrange attraction par
laquelle Dieu nous fait désirer plus beau, plus vrai, plus juste, avant même
que nous le connaissions. C’est une grâce
prevenante en ce sens qu’elle prépare l'étape suivante. Quand on entend
parler de ce que Jésus est et a fait, de son évangile, la prémotion divine,
devenue lucide, devient une grâce
actuelle, une attraction vivante. Si nous acceptons d’aimer Dieu, fondé
sur une telle attraction et le premier amour qu’elle a suscité, alors aussitôt,
Dieu surélève notre âme vers lui. Il nous rend capable de cette amitié surnaturelle (la charité
= le salut = la vie nouvelle = la justification). Cette surélevation de notre
âme est la grâce sanctifiante.
Ensuite,
d’étape en étape, après nous avoir ainsi justifiés,
Dieu va nous sanctifier. Par des grâces suffisantes, il invite
notre liberté à progresser dans un amour moins attaché aux plaisirs et à
l’utilité. Ces grâces suffisantes vont, d’efficacité en efficacité, nous
conduire à un cœur tout humble et tout amour. Alors, lors de notre entrée dans
la vision béatifique, nous pouvons vraiment dire que la grâce a été efficace.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1dYTzDKCJMMXa63CbHNO-x
Une série de cours de théologie mystique à l’école de sainte
Thérèse d’Avila et de saint Jean de la Croix.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2014-2019.
Théologie mystique 1 ‒ Qu’est-ce
que la théologie mystique ? (29 mn).
Epistémologie. Les quatre grandes parties de la théologie, toutes
finalisées par la connaissance de Dieu en vue de l’union à Dieu et au prochain
(la vie mystique) : 1° Théologie symbolique, 2° théologie mystique, 3°
théologie biblique, 4° théologie scientifique.
Les quatre grandes parties de la théologie mystique : ce qu’est la
charité, le devenir de la charité, l’amour à travers l’Écriture, l’amour
exprimé à travers le langage symbolique.
Théologie mystique 2 ‒ But de la vie : la
vision béatifique (38 mn).
Comprendre le début et la fin de la vie humaine, au plan de la
Révélation chrétienne, est essentiel. Sans cette compréhension théologique, on
ne peut comprendre le but de la théologie mystique qui indique la croissance de
l’amour et de la kénose en vue de l’entrée dans la vision béatifique.
Théologie mystique 3 ‒ La nécessaire
connaissance de soi (33 mn).
A partir de la philosophie et de la Révélation, nécessité d’une
connaissance réaliste de soi, au service de la théologie mystique.
Les deux degrés corporels en l’homme et les deux degrés spirituels.
Théologie mystique 4 ‒ La place du démon et de
l’ennemi (1 h 13).
Sur le chemin qui mène à la Vision béatifique, il est nécessaire de
comprendre l’existence d’obstacles. Certains viennent de nous, des autres ou
des anges révoltés.
Qui sont les démons et quelle est l’extension de leur action et leur
but. Discerner leur présence sans la minimiser ni l’exagérer.
Théologie mystique 5 ‒ Qu’est-ce
que la charité ? (38 mn).
La charité est l’objet de la théologie mystique. La première partie de
cette discipline vise à comprendre ce qu’est la charité.
L’analogie de l’amour d’amitié (analogie propre prise par saint Thomas
d’Aquin, IIa IIae 23) et de l’amour conjugal (analogie propre et métaphorique
prise saint Paul Eph 5, 32).
Comment cette analogie exprime tout et permet de comprendre :
La nature de la charité : un amour d’amitié différent de l’amour du
serviteur (Jean 15, 15).
Les propriétés de la charité : Amour fondé sur
l’honnêteté impliquant une réciprocité.
Les conditions de la charité : une certaine égalité des amis, proximité
de nature (par la grâce), communication intime, fécondité commune (par
opposition à la position de Luther).
Théologie mystique 6 ‒ L’ordre de la charité
(35 mn).
La charité est une vertu de la volonté éclairée par l’intelligence. Elle
met donc un ordre dans les priorités de l’amour.
La place de l’amour de soi. Pourquoi Dieu, aimé en premier, met l’amour
du prochain en première place ? Quelques exemples de l’ordre entre les
prochains. Comment la charité rejette le péché mortel en soi-même et dans le
prochain à cause de Dieu. Elle met à leur juste place les moyens (plaisirs,
argent, gloires, carrières etc.).
Théologie mystique 7 ‒ La
présence d’immensité et présence d’amour (29 mn).
Dieu est présent dans l’âme par sa présence d’immensité et par sa
présence d’amour. Localisation de la présence d’amour dans l’âme.
La vie mystique est une intériorisation progressive. Son terme sur terre
est l’union transformante et au Ciel la vision béatifique.
Théologie mystique 8 ‒ Les
préparations à la charité (ce qui précède le château intérieur) (40 mn).
Il existe deux préparations au salut pour les hommes qui ne connaissent
pas la charité : une préparation par mode d’humiliation à l’image du mauvais
larron (religions imposant la servitude) et une préparation par mode d’humilité
à l’image du bon larron (religions prêchant l’humilité).
Parcours de ces préparations à travers l’Ancien Testament.
Théologie mystique 9 ‒ Le
devenir de la charité (45 mn). Essentiel et central
A travers la pensée de sainte Thérèse d’Avila et de saint Jean de la
croix : les sept demeures du « Château intérieur ».
La charité se développe et progresse, comme l’amour naturel, à travers
le temps et des épreuves (nuit des sens, nuit de l’esprit)
La psychologie féminine et masculine a un grand rôle dans ce devenir.
Comprendre simplement et à partir de l’analogie du mariage, la croissance
de la vie mystique. |
Théologie mystique 10 ‒ Comment
faire oraison concrètement (pour les débutants) (17 mn). Essentiel et central
L’oraison est le cœur à cœur avec une Personne du Ciel (Jésus d’abord,
mais aussi Marie, les saints et les anges). Aussi les techniques de mise au
calme (yoga, sophrologie) ne sont pas l’oraison mais peuvent, à la rigueur, y
préparer de loin. Comment commencer ? La « technique » de la cellule monastique
intérieure qu’on va construire dans son âme pour y rencontrer le Ciel.
Théologie mystique 11 ‒ Comment
choisir son Père spirituel ? (40 mn).
Qu’est-ce que la direction spirituelle : Son objet spécifique, différent
du médecin, du psychologue ou du conseiller conjugal.
Il aide à établir la relation intime entre Dieu et l’âme.
Diverses questions pratiques pour le choisir : Vaut-il mieux un saint
(qui regarde le but ultime), un pasteur (qui est attentif à la croissance
progressive de la relation), un théologien (qui sait rationnellement discerner
les causes et les effets), un charismatique (qui reçoit des paroles de
science venant de Dieu) ?
Théologie mystique 12 ‒ Les
trois premières demeures ou la vie ascétique (14 mn).
Elles sont comparables à l’amour d’un mariage de raison, choisi par
volonté et sans passions. Elles décrivent la vie d’amour fervent mais ascétique
d’un chrétien de naissance qui veut aimer Dieu.
1. THÉOLOGIE MYSTIQUE 13 ‒ LA
PREMIÈRE DEMEURE et les exercices spirituels (26 mn).
Ce qu’est la première demeure dans la naissance et la prise de
conscience d’un amour essentiel.
Cette conversion volontaire, fréquente chez les chrétiens de naissance,
passe par l’intelligence du caractère essentiel de la vie chrétienne. Elle est
distincte de la quatrième demeure qui passe par une expérience sensible et
mystique (le baptême de l’Esprit Saint). La personne chrétienne se met alors en
marche à la façon de cet homme : Mt 21, 28 «
Un homme avait deux enfants. S'adressant au premier, il dit : Mon enfant,
va-t'en aujourd'hui travailler à la vigne. Je ne veux pas, répondit-il ;
ensuite pris de remords, il y alla. »
La liste des exercices spirituels : l’oraison, les sacrements, la lectio divina, la formation
intellectuelle et la méditation, la musique et la liturgie.
La première demeure possède un côté non connaturel à l’homme puisque la
sensibilité et la passion ne sont pas directement impactées, mais d’abord la
raison.
D’où l’importance de l’apologétique chrétienne à son origine.
Mais la personne, vivant un désert sensible, aura naturellement tendance
à chercher des signes, des miracles, des lieux d’apparitions privées pour
obtenir une présence de Dieu.
Le rôle du conseiller spirituel modérateur dans cette demeure. Attention
à l’excès ou au mépris des éléments indiqués.
1. Théologie mystique 15 ‒ L’oraison de raison (25
mn).
Qu’est que l’oraison de raison, par comparaison avec l’oraison du cœur ?
C’est l’exercice spirituel fondamental et indispensable de la première demeure (sans
lui, pas de vie chrétienne). Tous les autres exercices sont à son service car
il est la fréquentation même de Dieu.
L’oraison de raison intervient aussi dans la cinquième demeure après la
nuit des sens.
Le rôle central de l’intelligence : la connaissance de Dieu et de son
Evangile. Le rôle de la volonté qui se porte vers ce Dieu. Le rôle du
conseiller et Père spirituel.
Concrètement, comment pratiquer l’oraison de raison ?
1.
Théologie mystique 16 ‒ La place des sacrements
dans la première demeure (31 mn).
Pourquoi les sacrements (y compris l’eucharistie) sont au service de
l’oraison ? Pourquoi l’eucharistie et la Présence réelle, le sacrement de
pénitence et l’absolution du prêtre sont essentiels.
Un excès (spiritualité sacerdotale) et un manque (Luthérien) dans la
théologie mystique des sacrements.
Leur vraie place d’après Marthe Robin : « Dans la communion eucharistique, Dieu se donne dans un acte extérieur
qui est en lui-même un plaisir, une consolation, une joie pour l’âme... La
communion ne suppose pas toujours la vertu. On peut communier et se rendre
coupable du corps et du sang du Christ. Quelqu’un a dit : ‘On trouve des
chrétiens qui communient tous les jours et sont en état de péché mortel... Mais
on ne trouvera jamais une âme qui fasse oraison tous les jours et demeure dans
le péché’. Si on me proposait de choisir la rencontre avec le Christ dans
l’eucharistie ou dans l’oraison, je choisirais sans hésiter l’oraison car c’est
elle qui donne tout son sens à la communion. L’adoration est le but de la
communion et c’est elle qui lui donne sa valeur. »
1. Théologie mystique 17 ‒ La place de la lectio
divina dans les premières demeures (22 mn).
La lectio divina est une
lecture de l’Écriture au service directe de la connaissance amoureuse de Dieu
et de la croissance de la charité. Est-il utile de lire la Bible sans guide
préalable ? La pastorale de l’Église de jadis, avantages et inconvénients.
Pourquoi la théologie scientifique peut être utile pour les débutants. La Lectio divina avec l’aide des Pères et
Docteurs de l’Église.
L’utilité et le danger de l’exégèse rationaliste (historico-critique).
L’importance d’une formation de l’intelligence solide. Car l’amour se
nourrit de la connaissance de l’ami.
Deux sortes de formations : 1° L’une qui ne fait pas grandir l’amour
mais juste l’impression d’être cultivé. Cette science qui enfle conduisait
saint François d’Assise à la méfiance (ex : théologie centrée sur l’admiration
de sa capacité à manier les concepts, étude de l’histoire des idéologies). 2°
Une science qui nourrit la relation à Dieu : théologie sous toutes ses formes,
mais aussi philosophie réaliste.
Deux textes complémentaires : 1 Co 8, 1 Pour ce qui est des viandes
immolées aux idoles, nous avons tous la science, c'est entendu. Mais la science
enfle ; c'est la charité qui édifie.
Histoire d'une âme, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus : « C'est seulement au Ciel que nous verrons
la vérité sur toute chose. Sur la terre, c'est impossible. Ainsi, même pour la
Sainte Écriture, n'est-ce pas triste de voir toutes les différences de
traduction. Si j'avais été prêtre, j'aurais appris l'hébreu et le grec, je ne
me serais pas contentée du latin, comme cela j'aurais connu le vrai texte dicté
par l'Esprit Saint. »
2. THÉOLOGIE MYSTIQUE 19 ‒ LA
DEUXIÈME DEMEURE et l’épreuve des sécheresses (21 mn).
Les distractions et sécheresses.
Leur cause : Caractéristiques des vérités surnaturelles.
Mais surtout : Instabilité des facultés humaines qui passent de
l’enthousiasme au découragement. Le caractère fragile de la volonté et son
besoin des plaisirs. Le démon. Dieu permet cela pour nous éviter l’orgueil.
Leurs remèdes : Discrétion, persévérance, humilité. Les amitiés
spirituelles, la musique et la beauté, le rosaire.
2. Théologie mystique 20 ‒ La modération dans les
exercices spirituels et intellectuels (19 mn).
Peut-on lever le pied sur la quantité de la pratique sacramentelle, de
l’oraison, des lectures et méditations ?
L’expérience des moines d’Egypte : l’analogie du chasseur de saint
Cassien.
Comment cette modération est l’expérience spirituelle de tous les
hommes, car elle est fondée sur la nature : Aristote : La vertu est dans le
juste milieu. L’anecdote du musicien de Bouddha.
Comment l’insistance dans l’excès peut conduire à une catastrophe : le
péché capital d’Acédie.
La nécessité de choisir des plaisirs simples.
Choisir des amitiés spirituelles. Le rôle essentiel du conseil et de
l’expérience pour éviter le découragement. L’analogie avec le couple : « L’ami
de l’époux » (voir Jean 3, 29 « Qui
a l'épouse est l'époux ; mais l'ami de l'époux qui se tient là et qui l'entend,
est ravi de joie à la voix de l'époux. Telle est ma joie, et elle est
complète. » Expliquer ce qui est en train de se passer et l’arrivée
proche de la troisième demeure et du calme.
La confession des péchés véniels.
2. Théologie mystique 22 ‒ La musique sacrée et la
liturgie (22 mn).
Beaucoup ont découvert Dieu par la médiation de la musique sacrée. Son
avantage dans la première demeure : donner un sentiment fort, esthétique, qui
ressemble de loin à la sensation de Dieu dans la quatrième demeure (attention,
il y a ressemblance, pas identité). Idem pour les autres formes de beauté
(paysages, peintures etc.). Sur ce pouvoir de la musique, Voir 1 Samuel 10, 5 :
« (…) précédés de la harpe, du tambourin,
de la flûte et de la cithare, et ils seront en extase. Alors l'esprit de Yahvé
fondra sur toi, tu entreras en extase avec eux et tu seras changé en un autre
homme. »
Y a-t-il une musique sacrée privilégiée ? Grande liberté là-dessus : les
goûts et les couleurs sont propres à chacun.
Cependant, certaines musiques agitent et d’autres intériorisent. On peut
donc passer d’un style à l’autre au cours de la vie mystique. Quelques excès ou
manque dans l’usage de la beauté et de ses plaisirs. La liturgie : comment un
Pasteur doit s’avoir s’adapter à son public (voir les prières eucharistiques
pour enfants). L’exemple de saint Louis-Marie Grignon de Montfort.
2. Théologie mystique 23 ‒ Le
rosaire et son utilité tout au long de cette évolution (29 mn).
Pourquoi le Christ aime-t-il cette prière ? Pourquoi la Vierge Marie la
demande dans toutes ses apparitions ?
Comment il peut faire évoluer efficacement la vie spirituelle chrétienne
?
Les étapes du développement spirituel qu’il permet, faisant passer l’âme
d’étape en étape, vers une relation de plus en plus contemplative avec Dieu.
3. THÉOLOGIE MYSTIQUE 24 ‒ LA
TROISIÈME DEMEURE et l’oraison de quiétude (24 mn).
AU BOUT DE QUELQUES ANNEES, acquisition d’une vertu qui stabilise la vie
chrétienne. L’ascétisme disparaît au profit d’une fréquentation calme et
habituelle du Seigneur. Le signe de cette demeure : Le caractère aisé de
l'oraison et de la vie chrétienne. Le mécanisme de l’acquisition d’une vertu
humaine.
L’oraison de quiétude et sa simplicité, son calme, sa paix. La gestion
plus aisée des distractions et de l’ennui. Caractéristiques de cet état de
latence.
Mise en garde : La fragilité de cet état : il peut sombrer dans la
mollesse et la tiédeur. La vertu est fraîchement acquise.
3. Théologie mystique 25 ‒ L’état de simplicité de
la troisième demeure (24 mn).
La stabilité et la prudence acquises par une certaine maturité
accompagnée de l’expérience de sa propre faiblesse lors de la deuxième demeure.
Les trois sagesses. La connaissance de Dieu, mais une connaissance
acquise, qui n’a pas encore été éprouvée par la souffrance : la purification et
la formation du cœur ne sont pas terminées. La 6° demeure et la nuit de l’esprit
viendront à l’heure du Seigneur.
L’imperfection et l’inachèvement de cet état, aussi humble soit-il.
4. THÉOLOGIE MYSTIQUE 26 ‒ LA
QUATRIÈME DEMEURE et le baptême de l’Esprit (38 mn).
Le baptême de l’Esprit Saint à la lumière du récit de la Pentecôte. Qu’est-ce
que cette « sensation » de présence de Dieu ? Attention à un contresens :
le Saint Esprit est là dès la première demeure : Comparaison avec les quatre
présences de l’Esprit Saint (présence d’immensité, prémotion divine, Présence
par la grâce sanctifiante de la première demeure et Présence par la grâce
sanctifiante de la quatrième demeure).
Avantages et inconvénients de commencer la vie chrétienne par ce baptême
sensible. Comparaison avec les avantages et inconvénients du mariage de raison
et du mariage de passion.
4. Théologie mystique 27 ‒ L’oraison de ferveur sensible
de la quatrième demeure (33 mn).
Description : Comment distinguer la sensation de la présence de Dieu
d’une sensation liée à la beauté, ou à l’imaginaire sacré ?
La ferveur venant de l’Esprit Saint est portée par un plaisir sensible.
La cause : Dieu qui veut commencer une nouvelle aventure de vie.
Comparaison de la ferveur sensible et parfois aveuglée de la quatrième
demeure avec le silence et la contemplation méditative de la troisième demeure
A étudier : la place des signes et des locutions intérieures.
4. Théologie mystique 28 ‒ La place des phénomènes
mystiques extraordinaires (21 mn).
Qu’est qu’un phénomène mystique extraordinaire ? L’exemple de la
Pentecôte et des langues de feu (Actes 2, 2).
Leur arrivée lors de la quatrième demeure : ses avantages et ses risques.
Avantage de ces signes (L’Esprit Saint montre son amour) et inconvénient
(la personne, pas encore purifiée, peut se croire au-dessus des autres,
privilégiée pour ses propres mérites).
4. Théologie mystique 29 ‒ La place des signes de
Dieu dans la vie chrétienne ? (21 mn).
Qu’est qu’un signe au plan de la théologie mystique ?
Les signes dans les âges divers de la vie chrétienne.
Comment Dieu, pour nous rendre adultes, efface peu à
peu ses signes.
4. Théologie mystique 30 ‒ La place et les risques
des charismes dans cette quatrième demeure (18 mn).
Qu’est qu’un charisme ? L’exemple de la Pentecôte et des langues de feu
(voir Actes 2, 6).
Le but des charismes : faire connaître Jésus et son Evangile aux autres.
Les trois espèces des charismes : 1° Ceux donnent la connaissance profonde
et miraculeuse du message (charisme du docteur, prophétie, parole de
connaissance et de science) ; 2° Ceux qui manifeste la splendeur et la
crédibilité du message (charisme de foi, des miracles, des guérisons), 3° Ceux
qui permettent de communiquer e message (don des langues, don de bilocation).
Leur arrivée lors de la quatrième demeure est fréquente car, dans
sa ferveur, la personne rêve de faire partager sa joie.
Avantages et risques de ces charismes à ce moment de la vie chrétienne,
lorsqu’elle n’est pas encore purifiée.
4. Théologie mystique 31 ‒ Le prophétisme et les
locutions intérieures (22 mn).
Qu’est qu’une locution intérieure ? Comment distinguer une locution
intérieure et sa propre imagination ?
L’exemple de la Pentecôte et la première prédication de Pierre (Actes 2,
14).
Leur arrivée lors de la quatrième demeure : ses avantages et ses
risques.
Comment éviter ses risques : la prudence et l’humilité de celui qui
croit recevoir de telles locutions intérieures.
4. Théologie mystique 32 ‒ L’arrivée
de la nuit des sens dans la quatrième demeure (32 mn).
Les trois phases normales de cette étape mystique (4° et 5°
demeures) : 1° Le commencement et son plaisir (4° demeures) : 2° Le progressant
et son désert (nuit des sens) ; 3° Le parfait et sa pacification (5°
demeures). A la lumière de saint Jean de la Croix.
Nécessité de la nuit des sens : détacher l’âme de son égoïsme de
jouissance. L’âme est-elle en état de péché mortel dans son goût pour les
plaisirs de la quatrième demeure ? Y a-t-il un risque de péché capital
(addiction à ce plaisir) ?
Le but : s’attacher à Dieu au Dieu des trésors plutôt qu’aux trésors de
Dieu.
Origine de la nuit des sens : Dieu par l’intermédiaire des lois de notre
nature sensible.
La nuit passive des sens et la nuit active des sens.
4. Théologie mystique 33 ‒ La nuit passive des
sens et ses effets (quatrième demeure) (22 mn).
Description de la nuit passive des sens. Sa difficulté est augmentée si
on ignore sa cause et sa nécessité car elle devient une forme de nuit de
l’esprit avant l’heure.
Rôle essentiel du conseiller spirituel.
Ses effets dévastateurs et purificateurs pour l’âme portée aux plaisirs
sensibles.
4. Théologie mystique 34 ‒ La nuit active des sens
(quatrième demeure) (26 mn).
Elle est l’ascèse que l’âme doit entreprendre résolument pour que la
nuit des sens produise ses effets positifs. Elle ressemble à l’ascèse présente
dans l’ascèse des trois premières demeures. Dans la quatrième demeure, l’âme
est en partie démunie, fragilisée, faible, et en partie capable d’accompagner
les choses si elle en connait le but et le chemin.
1° Importance de la connaissance. 2° Savoir accompagner les douleurs de
cette nuit par des plaisirs, afin de ne pas briser la volonté. Mais à tension à
l’excès des plaisirs qui pourraient devenir une stratégie de contournement de
la nuit des sens, l’empêchant de produire ses effets.
Dans ses apparitions, la Vierge insiste systématiquement sur la prière
et les sacrifices. Comment ces répétitions correspondent-elles à la nature de
l’amour lorsqu’il veut rester fidèle dans ce qui constitue son quotidien.
La prière est l’amour de Dieu en acte. Pas de
vie chrétienne mystique sans prière.
Le sacrifice est ce qui accompagne l’amour de Dieu
et du prochain lorsqu’il n’est plus porter par la facilité du plaisir. Pas
‘amour fidèle, durable sans sacrifices selon ce texte : « Mt 13, 5 D'autres graines
sont tombées sur les endroits rocheux où ils n'avaient pas beaucoup de terre,
et aussitôt ils ont levé. Mais une fois le soleil levé, elles ont été
brûlées et, faute de racine, se sont desséchées. »
5. THÉOLOGIE MYSTIQUE 36 ‒ LA
CINQUIÈME DEMEURE ou la pacification des sentiments (22 mn).
La pacification de l’âme dans son état de sécheresse à travers
l’augmentation de la foi en la présence de Dieu qui vient se substituer à la
sensation de la présence de Dieu. Ce passage se fera d’autant plus vite qu’on
en comprendra la nécessité et le but.
L’oraison s’intériorise : on rejoint Dieu présent au fond de l’âme et on
se détache des sensations de Dieu.
Le signe de l’entrée dans cette cinquième demeure est la joie paisible
dans la sécheresse. A la rigueur, éprouver ou non des grâces sensibles n’a plus
d’importance. On ne regrette pas le temps jadis.
Un risque d’excès dans ce détachement : l’oublie de l’espérance de
la Venue du Christ. Comparaison avec l’état d’une épouse pacifiée mais toujours
romantique au fond d’elle-même.
Les qualités acquises par l’épreuve : intériorisation, contemplation,
prudence, patience, discrétion, obéissance, paix.
Apostolat débarrassé du risque d’activisme agité (recherche paisible
d’efficacité).
Etat IMPARFAIT : Ne pas oublier l’ascèse à cette période sous peine de
tomber dans l’endormissement. (JVVD p. 600).
5. Théologie mystique 37 ‒ L’oraison de quiétude du
cœur dans la cinquième demeure (16 mn).
Comparaison avec l’oraison de simplicité de l’intelligence de la
troisième demeure : ressemblances et différences.
Sécheresse contemplative (saint Jean de la Croix) et quiétude affective
(sainte Thérèse d’Avila).
L’aspiration amoureuse au milieu d’une oraison emprunte de distractions.
Aspiration au silence, aux cérémonies courtes et simples, aux messes
basses. Le rapport à l’eucharistie et au désert (Bx Père Marie-Eugène, « Je veux voir Dieu », p. 594).
L’union de volonté (JVVD p. 637). La grâce mystique d’union qui rend
facile l’oraison (JVVD p. 643). Etat IMPARFAIT : Ne pas oublier l’ascèse à
cette période sous peine de tomber dans l’endormissement. (JVVD p. 600).
Qu’est-ce que la kénose ? Pourquoi est-elle nécessaire pour tout homme
afin de voir Dieu face à face, selon ce texte : Exode 33, 20 "Mais, dit-il, tu ne peux pas voir ma face, car
l'homme ne peut me voir et vivre." ? La kénose intra-trinitaire.
Pourquoi, si l’amour seul était nécessaire pour voir Dieu, la « kénose »
(un cœur qui s’abaisse en dessous de soi-même) est indispensable pour voir
Dieu ?
Pourquoi la nuit de l’esprit est le chemin de la kénose.
6. Théologie mystique 40 ‒
Qu’est-ce que la nuit de l’esprit ? (27 mn).
Les nuits de l’esprit en dehors de la vie chrétienne : Mt 6, 21 : » Car où est ton trésor, là sera aussi ton
cœur ». Dt 28, 65 : « Parmi ces
nations, tu n'auras pas de tranquillité et il n'y aura pas de repos pour la
plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un cœur tremblant, des yeux
éteints, un souffle court ».
En théologie mystique catholique, le nom de « nuit de l’esprit »
désigne une épreuve de désespoir qui atteint un amoureux de Dieu : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu
abandonné ? »
Le modèle de cette nuit de l’esprit chez le Christ à la croix.
6. Théologie mystique 39 ‒ Le Christ, modèle de la
nuit de l’esprit (22 mn).
Matthieu 27, 46 Et vers la
neuvième heure, Jésus clama en un grand cri : "Eli, Eli, lema
sabachtani", c'est-à-dire : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu
abandonné ?"
Voir Psaume 22, 2 Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Loin de me sauver, les paroles que je rugis !
Mon Dieu, le jour j'appelle et tu ne réponds pas, la nuit, point de silence
pour moi. En toi nos pères avaient confiance, confiance, et tu les délivrais
(…) ».
Voir Hébreux 5, 7 « C'est lui
Jésus qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et
des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver
de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout Fils qu'il était,
apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ; après avoir été rendu parfait, il
est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel. »
6. Théologie mystique 41 ‒ Dieu
est-il la cause de la nuit de l’esprit ? (23 mn).
En vue de la kénose, les épreuves et la tentation peuvent-elles venir de
Dieu ? Cette traduction du "Notre Père" : « Ne nous soumets pas à la
tentation » pose problème à certains. Comment la nuit de l’esprit, au sens
mystique du terme (privation de Dieu jusqu’à perdre la lumière) ne peut venir
que de Dieu.
6. Théologie mystique 42 ‒ La
nuit de l’esprit par les mains de la Vierge Marie (18 mn).
Les deux échelles de saint Alphonse de Liguori : « On lit dans les Chroniques franciscaines que le Frère Léon vit
un jour deux échelles : une rouge, sur laquelle se tenait Jésus-Christ ;
l'autre blanche où était Marie. Il aperçut ensuite des âmes qui prenaient
l'échelle rouge. Elles montaient quelques échelons, puis tombaient ; elles
essayaient encore et finissaient toujours par retomber. Alors on les engagea à
prendre l'échelle blanche, et le Frère Léon les vit monter heureusement, parce
que la sainte Vierge leur tendait la main. Ainsi arrivèrent-elles sans
difficulté en paradis. » St Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie - St Paul 1997 - P
168)
La compassion sincère dans un cœur sensible et la peur de la nuit de
l’esprit peut-elle remplacer la nuit de l’esprit et produire le même effet ?
6. Théologie mystique 43 ‒
Peut-on acquérir la kénose sans passer par la nuit de l’esprit ? (7 mn).
Il semble qu’il existe un moyen, une petite voie donnée par la maternité
de Marie. L’homme sincèrement compatissant, qui vit dans son cœur la souffrance
des autres, qui sait ce que c’est par ce moyen, peut obtenir ce que décrit Dt
28, 65 : « mais là Yahvé te donnera un
cœur tremblant, des yeux éteints, un souffle court ».
Cependant, attention à la recherche de la kénose, voie risquée car
facilement corruptible dans des déviations doloristes ou infantilisantes.
6. Théologie mystique 44 ‒ Les
effets de la nuit de l’esprit (24 mn).
Dt 28, 65 : « mais là Yahvé te
donnera un cœur tremblant, des yeux éteints, un souffle court ».
Plus que l’humilité, la kénose : l’exemple de la dirigée du père
Jésuite.
Le détachement de tout, la relativisation des anciennes luttes.
L’absence d’illusion sur soi, sur sa propre sainteté.
La vérité à nu sur soi : l’exemple de la vanité et tout humble Père
Emmanuel de Floris.
La compassion et la disparition des désirs de vengeance.
6. Théologie mystique 45 ‒ Vivons
nous les nuits une seule fois ou plusieurs ? (20 mn)
La mystique de Jean de la croix et de Thérèse d'Avila est-elle linéaire
ou circulaire ? Plus simplement, une personne peut-elle être en 5ème ou 6ème
demeure et vivre des moments de la nuit passive des sens ? Peut-on vivre
plusieurs fois la nuit de l’esprit ?
7. THÉOLOGIE MYSTIQUE 46 ‒ LA SEPTIÈME
DEMEURE et l’union transformante (23 mn).
L’union transformante est la transformation de notre âme qui devient
conforme à l’âme du Christ après son perfectionnement (Hb 5, 7). On devient
comme lui car, ayant souffert, on comprend depuis sa chair ce qu’il est et son
Evangile.
Toutes les vanités et joie de cette terre étant relativisées, Dt 28, 65
: « mais là Yahvé te donnera un cœur
tremblant, des yeux éteints, un souffle court », de manière simple,
les commandements les plus fous du Christ deviennent comme naturels (l’amour
des ennemis etc.). Lecture de Matthieu 5, 17ss).
L’erreur de croire que cette septième demeure se définit par de grands
phénomènes mystiques. Elle se définit par une conformité au cœur du Christ
après sa passion : « Hb 5, 9 après avoir
été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de
salut éternel. »
Les conséquences de cette transformation : l’aisance dans l’application
de la Loi nouvelle décrite en Matthieu 5, 17 ss.
Qu’est-ce que l’expérience de la « nuit obscure » ? Pourquoi
saint Jean de la croix l’appelle-t-il aussi « Vive flamme d’amour » ?
Est-ce un moment de vision béatifique ? Est-ce une sorte d’ » Orgasme
spirituel » ?
La Nuit obscure est-elle source de kénose devant l’Immensité ?
Peut-elle remplacer la nuit de l’esprit dans l’acquisition d’un cœur
brisé (kénose) ?
Saint Jean de la Croix explique que le renoncement à toute lumière
permet à l’âme de ne se guider que par amour. Si cette nuit est dite »
bienheureuse », c'est parce que l’âme est dans l’union : elle chante alors
la nuit qu'elle a réussi à traverser (la nuit n’est bienheureuse qu’après
coup). Après s’être détachée de beaucoup de choses, l'âme est entrée dans
l’union, le repos, la jouissance, oubliant tout souci et toute peine. Ainsi, le
poète, chante la réalisation de l’union de l’âme avec Dieu
7. Théologie mystique 48 ‒ Les
fiançailles mystiques dans les septièmes demeures (13 mn).
Pourquoi parle-t-on des « fiançailles
mystiques » (Osée 2, 21 Je te
fiancerai à moi pour toujours).et non du « mariage mystique » ? L’entrée dans la « Principauté sacerdotale » en vue de la royauté éternelle : Exode
19, 6 : « Je ferai de vous un royaume de
prêtres, une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras à mon peuple,
Israël. », Comment Dieu se fait obéissant à notre âme puisque nous lui
sommes totalement obéissants. La royauté de Marie, image de ces épousailles
mystiques. Comment les saints obtiennent tout de Dieu, y compris les miracles,
car Dieu ne résiste pas à une âme humble et aimante.
Pourquoi les phénomènes mystiques extraordinaires ne sont plus un danger
pour le salut de l’âme à cette étape de la vie mystique.
Pourquoi Dieu met-il à disposition des saints tous ses charismes : ceux
de la connaissance de Dieu, ceux de la preuve et ceux de la communication). L’exemple
des saints. Comparaison avec le danger des quatrièmes demeures.
De nombreux témoignages féminins,
y compris chez des contemplatives, interrogent leur père spirituel avec
beaucoup de gêne sur un étrange et fréquent phénomène : une emprise dans
l’oraison de tout leur être jusque dans un effet sexuel non volontaire.
Comment agir face à cela ? 1° Ne pas dramatiser si cela se produit.
2° Ne pas provoquer ce phénomène.
Cela vient-il du Seigneur ou d’une simple
réaction physiologique ?
Les deux sans doute. Mais aucun témoignage ne décrit ce phénomène chez les
hommes. Les phénomènes mystiques gênants sont plutôt des lévitations incontrôlables
(ex : saint Joseph de Cupertino).
Explication possible : La femme vit sa sexualité de manière
beaucoup plus « globale » que l’homme. La sexualité de son couple ne
peut être épanouie qu’à condition que les autres « sphères » de la
vie du couple le soient aussi. En revanche, l’homme est souvent plus
« séquentiel » et dissocie plus facilement la sexualité et
affectivité. Une grande part d’émotionnel entre en jeu chez la femme (besoin de
se sentir sincèrement aimée pour pouvoir aimer en retour notamment). Le domaine
de la grâce suit donc parfois la nature.
7. Théologie mystique 51 ‒
Distinguer charisme et sainteté (28 mn).
Le charisme n’est pas nécessairement en rapport avec la sainteté : « Mt 7, 22 Beaucoup me diront en ce jour-là
: Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? Alors je leur
dirai en face : Jamais je ne vous ai connus vous qui commettez
l'iniquité. » Le charisme est d’abord au service du bien de l’Église.
Il peut être donné à des pervers, à de pauvres pécheurs, ou à des saints
(Exemple : saint Padre Pio).
Il faut donc discerner selon ce texte : « 1 Th 5, 19 N'éteignez pas l'Esprit, ne dépréciez pas les dons de
prophétie ; mais vérifiez tout : ce qui est bon, gardez-le. » Exemples
d’erreurs de discernement soit par un excès de crédulité (Exemple du Père
Maciel, criminel et fondateur des légionnaires du Christ), soit par un excès de
sévérité (Exemple de Clémence Ledoux, fondatrice de la Fraternité Marie Reine
Immaculée). Si on discerne mal et à charge, on peut détruire une communauté
religieuse, parce que le Christ veut qu’elle soit fondée sur lui, par la
médiation du charisme et/ou de la sainteté du fondateur.
Les diverses approches de l’apostolat durant la vie chrétienne : 1°
Volonté d’efficacité dans la troisième demeure (Voir saint Ignace de
Loyola),
2° agité et passionné dans la quatrième demeure (Ex : L’apostolat de
Marie, Luc 2, 48),
3° paisible et patient et mystique dans la cinquième demeure (Ex :
L’apostolat de Marie en Jean 2, 5 Sa mère dit aux servants : "Tout ce
qu'il vous dira, faites-le.").
4° L'apostolat des sixièmes demeures : L'apostolat des martyrs, dans
l'exemple de la douleur. Ex : L’apostolat de Marie en Jean 19,
27 Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Dès cette
heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne). L'exemple d'Asia Bibi
5° L'apostolat des septièmes demeures : Ici,
l’apostolat devient une joie simple, mais compatissante et aimante de faire
connaître le Seigneur, par bonté pure, et dans la confiance paisible aux temps
de Dieu (Ex : L’apostolat de Marie avant et après la Pentecôte). Comparaison
avec l’apostolat éternel du Ciel qui se fait dans la béatitude parfaite
(connaissance et vision de Dieu).
Théologie mystique 53 ‒ Purgatoire
: Cette purification se fait en ce monde ou dans l’autre (59 mn).
Peut-on éviter le purgatoire ? Vaut-il mieux les vivre sur terre ?
Sont-ils plus terribles dans l’autre monde selon l’opinion de certains
mystiques ? Pourquoi faut-il prier la vierge Marie, la reine et la mère des
âmes du purgatoire.
Les trois purgatoires qui précèdent le jugement particulier.
Les trois purgatoires mystiques, après le jugement particulier, tels que
les voit sainte Catherine de Gênes (Traité
du purgatoire).
Les trois étapes : 1° Les commençants (enthousiasme), 2° les progressants
(nuit et durée), 3° les parfaits (attente paisible et douloureuse).
Les trois états d’âme : 1° Amour et fierté, 2° angoisses et désespoirs,
3° Cœur brisé et esprit humilié. Dans ces purgatoires, pas de croissance de
l’amour, une croissance de l’humilité jusqu’à la kénose.
Théologie mystique 54 ‒ Remarque sur la notion de cellule
intérieure (22 mn).
1° Origine scripturaire de cette notion en Jean 14, 23 Jésus lui
répondit : « Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et
nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui. » et dès
l’Ancien Testament, par les métaphores du « creux du rocher » (Ct2, 14) ou
de la grotte d’Elie (1 rois 19, 10).
2° L’origine carmélitaine de cette notion de Cellule intérieure.
3° Développement cette métaphore, depuis l’intériorisation des tout
petits par leur maman, des plus grands par l’entrée dans la vie eucharistique,
puis par l’oraison. Comment cette intimité de l’amour se perfectionne tout au
long de la vie par diverses épreuves et luttes.
Théologie mystique 55 ‒ La notion de combat spirituel (53 mn).
Quatre parties :
1° La constatation du combat spirituel dans la vie et l’âme de tous les
hommes, chrétiens ou non.
2° Un combat qui va jusqu’à la mort. Le peuple Juif, dans ses malheurs,
en est le signe.
3° Connaître la raison de l’existence de ce combat dont Jésus seul
a donné l’explication : « Nul ne peut voir Dieu sans mourir » (Ex 33,
20). Dieu est en train de créer en nous un cœur pauvre (voir Deut 28, 65).
4° A la fin, tout va se terminer par la Vision béatifique.
https://www.youtube.com/watch?v=ffiVY4E5eYE&list=PLuko328jWH_3b6ug2tYbS60HMRkI_s_Hf
Une série de cours de théologie mystique et biblique catholique
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2018.
Dons du Saint Esprit, Intro- Leur
nature et leur nombre (59 mn).
Les dons du Saint Esprit décrits par le prophète Isaïe 11, 2 sont la
Sagesse, l’intelligence, la science, le conseil, la force, la piété et la
crainte.
Ils sont des vertus de l’amour surnaturel de charité. Ils lui
donnent ses notes de ferveur particulière. Pour les comprendre, analogie avec
ce qu’il se passe dans l’amour humain. Sont-ils connexes ? Demeureront-ils
au paradis ?
Dons du Saint Esprit 1- Le don de
Sagesse (60 mn).
Il est le plus fondamental et le plus ultime des dons puisque son objet
est la Cause des causes, la Trinité elle-même. Il s’inscrit dans l’intelligence
et fait pénétrer ce Mystère de Dieu. Ce donc ne peut subsister avec le péché
mortel et son fruit principal est une paix profonde, une paix qui vient du
repos en Dieu, pas une paix selon ce monde. C’est sainte Elisabeth de la
Trinité qui le manifeste le mieux (selon moi).
Dons du Saint Esprit 2- Le don
d’intelligence (51 mn).
Issu de la charité et illuminé par le don de sagesse, ce don vient
éclairer l’intelligence sur deux choses : 1° comprendre de l’intérieur les
intentions profondes de Dieu et 2° Se conformer de manière pratique à elles. Il
s’inscrit dans l’intelligence et ne peut subsister avec le péché mortel. Il peut
même naître, pour les hommes qui refusent la grâce, une intelligence du mal. Il
correspond à la béatitude des cœurs purs et son fruit principal est une foi
lumineuse, une foi qui comprend. C’est sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui le
manifeste le mieux (selon moi).
Dons du Saint Esprit 3- Le don de
science (38 mn).
Issu de la charité et illuminé par le don de sagesse et le don d’intelligence,
ce don vient éclairer l’intelligence sur la création à propos de deux choses :
la raison d’être des créatures et leur destin éternel. Il s’inscrit dans
l’intelligence et ne peut subsister avec le péché mortel. Il peut même naître,
pour les hommes qui refusent la grâce, une science du mal. Le don de science
correspond à la béatitude de ceux qui pleurent car il donne le sens de la
gravité du péché mais aussi de la miséricorde de Dieu. C’est saint Dominique et
sainte Faustine qui le manifestent le mieux (selon moi).
Dons du Saint Esprit 4- Le don de
conseil (53 mn).
Ce don vient de l’Esprit Saint et surnaturalise nos actes pratiques de
prudence. Il faut cependant distinguer le don de conseil (acte libre et adulte)
et le charisme du discernement (révélation charismatique).
Les exemples de saint François-Xavier, de saint Louis et du pape Pie XII
dans leur application du don de conseil. Ce don subsiste-t-il dans l’autre
monde ? Il correspond à la béatitude des miséricordieux.
Dons du Saint Esprit 5- Le don de
force (35 mn).
Entraînée plus haut par le Saint-Esprit, afin de pouvoir achever toute
entreprise commencée et échapper à tout péril menaçant, y compris la mort. Le
Saint-Esprit infuse dans l'âme à ce sujet une certaine confiance, excluant la
crainte opposée. Attention à l’exagération de la douceur et au christianisme
sans force.
Le don de force chez le Christ (attaque (marchands du temple et face à
la mort), chez Marie (patience jusqu’à la croix).
Deux exemples de saints : sainte Perpétue, mère et martyre, qui vit le
purgatoire et obtint l’indulgence pour son frère (†203) ; saint Pierre Damien
face à la corruption de l’Église du XI° s.
La quatrième béatitude "Heureux ceux qui ont faim et soif de
justice" correspond au mieux au don de force.
Fruit du saint Esprit : la droiture de cœur mais aussi la patience et la
longanimité.
Dons du Saint Esprit 6- Le don de
piété (44 mn).
La piété filiale envers ses parents est l’analogie propre pour
comprendre que l'Esprit-Saint nous pousse à un amour filial envers Dieu et en
une grande tendresse pour notre prochain. Ce don de piété, dont le siège est
notre volonté, a deux effets : 1° Par lui, nous rendons un culte à Dieu comme à
notre Père et c’est plus excellent que de rendre un culte à Dieu comme Créateur
et Seigneur ; 2° Et nous aimons notre prochain comme un enfant de ce Dieu.
Sainte Germaine de Pibrac a vécu particulièrement du don de piété, ainsi que saint
Vincent de Paul.
Le don de piété correspond à la deuxième béatitude : « Bienheureux
les doux. ». Ses fruits principaux sont la bonté et la bénignité.
Dons du Saint Esprit 7- Le don de
crainte (38 mn).
Les cinq sortes de craintes au long de l’Écriture montrent comment Dieu,
peu à peu, nous fait passer du péché à l’amour parfait :
1° La crainte mondaine (crainte de perdre les avantages de ce monde)
perd. Elle est toujours mauvaise. Dieu veut nous en sauver. Il l’a montré à la
croix face au mauvais larron.
2° La crainte servile (peur de la peine venant de Dieu) ne sauve pas
mais est le commencement du salut. L’exemple des Juifs au mont Sinaï. La
crainte servile est bonne et vient de Dieu comme un pédagogue. 0n ne peut
craindre Dieu en lui-même. Par contre, venant de Dieu, le mal qui nous menace
et le mal de peine (peine éducative, révèle le Christ). Elle n’est pas
substantiellement identique à la crainte filiale. La venue de la charité
l’exclut. Elle est le commencement de la sagesse.
3° La crainte initiale (peur mélangée de crainte servile et de crainte
filiale) est un progrès. L’exemple du roi David face à l’arche d’alliance. La
crainte initiale est substantiellement identique à la crainte filiale, comme
l’imparfait et le parfait. Jean Baptiste et Jésus.
4° La crainte filiale, et à son sommet, la crainte chaste (crainte de se
séparer de Dieu par son péché) chasse toute crainte servile et elle sauve.
L’exemple de Marie Madeleine. – Elle est un don du Saint-Esprit. Elle grandit
quand la charité grandit.
5° La crainte chaste demeure dans la patrie.
La béatitude des « pauvres en esprit » et les fruits comme la
modestie, la continence et la chasteté.
https://www.youtube.com/watch?v=Kz-2xVU08FQ&list=PLuko328jWH_1sR4ZXP1otnGmzdqyxb60d
Une série de cours de
théologie mystique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2018
Mt 5, 1 Voyant les foules, il gravit la montagne, et quand il fut
assis, ses disciples s'approchèrent de lui. Et prenant la parole, il les enseignait en
disant :
Béatitudes 1 : Mat 5, 3 "Heureux ceux qui ont une âme de
pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux (8 mn). https://youtu.be/Kz-2xVU08FQ
Béatitudes 2 : Mt 5, 4 Heureux les doux, car ils posséderont la
terre (14 mn) https://youtu.be/pHNVomNhXFk
Béatitudes 3 : Mt 5, 5 Heureux les affligés, car ils seront
consolés (25 mn) https://youtu.be/gU_OIELNR48
Béatitudes 4 : Mt 5, 6 Heureux les affamés et assoiffés de la
justice, car ils seront rassasiés (12 mn).
https://youtu.be/kf-CAb_ibHU
Béatitudes 5 : Mt 5, 7 Heureux les miséricordieux, car ils
obtiendront miséricorde (9 mn) https://youtu.be/W-K9DfvLKwI
Béatitudes 6 : Mt 5, 8 Heureux les cœurs purs, car ils verront
Dieu (13 mn) https://youtu.be/ydXDU52vmYk
Béatitudes 7 : Mt 5, 9 Heureux les artisans de paix, car ils
seront appelés fils de Dieu (9 mn) https://youtu.be/c26yrrHNPpQ
Béatitudes 8 : Mt 5, 10 Heureux les persécutés pour la justice,
car le Royaume des Cieux est à eux (9 mn)
https://youtu.be/6DZTJ8ts5WM
Béatitudes, fin : Mt 5, 11 Heureux êtes-vous quand on vous
insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute
sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre
récompense sera grande dans les cieux : c'est bien ainsi qu'on a persécuté les
prophètes, vos devanciers. https://youtu.be/l_JCIdjwJI4
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3NaySM7LzT2hU_QJlZ4so0
Une série de cours de
théologie mystique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2019
Les huit malédictions de Jésus 0/8-
Mat 23, 13 Introduction (35 mn)
Qui sont les scribes et les pharisiens au plan historique ?
Que représentent-ils au plan symbolique en nous ?
Cette dureté et colère de Jésus, semblable à celle de Jean Baptiste
face aux mêmes hommes, fut-elle un péché ? Pourquoi cela l’a-t-il conduit
à la mort ?
Regarder les malédictions et les colères de Jésus pour comprendre
ce que Dieu considère comme les péchés les plus graves. Manifestement,
l’orgueil et l’hypocrisie viennent en premier, suivis de la prédation d’argent.
La luxure le met en colère particulièrement s’il elle est accompagnée de
l’apparence de la vertu.
Matthieu 23, 13 "Malheur
à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume
des Cieux! Vous n'entrez certes pas vous-mêmes, et vous ne laissez même pas
entrer ceux qui le voudraient.
Au sens littéral, Jésus vise les légistes chafouins qui rajoutent
des centaines de détails humains aux lois de Moïse. Au sens profond, Jésus vise
les faux évangiles qui se multiplieront dans l’Église et en particulier le
jansénisme. Exemple sur cette mentalité.
Les
huit malédictions de Jésus 2/8- Mat 23, 14 La prédation de l’argent des fidèles
(26 mn)
Matthieu 23, 14 Malheur à vous, scribes et pharisiens, qui
dévorez la maison des veuves, en faisant de longues prières !
La simonie, fléau du sacerdoce. La question de la dîme dans le clergé
catholique africain, souvent en vue d’entretenir une famille cachée et des
maîtresses. L’excès des évangéliques lié à une théologie de l’époque mosaïque.
Jésus et la juste mesure : « Luc
10, 7 Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'il y aura chez
eux ; car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison ».
Saint François d’Assisse et la pauvreté totale, gage de la gratuité de
l’évangile.
Matthieu 23, 15 "Malheur à vous, scribes et Pharisiens
hypocrites, qui parcourez mers et continents pour gagner un prosélyte, et,
quand vous l'avez gagné, vous le rendez digne de la géhenne deux fois plus que
vous!
Au sens littéral, ce texte vise le contenu de la prédication des prosélytes
Juifs de cette époque. C’était souvent politique et en vue de combattre
l’hégémonie romaine.
Au sens moral, ce texte vise :
1° Le contenu d’un évangile prêché. Certains évangélisent par la terreur et
annoncent une mauvaise nouvelle au lieu de la bonne nouvelle. D’autres
annoncent un faux évangile mensonger.
2° La méthode d’annonce de l’évangile (par l’argent, la menace, la
violence). Qu’on se souvienne la mort de l’empereur aztèque Atahulpa.
Matthieu 23, 16 "Malheur à vous, guides aveugles, qui dites : Si
l'on jure par le sanctuaire, cela ne compte pas ; mais si l'on jure par l'or du
sanctuaire, on est tenu. Insensés et aveugles ! Quel est donc le plus digne,
l'or ou le sanctuaire qui a rendu cet or sacré ? Vous dites encore : Si l'on
jure par l'autel, cela ne compte pas ; mais si l'on jure par l'offrande qui est
dessus, on est tenu. Aveugles ! Quel est donc le plus digne, l'offrande ou
l'autel qui rend cette offrande sacrée ? Aussi bien, jurer par l'autel, c'est
jurer par lui et par tout ce qui est dessus ; jurer par le sanctuaire, c'est
jurer par lui et par Celui qui l'habite ; jurer par le ciel, c'est jurer par le
trône de Dieu et par Celui qui y siège.
Les trois convoitises qui corrompent les vocations. Jouissances, vanités,
argent. Servir Dieu et l’argent. Le détournement hypocrite de la Loi. Les
malheurs dus aux usuriers Juifs
Matthieu 6, 24 "Nul ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et
aimera l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez
servir Dieu et l'Argent.
La Simonie et les malheurs dus à l’avarice ecclésiastique.
Matthieu 23, 23 "Malheur à vous, scribes et Pharisiens
hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, après
avoir négligé les points les plus graves de la Loi, la justice, la miséricorde
et la bonne foi ; c'est ceci qu'il fallait pratiquer, sans négliger cela.
Guides aveugles, qui arrêtez au filtre le moustique et engloutissez le chameau.
Le rapport entre ce qui est essentiel et ce qui est secondaire en morale.
Des exemples. Le débat sur le préservatif.
Un exemple d’hypocrisie dans ce faux principe : « Ne jamais utiliser un moyen mauvais même pour une finalité
bonne ». La vraie formulation de ce principe : « Jamais une finalité bonne ne rendra bon un moyen
mauvais ». Cela change tout comme le montre cet exemple des Misérables
de Victor Hugo.
Qu’est-ce que la justice, la miséricorde et la bonne foi ? L’exemple
que donne Jésus de l’union de ces vertus dans le passage sur la femme adultère.
Dans un saint, justice et miséricorde sont unis.
La bonne foi : L'exemple des cas ultimes où on fait ce qu'on peut. La
Bérézina.
Matthieu 23, 25 "Malheur à vous, scribes et Pharisiens
hypocrites, qui purifiez l'extérieur de la coupe et de l'écuelle, quand
l'intérieur en est rempli par rapine et intempérance ! Pharisien aveugle !
purifie d'abord l'intérieur de la coupe et de l'écuelle, afin que l'extérieur
aussi devienne pur.
Croire que son salut va venir de pratique physique. La réponse de
Jésus à cela : Marc 7, 18. C’est un enseignement ancien, déjà donné par les
prophètes : « Daniel 3, 39 Car le
sacrifice qui plait à Dieu, c'est un cœur brisé et un esprit humilié comme des
holocaustes de béliers et de taureaux, comme des milliers d'agneaux
gras. » L'histoire des indulgences de saint François d'Assise.
Les
huit malédictions de Jésus 7/8- Mat 23, 27-28 La prédication d’un message mort
(38 mn)
Matthieu 23, 27 "Malheur à vous, scribes et Pharisiens
hypocrites, qui ressemblez à des sépulcres blanchis : au-dehors ils ont belle
apparence, mais au-dedans ils sont pleins d'ossements de morts et de toute
pourriture ; vous de même, au-dehors vous offrez aux yeux des hommes
l'apparence de justes, mais au-dedans vous êtes pleins d'hypocrisie et
d'iniquité.
La notion de mort spirituelle à partir de ce texte du troisième secret de
Fatima : « le Saint-Père traversa
une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant,
affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres
qu'il trouvait sur son chemin ». Distinguer une justice humaine devant
Dieu et une justice surnaturelle devant Dieu. Sur quoi cette justice est-elle
fondée ?
Matthieu 23, 29 "Malheur à vous, scribes et Pharisiens
hypocrites, qui bâtissez les sépulcres des prophètes et décorez les tombeaux
des justes, tout en disant : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne
nous serions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes. Ainsi, vous en
témoignez contre vous-mêmes, vous êtes les fils de ceux qui ont assassiné les
prophètes! Eh bien! Vous, comblez la mesure de vos pères ! Serpents, engeance
de vipères ! Comment pourrez-vous échapper à la condamnation de la géhenne ?
C’est l’une des malédictions les plus fortes car elle porte sur
l’hypocrisie des générations humaines qui se suivent sur cette terre. C’est
valable pour le judaïsme mais aussi pour l’Église qui canonise parfois des saints
qu’elle a persécuté.
Application à la génération de mai 68 qui a construit les tombeaux des
résistants au Nazisme tout en soutenant le « magnifique projet » de
Lénine, Staline, Mao, Pol Pot, puis aujourd’hui l’avortement de masse.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0DqTBa_U9Nes52N7sWHN_W
ou ici
http://publicain1.free.fr/fichiers/video.htm
Cours donné sur la
vocation dans l'Église catholique.
Vidéo du site http://publicain1.free.fr/fichiers/video.htm
Arnaud Dumouch, 2011-2017.
VOCATION 1 ‒
Le critère commun à toute vocation (9 mn).
Fondé sur son baptême, tout homme est appelé à la sainteté.
VOCATION 2 ‒ Quelle est la plus
grande des vocations catholiques ? (18 mn).
Est-ce la vocation du martyre, des vierges ou des docteurs de la foi,
comme le pense saint Thomas d’Aquin ? En fait, ces vocations-là sont des
chemins particuliers où se réalise le don de soi pour l’amour de Dieu et du
prochain (auréole secondaire des saints).
Est-ce la vocation de l’amour, comme le dit sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus : « Dans le cœur de l’Église, ma mère, je serai l’amour » ?
Conclusion théologique : la vocation ultime est celle de l’amour fondé
sur la kénose (le sang et l’eau unis), source de toutes les vertus. C’est
l’aura principale des saints, ce qui donne sens à tout.
VOCATION 3 ‒ La vocation de
mariage (48 mn).
Le mariage naturel est devenu vocation lorsque Jésus en a fait un
sacrement chrétien.
Est-elle une vocation inférieure à celle du célibat consacré.
Est-on divisé comme le dit saint Paul.
Comment savoir qu’on a cette vocation.
Comment s’y préparer dès sa jeunesse.
VOCATION 4 ‒ La vocation des
victimes du divorce (21 mn).
Il s’agit d’une vraie vocation, qui tombe par violence sur ces victimes.
Apparition de la Vierge Marie à Akita, 1973 : « Beaucoup d'hommes en ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des
âmes pour Le consoler. Pour adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite,
avec mon Fils, des âmes qui réparent, par leur souffrance et leur pauvreté,
pour les pécheurs et les ingrats. » Mais il ne s’agit pas d’un appel à
présenter sous menace d’enfer.
VOCATION 5 ‒ La vocation
sacerdotale (39 mn).
Il s’agit d’un ministère au service des autres et non d’une vocation
ordonnée premièrement à sa propre sainteté.
Pourquoi le célibat.
Les trois critères de son discernement : une aspiration au service du
Christ, un service particulier, une psychologie adaptée.
Savoir discerner son équilibre face à sa sexualité, face à la solitude.
Choisir son séminaire (formation spirituelle, intellectuelle et
pastorale)
VOCATION 6 ‒ Le sacerdoce des
femmes (37 mn).
La
définition dogmatique de Jean-Paul II.
Pourquoi
Jésus n’a-t-il pas ordonné prêtre des femmes alors qu’elles en sont souvent
plus dignes que bien des hommes ?
La réponse de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Le père Charles Delhez, Jésuite belge, a
enseigné les sciences religieuses à l’Université de Namur et est actuellement
curé de paroisse (Blocry, Belgique). Il montre que sa position a évolué sur
le sacerdoce des femmes. Selon lui, le désir du peuple de Dieu, manifesté par
les remontées du Synode en 2022, est un « signe des temps ».
L’Esprit Saint donne au peuple de Dieu un Sensus fidei. Ne serait-ce pas en suivant cette intuition que
l’Église rejoindra les humains actuels ? Arnaud Dumouch, théologien belge, montre
que c’est pour une raison précise liée à la complémentarité de la vocation
des hommes et des femmes, que Jésus, constituant l’Église, n’a pas voulu
ouvrir le sacerdoce ministériel aux femmes, ni ouvert la maternité aux
hommes. Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en donne la raison en une phrase : « Oui j'ai trouvé ma place, dans
l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans
le Coeur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi je serai tout...
ainsi mon rêve sera réalisé ! » Il insiste sur la définition
dogmatique de Jean-Paul II à propos de cette question. Arnaud Dumouch insiste aussi sur la définition dogmatique de Jean-Paul II à propos de cette
question : Lettre apostolique « ordinatio sacerdotalis » : "Bien que la doctrine sur l'ordination sacerdotale
exclusivement réservée aux hommes ait été conservée par la Tradition
constante et universelle de l'Église et qu'elle soit fermement enseignée par
le Magistère dans les documents les plus récents, de nos jours, elle est
toutefois considérée de différents côtés comme ouverte au débat, ou même on
attribue une valeur purement disciplinaire à la position prise par l'Église
de ne pas admettre les femmes à l'ordination sacerdotale. C'est pourquoi,
afin qu'il ne subsiste aucun doute sur une question de grande importance qui
concerne la constitution divine elle-même de l'Église, je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc
22,32), que l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer
l'ordination sacerdotale à des femmes et que cette position doit être
définitivement tenue par tous les fidèles de l'Église." |
VOCATION 7 ‒ La vocation des
femmes (26 mn).
Une
complémentarité voulue par Dieu à la création. Une complémentarité souple en
psychologie mais universelle sur certains points : La femme seule porte
l’enfant.
Revendiquer
la vocation de la femme comme une fierté, plutôt que de vouloir imiter les
aspirations du monde qui exalte les carrières et la gloire extérieure.
Au plan
catholique : le sacerdoce éternel de l’amour (sainte Thérèse de l’Enfant Jésus).
VOCATION 8 ‒ La question du
célibat des prêtres (29 mn).
L’Écriture
et cette question.
Le
célibat des prêtres et la raison de la décision disciplinaire de l’Église sur
ce point.
Faut-il
réinstaurer un clergé marié ? Avantages et inconvénients de cette décision
disciplinaire.
VOCATION 9 ‒ La vocation du
célibat consacré (31 mn).
C’est un appel direct à la sainteté, à ne pas confondre avec le
sacerdoce ministériel.
Son but est la sainteté.
Comment discerner sa vocation : les trois vœux sont des conseils
évangéliques.
VOCATION 10 ‒ Les différents
célibats consacrés (20 mn).
L'immense possibilité des consécrations dans les mains de son Père
spirituel ou de son évêque.
Saint Paul et les veuves.
Les oblats séculiers et réguliers.
VOCATION 11 ‒ Les trois vœux de
religion (59 mn).
Il existe une obéissance, une chasteté et une pauvreté qui concernent
tous les chrétiens.
Le vœu d’Obéissance, le plus difficile des vœux. Renoncer à sa volonté
propre. Ses limites : le péché.
Le vœu de Chasteté, à ne pas confondre avec la promesse de célibat des
prêtres séculiers.
Le vœu de Pauvreté, où rien n’appartient à soi en propre.
VOCATION 12 ‒ La vie religieuse
apostolique (39 mn).
Servir Dieu, par une forme de vie directement au service de son
prochain.
Les multiples vocations apostoliques pour les 4 grandes pauvretés du
monde : 1° Le corps (infirmiers, personnes âgées, le psychisme, l’esprit
(enseignement), la vie mystique (l’évangélisation, l’enseignement théologique)
Les dangers de cette vocation : Activisme, laïcisation (oubli du Christ
dans l’action).
VOCATION 13 ‒ La vocation
missionnaire (40 mn).
Une vocation explicitement fondée par Jésus : « Mt 28, 19 Allez donc, de toutes les nations faites des disciples,
les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à
observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour
toujours jusqu'à la fin du monde. »
Les deux esprits de cette vocation : avant (voir saint Dominique) et
après (voir sainte mère Teresa) le Concile Vatican II. Attention aux deux
dérives possibles de cette vocation : baptêmes forcés ou à la chaîne, refus de
l’annonce de l’Evangile au profit du social.
Cette vocation est-elle réservée aux religieux ou est-elle ouverte aux
familles ? Cette vocation passe-t-elle par le témoignage silencieux ou par la
parole prêchée ? Pourquoi sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et saint
François-Xavier sont-ils les patrons des missionnaires ?
VOCATION 14 ‒ La vie religieuse
contemplative (26 mn).
Petite histoire de son apparition en Egypte puis en Occident.
Elle est « en soi », la plus grande des vocations.
Marthe et Marie.
Ses épreuves et ses différentes formes.
VOCATION 15 ‒ La vie érémitique
(20 mn).
On ne peut, sans risque, la pratiquer dans sa jeunesse car la solitude
accompagnée d’une règle peut donner l’illusion de sa sainteté.
L’exemple du père Emmanuel de Floris.
VOCATION 16 ‒ La vie religieuse
est-elle supérieure au mariage ? (48 mn).
L’homme marié est-il divisé (1 Co 3, 11) ? Comparaison avec les trois
formes de vie religieuse (contemplative, apostolique et active)
Les trois vœux de religion sont faits, en soi, pour aller plus
rapidement vers Dieu. Mais, par rapport à telle personne, ils peuvent produire
l’effet inverse.
VOCATION 17 ‒ Lorsque la
vocation est contrariée (42 mn).
Il arrive qu’on « ressente » une vocation (mariage ou vie
consacrée) et que de fait elle ne se réalise jamais.
L’épreuve que cela représente et la possibilité de passer à un niveau
supérieur de la vocation divine : la sainteté.
VOCATION 18 ‒ Lorsque la
vocation est trahie (30 mn).
Le cas des personnes qui sentent avoir trahi leur vocation, que ce soit
un mariage ou une consécration.
L’attitude fréquente de justification. La voie du publicain.
VOCATION 19 ‒ L’appel à la
sainteté des religieux(ses) qui ont quitté les Ordres (30 mn).
Comment ce qui est ressenti comme un échec peut se transformer en un
vrai rebond, une victoire de l’amour.
Comment sortir du sentiment d’échec et s’en servir pour acquérir
cette qualité essentielle à Jésus : un cœur humble ? Trois groupes de religieux
: 1° Les chrétiens sociaux ; 2° Les contemplatifs ; 3° Les apostoliques.
Comment le mariage est une vraie consécration et non une sous vocation.
Comment les sept demeures de sainte Thérèse d’Avila y sont vécues.
Comment la famille, Église domestique, peut être un lieu de vie
contemplatif, d’apostolat et de consécration sociale, sans être une pseudo-vie
religieuse mais un vrai mariage.
Video pour le site http://www.arbre-de-jesse.fr/ page facebook https://www.facebook.com/arbredejesse/
VOCATION 20 ‒ La vocation des
veuves (30 mn).
Quelle est la situation de ceux, qui n'ont pas eu le temps de consacrer
leurs engagements, parce que la mort a fauché l'un des deux ? L’avis de saint
Paul 1 Tm 5.
Comment peut-on, ne pas vivre dans le péché, après ça, quand on est très
jeune ?
Le désespoir conduit au péché. Comment ne pas désespérer, quand il nous reste
toute une vie, sans notre véritable amour ?
Les veuves âgées.
VOCATION 21 ‒ La vocation des
Docteurs et enseignants (42 mn).
L’origine divine de cette vocation se discerne par son objet : science
du salut, science philosophique, science de la matière ?
Une vocation dangereuse pour son âme mais essentielle, comme service du
peuple de Dieu.
L’enseignement de la science divine est la plus grande des vocations
pour saint Thomas d’Aquin, et recevra une auréole spéciale au Ciel.
Le docteur doit-il être marié ou célibataire consacré ?
VOCATION 22 ‒ La vocation des
militaires chrétiens (42 mn).
Les deux caractéristiques de cette vocation : 1 un grand idéal au
service du prochain ou de l’homme, avec le risque du don de sa vie, et 2 des
moyens qui salissent les mains car la guerre est une horreur.
La nécessité pour un militaire chrétien d’être un homme formé aux
principes généraux de la morale et doté d’une conscience pratique de terrain,
capable de choisir le moindre mal : « Luc
3, 14 Des soldats aussi l'interrogeaient, en disant : "Et nous, que nous
faut-il faire ?" Il leur dit : "Ne molestez personne, n'extorquez
rien, et contentez-vous de votre solde. »
La vocation des femmes de militaires d’active.
VOCATION 23 ‒ La vocation des
âmes réparatrices (ou âmes victimes, ou corédemptrices) (46 mn).
Une vocation révélée par le Christ dès l’Ancien Testament : « Isaïe 53, 4 Or ce sont nos souffrances
qu'il portait. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui. » Une
vocation vécue pour la première fois par saint Paul : Rm 9, 2 ; Col 1, 24.
Est-ce une vocation ? Une mystérieuse communication entre les âmes des
fruits de la souffrance. Sa nature : porter certaines des souffrances des
autres qui ne le peuvent et permettre qu’elles atteignent tout de même la
sainteté. Comment cela fonctionne-t-il ? L’exemple du visiteur de prison.
Peut-on TOUT porter pour autrui ? Explication concrète : La venue du Christ
AVEC LES SAINTS ET LES ANGES.
Ne pas demander cette vocation. Pourquoi ne vient-elle que dans la
septième demeure ou dans la dernière étape du purgatoire céleste ? Dans les
âmes vraiment humbles seulement, ses Dons sont en sécurité.
Une spiritualité développée par sœur Josefa Menendez (1890-1923).
L’exemple de Marthe Robin (1902-1981) de sa vocation et du salut de son frère
Henri Robin.
VOCATION 24 ‒ Le sens
eschatologique du mariage et du célibat (1 h 14).
1. Données bibliques : Le sens eschatologique du mariage dès l’Ancien
Testament, confirmé par saint Paul (Ephésiens 5, 32). L'épouse étant l'âme,
Dieu étant l'époux. Les conseils évangéliques de Jésus au célibat (par amour de
Dieu, Mt 19, 12) et de saint Paul (par amour apostolique du prochain, 1 Co 7,
7). Dans l'Ancien Testament, on a plutôt une dimension eschatologique du mariage.
2. Données historiques : Là, c'est surtout l'histoire de la vie
monastique qui va parler. Le célibat des prêtres séculier avait plutôt une
dimension apostolique et disciplinaire. La compréhension plus profonde du
mariage au XX° s.
3. Données théologiques : La signification eschatologique du mariage et
du célibat coopèrent ensemble pour comprendre la vie éternelle où nous serons
entièrement donnés à Dieu comme des moines et entièrement amoureux de Dieu et
du prochain comme des mariés.
VOCATION 25 ‒ Existe-t-il une
vocation chrétienne au martyre ? (27 mn).
1. Les deux sens du mot « martyre » : témoignage et don de sa vie.
Le martyre auquel tout homme est appelé : mourir à soi-même pour voir
Dieu (Exode 33, 20). Tout homme doit passer par le martyre de la nuit de
l’esprit, ici-bas ou au purgatoire, pour entrer dans la gloire : (Jean 12, 24).
Même le Christ : (Hébreux 5, 7 après
avoir été rendu parfait, le Fils est devenu pour tous ceux qui lui obéissent
principe de salut éternel. »
Le martyre sanglant et le martyre non sanglant. Des jeunes filles
violées canonisées comme Vierge (Sainte Maria Goretti).
Les exemples de l’empire romain : Deux excès : la fuite du martyre et la
recherche insensée du martyre. L’exemple actuel d’Asia Bibi. Le martyre
sanglant pourrait-il revenir en Occident ? Le cas du professeur Isnard et le
martyre social.
Prier la sainte Vierge pour ceci : «
Marc 13, 17 Malheur à celles qui seront enceintes et à celles qui allaiteront
en ces jours-là ! Priez pour que cela ne tombe pas en hiver. » Il vaut
mieux vivre ce martyre intérieur quand on n’a pas charge de famille : « 1 Co 7, 33 Celui qui s'est marié a souci
des affaires du monde, des moyens de plaire à sa femme ; et le voilà
partagé ».
VOCATION 26 ‒ Quel prêtre
exorciste appeler (45 mn) ?
C’est un appel de l’évêque à un ou plusieurs prêtres de son diocèse.
1° Choisir un homme : Réaliste et théologien, plutôt que mystique et
affectif.
2° Dans l’exercice, ce prêtre doit maîtriser l’art de discerner les
esprits ce qui implique humilité, inventivité expérimentale et prudence
patiente.
3° Dans l’exercice du grand exorcisme, le prêtre doit vivre des dons du
Saint Esprit : Paix, joie, bienveillance, plutôt que grandiloquence et effets
solennels. Tout paiement = escroquerie.
4° Ne pas rester trop longtemps exorciste diocésain. Car le démon est
comme un adulte face à nous qui sommes comme des enfants de deux ans. L’exemple
de Don Gabriele Amorth et de ses 50 années de ministère, ce qui est trop.
VOCATION 27 ‒ La vocation de la
vieillesse (33 mn).
Une vocation mise par Dieu dans notre chair qui se flétrit. Comment Dieu
nous lie à la beauté et à l’énergie de la jeunesse avant de nous l’enlever.
Cette vocation se prépare dès sa jeunesse (Ecclésiaste 12, 1-8). La vocation
fréquente des femmes concernant leur mari âgé. La vocation concernant les
petits-enfants. L’exemple des grands-mères russes durant l’Union Soviétique.
L’exemple et le témoignage de saint Jean-Paul le grand, pape. Savoir préparer
et vivre sa mort comme l’entrée dans la Vie.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1Ef6jGiRrwAcvNgD5YilKR
Une série de cours de théologie mystique et biblique catholique
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
1/5 Les trois voeux de religions :
Présentation générale (46 mn). https://youtu.be/brlOnLZc1A4
Les thèmes abordés dans cette vidéo :
Les trois vœux Intro- Qu’est-ce que la
théologie mystique ? (4 mn). https://youtu.be/SG74xHQ186I
Les trois vœux 1- Les trois vœux de
religion sont-ils dans l’Écriture ? (3 mn). https://youtu.be/SivRqE4PBI4
Les trois vœux 2- Les vœux de religion
sont-ils des conseils ou des préceptes évangéliques ? (3 mn). https://youtu.be/UKc-gaRY8a8
Les trois vœux 3- Doit-on distinguer
les vœux de religion et leur esprit ? (4 mn). https://youtu.be/rs6PgsAQF8g
Les trois vœux 4- La vie religieuse
est-elle supérieure au mariage ? (5 mn). https://youtu.be/nFt-AgYQqeE
Les trois vœux 5- Celui qui abandonne
ses trois vœux pour se marier commet-il un péché ? (4 mn). https://youtu.be/bO6RqIrxhKY
Les trois vœux 6- Existe-t-il dans le
mariage l’équivalent des trois vœux ? (5 mn). https://youtu.be/IvAgnurZhbo
Les trois vœux 7- Si le mariage a la
même finalité, est-il utile d’entrer en religion ? (4 mn). https://youtu.be/GhfHZ5B-vvo
Les trois vœux 8- Correspondent-ils aux
trois convoitises (argent, jouissances, vanité) ? (5 mn). https://youtu.be/Qk0oD2RIJHQ
Les trois vœux 9- Réparent-ils
certaines conséquences du péché originel ? (3 mn). https://youtu.be/kOLgGqG38Ac
Les trois vœux 10- Quelles sont les
normes de la Congrégation pour les religieux ? (2 mn). https://youtu.be/7NsnWBWi3sI
Les trois vœux 11- Comment un maître
des Novices peut-il préparer aux trois vœux ? (3 mn) https://youtu.be/mO9vQdMOr98
2/5 Les trois vœux de religions : Le vœu de pauvreté (38
mn). https://youtu.be/lCZ-Kfibp9k
Les thèmes abordés dans cette vidéo :
Les trois vœux 12- Le vœu de pauvreté
se distingue-t-il du précepte de pauvreté des cœurs ? (2 mn). https://youtu.be/bC3XPEbCRIs
Les trois vœux 13- Le but du vœu de
pauvreté est-il l’humilité ? (3 mn). https://youtu.be/itVESHVifCw
Les trois vœux 14- Le vœu de pauvreté
porte-il exclusivement sur les biens matériels ? (2 mn). https://youtu.be/MLxyy9DRYmI
Les trois vœux 15- Le vœu de pauvreté
peut-il porter sur des biens spirituels ? (3 mn). https://youtu.be/yoyc5wDCrrc
Les trois vœux 16- Le vœu de pauvreté
est-il le plus facile des trois vœux ? (2 mn). https://youtu.be/FjGszqVGSw8
Les trois vœux 17- Le vœu de pauvreté
implique-t-il de vivre de mendicité ? (5 mn). https://youtu.be/yFQHLFsaC6M
Les trois vœux 18- Le vœu de pauvreté
porte-t-il sur les individus ou sur les biens communautaires ? (4 mn). https://youtu.be/8blNjw6NhbA
Les trois vœux 19- Le vœu de pauvreté
convient-il aux personnes mariées ? (2 mn). https://youtu.be/eoz1updiC5o
Les trois vœux 20- Le vœu de pauvreté
convient-il aux enfants ? (3 mn). https://youtu.be/ObT5QNJiMFc
Les trois vœux 22- Que signifie la
mention « ad usum » des religieux ? (3 mn). https://youtu.be/Mk-pCE1_xyw
Les trois vœux 23- Le religieux qui
accapare un bien commet-il un péché grave ? (3 mn). https://youtu.be/jU4M39NTado
Les trois vœux 24- Les prêtres
séculiers font-ils un vœu de pauvreté ? (1,5 mn). https://youtu.be/nUh-5l4eOrY
Les trois vœux 25- Le vœu de pauvreté
des franciscains est-il spécial ? (3 mn). https://youtu.be/W8l8EqdhlsY
Les trois vœux 26- Grâce au vœu de
pauvreté, arrive-t-on plus vite au paradis ? (3 mn). https://youtu.be/5Y3sneJv11o
3/5 Les trois vœux de religions : Le vœu de chasteté (43
mn). https://youtu.be/chraH1ETz1o
Les thèmes abordés dans cette vidéo :
Les trois vœux 28- Le vœu de chasteté
se distingue-t-il du précepte de chasteté ? (3 mn). https://youtu.be/6AYXt4vKFpQ
Les trois vœux 29- Le but du vœu de
chasteté est-il la pureté du cœur ? (2 mn). https://youtu.be/Zw3Xxow1JGk
Les trois vœux 30- Le vœu de chasteté
porte-il sur l’offrande de sa virginité ? (2 mn). https://youtu.be/93w_uwBPVOw
Les trois vœux 31- Le vœu de chasteté
porte-il sur l’absence d’actes sexuels ? (1 mn). https://youtu.be/TcxFe2MP3no
Les trois vœux 32- Le vœu de chasteté
porte-il sur l’absence de pensées sexuelles ? (2 mn). https://youtu.be/eEQMfCQpRog
Les trois vœux 33- Le vœu de chasteté
convient-il à une personne qui tombe dans l’acte solitaire ? (3 mn). https://youtu.be/tH7k4_w1BJc
Les trois vœux 34- Le vœu de chasteté
porte-il sur l’absence d’amitiés particulières ? (2 mn). https://youtu.be/w5qiZP2lJkA
Les trois vœux 35- En quoi le vœu de
chasteté est-il le plus difficile ? (4 mn). https://youtu.be/KFkDTLV4Y4g
Les trois vœux 36- Le vœu de chasteté
convient-il à une personne qui brûle de désir ? (3 mn). https://youtu.be/nMVEM1IMGOE
Les trois vœux 37- Le vœu de chasteté
convient-il aux homosexuels ? (4 mn). https://youtu.be/9IC4MPiEge4
Les trois vœux 38- Le vœu de chasteté
convient-il aux personnes mariées ? (3 mn). https://youtu.be/-aoYwy-7a20
Les trois vœux 39- Le vœu de chasteté
convient-il aux enfants ? (3 mn). https://youtu.be/xfy4u7FD5cE
Les trois vœux 40- Doit-on distinguer
le vœu de chasteté et la promesse de célibat des prêtres ? (2 mn). https://youtu.be/KbUIk51RVbk
Les trois vœux 41- Le religieux qui a
une vie sexuelle commet-il un péché grave ? (3 mn). https://youtu.be/zMv7njpCPo8
Les trois vœux 42- Le vœu de chasteté
des chartreux est-il spécial ? (3 mn). https://youtu.be/YGe6t0Du4vo
Les trois vœux 43- Grâce au vœu de
chasteté, arrive-t-on plus vite au paradis ? (3 mn). https://youtu.be/vFbM8LqxoEA
4/5 Les trois vœux de religions : Le vœu d’obéissance (65
mn). https://youtu.be/XAJz7-H071Y
Les thèmes abordés dans cette vidéo :
Les trois vœux 44- Le vœu d’obéissance
se distingue-t-il du précepte d’obéissance ? (2 mn). https://youtu.be/KfpvFd89kuo
Les trois vœux 45- Le but du vœu
d’obéissance est-il la kénose ? (3 mn). https://youtu.be/kVpez1tUqLU
Les trois vœux 46- Par son vœu
d’obéissance, le religieux renonce-t-il à son libre arbitre ? (2 mn). https://youtu.be/CgmlORa9lFg
Les trois vœux 47- Doit-on distinguer
l’obéissance du militaire de l’obéissance du religieux ? (2 mn). https://youtu.be/boJAw2_UgkM
Les trois vœux 48- Doit-on distinguer
l’obéissance du serviteur de l’obéissance du religieux ? (4 mn). https://youtu.be/sDlITKoyFLc
Les trois vœux 49- Doit-on distinguer
l’obéissance de l’enfant de l’obéissance du religieux ? (3 mn). https://youtu.be/29pXQv-yLX0
Les trois vœux 50- Doit-on distinguer
l’obéissance de l’épouse de l’obéissance du religieux ? (3 mn). https://youtu.be/6n0gzWfTJBs
Les trois vœux 51- Le vœu d’obéissance
porte-t-il sur les pensées du fort interne ? (1,5 mn). https://youtu.be/ChbEXNoXvO4
Les trois vœux 52- Le vœu d’obéissance
porte-t-il sur les sentiments du fort intermédiaire ? (3 mn). https://youtu.be/nmtt6M8WUJ4
Les trois vœux 53- Le vœu d’obéissance
porte-t-il sur des tâches du fort externe ? (4 mn). https://youtu.be/eqGbSv5d9tU
Les trois vœux 54- Le vœu d’obéissance
est-il le plus difficile des vœux ? (4 mn). https://youtu.be/mtDOa-9XTP4
Les trois vœux 55- Un supérieur peut-il
exiger de nous un péché ? (3 mn). https://youtu.be/8Wg5GfMq0-Y
Les trois vœux 56- L’obéissance
peut-elle exiger une chose opposée à la conscience ? (4 mn). https://youtu.be/I157inVAdr0
Les trois vœux 57- L’obéissance
peut-elle exiger une chose opposée à la foi ? (4 mn). https://youtu.be/XFsXqBEKHYk
Les trois vœux 58- Le religieux qui
refuse d’obéir commet-il un péché ? (4 mn). https://youtu.be/dpscribObzw
Les trois vœux 59- A quoi engage le vœu
d’obéissance au pape des jésuites ? (4 mn). https://youtu.be/_NJ5tgs0Fww
Les trois vœux 60- Grâce au vœu
d’obéissance, arrive-t-on plus vite au paradis ? (4 mn). https://youtu.be/8XSLQgqNaxs
Les trois vœux 61- Le vœu d’obéissance
est-il attaqué par le démon ? (3 mn). https://youtu.be/MrNiab8fj0U
Les trois vœux 62- Tout homme sera-t-il
conduit à vivre de l’obéissance et de la kénose ? (4 mn). https://youtu.be/j7ZYIe6dxIU
Les trois vœux 63- Qu’est-ce que le vœu
spécial de stabilité des bénédictins ? (3 mn). https://youtu.be/T0PwpoDaPc0
5/5 Les trois vœux de religions : Le supérieur dans la vie
religieuse (41 mn). https://youtu.be/2dyls4e1KSE
Les thèmes abordés dans cette vidéo :
Les trois vœux 64- Le supérieur
religieux représente-t-il le Christ ? (4 mn). https://youtu.be/FAlNYe7lFxA
Les trois vœux 65- la fonction de
supérieur doit-elle être acceptée avec tremblement ? (3 mn). https://youtu.be/sUZNN6cD-II
Les trois vœux 66- Le supérieur
religieux reçoit-il une grâce d’état pour exercer son autorité ? (4 mn). https://youtu.be/hMot1tjAC8k
Les trois vœux 67- douceur et force
doivent-ils s’équilibrer dans l’attitude du supérieur ? (3 mn). https://youtu.be/1On78XSFQZY
Les trois vœux 68- Charité, vérité et
humilité sont-elles les qualités essentielles du supérieur ? (4 mn). https://youtu.be/94DxpZVI2wU
Les trois vœux 69- Le supérieur
religieux devra-t-il rendre compte de ses actes ? (5 mn). https://youtu.be/L4bEC64HYS8
Les trois vœux 70- S’il obéit, le
religieux est-il sûr de ne pas pécher ? (5 mn). https://youtu.be/Wq4gck-rUB0
Les trois vœux 71- Le supérieur
religieux peut-il tout demander ? (4 mn). https://youtu.be/o_mYWI9az9w
Les trois vœux 72- Le supérieur
religieux doit-il être distinct du confesseur ? (3 mn). https://youtu.be/SgJdwEiLge4
Les trois vœux 73- Le supérieur
religieux doit-il être distinct du père spirituel ? (6 mn). https://youtu.be/s0maA-2xv9Q
THÉOLOGIE MYSTIQUE À L’ÉCOLE DE LA VÉNÉRABLE LUISA PICCARRETAhttps://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_038ET2AnXo4zhzNsh5vpJQ Une série de quatre
cours de théologie mystique à l’école de Luisa Piccarreta. Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm Arnaud Dumouch,
2014-2021. Luisa Piccarreta 1/4 ‒ Sa vie, sa mission (46 mn) (1865-1947) Née en 1865, elle vit les épousailles mystiques avec Jésus à l’âge de
22 ans avant de se voir confier la mission suivante : Faire connaître ce que
signifie « vivre dans la divine volonté ». Elle mourra en 1947, après 65
ans de vie sans manger et sans boire. Luisa Piccarreta 2/4 ‒ FOI : La cause des malheurs des hommes (28
mn) Adam et Eve rejettent la vie dans la divine volonté. Jésus la révèle
de nouveau. En ces temps qui sont les derniers, l’humanité se révolte de
nouveau contre la divine volonté, se plongeant dans les ténèbres et le
malheur. Luisa Piccarreta 3/4 ‒ ESPÉRANCE : La divine volonté se réalisera
sur la terre et au Ciel (26 mn) Jésus promet la réalisation sur la terre comme au Ciel de sa divine
volonté. Impossible de savoir si ce sera soit 1° un événement quantitatif sur
terre, soit 2° qualitatif et caché sur terre ou 3° universel à l’heure de la
Venue du Christ dans sa gloire. Les deux Vierges promises : la Vierge Marie pour la rédemption ; une
autre Vierge pour la manifestation de la divine volonté. Luisa Piccarreta 4/4 ‒ CHARITÉ : ce que signifie « vivre dans la
divine volonté » (48 mn) Ce qu’est la vie dans la divine volonté (ne pas confondre avec le fait
de « faire la volonté de Dieu »). L’union à Dieu par la charité et la
croissance de cette charité jusqu’à l’union transformante. Le rôle de la nuit de l’esprit dans cette transformation. Pourquoi l’homme doit savoir cela et y coopérer (telle est la mission
de Luisa Piccarreta). Luisa Piccarreta 5 ‒ Les objections doctrinales et pastorales au
culte de Luisa (34 mn) Pourquoi les autorités de l’Église s’inquiètent d’un certain excès
dans le culte de la vénérable Luisa Piccarreta. - Savoir distinguer les phénomènes mystiques
extraordinaires et la grâce authentique et humble des « épousailles
mystiques » que décrit la vénérable Luisa. - Eviter divers excès dans la
dévotion à Luisa : 1° élitisme (risque d’orgueil spirituel) ; 2° impression d’être les
dépositaires d’un secret réservé à quelques-uns ; 3° condescendance devant
les autorités de l’Église « qui ne comprennent pas » ; 4° quiétisme
(abandon passif et renoncement à l’effort dans l’amour) ; 5° Piétisme
(renoncement à la vie sacramentelle au prétexte d’une grâce supérieure
d’oraison) ; 6° Excès dans l’expression non catholique de la dévotion. Où en
est le procès en canonisation de Luisa Piccarreta, entretien avec Marie
Verschoote (44 mn) Novembre 2021 : Marie Verschoote tient la chaîne youtube « Sous ton manteau céleste » https://www.youtube.com/channel/UC0cr1f_Re0aBNWprR4PNYYg Aidez Marie à poursuivre sa
magnifique activité apostolique. Le lien Paypal : https://www.paypal.com/paypalme/soustonmanteau Le lien Tipeee : https://fr.tipeee.com/sous-ton-manteau-celeste Pour découvrir son premier album disponible en CD ou en format
numérique : https://www.surmesureofficiel.com/shop Cette vidéo raconte brièvement la vie de cette grande mystique et
analyse les dérives possibles à partir de ses textes. Qu'est qu'"être dans la divine volonté" ? La souffrance doit-elle être désirée ? Jusqu'où doit aller l'obéissance ? |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1UFZVhgzoHVYYvVCGSLA78
Arnaud Dumouch, 2010-2013.
Sainte Faustine et la miséricorde de
Dieu
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1UFZVhgzoHVYYvVCGSLA78
Faustine 1- Sainte Faustine, docteur
de l’Église ? ‒ L'heure de la mort et sainte Faustine (20 mn).
https://youtu.be/k6RH6KEKkCw (5 octobre)
Le Christ poursuit le pécheur pour le sauver jusque dans l'heure de la
mort.
En quoi ce point bouleverse toute l'approche classique de la théologie.
En quoi les dogmes catholiques en reçoivent leur cohérence.
Faustine 2- Sainte Faustine, docteur
de l’Église ? ‒ Le Christ miséricordieux (40 mn).
L’explication du sang et de l’eau qui sortent du cœur du Christ.
En quoi la miséricorde bouleverse notre regard sur la justice du Christ
qui devient « droiture » et non plus « vengeance ».
Les cardinaux et évêques réunis à
Cracovie-Lagiewniki pour le IIe congrès mondial de la Miséricorde divine ont
adressé à Benoît XVI une lettre demandant l’ouverture de la cause du dossier de
doctorat de Sainte Faustine, ce qui serait une façon de promouvoir dans le
monde le message de la Miséricorde divine.
Faustine 3- La théologie du Sacré
Cœur chez sainte Faustine (1 h 48).
L’union
de l’amour et de l’humilité donnent la miséricorde.
Cette
vidéo a été faite en vue d'un projet de brochure sur le Sacré Cœur et la fête
de la miséricorde (sainte Faustine).
Faustine 4- Explication de l’image du
Christ miséricordieux (29 mn).
Cette
image fut révélée à sainte Faustine en 1931 et peinte en 1933 par Eugène
Kazimirowski.
L’immense
apport de cette image dans la contemplation de Jésus. Comparaison avec le
Christ Pandokrátor, image traditionnelle dans l’Église catholique et orthodoxe.
Comment « vérité, amour et humilité » sortent du Cœur du Christ et le
révèle en plénitude et de manière indépassable jusqu’à son retour dans la
gloire.
Citations
du Petit Journal de sainte Faustine : «
Je promets que l’âme qui honorera ce tableau ne sera pas perdue. Je lui
promets aussi la victoire sur ses ennemis d’ici-bas, spécialement à
l’heure de la mort. Moi-même, Je la défendrai, comme Ma propre gloire »
(PJ 47). »
« Ces deux rayons indiquent le sang et
l’eau : le rayon pâle signifie l’eau, qui justifie les âmes ; le rayon rouge
signifie le sang, qui est la vie des âmes. Ces deux rayons jaillirent des
entrailles de ma miséricorde, alors que mon Cœur, agonisant sur la Croix, fut
ouvert par la lance. (…) Heureux celui qui vivra dans leur ombre » (PJ
299). »
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort, le Docteur de la Vierge Marie
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2mPUipSbuJAOnWy_nLh98g
Arnaud Dumouch, 2018.
Il est aussi un missionnaire de la foi dans tout l’Ouest de la
France. Ses livres « le secret de Marie » et le « Traité de la
vraie dévotion à Marie » sont des œuvres majeures de la spiritualité
mariale catholique.
Saint Louis-Marie 2- La nécessité de
la dévotion à la Vierge Marie (38 mn)
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort, le Docteur de la Vierge Marie (†1716),
le traité de la vraie dévotion à Marie
Saint Louis-Marie 3- La nature de la
dévotion à la Vierge Marie (49 mn)
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort, le Docteur de la Vierge Marie (†1716),
le traité de la vraie dévotion à Marie
Saint Louis-Marie 4- Les marques de
la vraie dévotion à la Vierge Marie (26 mn)
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort, le Docteur de la Vierge Marie (†1716),
le traité de la vraie dévotion à Marie
Saint Louis-Marie 5- La consécration
à la Vierge Marie (32 mn)
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort, le Docteur de la Vierge Marie (†1716),
le traité de la vraie dévotion à Marie
Prière de consécration à la Vierge Marie - St L-M Grignion de Montfort
Je vous choisis, aujourd'hui ô Marie, en présence de toute la cour
céleste, pour ma Mère et ma Reine. Je vous livre et consacre, en toute
soumission et amour, mon corps et mon âme, mes biens intérieurs et extérieurs,
et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous
laissant un entier et plein droit de disposer de moi, et de tout ce qui
m'appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande Gloire
de Dieu, dans le temps et l'éternité. Ainsi soit-il
Saint Louis-Marie 6- Qu’est-ce que le
saint esclavage envers la Vierge Marie ? (22 mn)
Saint Louis-Marie-Grignon de Montfort dans son Traité de la Vraie
dévotion à Marie (265), parle de se faire « esclave » de Marie. Il
envisage même un sacramental le signifiant (le port d’une chainette). Or
certains prêtres combattent ce saint esclavage et disent que c'est dépassé. Ils
demandent à ce certains groupes de prière mariaux changent leur
dénomination de "valets de Marie".
Que répondre à cela ?
La vie de la bienheureuse Dina
Belanger et le mystère de la souffrance (1897-1929) (57 mn).
Guide de lecture. Pour charger le
livre audio :
http://eschatologie.free.fr/livres_audio/dina_belanger/dinabelanger.rar
Comment comprendre son manuscrit autobiographique sans être
choqué ? Est-ce un livre à mettre entre toutes les mains. Cette façon de
"s'anéantir" et de demander la souffrance est-elle saine ? N’y
a-t-il pas du délire mystique ?
Exemple : « Mon Dieu, mon Dieu, si cela vous glorifie, encore plus de
souffrance! Ce sera toujours trop peu pour vous chanter mon amour ». Ch 27
(32).
Le mystère de la souffrance rédemptrice. La septième demeure et la
vocation de victime d’amour, pour l’amour de Dieu et le salut des pécheurs.
Textes : Colossiens 1, 24. Apparition de Fatima 19 août 1917, « Priez,
priez beaucoup et faîtes des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes
vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles.
»
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0Fq8E13jWQClx1_CzTXwyR
Une série de cours de
théologie mystique sur le rosaire.
Pourquoi la sainte Vierge
demande-t-elle avec tant d’insistance le rosaire ? Comment dire le rosaire ?
L’évolution spirituelle provoquée par le rosaire.
Arnaud Dumouch, 2018-2021.
En ce mois
d’octobre 2021, s’est abattu sur l’Église de France et donc sur l’Église
universelle, la révélation de la pire des corruptions, par le péché mortel de
2 à 3% de ses pasteurs qui ont sali le temple de Dieu, celui d’enfants innocents. L’Église
pourrait en mourir. Mais tout est entre les mains de Dieu. Voici la
proposition d’un rosaire complet, chaque chapelet étant réservé à un jour de
la semaine. Lundi, Rosaire 1 ‒
Les mystères de l’origine (L’Alpha) : Prier pour les familles Premier
mystère : La trinité, fruit du mystère : La sagesse Second
mystère : la création des anges, fruit du mystère : le don de science Troisième
mystère : la chute des démons, fruit du mystère : compréhension du
mystère de l'iniquité Quatrième
mystère : Adam et Eve, fruit du mystère : compréhension du projet
originel de Dieu Cinquième
mystère : l'annonce d'un salut à venir à Adam et Eve : la miséricorde de Dieu Mardi, Rosaire 2 ‒
Les mystères de l’attente, l’attente du Christ : Prier pour les malades Premier
mystère : Noé et le déluge, fruit du mystère : compréhension du silence
de Dieu et la croix du mauvais larron. Second
mystère : Abraham, Moïse fruit du mystère : compréhension de la loi
ancienne préparatoire au salut. Troisième
mystère : Daniel, Job fruit du mystère : La spiritualisation de
l’humanité, la croix du bon larron. Quatrième
mystère : Jean Baptiste : Le cœur humble, sommet d’Ancien Testament. Cinquième
mystère : L’Immaculée Conception de Marie, fruit : compréhension de
début de l’alliance nouvelle. Mercredi, Rosaire 3 ‒
Les mystères joyeux, l’origine de Jésus : Prier pour les jeunes 1°
L’annonciation à Marie, fruit du mystère : L’humilité. 2° La
visitation à Elisabeth, fruit du mystère : Charité fraternelle. 3° La
nativité de Jésus, fruit du mystère : L’esprit de pauvreté. 4° La
présentation au Temple, fruit du mystère : Obéissance et pureté. 5°
Jésus est retrouvé au Temple, fruit du mystère : Recherche de Dieu en
toutes choses. Jeudi, Rosaire 4 ‒
Les mystères lumineux, l’enseignement de Jésus : Prier pour les prêtres 1° Le
baptême de Jésus, fruit du mystère : l'état de grâce baptismale. 2°
Les noces de Cana, premier signe de Jésus, fruit du mystère : la
confiance. 3°
L’entrée royale de Jésus à Jérusalem, fruit du mystère : la conversion. 4° La
transfiguration, fruit du mystère : la grâce d'une vie intérieure. 5°
L’institution de l’eucharistie, fruit du mystère : l'Amour de
l'Eucharistie. Vendredi, Rosaire 5 ‒
Les mystères douloureux, la passion de Jésus : Prier pour les pécheurs 1°
L’agonie de Jésus à Gethsémani, fruit du mystère : la contrition de nos
péchés. 2° La
flagellation, fruit : la mortification de nos sens. 3° Le
couronnement d’épines : le détachement du monde, le mépris des
richesses, l’amour de la pauvreté, 4°
Jésus porte sa croix, fruit du mystère : endurer nos croix avec
patience. 5°
Jésus meurt sur la croix : conversion des pécheurs, persévérance des
justes, aide aux âmes du purgatoire. Samedi, Rosaire 6 ‒
Les mystères glorieux, la glorification de Jésus et des saints : Prier pour
les incroyants 1°
Résurrection : L’apparition à Marie Madeleine, fruit : La foi, l’amour
de Dieu et la ferveur dans son service. 2°
L’Ascension de Jésus, fruit : un désir ardent pour le ciel, notre
véritable demeure. 3° La
Pentecôte, fruit : la venue du Saint-Esprit dans nos âmes. 4°
L’Assomption de Marie, fruit : une tendre dévotion envers notre
Bienheureuse Mère. 5° Le
couronnement de Marie : la persévérance dans la grâce et notre
couronnement de gloire dans le Ciel. Dimanche, Rosaire 7 ‒
Les mystères de l’espérance (bientôt, L’Oméga) : Prier pour les âmes du
purgatoire Premier
mystère de l’espérance : L’heure de la mort et le passage, fruit :
l'espérance théologale. Deuxième
mystère de l’espérance : Le retour du Christ dans sa gloire, fruit : Vérité
et amour. Troisième
mystère de l’espérance : Les six degrés du purgatoire, fruit : L'acquisition
de la kénose. Quatrième
mystère de l’espérance : Le septième ciel, la vision béatifique, fruit : La
béatitude éternelle. Cinquième
mystère de l’espérance : La communion des saints : compréhension
du principe de subsidiarité (Dieu délègue). |
Rosaire 1 ‒ L’origine du
rosaire et son perfectionnement par saint Jean-Paul II (28 mn).
Son invention par les moines de jadis
Sa mise en forme pas saint Bernard et saint Dominique
Son perfectionnement par saint Jean-Paul II
Rosaire 2 ‒Faut-il dire le
rosaire dans la forme donnée par l’Église ? (27 mn).
Les 20 mystères du Rosaire
Faut-il dire tout le rosaire chaque jour ?
Faut-il obligatoirement suivre les 20 mystères tels que formulés ?
Peut-on adapter la quantité de son chapelet à sa sensibilité ?
Rosaire 3 ‒Objections au rosaire
: « Ne rabâchez pas comme les païens » (Mat 6, 7) (43 mn).
Matthieu 6, 7 « Dans vos prières,
ne rabâchez pas comme les païens : ils s'imaginent qu'en parlant beaucoup ils
se feront mieux écouter. N'allez pas faire comme eux ; car votre Père sait bien
ce qu'il vous faut, avant que vous le lui demandiez. »
Le rosaire n’est pas biblique et est une invention des hommes. Le
rosaire fait de Marie une médiatrice. Le rosaire donne au regard de Marie sur
Jésus une place qu’elle n’a pas dans l’Écriture. Le rosaire contient des
mystères qui ne sont pas dans l’Écriture (Assomption, couronnement de Marie).
Le rosaire use de mantras comme dans l’extrême Orient païen.
Rosaire 4 ‒ Le rosaire au
service de la vie chrétienne des chrétiens de naissance (18 mn).
Les trois premières demeures décrites par sainte Thérèse d’Avila
correspondent à l’amour de raison pour Dieu qui vivent souvent les chrétiens de
naissance. L’utilité du rosaire, particulièrement dans l’épreuve des
sécheresses. Garder toute sa vie le rosaire, comme une respiration quotidienne
et en attendant le retour du Christ.
Rosaire 5 ‒ Le rosaire dans les
4° et 5° demeures de sainte Thérèse d’Avila (33 mn).
Les 4° et 5° demeures décrites par sainte Thérèse d’Avila correspondent
à l’amour passionnel qui nait suite au surgissement de la grâce sensible
(baptême du Saint Esprit). Au début de la 4° demeure, les mots viennent
spontanément, portés par la passion. Le rosaire y est peu utilisé. L’utilité du
rosaire, particulièrement dans l’épreuve qui suit (la nuit des sens).
La 6° demeure décrite par sainte Thérèse d’Avila correspond à l’arrivée
de la terrible nuit de l’esprit. Qu’est-ce que la nuit de l’esprit ? Pourquoi
une telle mort à soi-même est-elle nécessaire ? Comment la distinguer d’une
dépression (tristesse et désespoir) ou d’un trouble de l’anxiété ? Pourquoi
dans cette étape, le rosaire devient souvent inutile, mais aussi toutes les
autres pratiques saintes, car l’âme ne peut plus rien pour elle ni pour les
autres. L’aide indispensable du père ou de la mère spirituelle dans cette
étape. Comparaison avec la cinquième étape du purgatoire.
Rosaire 7 ‒ Le rosaire dans la
7° demeure (= la paix intérieure) de sainte Thérèse d’Avila (42 mn).
La 7° demeure n’est pas définie comme le lieu des explosions mystiques
mais plutôt celui des âmes devenues humbles, que la souffrance et les
humiliations ont façonnées dans la kénose. L’exemple du père Emmanuel de
Floris. Le retour du rosaire s’y fait spontanément, comme une respiration de
l’âme conformée au Christ par Marie.
L’importance du rosaire : entretien
avec Guillaume Saling (2021) (43 mn) Est-ce une prière de rabâchage selon Mt 6, 7-8 : « Lorsque
vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de
paroles ils seront exaucés ». 1 : Histoire
brève du chapelet et sa cohérence avec la Foi chrétienne 2 : L’avantage
du rosaire au long de notre vie mystique 3 : Y a-t-il
des circonstances où le rosaire est nuisible ? 4 : Des liens
avec des épisodes mystiques : L’apparition de Fatima, Le lien avec saint
Padre Pio ; L’épisode des Pères Jésuite à Hiroshima protégés par le
chapelet. |
Premier mystère : La trinité, fruit du
mystère : La sagesse
Nul ne peut voir Dieu sans lui ressembler. Voici l'explication de notre
passage par les purgatoires.
Second mystère : la création des anges,
fruit du mystère : le don de science
Leur création, leur nature, l'histoire des saints anges et le chute des
démons, leur activité actuelle.
Troisième mystère : la chute des
démons, fruit du mystère : le mystère de l'iniquité
Anges 28- Qu’est le mystère de l’iniquité qui doit revenir à la fin du
monde (2 Thess, 2, 7) ? (6 mn)
Quatrième mystère : Adam et Eve, fruit
du mystère : Le projet originel de Dieu
Leur existence. Leur grâce originelle. Leur péché originel.
Cinquième mystère : l'annonce d'un
salut à venir : la miséricorde de Dieu
Le destin d'Adam et Eve après le péché (21 mn).
Comment Dieu prépara leur salut.
Premier mystère : Noé, fruit du mystère
: La connaissance naturelle de Dieu
Le déluge et l’arche de Noé a-t-il eu
lieu ? (Gen 6, 5 - 8, 19) (77 mn).
Ce texte doit-il être pris au
sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans ses repères
dogmatiques ?
Le déluge a-t-il eu lieu ? Ce texte est-il la reprise par le peuple
Hébreu d’un récit de l’épopée de Gilgamesh ? L’arche de Noé a-t-il
existé ?
Le sens spirituel de ce texte : l’arche de Noé est le
symbole d’Israël puis, ultimement, de l’Église où toutes les nations de la
terre trouvent le salut.
Second mystère : Abraham, fruit du
mystère : la foi
La vie de saint Abraham, le père des
croyants (†1900 av JC) (53 mn)
Troisième mystère : Moïse, fruit du
mystère : la loi ancienne préparatoire
Moïse 1/4 : Sa jeunesse et les dix
plaies d’Egypte (68 mn) https://youtu.be/DTGSg52-K4w
Moïse 2/4 : La sortie d’Egypte et le
passage dans le désert (35 mn) https://youtu.be/ISfAg0H8Vok
Moïse 3/4 : L’alliance sur la
montagne de Dieu (51 mn) https://youtu.be/pQO317Q4qMs
Moïse 4/4 : La mort de Moïse et les
40 ans au désert (78 mn) https://youtu.be/ecGYTWSk6YI
Le côté noir de Moïse : Violence,
génocide des peuples païens, manque de foi en Dieu.
Quatrième mystère : Daniel, fruit du
mystère : La spiritualisation de l’humanité
La vie du prophète Daniel, qui vit
que le Messie serait mis à mort (†vers 500 av JC) (1 h 19)
Cinquième mystère : Jean Baptiste : Le
coeur humble
mimi
Premier mystère joyeux, L’annonciation à Marie, Luc 1, 26-38 (1 h 41).
Luc 1, 26-38. Premier mystère joyeux du Rosaire : Le mystère de
Marie, depuis son immaculée Conception à l’annonciation. Reconstitution à la
lumière catholique de son histoire intérieure, de son vœu conditionnel de
virginité. Comparaison avec Eve.
Deuxième mystère joyeux : La visitation à Elisabeth, Luc 1, 39-58 (1 h
10).
Luc 1, 39-58. Deuxième mystère joyeux du Rosaire : Le mystère de la
visitation et la présence de Jésus, le Verbe fait chair (Luc 1).
Le Magnificat et la théologie des pauvres de Yahvé.
Troisième mystère joyeux : La nativité de Jésus, Luc 2, 1-20 (55 mn).
Luc 2, 1-20. Troisième mystère joyeux du Rosaire : La prophétie de
Bethléem et le recensement (Mathieu 1). La naissance virginale. La venue des
bergers. La circoncision de Jésus.
Quatrième mystère joyeux : L’épiphanie par les mages, par Syméon et par
Anne, Mathieu 2 (1 h 08).
Mathieu 2. Luc 2, 22-36. Quatrième mystère joyeux du Rosaire : Le roi
Hérode le Grand et son histoire, par Flavius Joseph, guerre des Juifs, Livre 1.
L’épiphanie est la « manifestation lumineuse de Jésus ». La venue des
mages. Le vieillard Syméon et Anne, prophétie de la douleur.
Cinquième mystère joyeux : Jésus est retrouvé au Temple Luc 2, 40-52 (40
mn).
Luc 2, 40-52. Cinquième mystère joyeux du Rosaire : L’âge adulte de
Jésus.
Son silence durant sa vie cachée. Savait-il qu’il était Dieu ? Avait-il,
dans son intelligence humaine, la vision béatifique de sa propre divinité ?
Premier mystère lumineux : Le baptême de Jésus, Mathieu 3, 13-17 (24 mn).
Matthieu 3, 13-17. Premier mystère lumineux du Rosaire : Le baptême
d’eau de Jean et le baptême de l’Esprit Saint de Jésus.
Pourquoi Jésus se fait-il baptiser « pour le repentir » ?
Deuxième mystère lumineux : Les noces de Cana, premier signe de Jésus,
Jean 2, 1-11 (49 mn).
Jean 2, 1-11. Deuxième mystère lumineux du Rosaire : Le sens allégorique
fondateur de cet évènement et des signes : « mariage, vin, eau, heure,
femme ». Rôle de Marie, personne réelle et symbole de toute l’humanité qui
aspire au salut.
Troisième mystère lumineux : L’entrée royale de Jésus à Jérusalem, Jean
12, 12-19 (52 mn).
Jean 12, 12-19 ; Marc 11, 1-11. Troisième mystère lumineux du Rosaire
(la prédication du Royaume de Dieu). Première approche de la royauté de Jésus.
Le symbolisme de l’ânon (Isaïe 42, 1) et du cheval de guerre (Ap 19, 15). Cette
épiphanie de Jésus sera-t-elle le modèle eschatologique d’une dernière
épiphanie de l’Église (sens eschatologique) ?
La valeur des acclamations d’une foule. La valeur du renouveau spirituel
d’une Nation (l’exemple de la France vers1830).
Quatrième mystère lumineux : La transfiguration, Matthieu 17, 12 (43 mn).
Matthieu 17, 1-12. Quatrième mystère lumineux du Rosaire. La venue du
Christ dans sa gloire sera l’accomplissement de l’histoire humaine. Jésus
l’annonce sans cesse, y compris au Sanhédrin (Mt 26, 63). Le pape Innocent III
et les quatre venues du Christ.
Luc 22, 14-22 et 1 Co 11, 23-27. Cinquième mystère lumineux du Rosaire.
La différence du récit des synoptiques avec le récit de saint Jean.
Lequel des deux récits est le plus profond ? Ce qu’est un sacrement : 1° signe
(pain et vin) et 2° réalité (oraison, amour du prochain). Pourquoi Jésus
prend-il le signe du pain et du vin et pas le signe du don des corps dans le
mariage ? Comparaison avec le sacrement du mariage (Eph 5, 32).
Premier mystère douloureux : L’agonie de Jésus à Gethsémani, Matthieu 26,
30-46 (39 mn).
Matthieu 26, 30-46. Premier mystère douloureux du Rosaire. L’angoisse
n’est pas le sommet de la souffrance, mais le désespoir. La faiblesse des
Apôtres et des hommes fait partie de leur chemin de rédemption. Analyse du sens
profond et divin de ce récit.
Deuxième mystère douloureux du Rosaire : la flagellation. Troisième
mystère douloureux : le couronnement d’épines
Jean 18, 28 à 19, 16. Commentaire littéral et spirituel de Matthieu 27,
1-30 et des détails rapportés par les autres évangélistes. Exégèse : Dialogue
avec Pilate authentique ? Spiritualité : Toujours lire ces textes en pensant
que Pilate, les chefs des Juifs, c’est d’abord nous. Pilate où le complice
malgré lui, divisé entre sa conscience (le rêve de sa femme) et sa peur (une
émeute). La manipulation des foules ignorantes. Savoir juger son propre péché à
l’image de ces archétypes.
Quatrième mystère douloureux : Jésus porte sa croix, Luc 23, 26-32 (42
mn).
Quatrième mystère douloureux du Rosaire : Sens spirituel de ce texte. La
montée au Calvaire. Symbole du Golgotha ? Symbole Simon de Cyrène. Pourquoi la
piété populaire a-t-elle cru que Jésus était tombé trois fois, alors que ce
n’est pas dans les Écritures ? Pourquoi trois crucifiés ? Le peuple Juif est-il
maudit par Jésus ? Bien sûr que non. En quoi l’annonce des souffrances de ce
peuple est l’annonce prophétique des souffrances de tout homme afin d’entrer
dans la gloire.
Cinquième mystère douloureux : Jésus meurt sur la croix, Jean 19, 18-30
(1 h 10).
Cinquième mystère douloureux du rosaire : sa mort en croix. Commentaire
littéral de Jean 19, 18-30 et des détails rapportés par les autres
évangélistes. Cette mort choisie de toute éternité par le Verbe éternel, révèle
le cœur de Dieu (Jésus est Fils de Dieu) et le chemin des hommes (Jésus est le
fils de l’homme). La prochaine vidéo insistera sur les sept paroles du Christ
en croix.
Premier mystère glorieux : Résurrection : L’apparition à Marie Madeleine,
Jean 20, 1-18 (55 mn).
Premier mystère glorieux du Rosaire : la Résurrection de Jésus, Matthieu
28, 1-4.
Jean 20, 1-18. Préalable : La Vierge Marie a-t-elle eu une apparition ?
Mystère mais elle ne vient pas au tombeau... Les autres détails donnés par les
témoignages de Luc, Matthieu et Marc. Le sens mystique : Comment Jésus fait
passer Marie-Madeleine de l’amour humain à l’amour contemplatif. Sens moral et
eschatologique : Comment Jésus transfigure et transfigurera nos bonnes actions
humaines en vie surnaturelle.
Deuxième mystère glorieux : L’Ascension de Jésus, Actes 1, 1-14 (53 mn).
Actes 1, 1-14. Deuxième mystère glorieux du Rosaire : l’Ascension de
Jésus
Actes 1, 1-14. Où se trouve le Ciel ? Ne faut-il plus regarder le Ciel
pour mieux agir sur terre (l’erreur de l’» esprit » de Vatican II) ?
Le rôle de Marie entre l’ascension et la Pentecôte.
Troisième mystère glorieux : La Pentecôte, Actes 2, 1-47 (1 h 05).
Actes 2, 1-47. Troisième mystère glorieux du Rosaire : la Pentecôte. Les
phénomènes mystiques extraordinaires, signes de la Présence de la grâce et les
charismes, signes donnés pour la naissance de la foi chez les autres.
La première prédication apostolique, par Pierre : « L’ancien Testament
est réalisé par Jésus ». Les fruits immenses de sa prédication, à cause de
la passion du Christ et de l’Esprit Saint qui leur transperce le cœur.
Quatrième mystère glorieux : L’Assomption de Marie, 1 Co 15, 51-55 (44
mn).
1 Corinthiens 15, 51-55. Quatrième mystère glorieux du Rosaire :
l’Assomption de Marie
Différence entre ascension et assomption. L’autorité du dogme de l’Église
est-elle aussi forte que l’autorité de l’Écriture ?
1 Corinthiens 15, 51-55. Marie est-elle morte ou a-t-elle seulement
dormi ? Etude des deux hypothèses : 1° Dormition et assomption (voit 1 Co 15,
51) ; 2° Mort, résurrection et assomption (voir l’opinion libre de saint
Jean-Paul II, catéchèse du 25 juin 1997). Implication de ces deux hypothèses
appuyées par des saints.
Cinquième mystère glorieux : Le couronnement de Marie, Matthieu 20, 20-28
(28 mn).
Matthieu 20, 20-28. Cinquième mystère glorieux du Rosaire : le
couronnement de Marie
Est-ce dans l’Écriture ? Que signifie le titre de « Reine de
l’Univers » (Concile Vatican II) et de « Reine des anges » ? N’est-ce
pas enlever de l’honneur au seul roi, Jésus (objection luthérienne). N’est-ce
pas un titre païen ou associateur (objection musulmane) ?
Premier mystère de l’espérance ‒ L’heure de la
mort et le passage (57 mn).
>>> Fruit du mystère :
l'espérance théologale
Préalable
: le blocage scolastique.
La mort
est un passage et non un instant.
Les
morts emmènent avec eux leur sensibilité.
Deuxième mystère de l’espérance : Le retour du Christ dans sa gloire,
Matthieu 26, 64 (44 mn).
>>> Fruit du mystère :
Miséricorde et justice
Matthieu 26, 64. Comment ce dernier mystère glorieux constitue le centre
de toute compréhension de la vie terrestre et du silence de Dieu. L’exemple de
saint Thomas d’Aquin. Cet événement qui se produit à l’heure de la mort et à la
fin du monde, est le « jour du Seigneur », le « Jour de colère » annoncé
par les Écritures depuis 4000 ans. Pourquoi faut-il, avant qu’il vienne, que «
le soleil perde sa lumière et que la lune se change en sang ? » (Mt 24, 29
; Actes 2, 20 etc.)
Troisième mystère de l’espérance ‒ Les six
degrés du purgatoire (37 mn).
>>> Fruit du mystère :
L'acquisition de la kénose
1° La terre, 2° le shéol, 3° la Parousie du Christ. Les trois
purgatoires mystiques : 4° Le purgatoire des fiers, 5° le purgatoire du temps,
6° le parvis du ciel.
Quatrième mystère de l’espérance ‒ Le septième
ciel, la vision béatifique (22 mn).
>>> Fruit du mystère : La
béatitude
Voir Dieu dans son essence. La lumière de gloire. La béatitude parfaite.
Cinquième mystère de l’espérance ‒ La communion
des saints (47 mn).
>>> Fruit du mystère : Le
principe de subsidiarité (Dieu délègue)
Objections Protestantes sur la capacité d’action des saints et des anges
nous concernant.
Peut-on prier les saints ?
Comment les saints prient pour nous, dirigeant l’action des anges qui
veillent efficacement sur nous, tandis que Dieu leur délègue toute initiative
pour notre salut.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2wt57fAYA-nL8tdUkL_dZi
Une série de cours de
théologie mystique orthodoxe sur la pratique de la prière de Jésus :
« Seigneur Jésus Christ, ayez pitié de moi ». A partir du
« Récit d’un pèlerin russe », un des plus célèbres livres de la
spiritualité orthodoxe
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020.
Hésychasme 1/4- Est-il possible de
prier sans cesse, jour et nuit ? (51 mn)
Pour le pèlerin russe (un moine qui n’a pas laissé son nom), c’est
sûrement possible puisque saint Paul le commande : « 1 Thess 5, 17 Priez sans
cesse ». Il va donc partir en voyage à travers
toute la Russie pour trouver un maître spirituel capable de lui enseigner le
moyen de prier sans cesse. Il rencontre de grands théologiens qui lui
expliquent la nécessité de la prière (sans elle, pas d’union à Dieu), la nature
de la prière, les effets de la prière. Mais ce n’est qu’au terme de son voyage
qu’il va rencontrer un Starets qui va l’entrainer concrètement et
progressivement à la prière de Jésus, récitée au rythme de la respiration.
Après la mort de son Starets, le pèlerin russe va reprendre sa marche à
travers la sainte Russie en quête d’un désert où pratiquer la prière de Jésus.
Secondé par l’âme du Starets qui ne cesse de le conduire en rêve, il va
découvrir que la prière perpétuelle doit être purifiée par l’humilité et la
mort à soi-même. Il se fait voler sa Bible et sa philocalie : C’est une épreuve
envoyée par Dieu pour le détacher. Puis il aide des personnes au grès des
rencontres à fuir le vice, à se tourner vers la prière. Il va même apprendre
qu’il peut parfois aider en souffrant à la place d’une autre personne. Enfin,
un homme va lui expliquer que sa marche doit avoir un but : Jérusalem.
Hésychasme 3/4- L’enfance et la
jeunesse du pèlerin russe, préparation à son salut (17 mn)
Personne ne connaît l’identité de ce grand Starets que fut le pèlerin
russe. Pourtant il a raconté sans fausse humilité son enfance, la perte de ses
parents, son éducation par son grand-père, son mariage avec sa bien-aimée
épouse, la mort de celle-ci à force de travail épuisant suite à la jalousie de
son frère ainé qui incendia leur auberge. Et ce sont ces détachements
successifs qui le conduisirent à rechercher ce qui ne peut être enlevé : Dieu.
Hésychasme 4/4- Le départ du pèlerin
russe vers la Jérusalem Céleste (68 mn)
Nourri par la perpétuelle prière de Jésus qui maintenant montait dans
son cœur comme naturellement, le pèlerin russe reçoit de par Dieu, au cours de
ses pérégrinations, d’autres enseignements essentiels : 1° La prière de
Jésus ne consiste pas à rabâcher mécaniquement un mantra mais à descendre dans
son cœur où Dieu habite ; 2° La méditation profonde par l’intelligence de
la Parole de Dieu doit servir la prière ; 3° La charité fraternelle
appuyée sur l’amour de Dieu conduit à la sainteté ; Maintenant qu’il a
reçu, le pèlerin doit transmettre et il continuera de transmettre depuis la
Jérusalem céleste.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3mIDKt_zOmJjQ0DgTfLnLT
Une série de cours de
théologie spirituelle catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2015-2021
Sacrements 1 ‒ Leur place
exacte dans la vie chrétienne (23 mn).
http://youtu.be/R9Be51erjUM
Sont-ils l’Alpha et l’Omega de la vie chrétienne ? Place des sacrements
en comparaison de l’oraison du cœur.
Comparaison entre la spiritualité du Cardinal de Bérulle et celle de
sainte Thérèse d’Avila. Vénérable Marthe Robin : « Si on me proposait de
choisir la rencontre avec le Christ dans l’eucharistie ou dans l’oraison, je
choisirais sans hésiter l’oraison car c’est elle qui donne tout son sens à la
communion. L’adoration est le but de la communion et c’est elle qui lui donne
sa valeur. »
Comparaison de saint Jean Chrysostome : « Le sacrement est à la vie de
charité ce que le don des corps est à l’amour des époux ».
Sacrements 2 ‒ Leur nature :
distinction signe/réalité (21 mn).
Signum (une matière accompagnée d’une parole
qui l’explique) ; Res (le don d’une
grâce) ; Signum et Res (le signe
signifie et réalise la grâce signifiée, par la puissance de Dieu).
Comparaison avec la théologie Protestante : « Le sacrement est
uniquement signe. C’est la foi du croyant qui réalise son effet. »
>>> Baptême des adultes seuls, sainte Cène symbolique et mémorial).
Application à plusieurs exemples de sacrements.
Sacrements 3 ‒ Différence entre
sacrements et sacramentaux (33 mn).
Sacrement : ex opere operato
(ils agissent par le fait qu’ils sont conférés, indépendamment de l’intensité
de la foi). Sacramentaux : Ex fide
(ils agissent en fonction de la foi de celui qui les reçoit). Mais attention :
dans le concret, c’est un peu, plus complexe.
Exemples de sacramentaux : bénédictions, funérailles, indulgences,
exorcismes, etc.
Le cas du sacrement de pénitence et du mariage.
Sacrements 4 ‒ La nécessité des
sacrements (28 mn).
Les sacrements sont-ils nécessaires au salut de l'homme ? Réponse à
partir des 4 relations de nécessité (Kat
Auto) : 1° Substance 2° Propriété 3° Quiddité 4° Finalité. Trois
différentes théologies de la nécessité des sacrements : Intégriste, Evangélique
et catholique. Application au dogme : « Hors l’Église pas de salut ».
Sacrements 5 ‒ L’effet des sacrements
qui est le don de la grâce (22 mn).
Effet ultime : Chaque sacrement vise, chacun selon sa spécificité,
à détruire le péché et à conférer une grâce, selon une note particulière,
adaptée au cheminement de notre vie.
Effet immédiat : Trois des sacrements (baptême, confirmation,
Ordre) donnent un caractère, une marque dans l’intelligence pratique en vue
d’une activité au service de Dieu et du prochain. Trois sacrements (Pénitence,
mariage, onction des malades) donnent un lien particulier, une relation avec
Dieu et avec le prochain. Un sacrement (eucharistie) donne la Présence réelle
et substantielle du Christ.
Sacrements 6 ‒ Le nombre des
sacrements (17 mn).
Les sept sacrements marquent la vie chrétienne toute entière :
Leur ordre est Baptême (naissance), confirmation (croissance), eucharistie (but de
tout, union à Dieu et au prochain), pénitence (pour réparer les fautes
mortelles), onction des malades (pour détacher des attaches vénielles), mariage
(signifie l’amour de Dieu et de notre âme), Ordre (organise et fait grandir l’Église).
Différentes façons de classer l’importance des sacrements.
Sont-ils au nombre de sept ? Ont-ils tous été institués par Jésus ?
Certains par l’Église ? |
Baptême 7 ‒ Le baptême, sa
nature (20 mn).
Son origine : Rappel de l’histoire du salut depuis la faute d’Adam et
Eve à la rédemption à la croix. Le baptême sort du cœur percé du Christ à la
croix et fait naître l’Église.
Le signe du baptême (eau et parole) et sa réalité : le don de la grâce
sanctifiante, ce qui la précède (pardon du péché) et la suit (la vie nouvelle
de la charité).
Baptême 8 ‒ Les quatre sortes
de baptême (17 mn).
1° Le baptême de Jean était un sacramental qui donnait un pardon des
péchés, sans donner la Présence intime de Dieu. Il était une préparation au
salut. 2° Le baptême de l’Esprit Saint qui est la réalité (la res), le but du baptême : l’union à Dieu
par la charité ; Le baptême de désir est un des effets de ce baptême de
l’Esprit Saint qui fait désirer le baptême sacramentel. 3° Le baptême d’eau qui
est le sacrement qui signifie et réalise tout cela ; 4° Le baptême du sang qui
vient par la souffrance et qui crée un cœur « kénose », tout humble, mort
à soi-même. Lesquels de ces quatre baptêmes sont nécessaire au salut ?
Baptême 9 ‒ L’institution du
baptême par le Christ (13 mn).
Quand le Christ a-t-il institué ce sacrement ? Est-ce le jour de son
baptême par Jean, à la croix où son cœur répandit l’eau et le sang, ou
lorsqu’il donna ordre à ses Apôtres de baptiser au nom de la Trinité ?
Le Christ est-il le ministre du baptême ? L’évêque, le prêtre, le diacre
sont-ils ministres ordinaire du baptême ? Toute autre personne, baptisée ou
non, peut-elle être ministre extraordinaire du baptême ?
Baptême 10 ‒ Qui peut recevoir
le baptême ? (42 mn).
Tous les hommes sont-ils tenus de recevoir le baptême, y compris les
enfants ? Peut-on être sauvé sans le baptême d’eau ? Sans le baptême de l’Esprit
Saint (la charité) ? Le baptême doit-il être retardé ? Faut-il baptiser les
pécheurs ? Doit-on être en état de repentir de ses péchés pour être baptisé ?
Faut-il imposer une pénitence et des réparations aux pécheurs qu'on a baptisés
? L'intention est-elle requise chez le baptisé ? Doit-il avoir la foi ? Faut-il
baptiser les enfants qui sont encore dans le sein de leur mère ? Faut-il
baptiser les fous et les déments ? Faut-il baptiser les morts ?
Baptême 11 ‒ Les quatre effets
du baptême (36 mn).
1° Le caractère : Le caractère est comme une graine plantée dans l’âme.
Elle ne pousse chez un enfant que nourrie par la prière des parents, et du
parrain/marraine.
2° Le pardon des péchés : Le baptême enlève-t-il tous les péchés ? Le
baptême délivre-t-il de toute peine ?
3° La grâce sanctifiante et les vertus théologales. Qu’est-ce que la
grâce sanctifiante et la grâce actuelle ? Même les petits enfants reçoivent-ils
au baptême la grâce et les vertus ?
4° L’ouverture vers la croissance de la grâce et vers le royaume des
cieux. Les effets des vertus conférées par le baptême. Le baptême enlève-t-il
les maux de cette vie ? Délivre-t-il du purgatoire après cette vie ?
Le baptême produit-il un effet égal chez tous les baptisés ? La
"fiction" empêche-t-elle l'effet du baptême ? Quand la fiction
disparaît, le baptême obtient-il son effet ?
Confirmation 12 ‒ Est-elle un
sacrement particulier ? (18 mn).
Son but : donner la plénitude adulte de la grâce, au service du
chemin choisi vers deux finalités :
1° Amour de Dieu : Une relation libre, choisie, adulte et purifie
avec Dieu, pouvant aller jusqu’à la kénose.
2° L’amour du prochain : poussé jusqu’au témoignage, voire pour
certain le martyre sanglant ou non.
Donne-elle la marque (le caractère) d’une plénitude acquise ?
Il faut dire plutôt qu’elle donne la marque de la pleine force de Dieu en vue
du chemin vers la perfection.
Confirmation 13 ‒ La matière et
la forme de ce sacrement ? (24 mn).
L’histoire de ce rituel dans l’Église.
Matière : Pourquoi le saint Chrême consacré par l’évêque le jeudi
saint ? L’onction est le signe dans l’Ancien Testament des rois, des prophètes
et des prêtres : « Ex 19, 6 Je ferai de vous un royaume de prêtres, une nation
sainte. Voilà les paroles que tu diras à mon peuple, Israël."
Forme : L’onction sur le front et l’imposition des mains, signe du don
du Saint Esprit, accompagné d’une parole composée par l’Église et signifiant
l’effet de ce sacrement. Faut-il quelqu'un pour tenir le confirmand ?
L’accolade.
Son ministre habituel : Pourquoi l’évêque ? Ce sacrement est-il donné
seulement par l'évêque ?
A qui convient-il de recevoir ce sacrement ?
Confirmation 14 ‒ Le caractère
que donne la confirmation (14 mn).
Qu’est-ce que ce caractère ? Le caractère de la confirmation
suppose-t-il le caractère baptismal ? Son Siège est-il l’essence de notre âme
comme pour le baptême ou l’intelligence pratique ? Sa reviviscence jusque dans
le purgatoire après cette vie. Son accomplissement dans la Vision béatifique,
comme l’arbre en croissance donne l’arbre accompli.
Eucharistie 15 ‒ Est-elle un
sacrement ? (25 mn).
L'eucharistie est-elle un sacrement (signification et réalité) ? Différence
avec la foi protestante qui en fait un sacramental (symbolique). Les trois sens
profonds signifiés et réalisés dans ce sacrement : manifester 1° L’amour intime
de Dieu et de notre âme ; 2° L’amour du prochain et l’unité de la famille des
chrétiens ; 3° La kénose intérieure en Dieu et l’humilité totale à laquelle
nous sommes appelés.
Les préfigurations multiples de l’eucharistie dans l’Ancien Testament.
La richesse philosophique des signes du pain et du vin.
Eucharistie 16 ‒ La matière et
la forme de l’eucharistie (31 mn).
La matière de ce sacrement : Pourquoi le Christ a-t-il choisi le pain de
blé et le vin de raisin et pourquoi l’Église n’a pas le pouvoir de changer
cette institution ? Les symboles du pain et du vin dans l’Écriture. Est-ce le
pain azyme, ou le pain fermenté ? Le symbolisme de l'eau mêlée au vin.
La forme de ce sacrement : qui est dans l’imposition des mains par le
prêtre accompagnée des deux paroles « Ceci est mon corps etc. » «
ceci est la coupe de mon sang etc. » Cette forme est-elle appropriée ? La
forme de la consécration du sang est-elle appropriée et vraie ?
Eucharistie 17 ‒ La conversion du pain et du vin au
corps et au sang du Christ (22 mn).
Somme de
théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 75 et 77 : Dans ce sacrement le corps
du Christ est présent en toute vérité, et non par mode de figure, ou comme dans
un signe. La substance du pain et du vin ne subsiste pas après la consécration.
Elle n’est pas anéantie ni ne se résout en une matière préexistante, mais elle
est convertie au corps du Christ (transsubstantiation). Cette conversion se
fait instantanément. On peut dire en vérité que, "à partir du pain,
devient le corps du Christ".
Les accidents
du pain et du vin subsistent, tandis que la forme substantielle du pain ne
subsiste plus. La matière des accidents devient le sujet des autres accidents
qui peuvent modifier un corps extérieur, se dissoudre, engendrer une autre
réalité, nourrir.
La fraction du
pain consacré et le mélange du vin consacré.
Eucharistie 18 ‒ Le mode
d’existence du Christ dans l’eucharistie (22 mn).
Somme de théologie, Saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 76 : 1. Le Christ
est-il tout entier dans ce sacrement ? Dans chacune des deux espèces ? Sous
chaque partie des espèces ? Les dimensions du corps du Christ sont-elles tout
entières dans ce sacrement ? Le corps du Christ est-il dans ce sacrement comme
dans un lieu ? Le corps du Christ est-il déplacé lorsque l'on déplace l'hostie
ou la coupe après la consécration ? Le corps du Christ, tel qu'il est sous ce
sacrement, peut-il être vu par un oeil au moins glorifié ? Le vrai corps du
Christ subsiste-t-il dans ce sacrement quand il apparaît miraculeusement sous
l'apparence d'un enfant ou d'un morceau de chair ?
Dans la célébration de ce mystère le Christ est-il immolé ? Souffre-t-il
s’il est méprisé ? Est-il dans la béatitude comme il est au Ciel ?
Eucharistie 19 ‒ ceux qui reçoivent ce sacrement
(51 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 80-81 : 1. Y a-t-il
deux manières de manger ce sacrement : sacramentellement et spirituellement ?
2. Le manger spirituellement convient-il seulement à l'homme ou aussi aux anges
? - 3. Le manger sacramentellement convient-il seulement à l'homme juste ? - 4.
Le pécheur commet-il un péché en le mangeant sacramentellement ? - 5. La
gravité de ce péché. - 6. Doit-on repousser le pécheur qui vient à ce sacrement
? - 7. La pollution nocturne empêche-t-elle de recevoir ce sacrement ? - 8.
Doit-il être reçu seulement par ceux qui sont à jeun ? - 9. Doit-on le proposer
à ceux qui n'ont pas l'usage de la raison ? - 10. Faut-il le recevoir
quotidiennement ? - 11. Est-il permis de s'en abstenir entièrement ? - 12.
Est-il permis de recevoir le corps du Christ sans recevoir son sang ? - Jésus
a-t-il donné la communion à Judas ?
Eucharistie 20 ‒ son ministre
(29 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 82 : 1. Consacrer ce
sacrement est-il le propre du prêtre ? - 2. Plusieurs prêtres peuvent-ils
consacrer ensemble la même hostie ? - 3. La dispensation de ce sacrement
appartient-elle au seul prêtre ? - 4. Est-il permis au prêtre qui consacre de
s'abstenir de communier ? - 5. Un prêtre pécheur peut-il consacrer ce sacrement
? 6. La messe d'un mauvais prêtre a-t-elle moins de valeur que la messe d'un
bon prêtre ? 7. Les hérétiques, les schismatiques et les excommuniés
peuvent-ils consacrer ce sacrement ? - 8. Et les prêtres dégradés ? - 9. Ceux
qui reçoivent la communion donnée par de tels prêtres commettent-ils un péché ?
- 10. Est-il permis à un prêtre de s'abstenir totalement de célébrer ?
Eucharistie 21 ‒ Les miracles
eucharistiques (14 mn).
Toute consécration eucharistique est un miracle substantiel. Mais on
appelle « miracle eucharistique » ce qui touche les accidents visibles :
Soit de l’extérieur (lévitations), soit en surface (image, lumière) soit dans
leur espèce (apparition de vraie chair ou de vrai sang). Le Christ est-il
encore réellement présent si les espèces du pain et du vin ne sont plus
là ? L’utilité de tels miracles visibles ?
Thèmes annexe
Eucharistie
21b ‒ Doit-on communier dans la bouche ou dans la main ? (25 mn).
Un petit sujet qui fut pourtant le marqueur d’une grande division dans
l’Église. L’histoire de ce geste : les interdits d’un camp et les textes
attribués à des saints venant de l’autre camp. Saint Basile et saint Cyrille de
Jérusalem.
La juste attitude, faite de liberté et de respect, mais surtout d’amour
et d’humilité, voulue par Benoît XVI et François face à ce geste de communion :
garder l’intention de Vatican II et réinstiller du respect dans l’amour.
https://gloria.tv/media/YiiXJ4fM7f9
Le sacrement de réconciliation, appelé parfois sacrement de pénitence ou
simplement “la confession” est en perte de vitesse depuis des dizaines
d’années.
S’il se vit magnifiquement dans les grands lieux de pèlerinage (Lourdes,
Beauraing, Banneux, Fatima, Rome etc...) et dans les centres de retraites
(abbayes et monastères), il assez peu proposé en paroisse.
Pourtant, cette démarche peut être une véritable “chance” sur le plan
humain, et une très belle “grâce” sur le plan spirituel.
L’objectif de cette conférence, donnée le 30 janvier 2016 à Banneux,
dans le cadre d’une session organisée par la Communauté Saint-Jean, est de
faire ressortir que ce sacrement n’est pas sombre.
C’est un sacrement de Lumière et de Vie, que l’Année jubilaire de la
Miséricorde nous offre généreusement en de nombreux endroits.
Pénitence 22 ‒ L’histoire de ce
sacrement (18 mn).
Au cours de ses 2000 ans d’histoire, ce n’est que peu à peu que l’Église
a pris conscience des trésors de la miséricorde de Dieu. Elle est passée d’une
pratique de la pénitence solennelle et publique une seule fois dans la vie
après le baptême (ministre l’évêque), à la pratique actuelle de la pénitence
souvent renouvelée (ministre le prêtre).
Pénitence 23 ‒ La réalité
profonde de ce sacrement (17 mn).
Il donne une réconciliation entre Dieu et le pénitent après un péché
mortel (un péché qui tue la confiance dans l’amour). Analogie avec ce qu’il se
passe dans l’amitié humaine. Les quatre conditions de la réconciliation : 1°
confession, 2° contrition, 3° volonté de ne pas recommencer (contrition
parfaite), 4° réparation concrète.
Pénitence 24 ‒ La vertu de
pénitence (28 mn).
Le caractère fondamental de cette vertu comme préparation au salut.
Portée par la charité, l’acte de pénitence (aidé par le sacrement) permet
d’acquérir un état stable de pénitence qui évite le purgatoire après la mort.
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 85 : 1. Est-elle une
vertu ? - 2. Est-elle une vertu spéciale ? - 3. Sous quelle vertu faut-il la
ranger ? - 4. Son siège. - 5. Sa cause. - 6. Sa place parmi les autres vertus.
Pénitence 25 ‒ Est-ce un
sacrement (signe et réalisation de la réconciliation) ? (32 mn).
L’objection Luthérienne : La prière et le pardon direct de Dieu suffit.
Le rôle du prêtre est inutile. La réponse catholique.
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 85 : La pénitence
est-elle un sacrement ? Sa matière propre. Sa forme. L'imposition des mains
est-elle requise au sacrement ? Ce sacrement est-il nécessaire au salut ? Ses
rapports avec les autres sacrements ? La durée de la pénitence. Doit-elle être
continuelle ? Le sacrement de pénitence peut-il être renouvelé ?
Pénitence 26 ‒ Le pardon des
péchés mortels par le sacrement de pénitence (31 mn).
Somme de
théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 86 et 88 : Qu’est-ce qu’un péché
mortel ? Analogie avec la vie du couple. Le pardon des péchés mortels et le
retour possible de ces péchés lorsque on « se repent » de son repentir
(l’ingratitude). Analyse à partir d’exemples tirés des trois sortes de péchés
mortels (par ignorance, faiblesse et méchanceté). Le sacrement de pénitence
efface-t-il les dettes de peine des péchés et les habitudes mauvaises (les
restes du péché).
Pénitence 27 ‒ Le pardon des
péchés véniels (23 mn).
Somme de
théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 87 : Qu’est-ce qu’un péché véniel ?
Analogie avec la vie du couple. Le péché véniel peut-il être remis dans le
sacrement de pénitence ou des sacramentaux comme l'aspersion de l'eau bénite,
la bénédiction de l'évêque, l'action de se frapper la poitrine, l'oraison
dominicale suffisent-ils ? Peut-il être remis sans infusion de grâce ? Peut-il
être remis sans que le péché mortel le soit ?
Pénitence 28 ‒ La reviviscence des vertus par le
sacrement de pénitence (23 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, IIIa Q. 89 : 1. Par la pénitence, nos vertus nous sont-elles rendues ? - 2. Nous
sont-elles rendues au même degré qu'auparavant ? - 3. Le pénitent retrouve-t-il
la même dignité ? - 4. Les œuvres vertueuses sont-elles frappées de mort par le
péché ? - 5. Les œuvres frappées de mort par le péché revivent-elles par la
pénitence ? - 6. Les œuvres mortes, c'est-à-dire faites sans la charité,
sont-elles vivifiées par la pénitence ?
Pénitence 29 ‒ Le ministre de
ce sacrement (24 mn).
Pourquoi le
ministre de ce sacrement est obligatoirement l’évêque et, par délégation, le
prêtre : Dieu seul (dont l’évêque est le signe) pardonne les péchés et c’est le
Christ qui donne ce pouvoir aux prêtres.
En cas de
danger de mort, peut-on se confesser à un laïc ? Ce laïc peut-il donner
l’absolution ?
Pénitence 30 ‒ Le secret de la
confession (13 mn).
Le secret de
confession est-il absolu ? Y a-t-il des cas où un prêtre peut trahir ce secret
de confession ?
Onction des malades 31 ‒ La
mort à soi-même, réalité visée par ce sacrement (31 mn).
Ce sacrement vise à aider au détachement des « restes du péché »
c’est-à-dire de toutes nos attaches légitimes à nous-même, à notre propre
bonheur. La nécessité de cette « mort à soi-même » que la théologie
appelle « kénose », vient de la nature même de la Vie trinitaire, objet de
la béatitude éternelle. Il y a un mystère de « kénose » intratrinitaire
qui explique ceci : "Ex 33, 20 "Mais, dit-il, tu ne peux pas voir ma
face, car l'homme ne peut me voir et vivre." et cela : "Jean 12, 24
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s'il
meurt, il porte beaucoup de fruit."
Onction des malades 32 ‒ La
matière et la forme de ce sacrement (23 mn).
Ce sacrement est fondé sur Jc 5, 14. Il est adapté (signifier et
réaliser), face à la maladie et aux signes de la mort, pour réaliser un
détachement des restes du péché. Sa matière : les attaches de la personne à
cette terre et aux choses créées, signifiées par la maladie physique ou
psychique. Sa forme actuelle dans l’Église latine (1972) : une imposition
des mains et deux onctions (sur le front et les mains) accompagnées de la
parole suivante : « Par cette onction sainte,
que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit
Saint. Amen. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous
relève. Amen ».
Onction des malades 33 ‒ Qui
reçoit ce sacrement ? (11 mn).
L’onction des malades n’est pas seulement le sacrement de ceux qui se
trouvent à toute extrémité. Si la maladie s’aggrave, si une nouvelle maladie se
déclare, au seuil d’une opération importante, le malade peut recevoir une
nouvelle fois ce sacrement. Il en va de même pour les personnes âgées dont la
fragilité s’accentue.
Peut-il être reçu face à l’angoisse, au stress (ces maladies psychiques
actuelles) ?
Onction des malades 34 ‒ Le
ministre de ce sacrement (10 mn).
Un laïc ni un diacre ne peuvent donner ce sacrement car un diacre peut
purifier mais ne peut illuminer. L’évêque seul peut conférer ce sacrement, et
par délégation le prêtre (d’où le signe de la bénédiction de l’huile sainte par
l’évêque) car il est réservé aux évêques les sacrements qui mettent dans un
état de perfection, ce qui est le cas ici avec la purification ultime des
restes du péché.
Ordre 35 ‒ Réalité visée par ce sacrement :
l’alliance entre Dieu et l’âme (12 mn).
Le but de la vie chrétienne est-il Dieu et Dieu seul exalté au-dessus de
tout (Vision scolastique du Supplément à la Somme de théologie) ? Est-ce
le bonheur terrestre de l’homme (Vision de Hans Küng, théologien progressiste
des années 1970) ? Est-ce l’union surnaturelle de charité entre Dieu et l’homme
(Vision du Concile Vatican II). En conséquence, quelle est la finalité du
sacrement de l’Ordre qui se met au service du but ultime du Christianisme ?
Ordre 36 ‒ Le sacrement de l’Ordre dans le Concile
Vatican II (17 mn).
Comparaison avec le sacrement de l’Ordre chez saint Thomas d’Aquin,
finalisé par la consécration de l’eucharistie. En conséquence, il existe chez
lui quatre ministères institués (portier, exorciste, lecteur, acolyte) et trois
Ordre majeurs (sous-diacre, diacre et prêtre).
Suite au Concile Vatican II (1972), la finalité du sacerdoce est l’union
de l’âme des fidèles à l’eucharistie et au prochain. En conséquence, il existe
deux ministères institués (lecteur, acolyte) et trois Ordres majeurs (diacre,
prêtre et évêque).
Ordre 37 ‒ La matière et la forme de ce sacrement
(22 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, Supp. Q. 34. La matière de ce
sacrement serait-elle le caractère plénier ou partiel que transmet l’évêque
selon qu’il ordonne un évêque, un prêtre ou un diacre ? La forme du sacrement
est l’imposition des mains accompagnée de la parole qui signifie clairement
l’extension du pouvoir conféré. Le rituel ajoute des formes secondaires qui
ajoutent à la signification (l’onction de saint Chrême, remise des objets et
ornements liés à la charge (Evêque : Evangéliaire, anneau du pécheur, mitre ;
Prêtre : calice et patène ; diacre : étole et évangéliaire.
Ordre 38 ‒ Le ministre de ce sacrement qui est
l’évêque (25 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, Supp. Q. 38. L’évêque est-il
l’unique ministre de ce sacrement ? -2. Un évêque hérétique, schismatique ou
excommunié peut-il conférer validement ce sacrement, y compris l’épiscopat ?
Ordre
39 ‒ L’effet du sacrement de l’Ordre : grâce d’état et caractère (25 mn).
https://youtube.be/watch?v=7a-u5kjfdPU
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, Supp. Q. 35. Le sacrement de
l’ordre confère-t-il la grâce sanctifiante ? Tous les ordres donnent-ils un
caractère ? Le caractère de l’ordre présuppose-t-il le caractère baptismal ? Le
caractère de l’ordre présuppose-t-il nécessairement le caractère de la
confirmation ? Le caractère d’un ordre présuppose-t-il nécessairement celui
d’un autre ordre ?
Ordre 40a ‒ Les qualités requises chez ceux qui sont
ordonnés (30 mn).
Le sacerdoce apostolique et le sacerdoce contemplatif ne nécessitent pas
les mêmes qualités. Tous deux nécessitent, sur le fond, l’amour de Dieu et
l’amour du prochain. Mais des qualités psychologiques et sociales sont
essentielles pour le sacerdoce apostolique.
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, Supp. Q. 36 : 1. La sainteté
de vie est-elle requise en eux ? -2. La connaissance de toute l’Écriture sainte
est-elle également requise ? -3. Suffit-il d’avoir une vie pleine de mérites,
pour mériter d’être ordonné ? -4. Commet-il un péché, celui qui confère les
ordres à des hommes qui en sont indignes ? -5. Quelqu’un en état de péché
peut-il exercer, sans pécher, les fonctions de l’ordre qu’il a reçu ?
Est-ce un conseil ou un précepte scripturaire ? L’histoire de l’établissement de ce célibat, dans l’Église catholique
et orthodoxe Le célibat, appel à la sainteté Inconvénient : Le célibat et sa manière d’être corrompu par certains. |
Ordre 41 ‒ Les empêchements à la réception de ce
sacrement (32 mn).
Somme de théologie, saint Thomas d’Aquin, Supp. Q. 39.
Le célibat est-il requis pour la réception du sacrement de l’ordre
? Les enfants et ceux qui sont privés de l’usage de la raison peuvent-ils
recevoir les ordres ? Le servage est-il un empêchement à la réception des
ordres ? L’homicide est-il un motif d’écarter quelqu’un des ordres ? La
naissance illégitime peut-elle être un empêchement à la réception de l’ordre ?
Un défaut corporel est-il un empêchement à la réception de l’ordre ?
Ordre 42 ‒ Les femmes peuvent-elles être prêtres ou
servantes d’autel (25 mn).
La décision de Jean-Paul II sur le sacerdoce des femmes dans la lettre
apostolique « ordinatio
sacerdotalis », 22 mai 1994 : «
je déclare, en vertu de ma mission de confirmer mes frères (cf. Lc 22,32), que
l'Église n'a en aucune manière le pouvoir de conférer l'ordination sacerdotale
à des femmes et que cette position doit être définitivement tenue par tous les
fidèles de l'Église. » Est-ce une décision machiste ou une décision
liée à la vocation profonde et complémentaire de l’homme et de la femme ?
Dès le commencement, décision de Dieu sur l’homme et la femme : «
L’homme n’a aucun pouvoir pour porter un enfant et le mettre au monde ».
Le sacerdoce ministériel de l’homme. Le sacerdoce royal de la femme, témoin de
l’essentiel (le primat de l’humilité et de l’amour). Les femmes peuvent-elles
être servantes d’autel ? Le cas de Marthe et de Marie. La pastorale de jadis sur
ce point et l’exclusivité des servants de messe. La pastorale d’aujourd’hui et
la présence des filles, à titre théoriquement extraordinaire. La réflexion
théologique sous-jacente.
Ordre 43 ‒ L’habit ecclésiastique a-t-il un rôle
pour les clercs ? (23 mn).
L’habit
ne fait certes pas le moine mais, à l’inverse, il peut manifester une
spiritualité.
Petite
histoire de la soutane et de l’habit depuis le Concile Vatican II : Sa
disparition dans la spiritualité du théologien Hans Küng (l’ »
esprit » de Vatican II). Son retour avec l’idée que la vocation
sacerdotale a un rôle apostolique. Son maintien absolu là où la dimension verticale
(l’amour de Dieu) est maintenue (ordres contemplatifs).
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1-tXFMcgr0Owy3bQwWDbzL
Cours donné sur cette vocation et ce ministère ordonné
en 2016.
Document de l’Institut Docteur Angélique http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Diaconat
permanent 1 ‒ Signification de la vocation ordonnée du « service »,
Luc 14, 8 (16 mn).
Comment
les trois Ordres majeurs (diacres, prêtre, évêque) signifient au plan spirituel
les trois étapes vers le rapport parfait à Dieu et au prochain (serviteur,
enfant, épouse). La vocation de service est fondamentale car, sans elle, tout
le reste se corrompt. L’exemple de Saint François d’Assise et des papes.
Analogie avec l’islam, le Protestantisme et les Église fondées par les Apôtres.
Cet
esprit en Luc 14, 8. Ils exercent leur ministère au service de
la Charité, de la Parole et de la Liturgie.
Diaconat
permanent 2 ‒ L’histoire et l’institution de cet Ordre sacré, Actes 6, 1
(12 mn).
-
Comment expliquer l'importance du diacre dans la vie des premiers temps de l'Église
? Ce sacrement n’a pas été institué par Jésus mais par l’Esprit Saint qui a inspiré
les Apôtres. Actes
6, 1 En ces jours-là, comme le nombre des
disciples augmentait, il y eut des murmures chez les Hellénistes contre les
Hébreux. Dans le service quotidien, disaient-ils, on négligeait leurs veuves.
Les Douze convoquèrent alors l'assemblée des disciples et leur dirent :
"Il ne sied pas que nous délaissions la parole de Dieu pour servir aux
tables. Cherchez plutôt parmi vous, frères, sept hommes de bonne réputation,
remplis de l'Esprit et de sagesse, et nous les préposerons à cet office ; quant
à nous, nous resterons assidus à la prière et au service de la parole." La
proposition plut à toute l'assemblée ».
- Les
diaconesses sont-elles porteuses de ce ministère ordonné ? Rm 16, 1 : » Je vous recommande Phébée, notre sœur,
diaconesse de l'Église de Cenchrées. »
Diaconat
permanent 3 ‒ L’ordination diaconale confère-t-elle un caractère
définitif ? (10 mn).
Le
caractère est une marque venant de Dieu et qui confère le pouvoir de réaliser
une œuvre nouvelle. Exemples : pour le prêtre, consacrer l’eucharistie ; pour
l’évêque, ordonner d’autres clercs.
Pour
le Diacre, rien de spécialement nouveau ne semble affecté (baptême, mariage,
lecture de l’évangile, pourraient être réalisés en cas de besoin extraordinaire
par des laïcs), comme le montrent les paroles assez générales de l’ordination :
« Envoie sur lui, Seigneur, l’Esprit
Saint : par lui, qu’il soit fortifié des sept dons de ta grâce, pour remplir
fidèlement son ministère ». En fait, ce caractère sacramentel
configure son intelligence pratique à se faire serviteur.
Diaconat
permanent 4 ‒ Le diacre et sa fonction dans l’Église (8 mn).
Le
diacre est appelé par l’évêque à une fonction de service. Ils exercent
leur ministère au service de la Charité, de la Parole et de
la Liturgie. L’Ordination et le symbole de la remise de l’évangéliaire.
La
sacramentalité, ce qu'il représente, le sens de ses gestes liturgiques. Exemple
: Le diacre porte le calice et pas le corps du Christ ? Quelle justification
donner au mot "parfois" dans le fait de confier l'homélie au diacre ?
Diaconat
permanent 5 ‒ Comment discerner qu’on a cette vocation ? 1 Tm 3, 8
(14 mn).
Le
discernement avant l’Ordination doit se faire selon deux directions :
- Du
côté de l’Église qui appelle et ordonne un homme dont elle vérifie trois
choses : 1° Son équilibre et moralité personnels, 2° sa vocation surnaturelle
3° son équilibre familial, selon 1 Tm 3, 8 «
Les diacres, eux aussi, 1° seront des hommes dignes, n'ayant qu'une parole,
modérés dans l'usage du vin, fuyant les profits déshonnêtes. 2° Qu'ils gardent
le mystère de la foi dans une conscience pure. On commencera par les mettre à
l'épreuve, et ensuite, si on n'a rien à leur reprocher, on les admettra aux
fonctions de diacres. 3° Que pareillement les femmes soient dignes, point
médisantes, sobres, fidèles en tout. Les diacres doivent être maris d'une seule
femme, savoir bien gouverner leurs enfants et leur propre maison. Ceux qui remplissent
bien leurs fonctions s'acquièrent un rang honorable et une ferme assurance en
la foi au Christ Jésus. »
- Du
côté du futur diacre qui s’offre à Dieu et au prochain par cette vocation. Il
doit savoir qu’il entre dans le monde clérical avec ses forces et ses
faiblesses.
Les
diaconesses existaient du temps des Apôtres : « Rm 16, 1 : « Je vous recommande Phébée, notre sœur, diaconesse de l'Église de
Cenchrées. » Mais, cette fonction de "servantes" était
instituée et n'était pas un ministère ordonné (avec imposition des mains et caractère).
C'étaient, pour résumer, l'équivalent des femmes qui suivaient Jésus et le
servaient : Marc 15, 40 Il y avait aussi
des femmes qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en
Galilée. »
Nul
ne sait si les féministes vont apprécier cette fonction instituée de
"servantes"... Par contre, cela plaisait beaucoup à la Vierge Marie :
Lc 1, 38 Marie dit alors : « Je suis la
servante du Seigneur. »
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0ejwz8nld1LfPXRwtkx92h
A partir du code de Droit Canonique de 1983, par Arnaud Dumouch,
2014-2015.
Document de l’Institut Docteur Angélique
http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Droit du mariage 1 ‒ Qu’est-ce
que le Droit canonique ? (43 mn).
1° Pourquoi ce cours de Droit, centré sur le mariage ? C'est le
lieu de la pédagogie du Droit par excellence. On comprend, face au mariage que
le Droit n'est qu'un instrument, souvent utile quand les choses vont mal. Mais
aussi pour indiquer ce qu'est le mariage.
2° Qu'est-ce que le Droit. Si l'homme était parfait et sans for interne
caché, si ses actes correspondaient à ses pensées, pas besoin de droit. Pas de
droit canon au Ciel. Mais sur terre, le Droit canon n'est pas comme cela, en
l'air. Il est un moyen au service de la vie chrétienne. Il est fondé sur
quelque chose qui dépasse le droit : c'est le Droit naturel et le droit divin
du Christ, la loi non écrite du Christ.
3° L’histoire du droit dans la Bible : 1. passage de la vengeance au
Droit le Moïse. 2. Passage du Droit de Moïse à l’esprit de la charité par
Jésus. 3. Instauration d’un Droit chrétien au service de la charité par l’Église
après le départ de Jésus (Actes 15, 29).
4° Pourquoi ce Droit de l’Église est-il indispensable ? L’exemple du
mariage forcé et des règles de la publication des bancs.
Droit du mariage 2 ‒ L’esprit
du Droit et la lettre du Droit (26 mn).
L’esprit du Droit canon est celui de la charité : « La lettre tue et
l’esprit vivifie » (2 Co 3, 6).
Un exemple concret à partir du cas d’un père de famille naturelle,
voulant épouser à l’Église une autre femme que la sienne.
Droit du mariage 3 ‒ Rapport du
Droit canon avec le dogme et la pastorale (19 mn).
A partir du cas du pape François qui marie publiquement un couple
chrétien ayant déjà un enfant en septembre 2014.
L’union de la vérité (le dogme) et de l’amour (la Pastorale) est la
marque de l’Esprit de Jésus, signifié par ce texte : « Jean 8, 11 Alors Jésus dit : "Moi non plus, je ne te condamne
pas. Va, désormais ne pèche plus."
L’erreur d’exalter la vérité contre l’amour des personnes (tentation
intégriste) ou l’amour des personnes contre la vérité (tentation progressiste).
Droit du mariage 4 ‒ Définition
du mariage, code de 1983 (C.1055) (41 mn).
https://youtu.be/bvk9ddS_Va4&list=UUPtB9ESuNQdbW2BcTqEpt5Q
Comparaison des deux définitions :
Code de Droit canonique de 1917 : Can. 1013 § 1 : « La fin première du mariage est la procréation et l’éducation des
enfants ; la fin secondaire est l’aide mutuelle et le remède à la
concupiscence ».
Code de Droit canonique de 1983 : Can.1055 : « L’alliance matrimoniale, par laquelle un homme et une femme
constituent entre eux une communauté de toute la vie, ordonnée par son
caractère naturel au bien des conjoints ainsi qu’à la génération et à
l’éducation des enfants, a été élevée entre baptisés par le Christ Seigneur à
la dignité de sacrement ».
Droit du mariage 5 ‒ Les
propriétés du mariage (C.1056-1062) (51 mn).
Comment procéder à un cours qui rend simple le Droit : l’usage des
exemples concrets plutôt que des sous-distinctions abstraites. Le Droit est au
service du bien des couples. C’est la vertu de prudence qui gère le Droit. Il
se fonde sur 4000 ans d’expérience humaine et 2000 ans d’expérience chrétienne.
1056 : Unité, indissolubilité, 1057 : consentement libre des deux
époux, 1058-1060 : respect du droit divin (au for interne) et canonique (rappel
de la nécessité de ce droit au for externe), 1061 : acceptation de l’union
physique, 1062 : temps minimum de fiançailles.
Droit du mariage 6 ‒ Le soin
pastoral au mariage (C.1063-1064) (31 mn).
Ce sujet est le premier à traiter car « le mariage est un grand signe, à savoir celui de l’amour de Dieu et
de notre âme » (Ephésiens 5, 32). Cette pastorale est décrite dans le
Nouveau Testament par Jésus. La théologie catholique est nécessaire pour
éclairer le bien. La pastorale des divorcés remariés s’oriente pour les
catholiques à la lumière de l’appel du Christ à la fidélité pour le meilleur et
pour le pire (loi de l’amour, Matthieu 5, 44) et à la lumière de la
spiritualité du publicain (loi de l’humilité, Luc 18, 13).
Droit du mariage 7 ‒
Précautions préliminaires à la célébration (C.1065-1072) (53 mn).
C.1065 Au for interne, la foi
catholique est nécessaire au mariage catholique. De ce fait, la confirmation et
la pratique sacramentelle préalable sont de plus en plus nécessaires face
à la spécificité du sacrement ; - C.1066-1070 Au for externe : il n’y a qu’un
seul mariage. Ceci implique des registres et la nécessité de l’enquête
canonique préalable ; - C.1071-1072 Fort externe : quelques cas où la
célébration du mariage sacramentel doit être refusée.
Droit du mariage 8 ‒ Les
empêchements dirimants en général (C.1073-1082) (51 mn).
C.1073 Définition de l’empêchement
dirimant ; - C.1074 Empêchement occulte ou public. Exemples ; - C.1075-1078
Seule l’autorité de l’Église définit ces empêchements ; - C.1079 Les dispenses
en cas de danger de mort ; - C.1080-1082 Les dispenses dans d’autres cas.
Droit du mariage 9 ‒ Les
empêchements dirimants en particulier (C.1083-1094) (59 mn).
C.1083 âge requis - C.1084 L’impuissance - C.1085 déjà marié - C.1086 Apostat et disparité de culte
- C.1087-1088 Ordre majeur et vœu de religion - C.1089 rapt - C.1090 meurtre du
précédent conjoint - C.1091-1092 inceste et consanguinité - C.1093 concubins,
beaux-enfants - C.1094 Adoption
Droit du mariage 10 ‒ Le
consentement matrimonial (C.1095-1107) (1 h 11).
Le consentement réciproque est l’acte par lequel le mariage est
conclu. Il doit être libre, donc suffisamment lucide et voulu. C.1095 Par qui ? - C.1096-1100 La lucidité - C.1101La
volonté libre d’exclure le mariage, tout en se mariant. C.1101 Mariage sous
condition C.1103 Maîtrise de soi - C.1104-1106 Expression publique du
consentement - C.1107 Défaut de forme.
Droit du mariage 11 ‒ La forme
de la célébration du mariage (C.1108-1123) (40 mn).
L’existence de certains éléments de formes extérieures vise à
protéger la réalité du consentement des époux.
C.1108-1113 Prêtre, ou diacre, ou délégué laïc de l’évêque et deux
témoins - C.1114 Enquête raisonnable - C.1115 Lieu - C.1116 Absence d’assistant légitime - C.1117-1118 Cette
forme est nécessaire si l’un des deux est catholique - C.1119-1120 Liturgie
catholique - C.1121-1123 Registres
Droit du mariage 12 ‒ Les
mariages mixtes (C.1124-1129) (23 mn).
C.1124 Le mariage avec le chrétien d’une Église séparée -
C.1125-1126 Les conditions de l’autorisation - C.1127 Forme et liturgie -
C.1128 Sollicitude pastorale - C.1129 Le conjoint d’une autre religion non
chrétienne.
Droit du mariage 13 ‒ La
célébration en secret du mariage (C.1130-1133) (15 mn).
C.1130 Qu’est-ce qu’une »
Cause grave et urgente » permettant un mariage secret ? - C.1131 Le secret - C.1132 Le risque de scandale
public - C.1133 Le registre secret de la
curie.
Droit du mariage 14 ‒ Les
effets du mariage (C.1134-1140) (33 mn).
C.1134 Indissolubilité et force de
la grâce - C.1135 Egalité des droits entre époux - C.1136 Devoir sur les enfants - C.1137-1140 enfants légitimes,
enfants naturels. Le sens mystique de ces effets du mariage.
Droit du mariage 15 ‒ La
séparation des époux (C.1141-1155) (42 mn).
1- La dissolution du lien
(C.1141-1150)
C.1141-1142 jamais de dissolution d’un mariage sacramentel conclu
et consommé - C.1143-1147 Le privilège paulin ou la dissolution d’un mariage
naturel devenu conflictuel suite à la conversion d’un des époux. - C.1148-1150
Le privilège pétrinien et la dissolution possible du mariage naturel des
polygames, des esclaves, des persécutés, des déportés devenus catholiques.
2- La séparation avec maintien du lien (C.1151-1155)
C.1151-1152 Suite à une faute grave comme l’adultère, l’Église
peut organiser la séparation de corps du conjoint qui n’arrive pas à pardonner.
- C.1153-1154 Cela peut aussi se produire lorsque la vie commune est devenue
gravement impossible - C.1155 Il faut toujours essayer de reconstituer la vie
commune.
Droit du mariage 16 ‒ La
convalidation du mariage (C.1156-1165) (40 mn).
La convalidation simple (C.1156-1160) : Elle consiste à rendre
valide un mariage par un renouvellement du consentement, public ou privé selon
les cas.
La sanation radicale (C.1161-1165) : Elle est la validation
du mariage par l’Église sans renouvellement du consentement, après dispense de
l’empêchement.
Droit du mariage 17 ‒ Comment
se passe concrètement un procès en non-validité ? (30 mn).
En cas d’échec de son couple, faut-il poser la question de la
validité de son mariage ?
Comment se passe concrètement ce genre de procès inquisitoire
?
Que faire lorsqu’un procès aboutit à une décision qui ne
correspond pas en conscience à la vérité ?
La décision
du pape François à propos des procès en non validité des mariages (6 mn).
Par Arnaud Dumouch, 18
septembre 2015.
Rappel : JAMAIS un mariage
catholique valide n'est annulé (il n'y a pas de divorce catholique).
La théologie du sacrement
n’est changée en rien.
Sa décision ne change que la
procédure canonique pour vérifier la validité ou la non-validité d'un mariage
qui a échoué :
1° pas de deuxième instance
systématique et 2° gratuité du recours.
Droit du
mariage 18 ‒ Cas concret : Un homme païen devient catholique (9 mn).
Un homme marié humainement
devient catholique. Il reste avec sa femme sans être marié sacramentellement.
Peut-il communier ? Agit-il bien ?
Réponse : Oui car le mariage
naturel est valide et sacré. Il ne peut être annulé qu’en cas extrême de
conflit insoluble de la part de la partie non convertie (privilège pétrinien).
Sacramentaux 44 ‒ Les
funérailles catholiques sont-elles un sacrement ? (17 mn).
Pourquoi elles sont un sacramental (fait pour les vivants et pour prier
pour le mort) et non un sacrement appliqué au mort. Qu’en est-il des prières
pour les âmes du purgatoire et des indulgences ?
Sacramentaux 45 ‒ Les vœux de
religions sont-ils un sacrement ? (26 mn).
Ce sont les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Les
Bénédictins ajoutent un vœu de stabilité et les Jésuites un vœu d’obéissance au
pape.
Si on regarde leur sens spirituel (pauvreté du cœur, totale consécration
à Dieu et au prochain, kénose), ils sont directement la réalité ultime de la
vie chrétienne. Mais si on regarde leur matérialité (pauvreté en biens
matériels, absence de vie conjugale, présence d’un Supérieur humain), ils sont
des sacramentaux.
Sacramentaux 46 ‒ La
bénédiction est-elle un sacrement ? (23 mn).
L’ancienne bénédiction des Hébreux accompagnée de l’imposition des
mains : « Nombres 6, 24 Que Yahvé te
bénisse et te garde ! Que Yahvé fasse pour toi rayonner son visage et te fasse
grâce ! Que Yahvé te découvre sa face et t'apporte la paix ! »
Dans le christianisme : Ikhthús, « poisson » est le symbole chrétien
primitif qui est traduisible par « Jésus-Christ fils de Dieu, sauveur ». L’origine du signe de croix pour la
bénédiction catholique : « Que Dieu tout-Puissant vous bénisse, au nom du Père
et du Fils et du Saint Esprit ». Pourquoi elle est un sacramental et non
un sacrement. La bénédiction Urbi et Orbi du pape vaut-elle plus que la
bénédiction d’un père de famille sur ses enfants ?
Sacramentaux 47 ‒ L’exorcisme
est-il un sacrement ? (16 mn).
Il y avait jadis un ministère institué d’exorciste, ordre mineur.
Aujourd’hui, c’est réservé à un prêtre par diocèse de se servir des formules
liturgiques du grand exorciste.
Deux hypothèses : 1° L’exorcisme serait un « quasi-sacrement » et
fonctionnerait ex opere opérato, de
par la puissance des formules composées par l’Église (Don Gabriele Amorth).
D’où l’efficacité importante des formules invoquant saint Michel et la sainte
Vierge.
2° L’exorcisme serait un sacramental, qui serait d’autant plus efficace
que ceux qui le pratiquent obéissent à l’Église et vivent saintement.
Sacrements 48, conclusion ‒ Les
sacrements demeureront-ils dans l’éternité ? (40 mn).
« 1 Co 13, 9 Car partielle
est notre science, partielle aussi notre prophétie. Mais quand viendra ce qui
est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Car nous voyons, à présent, dans
un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais
d'une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu. » Analyse de chaque
sacrement, du signe qui passe et de la réalité éternelle qui reste : 1° à
l’heure de la mort face à l’apparition de l’humanité du Christ ? 2° Dans
la Vision béatifique ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI
Cours donné par Arnaud
Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en
français de saint Thomas d'Aquin.
Arnaud Dumouch, 2013-2014.
Liturgie
1 ‒ Qu’est-ce que la liturgie et statut d’un cours de liturgie (26 mn).
L’importance de ce sujet qui a profondément divisé l’Église depuis la
Réforme de Vatican II.
Qu’est-ce que la liturgie : analogie du chant de l’épouse pour son
époux.
Plan global de ces vidéos.
Liturgie
2 ‒ La liturgie catholique est-elle un fruit de la vertu de religion ?
(25 mn).
Rappel de ce qu’est la vertu de religion et son caractère naturel
Pourquoi toutes les religions anciennes ont inventé des liturgies ? La
nature sensible et corporelle de l’homme.
Objection de « Jean 4, 21 Jésus lui dit : "Crois-moi, femme,
l'heure vient où ce n'est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous
adorerez le Père. Mais l'heure vient - et c'est maintenant - où les véritables
adorateurs adoreront le Père dans l'esprit et la vérité, car tels sont les
adorateurs que cherche le Père. » : Ne faut-il pas adorer dans son cœur et non
dans des églises ?
La spécificité de la liturgie catholique : la vertu de religion informée
par la foi, la charité et l’espérance.
Liturgie
3 ‒ La liturgie catholique est-elle fixée par le Christ ou par l’Église ?
(28 mn).
La conception des Protestants qui oppose volonté explicite du Christ
dans l’Écriture et tradition des hommes.
La conception catholique fondée sur la Tradition, l'Écriture et Pierre :
1° Ce que le Christ a fixé et que l’Église affirme ne pas pouvoir
changer : La liturgie du baptême (matière et parole), de la consécration
eucharistique (matière et parole), de l’Ordination des seules hommes (dogme de
Jean-Paul II).
2° Ce que le Christ a fixé et que l’Église a changé : la forme de
l’eucharistie en un rituel de repas. Saint Paul 1 Co 11, 21.
3° Ce que le Christ n’a pas fixé et que l’Église a fixé : Le choix des
célibataires pour le sacerdoce.
Les décisions du Concile et la demande de délicatesse dans leur
application.
La prise de pouvoir dans une partie de l’Église d’un Magistère
autoproclamé « esprit du Concile ».
La forme liturgique prise en otage d’un marqueur plus politique que
religieux.
La tentative de déminage par le pape Benoît XVI, 2007 : Motu Proprio Summorum Pontificum.
La simplicité dans l’application à partir du pape François.
Liturgie
5 ‒ La liturgie originelle de la messe est-elle le canon romain ? (28
mn).
La toute première liturgie de la messe est sous forme d’un repas. Elle
est instituée par le Christ.
La seconde liturgie est instituée par les Apôtres et se retrouve par la
comparaison des canons les plus anciens des Églises d’Orient et d’Occident :
Cérémonie pénitentielle, Agapes, lectures, chants alternés de psaume,
enseignement, séparation des fidèles, eucharistie.
Que penser du décret du concile de Trente fixant à perpétuité le canon
romain comme la messe de l’Église catholique (Bulle Quo Primum
tempore du 14 juillet 1570 de saint Pie V).
La pratique du Seigneur dans l’Evangile : repas ou sacrifice ?
Histoire de la liturgie latine : Passage progressif de la forme
extérieure du repas à la forme du sacrifice.
La réforme de Vatican II nie-t-elle la dimension du sacrifice comme
l’indiquent certains théologiens de la FSSPX ?
Recherche de la vérité : Les 4 dimensions instituées par le Christ : 1°
Une Alliance d’amour, 2° créée par un sacrifice unique, 3° dont il faut se
souvenir, 3° dans l’attente du retour du Christ.
Liturgie
7 ‒ La liturgie de Vatican II est-elle d’inspiration protestante ? (15
mn).
La redécouverte par les Protestants du XVI° s. par l’Écriture, de la
dimension de repas d’amour de la Cène du Seigneur (rituel de la table et de la
chaire de prédication du Jeudi saint). Perte de la transsubstantiation. En
réaction, insistance de la Contre-Réforme catholique sur la dimension du
sacrifice solennel du Vendredi saint (rituel de l’autel en hauteur).
La réforme de Vatican II rééquilibre les 4 dimensions instituées par le
Seigneur autour de sa Présence réelle : 1° Une Alliance d’amour (signifiée par
le repas), 2° créée par un sacrifice unique (signifié par l’autel), 3° dont il
faut se souvenir (memento), 3° dans l’attente du retour du Christ.
Pourquoi cette réforme n’a rien de Protestante jusque dans son canon :
Evocation de la Vierge, des saints, prière pour les âmes du purgatoire, pour le
pape et les évêques, de l’alliance par la charité etc. (toutes dimensions
catholiques).
Liturgie
8 ‒ Doit-on multiplier les gestes de respect ou de libre louange dans la
messe ? (15 mn).
Les gestes de respects (génuflexions, communion dans la boucle, musique
sacrée) préférés par Benoît XVI.
Les gestes de louange spontanée, la danse des évêques aux JMJ, le logo
sur l’autel, mis en avant par François.
La vérité : C’est le même esprit selon ses sept formes d’expression de
l’amour (Sagesse et intelligence, science et conseil, force et piété, crainte
du Seigneur).
Il faut juste éviter l’exaltation d’une forme qui écraserait les autres
ou la négation d’une forme au profit des autres.
Ce 11 janvier 2021, Par un motu proprio intitulé « Spiritus Domini », le pape François a inscrit pour toute
l'Église catholique de rite latin cette mesure dans le droit canonique : les «
enfants de chœur » comme on les appelle communément, pourront être
indistinctement des garçons ou des filles.
Cette loi de l’Église a un sens profond : Si le Christ homme est représenté
par un prêtre homme à l’autel, il est logique que l’Église pour qui il a donné
sa vie, soit aussi symbolisée par des femmes comme à la sainte Cène selon ce
texte de saint Paul : « Ephésiens 5,
32 ce mystère est de grande portée (le mariage est un grand sacrement) ; je
veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église ».
30 Juillet 2021
L’abbé Matthieu Raffray est
prêtre de la fraternité catholique traditionaliste du bon pasteur. Il enseigne la philosophie à
l’Angelicum, à Rome, et la théologie dogmatique au séminaire de Courtalain. Son
avis sur le motu proprio est tranché : « Il
me paraît : Injuste, car le pape accuse indistinctement les traditionalistes de
choses qui concernent certains individus ; Absurde car sous prétexte de
favoriser l'unité il cause et crée la division ; Mauvais car il coupe l’Église
de ses racines traditionnelles ; Illégal car le pape casse la pastorale de
son prédécesseur ; Arbitraire car cela va favoriser les abus d'autorité venant
d’évêques qui interdiront ».
Arnaud Dumouch est un
théologien catholique « conciliaire » laïc. Sans s’opposer aux avis du
Père Raffray, il pense que l’intention du pape François est d’éviter le retour
de toute une jeunesse à ce qu’on appelle faussement « la Tradition »
et qui est plutôt la sensibilité janséniste de la fin du XIX° s centrée sur
l’exaltation de la seule grandeur de Dieu, de la seule rigueur du comportement,
du risque de la damnation, du faible nombre des sauvés. Il pense qu'il faut
faire cesser ces passages, tous les 50 ans, d'un extrême à l'autre et unir vérité
et amour.
Liturgie 16 ‒ La liturgie peut-elle se servir de
chants profanes ( mn).
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort.
Liturgie 17 ‒ Le chemin de croix et la liturgie du
vendredi saint (23 mn)
Cette video commente en une minute chacune des quatorze stations du chemin
de croix.
COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI Cours donné par Denis
Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes
en français de saint Thomas d'Aquin. Denis Crouan 2022-2023. Suite à lettre apostolique du pape François "Desiderio
desideravi", « sur la formation liturgique du peuple de Dieu »,
l’Institut belge Docteur angélique a décidé de publier à partir de septembre
2022, et à l’école du Docteur en théologie Denis Crouan, ce cours de
liturgie. Le cœur du texte du pape insiste sur « la nécessité d’une formation liturgique sérieuse et
vitale », de façon à « retrouver
la capacité de vivre pleinement l’action liturgique ». Denis Crouan
est le professeur idéal, après plus de 20 ans de travail dans le site
« Pro liturgia ». PARTIE I ‒ LEçONS INTRODUCTIVES : OCCASION DE CE COURSPourquoi le site "Pro Liturgia" (défense
de la liturgie de saint Paul VI) jette l'éponge ? (41 mn) janvier 2022, Interview de Monsieur Denis Crouan, fondateur et recteur du
site « Pro Liturgia ». Depuis des années, Denis Crouan, en communion avec le pape Benoît XVI,
défendait sur le site « PRO LITURGIE » la liturgie du Concile
Vatican II, faite de dignité orientée vers l'amour intime entre l'âme et
Jésus eucharistie. Il a décidé de tout arrêter. CITATION DE SON DERNIER MESSAGE : "Demander
au clergé actuel que soit respectée la liturgie de l’Église conduit à perdre
son temps : avec une obstination souvent doublée d’une profonde inculture,
ceux qui occupent les places d’où ils sont censés enseigner, précéder, et
conduire les fidèles – à tous les niveaux dans l’Église, du pape au simple
curé de paroisse – semblent vouloir systématiquement saboter le culte divin
d’une façon qui demeure parfaitement incompréhensible". Cette phase de découragement aboutira, je l'espère, à ce que Monsieur
Denis Crouan nous donne, pour l'Institut Docteur Angélique, un cours de
liturgie sur Internet en vidéos. Dans cette leçon introductive, le Docteur Denis Crouan, afin de montrer
l’importance de ce cours de liturgie, raconte son expérience de la grande
crise qui, concomitante à Vatican II, a tout déconstruit dans les Églises
d’Occident : Théologie, discipline, liturgie. Cette crise a pu être confondue
à tort avec le Concile Vatican II à cause de sa concomitance. Face à cela, le
pape Paul VI a vécu un véritable martyre intérieur. Dans cette dernière leçon introductive, le Docteur Denis Crouan établit
une liste (non exhaustives) des lentes dégradations de la liturgie. En
réalité, c’est comme une vague qui s’est abattue sur l’Église et qui a
accompagné les années 70. Elle a déconstruit la vérité (la théologie), puis
la bonté (l’amour de Dieu et le sens du sacré) et enfin le beau. Il en
analyse les causes et le début du redressement par le cardinal Ratzinger qui
est un grand amoureux de la liturgie. Cette leçon introductive définit ce qu’est la liturgie et donne le plan
général de ce cours. Définition en
théologie scientifique : « Une œuvre de beauté venant du peuple et tournée vers Dieu à
travers des rites » Définition en
théologie mystique : « Le chant de l’épouse (l’Église) qui, portée par l’Esprit Saint,
s’adresse à l’Epoux (Dieu) et reçoit en retour des grâces de Dieu ». La liturgie est donc accompagnée et trouve sa valeur dans quatre qualités
: « amour et respect, effacement de soi et transparence ». Sans ces
valeurs inséparables, la liturgie est un chant mort. PARTIE II ‒ L'HISTOIRE DE LA LITURGIELiturgie 4 ‒ L’origine de la liturgie
dans l’histoire de l’humanité (49 mn) Denis Crouan part de généralités sur les premières croyances de la
période préhistorique (du paléolithique et son animisme, en passant par le
néolithique et l’apparition des paganismes). De là, il va dans les premiers
mythes que l’on retrouve dans toutes les grandes religions et qui s’affinent
dans le monde juif à mesure que prend corps et sens l’alliance avec Yahvé. On
voit se mettre en place diverses notes de la liturgie : 1° Le respect pour le
sacré ; 2° Le rôle du prêtre comme médiateur avec le Tout-autre ;
3° L’importance des rites et en particulier des sacrifices. Denis Crouan aborde ici les bases de la liturgie. La vie de Jésus est le
lieu où s’établit l’esprit de la
liturgie chrétienne. On le voit dès sa naissance célébrée par les anges
ce qui indique que tout a son sens dans le Ciel dont la terre n’est que la
préparation et le vestige. Le vieillard Siméon donne une autre note de la liturgie : elle est fondée
sur la longue préparation de l’Ancien testament et tendue vers l’avenir qui
est dans l’autre monde. La sainte Cène montre Jésus assumant tous les rites de la Loi de Moïse (il
est donc traditionnel) mais les transfigurant par l’amour : « Voici que je fais toutes choses
nouvelles ». Liturgie 6 – Que sait-on au sujet des racines de la liturgie (Ier
au IIIème siècle) ? (66 mn) Denis Crouan aborde ici ce qu’on sait sur l’établissement de la liturgie
au début de l’Église, durant les trois premiers siècles. Les sources
historiques sont lacunaires. Ce qui est remarquable, c’est qu’il existe
partout une base essentielle : ce qui
a été institué par le Seigneur ou par les Apôtres. Le reste s’élabore peu
à peu. La Tradition orale, la transmission par la mémoire sont essentielles.
Saint Justin (100-165) nous donne la structure fondamentale des messes
actuelles (pénitence, lecture, homélie, fraction du pain, action de grâce). Peut-on parler de la « messe de toujours » ? Cette
expression n’est valable que pour les paroles de la consécration (voir 1 Corinthiens 11, 23 Pour moi, en effet, j'ai reçu du Seigneur
ce qu'à mon tour je vous ai transmis : le Seigneur Jésus, la nuit où il était
livré, prit du pain etc. ». Denis Crouan utilise les découvertes archéologiques et documentaires
récentes et démontre l’aspect progressif de la mise en place des choses en
lien avec la liturgie durant ces trois premiers siècles. Les églises : L’Église
primitive ne se voyait pas exclusivement comme un corps mystique mais avait
déjà des lieux sacrés dédiés spécifiquement aux rites liturgiques. A Rome, la
première basilique avait été construite pour débarrasser le Forum des
tribunaux qui l’encombraient. Les objets du
culte : D’abord des objets précieux exclusivement réservés au culte comme le
prouve le procès-verbal d’une confiscation des biens de l’église de Cirta en
Afrique du Nord (mai 303). Le temps de la
prière : Quand célébrait-on l’Eucharistie ? Comment se
tenaient les fidèles durant les célébrations eucharistiques ? Orientés ers
l’Orient ? Le prêtre aussi ? Denis Crouan indique : « Ce
chapitre permet de mieux comprendre la « messe de toujours » et de voir que
notre liturgie actuelle est éminemment « traditionnelle ». On a peu de
renseignements avant le IV° s. Le pape Damase (366-384) christianise des
symboles de l’ancienne culture romaine (lieux et temps liturgiques, le style
du canon de la messe et des oraisons). La prière liturgique respecte la règle
des trois « officia » (tâches de la rhétorique classique). Elle
doit - exprimer la foi (docere) ; - former le sens esthétique des
fidèles (delectare) ; - pousser les fidèles à s’engager dans une vie
vertueuse (movere). Au début du Moyen âge, on compte une centaine de types de liturgies en
Occident qui toutes se rattachent à la forme de la célébration eucharistique
qui est née à Jérusalem et s’est développée à Rome. Le chant y joue un grand
rôle (le chant dit « grégorien » tel que nous le connaissons
aujourd’hui n’existe pas encore). Le rôle de saint
Grégoire le grand (590-604) au début du VIIe siècle est à l’origine
d’une réforme de la liturgie romaine par suppression des doublons et
purification des textes douteux. Il lui donne aussi son esprit : « la contemplation donne son sens à
l’action ». et ses trois pieds : 1° La tenue de soi (une ascèse comme garde du cœur) ; 2° La componction (tout part du coeur pour conduire à l’humilité).
3° La volonté de se mettre en « état de prière ». La visite en
France du pape Etienne II en 734, accompagné des chantres de l’Église de Rome, va
répandre la liturgie romaine dans le royaume des francs, qui vivait une
liturgie en crise et dégradée. Ainsi,
l’expression « messe de toujours » utilisée dans
certains milieux catholiques n’a guère de sens du point de vue historique :
ce qui est « de toujours » et doit le rester n’est pas le rite de
la messe mais l’Eucharistie et la théologie sur laquelle s’établissent les
différentes formes liturgiques ayant l’agrément de l’Église. Denis Crouan raconte comment peu à peu et en lien avec la piété locale,
des prêtres rajoutaient des prières privées ou des dévotions personnelles au
Canon romain dont la sobriété et la limpidité semblait ne pas suffire à
certains. C’est l’étape importante de l’élaboration des « recueils de
prières privées » devant être dites par le célébrant à différents
moments du rite liturgique. Ce sera suivi par leur limitation probablement
par un ensemble de clercs au XI° s. Denis Crouan est
aussi organiste. Il raconte ici comment peu à peu est apparu au premier millénaire en
pays Franc, avec retour fécond d’influence romaine, le chant grégorien. Le
nom de « grégorien » fait référence au pape saint Grégoire le Grand
qui n’en est pas l’auteur mais l’inspirateur involontaire. Comment
fonctionne le chant Grégorien avec 1° sa corde de base 2° ses différents
modes qui en créent l’atmosphère et 3° son latin et ses accents linguistiques
chantant. Il traite aussi des
trois catégories de chants grégorien : 1° syllabique (une
note par syllabe) ; 2° semi-orné (quelques notes ajoutées) et 3°
mélismatique (guirlandes de notes). Mais, au-delà de ces techniques, ce chant a une âme qui vient de la
prière (ce qui explique qu’un chœur technique de professionnels sans prière
ne produit pas du bon grégorien). Denis Crouan aborde dans cette leçon le grand changement qui marque le
XIII° s : Ce siècle est sans doute celui de la vraie entrée de l’Europe dans
la Renaissance : on s’oriente vers une Église plus "mondaine", et
des évêques voulant montrer leur puissance par de grandes constructions. Les
Ordres mendiants (Dominicains et Franciscains) réagissent à cela. Ils ne sont
plus cloitrés et ont besoin de livres portatifs et simplifiés. On y voit
apparaitre les messes privées. Le missel qu’ils vont composer pour raison
d’itinérance fera un retour à Rome et influencera la pratique liturgique de
la Curie papale et ainsi façonner l’ « Ordo Missalis secundum consuetudinem
romane Curie ». C’est donc grâce aux Franciscains qu’une unification de la
structure rituelle de la liturgie romaine fut réalisée dans l’Église latine
au XIII° s. Deux questions en fin de cours : La présence d’un servant de messe
était-elle obligatoire ? Les servantes de messe féminines
existaient-elles à cette époque ? Denis Crouan aborde dans cette leçon la liturgie à la fin du Moyen âge.
Les fidèles développent progressivement un sens accru de la présence réelle
du Christ. Cette adoration sacrée conduit à des dévotions plus marquées :
encensement des offrandes (XIIe s), Tabernacle et réserve eucharistique,
adoration du saint sacrement, exposition de l’hostie dans un ostensoir. La
vénération médiévale de l’Eucharistie atteint son apogée avec l’introduction
de la fête du « Corpus Christi » (Sainte Julienne de Cornillon,
1193-1258). À la fin du Moyen Âge, on aime ce qui est expressif tant
dans l’architecture sacrée que dans la liturgie : Définition des couleurs
liturgiques, chasuble romaine amples). C’est là une des origines de la
« scénographie » du culte : la liturgie devient une occasion de
parader et le goût baroque en est l’une des plus belles expressions. Pendant près de douze siècles, dans la liturgie romaine, aucun geste
spécifique n’accompagne les formules de la consécration. C’est Eudes de
Sully, évêque de Paris (1197-1208), qui le premier ordonne qu’une élévation
de l’Hostie soit faite immédiatement après la consécration. Cette pratique
sera adoptée à Rome où elle deviendra courante la fin du XIIIe siècle. Ces pratiques ne manqueront pas de servir d’arguments aux réformateurs
des XVe et XVIe siècles : il leur sera si facile de critiquer les
« superstitions » que fait naître la messe catholique ! Apparaît aussi, chez les catholiques, une dévotion qui donnera naissance
à une pratique qui perdurera jusqu’au XXe siècle : en signe de respect pour
le Corps du Christ, il faut tenir la tête baissée et surtout... ne pas
regarder l’Hostie au moment où elle est précisément élevée pour être vue. La décadence du Grégorien s’est produite peu à peu, sous l’influence de
causes multiples : invention de la portée musicale, oubli du sens des anciens
signes neumatiques, apparition du spectaculaire chant polyphonique qui démode
l’austère chant grégorien. Les textes sacrés de la liturgie demeurent, mais ils
deviennent de moins en moins un motif de prière au profit des prières
personnelles, du goût pour le subjectivisme, l’ostentatoire et l’affectif. La Renaissance et les débuts d’une crise : Les témoignages du début du
XVI° s montrent qu’il existe une décadence de la foi et des rites :
Papes se comportant comme des princes mondains, plus intéressés par l’art que
par leur mission apostolique, pratiques extérieures coupées de leur
signification, luxe ostentatoire à Rome, vente des indulgences, simonie des
évêques. Mais, dans le peuple, la religion reste très fervente et adoratrice
de l’eucharistie. L’affaire Martin
Luther (1483-1546) devrait nous pousser à réfléchir sur la crise actuelle de l’Église.
Lorsque Luther, en 1517, religieux augustin, s’inquiète de la question du
salut - à commencer par le sien -, il n’avait pas l’intention de briser
l’unité de l’Église. Il évolue peu à peu, face à la passivité des évêques,
l’absence de réformes, l’autoritarisme. À partir de 1526, le mouvement
luthérien est consolidé et organisé. Quelle leçon
tirer de cette histoire ? Rien ne favorise plus « les » divisions au sein de l’Église que
de faire comme si « la » division n’existait pas. Le principe du « surtout
pas de vagues » des évêques aboutit souvent à une crise irrémédiable. Quelques solutions urgentes : Remise au point de l’autorité, respect du « Credo », de la
discipline ecclésiastique, des enseignements magistériels, lecture effective
et fidèle des enseignements des Conciles, y compris Vatican II. Liturgie 17 ‒ Le Concile
de Trente et la liturgie (1542-1563) (45 mn) 30 ans après la
réforme de Luther, et de manière poussive, un concile est convoqué. Les questions
touchant à la réforme liturgique ne sont abordées pleinement qu’au cours des
dernières sessions, (1562-1563). Questions posées : Faut-il une totale
uniformité liturgique ou la conservation des anciens missels ? Faut-il
tout récrire ex Nihilo ou s’appuyer sur l’ancien ? Finalement, on
demande au pape de finaliser ce travail (1568-1570). Il en sort ce qu’on
appelle le Missel « romain » (saint Pie V). Il n’est en fait pas si romain
que cela (Influence franco-germanique, sacramentaires romains gallicanisés,
influence de la liturgie dominicaine). Quelques
réformes : sanctoral allégé ; nombreuses octaves supprimées ; Liturgie mise à
l’abri des erreurs du Protestantisme ou de l’Anglicanisme ; Rubriques
amplement développées (au risque de scléroser le rituel). Quel accueil est
réservé au nouveau missel tridentin qualifié de « romain » ? Beaucoup d’évêques s’appuient sur la permission de la bulle « Quo primum
» (1570) pour conserver les rituels âgés de plus de 200 ans. Puis au cours
des XVIIe et XVIIIe siècles, les papes réalourdissent la liturgie en ajoutant
leurs dévotions privées. Après le Concile de Trente, on constate que les directives concernant la
liturgie n’aboutissent pas forcément aux résultats escomptés lorsqu’elles
sont à la charge d’un clergé peu ou mal formé. C’est très visible aux XVIIe
et XVIIIe siècle (comme au XXe s après Vatican II). La lecture de statuts
synodaux datant de 1777 prouve que les directives épiscopales ne sont guère
suivies et que les enseignements du concile de Trente concernant le
déroulement de la liturgie ne parviennent pas à éviter les interactions entre
le culte idéal souhaité par l’Église et les goûts de l’époque : liturgies exagérément
spectaculaires, goût de la mondanité où les dignitaires ecclésiastiques
passent souvent avant Dieu. De même, il y a décalage entre ce qui se fait à
l’autel et le comportement assez souvent relâché des fidèles dans les nefs. Selon James Anthony, spécialiste de la musique baroque en France,
l’Église marchait à cette époque là de son plein gré au même pas que toutes
les autres institutions soumises aux ordres des puissants de ce monde. Liturgie 19 ‒ La liturgie confrontée
au jansénisme et au gallicanisme en France au XVIIIe s (42 mn) Au XVIII° s, l’unité de la liturgie prônée par le Concile de Trente est
loin d’être faite en France. Le clergé est souvent mondain car choisi par le
roi dans la haute noblesse. Une réaction se produit appelée jansénisme qui
allie un sens exacerbé de la majestée de Dieu et de l’indignité humaine. Suivant
cette spiritualité rigoriste, on voit alors apparaître des rituels corrigés.
Ils sont centrés sur la seule Écriture et purgés des textes de la tradition.
Résultat catastrophique pour la liturgie : les restes du chant grégorien
disparaissent les uns après les autres, des missels locaux gallicans apparaissent.
Pendant ce temps, les papes poursuivent l’œuvre de restauration amorcée à
Trente. Comme encore de nos jours, la crise liturgique est le fait de prêtres
dont la formation théologique, largement insuffisante, s’ajoute à un sens
considérablement diminué de leur vocation. Liturgie 20 ‒ La crise du
joséphisme en Autriche et le synode de Pistoie (XVIII° s) (40 mn) Le gallicanisme et le jansénisme qui se sont développés en France et ont
gangréné tant la liturgie que la foi vont trouver un prolongement dans un
synode qui se tient dans la ville italienne de Pistoie (Pistoia) en Toscane.
Désormais, les erreurs ne seront plus limitées à la France : elles vont aussi
se propager dans les pays germaniques et en Italie. La liturgie romaine que
le concile de Trente avait tenté de mettre en ordre n’est plus qu’un vague
projet qui ne trouve d’application nulle part. Quant au « missel de
saint Pie V », il demeure presque partout superbement ignoré. On aurait tort de croire que les décisions prises à Pistoie sont
approuvées par l’ensemble des fidèles. Dès mai 1788, les catholiques de Prato
envahissent la cathédrale afin de protéger le somptueux autel et les reliques
qui s’y trouvent. Puis, dans leur lancée, ils s’emparent du trône épiscopal
de Scipion Ricci pour le brûler sur la place publique au son du tocsin. On l'a vu, le synode de Pistoie aura été l’aboutissement d’un mouvement
établi sur la base des Lumières et dont les idées, en partie greffées sur des
principes élaborés à la Renaissance, avaient pénétré l’esprit des clercs et
futurs clercs bien avant la Révolution de 1789. Au sortir de la Révolution de
1789, la liturgie est dans un état qu’on peut qualifier de misérable : les
prêtres demeurés fidèles à l’Église sont peu nombreux, dispersés et très peu
formés. La liturgie est appauvrie. Une fois encore l’Histoire prouve qu’au long des siècles la liturgie a
subi de nombreuses variations - heureuses ou non, légitimes ou pas - qui ont
sans cesse nécessité des corrections pour en revenir à ce que le culte
eucharistique a d’essentiel et d’inaltérable. Le rite liturgique que l’Église
qualifie de « romain » a été fluctuant mais jamais jusqu’à permettre
à des prêtres d’en utiliser des variations illégitimes pour remettre en
question les fondements de l’Église. Liturgie 22 ‒ Le retour au sens et à l’unité
de la liturgie : Dom Guéranger (52 mn) Comment expliquer le puissant mouvement de restauration de la liturgie au
XIX° s ? Il s’est produit un étonnant retour de la spiritualité
accompagné par la présence et l’action d’hommes providentiels. On doit citer
Dom Guéranger, le restaurateur de la vie bénédictine à l’abbaye de Solesmes,
qui lance ses moines dans l’étude des manuscrits anciens et réussit à reconstituer
le Grégorien depuis longtemps disparu. Ce père abbé donne une définition de
la liturgie : « le témoin des
valeurs fondamentales de l’Évangile et le moyen d’entrer directement dans
l’expérience vivante de la foi de l’Église ». Parallèlement, un retour
au Siège apostolique fait redécouvrir la simple dignité du missel romain. Un mouvement analogue se produit dans les pays germaniques et au Royaume
Uni. Au cours du XIXe siècle, l’Angleterre voit se développer, un mouvement
en faveur du catholicisme. C’est ce qu’on appellera le « Mouvement
d’Oxford ». Liturgie 23 ‒ Du XIX° au XX° s : Le mouvement
liturgique contemporain (de Pie IX à Pie XI) (50 mn) Le Docteur Crouan commence par rappeler le contexte de la fin du XIX° s :
c’est l’époque des idéologies imprégnées d’athéisme. Le pape Pie IX
(1846-1878) s’efforce de les dénoncer et de les bloquer (Syllabus). Il
convoque le Concile Vatican I qui, arrêté par la guerre franco-prussienne,
n’aborde que peu la question liturgique (1870). Avant la grande Guerre, les
papes du XX° s. entament le travail de restauration de la liturgie romaine. Saint
Pie X commence par en confier la préparation aux bénédictins de
Solesmes avec la directive suivante : « la liturgie ne consiste pas à organiser de belles cérémonies
permettant de cajoler sa sensibilité par un cérémonial devenu complexe au fil
des siècles, mais à pratiquer aisément les rites exprimant et
« illustrant » la foi reçue des Apôtres, afin de se laisser
docilement guider et informer par le message spirituel ». La réforme
liturgique de Vatican II est en germe. Liturgie 24 ‒ Au XX° s, les artisans du
mouvement liturgique avant le Concile Vatican II (49 mn) Le Docteur Crouan rappelle que le « mouvement liturgique »
amorcé au XIXe siècle ne se limite pas aux travaux de Dom Guéranger osb ou
aux déclarations des papes. Ce serait insuffisant. Pour porter des fruits, il
faut que les principes énoncés par ces grandes figures puissent trouver des
applications concrètes dans les paroisses, chez les fidèles. Plusieurs
personnages de grande importance méritent d’être cités en raison du rôle
qu’ils vont jouer dont Dom Odon Casel osb (1886-1948), le chanoine régulier
autrichien Pius Parsch (1884-1954), Dom Lambert Beauduin osb (1873-1960) et
le Père Romano Guardini (1885-1968) qui décrit plusieurs déviations possibles
de la liturgie. A la veille de Vatican II, la recherche historique a fait de grands
progrès et a permis de découvrir et d’étudier de nombreux documents qui
étaient ignorés jusqu’ici. Mais, bien avant le Concile, on voit apparaître
les premiers signes d’une volonté de se couper liturgiquement de ce que veut
l’Église. Suite à lettre apostolique du pape François "Desiderio
desideravi", « sur la formation liturgique du peuple de Dieu »,
l’Institut belge Docteur angélique a décidé de publier à partir de septembre
2022, et à l’école du Docteur en théologie Denis Crouan, ce cours de
liturgie. Le cœur du texte du pape insiste sur « la nécessité d’une formation liturgique sérieuse et
vitale », de façon à « retrouver
la capacité de vivre pleinement l’action liturgique ». Denis Crouan
est le professeur idéal, après plus de 20 ans de travail dans le site
« Pro liturgia ». Accéder à la playlist complète : https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI Liturgie 25 ‒ La crise en préparation dans
les années qui précèdent Vatican II (1945-1965) (46 mn) On se demande souvent si la crise est venue de Vatican II. Le Docteur
Crouan rappelle que Raïssa et Jacques Maritain écrivaient pendant le Concile,
en 1964, alors que des théologiens dits de la « mort de Dieu »
étaient entrés en scène tant en Amérique qu’en Europe depuis 1950 : « Il me paraît bien significatif que dans
le même temps où au Concile, le Saint Esprit fait proclamer des changements
d’attitude qui représentent un progrès immense (et qui ont beaucoup trop
tardé), dans le même temps un ouragan de bêtise et d’abjection d’une
puissance extraordinaire et apparemment irrésistible souffle tout autour sur
la vaste étendue du monde catholique et spécialement ecclésiastique. Cette
crise me paraît une des plus graves que l’Église ait connue. Elle a à mes
yeux un caractère eschatologique et semble annoncer de larges apostasies. ». Pourtant, en préparation à la convocation du Concile, le pape Jean XXIII
était clair : « il existe entre la
liturgie et le dogme (les vérités de la foi) un lien tellement indéfectible
que celui qui touche à la liturgie sans avoir reçu un mandat de l’Église
touche également au dogme et, par ricochet, à la morale ». Liturgie 26 ‒ Le Concile Vatican II : un
survol des questions et des problèmes (1962-1965) (57 mn) Jean XXIII n’envisageait pas une réforme de la liturgie romaine, mais
plutôt sa restauration. Il visait une purification des exagérations
accumulées et non la fabrication d’un nouveau missel. La Constitution
« Sacrosanctum Concilium » est le premier document du concile
Vatican II. Son premier chapitre porte : « Il
appartient en propre [à la liturgie] d’être à la fois humaine et divine,
visible et riche de réalités invisibles, fervente dans l’action et adonnée à
la contemplation, présente dans le monde et cependant en chemin. Mais de
telle sorte qu’en elle ce qui est humain est ordonné et soumis au divin…» Cependant, le Conseil pour l’application de la Constitution sur la
liturgie, créé en 1964 par Paul VI, va donner une lecture maximaliste de la
restauration - qui donnera lieu à une refonte de tous les livres liturgiques
avec un but : promouvoir la « participation active » des fidèles. Cela
aboutira à trois dérives non voulues par le Concile : 1° remplacement
complet, dans les faits, du latin par les langues vernaculaires (et en
conséquence, fin du grégorien) ; 2° simplification exagérée des
rites ; 3° adaptation à la mode du temps pour les goûts et les souhaits
des fidèles. Liturgie 27 ‒ Le Concile Vatican II et
la constitution « Sacrosanctum Concilium » (1962) (58 mn) « Sacrosanctum
Concilium... » C’est par ces deux mots latins que s’ouvre la Constitution qui entend
donner les grandes lignes devant être suivies pour aboutir à une restauration
de la liturgie romaine dans son ensemble. Le but de la restauration
liturgique est clairement indiqué. Le Docteur Denis Crouan analyse ce document précieux et précis, chapitre
par chapitre, et montre la différence entre le texte du Concile et ce qu’on
en a fait. Le docteur Denis Crouan aborde maintenant l’après Concile. Et d’abord, ce
qu’il aurait dû se passer. On l’a dit, en ce qui concerne l’Ordo de la messe,
tout en gardant fidèlement la substance des rites, on les a simplifiés.
Aucune rupture n’est demandée. La liturgie restait centrée sur l'union à
Dieu. Nous abordons les quatre points suivants : 1. L’AMÉNAGEMENT DU SANCTUAIRE 2. LA LANGUE LITURGIQUE, LES CHANTS, L’ORIENTATION. 3. LES GESTES ET LES ATTITUDES 4. LE DEROULEMENT D’UNE MESSE PAROISSIALE Liturgie 29 ‒ Comment se célèbre concrètement
la messe de Vatican II ? (71 mn) Le docteur Denis Crouan aborde maintenant, de manière concrète et simple,
comment mettre en pratique la liturgie eucharistique restaurée à la suite de
Vatican II dans une paroisse qui dispose de ce qu’il faut (des moyens somme
toute assez simples) pour que tout soit fait dans le respect de ce que
demande aujourd’hui l’Église. Il est frappant de voir le respect et la
solennité qui entoure cette réforme liturgique. On est loin de ce qu’il
s’est, hélas, réellement passé. Voici le lien qui mène aux deux fascicules (un sur la liturgie, l’autre
sur la crise) édités par « Librim Concept ». https://www.librim.fr/18-collection-liturgie-et-priere Le docteur Denis Crouan aborde maintenant l’exemple significatif de
l’Offertoire de la messe. À la suite de Vatican II, les rites de l’offertoire
ont été modifiés. On a beaucoup glosé sur cette modification : qu’y a-t-on
gagné, qu’y a-t-on perdu, était-il nécessaire de changer les choses ?
Tentons de répondre à ces questions en faisant une comparaison systématique
de l’ancien rite (missel « de Saint Pie V ») et du nouveau rite
(missel de Saint Paul VI). Il est clair qu’il fallait cette réforme car les
formules de jadis portaient des confusions, distinguant mal « le pain
non consacré » et « le Corps du Christ ». Liturgie 31 ‒ L’origine des séquences et
l’usage de l’encens dans la liturgie (63 mn) Le docteur Denis Crouan aborde les
séquences qui sont des chants populaires introduits dans la liturgie. Au Moyen
Âge, on les appelait « proses » ou parfois « hymnes ».
Elles sont le fruit d’une étroite collaboration de la science humaine avec
l’inspiration divine. Les séquences approuvées par l’Église ont une grande
profondeur théologique qui devient de plus en plus marquée au cours des
siècles. L’usage de
l’encens est attesté dès la plus haute autiquité. Puisque nous sommes des êtres
de chair, nous appréhendons les réalités qui nous entourent par nos sens.
Quant à la fumée de l’encens qui s’élève et parfume l’espace sacré, elle
« aiguise » notre esprit en utilisant deux de nos sens pour évoquer
les choses de Dieu : la vue et l’odorat. Malachie 1, 11 : « Du levant au couchant du soleil, mon Nom
est louable parmi les nations. En chaque lieu, on brûle de l’encens pour mon
Nom et on présente une offrande pure, car mon Nom est grand parmi les
nations, dit le Seigneur de l’univers. » Liturgie 32 ‒ Vatican II : L'usage du chant
et de la musique au service de la liturgie (20 mn) Le docteur Denis Crouan montre que dans l’Exhortation post-synodale
« Sacramentum caritatis » (février 2007), le Pape Benoît XVI
consacre plusieurs lignes à l’art en général et au chant liturgique en
particulier. Son enseignement permet de saisir le rôle important de l’art
dans la liturgie. L’Histoire nous montre que lorsque la liturgie se
décompose, l’art libéré de l’Église se met peu à peu au service du siècle
pour n’être plus que « religieux » au sens le plus large et
imprécis du terme. Il cesse alors d’être liturgique. Les critères qui permettent à un chant d’avoir sa place dans la
liturgie sont : 1° Des mélodies directement enracinées dans les paroles de l'Écriture; 2° Des paroles peu nombreuses. 3° Le chant véritablement liturgique qui met toujours le Seigneur au
premier plan et entraîne au silence de méditation Liturgie 33 ‒ Vatican II : Messe orientée
vers l'Orient ou messe face au peuple ? (28 mn) Le docteur Denis Crouan montre qu'il peut arriver que la liturgie
devienne un instrument du narcissisme. Un prêtre peut devenir le levain qui
fait « fermenter » la foi de toute une assistance, vers le Seigneur
ou au contraire, vers lui-même. Il existe en effet dans certaines
personnalités une entrave à cette nécessaire « diminution de soi »
sans laquelle le Christ n’a plus « sa » place. Le Dr Fitzgibbons
montre que le narcissisme peut même pousser vers le sacerdoce des jeunes dont
l’équilibre affectif est mal assuré ; car ils croient qu’une fois
prêtres, ils pourront célébrer des liturgies conviviales dont le succès leur
permettra de répondre à leurs besoins de se montrer. Un remède à ce risque peut être dans la reprise, dès que commence la
partie eucharistique de la messe, ce que demandent les textes du Concile
Vatican II : une célébration où le prêtre et les fidèles sont tournés dans la
même direction, vers l'Orient, où le Soleil du Christ se lève. Le docteur Denis Crouan aborde frontalement la crise liturgique qui a
suivi Vatican II et qui a conduit aux dérives qu'on connaît. La vraie
question posée aussi bien Mgr Lefebvre que les prêtres dits « progressistes »
est la suivante : Vatican II a-t-il été un concile simplement « pastoral » ou
a-t-il également été « doctrinal ». Le Cardinal Joseph Ratzinger, devenu le
pape Benoît XVI, répondra en communion avec Jean-Paul II : « Il n’est pas
possible de remettre en cause la doctrine authentique du concile œcuménique
Vatican II, dont les textes sont magistériels et jouissent de la plus grande
autorité doctrinale. » Pourtant, on a vu des dérives liturgiques se
multiplier à partir de courants doctrinaux échevelés qui s'uniront pour
raboter le caractère sacré de la foi. Ce fut une déconstruction partant de
diverses sources : l’ « activisme », le « modernisme », le « néo-modernisme
», le « progressisme ». Le docteur Crouan cite des noms. PARTIE III ‒ QUESTIONS THÉOLOGIQUESLiturgie 35 ‒ Vatican II : La théologie par
la liturgie (43 mn) Le docteur Denis Crouan aborde la troisième partie du cours à savoir des
aspects plus théologiques, toujours en lien avec ce que l’histoire nous
apprend. En effet, la liturgie est un « lieu théologique » ou, pour
reprendre une formule attribuée à saint Pie X, qu’elle est « une
théologie qui s’apprend à genoux », de façon très progressive. Quatre
composantes essentielles : 1. La liturgie a sa source dans les Écritures. 2. La liturgie a une dimension ecclésiale. 3. La liturgie doit revêtir une dimension cosmique. 4. La liturgie doit exprimer l’eschatologie. L’ESPRIT DE LA LITURGIE : Dans la Constitution « Sacrosanctum
Concilium » de Vatican II, les Pères conciliaires ont insisté sur le fait que
le renouveau de la liturgie devrait impérativement s’accorder avec
« l’esprit de la liturgie » qui repose sur sept piliers : son
objectivité, sa structure héritée de la Tradition vivante de l’Église, son
universalité, son symbolisme, son sens plénier, sa beauté (sa « noble
simplicité », dira saint Paul VI) et sa logique. Liturgie 36 ‒ Le bienheureux Nicolas Sténon, patron de la droite liturgie (1638-1686) (25 mn) Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie,
nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. Le docteur Denis Crouan raconte la vie de cet évêque (Niels Stensen en
allemand) béatifié par
Jean-Paul II. Ce saint peu connu a montré que la liturgie était un acte de
justice à l'égard de Dieu (La vertu de religion fait partie de la vertu de
justice). Dans la persécution, il a travaillé à l'établissement des décrets
du Concile de Trente à son époque. Il a fini par renoncer à sa charge
d'évêque et a consacré la fin de sa vie à un ministère de simple prêtre. Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie,
nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. Le docteur Denis Crouan aborde l'avis de saint Cyrille de Jérusalem sur
la communion dans la main : "En se présentant pour recevoir la
communion, que le fidèle tendent la main droite, les doigts joints, soutenus
par la main gauche, la paume légèrement concave ; et au moment où le Corps du
Christ est déposé dans sa main, que le communiant dise : Amen. Cependant, ce
texte si souvent cité ne s’arrête pas là. Il se poursuit en proposant ce qui
suit et qu’on omet souvent de citer : « Sanctifiez votre œil par le
contact avec le Corps Sacré. Alors que vos lèvres sont encore humides,
touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos
autres sens pour les sanctifier. » La pratique de l'Église montre que la
communion dans la main, parce qu'elle manque de respect, est davantage une
tolérance de l'Église. Vatican II recommande la communion dans la bouche, à
genoux. Liturgie 38 ‒ La place des femmes dans le
rite liturgique (56 mn) Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie,
nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. A notre époqie où la complémentarité de l’homme et de la femme est remise
en cause jusque dans la biologie, ce sujet est brûlant. Au plan liturgique,
il est clair que certaines choses sont fixées par Dieu (par exemple, d’après
saint Jean-Paul II, le Christ prêtre est obligatoirement un homme) et qu’il
ne convient pas que les changements en cette matière soient motivés par
l’idéologie du « gender ». - La question de l’admission des femmes aux trois ministères institués
(lectorat, acolytat et, depuis 2022, le ministère de catéchiste). Le pape
François a admis les femmes à ces ministères institués. - La place des femmes dans le rituel sacerdotal du lavement des pieds du
jeudi saint. Liturgie 39 ‒ La place de l’obéissance dans
le rite liturgique (75 mn) Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie,
nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. Tous les « bergers spirituels » participent ainsi à la triple
fonction assurée par le Christ (les « tria munera ») :
enseigner (Magistère), gouverner (fonction de Pasteur) et sanctifier
(fonction du Prêtre). Denis Crouan aborde l’obéissance dans ces trois
fonctions. L’obéissance est celle de la foi pour ce qui est du Magistère
infaillible, celle de la prudence pour les décisions pastorales, et celle de
la piété envers le culte catholique pour ce qui est de la liturgie. Liturgie 12 - Premiers
essais de redressements pour sortir de la crise : le rôle de S. Jean-Paul II
et du cardinal Ratzinger. Le Motu proprio « Ecclesia Dei
adflicta ». Liturgie 13 - Joseph
Ratzinger devient Benoît XVI. L’urgence d’un redressement. Le motu proprio
« Summorum pontificum ». Les évêques « gardiens et promoteurs
de la liturgie » ne sont plus à la hauteur de leurs responsabilités. La
crise dans les séminaires diocésains et les paroisses. Liturgie 14 - Le pape
François : des orientations liturgiques contradictoires ; des problèmes
irrésolus.
Le Docteur Denis Crouan analyse la position du pape. Est-elle un nouveau
coup de crosse contre les amoureux de la liturgie Traditionnelle ? Non, répond
Denis Crouan : « sa lettre est une divine surprise d’équilibre et de sens
contemplatif de la liturgie, se détachant à la fois des improvisations des
années 70 et de la réaction rigide à l’inverse ». La conclusion de la lettre du pape est un acte d’autorité : « Comme je l’ai déjà écrit,
j’entends que cette unité liturgique soit rétablie dans toute l’Église de
rite romain ». Denis Crouan étudie ici six points de la Lettre apostolique : 1° La Liturgie : lieu de la rencontre avec le Christ pour notre salut 2° Le sens théologique de la Liturgie 3° La Liturgie : un antidote contre le venin de la mondanité spirituelle 4° La beauté de la vérité de la célébration chrétienne 5° La nécessité d’une formation liturgique sérieuse et vitale 6° L’art de célébrer la liturgie Liturgie 47 ‒ 2022, Denis Crouan répond à 4
objections à la lettre du pape sur la liturgie (60 mn) Le Docteur en théologie Denis Crouan répond à quatre objections qui lui
ont été faites suite à sa vidéo https://youtu.be/Hqqe1ZgaRL4 sur le Pape François et sa lettre apostolique sur la
liturgie, du 29 juin 2022 « J’ai
désiré d’un grand désir » : 1° Le décret liturgique de Vatican II est-il flou et ne comporte-t-il pas
de normes objectives ? 2° Le sens du mot "adaptation" ? 3° Le bazar de la question du chant ? 4° Le latin versus vernaculaire ? Liturgie 48 ‒ Le sens eschatologique de la
liturgie catholique, Entretien avec Denis Crouan (57 mn) La liturgie catholique, chant de l'épouse vers le Seigneur Jésus, est
signe des temps et du retour du Christ. Son contenu porte cette espérance
finale. Mais on peut le voir dans son évolution au cours de l'histoire à la
lumière de la foi de l’Église dans le sens de l’histoire, lieu de
purification de l’Église décrit par le Catéchisme de l'Église Catholique 675
à 677 : 1° Liturgie du silence cachée au début de l'Église ; 2° Liturgie de la gloire à partir du XIII° s. ; 3° Liturgie d'entrée dans les grandes luttes finales, à partir de Vatican
II ; 4° Un jour, l’Église vivra ses épreuves finales et un samedi saint, à
l’image de son Epoux céleste ; 5° Lorsque le Christ reviendra, ce sera une liturgie de la
résurrection ; 6° Après le reste du purgatoire, l'humanité entrera dans la Vision
béatifique où ce sera la liturgie éternelle ;
COURS DE LITURGIE,
PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 Pour accéder à la totalité de la playlist : https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI Institut Docteur Angélique Cours donné par Denis
Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes
en français de saint Thomas d'Aquin. Denis
Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr;
2022-2023 Liturgie, Denis, Crouan, Pro liturgia, Cène, messe, eucharistie,
cours, théologie, liturgie, Pie V, missel, dignité, Benoit XVI, messe, Paul VI, 1969,
Vatican II, réforme, |
https://www.youtube.com/watch?v=nyHCHFCDjoc&list=PLuko328jWH_235QobdcFtrv-3NcdB4GhU
Une série de cours de
théologie sur le sens multiple des symboles bibliques.
Arnaud Dumouch, 2021.
Théologie, symbolique, symbole, Bible, biblique, allégorie, métaphore,
métaphorique, analogie, comparaison, ambivalence, mystique,
Théologie symbolique 1 : Elle est fondée sur
« l’analogie de la foi » (29 mn)
En cette vie, nous ne pouvons pas connaître Dieu en lui-même, mais selon notre
mode de connaissance terrestre qui s’appuie sur des images sensibles pour
remonter à l’intelligible. Dieu se révèle selon notre mode de connaissance,
donc à travers des images et des concepts : c’est l’analogie de la foi. Dans
l’éternité, elle disparaîtra car Dieu sera vu face à face.
Il existe deux types d’analogies :
1° L’analogie métaphorique où Dieu exprime sa nature et son salut via
des réalités sensibles comme « le bras de Dieu ». Dans ce cas, Dieu
est connu par mode de négation : « Dieu n’a pas de bras mais son bras
exprime sa puissance ». C’est la théologie apophatique ou théologie
négative.
2° L’analogie propre où Dieu exprime sa nature et son salut via des
réalités spirituelles comme « l’intelligence de Dieu ». Dans ce cas,
Dieu est connu par mode d’éminence : « Dieu est éminemment et infiniment
intelligent ». C’est la théologie cataphatique ou théologie positive.
Théologie symbolique 3 : Son objet : tout ce qui concerne
Dieu et ses intentions (37 mn)
Son objet : Toutes les
parties de la théologie : Dieu dans son Essence et ses intentions (sens
allégorique), notre chemin vers Dieu (sens moral), l’union éternelle à Dieu
(sens eschatologique).
Par toutes les
méthodes : Analogies propres (théologie scientifique) ; analogies tirées de
l’amour humain (théologie mystique) ; métaphores tirées du monde sensible
(théologie symbolique) ; comparaison avec le devenir de l’histoire humaine
(théologie biblique).
1° L’Ancien Testament ou les représentations de Dieu sont interdites car Dieu est
inconnu ;
2° Le Nouveau Testament où Dieu s’est incarné et a donné une image de
lui. 'En Lui habite corporellement toute
la plénitude de Dieu' (Col 2,9).
3° La vision béatifique où la
théologie symbolique disparaîtra, sauf quand nous descendrons sur terre pour
aider les enfants encore en chemin.
Théologie symbolique 5 : Les trois niveaux de la prophétie
(physique, sensible, spirituelle) (23 mn)
Les trois niveaux de la prophétie : 1° sensible (la création entière Ex : Genèse 18, 1 Yahvé lui apparut. Voilà qu'il vit trois
hommes ») ; 2° imaginative, par des images rêvées : Ex : « Apocalypse 4, 2 Voici, un trône
était dressé dans le ciel, et, siégeant sur le trône, Quelqu'un...) et 3°
spirituelle (par des explications intelligentes : Ex : « Jean 1, 1 Au Commencement était le Verbe »).
Quelle est la plus grande des théologies ? Par soi, c’est la
théologie scientifique car elle utilise les analogies propres. Or Dieu est
Esprit. Mais en fait, c’est une illusion que saint Thomas reconnait dans sa
Somme de Théologie : « Elle est pour les débutants ». En effet,
l’objet de la théologie est de connaître Dieu. Or Jésus dit : « Matthieu
11, 25 Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela
aux sages et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits ».
Chaque symbole de la Bible renvoie à une réalité profonde en rapport avec Dieu et la
création. Le chiffre 1 est la première révélation concernant trois choses :
1° L’unicité du
vrai Dieu ;
2° L’unité et
l’unité d’être de la créature la plus noble de sa création : la personne
humaine.
3° L’unicité du seul Temple où
Dieu est adoré, une seule tente de sa présence. Ce qui signifie, au sens mystique,
notre cœur dans l’alliance de la charité. Voilà pourquoi nous croyons, dit le
Credo en : « Un seul baptême » et en l’Église « une, sainte,
catholique et apostolique ».
1° Les deux témoins :
Approche
Philosophique : Le sens analogique de ce symbole est partout dans le monde (accessible
à la raison). On le voit à travers le très ancien symbole du Yin et du Yang :
homme et femme, douceur et force, autorité et amour, ordre et liberté, Droite
et Gauche. L’une des forces sans l’autre déséquilibre l’humanité.
Approche
théologique : Le sens de ce chiffre est aussi accessible par la Révélation (par la
foi) : Tout dans la vie de l’homme et de la femme est dans une complémentarité
de deux aspects : vérité et amour, amour et humilité, autorité et douceur,
Enoch et Elie, christianisme et Islam.
Lorsqu’une vertu quelconque rejette sa complémentarité, on tombe dans
une hérésie morale. L’exemple du quiétisme.
2° Les deux
chemins :
Le chiffre 2 intervient
aussi dans la question du choix : Car un choix libre implique l’existence de deux
chemins au minimum : bien et mal, chemin du salut et de la perdition, enfer et
paradis, amour de Dieu ou amour de soi etc. Lorsqu'on est averti par le Ciel
d’un futur choix à faire, il nous apparait par exemple deux portes (une
lumineuse et l'autre sombre). Cependant attention : Sur la terre, ces deux
choix ne sont pas pleinement montrés à l’homme à cause des conséquences du
péché originel. Ils le seront face au Christ.
1° La vie intime de Dieu et de
l’homme :
Approche
théologique : « Genèse 1, 27 : Dieu créa
l’homme à son image ». Adam et Eve connurent la vie trinitaire de
Dieu. Mais elle nous a été révélée de nouveau par le Christ. Il y a dans la
relation intime du Dieu unique (Père, Verbe, Amour) la Cause de tout.
Approche
Philosophique : Notre observation de l’humanité nous permet de comprendre cette marque
trinitaire en nous : Structure de notre nature humaine (esprit et ses deux
facultés : intelligence et volonté) ; structure de notre vie morale
(puissance et intelligence au service de l’amour), structure de nos familles
(père, mère, enfant) ;
2° le chemin vers
Dieu :
Le chiffre 3
intervient aussi dans notre chemin vers Dieu : Les trois
personnes crucifiées au Golgotha symbolisent l’humanité en chemin et notre
propre cœur en phase de purification. C’est que, pour le moment et sur terre,
l’humanité n’est pas divisée en deux groupes (les méchants et les bons), mais
en trois groupes : les méchants, les pauvres pécheurs et les saints.
Les trois jours du signe de Jonas sont le symbole du passage entre ce
monde et l’autre.
Fondement expérimental : Ce symbole est
tiré d’une constatation géographique : Il existe quatre points cardinaux qui
nous permettent de nous diriger. Et les vents peuvent souffler de toutes les
directions, selon les jours.
Symbole biblique
: Ce chiffre symbolise donc dans la Bible l’ordre du monde, structuré par
Dieu. Mais il symbolise aussi un autre ordre, mystérieux, venant de l’Esprit
Saint et qui dirige le monde vers le salut (Ezéchiel 1) selon ce texte : « Jean 3, 7 Ne t'étonne pas, si je t'ai dit : Il vous faut naître d'en
haut. Le vent souffle où il veut et tu entends sa voix, mais tu ne sais pas
d'où il vient ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de
l'Esprit ». Dans l’Écriture cela est signifié par les quatre vents (l’Esprit
Saint), les quatre vivants (le Sauveur du monde), les quatre roues (le temps)
qui suivent les quatre vivants.
Théologie symbolique 10 : Le chiffre 6 : L’homme sans Dieu
(23 mn)
Ce chiffre a d’abord une origine
biblique : « Dieu créa le monde en six jours et le septième, il se
reposa ». Le rythme de l’homme est structuré autour de cela par la semaine
de sept jours et du Sabbat : « Exode 20, 8 Pendant six
jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour
est un sabbat pour Yahvé ton Dieu ».
Mais ce chiffre
est aussi celui qui structure l’homme : autours de ses
six dimensions horizontales : 1° Il existe ; 2° Il a un corps ; 3° Il
est un être vivant spirituel ; 4° il travaille ; 5° il a une vie
morale et 6° il a une vie politique.
Donc, si l’homme se passe de la septième dimension (la place de Dieu),
il se marque du chiffre 6 : « L’homme sans Dieu, installé sur cette
terre ».
Le chiffre 6, appliqué aux fléaux qui frappent les habitants de la
terre, indique le caractère terrible qui accompagne de détachement de cette
terre qui est un lieu éphémère.
Théologie symbolique 11 : Le chiffre 7 : L’homme dans la
plénitude de l’union à Dieu (45 mn)
Ce chiffre a d’abord une origine
biblique : « Dieu créa le monde en six jours et le septième, il se
reposa ». Le rythme de l’homme est structuré autour de cela par la semaine
de sept jours et du Sabbat : « Exode 20, 8 Pendant six
jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour
est un sabbat pour Yahvé ton Dieu ».
Mais ce chiffre
est aussi celui qui structure l’homme dans son union à Dieu : autour de ses
sept dimensions : 1° Il existe ; 2° Il a un corps ; 3° Il est un être
vivant spirituel ; 4° il travaille ; 5° il a une vie morale, 6° il a
une vie politique et 7° il cherche Dieu par la sagesse.
Donc, si l’homme vit de la septième dimension (la place de Dieu), il se
marque du chiffre 7 : « L’homme avec Dieu, tendu vers le Ciel ».
Le chiffre 7, utilisé dans l’Apocalypse, montre la plénitude de la vie
avec Dieu : les sept Églises, les 7 Esprits de Dieu. Mais Dieu utilise aussi
pour nous purifier des moyens parfaits : les sept sceaux, les sept trompettes,
les sept coupes. Ce chiffre symbolise alors l’échelle de Jacob, purification
vers le Ciel : les sept demeures de sainte Thérèse d’Avila, le septième Ciel.
Dieu a créé une seule humanité à partir d’Adam et Eve. Mais il l’a voulu diverse
tant par les individus que par les nations, les langues, les races et les
cultures. « C’est une sage volonté
de sa part », dit le pape François (2019). Avant le Christ, c’est
symbolisé par les douze tribus d’Israël (Genèse 35, 22). Après le Christ, ce
seront les douze Apôtres et les diverses Églises (Matthieu 10, 1).
Cette diversité est positive lorsque la charité et l’humilité sont là.
Mais lorsque l’orgueil domine, Dieu s’en sert pour diviser et produire la
guerre intestine, qui produit à son tour de l’humilité (voir Juges 19, 29).
Le chiffre 24 (exemple les 24 vieillards prosternés, Ap 4, 4) symbolise
la totalité de l’humanité, avant et après le Christ. Toute cette diversité
(sauf le traitre symbolisé par Judas) ne sera pas détruite mais transfigurée au
Ciel dans l’unique Église du Christ selon cette promesse de Jésus : « Jean 10, 16 J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cet
enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix ;
et il y aura un seul troupeau, un seul pasteur ».
Théologie symbolique 13 : Le chiffre 40 : Le temps du
purgatoire en ce monde ou dans l’autre (36 mn)
Dans l’Antiquité, à 40 ans, on était en fin de vie, usés par une existence aléatoire sur
cette terre. En conséquence, le chiffre 40 symbolise le temps de l’épreuve
purificatrice mais aussi le temps de vie d’une génération avant qu’elle ne soit
enlevée et remplacée par une autre.
Durant ces 40 ans, l’homme mange le pain du désert (Exode 16, 35).
Le but de cette épreuve est de créer en l’homme un cœur humble : « Deutéronome 8, 2 Souviens-toi de tout
le chemin que Yahvé ton Dieu t'a fait faire pendant 40 ans dans le désert, afin
de t'humilier, de t'éprouver et de connaître le fond de ton cœur. ». Le
peuple juif en a donné le signe au monde : il s’est passé 40 ans entre la
prophétie de Jésus sur la destruction du temple de Jérusalem et sa réalisation.
Au sens
eschatologique, ce temps dans le désert est l’image du séjour dans le purgatoire, où
l’âme erre avant que Jésus nous en délivre selon ce texte : « 1 Pierre 3, 19 C'est lui Jésus qui
s'en alla même prêcher aux esprits en prison. C'est pour cela, en effet, que
même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle. ».
Théologie symbolique 14 : Le chiffre 666 : Le mystère de
l’iniquité (la révolte contre Dieu) (46 mn)
Thèmes abordés : La Bible n’est pas un livre occulte réservé à des initiés ; Eviter
les théories complotistes qui se suivent et meurent (Minitel, Internet, puce
RFID, vaccin etc.) Le sens simple du chiffre 666 : le projet de Lucifer (Genèse
3, 4) ; Etre marqué sur le front et le bras appliqué à l’histoire ;
L’idéologie du temps : comment la discerner ? Le dernier Antéchrist à la
fin du monde.
L’apocalypse est le livre par excellence de l’usage symbolique des
chiffres. Ce livre est un rêve prophétique de l’Apôtre Jean. Voici le texte en
question : « Apocalypse 13, 16 Par ses manoeuvres, tous, petits et grands, riches
ou pauvres, libres et esclaves, se feront marquer sur la main droite ou sur le
front, et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la
Bête ou au chiffre de son nom. C'est ici qu'il faut de la finesse ! Que l'homme
doué d'esprit calcule le chiffre de la Bête, c'est un chiffre d'homme : son
chiffre, c'est 666 ».
Théologie symbolique 15 : Le chiffre 777 : Le paradis
céleste, dans la vision béatifique (34 mn)
De même que le chiffre 666 désigne l’enfer (l’amour de soi poussé jusqu’au
mépris de Dieu et du prochain), le chiffre 777 désigne le paradis (l’amour de
Dieu et du prochain poussé jusqu’au mépris de soi). 3 signifie Dieu et 7
l’homme. Ainsi, dans la vision béatifique se réalisera de manière parfaite
l’union de charité entre Dieu et l’homme. Ce sera le septième jour de la
création, temps du repos de Dieu. Tout dans la Tradition sainte rejoint ce
chiffre symbolique : 1° La septième demeure de sainte Thérèse d’Avila ; 2°
Le septième Ciel, sommet de l’échelle de Jacob ; 3° Les 7 vertus qui
demeureront pour l’éternité, transfigurées par la charité (Sagesse,
intelligence, science, conseil (prudence), piété (justice), force et crainte
(tempérance).
Théologie symbolique 16 : Le chiffre 144000 : le nombre
immence et connu de Dieu des sauvés (17 mn)
Ce chiffre est uniquement présent dans le livre de l’Apocalypse de saint Jean. Les
témoins de Jéhovah le prirent au sens littéral, allant jusqu’à imaginer que
très exactement, 144000 témoins de Jéhovah règneront avec le Christ, tandis que
la foule des autres témoins de Jéhovah resteront sur la terre. En réalité,
l’Apocalypse use de symboles déclinant le chiffre 12, qui représente la
totalité des humains, avant (les 12 patriarches) et après le Christ (les 12
Apôtres).
Théologie symbolique 17 : Les myriades : La mesure de la
création de Dieu : son amour infini (23 mn)
1° Tout cela est fondé sur l’observation : les milliards
d’étoiles, les milliards de grains de sable
2° Et cela se réalise dans l’humanité : les milliards de descendants
selon Genèse 24, 60 : « Ils bénirent Rébecca et lui dirent : "Notre
sœur, ô toi, deviens des milliers de myriades ! Que ta postérité conquière la
porte de ses ennemis ! ».
3° Ce chiffre peut avoir aussi un sens négatif : les milliards
d’ennemis, souvent représentés comme des sauterelles : Judith 16, 3 :
« Assur descendit des montagnes du septentrion, il vint avec les myriades
de son armée. Leur multitude obstruait les torrents, leurs chevaux couvraient
les collines ». Tels sont les démons, ennemis de nos âmes.
4° Mais le sens ultime est théologique : jusqu’où ira la création de
Dieu ? Quelle sera sa mesure ? Les milliards d’anges ? Les
milliards d’humains ? D’atres créatures inconnues ? Psaume 68, 18 :
« Les équipages de Dieu sont des milliers de myriades ; le Seigneur est
venu du Sinaï au sanctuaire ».
Théologie symbolique 18 : Le symbolisme du jardin, présence
de Dieu dans le coeur (28 mn)
Le jardin est toujours, dans l’Écriture le symbole de notre âme. Il se
décline en trois sens :
1° UN SENS NEUTRE : Notre âme est le lieu de
notre intériorité et de notre vie spirituelle : « Luc 13, 19 Il est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a
pris et jeté dans son jardin ; il croît et devient un arbre, et les oiseaux du
ciel s'abritent dans ses branches. »
2° UN SENS POSITIF ET
THEOLOGAL : Le but est que notre âme soit le jardin où Dieu habite : « Cantique 4, 12-16 Elle est un jardin
bien clos, ma soeur, ô fiancée ; Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et
qu'il en goûte les fruits délicieux ! »
3° UN SENS NEGATIF : Mais notre âme peut devenir
le jardin que le démon habite : « Isaïe
65, 3 Un peuple qui me provoque sans cesse en face, qui sacrifie dans les
jardins, qui brûle de l'encens sur des briques ».
ENFIN LA BIBLE RACONTE
L’HISTOIRE DE LA REDEMPTION DE NOTRE ÂME : Dieu détruit pour sauver le
jardin de nos âmes : « Lamentations 2, 6 Il a forcé comme un jardin son
enclos ». Puis Dieu se fait homme pour recréer le jardin des merveilles :
« Jean 18, 1 Ayant dit cela, Jésus s'en alla avec ses disciples de l'autre
côté du torrent du Cédron. Il y avait là un jardin dans lequel il entra, ainsi
que ses disciples. »
Théologie symbolique 19 : Le mariage, symbole de la
relation à Dieu (42 mn)
Dans toute l’Écriture et dans les religions actuelles, l’état de la relation
entre l’homme et la femme est le signe et le révélateur de l’état de la
relation de l’âme (l’épouse) avec Dieu (l’Epoux) selon ce texte de saint Paul :
« Ephésiens 5, 32 le mariage est un grand signe ; je veux dire qu'il
s'applique au Christ et à l'Église ». Pour résumer, la Bible montre
4 états du mariage :
1° Avant le péché originel, lorsque la relation à Dieu est confiante
et intime ;
2° Dans la première partie de l’Ancien Testament, où la femme est
durement traitée (soumission, polygamie, répudiation) : la relation à Dieu est
celle de la peur. C’est la pastorale du « mauvais larron ».
3° Dans la seconde partie de l’Ancien Testament où la monogamie et
le respect des femmes est rétablit : La relation à Dieu est celle du respect.
C’est la pastorale du « bon larron ».
4° Le Nouveau Testament où Jésus établit le sacrement de mariage,
signe de l’union d’amour unique et indissoluble entre Dieu et l’âme. C’est la
pastorale de « l’alliance sainte rétablie ».
5° Dans la vie mystique aboutie et au Ciel, la relation de Marie, épouse
mystique et reine du Cœur de Dieu, est l’image de notre destinée éternelle.
Théologie symbolique 20 : Le symbolisme de la montagne,
lieu où Dieu habite (13 mn)
Chaque symbole a de multiples sens dans la Bible selon le contexte. La montagne
n’échappe pas à cela : Symbole de nos orgueils que Dieu doit abaisser (Isaïe 40, 3), noyer sous les
eaux du déluge (Genèse 7, 19), crucifié avec Jésus au Golgotha, elles laissent la place au lieu de
refuge où nous allons dans l’épreuve (Genèse 8, 4). Enfin, lorsque l’orgueil est vaincu, elle devient le lieu élevé où
l’on rencontre Dieu (1 rois 19, 8), en vue de la vie éternelle avec Dieu et le prochain
(Matthieu 17, 1).
Théologie symbolique 21 : Le symbolisme du temple,
habitation de Dieu (27 mn)
Le temple est un symbole important dans l’Écriture. Il est réalisé au sens
littéral dans le peuple Hébreu à travers quatre réalisations du Temple de
Jérusalem (Salomon (1 rois 6, 1), Hérode (Luc 21, 5), Ezéchiel (Ezéchiel
42, 19), Apocalypse (Apocalypse 21, 22). Ils symbolisent en fait les quatre
états de notre âme (Loi de Moïse, justice humaine, grâce sanctifiante et gloire
éternelle). L’œuvre de Dieu en nous, à travers diverses croix et destructions,
fait passer notre âme de l’état charnel à la gloire de l’éternité. C’est toute
l’histoire sainte racontée dans l’Écriture sous l’image symbolique du Temple.
Thèmes abordés : Le symbolisme double de la lumière. La lumière de Dieu : « L’amour
de Dieu et du prochain poussé jusqu’au mépris de soi » ; La lumière
du diable : « L’amour de soi poussé jusqu’au mépris de Dieu et du
prochain ».
La lumière intervient pour la première fois au début de la Genèse. Dieu crée
la lumière matérielle qui signifie d’après saint Augustin les purs esprits (les
anges) puis sépare la lumière des ténèbres (les bons anges des mauvais).
Au début de l’évangile de saint Jean, on comprend que c’est Dieu
lui-même qui est Lumière et qui éclaire l’intelligence des hommes.
Lucifer : La plupart des symboles ayant
un double sens, le mot « lumière » sera vite récupérer par le diable
qui s’accapare le nom du Christ (Lucifer = le « porte lumière ») et
se déclare « lumière du monde ». Or sa lumière n’est pas la même.
Au plan
expérimental : l’eau a un sens positif (ce qui désaltère et donne vie, ce qui lave et
purifie) et un sens négatif (l’endroit inquiétant où l’on se noie, ou l’on peut
mourir de soif (Genèse 21, 15), où se développent les maladies (Exode 4, 9).
Au plan Biblique
: Comme presque tous les symboles bibliques, ces sens sont repris : le
déluge tue les pécheurs (Genèse 7, 17), mais l’eau donne aussi la vie par foison (Genèse 1, 22).
Au plan mystique
: L’eau est prise par Jean Baptiste et par Jésus pour signifier une vie
spirituelle nouvelle. Le baptême de Jean (Luc 3, 16) symbolise sa lente préparation à travers l’expérience de la misère de
l’homme qui doit le conduire à acquérir 1° une âme repentante et 2° assoiffée
du salut. Le baptême de Jésus donne ce salut (1 Jean 5, 8) en 1° lavant tous
les péchés, 2° en noyant le viel homme et 3° en faisant jaillir l’homme
nouveau.
Théologie symbolique 24 : Le feu, charité ou absence de
charité (33 mn)
Le feu matériel intervient pour la première
fois dans la destruction de Sodome et de Gomorrhe. C’est de lui qui partent
tous les sens du feu : Négatif (Souffrance, destruction), positif
(purification, nourriture, lumière, chaleur, sécurité).
Au plan philosophique, le feu est cette angoisse
sourde dont les causes sont diverses en nous : Les angoisses d’origine biologique,
psychologique, spirituelle (le péché) ; mystique (absence de sens profond à sa
vie, absence de Dieu).
Au plan théologique, le "feu" a trois
significations liées à la nature de notre âme profonde qui est faite pour voir
Dieu.
1° Il est cette angoisse sourde présente dans les 6 étapes du
purgatoire.
2° Il ne devient un feu de joie que dans la vision béatifique. C'est
uniquement là que l'abîme de notre coeur est comblé.
3° En enfer, l’absence de Dieu est un feu du cœur qui provoque la
colère des âmes et des anges damnés. Il peut prendre aussi un sens matériel par
somatisation.
Au plan
expérimental : cette terre comme un lieu de bonheur stable. Mais très vite, on
comprend qu’elle est vanité et fumée. Donc l’homme à la fois s’y attache et la
déteste (comme le peuple hébreu en Egypte Nombres 11, 5).
Au plan Biblique
: Comme presque tous les symboles bibliques, la terre a un sens positif
(ce que Dieu crée, le lieu stable où il nous sécurise Genèse 1, 1) et un sens négatif (l’endroit où
l’homme s’installe, loin de Dieu, Genèse 4, 2). Elle devient alors le lieu des péchés. Alors Dieu la retire (voir testament de Moïse, Deuteronome
28, 47).
Au plan mystique
: La terre signifie trois choses : 1° Le paradis : la vie spirituelle et
la récompense éternelle qu’elle produira : « Mt
5, 4 Heureux les doux, car ils posséderont la terre ». 2° Le purgatoire : Elle est aussi le lieu
de notre purification, en vue du salut (Matthieu 28, 18). 3° Mais elle symbolise aussi, pour les « habitants de la terre » le
lieu de la mondanité, où l’homme prend la voie de la perdition (Matthieu
7, 13), au pouvoir de Satan, le prince de ce monde (Jean 12, 42). Le livre de
l’Apocalypse, dans sa plus grande partie, décrit les malheurs qui frappent
« les habitants de la terre ».
Au plan expérimental : Le souffle du vent est
mystérieux, sans but défini (Ecclésiaste 1, 6). Il intervient soit comme une
brise légère source de respiration (Apocalypse 11, 11), soit comme une tempête
qui rend fou ou dessèche (Genèse 1, 2).
Au plan Biblique : Comme presque tous les
symboles bibliques, l’air peut avoir un sens positif (l’action positive de Dieu
qui sauve Genèse 8, 1) et un sens négatif (l’action de Dieu qui envoie le
malheur Genèse 41, 6). Dieu se sert du vent pour exercer sa providence sur
terre, sans que l’homme comprenne la logique de son action (2 Samuel 22, 16).
Au plan mystique : Le vent signifie l’action de
Dieu qui dirige l’homme vers le salut, un peu comme le vent fait avancer le
bateau. Jésus sait ce qu’il fait pour notre salut (Jean 3, 8).
Au paradis, le vent de la Vision
béatifique sera comme une brise légère (Apocalypse 7, 16). Dieu l’avait annoncé
au prophète Elie (1 rois 19, 12).
Théologie symbolique 27 : Le pain, symbole de la
nourriture solide venant de Dieu (32 mn)
Thèmes abordés : Nourriture solide, don de Dieu et fruit du travail de l’homme, grain
broyé et cuit pour revivre, descente dans le ventre (donc dans le cœur).
Au plan naturel, le pain est la nourriture
quotidienne nécessaire aux hommes, plus que toute autre chose. La privation de
pain signifie la famine. Voilà pourquoi la première fois où ce symbole
intervient, c’est comme une malédiction après le péché originel (Genèse 3, 19).
Au plan théologique, le pain symbolise la
nourriture que Dieu donne en s’appuyant sur le travail de l’homme. Il y a donc
dans le pain une alliance entre Dieu et l’homme. Voilà pourquoi Melchidédek
offre du pain et du vin (Genèse 14, 18). Au désert, il est la manne, pain
triste du désert où Dieu éduque son peuple dans l’errance.
Au plan mystique, Jésus va transfigurer ce
symbole en instituant l’eucharistie ou il reprend tous les symboles :
nourriture solide, don de Dieu et travail de l’homme, grain broyé et cuit,
descente dans le cœur.
Théologie symbolique 28 : Le vin, symbole de l’allégresse
et de la présence de Dieu (26 mn)
Thèmes abordés : Le symbolisme de l’ivresse et de la joie, mais aussi de l’abus et du
vice.
Au plan
expérimental : Abus et perte du contrôle : Le vin apparaît pour la première fois dans
l’Écriture sous ce rapport lors de l’ivresse de Noé (Genèse 9, 21) : « Tobie 4, 15 Ne bois pas de vin
jusqu'à l'ivresse, et n'aie pas la débauche pour compagne de ta route ».
Joie et allégresse : Mais il devient vite un symbole positif : « Le vin réjouit le cœur de
l’homme ».
Au plan
théologique : il devient le symbole de la présence enivrante de Dieu, source de
béatitude. Jésus va assumer ce symbole et en faire, dans son eucharistie et sa
passion, le symbole de la vision béatifique : « Luc 22, 18 car, je vous le dis, je ne boirai plus désormais du
fruit de la vigne jusqu'à ce que le Royaume de Dieu soit venu ».
Mais il est aussi parfois symbole de la fureur de Dieu qui frappe les
habitants de la terre : Psaume 60, 5 Tu
en fis voir de dures à ton peuple, tu nous fis boire du vin de vertige ».
Dans notre
expérience : Certains figuiers produisent à foison des fruits et d’autres portent à
foison des feuilles. Cet arbre peut donc symboliser la fertilité ou la
stérilité d’une vie.
Dans l’Ancien
Testament : Il est le symbole de la terre promise, objet d’espoir, à la différence
du désert (Deutéronome 8, 7). C’est le lieu du repos (1 Macchabées
14, 12). Mais, lorsque l’homme pèche, Dieu peut lui retirer ce faux bonheur
issu du péché (Psaume 105, 33 ; Osée 2, 14).
Le sens mystique
donné par Jésus : La figue devient le symbole du fruit du Saint Esprit produit dans notre
âme (joie, paix, douceur, charité fraternelle etc.). Dès cette terre, on voit
les prémices de ces fruits dans les saints (Matthieu 24, 32). Un figuier
sans fruit de charité est du vent (Matthieu 21, 19).
En vue du figuier
éternel : Dieu peut parfois nous soumettre en cette terre à l’épreuve de la nuit
pour nous conduire à la kénose et à ce figuier éternel qui portera du
fruit (Apocalypse 6, 12).
Théologie symbolique 30 : Le sang, symbole de la vie et de
la mort (25 mn)
Thèmes abordés : Les symboles ont souvent un sens négatif ou positif selon le contexte.
C’est le cas ici.
Au plan
expérimental : Celui qui a du sang dans les veines est vivant. Celui qui perd son sang
finit par mourir (Genèse 4, 10). Verser le sang, c’est être un criminel (Psaume
139, 19). La vie se transmet de père en fils par le sang (Genèse 15, 4).
Au plan de
l’Ancien Testament : Le sang est le symbole de l’âme et donc de la vie (Genèse 9, 4). Mais
les témoins de Jéhovah vont sortir de ce sens symbolique pour le chosifier.
Pour eux, le sang est vraiment l’âme. L’homme n’a pas d’âme spirituelle (Actes
15, 29). L’alliance ancienne est conclue dans le sang d’animaux offerts en
sacrifice (Exode 12, 22). Au sens négatif : L’eau changée en sang est symbole
de malheur (Exode 7, 19).
Au plan mystique
: Le sang du Christ devient le symbole de son Esprit Saint (1 Corinthiens
15, 50). Il nous donne son sang à la croix (Jean 6, 53). Il en fait un mémorial
perpétuel dans l’eucharistie (Luc 22, 44). Il donne son Esprit Saint qui vient
habiter l’âme des hommes (Jean 19, 34). Le sang de Judas symbolise le démon en
lui (Actes 1, 18).
Dans l’éternité : Notre sang est
le Père, le Fils et le Saint Esprit qui sont en nous, par la vision béatifique
(Luc 22, 18).
Ce
symbole est l’un des plus profond de l’Écriture aussi Jésus le prend pour
signifier la Nouvelle Alliance où il communique son Cœur. Au Moyen âge, elle
devient le Graal sacré que l’homme cherche toute sa vie.
1° Au sens naturel : un récipient qui contient la boisson qui pénètre.
Donc celui qui la donne a une responsabilité immense : Gn 40, 11. C’est un vase
précieux à cause de son usage précieux, dont dépend la vie : Gn 44, 2. Il
contient la vie du corps : Juges 6, 38. Du coup, la coupe peut devenir symbole
de la vie elle-même, mais aussi du péché dont se repait l’homme : Amos 6, 5.
2° Au sens religieux : vase sacré pour les offrandes à Dieu. Il
contient et récolte le sang du sacrifice des animaux : Ex 37, 16. Le prêtre
offre à Dieu le contenu : Ecclésiastique 50, 14. Au sens religieux profond : Ce
que Dieu fait boire à l’homme pour le sauver. Elle peut contenir le malheur :
Ps 11, 5. Mais ce n’est pas pour toujours : Isaïe 51, 22. Ou le bonheur de la
présence de Dieu : Ps 23, 5.
3° Au sens chrétien : La coupe est celle du sacrifice qu’offre le
Christ : Mt 20, 22 en vue de l’alliance : L’eucharistie signifie que ce qui est
dans le cœur de Dieu passe dans le cœur de l’homme : Mt 26, 27.
La
coupe signifie le coeur des pécheurs, plein de corruption : Mt 23, 25 et donc
la pastorale de Dieu sur nous les hommes pour nous sauver. Dans l’Ap 16,
les sept coupes signifient toutes les souffrances que doit vivre l'homme pour
accéder à la kénose puis à la Vie éternelle.
Théologie symbolique 32 : Le lion, symbole de la Puissance
de Dieu (mais aussi du diable) (22 mn)
Thèmes abordés : Le lion de Juda (Genèse 49, 9) ; Les quatre animaux de l’Apocalypse (lion, taureau, aigle, visage
d’homme).
Au sens naturel et expérimental, le lion est l’animal puissant et noble,
le roi de la jungle, que nul ne peut vaincre. Mais il est aussi le prédateur
suprême et dangereux que seul la famine ou la vieillesse peut vaincre.
La Bible reprend ces symboles pour montrer qui est Dieu et sa
Puissance infinie (Ezéchiel 1, 10), qui donne le pouvoir à son peuple (Genèse 49,
8) ; qui punit le pécheur avec puissance (1 rois 13, 23).
Mais ce symbole est aussi celui du démon qui est puissant pour nous
perdre selon 1 Pierre 5, 8 « Soyez
sobres, veillez. Votre adversaire, le Diable, comme un lion rugissant, rôde,
cherchant qui dévorer ».
Au sens eschatologique, Dieu est plus fort que le
démon (Job 4, 11). Au paradis, la puissance au service de l’amour : « Isaïe 11, 7 La vache et
l'ourse paîtront, ensemble se coucheront leurs petits. Le lion comme le boeuf
mangera de la paille ».
Théologie symbolique 33 : Le taureau, l’animal noble,
sacrifice parfait offert à Dieu (16 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi le taureau qui est une idole dans l’Ancien Testament, est-il
devenu une représentation de Jésus dans le Nouveau Testament ?
Au sens naturel, le taureau était un animal
noble et farouche, un peu comme le sont toujours les taureaux de combat
actuels. C’était l’animal cher, signe de richesse, qu’on offrait à Dieu comme
le plus beau des sacrifices. On ne le tuait que pour fêter les grandes
occasions (mariage, retour d’un enfant Luc 15, 22).
La Bible reprend ces symboles pour montrer la grandeur des
sacrifices qu’on doit offrir à Dieu, pour honorer sa grandeur (Lévitique 9, 2).
Mais si l’homme est tenté de représenter Dieu sous forme d’un taureau d’or,
c’est un acte faux et idolâtrique (Exode 32, 4).
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), le taureau devient le symbole de Jésus, Dieu fort qui s’offre en
sacrifice parfait au Père pour notre péché (Hébreux 9, 12).
Du coup, on peut maintenant représenter Dieu comme un jeune taureau
(Apocalypse 4, 7). Ce n’est plus idolâtrique de l’enseignement de Jésus.
Théologie symbolique 34 : Le visage d’homme, troisième
figure animée de l’Apocalypse 4, 7 (37 mn)
Thèmes abordés : fils de l’homme, Fils de Dieu ; « Apocalypse 4, 7 le troisième
Vivant a comme un visage d'homme » ;
Ce symbole-là est l’un des plus riches de l’Écriture. Il faut comprendre
sa richesse à travers quatre étapes :
1° En Adam et Eve
: L’homme est tel que Dieu le rêve : « Gn 1, 27 Dieu créa l'homme à son image ». Mais avec le
péché, Dieu le livre à son propre destin pour qu’il apprenne et revienne.
2° Dans la
première partie de l’Ancien Testament : Le fils d’homme
devient une sorte de fils de chair livré à ses vices : « Ps 4, 3 Fils d'homme, jusqu'où s'alourdiront vos coeurs,
pourquoi ce goût du rien, cette course à l'illusion ? »
3° Dans la
seconde partie de l’Ancien Testament après l’exil à Babylone, Dieu révèle peu
à peu de nouveau les profondeurs du cœur de l’homme : « Ezéchiel 2, 1 Il me dit : "Fils d'homme, tiens-toi debout,
je vais te parler ».
3° Dans le Nouveau
Testament : Jésus est le fils de l’homme (expression 83 fois utilisée) et le Fils
de Dieu (44 fois pour Jésus). Il révèle aussi qui nous sommes, comme fils
d’homme.
4° A l’heure du
retour du Christ : Le visage d’homme du Christ, glorifié, nous montrera en pleine
lumière qui nous sommes et qui est Dieu.
Thèmes abordés : La femme, symbole de notre âme ; La femelle humaine, symbole de
notre chair pécheresse ; La prostituée de l’Apocalypse.
Ce symbole-là est l’un des plus riches de l’Écriture. Il faut comprendre
sa richesse à travers cinq étapes :
1° En Adam et Eve
: La femme est tel que Dieu le rêve : « Gn 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, homme et femme il le créa ». Mais avec le
péché, Dieu la livre à son propre destin pour qu’elle apprenne et revienne : « Ton désir te portera vers ton mari,
lui dominera sur toi ; Tu enfanteras dans la douleur ».
2° Dans la
première partie de l’Ancien Testament : La femme vit
jusqu’à la lie ces deux malédictions. Le sommet est raconté en Juges 19, 24 « Voici ma fille qui est vierge. Je vous la livrerai. Abusez
d'elle ».
3° Dans la
seconde partie de l’Ancien Testament après l’exil à Babylone, Dieu révèle peu
à peu de nouveau les profondeurs de la femme : « Cantique 1, 15 Que tu es
belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont des colombes ».
3° Dans le
Nouveau Testament : Jésus révèle de nouveau la femme selon son cœur à travers en
particulier, deux femmes à qui il donne ce titre de « femme » : Marie
(Jean 19, 25) et Marie-Madeleine (Luc 7, 47).
4° A l’heure du
retour du Christ : Jésus sera accompagné indissociablement de la femme (Marie et l’Église)
selon ce texte : « Gn 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, homme et femme il les
créa ».
5° Dans la vision béatifique : Nous verrons que la femme était réellement
l’image de l’Esprit Saint.
Théologie symbolique 36 : L’aigle, symbole de la Lumière
mystique, mais aussi du malheur (23 mn)
Thèmes abordés : L’aigle est un des quatre animaux qui symbolisent le Christ ; La
vision d’Ezéchiel
17, 3 sur le grand aigle qui vitalise la terre.
Au sens naturel, l’aigle est l’animal rapide,
silencieux, qui voit à des kilomètres, redoutable pour la défense de ses
petits, éternellement jeune. Il est aussi le fléau qui s’abat impitoyablement
sur sa proie (Deutéronome 28, 49).
La Bible reprend ces symboles
: Dieu
est comme l’aigle (Ezéchiel 1, 10 ; Apocalypse 4, 7). Mais son action
peut être impitoyable pour frapper les méchants.
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), Jésus est le Verbe qui, comme l’aigle, nous donne de voir et
comprendre les mystères (Apocalypse 8, 13). Il nourrit son peuple comme l’aigle
dans cette vision (Ezéchiel 17, 3). Les contemplatifs sont à l’imitation
de Jésus, comme des aigles (Luc 17, 37).
L’aigle est aussi le symbole de l’orgueil des hommes et des peuples
(Abdias 0, 4)
Au sens naturel et expérimental, l’agneau est l’animal innocent et
fragile par excellence. Son pelage doux et blanc est symbole de pureté. Tel le
nouveau-né, il se laisse tuer et manger sans se défendre. C’est le seul animal
qui n’a pas de sens négatif.
La Bible reprend ces symboles essentiellement dans le Nouveau
Testament où a lieu la Révélation ultime, celle de l’amour et de l’humilité de
Dieu. Dieu devient l’agneau de Dieu par son incarnation en Jésus Christ
(Apocalypse 5, 6). Dieu révèle aussi son regard sur nous : Nous sommes un petit
troupeau objet de sa sollicitude de berger.
Mais attention : le diable peut se déguiser en agneau pour séduire : « Apocalypse 13, 11 Je vis ensuite
surgir de la terre une autre Bête ; elle avait deux cornes comme un agneau,
mais parlait comme un dragon ».
Thèmes abordés : L’Esprit Saint et l’oraison du cœur.
Au sens naturel, La colombe est un animal
doux, qui se nourrit de graines à la différence de l’aigle. Son chant est comme
une plainte, un gémissement. C’est aussi un oiseau naïf par son comportement et
pur par sa blanche couleur.
La Bible reprend ces symboles
: La
colombe est symbole de paix après le déluge (Genèse 8, 6), mais aussi de
montée vers Dieu (Psaume 55, 7), de foi et de charité (Psaume 68,
14), d’amour fervent (Cantique 1, 15), de soif de Dieu (Isaïe 38, 14).
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), elle est le symbole de l’Esprit Saint (Matthieu 3, 16) qui est
l’amour entre le Père et le Fils, et qui se niche dans le cœur des hommes en
des gémissements ineffables, (Romains 8, 26)
Théologie symbolique 39 : Le serpent, symbole du démon et
du Christ sauveur (32 mn)
Thèmes abordés : Le serpent de la Genèse ; Le serpent de Moïse dans
le désert ;
Au sens naturel, le serpent fait peur : il se glisse entre les herbes (ce qui le
fait passer pour rusé) et il frappe sournoisement à la jambe avant de
disparaître (ce qui le fait passer pour un tueur Genèse 1, 21 ;
Deutéronome 32, 33 ; Ecclésiastique 25, 15). C’est donc d’abord un symbole
négatif mais pas que.
La Bible reprend ces symboles
: Dès
la Genèse, c’est sous forme d’un serpent que Lucifer tente Eve (Genèse 3, 1).
Mais Moïse dresse dans le désert un mat surmonté d’un serpent qui annonce le
Christ sauveur (Nombres 21, 8 et Jean 3, 14).
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), le serpent est le symbole de Satan mais aussi du Christ crucifié qui
prend sur lui notre péché.
Au sens eschatologique, au paradis, le serpent ne sera pas (Isaïe 27, 1 et Isaïe 65, 25).
Il sera séparé en enfer (Apocalypse 12, 9 ; Isaïe 65, 25).
Théologie symbolique 40 : Le dragon, symbole de la
puissance de l’ange révolté (36 mn)
Thèmes abordés : Le dragon et le dinosaure ; Le récit de la révolte des démons au
début des œuvres de Dieu ;
Au sens naturel, le dragon est un animal
mythique, un reptile géant dont on trouve parfois les os dans le sol (Jérémie
51, 34). C’est aussi le nom antique du crocodile (Daniel 14, 22).
La Bible reprend ces symboles
:
Partout où le nom du dragon est cité, on est face aux lieux sinistres ou
dangereux. Ils sont aussi le symbole des monstres politiques ou des desseins
pervers (Esther 1, 1-e), mais aussi des monstres domestiques (Ecclésiastique
25, 16).
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), le dragon est le symbole de Lucifer, l’ange révolté (Apocalypse 12,
3).
Au sens eschatologique, au paradis, le dragon sera
vaincu (Isaïe 51, 9). Il sera séparé en enfer (Isaïe 27, 1).
Thèmes abordés : Les quatre chevaux de l’apocalypse ; L’ânesse parlante de
Balaam ; Le cavalier qui renversa Nikanor ; L’âne royal de l’entrée
de Jésus à Jérusalem ;
Au sens naturel, l’étalon est l’animal noble
de la guerre ; la jument est l’animal gracieux et doux (Cantique 1,
9) ; l’âne est la monture des humbles (Exode 23, 12).
La Bible reprend ces symboles
:
Partout où le cheval apparaît se montre la guerre et la victoire (2 Maccabées
3, 25). Le roi d’Israël est annoncé comme montant un âne, donc comme un roi
d’humilité (Zacharie 9, 9).
Au sens allégorique (Nouveau
Testament), Le Christ rentre à Jérusalem monté sur un âne car il est le roi
d’humilité (Matthieu 21, 7). Les quatre chevaux de l’Apocalypse sont des
vainqueurs qui dominent l’homme et l’écrasent pour lui apprendre l’humilité
(Apocalypse 6, 2).
Au sens eschatologique, au paradis, Dieu sera
vainqueur (Apocalypse 19, 11) « Alors
je vis le ciel ouvert, et voici un cheval blanc ; celui qui le monte s'appelle
"Fidèle" et "Vrai" ».
Thèmes abordés : Les animaux purs
et impurs ont tous une signification symbolique liée à leurs mœurs apparentes
(Lévitique 11, 7-20).
Au plan
expérimental : Les anciens considérèrent le porc comme impurs car celui qui en mange
attrapait souvent des vers. Son régime omnivore, proche du nôtre et si
différent, finit par dégoûter.
Au plan de
l’Ancien Testament : Le porc devient le symbole du vice présent en nous « en chaque
homme, un porc sommeille » (Isaïe 66, 3) mais aussi des mœurs étrangères
au peuple Juifs (les mœurs des païens qui mangeaient du porc) (1 Macchabées 1,
47).
Au plan mystique : Jésus commence par détacher le peuple Juifs de la
matérialité pour lui démontrer que ces animaux impurs ont une signification
symbolique : le péché (Marc 7, 19). Puis, dans les actes des Apôtres, il montre
que l’évangile est pour tous (animaux purs = les juifs et animaux impurs = les
païens) (Actes 10).
Dans la vie
éternelle : Des hommes venant de toutes les Nations (pures et impures) seront
sauvés (Psaume 36, 7).
Théologie symbolique 43 : La couleur blanche, symbole de
la pureté et de la victoire (28 mn)
Au plan
expérimental : La couleur blanche est celle de la pureté, surtout par l’expérience de
la neige. Elle est aussi le symbole de la sagesse à cause des cheveux blancs.
Mais ces symboles ont toujours un pendant négatif : Le vieillard peut être
vicieux, la neige est froide comme la maladie et la mort.
Au plan de
l’Ancien Testament : La couleur blanche est reprise comme symbole de pureté (Genèse 49, 12)
et de sagesse. Et Dieu purifie son peuple en le rendant blanc (Isaïe 1, 18 et
Daniel 12, 10)
Au plan mystique
: Jésus prend sur lui tout ce qui est positif dans la couleur blanche,
lors de sa transfiguration : pureté, puissance (Marc 9, 3). Mais il est aussi
le berger qui purifie son peuple (Apocalypse 6, 1-2) de cette fausse plancheur
que donne l’hypocrisie (Matthieu 23, 27).
Dans la vie
éternelle : Dieu sera vu face à face et sa blancheur sera stupéfiante, selon ces
trois sens : Vérité, amour, humilité (Apocalypse 2, 17). Il aura purifié les
hommes sauvés (Apocalypse 4, 3).
Théologie symbolique 44 : La couleur rouge, symbole de la
violence et du sang (28 mn)
Au plan
expérimental : La couleur rouge est celle du sang qui sort du corps. De même, dans sa
colère, l’homme devient rouge. C’est une couleur inquiétante.
Au plan de
l’Ancien Testament : Elle est reprise pour signifier le péché. Le sang d’Abel crie vers Dieu
(Genèse 4, 10). Lucifer, est représenté par un dragon rouge-feu (Apocalypse 12,
3). Dieu face au péché, peut entrer dans une grande colère (Isaïe 63, 1). Dieu
peut aussi purifier son peuple en le rendant blanc
Au plan mystique
: Le sang est souvent symbole de la croix, c’est-à-dire de la manière
dont Dieu purifie le cœur du pécheur par la souffrance (Isaïe 1, 18). Voilà
pourquoi la couleur liturgique du martyr et de la passion du Christ est le
rouge.
Dans la vie
éternelle : Dieu sera vu face à face et la couleur rouge disparaîtra car nul ne
souffrira plus. En enfer, tout est rouge feu.
Théologie symbolique 45 : La couleur verte, symbole de la
vie (et de la pourriture) (24 mn)
Au plan
expérimental : La couleur verte est celle de la vie végétale. En Egypte antique, le
Dieu Osiris est vert, et le Dieu de la mort (Seth) est rouge. Mais le vert est
aussi couleur de corruption (vert du moisi, vert de gris Lévitique 13, 49).
Au plan de l’Ancien Testament : Elle est reprise
pour signifier l’espérance (Psaume 68, 14) par la promesse d’une terre verte
(Canaan Nombres 13, 17), de la fécondité (Jérémie 17, 8), mais aussi de
l’épreuve purificatrice (le peuple Hébreux est resté 40 ans dans un désert
rouge) (Ezéchiel 21, 3).
Au plan mystique
: La couleur verte est symbole de la vie et de l’espérance (Marc 11, 7).
Mais Dieu peut retirer cette vie pour purifier le cœur de l’homme (Apocalypse
9, 4).
Mais Dieu peut retirer cette vie pour purifier le cœur de l’homme
(Apocalypse 9, 4).
Dans la vie
éternelle : Dieu est Vie comme l’émeraude (Ap 4, 3). Dieu sera vu face à face et la
couleur verte sera définitive et stable, telle l’émeraude (Apocalypse 21, 20).
Théologie symbolique 46 : La couleur bleue, symbole de la
Vierge Marie (24 mn)
Au plan
expérimental : La couleur bleue est celle de la pureté. Un ciel bleu, sans nuage, fait
rayonner sa couleur dans les plans d’eau.
Au plan de
l’Ancien Testament : Jamais la couleur bleue n’apparaît, ni les couleurs proche comme azur.
Seule la pierre précieuse (le saphir) est citée 12 fois : Elle est une des
pierres de l’habit sacerdotal (Exode 28, 18) ; Elle revêt de beauté les
jeunes gens d’Israël.
Au plan mystique
: La couleur bleue est attribuée au jardin secret où Dieu habite, la
Vierge Marie (Ezéchiel 10, 1). C’est la couleur liturgique de ses fêtes. Elle
est l’Immaculée Conception.
Dans la vie
éternelle : Dieu sera vu face à face et la couleur bleue illuminera depuis Dieu le
cœur de ses saints. Voilà pourquoi on appelle le paradis « le ciel ».
L’or a une double signification symbolique :
1° Au sens
naturel : il est ce qui est le plus précieux, lumineux et incorruptible. On
l’offre donc aux belles femmes, aux rois et à Dieu. Mais, parce que la
corruption du meilleur est la pire, l’or est le symbole des pires convoitises :
« Pv 16, 16 Combien il vaut mieux
acquérir la sagesse que l'or ! L'acquisition de l'intelligence est préférable à
l'argent ».
2° Au sens
surnaturel : L’or est dès la création d’Adam en Eden le symbole de la charité (Gn 2,
11), la plus précieuse des vertus, qui doit être purifiée au feu : « Eccl 2, 5 car l'or est éprouvé dans le feu, et les élus dans la
fournaise de l'humiliation ».
3° A l’heure du retour du Christ : L’or symbole de la sainteté de l’autre monde : « Ap 14, 14 un Fils d'homme, ayant sur
la tête une couronne d'or ». Le juge ruinera l’or pris au sens de
richesse charnelle : « Ap 18, 11 Ils
pleurent les trafiquants de la terre ; les cargaisons d'or et d'argent de leurs
navires, nul désormais ne les achète ! »
4° Dans la vision
béatifique : « Ap 21, 18 Ce rempart est
construit en jaspe, et la ville est de l'or pur, comme du cristal bien
pur ».
Théologie symbolique 48 : Babylone, symbole de l’épreuve
et du péché en nous (42 mn)
La grande Babylone est cette cité puissante adonnée au péché et à l’orgueil, dès le
livre de la Genèse 11 avec la tour de Babel. C’est cette ville qui vainc et
détruit le peuple saint sous le roi Nabuchodonosor (2 rois 24, 10). Durant
notre vie, il semble que nous passons un temps sous la domination de Babylone
(Psaume 137, 1), un peu comme le peuple Hébreu en exil. Dans le livre de
l’Apocalypse, son symbole revient sous forme de la « prostituée
fameuse » (Apocalypse 17, 1) et signifie tout ce qui est adonné au péché
et qui sera finalement vaincu en nous (Jérémie 51, 58 ; Apocalypse 14, 8).
Théologie symbolique 49 : L’arche d’Alliance, symbole du
cœur humain (24 mn)
L’arche d’Alliance est un mystère central de l’Écriture.
Dans l’ancien Testament : C’est une grosse boîte en
bois d'acacia, recouverte d'or, sur les côtés de laquelle étaient fixés des
anneaux dans lesquels on passait des barres de bois, permettant de le
transporter. Ce coffre rappelait l'alliance faite entre Dieu et son peuple au
Sinaï. Elle sera retrouvée à la fin du monde.
Dans le Nouveau Testament : « Hébreux 9, 3 Puis, derrière le second voile était une tente
appelée Saint des Saints, comportant un autel des parfums en or et l'arche de
l'alliance entièrement recouverte d'or, dans laquelle se trouvaient une urne
d'or contenant la manne, le rameau d'Aaron qui avait poussé, et les tables de
l'alliance » c’est-à-dire la Présence de Dieu par la charité, nourrie
de l’espérance et de la foi.
Dans l’éternité : La Présence de Dieu sera face
à face : Père (bâton Aaron), Fils (Tables loi) et Saint Esprit (Manne) :
La charité sera nourrie par la possession plénière et la vision béatifique.
la prostituée,
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1Z8m6ovDDyG0-y746RS0jL
A partir du Synode sur la famille de 2014, élaboration
d’un cours de Pastorale par Arnaud Dumouch, 2014.
Document de l’Institut Docteur Angélique
http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Pastorale 1 ‒ Occasion de ce
cours et nécessité de se former en Pastorale (33 mn).
Qu’est-ce que la pastorale ? La science pratique et prudentielle du
progrès de la vie morale de l’homme. Le pasteur chrétien mène les brebis vers
le salut. Il ne peut se passer de cette formation, même si c’est le terrain qui
lui apprendra. Il est, à l’égard du commandement de l’amour du prochain,
l’équivalent de la théologie mystique pour le rapport à l’amour de Dieu (voir le « Château intérieur » de Sainte
Thérèse d’Avila).
Nécessité de ce cours, dramatiquement négligé. Intention du pape
François dans l’ouverture du synode sur la famille. Trois tentations selon
lui (18 oct 2014, Radio Vatican) : «
Première tentation : La tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de
vouloir s’enfermer dans la lettre (...), à l’intérieur de la loi (ceux qu’on
appelle aujourd’hui des "traditionnalistes" ou aussi des
"intellectualistes"). Deuxième tentation : « La tentation d’un
angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde traîtresse met un pansement
sur les blessures sans soigner les causes. C’est la tentation des progressistes
et des libéraux. Troisième tentation : « La tentation de négliger le dépôt de
la foi en se considérant non comme les gardiens mais les propriétaires et les
maîtres ou, de l’autre part, la tentation de négliger la réalité en utilisant
une langue minutieuse et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire.
Nous appelons "byzantinisme" je crois, ces choses. »
Parce que la pastorale est une science pratique (donc prudentielle et
faillible, sujette aux débats) éclairée par les principes universels de la
théologie morale, elle traite de cas concrets. La place importante de la
casuistique et le rôle essentiel de la théologie morale.
Pastorale 1bis ̶̶ Pourquoi je ne signe pas la
lettre de correction fraternelle adressée au pape François, 24 sept 2017 (29
mn)
Cette lettre porte sept questions, sept reproches
présentés comme de possibles hérésies du pape François. En voici le résumé : Le
pape soutiendrait que :
1. Certains
commandements du Seigneur sont inaccessibles à certains hommes, même avec la
grâce de Dieu. 2. Que la vie sexuelle des chrétiens divorcés remariés n’est pas
obligatoirement un état de péché mortel et peut parfois coexister avec la
grâce. 3. Qu’un chrétien pourrait volontairement choisir de la violer une loi
divine connue de lui sans commettre un péché mortel. 4. Qu’il pourrait
arriver qu’une personne pèche en en obéissant à la loi divine. 5. Qu’un
chrétien divorcé pourrait juger en conscience qu’il est des cas où une vie
conjugale dans un nouveau mariage civil serait bonne. 6. Qu’il n’y aurait pas
d’interdits négatifs et d’actes qui par soi, seraient toujours gravement
illicites. 7. et qu’il serait possible de changer la pastorale des divorcés
remariés en les autorisant à recevoir les sacrements.
Je ne
pense pas que ce sont des "hérésies" du pape François car je pense
qu’il ne soutient aucune de ces sept propositions (sauf peut-être la septième).
Pour les personnes qui désirent approfondir, je propose cette vidéo dont les 9
premières minutes me semblent suffire à expliquer que le pape n’a aucune
intention de soutenir une nouvelle doctrine universelle. Son intention est
simplement PASTORALE. Le pape se situe au niveau d’histoires concrètes qu’il a
vu comme pasteur de terrain, et dont il demande aux pasteurs de tenir compte.
Pastorale 2 ‒ Le synode sur la
famille (2014) et la loi de gradualité (30 mn).
Un
exemple du défi de la Pastorale qui, comme loi du progrès, semble pour certains
entrer en contradiction avec la doctrine du salut.
Ce qui
est en jeu : Gradualité de la loi (des lois mauvaises, et de moins en moins
mauvaises) comme dans l’Ancien testament ou loi de gradualité (=progrès vers la
perfection, jusqu’à l’imitation de l’amour et de l’humilité du Christ, à la
lumière de la vérité) ?
La
difficulté à unir vérité et amour, dans les circonstances de la vie concrète
les plus pratiques. Exemple de la vie du couple.
La
métaphore d’un petit rat de l’Opéra de Moscou, en marche vers la gloire.
Exhortation
Apostolique Familiaris Consortio,
Jean-Paul II : » Les époux, dans la sphère de leur vie morale, sont
appelés à cheminer sans se lasser, soutenus par le désir sincère et agissant de
mieux (…). Ils ne peuvent pas toutefois considérer la loi comme un
simple idéal à atteindre dans le futur, mais ils doivent la
regarder comme un commandement du Christ Seigneur leur enjoignant de surmonter
sérieusement les obstacles. C'est pourquoi ce qu'on appelle la
"loi de gradualité" ou voie graduelle ne peut pas s'identifier à la
"gradualité de la loi" (…).»
L’Église est catholique (universelle). Donc elle s’occupe, comme le
Christ, de tous les hommes. Les trois sujets de la pastorale : 1° les mauvais larrons (les hommes de
mauvaise volonté), 2° les bons larrons
(les hommes de bonne volonté) et 3° les
chrétiens (ceux qui s’efforcent de vivre de la grâce du Christ). Les trois
pastorales : 1° celles des hommes de mauvaise volonté est fondée, comme dans
l’Ancien Testament, sur une gradualité de la loi. 2° celle des hommes de bonne
volonté est fondée sur leur conscience, attirée par la grâce cachée de Dieu. 3°
celle des disciples du Christ est fondée sur la pleine lumière de l’Evangile et
sur des progrès vers la mesure que donne le Christ : « Jean 13, 34 Je vous donne un commandement nouveau : vous aimer les
uns les autres ; comme je vous ai aimés ».
Février 2022 : Thèmes abordés : « Dieu
ne nous ment pas » (acte de foi) ; Dieu a-t-il usé de mensonge
dans l’Ancien Testament pour sauver les hommes durs selon ce texte : « Psaume 18, 27 Toi, Dieu, tu es pur avec qui est pur mais tu te
montres fourbe avec le coeur fourbe » L’abbé Guy Pagès soutient que jamais, en aucune circonstance, on ne
peut user d’un moyen mauvais comme par exemple le mensonge, même pour faire
le bien (par exemple sauver la vie des enfants Juifs pendant la seconde
guerre mondiale). Il vaut mieux mourir et sauver son âme plutôt que sauver
des vies en péchant et de perdre son âme. Arnaud Dumouch admet qu’il existe des actes qui sont par soi des maux
(exemple le mensonge). Il faut se former à les discerner (doctrine morale universelle).
Mais dans les cas concrets, c’est notre conscience morale éclairée par cette
doctrine qui jugera s’il faut utiliser un moyen mauvais. Ainsi le pape Pie
XII demanda, via le nonce apostolique Roncalli (futur pape Jean XXIII) aux
évêques d’Europe de faire des faux certificats de baptême et de mentir aux
Nazis pour sauver les enfants Juifs. Il choisit avec évidence le moindre mal.
S’il avait fait l’inverse, il se serait perdu. |
Pastorale 4 ‒ Pastorale pour le
salut des orgueilleux (27 mn).
Elle est décrite dans l’Ancien Testament jusqu’à Job. C’est la pastorale de la croix du
mauvais larron. L’action de Dieu dans l’Ancien Testament : Le Nouveau Testament
nous apprend que cette action vise à sauver le mauvais.
1° Dieu cache son cœur bon et livre l’homme à une obéissance de la
terreur venant de son ignorance. 2° Dieu retire toute espérance théologale : la
Loi de Moïse et l’absence d’espoir après la mort. La menace d’un Dieu terrible.
3° Dieu livre l’homme à ses penchants mauvais et à leurs conséquences
immanentes (celui qui prend l’épée périt
par l’épée). 2 Thes 2, 11. 4° Dieu donne à l’homme une loi qui est mauvaise
et ne sauve pas : La Loi de Moïse faite d’espoirs terrestres et que le CEC 676
nomme « antéchrist ». Mais la loi progresse et devient graduellement de
moins en moins mauvaises. 5° Dieu permet que les souffrances conduisent l’homme
à réfléchir à son destin : Comment la souffrance et la nuit que vit le mauvais
larron peut le préparer au salut.
Dans le nouveau testament, cette loi est toujours valable pour les
hommes au cœur dur : (Luc 13, 3) « Vous périrez tous de la même manière ».
Pastorale 5 ‒ La Pastorale
adaptée aux méchants dans les apparitions de la Vierge (18 mn).
C’est
la pastorale de la croix du mauvais larron. L’exemple de la Salette : « Avancez mes enfants n'ayez pas peur, je
suis ici pour vous conter une grande nouvelle ; si mon peuple ne veut pas se
soumettre, je suis forcée à laisser aller la main de mon fils. » « Si vous
avez du blé il ne faut pas le semer tout ce que vous sèmerez les bêtes le
mangeront et ce qu'il restera encore que les bêtes n'auront pas mangé, l'année
qui vient en le battant tombera en poussière. Il viendra une grande famine
avant que la famine arrive les enfants au-dessous de sept ans prendront un
tremble qui mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. »
L’exemple
de l’apparition de Fatima « Vous avez vu
l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. » « Mais si l'on ne cesse
d'offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en
commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par
une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne,
qu'Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et
des persécutions contre l'Église et le Saint-Père. »
Pastorale 6 ‒ La pastorale de
la peur du néant (34 mn).
C’est la pastorale du mauvais larron. Le Nouveau Testament nous apprend
que cette action vise à sauver le mauvais. Elle est vécue pendant la période de
la Loi de Moïse et des Sadducéens. Moïse et l’absence de paradis céleste.
Application de nos jours avec la malédiction, préparatoire au salut, de
l’athéisme Occidental, après mai 68. C’est comme si le désir de Dieu
disparaissait, portant ses fruits amers : absence de sens à la vie, famine
spirituelle. Le livre de la Sagesse 1, 16 à 2, 20 et Carpe Diem. Le salut par
ce chemin terrible.
Pastorale 7 ‒ La pastorale de
la peur du juge terrible et de l’enfer (41 mn).
C’est la pastorale du mauvais larron. La peur est utilisée par Dieu dans
l’Ancien testament face aux hommes au cœur dur (exemple : David en 2 Samuel 6,
9, par Jean Baptiste (Mat 3, 7) et Jésus dans le Nouveau Testament quand il
parle de l’enfer (Mt 5, 22), de la scolastique (voir saint Padre Pio), par la
Vierge Marie dans l’apparition de Fatima et par le pape Jean-Paul II et
François face aux mafiosi.
Comment cette pratique charnelle doit diminuer au fur et à mesure que
l’homme devient moins charnel : « La peur est le commencement de la
sagesse ». Sainte Faustine.
Pastorale 8 ‒ La pastorale de
l’influence divine qui égare (36 mn).
C’est la pastorale de la croix du mauvais larron. Elle est décrite en
Exode 9, 12 et en 1 rois 22, 19 mais surtout dans la guerre des Benjaminites
(Juges 19-21). Elle a été vécue dans la guerre de 1914 avec le miracle de la
Marne, ou durant la seconde guerre mondiale avec l’apparition de la Vierge en
1944. Saint Paul la décrit ici : « 2 Thes
2, 11 Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les
pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront
refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal. »
Pastorale 9 ‒ La pastorale de
la justice immanente (48 mn).
C’est la pastorale de la croix du mauvais larron : « Dieu se rit des
hommes qui déplorent les conséquences des actes dont ils chérissent la
cause » (Bossuet). Laisser une personne obstinée poursuivre son chemin de
perdition, dont on sait qu’elle y tombera. Voir Romains 1, 23-32. Y a-t-il une
pastorale catholique du laisser-faire ? Oui. Et depuis 200 ans : l’Église face
aux idéologies du XIX° et XX° s. L’exemple du communisme et du Nazisme : action
des papes/action des USA.
Au plan de la pastorale personnelle, la parabole de l’enfant prodigue.
La limite, c’est la nuisance à autrui. Avec Jésus, ce n’est ni le laisser
faire, ni la vérité crue mais l’alliance entre amour et vérité : « Isaïe 42, 3 Il n’éteindra pas la flamme
qui vacille ».
Pastorale 10 ‒ La pastorale de
la vérité comme un glaive (29 mn).
C’est la pastorale de la croix du mauvais larron. L’exemple des
malédictions des pharisiens hypocrites (Mt 23, 23 et Luc 11, 42).
La parole vraie, dites dans sa vérité froide est comme un glaive qui tranche.
L’homme orgueilleux n’accepte jamais et se venge.
Faut-il utiliser cette pastorale ?
Avec Jésus, la pastorale n’est en général ni le laisser-faire, ni la
vérité crue mais l’alliance entre amour et vérité : « Isaïe 42, 3 Il n’éteindra
pas la flamme qui vacille ».
Pastorale 11 ‒ La gradualité de
la loi, exemple 1 : du viol à l’amour fidèle (34 mn).
C’est la pastorale de la croix du mauvais larron. L’exemple de la
relation des hommes aux femmes. Dieu, dans l’Ancien Testament, fait passer
l’humanité qui est en état de perversion (voir Juges 19, 24), à une loi
mauvaise adaptée aux cœurs durs : « Matthieu 19, 8 "C'est, leur dit-il, en
raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ;
mais dès l'origine il n'en fut pas ainsi. ». Puis vient peu à peu une loi
humaine bonne (Malachie 2, 14).
Une telle gradualité de la loi peut être utilisée par les éducateurs
catholiques ? Réponse : oui même elle s’adresse d’abord aux personnes non
catholiques.
Pour les personnes chrétiennes, c’est une loi de progrès à la lumière
des enseignements du Christ qui doit s’appliquer.
Pastorale 12 ‒ La gradualité de
la loi, exemple 2 : La guerre (35 mn).
C’est la pastorale de la croix du mauvais larron. La guerre est le lieu
où se déchaînent toutes les horreurs. Elle est toujours un mal, bien que,
parfois, elle soit nécessaire comme un moindre mal (voir CEC 2307 : « libère-nous de l’antique servitude de la
guerre (cf. GS 81, § 4) ».
L’Ancien Testament montre une certaine évolution de ce mal : on passe de
l’ordre du génocide à l’idée que les populations civiles doivent être
préservées.
Jésus : Luc 3, 14 Des soldats
aussi l'interrogeaient, en disant : "Et nous, que nous faut-il faire
?" Il leur dit : "Ne molestez personne, n'extorquez rien, et
contentez-vous de votre solde."
Dans la pastorale de l’Église du Christ, on a avec la guerre un exemple
de l’utilité de la gradualité de la loi puisque l’Église ne va cesser d’essayer
d’humaniser la guerre en lui mettant des règles morales. L’exemple actuel du
Catéchisme de l’Église Catholique 2307-2317 : « Eviter la guerre ».
Pastorale 13 ‒ Dieu peut-il
diviser son peuple s’il pèche ? (40 mn).
7 février 2019 : Le pape François se rend en voyage aux Emirats Arabes
Unis et signe un document avec l’imam d'Al-Azhar contenant l'affirmation
suivante : « Le pluralisme et les diversités de
religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté
divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ».
Certains se sont écriés à l’hérésie, par rapport au dogme suivant :
« Hors le Christ, vrai Dieu fait homme, pas de salut ». Le pape
renoncerait-il au commandement de Jésus d’annoncer l’évangile ? Qu’en
est-il ?
Deux étapes :
1° Rappel de la foi : « Il n’y a pas de salut en dehors
du Christ et de son Église (Symbole de la foi Quicumque). « Tout homme qui
arrive après la mort sans la charité est aussitôt conduit en enfer »
(Constitution Benedictus Deus).
2° Rappel de la pastorale de Dieu sur
son peuple : Peut-elle conduire à le diviser pour un temps, en vue d’éviter en lui
l’orgueil. L’exemple de la tour de Babel, de la division du peuple Hébreu sous
Salomon, des trois schismes dans l’Église suite à nos moments d’orgueil (voir
les repentances de saint Jean-Paul II concernant l’histoire de l’Église en l’an
2000).
Oui, la division peut être une sage volonté de Dieu. Notre foi nous
montre cependant que c’est une sagesse
provisoire, pastorale selon ce texte :
« Jean 10, 16 J'ai encore d'autres brebis
qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi, il faut que je les mène ;
elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau, un seul
pasteur. »
Pastorale 14 ‒ Qu’est-ce qu’un
juste selon l’ordre naturel ? (41 mn).
Cette pastorale des hommes justes est décrite dans l’Ancien Testament.
Le juste suit la loi naturelle inscrite dans la conscience de l’humanité (la
syndérèse). La conscience même imparfaitement éclairée, oblige.
Le juste (selon l’ordre naturel) est-il empli de la grâce de Dieu ?
Est-il dans le salut ? A-t-il la vertu surnaturelle de charité ? Les actes du
juste n’étant pas faits avec le Christ, conduisent-ils à la perdition selon
cette parole de l’Écriture : « Matthieu
12, 30 Qui n'est pas avec moi est
contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe. »
Pastorale 15 ‒ Comment la
souffrance fait passer l’homme mauvais à la justice naturelle (26 mn).
Cette pastorale des hommes justes est décrite dans l’Ancien Testament
depuis le roi Josias, en passant par Job à Jean-Baptiste. Le bon larron et sa
croix est l’archétype du juste. La souffrance injuste et incompréhensible de
l’époque du roi Josias bouleverse la mentalité du peuple Hébreux le
transformant en une nation plus humble donc plus juste.
Application à la pastorale individuelle : La croix et la parabole de
l’enfant prodigue. Comment, face à, l’orgueilleux, le chrétien est conduit
parfois à prier pour que l’épreuve et les conséquences immanentes de son
orgueil le fassent progresser.
Pastorale 16 ‒ Comment
l’enseignement droit structure l’homme de bonne volonté (26 mn).
Cette pastorale des hommes justes est décrite dans l’Ancien Testament de
Job à Jean-Baptiste. Le bon larron à la croix est l’archétype du juste.
Les livres de la Sagesse, des Proverbes, de l’Ecclésiastique montrent le
rôle essentiel de l’enseignement, et de l’acquisition dès la jeunesse d’une
sagesse (Le sens de la vie avec Dieu) et d’une morale (une attitude droite)
humaines.
Cependant, le livre de la Sagesse 2 montre que l’édifice de la droiture
ne peut se fonder sans le sens de Dieu Créateur et de la vie après la mort.
L’incapacité de la morale athée de tenir bien longtemps pour qu’elle
corresponde de plus en plus aux valeurs universelles présentes dans le cœur de
l’homme (syndérèse). L’Occident actuel et sa tentative de morale sans Dieu
montre comprendre que cet enseignement ne peut porter de fruit durable sans la
question de Dieu.
Pastorale 17 ‒ Pas de
gradualité de la Loi naturelle des justes mais un progrès (35 mn).
Cette pastorale est décrite dans l’Ancien Testament de Job à
Jean-Baptiste. Le bon larron à la croix est l’archétype du juste.
Y a-t-il plusieurs morales naturelles justes ? La Loi naturelle qui fait
la morale des justes n’est pas multiple. Il y a une vraie loi naturelle qui est
bonne et qui implique des lois universelles : Exemples : Dieu existe ou pas, il
y a une vie après la mort ou pas «
Hébreux 11, 6 Car celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et
qu'il se fait le rémunérateur de ceux qui le cherchent. », on tient la
parole donnée ou pas.
Par contre, il y a des progrès possibles dans la compréhension et
l’application de cette loi naturelle. Exemple du progrès : la découverte de
l’Etre premier, fondatrice de la sagesse naturelle : Spinoza n’est pas Bergson.
L’exemple de la trahison, de la volonté de ne pas faire à autrui ce qu’on ne
voudrait pas subir, de l’acquisition des vertus comme la prudence.
Pastorale 18 ‒ La morale
naturelle et son progrès : l’exemple du rapport à Dieu (44 mn).
Cette pastorale est décrite dans l’Ancien Testament de Job à
Jean-Baptiste. Le bon larron à la croix est l’archétype du juste.
« Hébreux 11, 6 Car celui qui
s'approche de Dieu doit croire qu'il existe et qu'il se fait le rémunérateur de
ceux qui le cherchent. »
De la découverte la moins profonde (Spinoza, Bouddha, Aristote), à la
découverte la plus profonde : saint Thomas d’Aquin, « De Deo Uno », Somme théologique, Ia pars. Les NDE
contemporaines.
Pastorale 19 ‒ La morale
naturelle et son progrès : l’exemple du mariage naturel (48 mn).
Cette pastorale est décrite dans l’Ancien Testament de Job à
Jean-Baptiste. Le bon larron à la croix est l’archétype du juste.
Peu à peu et à force d’expérience et de réflexion, l’humanité comprend
que la loi naturelle du mariage est fondée sur 5 valeurs reprises dans Malachie
2, 14 : 1° Un seul conjoint ; 2° fidélité ; 3° Indissolubilité ; 4° acceptation
des enfants ; 5° Education des enfants. Pas de gradualité de la loi la dessous,
à la différence de la pastorale de l’homme mauvais. Comparaison avec la
pastorale de l’homme mauvais.
Mais il peut y avoir progrès dans l’application de chacune de ces
valeurs. L’exemple de Joseph, qui est un homme juste, face à sa fiancée Marie
qu’il croit adultère : au plan naturel, la mesure de l’indissolubilité est
effectivement l’amour d’amitié, donc la trahison de l’autre. Comparaison avec
le mariage surnaturel, où la fidélité va jusqu’au pire.
Thomas Remy thomas.remy@hotmail.com est professeur de religion en
Belgique. Le lien vers sa chaîne : https://youtube.com/@FoietRaison Dans ce débat, il défend cette thèse
: « 1 Corinthiens 10, 13 Aucune tentation ne vous est survenue, qui
passât la mesure humaine. Dieu est fidèle ; il ne permettra pas que vous
soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous donnera
le moyen d'en sortir et la force de la supporter ». Arnaud Dumouch est théologien catholique
en Belgique. Il défend cette thèse : « 2
Corinthiens 1, 8 Car nous ne voulons pas que vous l'ignoriez, frères : la
tribulation qui nous est survenue en Asie nous a accablés à l'excès, au delà
de nos forces, à tel point que nous désespérions même de conserver la
vie ». |
Pastorale 20 ‒ Comment relever
une école catholique et la reconquérir pour le Christ ? (49 mn).
Comme dans toute école catholique, frère Benjamin, prêtre Salésien de
saint Jean bosco, se frotte aux défis d’un retour à une évangélisation
complète. Pas seulement horizontale (relations entre élèves, actions
caritatives etc.), mais aussi verticale (retour à la prière, aux sacrements
etc.).
Plusieurs chemins :
1/ d’abord être soi-même prière.
2/ offrir des temps quotidiens de prière (messe, adoration etc.) pour
les volontaires mais aussi pour tous.
En d’autres termes, remettre Jésus et Marie au centre.
Débat avec l’Abbé Romain Gajo, exorciste en
Suisse et prêtre, chaîne Youtube ABRomain pour tenter de rejoindre et
de commenter certains textes ou thèmes (romain.gajo@jurapastoral.ch)
Arnaud Dumouch dit que c’est le Seigneur
qui donne la croissance selon cette parole : « Matthieu 3, 9 Car je vous le dis, Dieu peut, des pierres que
voici, faire surgir des enfants à Abraham » tandis que nous combattons
pour lui. Donc supplions l’Esprit Saint de revenir. Il attirera de nouveau les
jeunes. Il mettra leur cœur en feu.
L’Abbé Romain Gajo dit que pour ce qui
nous concerne, nous devons revenir au Christ et prêcher le Christ complet, avec
sa croix, en alliant « vérité et amour ».
Nous nous sommes complétés selon cette parole de sainte Jeanne
d'Arc : "Combattons et Dieu donnera
la victoire".
Pastorale 22 ‒ la Pastorale
ultime de Dieu sur les justes passe-t-elle par la croix ? (54 mn).
Cette pastorale est décrite dans l’Ancien Testament de Job à
Jean-Baptiste. Le bon larron à la croix est l’archétype du juste.
L’exemple du livre de Job et la nuit de l’esprit de Jean Baptiste dans
sa prison. En vue de quoi une telle souffrance : préparer un cœur assoiffé d’un
salut en vue de la Venue du Messie : «
Job 19, 25 Je sais, moi, que mon Défenseur est vivant, que lui, le dernier, se
lèvera sur la poussière. Après mon éveil, il me dressera près de lui et, de ma
chair, je verrai Dieu. Celui que je verrai sera pour moi, celui que mes yeux
regarderont ne sera pas un étranger. Et mes reins en moi se consument. »
La croix du bon larron.
Cette souffrance n’a aucune explication que la bonne volonté et
l’intelligence naturelle puissent trouver. La Sagesse philosophique est
impuissante. Seul le Christ en donne l’explication à la question de Job : « Jean 12, 24 En vérité, en vérité, je vous
le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais
s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
Pastorale catholique 23 ‒
Qu’est-ce qu’un disciple du Christ selon l’ordre surnaturel ? (26 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
Le chrétien (= l’homme justifié selon la loi de la grâce) suit la loi
surnaturelle de la charité révélée par Jésus et son commandement nouveau : « Aimez-vous les uns les autres comme je
vous ai aimés ».
Le chrétien est-il empli de la grâce sanctifiante de Dieu et de la grâce
actuelle de Dieu ? Est-il dans le salut ? A-t-il la vertu surnaturelle de
charité ? Les actes du chrétien étant faits avec le Christ, conduisent-ils à la
vision béatifique selon cette parole de l’Écriture : « Jean 17, 3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le
seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » De la
justification à la sanctification ou le progrès.
Pastorale catholique 24 ‒
L’amour des ennemis, norme du progrès chrétien (22 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
La théologie chrétienne est absolument nécessaire pour éclairer le bien.
Un exemple concret de la pastorale du progrès, absolument nécessaire :
L’amour des ennemis, jusqu’à donner sa vie pour eux, est la norme du bien,
telle que Jésus la donne. La conséquence : nier le progrès en pastorale
catholique au prétexte que chacun devrait être tout de suite parfait est une
erreur grave qui fait mentir 1 Jean 1, 10 : «
Si nous disons : "Nous n'avons pas péché", nous faisons de lui un
menteur, et sa parole n'est pas en nous ».
La complémentarité entre
amour et vérité en pastorale catholique : des théologiens accusent le pape
François de sept hérésies. Réponse d’Arnaud Dumouch (64 mn). Une
première fois, le 24 sept 2017, des théologiens (prêtres et professeurs)
avaient posté une lettre publique portant sept questions, sept reproches
présentés comme « de possibles hérésies du pape François ». Ils
attendaient une réponse du Vatican qui n’est jamais venue. En
ce 1er mai 2019, leur démarche devient officielle et canonique, et est
formulée comme suit : « Eminence, Béatitude, Excellence, nous vous
adressons cette lettre pour deux raisons : premièrement, pour accuser le Pape
François du délit canonique d'hérésie, et deuxièmement, pour vous demander de
prendre les mesures nécessaires pour réagir à la situation grave d'un pape
hérétique. » Dans
cette vidéo, Arnaud Dumouch voudrait montrer une fois de plus à quel point
ces accusations sont sans objet et relèvent d’une confusion entre l’ordre de
la doctrine universelle (ce dont s’occupent avec raison ces théologiens) et
l’ordre de la pastorale pratique (ce dont s’occupe en ce moment le pape
François). Ces
deux domaines sont ici artificiellement opposés, alors qu’ils doivent
toujours être unis selon cette maxime : « Vérité et amour doivent
marcher ensemble comme deux affectionnées ». Cette
vidéo reprend une à une les « hérésies » dénoncées dans cette
lettre et dont voici le résumé : 1. Certains
commandements du Seigneur sont inaccessibles à certains hommes, même avec la
grâce de Dieu.
2. La vie
sexuelle des chrétiens divorcés remariés n’est pas obligatoirement un état de
péché mortel et peut parfois coexister avec la grâce. 3. Un
chrétien pourrait volontairement choisir de violer une loi divine connue de
lui sans commettre un péché mortel. 4. Il
pourrait arriver qu’une personne pèche en en obéissant à la loi divine. 5. Un
chrétien divorcé pourrait juger en conscience qu’il est des cas où une vie
conjugale dans un nouveau mariage civil serait bonne. 6. Il n’y
aurait pas d’interdits négatifs et d’actes qui par soi, seraient toujours
gravement illicites. 7. Les
religions non chrétiennes seraient voulues par Dieu et non seulement permises
par Dieu. |
Pastorale catholique 25 ‒ La
kénose du Christ, norme du progrès chrétien (27 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
La théologie chrétienne est absolument nécessaire pour éclairer le bien.
Le Christ lui-même a progresser dit l’épître aux Hébreux : Hébreux 5, 8 tout Fils qu'il était, apprit,
de ce qu'il souffrit, l'obéissance ; après avoir été rendu parfait, il est
devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu'il
est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de Melchisédech.
1° La théologie chrétienne est absolument nécessaire pour éclairer le
bien.
2° L’histoire d’un Père spirituel et du progrès de son fils spirituel.
Pastorale catholique 26 ‒ Le
mariage et du divorce (31 mn).
Ce sujet est le premier à traiter car « le mariage est un grand signe, à savoir celui de l’amour de Dieu et
de notre âme » (Ephésiens 5, 32). Cette pastorale est décrite dans le
Nouveau Testament par Jésus. La théologie catholique est nécessaire pour
éclairer le bien. La pastorale des divorcés remariés s’oriente pour les
catholiques à la lumière de l’appel du Christ à la fidélité pour le meilleur et
pour le pire (loi de l’amour, Matthieu 5, 44) et à la lumière de la
spiritualité du publicain (loi de l’humilité, Luc 18, 13).
L’avis personnel d’Arnaud Dumouch, théologie pastorale, 2016
Des catholiques se plaignent du flou de cette lettre apostolique
pastorale. Voici quelques repères :
1° Le droit canonique et la discipline des sacrements ne sont pas
changés et restent celles que développe saint Jean-Paul II dans Familiaris Consortio 83 : « L'Église,
cependant, réaffirme sa discipline, fondée sur l'Écriture Sainte, selon
laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés
remariés », même lorsqu’ils ont été victimes de la trahison de l’autre. La raison en
est la nature du sacrement qui témoigne de la fidélité de Dieu à notre égard «
pour le meilleur et pour le pire ».
2° Mais c’est volontairement que le pape reste flou dans ses directives
pratiques. En effet, il se fait « Maître » en pastorale, c’est-à-dire en
accompagnement des personnes sur le chemin de la perfection. Or la multiplicité
des cas ne saurait être réglée par des fiches casuistiques. Les pasteurs
doivent apprendre à juger du cas de chaque personne en fonction de deux
critères : 1° A la lumière de la doctrine universelle du salut qui reste inchangée
et que les papes, ses prédécesseurs, ont bien définie. 2° Face à la personne en
tenant compte de tout ce qu’elle est, y compris de sa subjectivité qui parfois
est mal éclairée.
Un exemple concret auquel fut confronté un prêtre : le cas d’une jeune maman,
abandonnée par son mari, et qui se remaria civilement pour ses enfants et ne
voulut pas imposer à son nouveau mari de vivre comme frère et sœur.
Une vidéo polémique court sur Internet et s'en prend à Arnaud Dumouch
sous ce titre : "L'adultère comme voie de sainteté".
Cette réponse manifeste que ce n'est pas le fait de vivre en divorcés
remariés qui est une voie de sainteté, mais que c'est l'attitude humble et
vraie devant Jésus, face à son appel à la fidélité jusqu'au pire.
La voie du publicain.
Pastorale catholique 29 ‒
la contraception, péché mortel ? Réponse par Arnaud Dumouch (9 mn).
Une vidéo polémique court sur Internet et s'en prend à Arnaud Dumouch
sous ce titre : "La contraception est un péché mortel".
Cette réponse manifeste le contresens de cette vidéo polémique qui
confond l'avis pastoral final avec l'éclairage du Magistère de l'Église.
Pastorale catholique 30 ‒
La Fécondation in Vitro, réponse par Arnaud Dumouch (12 mn).
Une vidéo polémique court sur Internet et s'en prend à Arnaud Dumouch
sous ce titre : "Arnaud Dumouch et la fécondation in vitro. 297".
Cette réponse manifeste le contresens de cette vidéo polémique qui
confond l'avis pastoral final avec l'éclairage du Magistère de l'Église.
Pastorale catholique 32 ‒ Les
personnes homosexuelles (42 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. La
théologie catholique est nécessaire pour éclairer le bien. Le projet de Dieu
sur l’homme et la femme, lumière de la vérité qui éclaire tout homme.
Les trois formes de l’homosexualité, essentielles à comprendre pour
établir une pastorale juste. 1° La forme connue par l’ancien Testament (Juges
19, 22) est celle du mauvais larron. Elle est liée à une perversité morale et
renvoie à la première partie de ce cours : Rm 1, 26 « Aussi Dieu les a-t-il livrés à des passions avilissantes (…) recevant
en leurs personnes l'inévitable salaire de leur égarement. » 2° La
deuxième forme découverte au XVI° s, est liée à une sensibilité désordonnée par
rapport à l’ordre de la nature. Elle est souvent celle des grands artistes.
Elle est accompagnée de grandes déchirures intérieures (suicides fréquents), et
de tentations éphébophiles. Le cas des prêtres abuseurs. 3° La troisième forme
plus rare, est d’origine biologique voire hormonale.
Le pape François en 2013 : « Qui suis-je pour juger ? » Le synode
des évêques en octobre 2014 : « Trouver
certaines valeurs positives dans cette sensibilité ? ».
L’avis d’une personne donnée à cette pastorale :
« Bonsoir Arnaud, Voici mon point de
vue : Plus j'avance dans ma vie, plus je crois que ce 'handicap' qui ne me
lâche pas depuis 46 ans est devenue source féconde de spiritualité. C'est dans
ce sens que j'ai voulu construire ma vie et dans ce sens qu'il faudrait
apporter des 'solutions' pour les jeunes qui auraient des tendances
homosexuelles. C'est vrai que ce désordre affectif, pulsionnel et du désir
sexuel a fait des ravages dans ma vie, c'est incontestable. Maintenant, cette
identité homosexuelle. Je pense que le Christ me demande de l'assumer en
tant que personne.
L'autre aspect est tout à fait exact :
celui de l'amitié et de la fraternité. Se servir de notre sensibilité pour
créer des liens des relations fortes et durables... Pour pouvoir nous
ouvrir sur les autres et même des familles. Oui c'est une richesse.
J'ai moi-même évolué par a découverte
du site Aelred. Tu devrais en parler dans ta vidéo ; Car c'est un moine qui
tombait amoureux de jeunes... mais qui a toujours fait face à ses désirs afin
de progresser vers une relation plus grande : l’Amour d’Amitié. Tu vois, ce que
je voudrais dire : c'est que certes il y a dans l'Église, cet Absolu de la
relation homme-femme. Mais que dans l'histoire de l'humanité les amitiés entre
hommes ont permis de réaliser des choses extraordinaires.
Et il faut croire aussi en ces
guérisons intérieures ces guérisons du cœur offertes par les sacrements et le
Christ qui me permettent aujourd'hui d'expérimenter la Miséricorde et de
transformer ces pulsions en charité vivante. Et cela je le dois beaucoup aux
enseignements de frère Roger et des Frères de Taizé. Ce sont des
hommes qui n'ont aucun jugement vis à vis des homosexuels et qui en fin de
compte m'ont fait découvrir l’Amour inconditionnel de Dieu. Et c'est à partir
de là que j'ai pu reprendre confiance en moi et me reconstruire.
Voilà. Je pense que la vidéo aurait pu
être davantage dans l'espérance de l'évolution des personnes homosexuelles vers
la construction de la communion humaine par leur sensibilité, leur talent
artistique et leurs capacités à croire en 'l’impossible'.
Bien à toi, dans la Paix du Christ et
la Douceur de Marie. Bertrand-Marie. »
Pastorale catholique 33 ‒ Les
procès (29 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
L’esprit (au fort interne) qui doit présider : « Matthieu 5, 39 Eh bien ! moi je vous dis de ne pas tenir tête au
méchant : veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton
manteau. »
Les moines doivent en être témoins, et peuvent se laisser écraser.
L’exemple des moines cisterciens de Tibérine.
Le comportement des prêtres ayant charge d’âme (ex : saint Jean Bosco).
Le comportement des responsables de familles.
Pastorale catholique 34 ‒
L’école catholique (24 mn).
Attention : cette vidéo est adaptée au cas particulier de l’Europe
déchristianisé de 2014. La crise actuelle des écoles catholiques : lorsque le
christianisme est identifié à l’humanisme sécularisé. Différence entre
prosélytisme (qui force les consciences et que le pape François qualifie en
2014 d’ « absurdité ») et apostolat, Jean 10, 3 : « les brebis écoutent la voix du bon
berger ».
Le cours de religion catholique forme des hommes moraux, des citoyens et
permet de connaître le christianisme. Cette connaissance est apostolique en
elle-même, dans un milieu diversifié. Les sacrements, les retraites,
l’aumônerie.
Pastorale catholique 35 ‒ Le
catéchisme des enfants (38 mn).
La grande crise du catéchisme après Vatican II est une crise de la
charité (amour de Dieu et du prochain), mais aussi du contenu doctrinal et de
la pédagogie. – Une charité remplacée par un humanisme horizontal. - Un contenu
doctrinal détruit par les aventures théologiques d’un clergé tenté d’humanisme
sans spiritualité. On exalte l’attention au prochain par réaction à
l’exaltation de jadis de Dieu. - Une pédagogie séduite par toutes les théories
de cette époque : par rejet dialectique de l’ancienne pédagogie (le par cœur,
le cours magistral et le formel), on passe au spontané, à l’absence de matière,
l’activité ludique.
La juste pastorale catéchétique est fondée sur la recherche des deux
amours unis (Dieu et le prochain), sur une norme de contenu doctrinal (le
Catéchisme de l’Église catholique). En pédagogie, elle ne rejette rien mais
intègre tout ce qui est utile au bon moment, à sa juste place, y compris le
patronage, le scoutisme etc.
Pastorale catholique 36 ‒ Ceux
qui ont tenté de se suicider (26 mn).
Les deux grandes pastorales de l’Église concernant les suicidés (avant
et après Vatican II) sont liées aux deux grandes tentatives de synthèses
théologiques sur la cause des suicides et sur leur sort.
1° Comprendre que le suicide a quatre grandes causes, liées aux quatre
grandes causes de l’angoisse ou du désespoir.
2° Comprendre le sort des suicidés grâce aux lumières d’avant et d’après
Vatican II : l’utilité importante de la vie terrestre, la grave erreur du
suicide, la différence entre désespoir et désespérance, le salut des désespérés
d’après la vénérable Marthe Robin.
Pastorale catholique 37 ‒
L’avortement (24 mn).
Rappeler d’abord la pensée de l’Église sur l’avortement (voir Donum Vitae 6, avril 1987 et Evangelium Vitae 60, 25 mars 1995,
Instruction Dignitas Personae 1, 8
décembre 2008). C’est à la lumière de cette pensée que tout s’explique.
La pastorale de l’Église passe à la foi par une écoute et une
miséricorde à l’égard des parents et par l’usage de l’excommunication latae sententiae (canon 1398). Pourquoi
une telle arme psychologique ?
La pastorale de Monseigneur Léonard, Primat de Belgique, le 7 février
2010 sur la RTBF, adaptée aux parents qui ont avorté. https://youtu.be/MwoLrSYSL24 La pastorale pour l’âme de ces enfants.
Pastorale catholique 38 ‒ Le
sacrement de pénitence (55 mn).
Partie spirituelle : L’acquisition d’un cœur repentant.
Partie historique : l’évolution de cette pastorale au cours des temps
depuis l’époque des martyres jusqu’au Moyen âge. Le rééquilibrage permanent de
la vérité à la vérité accompagnée de la bonté.
L’articulation entre vérité face au péché et miséricorde face au
repentir, sur le modèle du Christ face à la femme adultère (Jean 8, 11). Le
prêtre, un autre Christ mais un Christ tiré des pécheurs : Le ministère de la
miséricorde.
L’attitude du prêtre : Quand refuser de l’absolution sacramentelle
? Que faire face à un état permanent incompatible avec les sacrements (la
pénitence non sacramentelle Luc 18, 13 ? La confession en cas de danger de
mort. Le secret de confession et les cas de conscience.
Le progrès du pénitent : l’équilibre entre l’invitation à l’ascèse
(effort sur soi en vue des vertus) et l’invitation à la mystique (développement
d’un cœur repentant).
Pastorale catholique 39a ‒ Les
paroisses (35 mn).
Par l’Abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine. Partie historique : la grande
crise des paroisses et des vocations en Occident depuis 50 ans : pratique en
berne, chute des vocations. Comment l’expliquer ?
Qu’est ce qui attire les fidèles vers les paroisses et vers la pratique
des sacrements ? Comment vitaliser une paroisse ?
La vie qui revient avec l’enseignement fidèle à la foi, la pratique des
vertus théologales, des sacrements, de l’adoration eucharistique.
L’utilité mais l’insuffisance des moyens comme la jeunesse et la
vitalité active des prêtres, l’originalité des chants, la variabilité de la
liturgie, l’action humaniste.
Pastorale catholique 39b ‒ La
confession, l’exercice de la miséricorde par le prêtre (31 mn).
Par le Père Jean-Louis Barré, novembre 2021.
Pourquoi Dieu permet-il des moments de souffrance des prêtres, souvent
par l’Église elle-même ? Celui qui a souffert exerce ensuite la
miséricorde. Il ne se venge pas. Il sait ce que c’est.
Pastorale catholique 40 ‒ La
vocation du mariage (54 mn).
Rappel de la théologie du mariage catholique et de sa différence avec le
mariage humain. La préparation au mariage : quel enseignement (les cinq
conditions, l’engagement jusqu’au pire, la transmission de la foi aux enfants).
Une préparation dès l'enfance. Une pastorale qui favorise la rencontre
entre jeunes catholiques ayant le même projet vocationnel.
Le refus du sacrement peut-il exister ? Quelle pratique préparatoire au
mariage ? (vie commune, chasteté).
Le fléau du divorce : l’accompagnement des couples dans les épreuves de
la vie du couple (nuit des sens, nuit de l’esprit, éducation des enfants). Quel
rôle peut avoir le prêtre et le moine ?
Pastorale catholique 41 ‒ Les
catéchumènes (23 mn).
La théologie sous-jacente : La foi est un don de Dieu et notre
apostolat, Dieu aime s'en servir, quoiqu'il puisse s'en passer.
La pastorale actuelle des catéchumènes adultes : deux ans de préparation
et une lente montée vers le jour du baptême/confirmation/première communion.
Pourquoi cette attente : l’intégration à la communauté chrétienne. Ne pas
oublier l’autre dimension, tout aussi essentielle : la soif de Dieu.
L’importance de ce temps pour la connaissance. : « Isaïe 5, 13 C'est pourquoi mon peuple est exilé, faute de
connaissance. »
L’appel du pape François à assouplir cette approche selon les cas.
L’exercice de la prudence (qui est une intelligence pratique de la charité)
doit être supérieur à la loi prise comme recette. Exemple d’un couple vivant en
concubinage.
Pastorale catholique 42 ‒ Les
catéchumènes venant de l’islam (47 mn).
Question d’Abdel, un musulman Algérien voulant devenir chrétien : 8
RÉSERVES D'UNE POSSIBLE CONVERSION :
1. Je reconnais une certaine continuité cohérente entre la conception
divine telle que défendue par les juifs et les musulmans. 2. Je ne
comprends pas comment on peut se fier à Saint Paul et Saint Jacques dans le
fondement de la religion, ainsi qu’à l’empereur Constantin. 3. Jésus Dieu fait
homme. Il n'en est fait nullement mention dans aucune des annonces prophétiques
de l'ancien testament se référant au Messie. 4. Je suis convaincu que, dans mes
malheurs et mes bonheurs de vie, Dieu m'a parlé par la voix du Coran. 5. La loi
de l'islam n'apportera jamais le bonheur sur terre. Mais elle comporte des
points néanmoins positifs. 6. L'amour et la charité ne peuvent pas remplacer
une loi et répondre à tous les problèmes. 7. Je peine à accepter le mystère de
la trinité de la conception divine unitarienne. 8. Je suis perdu devant toutes
les églises et autres mouvements chrétiens. Une fois converti, vers quelles
tendances se tourner ?
Pastorale catholique 43 ‒ Le
discernement des vocations consacrées (36 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ dans l’appel de ses Apôtres en est l’archétype.
Théologie : le motif de toute vocation consacrée : l’amour exclusif de
Dieu, et l’amour du prochain à cause de Dieu. Une psychologie adaptée est
nécessaire pour trouver le lieu de sa consécration.
Les vocations doivent-elles être acceptées dès l’âge de 18 ans ou après
l’acquisition d’un diplôme ou d’une expérience ? La nécessité d’une stabilité
humaine pousse à éprouver et retarder. Mais la soif d’absolu des jeunes pour
l’Esprit Saint à hâter les choses (voir l’exemple de sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus, 15 ans). La pratique de Jésus : «
Venez et voyez » produit 11 apôtres et Judas. La technique de
l’attente de la maturité parfaite des années 60 produit peu d’apôtres et Judas.
Pourquoi l’Église demande-t-elle 5 années de vie consacrée pour le
discernement final d’une vocation consacrée, quelle qu’elle soit.
Pastorale catholique 43b ‒ Le
célibat et le mariage des prêtres : avantages et inconvénients (43 mn)
1° Théologie : L’origine du célibat des prêtres : C’est un conseil évangélique de Jésus
(Matthieu 19, 11) et de saint Paul (1 Corinthiens 7, 7).
2° Approche pastorale : C’est devenu un précepte, suite à divers décrets, DANS l'EGLISE
LATINE. C’est appliqué avec sérieux par la réforme Grégorienne suite à la crise
du sacerdoce du IX et X° s (Simonie –vente des sacrements- et Nicolaïsme
–entretien de femmes par des prêtres-). Comme toute réforme pastorale,
l’expérience montre qu’elle présente des avantages et des inconvénients Avantages
du célibat : Exigence de sainteté, de consécration totale, sens de
l'absolu, attraction de vraies vocations. Inconvénients : Attraction
de gens qui ne sont pas faits pour le mariage, qui présentent un déséquilibre,
un rejet de la femme. L’expérience de la pastorale des Églises d'Orient :
Avantage de l'ordination d'hommes mariés, il doit se marier avec une religieuse
(vocation d’une jeune femme, comme femme de prêtre). Sinon divorces, jalousies,
pressions insupportables. Si la femme n'a pas la vocation : (expérience
d’une religieuse du Québec) : « Nous
avons des expériences avec des diacres mariés. Beaucoup de femmes sont
jalouses, possessives
Conclusion : Le mariage des prêtres sera-t-il la
solution au manque de prêtre ou bien le sens de l’absolu que donne le Christ,
et le Christ crucifié ?
Pastorale catholique 44 ‒
L’exorciste (53 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ dans ses exorcismes en est l’archétype.
La théologie sous-jacente : L’existence réelle des démons et de
plusieurs espèces de démons. L’existence réelle de maladies psychiques
naturelles qui peuvent ressembler. Deux excès : tout est démon, tout est
maladie psychique. Saint Cassien et le discernement.
Qui sont les exorcistes ? Le prêtre désigné par l’évêque ou chaque
baptisé ? Les trois qualités essentielles de l’exorciste : 1° intelligence
philosophie et théologique, 2° bon sens et foi, 3° humilité dans son
discernement. Pourquoi le grand exorcisme est réservé au seul prêtre ?
La nécessité pour les exorcistes de se former au discernement : les
diverses causes possibles (psychisme humain, âmes, esprits intermédiaires,
démons, bons anges). L’avis du père Marie-Bernard d’Alès, exorciste.
Pastorale catholique 45 ‒ Faire
de la politique ? (22 mn).
La lumière du Christ en jeu : Matthieu
22, 21 "De César." Alors il leur dit : "Rendez donc à César ce
qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu." La position catholique
sur le rapport entre religion et Etat : distinguer mais impossible de séparer
car l’homme a obligatoirement un sens ultime de sa vie. Séparer est une
illusion et une installation de la religion athée. Voir Sagesse 2 et l’exemple
de l’Occident actuel. Les trois niveaux qui concernent la politique : le but de
la vie (métaphysique), la vie morale des hommes, le bien commun matériel.
Pastorale : Les catholiques doivent-ils s’engager en politique ? Les
prêtres et les religieuses doivent-ils s’engager en politique ?
L’engagement souhaitable des laïcs chrétiens comme citoyens : tout
ce qui concerne le bien commun matériel. L’exemple des structures (Régions,
Nations, Europe, Mondialisme).
L’engagement nécessaire comme chrétiens des laïcs (et des clercs par
leur parole) : tout ce qui concerne le bien spirituel de l’homme (les sujets «
sociétaux » : début et fin de vie, mariage, etc.) à la lumière de cette
parole de Jésus : « Luc 9, 26 Car celui
qui aura rougi de moi et de mes paroles, de celui-là le Fils de l'homme
rougira, lorsqu'il viendra dans sa gloire et dans celle du Père et des saints
anges. »
Pastorale catholique 46 ‒ Les prostituées
(25 mn).
https://youtu.be/2OnLKpdtcqU#t=166
Par le Père Jean-Philippe Chauveau. La lumière du Christ : la
prostitution est évidemment un mal par soi, qui humilie le plan de Dieu sur
l’homme et la femme.
Le réalisme pastoral : elle ne peut être éradiquée. Jusqu’à la fin du
monde, il y aura des clients masculins (plaisir) et des volontaire féminines
(argent). La Pastorale des Prostituées.
Pastorale
catholique 47 ‒ La pastorale de l’Église face à la peine de mort (23 mn).
1992, 1998, 2018, Catéchisme de l’Église Catholique, article 2267 :
trois versions différentes de la pastorale de la peine de mort pour une
doctrine universelle identique : « La peine de mort est toujours un mal.
Tuer un homme, même criminel, est un mal. Mais l’autorité publique a le devoir de défendre la vie des citoyens. »
A partir de cet exemple et de l’évolution en acte de la pastorale,
comprendre la différence entre doctrine universelle et pastorale, qui sont les
deux pôles de la théologie morale.
1905, Pie X : Catéchisme de saint Pie X : Le sujet n'est pas abordé.
1992, Jean-Paul II : « La peine de mort est parfois un mal
nécessaire, pour protéger des vies innocentes »
1998, Jean-Paul II : « La peine de mort est parfois un mal
nécessaire, mais il faut tendre à le faire disparaître, grâce à des peines
sûres et non sanglantes. »
2 août 2018, François : « L’Église enseigne, à la lumière de
l’Évangile, que la peine de mort est une mesure inadmissible qui blesse la
dignité personnelle et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son
abolition partout dans le monde. Etant donné que la société actuelle dispose de
systèmes de détention plus efficaces, la peine de mort n’est plus nécessaire
pour protéger les personnes innocentes. »
Pastorale catholique 48 ‒ La
pastorale de l’évangile sur Internet (53 mn).
Vidéo pour Sœur Annick Marie Antoine de l'Amour Miséricordieux.
Un terrain pour l'annonce de l'évangile encouragé par le pape François.
Un apostolat qui n'est pas sans risque : Le danger de la simonie (l’argent),
le risque de trop aimer la notoriété, ne pas se proclamer "prophète", le danger de la persécution.
Mais un apostolat qui se démultiplie par son efficacité dans toute l'Église
catholique.
Nécessité de se former avant d'entreprendre un tel apostolat : formation
à l’humilité, la charité et à la connaissance.
Pastorale catholique 49 ‒ La
reconnaissance des apparitions privées (45 mn).
L’exemple pastoral d’un évêque sage, patient et prudent
(Mgr Jean-Baptiste Gahamanyi). L’apparition est reconnue par son
successeur (Mgr Augustin Misago) le 29 juin 2001, confirmée par le
Vatican en novembre 2001. L’enquête canonique porte 1° sur le contenu des
messages, 2° sur les fruits spirituels, puis 3° sur les faits paranormaux
(extase, guérisons, miracles, signes, prodiges) à l’aide d’une commission
scientifique et théologique. Le statut d’une telle reconnaissance par rapport à
la foi.
L’appel de Mgr Augustin Misago à se rendre à Kibého
Pastorale catholique 50 ‒
L’accompagnement des mourants (41 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
L’exemple de saint Maximilien Kolbe à Auschwitz et de sainte Mère Teresa
à Calcutta. L’accompagnement des personnes d’autres religions. Pourquoi le
rejet de cette pastorale par la pensée scolastique rigoriste. Le contre-exemple
du conquistador Pissarro face à la mort de l'empereur inca Atahualpa.
Différence entre prosélytisme (qui force les consciences et que le pape
François qualifie en 2014 d’ » absurdité ») et apostolat, Jean 10, 3
: « les brebis écoutent la voix du bon
berger ».
Pour les catholiques : les trois sacrements et leur ordre : Pénitence,
onction des malades et viatique.
Pastorale catholique 51 ‒ La
sainteté (35 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ est l’archétype du saint.
La théologie sous-jacente : qu’est-ce que la sainteté : en sa perfection
: une unité entre l’amour dans ses deux commandements et une kénose.
Pastorale : la sainteté est un chemin, un devenir, un progrès, dont le
Christ est l’archétype : comment même le Christ a progressé, lui le parfait
(Voir Hébreux 5, 9). Comparaison avec la sainteté sans devenir des anges.
L’aide à la sainteté des autres selon la sainte Vierge : « Prière
pénitence ».
Pour un pasteur humain : Développement de l’amour de Dieu et du prochain
selon les sept dons du Saint Esprit. Pénitence par le sacrement et
accompagnement de la souffrance.
Pastorale catholique 52 ‒ Les
âmes du purgatoire (44 mn).
Cette pastorale est décrite dans le Nouveau Testament par Jésus. Le
Christ à la croix est l’archétype du saint (= disciple du Christ).
Cette pastorale est essentielle, même pour nous qui sommes vivants : Nos
racines sont au Ciel et vivre avec ce but en tête donne la vertu théologale
d’espérance.
1° Une connaissance préalable est nécessaire de l’échelle de Jacob qui
conduit au paradis éternel (le 7° Ciel).
2° A partir de cela, chaque étape du purgatoire mérite notre prière, à
commencer par le shéol et la rencontre avec le Christ où le destin éternel va
être déterminé.
Comme saint Athanase le fit à son époque, il faut trouver la cause, pour
appliquer le remède.
HYPOTHESES : Est-ce le Concile Vatican
II ? Non, les Églises Protestantes libérales connaissent une apostasie
pire.
Serait-ce la liturgie répétitive ? Non, des monastères qui chantent
en latin à longueur de journée se remplissent.
Serait-ce une théologie obsolète ? Les églises qui se remplissent
prêchent le Christ, un Christ humble et aimant, crucifié et ressuscité, qui,
donne la vie éternelle.
Seraient-ce des méthodes d’apostolat vieilles ? Non : le pape
Jean-Paul II, âgé et malade, attiraient des millions de gens vers le Christ en
prêchant, à la fin, un long gémissement.
LA CAUSE : L’humanisme sans Dieu.
Partout où des prêtres prêchent cela, la vie s’en va, les mondains
applaudissent, puis ne viennent plus.
Que s’est-il passé ? Le suicide européen des deux guerres
mondiales, la réaction des années 60.
L’ESPOIR : Cette génération passe.
Elle a laissé un vide derrière elle. Mais les nouveaux évêques, âgés de 50 ans,
arrivent et sont des hommes de foi.
La variable : « Esprit Saint », qui souffle où il veut et
redonne vie.
Pastorale catholique 54 ‒ Etre
médecin catholique dans un monde humaniste sans Dieu (50 mn)
Rappel de théologie morale : les aspects non négociables
: la défense de la vie humaine de sa conception à sa fin naturelle. La
protection de la nature humaine, y compris dans sa génétique.
Pastorale de terrain : Comment devenir médecin
dans un monde où ces valeurs-là seront considérées de plus en plus comme
sectaires ? Jusqu’où peut aller une adaptation pastorale pour obtenir son
diplôme et pour exercer ? Jusqu’où la compromission avec le moindre
mal ?
Que faire en attendant que l’autorité ecclésiastique se relève de la
crise de mai 68 et redonne aux structures hospitalières catholiques leur
éthique fondamentale ?
Pastorale catholique 55 ‒ Vivre
une bonne mort, grâce à sœur Françoise Demers (77 mn)
Sœur Sainte-Thérèse (Françoise Demers) est décédée à
l’Infirmerie des Sœurs de la Présentation de Marie de Saint-Hyacinthe (Québec),
le 26 décembre 2018, à l’âge de 82 ans après 61 ans de vie religieuse. Sa mort
est un bon exemple de la bonne mort catholique :
1° Apprenant son cancer, elle réunit sa communauté, se
réconcilie avec chacune, a un mot pour chacune.
2° Sœur Sylvie, son amie et infirmière, raconte
ensuite ses derniers moments et le passage de son âme dans l’autre monde,
puisqu’elle a reçu la grâce d’en être témoin.
3° Monique Larochelle, laïque consacrée, théologienne
et sœur d’un prêtre québécois ayant travaillé ces sujets, commente ce
témoignage.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2RZjkJWqxQjE8zObwWJkwM
Cours donné par Arnaud
Dumouch.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en
français de saint Thomas d'Aquin.
Arnaud Dumouch, 2013-2014.
Maladie, spirituelle, mystique, théologie, catholique, Arnaud,
Dumouch, péché, erreur, mort, épistémologie, foi, raison, espérance,
théologale, espoir, vertu,
Les 4 degrés de maladies (au sens analogique de ce mot) : 1° Les
maladies biologiques (domaine du médecin et du psychiatre) ; 2° Les maladies
psychologiques (domaine du psychologue et du psychanalyste) ; 3° Les « Maladies »
spirituelles (domaine de l’erreur et de la faute morale) ; 4° Les «
maladies » de la vie mystique (domaine du conseiller spirituel).
Le lien intime de ces quatre degrés.
Maladies de la vie chrétienne 2 ‒ L’harmonie
originelle (40 mn).
Comment, au début de l’humanité et en Adam et Eve, une Présence de Dieu
presque palpable harmonisait ces 4 degrés de leur vie pratique de manière
parfaite. Cette recherche se fait autour de cinq repères dogmatiques de l’Église.
La description de cet état surnaturel permettra de mieux comprendre nos
maladies actuelles (au sens analogique de ce mot).
Maladies de la vie chrétienne 3 ‒ La perte de
l’harmonie originelle (51 mn).
La description de cet état surnaturel permettra de mieux comprendre nos
maladies actuelles (au sens analogique de ce mot).
Les trois repères dogmatiques de l’Église concernant ce péché originel.
Comment, avant même d’avoir des enfants, Adam et Eve ont péché par
orgueil.
La naissance de la dysharmonie dans leur être. Analyse des effets dans
les 4 degrés de leur vie pratique.
Maladies de la vie chrétienne 4 ‒ Pourquoi Dieu
permet-il ces échardes de notre être ? (36 mn).
Saint Paul et son écharde. Le purgatoire de la terre. Le risque d’une
harmonie totale en cette terre.
Les trois sortes d’humains : 1° les pervers, 2° les justes et 3° les
saints, sont frappés par ces échardes dont le but est 1° de briser si possible
l’orgueil, 2° de créer un plus grand désir du Sauveur, 3° de façonner un cœur
Kénose en vue de voir Dieu..
Le troisième Ciel et l’Apparition de la lumière de l’humanité glorieuse
du Christ. La disparition du « fomes
peccati » (foyer du péché) et le retour d’un état analogue à celui de
l’Eden. En vue d’un choix.
Comment, à l’entrée dans le septième Ciel, la vision béatifique provoque
une harmonie nouvelle, unique, non identifiable à celle du troisième Ciel.
C’est le rêve des damnés en enfer.
Pourquoi ce rêve est impossible ce qui met en rage les damnés.
En conséquence, comment ils exigent la vision béatifique.
Et la « maladie » ou le vice de la vie chrétienne est dans l’excès
ou le manque
Les excès et les manques concernant la foi
Les excès et les manques concernant la charité et les dons du saint
Esprit
Les excès et les manques concernant l’espérance
La vie sensible est autre chose que la vie spirituelle et sa nature.
La construction de cette psychologie dès l’enfance.
L’influence de notre psychologie sur notre esprit. Exemple : Mais 68 et
la soif de liberté.
Maladies de la foi chrétienne 9 ‒ Le fanatisme (48
mn).
https://youtu.be/cj8rihZmGhc
Il s’oppose à la foi par excès (en lui donnant une place excessive comme
si elle seule sauvait).
Il peut exister dans tous les domaines où une vérité peut être exaltée
au point d’écraser l’homme (mais particulièrement en politique et en religion).
Le fanatisme vient parfois de l’IDEE qui l’est, mais souvent du cœur de
l’homme.
Les remèdes philosophiques (Camus) et religieux au fanatisme.
Maladies de la foi chrétienne 10 ‒ Le
relativisme théologique (45 mn).
Il s’oppose à la foi par manque, en se méfiant, par peur du risque
d’intolérance, de toute doctrine ou personne qui parle de « la vérité ».
Dans les années 60, cela s’est traduit en philosophie par une pédagogie
des systèmes multiples présentés aux étudiants et en religion catholique, par
un rejet du Magistère, et une mise en avant de la miséricorde qui accepte
toutes les théologies.
Mais il y a eu aussi, au nom de la tolérance, intolérance grave envers
ceux qui continuaient à se référer au Magistère ou à croire en une vérité en
philosophie.
Le remède au relativisme : le goût pour la vérité, à condition qu’elle
soit à sa juste place : être mieux homme et mieux aimer.
Les
« maladies » du rapport foi/ raison
Maladies de la foi chrétienne 11 ‒
L’ontologisme ou la raison qui voit Dieu partout (24 mn).
Nicolas Malebranche et le rapport raison et foi faussé : Un homme de foi
qui croit que tout ce qu’il croit est évident par la raison.
Son influence sur l’apologétique.
L’ontologisme actuel chez les musulmans : « Notre foi est raisonnable et
démontrable par la raison, donc elle est vraie ».
Maladies de la foi chrétienne 12 ‒ Le fidéisme
ou la foi qui refuse la raison (36 mn).
Il s’oppose à la foi par excès (en lui donnant une place excessive comme
si elle seule pouvait atteindre la vérité).
Le fidéisme est une pensée particulièrement à la mode depuis la fin du
XIX° s. et le philosophe Kant.
Le fidéisme le plus commun nie (malgré Rom 1, 19) que la raison puisse,
par elle seule, aboutir à poser l’existence d’un Créateur. Mais il peut aller
plus loin (négation de la capacité de la science à parler de l’origine du
monde, de parler de la nature de l’homme etc.
Le remède au fidéisme : saint Thomas d’Aquin : « Raison et foi doivent
marcher ensemble comme deux affectionnées ». Le Concile Vatican I et la
condamnation du fidéisme.
Maladies de la foi chrétienne 13 ‒ Le
rationalisme exalté ou la raison qui refuse la foi (34 mn).
Il s’oppose à la foi par défaut (en lui donnant une place relative comme
si elle était un aspect puéril ou peu sûr).
Cette tentation n’est pas nouvelle : Ex, saint François d’Assise et les
savants.
A partir du milieu du XIX° s. l’exaltation des théologies positives et
de l’exégèse historico-critique dans les Universités catholiques
d’après-guerre. La disparition des théologies spirituelles. Le refus du
Magistère au nom du libre examen de la raison.
La franc-maçonnerie chrétienne : Démocratie, tolérance, modèle rêvé
d’autorité démocratique dans l’Église
La cause affective : Le rejet passionnel de l’étouffement intellectuel
venant de l’autorité jusqu’aux années 1950.
Le remède : la juste place de la raison en science, philosophie et sagesse
Les
« maladies » du rapport foi/ Esprit Saint/ Écriture/ Tradition/ Magistère
Une erreur pastorale présente à la Renaissance et partant d’une bonne
intention (éviter les hérésies).
Une erreur qui provoque l’erreur inverse par la réaction passionnelle de
Martin Luther.
La juste place de la source (l’Esprit Saint de Jésus) et des trois
canaux (Tradition, Écriture et Magistère).
La nécessité d’une repentance et d’une mise en avant de l’humilité, du
respect de la pensée de l’autre.
Une erreur pastorale présente à la Renaissance et partant d’une bonne
intention (éviter les hérésies).
Une erreur provoquée par l’erreur inverse dans l’Église catholique
(L’exaltation du Magistère).
La juste place de la source (l’Esprit Saint de Jésus) et des trois
canaux (Tradition, Écriture et Magistère).
La nécessité d’une repentance et d’une mise en avant de l’humilité, du
respect de la pensée de l’autre.
L’illuminisme théologique : Volonté d’un lien direct de l’intelligence à
l’Esprit Saint, en se passant des canaux de la foi.
Remède : Attitude réaliste face à la nature de la foi.
L’illuminisme mystique : Lien direct et affectif d’un « voyant »
avec Dieu.
Remède : Apprendre à distinguer ses intuitions affectives et
l’inspiration de Dieu.
Refus du sens symbolique de l’Écriture. Une dérive chrétienne et
musulmane.
L’exemple de l’arche de Noé, de la Genèse du monde et du combat de Josué
contre les Amorites (Josué 10, 12).
Le remède à cette erreur : Comprendre que Dieu n’a voulu dire
infailliblement que la doctrine du salut (Voir De Veritate, 12, 2). Intégrer les deux autres canaux dans l’Écriture
qui est elle-même produite par la Tradition sainte et interprétée
infailliblement par le Magistère unique et précis.
C’est un travers moderne, issu du protestantisme libéral et qui a envahi
les Universités catholiques depuis les années 60.
Le refus du sens divin de l’Écriture et l’exaltation de l’humain : rejet
des miracles, identification de la divinité du Christ et de ses prophéties à
des légendes. Exemple : Les prophéties sur la ruine de Jérusalem datées d’après
70 ap. JC, pour nier l’existence d’une prophétie. Le gonflement jusqu’à
l’absurde de cette discipline : l’exemple de l’épître de saint Pierre.
Guérir de cette erreur grâce à Dei
Verbum : La juste place de l’exégèse et les trois sens divins de l’Écriture.
L’aspect affectif de cette déviation : une réaction à la persécution
exagérée de l’exégèse historico-critique au début du XX° s.
C’est une déviance récente de la foi, apparue après le concile Vatican
II dans les milieux traditionalistes.
Analyser la cause affective : La réaction à un excès inverse (le
progressisme et « l’esprit de Vatican II ».
Remède : Situer saint Thomas d’Aquin et les docteurs à leur juste place
: de réelles autorités, mais faillible, incomparable avec le Magistère.
Elle est une vertu théologale qui attend de Dieu (comme cause première)
et de son Église sainte (comme amie et collaboratrice de Dieu) des réalités
éternelles (la grâce, le retour du Christ, la gloire éternelle).
Les maladies de l’espérance peuvent toucher chacun de ces points : Ex :
Attendre des créatures non unies à Dieu, des réalités purement terrestres.
Maladies de l’espérance chrétienne 21 ‒
L’absence d’espérance chez les contemplatifs (20 mn).
« J’ai tout maintenant. Le Seigneur me comble ».
Les conséquences de cette erreur sur la vie contemplative : le
vieillissement rapide de « l’épouse du Seigneur ».
Au contraire, les effets de l’espérance vivante, jusque chez les
personnes âgées.
Maladies de l’espérance chrétienne 22 ‒
L’absence d’espérance chez les sociaux chrétiens (13 mn).
Une maladie de l’âme apparue en théologie après le Concile Vatican II
chez les adeptes de Hans Küng, de Gabriel Ringlet : « La vie après la mort est
un sujet absolument secondaire en religion ».
Les conséquences de cette erreur sur la vie concrète : la réduction du
Christianisme au socialisme. La disparition de toute vie mystique et du sens de
la croix.
Une vieillesse qui revendique l’euthanasie : Comparaison entre la mort
de saint Jean-Paul II et du théologien Hans Küng face à la maladie de
Parkinson.
Différence entre espoir et espérance. On attend des biens terrestres de
Dieu comme finalité de l’espérance (richesse, succès, plaisirs).
Cette maladie a été transformée en doctrine dans une théologie appelée «
l’esprit de Vatican II », dans les années 60.
Le remède à cette maladie de l’espérance : la juste place des biens
terrestre et du bonheur terrestre, comme « moyens » et non comme «
fins ».
Les trois formes de millénarisme condamnés par le Catéchisme de l’Église
catholique 676 : 1° Le politique (Marxisme, Nazisme, hédonisme) qui attend de
l’homme et par la politique la béatitude sur terre. 2° Le millénarisme mitigé
qui attend de Dieu une victoire de christianisme sur terre et un césaro-papisme
renouvelé. 3° Le millénarisme fort qui attend le règne visible du Christ comme
roi de la terre lors de son retour (saint Irénée).
Pourquoi ces trois utopies n’ont été définitivement condamnées par l’Église
qu’en 1992 (CEC 676) ?
Le remède au millénarisme : Connaître l’impossibilité mortelle de ces
idéologies politico-religieuses et analyser la vraie espérance de l’Église :
CEC 675 : c’est l’épreuve finale de l’Église qui conduit à la gloire.
Entretien du 19 mai 2022 A l’occasion
de la sortie de son livre, le Père Alain-Marie de Lassus répond à nos
questions sur une maladie de l’espérance théologale qu’on appelle le
« millénarisme » et qui est l’espoir (parfois maladif) s’un
puissant règne politique du Christ ou de son Église sur la terre. Le
Catéchisme de l’Église Catholique au n° 676 condamne fermement cette
corruption de l’espérance : « 676
Cette imposture antichristique se dessine déjà dans le monde chaque fois que
l’on prétend accomplir dans l’histoire l’espérance messianique qui ne peut
s’achever qu’au-delà d’elle à travers le jugement eschatologique : même sous
sa forme mitigée, l’Église a rejeté cette falsification du Royaume à venir
sous le nom de millénarisme (cf. DS 3839), surtout sous la forme politique
d’un messianisme sécularisé, " intrinsèquement perverse " (cf. Pie
XI, enc. " Divini Redemptoris " condamnant le " faux
mysticisme " de cette " contrefaçon de la rédemption des humbles
" ; GS 20-21) ». |
Cette tentation fut celle de nombreux jeunes frères Franciscains.
Le remède à cette maladie de l’espérance : la juste place des biens
terrestre, comme « moyens » et non comme « fins ». Saint Cassien et
la parabole du chasseur. Bouddha et son éveil sur la juste place des biens de
ce monde.
Le moine ascète Pélage faute du côté de la raison de l’espérance. Il
croit que le salut et le bien surnaturel peuvent être atteints par les forces
naturelles de l’homme. Il identifie l’objet du salut à la vertu de l’homme
parfait.
Le remède à Pélage : La juste pensée catholique : Ce que l’homme peut
atteindre par ses propres forces, c’est le bien naturel. Par contre, le bien
surnaturel est d’abord l’œuvre de Dieu par le don de la grâce sanctifiante et
de la grâce actuelle, puis en réponse l’amour libre de l’homme fondé et attiré
par ces deux grâces.
Luther exalte la seule grâce de Dieu car il nie toute possibilité de
l’homme de faire le bien surnaturel. L’homme est détruit à jamais par le péché
originel. Dieu seul est rédempteur et l’homme ne peut répondre que par sa
confiance passive, d’enfant handicapé à jamais mais confiant.
Pourquoi les saints du Ciel ne peuvent avoir aucun rôle de coopération
avec le Christ, unique rédempteur ?
C’est l’une des erreurs les plus fréquentes à chaque époque mais aussi
une maladie grave de l’intelligence tant il est difficile d’en sortir une fois
tombé dedans. Ces théories du complot s’enracinent dans un fond ancien de la
psychologie humaine : celle du bouc émissaire : Lévitique 16, 22. (René
Girard). Comment elle vient détruire la raison de l’espérance en regardant trop
le mal, et un mal imaginaire. Comment s’en sortir au plan catholique ?
1° Relire l’avertissement de saint Paul sur le caractère non humain des
théories du complot : Ephésiens 6, 12
2° regardez de nouveau la puissance de Dieu : Ephésiens 6, 13.
3° Reprendre le réalisme philosophique : Des complots existent mais pas
de « théories du complot ».
Les
erreurs portant sur la nature de la charité
Maladies de la charité 29 ‒ Ce qu’est la
charité, vertu théologale ? Ses déviations (19 mn).
La charité est un amour d’amitié surnaturel et réciproque entre Dieu et
l’âme. Elle implique la grâce de Dieu et la réponse de l’homme. Elle a deux
objets inséparables : Dieu et prochain. Au terme du devenir de la charité, Dieu
est aimé pour lui-même et non pour le plaisir ou l’utilité.
Les diverses maladies de la charité peuvent affecter chacun de ces
points.
Maladies de la charité 30 ‒ Peut-on aimer «
trop » (ou mal) Dieu et le prochain ? (28 mn).
Distinguer l’intensité du don qui peut aller jusqu’à donner sa vie, son
honneur, sa sécurité, ses plaisirs et même son salut éternel (voir Rm 9, 3) de
la manière d’aimer.
Mais on peut faire de cette intensité d’amour l’occasion de sa propre
perte à cause de l’orgueil. Les deux pieds du chrétien : Amour et humilité
(sang et eau).
Comment éviter ce risque ? Pour ce faire, Dieu nous livre à notre péché,
nous soumet à nos tentations (voir 2 Co 12, 7)
Autre risque : se complaire dans le péché à cause de l’humilité (voir
l’exemple de Raspoutine). C’est une autre déviation possible, cette fois de
l’humilité et que saint Paul combat ici : Rm 6, 1).
>>> Nécessité de lutter contre le péché et d’acquérir les
vertus morales par amour pour Dieu et le prochain.
L’ordre de la vie chrétienne : Humilité comme préparation et bonne terre
; Amour comme arbre ; vertus comme fruit.
Maladies de la charité 31 ‒ Le refus de la
charité comme amour d’amitié réciproque (46 mn).
Les différentes conceptions de la relation à Dieu au cours des temps et
parfois de sa propre vie : L’esclave face à son maître (le peuple Hébreu de
l’époque de Moïse Exode 19, 12 ; le serviteur face à son maître (le roi David
-2 Samuel 6, 9- et l’islam) ; L’enfant confiant face à son Père (Martin Luther
sainte Thérèse de l’Enfant Jésus) ; L’ami face à l’Ami (Jean 15, 15) ; L’épouse
face à son époux (Ephésiens 5, 32, livre d’Osée et sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus).
Comment ces divers âges ne deviennent maladies de la charité que lorsque
chacun est exalté au mépris des autres, au mépris du progrès possible.
Maladies de la charité 32 ‒ Le refus de la
spiritualité de l’autre (45 mn).
Distinguer les sept dons du Saint Esprit, les vocations et les
charismes.
Le fait que ces spiritualités viennent du même Esprit Saint et coopèrent
dans la diversité qu’est l’Église.
La maladie qui consiste à exalter sa spiritualité contre les autres,
aussi bien chez les individus que dans les communautés ou les Églises.
Exemples.
Le remède : le texte de saint Paul sur les charismes et la charité (1 Co
12).
Maladies de la charité 33 ‒ L’exaltation de la
confiance passive (le quiétisme) (17 mn).
Recherche excessive d’un état de quiétude « passive » et confiante
(l’âge de l’enfance).
Par réaction au Jansénisme et à son pessimisme, cet itinéraire mystique
passe par un désir continuel de confiance et d’abandon passif à la « présence à
Dieu », de quiétude et d’union avec Dieu.
Pourquoi, après un débat théologique, le quiétisme est condamné dès 1687
par l'Église comme
hérétique.
Le remède au quiétisme : Savoir ce que c’est que la vie de charité.
Les
erreurs portant sur l’objet de la charité (Dieu et le prochain) :
Maladies de la charité 34 : Lorsque l’amour de Dieu
est exalté contre l’amour du prochain (23 mn).
Ce fut une déviation très présente au XIX° s. et souvent remarquée dans
l’intégrisme catholique, par réaction à l’excès inverse qu’on voit dans un
certain clergé depuis Vatican II.
Comment la liturgie de saint Pie V et la spiritualité du Concile de
Trente pouvait pousser à cela.
Comment les grands saints sociaux (Vincent de Paul, Léon XIII, Mère
Teresa) ne sont jamais tombés dans l’excès inverse.
Maladies de la charité 35 : Lorsque l’amour du
prochain est exalté contre l’amour de Dieu (21 mn).
Ce fut une déviation très présente après le Concile Vatican II en
Occident. Le faux Magistère appelé « l’esprit de Vatican II ».
Comment il fut une réaction passionnelle et dialectique aux excès
précédant (voir le rôle du Cardinal Ottaviani), avec la même dureté
(excommunications, interdit d’Ordination, de prédication, exclusion de la
pastorale diocésaine).
Comment le pape Jean-Paul II intègre ce qui est vrai dans cet « esprit
du Concile » (les droits de l’homme, la priorité aux pauvres) sans tomber
dans l’excès.
Maladies de la charité 36 ‒ Lorsque Dieu est
aimé à cause du plaisir qu’il donne (27 mn).
C’est l’âge de la quatrième demeure d’après sainte Thérèse d’Avila
C’est un passage naturel et obligé.
Lorsque ce plaisir est exalté et que la nuit des sens est rejetée
excessivement (épreuve analogue à celle de la vie du couple). L'importance du
plaisir COMME MOYEN, pas comme FIN.
Le remède : comprendre ce cheminement de l’amour qui doit peu à peu
passer de son occasion (la beauté, le plaisir) à son vrai objet (Dieu et le
prochain, aimés par honnêteté)
Maladies de la charité 37 ‒ Lorsque Dieu est
aimé à cause de l’utilité (33 mn).
Au plan individuel, c’est un passage naturel et obligé à cause de l’état
de précarité physique, psychique et spirituelle de l’humanité. Voir Jean 6, 15.
Au plan politique, c’est une tentation grave que l’Église appelle «
Antichristique » CEC 676. C’est la tentation des millénaristes : faire de
Jésus une civilisation, une « utilité » politique ».
Lorsque cette utilité est exaltée : c’est même le blasphème central des
damnés en enfer (amour de convoitise de Dieu et refus de l’amour d’honnêteté).
Le remède : comprendre ce cheminement de l’amour qui doit peu à peu
passer de son occasion (l’utilité pour vivre et bien vivre) à son vrai objet
(Dieu et le prochain, aimés par honnêteté)
Ce fut une autre des crises du mysticisme du Grand siècle en France
(vers 1670) : L’idée qu’il était possible à l’homme d’aimer Dieu de manière
absolument gratuite, comme Dieu aime l’homme.
Cette hérésie fut condamnée par l’Église : « Qui fait l’ange fait la
Bête ».
Le remède : une connaissance réaliste de la nature humaine et l’humilité
: On ne peut aimer Dieu que comme on s’aime soi-même. Explication.
Les
erreurs portant sur la cause de la charité
Maladies de la charité 39 ‒ L’exaltation des
œuvres (50 mn).
Trois formes d’œuvres : Œuvres de piété (indulgences, sacrements,
prières, sacramentaux) ou œuvres caritatives (actions catholiques, activisme)
ou œuvres ascétiques (jeûnes, efforts sur soi, pénitences) selon ce
texte, pris matériellement : » Mt 6, 20 Mais amassez-vous des trésors dans
le ciel : là, point de mite ni de ver qui consument. »
Le remède à cette déviation est une simple modération. Tout excès ou
tout rejet est déviation. Une diversification, en vue de l'amour, et selon les
âges de la vie, est bonne.
Les œuvres dans la charité ont la même place que dans l’amour d'amitié
ou le mariage. L’exemple de l’homme qui bâtit une maison pour sa femme.
La réaction de Luther à une piété matérielle et mécanique dfans l’Église
catholique :
Luther sort de la tyrannie des œuvres en exaltant la joie de la confiance
seule (puisque Dieu seul sauve, par sa grâce) et que l’homme ne peut rien : « Certes je suis pécheur, mais j’ai
confiance en Dieu, ce qui prouve que je suis sauvé ». (JOIE).
Avis à ceux qui s’imaginent que Dieu leur doit le Paradis à cause de
leurs bonnes œuvres ! « Ce
n’est pas ce que nous faisons qui nous sauve, mais l’Amour miséricordieux de
notre grand Dieu et Sauveur ».
Le jansénisme se fonde sur la même théologie de la grâce mais en tire
une conclusion inverse : Puisque l’homme est viscéralement pécheur, il doit se
présenter devant son sauveur comme un misérable, indigne de lui : Les
jansénistes ont une spiritualité triste, centrée sur le repentir. Ils ne
communient jamais à la messe : « Seigneur, je ne suis pas digne ».
Remède : La vraie notion de « mérite » selon saint Thomas. La place
des œuvres pour saint Jacques : Jc 2, 18.
Maladies de l’humilité 41 : Qu’est-ce que la kénose
et ses déviations ? (41 mn).
Sa définition : Distinction entre kénose et humilité. La kénose est-elle
une vertu théologale ou un état de l’âme ?
Son but : La nécessité d’acquérir « ce cœur brisé, cet esprit
humilié » (Daniel 3, 39) pour voir Dieu.
Son moyen : L’obéissance ou mieux, la croix, chemin de la kénose y
compris pour le Christ (Ph 2, 7), et donc pour tous les fils d’homme (Hébreux
5, 7).
Ses déviations par excès et par manque : ce mystère étant ultime, il est
source des déviations les plus étranges.
Maladies de l’humilité 42 ‒ Peut-on aimer trop
la kénose et l’humilité ? (16 mn).
L’exaltation de l’humilité au profit de la charité
Cette erreur caractérise la spiritualité du Jansénisme.
La découverte fréquente du pécheur : Ne plus se confesser, ne plus
communier. Les deux pieds du chrétien (humilité, charité).
Le cas des divorcés remariés.
Maladies de l’humilité 43 ‒ Vouloir acquérir
par soi-même un cœur brisé ? (32 mn).
Les deux kénoses : celle de l’obéissance et celle de la croix.
Le vœu d'obéissance et la première kénose. L'obéissance à la vie,
à ses contradictions et épreuves. Le caractère normal du progrès : phases
d'autonomie, d'impatience, de révolte, de sérénité.
Comment la seconde kénose ne peut être acquise sans le passage par la
croix, y compris pour le Christ (voir Hébreux 5, 7).
Comment la tradition montre qu’au purgatoire, dans la nuit de l’esprit,
les âmes ne peuvent rien pour elles-mêmes.
Faut-il demander la croix ? Mon conseil.
Maladies de l’humilité 44 ‒ L’erreur
de pécher pour acquérir l’humilité (27 mn).
Lorsqu’on comprend ces deux kénoses, on est porté par l’amour à vouloir
acquérir un cœur brisé et un esprit humilié. Or on comprend que la
considération de son état de pécheur aide à acquérir un cœur repentant,
voire brisé.
C'est ainsi que certains faux mystiques se mettent à pécher
volontairement pour devenir humble : L'exemple de Raspoutine.
Remède à cette déviation : Inutile de péché volontairement ! Il
suffit de regarder ses fautes involontaires (Ex de sainte Faustine n° 1292),
voire ses péchés mortels de faiblesse (Ex de saint Paul 2 Co 12, 7, ou les
hommes adultères Mt 5, 28).
L'erreur grave de ceux qui pèchent mortellement volontairement
pour soi-disant devenir humble dénoncée par saint Paul (Rm 5, 20).
Il s’agit d’une recherche de la sainteté à travers un zèle réel porté
par deux défauts : 1° Une erreur théologique de ce que c’est que la sainteté,
ici-bas fondée sur l’humilité et réalisée par la charité. 2° Un orgueil
sous-jacent qui ne saisit pas que, pour le moment, Dieu ne peut nous guérir de
tout péché car il ne peut se fier à nous : Voir saint Paul et son écharde (2 Co
12, 7). Dieu ne pourra nous délivrer de ces faiblesses qu’à l’heure de la mort
(en vue du choix) et dans l’éternité (vision béatifique).
Nos péchés de faiblesse, nos tentations : comment distinguer péché
mortel et péché véniel ? (Matthieu 5, 28).
Maladies de l’humilité 46 ‒ L’erreur
d’exalter trop vite et trop tôt l’obéissance (45 mn).
Lorsqu’on comprend ces deux kénoses, on est porté par l’amour à vouloir
acquérir un cœur brisé et un esprit humilié.
Chez les religieux : Comme le chemin de l’obéissance le permet, on
est attiré vers le vœu d’obéissance.
Les déviations de l’obéissance : Son exaltation jusqu'à l'absurde :
l’infantilisme (le terrorisme des supérieurs), le contournement de
l’obéissance. Quelques exemples.
L'absence d'obéissance est-elle sous peine de péché ? Le cas du Père MDP
et de saint Pierre Canisius ?
L'obéissance ut cadaver libère-t-elle
de tout risque de péché ? L'exemple de saint Martin de Porrès.
L'excès chez les Supérieurs : Croire que l'obéissance parfaite est tout
de suite acquise et est signe de sainteté !!!! Le cas des sœurs de saint Jean.
Chez les laïcs : Les excès de l’obéissance : le cas des épouses du
XIX° s. L’excès inverse actuel : le refus de toute obéissance réciproque dans
le couple (1 Pierre 3, 1).
Remède aux maladies de l'obéissance : le progrès dans la vraie
obéissance vient de la CONNAISSANCE de son but et de son choix libre et
intelligent. La vraie obéissance volontaire, source de kénose, ne peut procéder
que de l’amour adulte.
Maladies de l’humilité 47 ‒ L’excès ou le refus
de l’obéissance dans le couple (28 mn).
Description des deux excès opposés : 1860 (soumission excessive de la
femme) et 1960 (exaltation de l’autonomie absolue de la femme).
Le texte de saint Paul Col 3, 18 sur la soumission de la femme « comme
il se doit dans le Seigneur ».
Comment comprendre à partir de l’alliance la juste place de l’obéissance
dans le couple.
L’apport de cette obéissance mutuelle pour la stabilité du couple et en
préparation à l’éternité.
Maladies de l’humilité 48 ‒ La spiritualité
juste des divorcés remariés (29 mn).
L’appel explicite de Jésus à l’amour fidèle jusqu’au pire, à l’image de
l’amour de Dieu pour notre âme (Mt 5, 21).
L’appel à la fidélité jusqu’au pire est-elle sous peine de péché ou
d’appel à la sainteté ?
La voie du publicain, chemin de sainteté par l’humilité pour les
conjoints victimes de l’infidélité.
Description des deux excès opposés : menace de l’enfer pour les
remariés/ oubli de l’appel du Seigneur à la fidélité.
Maladies de l’humilité 49 ‒ L’exaltation de la
souffrance ou le dolorisme (30 mn).
Lorsqu’on comprend ces deux kénoses, on est porté par l’amour à vouloir
acquérir un cœur brisé et un esprit humilié.
L’erreur d’aimer la souffrance pour elle-même (le dolorisme). Le
réalisme de Jésus à Gethsémani.
L’imprudence de demander au Seigneur la croix. L’exemple d’un pèlerin et
de Marthe Robin.
L’erreur de s’imposer excessivement des souffrances. Les exemples de
saint Siméon Stylite, du film « Mission » et de sainte Marguerite-Marie
Alacoque permettent de comprendre que ceci se gère selon chaque personne, avec
prudence individualisée.
Remède à ces erreurs : La juste place de l’ascèse volontaire et de la souffrance
non volontaire et ultime. Leur rapport au but ultime : La préparation du
cœur à la vision béatifique. L’usage de la prudence chrétienne (le don de
conseil).
Maladies de l’humilité 50 ‒ Le refus du rôle
rédempteur de la souffrance (40 mn).
Une erreur très répandue aujourd’hui : Les tenants de « l’esprit de
Vatican II » disent que l’Église aurait rejeté le caractère rédempteur de
la souffrance. Cette erreur vient principalement des milieux progressistes.
La part du rejet affectif des excès doloristes.
Les conséquences de cette erreur : L’exemple de Hans Küng, grand
théologien suspendu par le Vatican, ayant renoncé à son sacerdoce et en demande
d’euthanasie dans ses vieux jours.
Comment en sortir ? Une meilleure connaissance de la dimension
spirituelle du message du Christ. Une non-identification de son message à sa
dimension exclusivement sociale.
La souffrance n’est pas rédemptrice en elle-même mais le Christ seul.
Mais la souffrance produit des effets en vue de l’union au Christ.
Cette loi de la chair qui nous
empêche d'aimer comme il faut ? (75 mn) par Arnaud Dumouch
Carrefour des jeunes durant la 33° session du Renouveau Charismatique,
21 juillet 2018, Bruxelles.
D'où vient cette loi du péché que nous découvrons en nous ?
Est-ce Dieu qui l'a mise en nous, comme le dit le récit du péché
originel ?
Faut-il lutter contre ces tendances au péché de notre chair ?
Faut-il continuer de se confesser alors que nous retombons si souvent ?
Que faire si une pulsion est trop dangereuse et nous conduit à nuire à
notre prochain (violence, abus sexuels) ?
Ces faiblesses, permises par Dieu, visent-elles à nous sauver de l'enfer
?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLC21C4A4362C27C4C
ou
http://eschatologie.free.fr/cours/02_les_fins_dernieres.html
Cours en 61 leçons vidéo données sur l’eschatologie catholique.
Vidéo du site http://eschatologie.free.fr/fichiers/video.htm
Arnaud Dumouch, 2009-2021
Eschatologie
catholique 1 ‒ Introduction (8 mn).
http://youtu.be/KEEgJnxVM_0
But de ce cours et présentation de son
plan en trois parties. 1- L'origine de tout : La trinité et son secret. 2-
L'histoire sainte de l'humanité. 3- Les fins dernières de toutes choses.
La certitude en théologie catholique
vient de l'union entre l'Écriture Sainte, la Tradition et la confirmation du
Magistère de Pierre. Il est essentiel de s'appuyer sur cela comme sur des
repères sûrs de la vérité.
Eschatologie catholique 3 ‒ Le Dieu unique et sa vie Trinitaire (41
mn).
1° Comment l'existence et l'unité de
Dieu est accessible à la raison seule. 2° La vie trinitaire de Dieu, Lumière et
Amour.
Nul ne peut voir Dieu sans lui
ressembler. Voici l'explication de notre passage par les purgatoires.
Eschatologie catholique 5 ‒ L’explication catholique de la
souffrance terrestre (1 h 13 mn). Essentiel et central
Les diverses explications
catholiques et leur insuffisance.
L’explication universelle
: Pour voir Dieu face à face dans sa vie trinitaire, l’homme doit acquérir un
cœur tout humble (kénose) car la vision de Dieu ne peut être supportée par un
homme fier, même légitimement fier.
Cette « kénose » est
la clef de voûte de toute explication ultime de la souffrance humaine.
Débat avec Martin Comeau, agnostique : Pourquoi la souffrance ? est-ce
par cruauté de Dieu ? (74 mn) juin 2022. Martin Comeau nous
confronte par ses questions au mystère ultime de la foi : Si Dieu est
tout-Puissant et amour, pourquoi laisse-t-il faire tant de cruautés dans le
monde ? |
Eschatologie
catholique 6 ‒ L'histoire des anges (47 mn).
Leur création, leur nature, l'histoire
des saints anges et le chute des démons, leur activité actuelle.
Eschatologie
catholique 7 ‒ La création du monde (22 mn).
Le rôle des anges. L'évolution des
espèces. Les vestiges de Dieu dans la création.
Eschatologie
catholique 8 ‒ Adam et Eve (46 mn).
Leur existence. Leur grâce originelle.
Leur péché originel.
Eschatologie
catholique 9 ‒ Le destin d'Adam et Eve après le péché (21 mn).
Comment Dieu prépara leur salut.
Qu’est-ce
que le péché originel ? Pourquoi se répent-il sur nous ? par Arnaud
Dumouch (52 mn) Interview par Kévin, le 18 janvier 2021 Ces questions abordent l’origine de tout
avec trois grands sijets : l’histoire des anges, la révolte des démons et
l’histoire d’Adam et Eve. |
Interview par Kévin, le 18 avril 2021 Thèmes abordés : La création et la chutes
des anges ; Le motif de leur révolte ; Leur action tenace depuis ce
jour pour obtenir le changement des plans de Dieu ; Leur action pour
entrainer Adam et Eve dans le péché ; Leur action à l’heure de notre
mort. Arnaud Dumouch aborde l’histoire sainte
depuis la chute de Lucifer et son action cohérente en fonction du
« mystère de l’iniquité », c’est-à-dire du motif de sa révolte
première. Car l’histoire du salut est logique, à condition de comprendre la
base de tout : la Trinité et son Mystère intime. |
Eschatologie
catholique 10 ‒ Les trois âges de l'humanité (22 mn).
1° Dieu se cacha. 2° Dieu promit un
salut. 3° Dieu vint sur la terre en personne.
Eschatologie
catholique 11a ‒ La rédemption par le Christ (40 mn).
L'alliance d'amour que le Christ a
rétabli.
VISION ARCHAÏQUE, présente en nous
depuis le péché originel : nous humains, dans
nos malheurs, avons partout inventé cette théorie : « Puisque nous
péchons, Dieu se venge et nous fait payer en nous enlevant nos enfants par la
mort et notre prospérité par la famine. Pour apaiser sa colère, nous devons
donc lui offrir des sacrifices précieux et en particulier, notre enfant
premier-né.
2° REACTION DE DIEU DANS L’ANCIEN
TESTAMENT : Il nous prépare au salut en se servant de cette vision archaïque :
Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner une loi mauvaise, une loi
qui ne sauvait pas. Et je les souillai par leurs offrandes, en leur faisant
sacrifier leurs enfants premiers-nés, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils
sachent que je suis Yahvé.
3° ANALYSE DE CE QU'IL S'EST PASSE PAR
JESUS : Première étape : Le salut se fait selon nos mentalités : « Marc 10, 45 Aussi bien, le Fils de
l'homme lui-même n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa
vie en rançon pour une multitude. »
Deuxième étape : Mais l’homme qui contemple est stupéfait par la nature
incroyable de cette rançon : c’est la victime qui paye ! En réalité,
l’idée de « rançon » en est tuée et est remplacée par la révélation
d’un amour infini.
Eschatologie catholique 12 ‒ Le salut par la charité (1 h 06).
La Nouvelle Alliance, le salut, est la charité. Comparaison entre la vie
de l'amour d'amitié (Ct des ct) et la vie de la charité.
La foi, de la grâce habituelle, de la grâce actuelle, la charité
Différence entre Luther (salut par la foi seule) et la théologie catholique.
Eschatologie catholique 13 ‒ Les sacrements
dont l'eucharistie (45 mn).
Le but des sacrements : la croissance
de la charité. Leur nature. Leur rapport à l'eschatologie. L'eucharistie est-il
le centre de la vie chrétienne ? La place de l'eucharistie par rapport à
l'oraison du cœur. Analogie de saint Jean Chrysostome avec l'amour humain et le
don des corps.
Eschatologie catholique 13b ‒ Doit-on obligatoirement
passer par la croix pour être sauvé ? (48 mn).
L’Église honore la croix, moyen de
notre salut. Au Golgotha, le Christ a scellé la nouvelle Alliance. De son côté,
tout est accompli. De notre côté, il nous reste à nous conformer à lui pour
entrer dans la Vision béatifique. Or nul ne peut voir Dieu sans ces deux
conditions : 1° L’aimer ; 2° Mourir à soi-même (Kénose).
Les cinq chemins qui peuvent mener un
humain à la kénose :
1° L’obéissance d’un cœur humble ;
2° La croix de Jésus qui est l’échelle
rouge qui conduit au Ciel ;
3° L’échelle de Marie, qui est blanche
et maternelle ;
4° La compassion d’un cœur doux, qui
conduit une âme sensible à vivre la souffrance d’autrui ;
5° la prière des âmes victimes pour
leur frères et sœurs.
Eschatologie
catholique 14 ‒ L'état actuel de l'Eschatologie catholique (28 mn).
Le blocage depuis 60 ans.
Eschatologie
catholique 15 ‒ Les Near Death Experiences (NDE) (26 mn).
Ce sont les expériences à proximité de
la mort (EMI) Depuis 40 ans, et les progrès de la réanimation, des personnes
témoignent. Ces expériences (NDE) peuvent-elles éclairer la théologie
catholique.
Eschatologie
catholique 16 ‒ L'heure de la mort et le retour du Christ (43 mn).
"Il reviendra dans la gloire,
accompagné des saints et des anges, pour juger les vivants et les morts" : les événements de l'heure de la mort, centre de notre histoire. La disparition
du foyer du péché. La venue de Lucifer. Le choix final.
Débat introductif avec Mickaël, Adventiste, mai 2022. 1° L’avis des
adventistes du septième jour qui sont des Protestants est que les âmes des
morts ne survivent pas. Au mieux elles dorment jusqu’à la résurrection des
corps. 2° La foi des Églises
fondées par les Apôtres (catholique et orthodoxe) est qu’elles sont vivantes
et actives et que Jésus le prouve non seulement par sa parole au bon larron à
la croix mais par ceci : « Matthieu 17, 2 Et Jésus fut transfiguré devant eux : son visage
resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la
lumière. Et voici que leur apparurent Moïse et Elie, qui s'entretenaient avec
lui. » Pour la
Toussaint : « Il y a un choix à l'heure de la mort. Et la Vierge Marie
sera là » (26 mn) L’Objection
: « Merci pour vos vidéos. Mais comment pouvez-vous tenir ce
discours sur l'eschatologie ? Votre enseignement n'est pas fidèle à
l'enseignement de l'Église catholique. Une fois que nous sommes morts notre
âme et notre corps se séparent et notre âme n'est plus capable de poser des
choix. Votre discours est grave car il laisse entendre qu'il y aurait
possibilité de se repentir d'un péché grave après la mort ». Réponse : Cher
ami, vous confondez l'absurde théologie scolastique sur ce point "Une
fois que nous sommes morts notre âme et notre corps se séparent et notre âme
n'est plus capable de poser des choix" et la foi catholique. Bien
sûr que, après la séparation de l'âme et du corps, l'âme est capable de
choix. Rappelez-vous sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. Est-elle hérétique
lorsqu'elle dit : "Je passerai mon
Ciel à faire du bien sur la terre". Rappelez-vous Moïse et Elie qui
parlent à Jésus le jour de sa transfiguration. Oui Jésus est le Dieu des
vivants, pas des morts. |
« Si le salut est proposé à tout homme à l’heure de la mort, péchons !
Il pardonnera » C’est l’objection de l’abbé Guy Pagès (le salut facile).
Eschatologie catholique 17 — Réponse
à une objection : Le salut facile ? (44 mn).
Le contresens le plus fréquent qui est fait par des lecteurs
superficiels de l'annonce de la venue du Christ miséricordieux à l'heure de la
mort est celui-ci : Péchons, Dieu pardonnera.
C'est le même contresens que ceux qui, de tout temps, détournèrent
l'existence du sacrement de pénitence pour se dire : « Péchons, l'absolution
finale nous sauvera ».
Le poids du péché risque bien, face à la parousie du Christ, de nous
faire mépriser sa douceur et sa petitesse (qui sont sa gloire principale) et
nous dirons : « Ce n'est que ça le Christ ? »
Donc nous devons FUIR LE PÉCHÉ, par peur NON DU CHRIST mais de
NOUS-MÊMES !
Eschatologie catholique 18 ‒ Comment se passait
le salut des hommes de jadis ? (44 mn).
Comment, avant l’incarnation du Christ, tout homme était sauvé par le
Christ.
Comment les anciens recevaient à l’heure de la mort, par la prédication
de l’ange, l’annonce du Messie à venir.
L’existence, avant la rédemption, de trois « enfers » : le sein
d’Abraham (paradis provisoire sans la Vision béatifique), le purgatoire et
l'enfer éternel des damnés.
Eschatologie catholique 19 ‒ Le jugement
individuel (11 mn).
Après la mort : l'entrée de chacun dans son destin définitif.
Eschatologie catholique 20 ‒ L'enfer (46 mn).
Les six blasphèmes contre l'Esprit Saint. La damnation vient du choix de
l'orgueilleux.
Eschatologie catholique 21a ‒ Les peines de
l'enfer (28 mn).
L'absence de Dieu dû à l'orgueil du damné, cause de tout. Le feu, le ver
rongeur, les pleurs et les grincements de dent. Y a-t-il une peine matérielle
en enfer.
L'enfer
éternel des damnés existe-t-il ? Interview d'Arnaud Dumouch (50 mn) Interview par Kévin, 2020 Toutes les questions sur l'enfer, sa cause, sa durée, sa peine, en
théologie catholique Toutes
les questions sur l'enfer, son éternité, ses peines, réponses catholiques (78
mn) Interview par Kévin, mai 2021 "L'enfer n'est pas éternel parce
que les âmes damnées de PEUVENT pas en sortir. L'enfer est éternel car ces
âmes ne VEULENT pas en sortir. C'est le propre du blasphème contre l'Esprit
Saint". Comment se damner ? Comment éviter de se damner ? L'explication de la scolastique comparée à l'explication de sainte
Faustine, de la Bienheureuse Luisa Piccaretta et de la Vénérable Marthe
Robin. |
Eschatologie catholique 21b ‒ Est-on heureux en
enfer ? (11 mn).
L'enfer est choisi par le damné. Texte de sainte
Faustine, Petit journal 1697. Or donc on ne choisit que ce qu'on estime
"le bien".
Il est donc certain que les damnés se proclament heureux en enfer.
C'est leur premier mensonge évidement. Pourquoi, de fait, on ne
peut être heureux enfer : Saint Augustin et les Confessions.
Comment comprendre l'attitude des damnés, ces malheureux qui se
proclament heureux ? Ils sont un peu comme ces vieux de la génération de mai 68
qui, ayant pourtant connu les divorces et les avortements comme conséquences
logiques des choix de leur jeunesse, tout en se votant des lois sur
l'euthanasie, continuent à enseigner aux jeunes que leur mode de vie centré sur
le plaisir solitaire est le meilleur et qu'on y est heureux. Comment en enfer,
on est de fait TRES MALHEUREUX et c'est pourquoi on EXIGE la vision béatifique.
Sept leçons pour éviter l'enfer éternel, eschatologie catholique,
interview de Kévin (2021) Dans cette vidéo est abordée, à travers les questions de Kévin, la nature de
l’enfer qui est l’état stable d’une âme centrée sur l’amour orgueilleux et
libre de soi, poussé jusqu’au mépris de Dieu et du prochain. |
Eschatologie catholique 21c ‒ "Le riche de
la parabole est au purgatoire" (Benoît XVI) (41 mn).
C'est un
bouleversement théologique, en comparaison de 1700 ans de tradition théologique
qui imaginaient cet homme repentant dans l'enfer éternel.
Benoît
XVI, dans son encyclique Spe Salvi,
n° 44, écrit : "44. Dans la parabole
du riche bon vivant et du pauvre Lazare (cf. Lc 16, 19-31), Jésus nous a
présenté en avertissement l'image d'une telle âme ravagée par l'arrogance et
par l'opulence, qui a créé elle-même un fossé infranchissable entre elle et le
pauvre ; le fossé de l'enfermement dans les plaisirs matériels ; le fossé de
l'oubli de l'autre, de l'incapacité à aimer, qui se transforme maintenant en une
soif ardente et désormais irrémédiable. Nous devons relever ici que Jésus
dans cette parabole ne parle pas du destin définitif après le Jugement
universel, mais il reprend une conception qui se trouve, entre autres, dans le
judaïsme ancien, à savoir la conception d'une condition intermédiaire entre
mort et résurrection, un état dans lequel la sentence dernière manque encore.
45. Cette idée vétéro-juive de la
condition intermédiaire inclut l'idée que les âmes ne se trouvent pas
simplement dans une sorte de détention
provisoire, mais subissent déjà une punition, comme le montre la parabole du riche bon vivant, ou au contraire
jouissent déjà de formes provisoires de béatitude. Et enfin il y a aussi l'idée
que, dans cet état, sont possibles
des purifications et des guérisons qui rendent l'âme mûre pour la communion
avec Dieu. L'Église primitive a repris ces conceptions, à partir desquelles
ensuite, dans l'Église occidentale, s'est
développée petit à petit la doctrine du purgatoire."
Eschatologie catholique 21d ‒ Y a-t-il beaucoup
d’hommes en enfer ? (35 mn).
L’opinion
unanime des Pères de jadis était que la majorité des hommes vont en enfer.
Après
mai 68, une opinion inverse apparait : Dieu est bon, personne n’ira en enfer.
Mais de
Vatican II sort la vérité suivante : ceux qui vont en enfer le choisissent à
cause d’un blasphème contre l’Esprit.
Conclusion
: un petit nombre va en enfer, un petit nombre va directement au paradis et la
plupart des hommes passent par le purgatoire. Questions annexes : Y a-t-il plus
de femmes que d’homme en enfer ? Y a-t-il des enfants en enfer
Cette histoire manifeste par quel genre de puissance le Christ
agira à l’heure de sa Venue. Elle permet de répondre à la question : « Y
aura-t-il beaucoup de damnés ? » Cependant, il ne faut pas négliger la puissance de l’orgueil
qui, selon sainte Faustine, peut souvent résister à tout, y compris à cette
prédication finale du Christ (Sainte Faustine, Petit journal n° 1698) : « Mais parfois, il y a des âmes d’une
telle dureté de cœur qu’elles choisissent consciemment l’enfer. Elles font
échouer non seulement toutes les prières que d’autres âmes dirigent vers Dieu
à leur intention, mais même aussi les efforts divins ». (13- La dernière messe du père
Michel, Les voleurs de Dieu, éditions saint-Paul, Paris, 1958). Toutes les
histores de Maria Winowska : https://www.youtube.com/watch?v=cnCLYt2Bm_8&list=PLuko328jWH_1cV0WdibxpI14xf_jNZbgt |
Eschatologie catholique 22 ‒ Les six degrés du
purgatoire (37 mn).
1° La terre, 2° le shéol, 3° la Parousie du Christ. Les trois
purgatoires mystiques : 4° Le purgatoire des fiers, 5° le purgatoire du temps,
6° le parvis du ciel.
C'est sûr, les théologiens scolastiques ne vont pas tout aimer. Car
c'est à saint Patrick et à saint Malachie, évêques gaëliques irlandais
d'Armagh, que l'on doit une partie de cette échelle ! Tant pis ! Synthèse ‒ La vie après la mort racontée aux jeunes, 2011
(60 mn). juin 2011 : « C’est un ami, responsable d’une aumônerie en France, qui m’a demandé
d’expliquer en une heure, pas plus, la théologie catholique de ce qui se
passe après la mort et qui permet de comprendre ce qui se passe sur terre. Pour le moment, cette théologie ne peut pas être démontrée et les
réponses chrétiennes sont données par Jésus dans son Évangile. On y croit quand on a reçu la foi et la foi est un don de Dieu. On ne
peut donc pas se forcer à croire. Ce n’est qu’à l’heure de la mort que nous pourrons vérifier les
réponses que donne la théologie catholique sur la fin du monde et l’heure de
la mort. » |
Eschatologie catholique 23 ‒ Le purgatoire de
la terre (30 mn).
Pourquoi la souffrance et le silence de Dieu ici-bas.
2 Corinthiens 4, 16-18 ; 5, 1-5 a écrit
: » C'est pourquoi nous ne faiblissons pas. Au contraire, même si notre
homme extérieur s'en va en ruine, notre homme intérieur se renouvelle de jour
en jour. Car la légère tribulation d'un instant nous prépare, jusqu'à l'excès,
une masse éternelle de gloire, à nous qui ne regardons pas aux choses visibles,
mais aux invisibles ; les choses visibles en effet n'ont qu'un temps, les
invisibles sont éternelles. Nous savons en effet que si cette tente - notre maison
terrestre - vient à être détruite, nous avons un édifice qui est l'œuvre de
Dieu, une maison éternelle qui n'est pas faite de main d'homme, dans les cieux.
Aussi gémissons-nous dans cet état, ardemment désireux de revêtir par-dessus
l'autre notre habitation céleste, si toutefois nous devons être trouvés vêtus,
et non pas nus. Oui, nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons, accablés
; nous ne voudrions pas en effet nous dévêtir, mais nous revêtir par-dessus,
afin que ce qui est mortel soit englouti par la vie. Et Celui qui nous a faits
pour cela même, c'est Dieu, qui nous a donné les arrhes de l'Esprit. »
Eschatologie catholique 24 ‒ Le deuxième
purgatoire, le shéol, séjour de l'errance (24 mn).
Entre ce monde et l'autre, le séjour des morts.
Eschatologie catholique 24b ‒ La question des
âmes errantes (57 mn).
Préalable
: le blocage scolastique.
La mort
est un passage et non un instant.
Les
morts emmènent avec eux leur sensibilité.
Eschatologie catholique 24c ‒ La question des
âmes errantes (54 mn).
Le
passage de la mort peut se transformer en séjour et en prison.
L’allégorie
du livre de l’Exode.
L'apport
des exorcistes, des témoins, des théologiens sur cette question.
Récemment,
les évêques Français ont fait une mise en garde contre cette question qui, sous
l'influence des séries télévisées, tourne souvent au n'importe quoi. Voici leur
texte :
Conférence des Evêques de France, Note
doctrinale n° 6 sur la guérison des racines familiales par l'eucharistie, 19
Janvier 2007.
il a semblé aux évêques de la Commission
doctrinale qu’un déficit manifeste d’eschatologie dans la culture de foi des
chrétiens contemporains entraînait des spéculations incertaines en matière de
destinée des défunts et sur les "lieux" ontologiques qui les
accueillent (telle littérature parle d’ "âmes captives" ou d'
"âmes errantes") La mort, la survie des âmes, l’hypothèse de leur
communion post mortem avec des esprits démoniaques, voici entre autres les
thèmes obsédants de toute une production de cinéma, de bandes dessinées ou de
littérature qui nourrissent aussi l'imaginaire des catholiques de ce temps.
Mais ici, ce n’est plus seulement l’imaginaire, c’est l’espérance théologale
qui s’est mélangée, parfois dangereusement, de représentations incompatibles
avec la foi catholique.
Pourtant, il y a une vraie question qui
se pose face à des constatations de plus en plus insistantes des prêtres
exorcistes.
Eschatologie catholique 25 ‒ Le rôle des
sacrements pour éviter le purgatoire (37 mn).
La distinction dans les sacrements entre le signe et la réalité.
Les trois sacrements de l’heure de la mort (pénitence, onction des
malades, viatique) signifient et préparent la bonne mort.
Eschatologie catholique 26 ‒ La prière pour les
âmes du purgatoire (6 mn).
Chacun des six purgatoires se caractérise par une épreuve dominante.
C'est pour les âmes qui paraissent face au Christ, pour le jugement, qu'il est
essentiel de prier.
Eschatologie catholique 27 ‒ Les trois
purgatoires qui suivent le jugement dernier (25 mn).
Les âmes y sont saintes mais fières.
Ces trois étapes de la purification qui suivent le jugement dernier sont
décrites par sainte Catherine de Gênes dans son "traité du
purgatoire".
Les sept demeures de sainte Thérèse d'Avila. Analogie avec les épreuves
de la vie du couple. But des deux "nuits" : développer l'amour de
cœurs humbles.
Minute
entre 22 et 25 : changer 3° demeure par 4° demeure : La nuit des sens est entre
4 et 5
Minute
44 pareil
Eschatologie catholique 29 ‒ Les indulgences
(26 mn).
Des deux finalités du purgatoire (acquisition d’un cœur brisé et
réparation), les indulgences prennent sur elles la partie réparation pour les
péchés du passé.
Eschatologie Catholique 29b ‒ Le diable a-t-il
un rôle au purgatoire ? (35 mn).
Le rôle du démon dans les 6 degrés du purgatoire.
Les permissions de Dieu pour le salut des hommes.
Ça dépend de quel purgatoire on parle.
1° En cette terre (qui est un premier purgatoire pour ceux qui se
sauvent), On connait le pouvoir de Satan. Il le peut aussi dans le passage de
la mort (2°)
3° Lors de la venue du Christ à l'heure de la mort, le diable
reçoit une permission ultime pour tenter l'âme. Il lui présente la
"beauté" de son "paradis alternatif de liberté", l'enfer.
Mais Dieu ne permettra pas qu'il nous tente au-delà de nos forces.
4, 5, 6° Après le jugement dernier, dans le purgatoire qui suit
pour ceux qui ne sont pas entièrement humbles, Satan ne peut plus rien pour
nous faire tomber. Il est absolument incapable de nous faire tomber dans le
péché car nous sommes déterminés dans le bien. Par contre, il arrive que dieu
le laisse nous approcher. Sa présence nous stresse et nous angoisse ce qui
accélère la purification de nos âmes.
Eschatologie catholique 30 ‒ Le sort des
suicidés (26 mn).
Il y a suicide et suicide. Le salut des désespérés.
Eschatologie catholique 31a ‒ Les enfants morts
sans baptême (49 mn).
Comment sont-ils baptisés dans le passage de la mort ? Comment sont-ils
sauvés.
Eschatologie catholique 31b ‒ Comment les enfants trisomiques
vont vivre leur Ciel ? (37 mn) Les enfants atteints de trisomie ont souvent une intelligence au
développement plus lent, mais en même temps une capacité d'amour et une
humilité beaucoup plus développées que chez les autres humains. Quatre questions : 1° Pourquoi ces enfants sont-ils systématiquement avortés dans
l’humanisme sans Dieu ? 2°Pourquoi la vie terrestre leur est-elle très utile ? Ils s’y
développent. 3° Pourquoi l’avortement de ces enfants est-il un péché grave ? 4° Que deviennent-ils après cette vie ? |
01 novembre 2021 : Nous reprenons ici la tradition des
« disputatio théologiques » du Moyen âge. La chaîne YouTuve
du Père Paul-Adrien : https://www.youtube.com/channel/UCWsPptxhLaTv8ATmceTOTog Le Père Paul-Adrien OP soutient que ces enfants, quoique privés
de la vision béatifique, sont dans un bonheur naturel, une sorte de
"paradis" naturel. Ils sont donc sauvés mais ne verront jamais Dieu
face à face. Leur âme ne désire pas voir Dieu puisqu'ils n'ont pas l'idée que
c'est possible. Arnaud Dumouch soutient que cette hypothèse est
impossible parce que toute âme humaine est comme "un creux" qui
aspire à la Vision de Dieu (bien que la Vision béatifique soit un don gratuit
et non un droit). Il émet l'hypothèse de "limbes provisoires" (appelés
en hébreu shéol = mort), entre ce monde et l'autre, où ces enfants (comme les
saints Innocents qui y sont restés 33 ans) grandissent, sont éduqués, puis
peuvent un jour, comme nous, se porter vers la vie surnaturelle. A chacun de se faire une opinion théologique. |
Eschatologie catholique 31b ‒ Le baptême de
désir d'un petit enfant mort sans baptême (8 mn).
Lorsqu'un enfant meurt sans baptême sacramentel, ses parents peuvent le
baptiser par le désir de leur prière.
Ce qu'est ce baptême de désir.
Eschatologie catholique 32 ‒ Le septième ciel,
la vision béatifique (22 mn).
Voir Dieu dans son essence. La lumière de gloire. La béatitude parfaite.
Eschatologie catholique 33a ‒ La communion des saints (47 mn).
Objections Protestantes sur la capacité
d’action des saints et des anges nous concernant.
Peut-on prier les saints ?
Comment les saints prient pour nous,
dirigeant l’action des anges qui veillent efficacement sur nous, tandis que
Dieu leur délègue toute initiative pour notre salut.
Eschatologie catholique 33b :
Serons-nous mariés au Ciel ? (29 mn).
Comment comprendre cette parole de
Jésus : « Matthieu 22, 30 A la
résurrection, en effet, on ne prend ni femme ni mari, mais on est comme des
anges dans le ciel. » ?
Reverrons-nous nos proches ? Y
aura-t-il des relations physiques au Ciel ?
Eschatologie catholique 34 ‒ L'apostolat des saints du ciel (16
mn).
Dès avant la résurrection !
SYNTHÈSES THÉOLOGIQUES SUR LE DESTIN INDIVIDUELLe retour du Christ à l'heure de la
mort : un projet de thèse par Arnaud Dumouch, 2011 (1 h 25). juin 2011 : Le retour du Christ à l'heure de la mort : un projet de thèse. Quel
est ce moyen, CONNU DE DIEU, par lequel il propose son salut à tout homme ?
(Voir Gaudium et Spes 22, 15). Comment on peut, dans un travail de théologie scientifique fondé sur
la foi catholique, poser ce moyen. Il existe sur la question du salut, cinq
grands repères dogmatiques : 1° Le salut se fait par la charité qui est un amour d’amitié
surnaturel avec Dieu fondé sur la foi et possible par la grâce (Concile de
Trente, Session VI : « La justification ») ; 2° Nul ne peut être sauvé s’il ne croit pas en plénitude en toutes les
vérités professées par l’Église (Symbole de la foi, Quicumque) ; 3° Après la mort, tout homme privé de la grâce est aussitôt conduit en
enfer (Constitution dogmatique Benedictus Deus, pape Benoît XII) ; 4° Le salut est proposé à tout homme par un moyen connu de lui (Vatican
II, Gaudium et Spes 22, 5) ; 5° En enfer ne subsistera que le blasphème contre l’Esprit Saint
(Repère solennel donné par le Christ en Mt 12, 31). Une conclusion s’impose : c’est que le salut est proposé à tous
« à l’heure de la mort », dans le « passage ». La thèse : http://docteurangelique.free.fr/bibliotheque/sommes/5supplementneohomistefinsdernieres.htm Bonne nouvelle aux défunts, par Françoise Breynaert et le Père
Edouard-Marie Gallez, 2015 (20 mn). septembre 2014 : La descente du Christ aux enfers, clef de la théologie du salut, une
thèse du Père Marie-Edouard Gallez de la communauté saint Jean, et de
Françoise Breynaert, docteur en théologie, « Bonne nouvelle aux défunts », 2014. Comment la descente du Christ aux enfers le Vendredi Saint est le
modèle de sa descente dans le passage de notre mort à tous. Il y prêche son
Evangile puis vient le jugement. Comment cette perspective est la clef de
voûte de la théologie du salut : « 1
Pierre 4, 6 C'est pour cela, en effet, que même aux morts a été annoncée la
Bonne Nouvelle. » et CEC 634. "Bonne nouvelle aux
défunts" Broché – 30 octobre 2014, de Françoise Breynaert, éditions Via Romana. Trois
théologiens s’expriment sur la venue du Christ à l’heure de la mort (59 mn). septembre 2017 Depuis
le début du XX° s, la question de la manière dont le salut est proposé à tous
se pose avec plus acuité, face à l’apostasie sociologique en cours. Sur cette
question, trois hypothèses sont à confronter : 1°
L’hypothèse de saint Thomas d’Aquin, au XIII° s. : « Le salut n’est pas proposé à tous les hommes. Des millions
d’enfants morts sans baptême ne se voient jamais proposer le salut ».
2°
L’hypothèse de Karl Rahner et du cardinal Charles Journet, au milieu du XX°
s. : « Le salut est proposé à tous
de cette manière : l’homme droit qui aime son prochain est attiré par une
vraie grâce de Dieu. Par cette attraction surnaturelle, il vit de la foi et
de la charité sans encore le savoir, de manière implicite. En conséquence, la
nécessité d’une option finale à l’heure de la mort est inutile. Ces hommes
sont sauvés par leur conscience droite. » 3°
L’affirmation de sainte Faustine et de Marthe Robin au XX° s : « Tout homme voit le Christ dans le
passage qu’est la mort, peut se tourner vers lui par la charité fondée sur sa
foi, puis vient le jugement. » Trois
théologiens s’expriment ici sur cette approche que Benoît XVI présente à l’Église
dans son encyclique Spe Salvi 47 : « Certains
théologiens récents sont de l’avis que… ». Arnaud
DUMOUCH, Père Edouard-Marie Gallez, La descente du Christ dans la mort, pour
tous les hommes de tous les temps, CEC 634 ; Françoise Breynaert, « La
Bonne nouvelle aux défunts » Ils
espèrent pouvoir le faire un jour par un vrai débat public, dans l’humilité
et la charité, lorsque les tenants des deux autres écoles accepteront. Le
purgatoire raconté aux jeunes (100 mn). 19 avril 2018, Namur. Des jeunes demandent si le purgatoire existe. Est-ce une invention
catholique comme le disent les Protestants ? Pourquoi cette notion de purification du cœur (de l'amour et de
l'humilité) est centrale dans la foi catholique ? Pourquoi nul ne pourra voir
Dieu sans l'aimer et sans mourir à soi-même ? Les six degrés du purgatoire. 27 août 2019, Montréal. Des jeunes catholiques libanais interrogent Arnaud Dumouch sur l’heure
de la mort et ce qu’il s’y passe. Ils posent une série d’objections
thomistes. Les six degrés du purgatoire. 29 Avril 2020 Le père Pierre-Marie de la Fraternité Saint-Dominique, dont le siège est le couvent de la
Haye-aux-Bonshommes à Avrillé (en Maine-et-Loire), débat avec Arnaud Dumouch
des événements de l'heure de la mort. La Fraternité Saint-Dominique a une
position plus dure que la Fraternité sacerdotale saint Pie X par rapport à l'Église
catholique Conciliaire : elle considère que tout rapprochement est impossible
avec Vatican II. Selon lui, l'idée de la Venue du Christ à cette heure est une
innovation théologique qui s'oppose à la pensée du Docteur commun saint
Thomas d'Aquin. La mort est un couperet qui vient mettre fin à toute liberté
et conduit toute personne qui n'a pas la grâce dans la damnation éternelle, y
compris les enfants morts sans baptême. Pour Arnaud Dumouch, à la suite de
sainte Faustine et de Benoît XVI, la mort est un passage où le Christ vient
et où seul le blasphème contre l'Esprit (pleinement lucide et volontaire)
demeure. Ce péché est celui de la liberté "parfaite et conduit en enfer.
"La
venue du Christ à l'heure de la mort" : Où en est la recherche? Abbés
Pagès/Horovitz (63 mn) 01 novembre 2020 : La question sous-jacente est
essentielle : Quel est ce moyen connu de Dieu par lequel le salut est proposé
à tout Homme (Gaudium et spes 22, 5) ? Trois
hypothèses : 1° Saint Thomas d’Aquin (hypothèse vivante à travers les
Sédévacantistes : « La mort est un instant et tout homme
qui y arrive sans la charité, quelle que soit la cause (y compris l’absence
de baptême pour les enfants), est aussitôt séparé de Dieu pour
toujours. » Cette hypothèse ne plus être gardée à cause du nouveau
repère dogmatique que saint Thomas ne connaissait pas : Gaudium et Spes 22, 5, repris de
Pie XII Mystici Corporis 186). 2° Cardinal Charles Journet, 1950 (hypothèse vivante à travers les
abbés Guy Pagès/Olivier Horovitz) : « Les
hommes de bonne volonté ont une charité
implicite. Ils sont donc sauvés par cette charité à leur arrivée dans
l’instant de la mort ». 3° Sainte Faustine, Marthe Robin, 1950 (hypothèse vivante à travers
Arnaud Dumouch, minute 2 : Nihil Obstat et Imprimatur Dumouch, et présentée
par Benoît XVI en Spe Salvi 47) : « La mort est un passage qui vient couronner
cette vie et l’homme, confronté à l’apparition du Christ, l’aime ou le
méprise en fonction de ce qu’il s’est fait dans sa vie. C’est si lucide et
maîtrisé que tout homme qui arrive après la mort sans la charité est en état
de blasphème contre l’Esprit ». 22 octobre 2021 : La question sous-jacente est
essentielle : Quel est ce moyen connu de Dieu par lequel le salut est
proposé à tout Homme (Gaudium et spes 22, 5) ? 1° L’abbé Pagès soutient que la mort n'est
rien d'autre que la fin de la vie, comme la conception en est son début, et
qu'elle peut être pour ceux qui ne s'y préparent pas, comme une tapette à
rat. Il pense que c’est une vérité ontologique que l'on ne peut contester.
Les païens seront sauvés par le fait qu’ils auront suivi leur conscience droite
(ils ont implicitement et sans le savoir la charité). 2° Arnaud Dumouch soutient
que la mort est le passage où le Christ vient nous chercher avec les saints
et les anges. Sa venue glorieuse est le couronnement de cette vie et l’arbre
tombe du côté où il penche. Il est possible de se convertir face à lui de
sorte que celui qui arrive après la mort en état de péché mortel l’est
librement (blasphème contre l’Esprit). Pour la Toussaint 2022 : Il y a un
choix à l'heure de la mort. Et la Vierge Marie sera là (26 mn) L’objection : « Merci pour vos vidéos. Mais comment pouvez-vous tenir ce discours
sur l'eschatologie ? Votre enseignement n'est pas fidèle à l'enseignement de
l'Église catholique. Une fois que nous sommes morts notre âme et notre corps
se séparent et notre âme n'est plus capable de poser des choix. Votre
discours est grave car il laisse entendre qu'il y aurait possibilité de se repentir
d'un péché grave après la mort ». Réponse : Cher ami, vous confondez
l'absurde théologie scolastique sur ce point "Une fois que nous sommes
morts notre âme et notre corps se séparent et notre âme n'est plus capable de
poser des choix" et la foi catholique. Bien sûr que, après la séparation
de l'âme et du corps, l'âme est capable de choix. Rappelez-vous sainte
Thérèse de l'Enfant Jésus. Est-elle hérétique lorsqu'elle dit : "Je
passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre". Rappelez-vous Moïse et
Elie qui parlent à Jésus le jour de sa transfiguration. Oui Jésus est le Dieu
des vivants, pas des morts. Si l'âme ne change plus
c'est parce qu'elle NE VEUT PLUS changer. Elle a choisi en toute lucidité et
maîtrise. Aucun motif nouveau ne va la faire varier. L’Abbé Charles Berger de
Gallardo, de la Fraternité saint Pierre : Il défend ce qui
fut longuement la position commune des théologiens : « La mort est
la séparation de l’âme et du corps. Immédiatement après la mort, c'est-à-dire
au premier instant où l'âme se trouve séparée du corps, l'homme est jugé et,
si par malheur il est trouvé sans la grâce sanctifiante, il est conduit en
enfer (voir Constitution Benedictus Deus). Saint Thomas d'Aquin
explique en effet que, du fait de la séparation d'avec le corps, l'âme n'est
pas susceptible de modifier le choix qu'elle a posé en ce qui regarde la fin
dernière. C'est donc dans cette vie que l'on pose le choix
décisif. » Arnaud Dumouch, théologien
catholique belge : Il défend l’eschatologie de saint Faustine qu’approfondit le pape
Benoît XVI (Spe Salvi 44-47) : « La mort est un passage, voir un
long séjour que l’Écriture appelle l’Hadès. Dans cette vie où Dieu nous
soumet volontairement à des limites en vue de notre humilité, l’homme est
préparé au couronnement de sa vie qu’est le retour du Christ dans le passage
de la mort et où se réalise ce choix pleinement lumineux de son destin
éternel : « Luc 7, 22 Allez rapporter à Jean ce que vous avez vu et entendu :
les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les
sourds entendent, les morts ressuscitent, la Bonne Nouvelle est annoncée aux
pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi ! » Ceci est suivi par un long
débat où l’Abbé Charles Berger de Gallardo montre que cette
conception tout à fait nouvelle de la mort tend à diminuer la liberté de
l'homme ici-bas, que le péché originel n'a pas détruite, ainsi que
l'efficacité de la grâce divine. Tout cela est une « imagination,
non fondée sur l’Écriture et la Tradition, mais uniquement sur
l’interprétation de saints et théologiens du XX° s. » Arnaud Dumouch montre que lorsque qu’une théorie présentée à l’Église
par un grand pape théologien (Spe Salvi 47) rend simple et harmonieuse la
totalité des dogmes catholiques (y compris la Constitution Benedictus Deus), c’est qu’elle a de bonnes chances
d’être vraie selon cet adage de Boileau : « Ce
qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le viennent
dire facilement ». |
Eschatologie catholique 35 ‒ Introduction, le
danger de la théologie de la fin du monde (17 mn).
Elle mêle religion et politique. La confusion entre espoir et espérance
théologale. La théologie catholique
de la fin du monde n'est pas dangereuse.
Eschatologie catholique 36 ‒ Les trois sens des
textes de l'Écriture sur la fin du monde (19 mn).
1° L'heure de la mort individuelle. 2° La fin des générations. 3° La fin
du monde.
Eschatologie catholique 37 ‒ La clef du plan de
Dieu sur la fin du monde (11 mn).
"Nul ne peut voir Dieu sans mourir." (Ex 33, 20) Tout ce qui passe sur
terre suivra le Christ dans sa kénose. La fin de l'Église et la kénose.
La victoire est pour l'autre monde.
Eschatologie catholique 38 ‒ La fin du monde
appliquée aux générations (18 mn).
Ce qu'est "la pensée dominante d'une génération". La voie de
la kénose en vue de sauver.
Eschatologie catholique 39 ‒ Exemple 1, le
salut d'une génération de l'âge de bronze (15 mn).
Le peuple Juif de l'époque, image de notre âme actuellement.
Eschatologie catholique 40 ‒ Exemple 2, lorsque
Dieu divise l'Église pour la sauver (20 mn).
Face à l'orgueil humain, une sagesse qui date de toujours (Babel,
Salomon) Les trois divisions de l'Église. Le salut.
L'orgueil de cette génération. Ses épreuves. Son salut.
Eschatologie catholique 41b ‒ Application à la période de 2020 et
du coronavirus (53 mn). https://youtu.be/vVHtbFMnT1M Autre version par radio ECC (69 mn) : https://youtu.be/yPHAXI-6Jjc 30 novembre 2020 : La lecture des prophéties eschatologiques contenues dans l’Apocalypse est très
concrète. Elle permet de comprendre comment Dieu laisse chaque génération
boire jusqu’à la lie la coupe des conséquences de son orgueil principal. Le but de Dieu n’est pas de nous perdre
mais de nous sauver. 1° L’exemple de la génération de la guerre 14 en Occident et les trois
fléaux qui sont survenus pour la conduire à réfléchir et à se reprendre. 2° L’exemple de la génération du baby-boom et les fléaux qui
correspondent à son orgueil. 3° L’exemple à venir un jour de la dernière génération qui vivra sur
terre : le dernier Antéchrist et le fléau d’une vie insensée dans un paradis
de confort. |
Eschatologie catholique 42 ‒ La fin du monde ne
peut être pour notre époque (19 mn).
Pas de date connaissable. Pourtant, il existe des signes annoncés. Ces
signes sont loin d'être réalisés au début du XXI° s.
Eschatologie catholique 43 ‒ Fin des temps et
fin du monde (12 mn).
Les sept temps de l'humanité depuis le péché originel. Nous sommes dans
le dernier des temps : 1° Après Adam et Eve et le silence de Dieu 2°
D’Abraham à Jean Baptiste et la promesse d’un salut ; 3° Jésus et sa venue
sur terre ; 4° La croissance de l’Église ; 5° La phase de
décroissance de l’Église (XVI° s et suivants) ; 6° La passion finale de l’Église ;
7° Le retour du Christ.
Eschatologie catholique 44 ‒ Les signes de la
fin du monde (12 mn).
Certains concernent la mort individuelle. Certains concernent chaque
époque. Certains annoncent la fin du monde.
Eschatologie catholique 45 ‒ Les signes de la
fin du monde donnés par le judaïsme (1 h 05 mn).
Ce peuple est prophète par son histoire matérielle. Tout lui arrive en
réalité, pour signifier le spirituel. Les sept signes concernant Israël (1°
destruction du Temple ; 2° Exil ; 3° Shoah ; 4° Retour en Israël
et à Jérusalem ; 5° Arche d’alliance retrouvé ; 6° Temple de
Jérusalem rebâti ; 7° Conversion d’Israël).
Eschatologie catholique 46 ‒ L’Islam vient-il
de Dieu ? (1 h 05 mn).
L'islam vient-il de Dieu ? Que doivent en penser les catholiques en
s’appuyant sur les prophéties des deux descendances d'Abraham : "Gn 17, 20 En faveur d'Ismaël (le fils de la servante conçu d’une
volonté humaine, image de l'islam) aussi, je t'ai entendu : je le bénis, je le
rendrai fécond, je le ferai croître extrêmement, il engendrera douze princes et
je ferai de lui une grande nation. Mais mon alliance, je l'établirai avec Isaac
(le fils de la femme libre conçu lors d’une apparition de la Trinité Gn 18, 2,
image du Christianisme), que va t'enfanter Sara, l'an prochain à cette
saison." Qu'en dit le Concile Vatican II?
Eschatologie catholique 47 ‒ Les signes de la
fin du monde donnés par l'islam (50 mn).
Les signes dans l'islam d'après ses prophéties. Dieu rendra humble
l'islam pour le préparer au salut. Les deux témoins, Enoch et Elie.
Eschatologie catholique 48a ‒ Les deux témoins
seront-ils le christianisme et l’islam ? (43 mn).
Les diverses interprétations de cette prophétie des deux témoins dans
Apocalypse 11 (Enoch et Elie).
Comment, au plan de l’eschatologie, ce texte peut signifier vers la fin
du monde le christianisme et l’islam.
Eschatologie catholique 48b ‒ Comprendre
l’attitude actuelle de l’Église face à l’islam (31 mn).
Avant le Concile Vatican II, l’Église est en lutte contre l’islam. Après
Vatican II, l’Église décide de regarder les semences de vérité mises par
l’Esprit Saint dans l’islam.
Comment comprendre ce regard sur un autre aspect de l’islam et cette
attitude d’ouverture positive, n’exigeant aucune réciprocité.
La prophétie de Jacob (image du christianisme) et Esaü (image de
l’islam) : Genèse 33, 3 « Jacob se
prosterna sept fois à terre avant d'aborder son frère. Mais Esaü, courant à sa
rencontre, le prit dans ses bras, se jeta à son cou et l'embrassa en
pleurant. »
Eschatologie catholique 49 ‒ Les signes de la
fin du monde donnés par l'Église (53 mn).
Sa fin sera analogique à la fin du Christ, menée par le même Esprit. Le
signe de Pierre et de Judas. La fin de la papauté (Jean 21) La survie d'un
petit reste de chrétiens jusqu'au retour du Christ (Jean 21)
Eschatologie catholique 50 ‒ La tentation des
intégristes (1 h 07).
Le "magistère personnel" des personnes «
traditionnalistes » qui rejettent Vatican II, s'appuie sur une, voire deux
révélations-apparitions privées absolument centrales : Le secret de la Salette
et Quito (à Mère Marie-Anne de Jésus, le 2 février 1634), insistant sur une
époque pendant laquelle il y aura une "éclipse de
l'Église" et même que "Rome perdrait la Foi". La
lecture qu'ils font de ces apparitions semble avoir pour effet de les endurcir
dans le schisme, et de les convaincre que seuls eux sont les bons catholiques.
Eschatologie catholique 51 ‒ Les signes donnés
par la Vierge Marie (32 mn).
Un signe grandiose (Ap. 6) Préparer une Église semblable à elle-même.
Les apparitions de la Vierge.
Eschatologie catholique 52 ‒ Les prophéties du
grand monarque : mise en garde (45 mn).
Une prophétie qui nait au XIX° s. à la Fraudaie- L'attente de la venue
d'un monarque politique qui rétablit la foi et l'Église.
- La différence entre espoir humain et espérance théologale.
- Le seul monarque à attendre est le Christ à la fin du monde.
Eschatologie catholique 53 ‒ Les signes dans la
liturgie (40 mn).
La liturgie signe des temps. La réforme de Vatican II. La liturgie de la
fin du monde ; Sera-t-elle annoncée par la papauté ? Où en sommes-nous.
Eschatologie catholique 54 ‒ Le dernier
Antéchrist (62 mn).
666 et le chiffre de la Bête ; Les Antéchrists au cours de l'histoire.
Les 4 étapes : 1° systèmes politiques 2° sept idéologies athées, 3° humanisme sans
Dieu, 4° religion de Lucifer ; Un homme et un gouvernement mondial ; Une
religion, celle de Lucifer présentée sur terre : Comme à Eve et Adam ; Il ne
peut venir avant la disparition des religions ; Le sommet du mal en ce qui
concerne le salut, et un bonheur matériel sur terre.
Eschatologie catholique 55a ‒ Œuvres de
l’Antéchrist et signes mineurs (26 mn)
Un gouvernement mondial, une réussite terrestre ; L'apocalypse rejoindra
la Genèse ; Le signe du dragon, la tour de Babel et le végétarisme ; L'arbre de
vie, signe ultime et inaccessible ; Pourquoi cette permission de Dieu.
xxxc
QUESTION
: Quelque chose me laisse insatisfait et je vais avoir du mal à le préciser. Il
paraît qu’il ne faut pas avoir peur de l’Antéchrist. Or, le combat nous dit
l’Écriture, est, et sera, incommensurable, terrifiant, ébranlant le Ciel.
Comment notre Église nous prépare-t-elle à cela ?
REPONSE :
Il convient de nous entrainer de trois façons :
1° En comprenant avec profondeur ce
qu'est le message du Christ
(humilité et amour (Agape) en vue de la Vie éternelle) et donc ce que sont les
Antéchrists (orgueil et égoïsme en vue du bonheur ici-bas)
2° En regardant très concrètement ce
qu'est l'Antéchrist de notre temps.
Et il est facile à repérer : Si vous ne vous marquez pas de son idéologie sur
le front (donc dans votre intelligence) et sur le bras (donc dans votre action)
vous connaîtrez la mort sociale (ou parfois physique). Par exemple : Dites
maintenant : "Un homme est d'abord
biologiquement un homme; une femme est d'abord biologiquement une femme";
Dites : "Je suis contre
l'avortement. C'est un homicide car les enfants ont une âme immortelle",
vous verrez ce que deviendra votre carrière. Tel est donc l'Antéchrist de 2022.
3° Du coup, développer notre courage pour
affronter en face ces idéologies,
à l'image du Cardinal Français Saliège (archevêque de Toulouse) face au Nazisme
en 1942 : "Les Juifs sont nos
frères. Les Juifs sont des êtres humains. On déporte les Juifs comme du bétail.
C'est une abomination". C'est plus facile que pour lui. Lui, il
risquait la mort. Nous, nous risquons juste la mort sociale.
CONTEXTE : En août 2012, les sites chrétiens ont relayé sans la vérifier
une rumeur indiquant l'imposition par les USA, d'une puce RFID sous la peau de
tous les citoyens. Ce n'est pas la première fois qu'une telle rumeur est
répandue. L’interprétation d’Apocalypse 13, 16 : » Par ses manœuvres,
tous, petits et grands, riches ou pauvres, libres et esclaves, se feront
marquer sur la main droite ou sur le front, et nul ne pourra rien acheter ni
vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. C'est ici
qu'il faut de la finesse! Que l'homme doué d'esprit calcule le chiffre de la
Bête, c'est un chiffre d'homme : son chiffre, c'est 666. »
Eschatologie catholique 57 ‒ que penser du
grand avertissement ? (1 h 01 mn).
Que penser du grand avertissement.
Comment interpréter ces prophéties qui se multiplient et semblent se
conforter ? Le risque de l'interprétation millénariste.
Juillet 2020 : Partout sur Internet, des prophéties annoncent pour
« bientôt » un grand avertissement qui bouleversera les hommes,
l’apparition d’un signe miraculeux et visible par tous dans le ciel. Dans ces
textes, seules les personnes ayant caché leur vie dans des
« refuges » survivront. Ces prophéties en profitent pour annoncer l’apostasie de la papauté de
cette manière-là : "Les trois
reniements du pape se reproduiront. Cette fois ce sera le reniement de la
Vraie Présence dans l'Eucharistie, le reniement du sacerdoce, le reniement du
mariage". Or ceci constitue une erreur grave opposée à la promesse absolue
du Seigneur : « Luc 22, 32 mais
moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu
seras revenu, affermis tes frères dans la foi." Il convient donc de donner clairement les repères de la foi sur
la juste compréhension de cette prophétie. |
Eschatologie catholique 58 ‒ Le retour du
Christ dans sa gloire (46 mn).
L’état du monde avant la Parousie ; 2 Thes 2 ; Le rôle d'Israël dans ce
retour ; Le surgissement du Christ glorieux dans l'histoire accompagné des nuées
du ciel ; "Nous ne mourrons pas" (1 Co 15, 51) ; La condamnation de
la théorie millénariste.
Que penser de la théologie protestante de "l'enlèvement de
l'Église", qui serait retirée selon eux de ce monde avant la fin du monde.
L'enlèvement selon la théologie catholique se produit lors de l'unique
retour du Christ.
Rappel du rejet des théories millénaristes (voir CEC 676).
Eschatologie catholique 60 ‒ La fin du monde et
la résurrection (29 mn).
Le sort de ce monde passager ; La transfiguration des vivants et la
résurrection des morts ; La résurrection de la chair - Différence avec le corps
psychique ; Les quatre propriétés des corps ressuscités ; Les propriétés
surnaturelles du corps des élus.
Eschatologie catholique 61 ‒ Le monde nouveau
le jugement général et l'éternité (36 mn).
Voir tout sur tous. "Heureux les assoiffés de justice". Le
symbole de la vallée de Josaphat. Le nouveau monde est un vrai monde physique.
Des arbres et des animaux ? L'enfer est-il un lieu séparé, avec des peines
matérielles ? La vision béatifique et les activités « extra Verbum ». N'y a-t-il que deux demeures en ce monde ?
Dieu va-t-il créer d'autres mondes ? L'apostolat des saints du ciel sera-t-il
éternel.
https://www.youtube.com/watch?v=Vu5EYsEvnJc&list=PLuko328jWH_1jjNS6mNyKftUpopiNcgFS
« Retrouver
l’espérance », émission donnée sur radio Maria France par Arnaud Dumouch,
Emission d’Olivier Brousse et de Sandra.
Vidéo du site Vidéo du site http://eschatologie.free.fr/fichiers/video.htm le portail catholique de l’eschatologie.
Arnaud Dumouch, 2013-2014.
http://www.radiomaria.fr/
Espérance
1 ‒ but de cette nouvelle émission (1 h).
Présentation
des deux compères (Olivier Brousse et Arnaud Dumouch).
Développer
l'espérance théologale. Le manque d'espérance, l'une des grandes maladies de
notre Église d'Occident.
Premier sujet
de l'eschatologie : La vie après cette vie.
Confusion entre
espoir et espérance dans un certain clergé qui interpréta mal Vatican II.
Les
conséquences : Les chrétiens n'espèrent plus la vie qui vient et se mettent à
espérer la réincarnation.
Les chrétiens
ne savent plus pourquoi ils sont sur terre et à quoi sert la vie terrestre.
Autre sujet de
l'eschatologie : la fin du monde.
Les chrétiens
s'angoissent face aux épreuves de l'Église et du monde et ne savent plus que
tout cela doit arriver ce que c'est en vue du salut du plus grand nombre.
Espérance
2 ‒ Comprendre la Cause de tout et la Raison de tout : la Trinité (1
h).
La théologie
est une science. Elle a une unité qui se déduit d'un "Alpha" et d'un
"Omega" : La Trinité.
La vie de Dieu
de toute éternité : Jaillissement de Lumière (le Verbe) et d'Amour (le Saint
Esprit).
Les processions
dans le Dieu unique. Un seul Dieu en trois. Explication.
Espérance
3 ‒ Le projet de Dieu : un mariage d'amour et de liberté (1 h).
Le projet de
Dieu : Absolument gratuit : communiquer son bonheur à des petites créatures si
elles le veulent.
Pourquoi ?
Parce que l'amour et la joie se communiquent.
Mais on ne peut
pas s'unir à Dieu sans liberté. C'est comme un mariage dit saint Paul
(Ephésiens 5, 32).
Espérance
4 ‒ Le secret de Dieu : La vie de Dieu est eau et sang, humilité et amour
(1 h).
Cette émission est la clef de tout. Sans elle, on ne peut pas comprendre
ce qui nous arrive, la raison de notre présence sur terre, la nécessité
d'acquérir non seulement un cœur aimant mais un cœur "tout humble"
(kénose).
Différence entre Humilité et Kénose. Essentiel et central
Saint Thomas
d'Aquin et le refus de la kénose en Dieu. Maurice Zundel et la kénose en
Dieu : l’eau et le sang qui sortent du cœur de Dieu (Jean 19, 34).
Espérance
5 ‒ Conséquence : Pourquoi nul ne peut voir Dieu sans mourir (Exode 33,
20) ?
C'est valable pour toute créature, ange et homme. Essentiel et central
Analogie de l'amour de l'Immaculée et du père Kolbe.
Application aux anges : qui sont les anges ? Ce qu’est un pur esprit.
Espérance
6 ‒ Application : l'eschatologie des anges (30 mn).
Application aux anges : l'histoire des anges et leur fin dernières
expliquent de manière simple cette nécessité de mourir pour voir Dieu.
La création des anges et leurs premiers actes : "la
connaissance du soir" et leur hiérarchie fondée sur
l'intelligence.
Espérance
7 ‒ Application : l'eschatologie des anges (45 mn, le 9 oct. 2013).
La révélation de l'Evangile aux anges ("la connaissance du
matin"). L'épreuve et la chute des démons. Pourquoi est-ce sur le mystère
de la femme que les démons ont trébuché. La kénose des bons anges. La révolte
de Lucifer porte sur ce mystère d'abaissement.
Espérance
8 ‒ Le rôle des anges dans la création (45 mn, 16 oct. 2013).
Pourquoi parler des commencements pour parler de la fin ?
L’importance du destin des bons anges qui éclaire notre propre destin.
Le principe de subsidiarité : Dieu n’agit de lui-même que trois
fois : 1° Création ex nihilo de la matière, 2° des anges et des âmes ; 3° don
de la grâce sanctifiante aux anges.
Jean-Paul II et l’évolution. L’origine du corps de l’homme.
Le rôle de l’ordre des Dominations dans la structuration du monde
physique. Le rôle de l’ordre des Vertus dans l’apparition de la vie (saint
Thomas). Le rôle des démons. Quelques considérations amusantes : les
dinosaures.
Espérance
9 ‒ l'eschatologie originelle d’Adam et Eve (45 mn, 23 oct. 2013).
La création de l’homme et de la femme. Les 3 dogmes sur la
création de l’homme et la femme. Le corps de l’homme et de la femme vient-il de
l’évolution ? La côte d’Adam.
L’épreuve originelle : l’obéissance. En quoi c’est une épreuve de
kénose, en vue de la Vision béatifique ?
Adam et Eve devaient, comme patriarche, choisir pour leurs enfants :
est-ce juste ?
Que se serait-il passé pour nous si Adam et Eve n’avaient pas péché ?
L’eschatologie de l’humanité dans cette hypothèse.
Espérance
10 ‒ Le péché originel et l’eschatologie de l’errance (45 mn, 30 oct.
2013).
Rappel : L’épreuve originelle, obéissance. En quoi c’est une épreuve de
kénose, en vue de la Vision béatifique ? En quoi elle aurait préparé leur âme
par une mort à soi-même puisque nul ne peut voir Dieu sans mourir ?
Les 2 dogmes sur le péché originel. Est-ce un péché de luxure ou
d’orgueil ? La mort est entrée dans le monde : Adam et Eve étaient-ils
immortels ?
Les conséquences du péché originel : Dieu se cache, les anges se cachent
et le monde devient comme maintenant : hostile, sans cette paix intérieure qui
change tout.
Les trois malédictions de Dieu sur Satan, Eve et Adam.
Apparition de la première sagesse rédemptrice : l’errance ici-bas et
dans le shéol.
Espérance
11 ‒ Les trois âges spirituels de l'humanité (42 mn, 6 nov. 2013).
Une question sur l’origine du corps de l’homme : création ou évolution ?
1° Dieu se cacha. 2° Dieu promit un salut. 3° Dieu vint sur la terre en
personne.
Les textes Bibliques décrivent ces trois âges. Les guerriers des temps
jadis ; L’épreuve du roi Josias, la déportation et le livre de Job ; Le Christ.
Ces trois âges sont toujours valables aujourd’hui.
Espérance
12 ‒ Comment Dieu sauvait les hommes du 1er âge de l’humanité ? (45 mn,
13 nov. 2013).
Cet âge est symbolisé par la croix du mauvais larron. Le
premier âge (l'époque des hommes qui ignorent tout de Dieu, de l'Evangile à
venir) raconté à la lumière du sort de la jeune femme en Juges 19, 25. Comment
ce texte est valable pour la génération de la guerre 14.
La génération de mai 68 et le texte de la Sagesse sur les
malades de spectres (Sagesse 17, 4). Comment la génération de mai 68 pourrait
passer par ce temps d'errance sur terre.
Comment ces gens étaient-ils sauvés ? Rappel de trois repères
dogmatiques : "tout homme sauvé après Adam est sauvé par le
Christ et par l'entrée dans une relation vivante et réciproque
de charité au Christ. Tout homme reçoit la possibilité d'être sauvé
(GS 22, 5)".
Reconstitution de cette époque : La Bible et le shéol (l’Hadès).
Dieu peut-il nous tenter et nous faire tomber pour nous sauver de
notre orgueil ?
Analyse de deux textes contradictoires :
Jacques 1, 13 « Que nul, s'il est éprouvé, ne dise : "C'est
Dieu qui me tente." Dieu en effet ne tente pas au mal, il n'éprouve non
plus personne. »
2 Thes 2, 11 » Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence
qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient
condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le
mal. »
Reconstitution de cette époque : La Bible et le shéol (l’Hadès).
Rappel de ce qu’est ce deuxième âge avec l’histoire de Job.
Rappel de trois repères dogmatiques : "tout homme sauvé
après Adam est sauvé par le Christ et par l'entrée dans une relation
vivante et réciproque de charité au Christ. Tout homme reçoit la
possibilité d'être sauvé (GS 22, 5)".
Comment cela se faisait-il très concrètement : Jean 8, 56 : «
Abraham a vu mon jour ».
Dès l’Ancien Testament, il est révélé l’existence de plus que le
shéol : l’enfer, le paradis, le purgatoire (2 Mac 12, 39).
Jésus le confirme avec la parabole du riche et de Lazare (Luc 16,
20).
Conclusion : comment le salut était révélé aux hommes à l’heure de
la mort (dans le passage qu’est le shéol) : La venue de la lumière par l'ange
de Dieu, annonciateur du Christ à venir.
Espérance
15 ‒ Les quatre « enfers » avant la venue de Jésus (45 mn, 04 déc.
2013).
« Jésus est descendu aux enfers » (Credo). Les quatre «
enfers » ou « lieux inférieurs » : 1° shéol ou limbes, 2° purgatoire,
3° paradis provisoire (sein d’Abraham) et 4° enfer des damnés.
1° Shéol : Comment se passaient les choses concrètement ?
L’histoire du riche de la parabole et l’apparition de la Lumière de l’ange dans
le « passage de la mort ».
2° Le purgatoire à cette époque : Pourquoi Abraham ne va pas aider
le riche ? La patience de Dieu provoque la kénose des hommes de cet âge.
3° Le sein
d’Abraham : Comment était le paradis provisoire des hommes de l'Ancien temps,
dans l’attente du Christ. Il correspond au paradis des égyptiens Antiques (voir
Mt 2, 15 : « D'Egypte j'ai appelé mon
fils (Osée 11, 1) ». Tout le bonheur sauf la vision
béatifique. La différence de ce sein d'Abraham avec le jardin d'Eden : Des
hommes qui avaient souffert, des hommes au cœur brisé.
4° L'enfer des damnés à cette époque. Jésus n’est pas descendu
dans cet enfer là le vendredi saint.
Espérance 16 ‒ Le dernier âge de l’humanité :
la rédemption par le Christ (10 décembre 2013, 45 mn).
Dieu ne s’est pas arrêté aux deux premiers âges. Résumé des deux
premières spiritualités à travers la prédication de Jean Baptiste. Pourquoi
Jean-Baptiste dit-il qu’il faut qu’il diminue ?
Pourquoi le temps du Christ est le dernier temps ?
L'alliance d'amour que le Christ a rétabli. Il la rétablit par trois
moyens : sa vie (mystère joyeux), sa prédication mystères lumineux), sa passion
(mystères douloureux), sa résurrection (mystères glorieux).
Première approche de l'eschatologie nouvelle du Christ : Le Christ
descend aux enfers. Avis du Père Edouard-Marie Gallez.
Ce que nous savons : ce que l’Église nous donne comme repères pour
chercher ensemble.
1° Le salut se fait par un amour vivant et réciproque de charité. La
Nouvelle Alliance, le salut, est la charité. Comparaison entre la vie de
l'amour d'amitié (Ct des ct) et la vie de la charité. La foi, de la grâce
habituelle, de la grâce actuelle, la charité Différence entre Luther (salut par
la foi seule) et la théologie catholique.
2° La charité doit être possédée avant la mort. Tout homme qui arrive
après la mort sans la charité est aussitôt conduit en enfer (Constitution
Benedictus Deus de Benoît XII).
3° « Nous devons tenir que Dieu offrira à tous la possibilité d’être
sauvé (Vatican II, Gaudium et Spes
22, 5).
4° La constatation de l’inverse : Certains ne se voient pas proposer ce
salut dans ce que nous voyons de leur vie.
Les essais de théories du salut de saint Thomas, du Cardinal Journet, du
Père Boros. La réponse de sainte Faustine dans une vision de 1930 : « Sainte
Faustine, Petit journal n° 1698.
Confirmation de cette idée par le pape Benoît XVI (Spe salvi 47)
Espérance 18 ‒ Les Near Death Experiences (NDE)
(24 décembre 2013, 50 mn).
La méthode de saint Thomas d’Aquin et l’union entre foi et science. Ces
expériences (NDE) peuvent-elles éclairer la théologie catholique ?
Ce sont les expériences à proximité de la mort (EMI) Depuis 40 ans, et
les progrès de la réanimation, des personnes témoignent.
Leurs cinq phases : décorporation, tunnel, Apparition d’un Être de
lumière, Apparition des proches décédés, retour.
Peut-on affirmer en philosophie qu’elles sont vraies ou sont-elles
un effet de l’imagination ?
Espérance 19 ‒ Les trois apports des Near Death
Experiences à la théologie (1 janvier 2014, 45 mn).
La méthode de saint Thomas d’Aquin et l’union entre foi et science. Ces
expériences (NDE) peuvent-elles éclairer la théologie.
1° Les morts ont un corps. Ils gardent donc leur vie sensible. Ils
voient, ils entendent.
Saint Augustin y croyait, saint Thomas le niait. Les anciens le
savaient. En quoi cela change tout sur la compréhension de ce que sont les
morts ?
2° La mort est un passage et pas un instant. Il s’y passe des choses.
Espérance 20 ‒ Les trois apports des Near Death Experiences à la
théologie (8 janvier 2014, 44 mn).
Nouveau rappel rapide de la méthode de saint Thomas d’Aquin et l’union
entre foi et science. Ces expériences (NDE) peuvent-elles éclairer la
théologie.
2° La mort est un passage et pas un instant. Il s’y passe des choses. En quoi
cela change tout ? La miséricorde entre dans la question du salut. Sainte
Faustine l’a vu. Comparaison avec la pensée de Padre Pio. L’analogie du passage
du désert, livre de l’Exode.
3° La venue du Christ
accompagné des saints ? Qui est l'Etre de lumière ? L’avis des autres religions : Osiris ?
Azraël ou le Mahdi (islam) ? Un Bodhisattva (bouddhisme) ? Le moi
profond (psychanalyse) ? Jésus Christ, le Messie ?
Né à Valenciennes en 1944, Patrick Theillier est devenu médecin en
1969. Il a pratiqué dix ans la médecine à Lille et 15 ans à Nay, dans le
Béarn (Sud-Ouest). De 1998 à 2009, il a été directeur du Bureau médical du
Sanctuaire de Lourdes. Marié, père de six enfants, il est l'auteur de
plusieurs ouvrages autour de Lourdes, de la médecine et des guérisons. Nous abordons quatre questions : 1° Au plan philosophique, peut-on prouver que les NDE sont
réelles ? 2° Permettent-elles d'inférer une matière "psychique" ? 3° Au plan théologique, qu'apportent les NDE sur la compréhension de
la mort comme "PASSAGE" ? 4° Au plan théologique, qu'apportent les NDE sur la nature de
l'âme séparée qui n'est pas que spirituelle ? |
Espérance 21 ‒ La venue du Christ glorieux à
l’heure de la mort ? (15 janvier 2014, 46 mn).
On revient en théologie catholique : Le troisième Ciel qu’a vu saint
Paul (2 Co
12, 2) et la venue du Christ
dans sa lumière. Pourquoi cette venue est nécessaire ? L’entrée au paradis
ressemble à un mariage. Toutes les conditions de liberté du mariage valide
doivent être réunies. La nécessité d’un choix parfaitement libre.
1° Lucidité parfaite > Venue du Christ dans sa gloire. La nécessaire
venue de Lucifer.
2° Maîtrise de soi > Disparition du « fomes peccati » (le foyer des faiblesses et des péchés).
Espérance 22 ‒ La venue de Lucifer à l’heure de
la mort ? (22 janvier 2014, 45 mn).
D’abord, réponse à 4 questions.
La nécessité pour un choix libre de la présence du démon sous forme de
Lucifer.
C’est une conclusion théologique présente dans l’Écriture (et trop
exclusivement attribué à la fin du monde). Le texte de 2 Thess 2 : « Avant doit venir l’Être impie ».
La forme sous laquelle Lucifer viendra à l’heure de la mort. Différence
entre Lucifer et Satan. Dans les NDE, c’est Satan qui est vu. Dans la théologie
catholique, c’est Lucifer. Explications.
Le rôle indispensable de Lucifer pour la lucidité du choix éternel : Les
« avantages » de l’enfer pour l’orgueilleux.
Espérance 23 ‒ La venue des saints et des anges
avec le Christ (29 janvier 2014, 45 mn).
Une question sur la mort de la Vierge Marie
Suite de la venue de Lucifer : Lucifer comme séducteur (la beauté de
l’enfer) puis accusateur (l’indignité du paradis). Le Christ se fait notre
défenseur : 2 Thess 2 : « Il le fera
disparaître par le souffle de sa venue ».
La nécessité pour un choix libre de la présence des saints et des anges.
Ainsi se réalise ce dogme « Hors l’Église, pas de salut ».
Comment les Protestants deviennent catholiques au sens profond.
Pouvons-nous être rendus présents, nous qui sommes sur la terre ?
Espérance 24 ‒ La disparition du « foyer du
péché » à l’heure de la mort (05 février 2014, 45 mn).
Question sur la forme que prendra Lucifer à l’heure de la mort.
L’utilité du « fomes
peccati » en cette vie : «
Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour
faire à tous miséricorde. » Saint Paul et son écharde (2 Co 12, 7).
Pourquoi il est nécessaire pour le choix que de foyer disparaisse. La
confirmation des NDE. La disparition de ces faiblesses est l’un des grands
signes de la venue de Jésus : Mt 11, 3 "les
aveugles voient et les boiteux marchent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux
pauvres ; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi!"
Objection : S'il se passe cela à l'heure de la mort, le salut n'est-il
pas facile ? Pourtant Jésus parle de la porte étroite et du chemin
difficile.
Espérance 25 ‒ L'enfer est choisi par le damné
(12 février 2014, 35 mn).
Texte de Sainte Faustine (Petit journal n° 1698) et du CEC 1037 : L’enfer est
choisi.
Qu’est-ce qu’un blasphème contre l’Esprit (pleinement lucides et
maîtrisés) ? Comparaison avec le blasphème contre le Père (péché de faiblesse)
et le blasphème contre le Fils (péché d’ignorance).
Ce que n’est pas le blasphème contre l’Esprit. L’importance de bien
discerner. Le cas d’Amanda Todt (meurtre par ignorance). Questions d’auditeurs.
Les six blasphèmes contre l'Esprit Saint (d’après saint Thomas d’Aquin
IIa IIae Q. 14) : 1° Refus de croire à la vérité suffisamment révélée, 2° envie
des grâces fraternelles, 3° présomption, 4° désespérance, 5° obstination, 6°
impénitence finale.
1° Le refus de croire malgré l’évidence et l’exemple des prêtres du
Temple ou de Monseigneur Cauchon.
Espérance 27 ‒ L’envie des grâces fraternelles,
la présomption (05 mars 2014, 45 mn).
Attention : les exemples pris sont des exemples hypothétiques. On ne
sait rien du choix final de ces gens, sauf de Lucifer. 2° L’envie des grâces
fraternelles et l’exemple d’Hitler, 3° présomption et l’exemple de Lucifer. La
damnation objective des présomptueux.
Le caractère connexe des blasphèmes contre l’Esprit
Attention : les exemples pris sont des exemples hypothétiques. On ne
sait rien du choix final de ces gens, sauf de Lucifer. 4° La désespérance et
l’exemple de Judas. Différence avec le désespoir. 5° obstination, 6°
impénitence finale. Comparaison entre le désespoir de Jésus à la croix (nuit de
l’esprit) et la potentielle désespérance de Judas.
Le caractère connexe des blasphèmes contre l’Esprit
Les souffrances de l’enfer (début) : comment ces souffrances sont
réelles quoique secondaires pour définir l’enfer.
Espérance 29 ‒ Les souffrances de l’enfer
sont-elles réelles ? (19 mars 2014, 48 mn).
L’enfer est-il éternel ? (Mt 25, 4). Est-on heureux en enfer ?
L'enfer est choisi par le damné. Texte de sainte
Faustine, Petit journal n° 1698. Or donc on ne choisit que ce qu'on estime "le
bien".
Il est donc certain que les damnés se proclament heureux en enfer.
C'est leur premier mensonge évidement. Pourquoi, de fait, on ne
peut être heureux enfer : Saint Augustin et les Confessions.
Comment comprendre l'attitude des damnés, ces malheureux qui se
proclament heureux ? Comment en enfer, on est de fait TRES MALHEUREUX et c'est
pourquoi on EXIGE la vision béatifique.
La peine du Dam : L'absence de Dieu due à l'orgueil du damné, cause de
tout. Le reste en découle par somatisation : Le feu spirituel (dans l’âme, Mt 5, 29), les ténèbres extérieures (dans
l’intelligence, Mt 8, 12), le ver rongeur du remords (dans la volonté, Mc 9, 48), les pleurs et les grincements de dent
(Mt 8, 12), le passage de la glace à la chaleur
(dans la vie sensible). Y a-t-il une peine matérielle en enfer ?
Espérance 30 ‒ Le jugement individuel (26 mars
2014, 41 mn).
Comment cette venue du Christ qui introduit le jugement individuel (et
le jugement général à la fin du monde) est le centre qui explique toute la vie,
toute la cohérence de la théologie (Voir Spe Salvi, 47) : » La rencontre avec Lui est l'acte décisif du
Jugement ».
Jugement individuel et jugement général. Le dogme sur ces deux
jugements.
Pourquoi après le jugement individuel, nul ne change plus son
orientation finale. Les trois sortes de jugement :
Paradis : Mt 25, 21 : » C'est
bien, serviteur bon et fidèle, lui dit son maître, en peu de choses tu as été
fidèle, sur beaucoup je t'établirai ; entre dans la joie de ton seigneur. »
Purgatoire : Lc 19, 9 Et Jésus lui dit : «
Aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison, parce que lui aussi est un
fils d'Abraham ».
Enfer : Mt 25, 41 Alors il dira
encore à ceux de gauche : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel qui a
été préparé pour le diable et ses anges.
VOCABULAIRE : Première résurrection (la conversion face au Christ) et
seconde résurrection (de la chair à la fin du monde). Première mort (mort
physique) et seconde mort (le péché contre l’Esprit). Ap 20, 6
L’explication des prophéties du Christ et des Apparitions de la Vierge
sur le grand avertissement, le signe permanant que tout le monde pourra voir et
qui obligera chacun à se prononcer pour ou contre Dieu, le refuge, le règne du
Christ 1000 ans etc.
La bataille d’Armageddon (Ap 16, 16) en présence de Satan (2 Théss 2,
3), le jour du Seigneur (Actes 2, 7), le jour de colère (Dies ira (Romains
2, 5).
Espérance 31 ‒ Le purgatoire existe-t-il ? (02
avril 2014, 45 mn).
Le purgatoire fait partie du Credo
: Voir Credo de Vatican II, 30
juin 1968. Le purgatoire n’est pas une invention du Moyen-âge par le pape
Benoît XII (Constitution Benedictus Deus, 1336). C’est la thèse de Luther.
Pourquoi Luther est-il contraint, à cause de sa théologie du salut par la « foi
seule », de refuser l’idée même du purgatoire en cette vie comme après la
mort ?
Le purgatoire est explicitement présent dans l'Écriture et est découvert
par l’Ancien Testament, dès le 2° s. avant Jésus : 2 Mac 12, 39 et dans le
Nouveau Testament Matthieu 12, 3, Matthieu 5, 25, 1 Corinthiens 3, 14,
Apocalypse 19, 7 et Luc 16, 22 (d’après le pape Benoît XVI, encyclique Spe Salvi 44 et 45).
Espérance 32 ‒ L’échelle de Jacob et les six
degrés du purgatoire (09 avril 2014, 32 mn).
L’échelle de Jacob vue en rêve (Gn 28, 10) : En consultant les
saints et les mystiques canonisés, on s’aperçoit qu’il existe 6 étapes du
purgatoire. 1° La terre (Deut 28, 65), 2° le shéol (Voir saint Bernard de
Clairvaux), 3° la Parousie du Christ (2 Co 12, 2). Les trois purgatoires
mystiques (voir sainte Catherine de Gênes) : 4° Le purgatoire des fiers, 5° le
purgatoire du temps, 6° le parvis du ciel.
Espérance 33 ‒ Le deuxième purgatoire, ou
shéol, Hadès ou Limbes (16 avril 2014, 43 mn).
La mise en garde des évêques de France contre les films portant sur les
âmes errantes : le risque de nécromancie.
Récemment, les évêques Français ont fait une mise en garde contre
cette question qui, sous l'influence des séries télévisées, tourne souvent au
n'importe quoi. Voici leur texte :
Conférence des Evêques de
France, Note doctrinale n° 6 sur la guérison des racines familiales par
l'eucharistie, 19 Janvier 2007 : « il a semblé aux évêques de la Commission doctrinale qu’un déficit
manifeste d’eschatologie dans la culture de foi des chrétiens contemporains
entraînait des spéculations incertaines en matière de destinée des défunts et
sur les "lieux" ontologiques qui les accueillent (telle littérature
parle d’ "âmes captives" ou d' "âmes errantes") La mort, la
survie des âmes, l’hypothèse de leur communion post mortem avec des esprits
démoniaques, voici entre autres les thèmes obsédants de toute une production de
cinéma, de bandes dessinées ou de littérature qui nourrissent aussi
l'imaginaire des catholiques de ce temps. Mais ici, ce n’est plus seulement
l’imaginaire, c’est l’espérance théologale qui s’est mélangée, parfois
dangereusement, de représentations incompatibles avec la foi catholique. »
Pourtant, il y a une vraie question qui se pose face à des constatations
de plus en plus insistantes des prêtres exorcistes.
L'apport des exorcistes, des témoins, des théologiens sur cette
question. Le Père Emmanuel de Floris. Le Père Marie-Bernard d'Alès. Son livre
est en version papier ici : http://www.docteurangelique.com/Tables/table_ames.htm
Préalable : le blocage scolastique : la mort est un instant où il ne se
passe rien et les morts n'ont plus de corps psychiques et ne peuvent se faire
entendre. Réponse à cette objection : La mort est un passage et non un instant.
Les morts emmènent avec eux leur sensibilité.
Intervention du Père Marie-Bernard d'Alès, ancien exorciste diocésain,
qui a coécrit le livre sur les âmes errantes, aux Editions Docteur Angélique,
http://www.docteurangelique.com/Tables/table_ames.htm
La découverte pratique de ce phénomène dans son ministère d'exorciste,
trois témoignages.
Le débat avec ses confrères exorcistes.
Etablir une pastorale pour ces âmes, à travers une nouvelle forme de
prière pour ce purgatoire particulier que serait le « passage de la mort »,
l'Hadès.
Espérance
35 — L'Hadès comme purgatoire, explication théologique (30 avril 2014, 45 mn).
(A partir du livre sur « les âmes errantes », aux Editions Docteur
Angélique,
http://www.docteurangelique.com/Tables/table_ames.htm
La prophétie charnelle du peuple Juif : Tout ce qu'il leur arrivait
signifiait le Christ et le salut. L'allégorie du livre de l'Exode est un récit
circonstancié qui semble raconter ce deuxième purgatoire.
Le passage de la mort peut se transformer en séjour et en prison. C'est une
prison mentale créée par l'âme elle-même, pour deux raisons possibles :
attachement à cette terre, peur du jugement de l'autre monde.
Pourquoi Dieu laisse les âmes dans ce purgatoire « jusqu'à ce qu'elles y
meurent ».
Espérance 36 ‒ Les trois purgatoires mystiques
(après le jugement particulier) (07 mai 2014, 45 mn).
Source : « Traité du
purgatoire » de sainte Catherine de Gênes
(http://eschatologie.free.fr/livres/traitepurgatoire.htm).
Ces âmes sont saintes et certaines de leur salut car elles ont été
jugées. Elles sont donc d’abord dans la joie.
Saint Thomas d’Aquin décrit ce purgatoire en trois étapes de l’âme : 1°
les commençants, 2° les progressants et 3° les parfaits.
1° quatrième Ciel : Le purgatoire des « fiers » : Les deux motifs
de la purification : payer les dettes des peines (voir Mt 5, 25) et devenir
digne de Dieu. Ce purgatoire est signifié par le récit de Zachée (Luc 19, 8).
2° Cinquième Ciel : le purgatoire du « temps » : L’âme se
décourage, n’arrive à rien, ne peut rien (voir cantique 3, 1 et livre des
Lamentations de Jérémie).
3° Sixième Ciel : Le parvis du Ciel : L’âme est devenue « kénose ».
L’attitude du centurion (Mt 8, 8) : «
Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une parole et
je serai guéri ».
Sources : « Le château
intérieur » de sainte Thérèse et «
la nuit obscure » de saint Jean de la Croix.
Grâce à l’observation de la purification des âmes amoureuses sur terre,
on peut comprendre ces trois purgatoires mystiques du Ciel. La vie du couple
est aussi une image magnifique de cette purification :
Saint Thomas d’Aquin décrit ce purgatoire en trois étapes de l’âme : 1°
les commençants, 2° les progressants et 3° les parfaits.
Quatrièmes et cinquièmes demeures : 1° Amour passionnel, 2° nuit des
sens, 3° amour paisible et fidèle.
Sixièmes et septièmes demeures : 1° Amour paisible, 2° nuit de l’esprit,
3° amour d’un cœur brisé.
Espérance 38 ‒ Ceux qui se suicident (21 mai
2014, 46 mn).
http://youtu.be/YzlGbrNsE1w
La position de certains théologiens scolastiques : la damnation
quasi mathématique des suicidés.
Pourquoi c’est faux : le suicide est un acte divers qui peut
venir, comme la plupart des actes, du pire orgueil (Hitler) au don de soi le
plus généreux (un soldat qui se couche sur une grenade dégoupillée pour sauver
ses camarades).
On parle ici du suicide des pauvres désespérés (le désespoir des
méchants et le désespoir des bons. Exemples). Marthe Robin et le suicide de son
frère Henri Robin.
Que deviennent les pauvres suicidés ? On peut déduire qu’ils
passent par un temps de purgatoire. Le récit de l’oncle de Virginie.
Espérance 39 ‒ Questions sur le suicide (28 mai
2014, 45 mn).
http://youtu.be/8oWCg_OGPT8
Vue le nombre de questions sur ce thème, une émission
supplémentaire :
- la conversion des pauvres désespérés (entre le pont et l’eau,
c'est-à-dire dans le passage de la mort) est-elle conforme au dogme de Benoît
XII (Constitution Benedictus Deus) :
« Après la mort, c’est trop tard ».
- Le suicide est-il un acte de lâcheté ?
Voici les questions de Juliette (elles concernent plutôt les
suicidaires qui ne sont pas encore passés à l’acte)
- Que peut-on faire pour aider les personnes qui ont des idées
suicidaires ?
- Quelles prières ou quels actes pouvons-nous faire pour les aider
? (prières à l’Esprit Saint ? faire célébrer une messe ? offrir nos souffrances
?)
- Un prêtre exorciste peut-il aider ?
Autre question : Certains suicidés vont-ils directement au paradis
sans passer par le purgatoire ? L’histoire de Natacha.
Espérance 40 ‒ Les indulgences
(04 juin 2014, 47 mn).
http://youtu.be/ahtrv5qdu2A
Une théologie qui date de l’Ancien Testament (2 Maccabées 12, 39).
Pourquoi les indulgences sont aujourd’hui déshonorées (et à tort)
: la crise de simonie de la Renaissance.
Leur histoire et la prise de conscience de l’Église et des trésors
de miséricorde dont elle dispose : «
Matthieu 18, 18 "En vérité je vous le dis : tout ce que vous lierez sur la
terre sera tenu au ciel pour lié, et tout ce que vous délierez sur la terre
sera tenu au ciel pour délié. »
La théologie catholique (Mat 7, 2) : « Celui qui se mesure à l’heure du jugement, se mesure avec la mesure
dont il a mesuré les autres. » La première Indulgence s’obtient par sa
pratique de l’indulgence.
Des deux finalités du purgatoire (acquisition d’un cœur brisé et
réparation (Luc 12, 59), les indulgences prennent sur elles la partie
réparation pour les péchés du passé.
Espérance 41 ‒ Enfants morts : La théorie
périmée des limbes éternels (11 juin 2014, 46 mn).
L’ancienne théorie scolastique posée comme hypothèse par saint
Augustin, reprise par saint Thomas d’Aquin.
L’impossibilité de garder cette théorie depuis le Concile Vatican
II et Gaudium et Spes 22, 5 : « Nous devons tenir que Dieu propose son
salut à tout homme ».
La surprise du vénérable frère Marcel Van : « Saint Thomas d’Aquin pourrait-il se tromper ? » (voir
texte).
Défis de la CTI, pape Benoit XVI, 2007 : Trouver le moyen, inconnu de l’Église,
par lequel les enfants peuvent être sauvés. Le faire en gardant tous les
repères infaillibles de la foi :
1° Pas d’entrée au Ciel sans une charité vivante et mûre, comme dans un
mariage (consentement réciproque) (Concile de Trente 6° session).
2° Aussitôt après la mort, tout homme trouvé sans cet amour est aussitôt
conduit en enfer (Benoît XII, Benedictus
Deus).
3° Nous devons tenir que Dieu propose à tous son salut (Concile Vatican
II, VS 22, 5).
4° Un enfant mort sans baptême descend dans des limbes, un enfer sans
souffrance (Concile Œcuménique de
Florence, bulle « Lætentur cæli).
Espérance 42 ‒ Recherche : les limbes passagers
des enfants (18 juin 2014, 45 mn).
Rappel : Pour l’Église (voir texte de Jean-Paul II, Evangelium Vitae, 60), l’âme est
créée immédiatement après la conception, 9 mois avant la naissance.
Hypothèse théologique, en suivant les 4 dogmes : Que devient
l’enfant ? Projeté dans l’autre monde, l’enfant ne peut entrer aussitôt
dans la vision de Dieu qui est comme un mariage libre avec Dieu. Il lui manque
deux choses : 1° la capacité de choisir 2° La proposition du choix. Dans
les limbes provisoires (purgatoire 2), l’enfant est adopté par des parents
venant du Ciel. Arrivé à l’âge de raison, la proposition du salut lui est
faite. Comme tout homme, il est confronté à l’évangile (= le Christ) et à la possibilité
de le refuser pour une liberté égoïste (Lucifer). Sainte Thérèse de l’enfant
Jésus commente : » Un petit enfant,
ça ne se damne pas », bien que théoriquement un enfant puisse
choisir la liberté égoïste. L’avortement est une perte grave pour l’enfant car
il a été privé de la vie terrestre et du corps qui lui aurait peut-être permis
d’aller plus loin dans l’amour et l’humilité. Lorsque ses parents arriveront à
l’heure de leur mort, l’enfant les accueillera avec le Christ et leur
pardonnera, s’ils veulent bien se réconcilier.
Espérance 43 ‒ Le paradis et son essence, la
vision béatifique (25 juin 2014, 45 mn).
Objection : le paradis est-il possible ? Le paradis éternel est-il
possible, à la façon dont le voyaient les anciens égyptiens ?
Comment est-il possible d’avoir une vie éternelle et qui ne
devienne pas un mortel ennui ?
La nature humaine en 4 degrés : 1° physique (Résurrection de la
chair), 2° sensible (sensations et sentiments pléniers), 3° spirituel (la
charité fraternelle, la connaissance du monde) et 4° mystique. Le problème
fondamental de ce degré mystique.
Le septième Ciel : Le paradis et ce qui constitue son Essence, la
vision béatifique. Comparaison avec la vie sempiternelle de l’enfer.
Voyons-nous l’Essence divine par l’intermédiaire de l’humanité du Christ ?
Dans le paradis, sommes-nous dans l’éternité pure ou le temps
subsiste-t-il ?
Les autres questions sur le paradis seront traitées ultérieurement
(Est-ce un vrai monde physique ?, serons-nous mariés ? Les animaux et les
plantes ? etc.)
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1k_nfrKlRnbB_7VAHigGrk
Retraite sur la fin du
monde donnée en août 2019 au Québec : "A la fin, mon cœur immaculé
triomphera" pour l'association catholique "Regina Pacis" : http://www.associationreginapacis.org
Espérance
44 ‒ La Trinité et sa kénose, clef de toute la théologie (36 mn)
Comprendre la Trinité est l’Alpha. Tout ce que vit l’homme sur terre
vient de l’Infini mystère du Dieu unique en trois Personnes, jaillissement de
Puissance, de Lumière et d’Amour.
Le problème est l’infini kénose qui définit les Personnes de la Trinité,
chacune exaltant l’Autre.
Toute créature qui voit un tel Mystère face à face doit être purifiée de
toute fierté, même légitime.
Espérance
45 ‒ Le destin de chaque homme, premier sens de la fin du monde (78 mn)
La nécessaire purification car « nul ne peut voir Dieu sans mourir
à soi-même » (Exode 33,20).
La purification pour l’ange se fait par l’obéissance de leur
intelligence.
La purification pour l’homme, suite au péché originel, se fait par la
croix.
Espérance
46 ‒ La fin du monde appliquée à la fin des générations (60 mn)
Les trois sens de la fin du monde à toujours garder : 1° L’heure de la
mort (voir vidéo 2 et l’exemple de sainte Jeanne d’Arc), 2° la fin des
générations et 3° la fin des fins (à la dernière génération).
La fin du monde appliquée aux générations : Comment Dieu les conduit au
salut par la croix. L’exemple des vendéens en 1793, de la génération de la
guerre 14, de celle de mai 68.
Espérance 47 ‒ Les signes
donnés par les générations : L’islam vient-il de Dieu ? (60 mn)
Regard sur le mystère de l’islam à la lumière de cette phrase du pape
François le 7 février 2019 aux Emirats Arabes Unis et signe un document avec
l’imam d'Al-Azhar : « Le pluralisme et
les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une
sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ».
L’islam est-il prophétisé quelque part dans l’Écriture ? Que penser
de la prophétie des deux descendances d’Abraham : « Genèse
17, 20 En faveur d'Ismaël (le fils de la servante conçu d’une volonté humaine,
image de l'islam) aussi, je t'ai entendu : je le bénis, je le rendrai fécond, je
le ferai croître extrêmement, il engendrera douze princes et je ferai de lui
une grande nation. Mais mon alliance, je l'établirai avec Isaac (le fils de la
femme libre conçu lors d’une apparition de la Trinité Gn 18, 2, image du
Christianisme), que va t'enfanter Sara, l'an prochain à cette saison. »
Le texte du Catéchisme de l’Église Catholique 675 à 677 est essentiel.
Pour la première fois le dogme de l’Église (Magistère ordinaire) rappelle que
l’Esprit Saint poussera l’Église à ce même chemin que le Christ : « Matthieu 16, 21 A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à
ses disciples qu'il lui fallait s'en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de
la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le
troisième jour, ressusciter. »
Sommes-nous rendus à cette heure ? Réponse non comme le
prouvent les sept signes donnés par le peuple Juif et qui doivent être réalisés
avant cette heure.
Ce qui spécifie la prophétie donnée par le peuple juif : elle est
visible, matérielle, dans son histoire politique.
1- Destruction du Temple (70 ap JC) Matt 24, 15
2- Dispersion des Juifs (135) Lc 21, 24
3- Shoah (1944, un tiers des Juifs morts). Lc 23, 28
4- Retour en Palestine (1948) Jérusalem Juive (pas encore réalisé)
Luc 21, 24 : Rm 11, 25, Sourate 5, 20-26 (La Table)
5- Arche retrouvé, 2 Mac 2, 4-7
6- Temple rebâti 2 Mac 2, 4-7
7- Conversion d'Israël au Christ. Lc 13, 35 ; Rm 11, 15
Espérance
50 ‒ Les Antéchrists au cours de l’histoire (56 mn)
Regard sur l’histoire de l’Église et les nombreux Antéchrists venus à
chaque génération, très souvent à travers l’orgueil. L’exemple de l’orgueil des
martyrs (III° s.), des moines (IV° s), des théologiens (IV°s), de la brillante
civilisation du Moyen âge, aboutissant aux guerres de religion du XVI° s.
Par réaction aux guerres de religion : les humanismes déistes, puis
athées aboutissant aux sept idéologies athées et aux millions de morts des XIX°
et XX° s.
Comment Dieu, à chaque génération, rend humble son peuple en lui
retirant tout
Espérance
51 ‒ Le dernier Antéchrist juste avant la fin du monde (50 mn)
L’humanisme sans Dieu actuel est-il un Antéchrist ? Est-il un grave
Antéchrist qui perd les âmes ? Est-il le dernier Antéchrist ?
Que sera le dernier Antéchrist ? 2 Thess 2 le décrit en détail
ainsi que le catéchisme de l’Église catholique n° 675 : Le dernier Antéchrist
mettra le « mystère de l’iniquité sur terre », c’est-à-dire le motif
en clair de la révolte et du projet éternel de Lucifer.
Pourquoi Dieu donnera-t-il une telle licence au mal ?
Espérance
52 ‒ Les signes des temps donnés par la Vierge Marie (62 mn)
Apparition de la Vierge Marie à Fatima : « A la fin, mon Cœur
immaculé triomphera ».
La Vierge est en train de préparer une Église qui lui ressemble afin
qu’elle puisse vivre le « samedi saint » de l’Église avec la même
certitude qu’elle de la victoire éternelle à venir.
Saint Louis-Marie Grignon de Montfort et les prophéties sur le rôle de
Marie à la fin du monde.
Espérance
53 ‒ Les signes de la fin du monde donnés par les papes (65 mn)
Rappel du dogme sur les papes (infaillibilité de son Magistère
doctrinal, faillibilité de la personne des papes y compris en pastorale).
Le troisième secret de Fatima et l’évangile de saint Jean 21 et la
prophétie de Jésus sur le sort final de la papauté (Le sacerdoce ministériel =
le signe de Pierre) et de l’Église priante et cachée (le sacerdoce royal des
fidèles = le signe de Jean).
Pourquoi le millénarisme est une hérésie, même sous sa forme mitigée
(Voir CEC 676) ?
Espérance
54 ‒ La vie de la Vierge Marie, pour comprendre comment devenir comme
elle (48 mn)
Son chemin qui ressemble au nôtre et que nous devons imiter pour être
présents lors de la passion de l’Église vers la fin du monde.
Son attention à tout : « Elle
gardait tout dans son cœur ».
Sa mise à l’écoute de Jésus qui lui apprend à comprendre les choses
comme à Cana où elle demande le vin de sa parole et où il lui annonce le vin de
son sang.
Sa fidélité le samedi saint puis après l’ascension dans l’eucharistie.
Son action permanente pour nous au Ciel.
Espérance
55 ‒ Les fruits spirituels de cette retraite (48 mn)
1° Quitter l’espoir humain terrestre en matière de religion et
passer à l’espérance théologale.
2° Quitter la course aux apparitions et se contenter de celles qui
sont reconnues par l’Église.
3° Quitter les espoirs millénaristes.
4° Apprendre à comprendre le sens souvent spirituel des prophéties
sur la fin du monde.
5° Se préparer à notre rôle au Ciel : « Nous passerons notre
temps à faire du bien sur la terre » (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus).
Retraite Canada : séance de questions 1, premier jour (60 mn) : https://youtu.be/0DtAJu6piEw
Retraite Canada : séance de questions 2, deuxième jour (27 mn) : https://youtu.be/zr4AVErbAjU
Retraite Canada : séance de questions 3, deuxième jour (19 mn) : https://youtu.be/Tbwk-g410Bw
Retraite Canada : séance de questions 4, troisième jour (56 mn) : https://youtu.be/yr_mtYtFBTE
Retraite Canada : séance de questions 5, troisième jour (40 mn) : https://youtu.be/qPj5u1_S5X8
« Une hypothèse qui
résout toutes les questions problématiques a de bonne chance d’être la vérité »
(Albert Einstein) par Arnaud Dumouch, 2022
Arnaud,
Dumouch, Arnaud Dumouch, parousie, Christ, retour du Christ, heure de la mort,
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théologie, fin du monde,
Jésus donne cette explication : « Marc
4, 11 A vous le mystère du Royaume de Dieu a été donné ; mais à ceux-là qui
sont dehors tout arrive en paraboles, afin
qu'ils aient beau regarder et ils ne voient pas, qu'ils aient beau entendre et
ils ne comprennent pas, de peur qu'ils ne se convertissent et qu'il ne leur
soit pardonné ».
Dans les théologies
calvinistes et jansénistes : Dieu choisit qui va se damner car il est le maître potier et il
casse les vases qu’il décide de casser (nous).
Dans la théologie catholique portée par Gaudium et Spes
22, 5 : « Nous devons tenir que Dieu
propose son salut à tout homme par un moyen connu de lui », c’est une
pastorale provisoire sur certains humains dans le but de créer en eux un cœur
assoiffé du salut. Le but est le salut final qui leur sera proposé par le
Christ à son retour dans la gloire.
Parousie 2 : Pourquoi Jésus a-t-il retardé son
incarnation, laissant dans les angoisses les hommes ? (18 mn)
Jésus le confirme : « Luc
10, 24 Car je vous dis que beaucoup de prophètes et de rois ont voulu voir ce
que vous voyez et ne l'ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont
pas entendu ! ».
Dans la théologie luthérienne
: Il
suffisait aux hommes de jadis de croire, même de loin, au Christ qui viendrait
les sauver et ils étaient sauvés.
Dans la théologie catholique : La foi ne suffisait pas
mais tout cela préparait le cœur des hommes au salut. Quant à ceux qui avaient
refusé de croire, le salut leur fut proposé par le Christ le vendredi saint,
lors de sa descente dans les enfers selon cette parole : « 1 Pierre 3, 19 C'est lui Jésus qui s'en alla même prêcher aux
esprits en prison, à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque
temporisait la longanimité de Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans
laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers
l'eau. C'est pour cela, en effet, que même en Hadès a été annoncée la Bonne
Nouvelle, afin que, jugés selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu
dans l'esprit ».
Parousie 3 : Pourquoi, si Jésus
revient à l’heure de la mort, ceci a-t-il été caché à l’Église jusqu’au XX°
s ? ( mn)
En fait, ceci est dépuis le début présent dans l’Écriture par des
passages comme cela : « Matthieu 24,
27 Comme l'éclair, en effet, part du levant et brille jusqu'au couchant, ainsi
en sera-t-il de l'avènement du Fils de l'homme. 40 Alors deux hommes seront aux
champs : l'un est pris, l'autre laissé ; 41 deux femmes en train de moudre :
l'une est prise, l'autre laissée. "Veillez donc, parce que vous ne savez
pas quel jour va venir votre Maître ».
Il n’y a donc pas une nouvelle Révélation mais une mise à la
conscience de l’Église de cette annonce.
La cause en est la pastorale de Dieu que saint Louis-Marie Grignon
de Montfort explique ainsi : « Les
saints des derniers temps seront comme des soleils en comparaison de la lumière
donnée par les saints des premiers temps ».
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3g_hffy3nT7leOgI2ojRPV
But de ce livre : faire
comme le livre des morts de l’Egypte antique, t’aider à passer de ce monde à la
vraie Vie, par Arnaud Dumouch, 2019
PARTIE
1 : L’heure de la mort, s’y préparer et ce qu’il s’y passe (109 mn) https://youtu.be/o6cKBkHMIPo
PARTIE
2 : Après le jugement et vers le destin éternel (101 mn) https://youtu.be/29MPafVK6Wk
Ces contes catholiques sont
imaginés pour exprimer au mieux, à la lumière de la théologie du pape Benoît
XVI dans Spe Salvi 47, les destins individuels à l’heure de la mort et de la
Venue du Christ.
Il existe aussi une série
de contes sur l’eschatologie générale (la fin du monde). Cette matière étant
dangereuse car susceptible d’enflammer des passions politico-religieuses, il
est rappelé que ce ne sont que des contes.
Théologie catholique, Arnaud
Dumouch, 2006-2015
Contes,
conte, eschatologie, théologie, catholique, Arnaud, dumouch, heure, mort,
destin, individuel, générations, fin, monde, dernières, fins,
Introduction. https://youtu.be/hvOSFrLPsTA
Les six degrés du purgatoire. https://youtu.be/3MhiyTns4bI
1. Saint Marin, vierge et mère : L’entrée au ciel des
humbles. https://youtu.be/t1vE6ZAS-qc
2. Le limbe provisoire des enfants.
2b. Sophie, la petite fille morte sans baptême. Le sort de ces enfants.
3. L’histoire des anges et démons.
5. La mort de la Vierge Marie. https://youtu.be/6U4P_ZCm2ec
6a. L’histoire du petit garçon qui est allé dans les bras
de Jésus
6b. Germaine, qui entra au Ciel comme l’éclair. https://youtu.be/sBrj73vxThw
7. La prostituée, Les qualités requises pour aller au Ciel. https://youtu.be/8URHte5ICv4
8. La vraie histoire du riche. https://youtu.be/Oj6hwY2IwbQ
9. Amelia, au purgatoire jusqu’à la fin du monde. https://youtu.be/UlDAgVIaC-Y
10. André et le purgatoire de la terre, Lorsque Dieu tente pour
sauver. https://youtu.be/ceJtQl8CxCo
11. Histoire de cochon, Le sort des animaux. https://youtu.be/gB9qAfbpwvI
12. L’histoire de l’homme des greniers, Les âmes du shéol. https://youtu.be/plf9CeTsRvU
13. Chaîne de prière pour Mgr Cauchon, Le risque de la damnation.
https://youtu.be/nihRpx5WIy0
14. La prière pour une âme du purgatoire. Les purgatoires mystiques.
https://youtu.be/c7b1AakOgqo
15. Les fantômes du château de Versailles. Le passage de la mort. https://youtu.be/-tCn91muW1c
16. Suicide d’un adolescent. Le sort des suicidés. https://youtu.be/CtgfeTiQB5Y
17. Le suicide de Natacha. Comment Dieu regarde le
cœur. https://youtu.be/GWk_2BaaJ7I
18. Kelly, jeune fille assassinée. Le sens de la souffrance.
19. L’enfer : le pharisien qui ne fut pas justifié. L’enfer. https://youtu.be/bFtxprD4_es
20. Le professeur Vanthouse, savant et athée. La permission de
l’athéisme. https://youtu.be/I-KLeHf4zZY
21. Le salut d’un musulman. Les religions qui
disposent au salut. https://youtu.be/k6pK9yT2gCk
22. La mère qui avait avorté et qui fut adoptée. https://youtu.be/HDNXNSu7VuU
23. Le feu de l’enfer. Ne pas jouer avec le
péché. https://youtu.be/q8d0gJNJ6OQ
24. Laura, ange gardien. L’apostolat des saints du
Ciel.
25. Jeanne d’Arc et la mort à soi-même.
26. Les trois reniements du père Zéphirin. Lucifer à l’heure de la
mort. https://youtu.be/JXnUK1sRBdU
27. La vengeance de la Vierge Marie. La venue de Marie à
l’heure de la mort. https://youtu.be/ynYbmO08x8A
28. « Même Adolf Hitler… ». https://youtu.be/8p0gHXxBCcg
29. Le baptême pour les morts.
30. Un blasphème contre l’Esprit. https://youtu.be/N_oghZCtbgQ
31. Paradis. La vision de Dieu. https://youtu.be/jRPoDEAQIVY
32. Apostolat éternel. https://youtu.be/NGNUOpx9cW8
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1EgJ8h1EvwypSSDhxNTkt4
Retraite 8 vidéos données
sur l’eschatologie catholique.
Vidéo du site http://eschatologie.free.fr/fichiers/video.htm
Arnaud Dumouch, Versailles
2009.
Retraite 2/8 Séance de questions sur
la souffrance, le choix de l'enfer, le suicide (18 mn).
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0AkijI8Aw6xQZhBEpYupc-
Retraite 6 vidéos donnée sur
l’heure la mort, le sort des suicidés et des enfants morts sans baptême.
Arnaud Dumouch, Communauté
des Béatitudes, Thy-Le-Château, Belgique, 8 novembre 2015.
Retraite catholique 1/6 ‒ La
trinité, clef de tout. La kénose (49 mn).
Retraite catholique 2/6 ‒ Le
passage de la mort et le retour du Christ (49 mn).
Retraite catholique 3/6 ‒
L'enfer et le purgatoire. Les six degrés du purgatoire. (1 h 12).
Retraite catholique 4/6 ‒ Les
suicidés (1 h 04).
Retraite catholique 5/6 ‒ Les
enfants morts sans baptême (1 h 12).
Retraite catholique 6/6 ‒ Le
paradis, l’enfer, la vision béatifique (1 h 37).
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_14Z8BMtv_DjZ7wGJpLVBDc
Retraite
chez les jeunes franciscains de Bruxelles 1 : L'ALPHA (Trinité, Anges, hommes)
(73 mn)
13-14-15 octobre
2017
1° L'ALPHA :
L'origine de tout la Trinité. C'est la contemplation de la Trinité qui permet
de comprendre tout : Les anges, le mystère de l'iniquité des démons, le péché
originel, la présence de l'homme dans le premier purgatoire qu'est la terre.
Retraite
chez les jeunes franciscains 2 : L'OMEGA (Retour du Christ, purgatoire,
éternité (120 mn)
2° L'OMEGA : La
fin de tout : la Vision béatifique de la Trinité, la communion des saints.
C'est la
contemplation de ce qu’il se passera à la fin qui permettra de comprendre tout
: on ne connait le chemin de la flèche qu’en comprenant sa cible.
La venue du
Christ à l’heure de la mort, les six degrés du purgatoire, la vie éternelle.
Livre sur l’eschatologie
catholique.
Arnaud Dumouch, 2013.
Introduction ‒
Vatican II oblige à chercher sur cette question.
I-
L’ancienne théologie scolastique des
limbes éternelles et son impossibilité.
II-
Le dogme de l’Église sur le salut.
III-
Nécessité d’une nouvelle théologie
tenant compte de toute la foi.
IV-
La nouvelle théologie que je propose.
1-
Impossibilité d’un bonheur éternel sans
voir Dieu.
2-
Impossibilité de l’entrée directe dans
la vision de Dieu des enfants baptisés.
3-
La mort est un passage.
4-
Dans le passage de la mort, garde-t-on
ses sensations.
5-
Les limbes des enfants sont un séjour
provisoire.
6-
La proposition de la grâce aux enfants.
7-
« Un petit enfant, ça ne se damne
pas ».
8-
Y a-t-il un purgatoire pour les enfants
et l’acquisition de la « kénose ».
9-
En quoi la perte de la vie terrestre est
un mal pour ces enfants.
Conclusion ‒
Chercher encore.
Livre sur l’eschatologie
catholique.
Arnaud Dumouch, 2013.
INTRODUCTION : L’ÉTAT DE LA QUESTION
Âmes
errantes, Intro : L’état de la question en 2012 : Le doute des évêques de
France face à ces histoires où la théologie se mêle de superstition païennes (7
mn).
PREMIÈRE PARTIE : DÉBAT THÉOLOGIQUE
Âmes
errantes, Chapitre 1 : L’état du débat en théologie. La position du clergé
social-chrétien. La position des théologiens de formation scolastique (12 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 2 : Témoignages sur les âmes errantes. Un écrit de saint
Bernard, Docteur de l’Église Quelques témoignages des pasteurs et exorcistes de
terrain et leur influence sur la recherche théologique. Le père Emmanuel de
Floris, le père Bernard d’Alès (ancien exorciste du Diocèse de Saint Dié) (40
mn)
Âmes
errantes, Chapitre 3 : L’opposition venant de la théologie de saint Thomas
d’Aquin. Pourquoi les théologiens thomistes s’opposent absolument à l’idée «
d’âmes errantes ». L’opinion du père Paul Préaux (supérieur de la
communauté saint Martin) et du père Fropo, exorciste au Diocèse de Toulon. Pour
saint Thomas, il existe deux objections : 1° aussitôt après la mort, les âmes
sont dans l’autre monde en enfer, au purgatoire ou au paradis. 2° Les âmes du
purgatoire étant séparées de leur chair, elles n’ont aucun moyen de se faire
entendre sur terre. (24 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 4 : Pourquoi Vatican II oblige à ne plus suivre saint Thomas
d’Aquin sur certains points de l’eschatologie. Son « traité des fins
dernières » date de sa jeunesse. Il meurt avant de l’avoir écrit suite à
une bouleversante apparition du Christ. La non-infaillibilité des Docteurs de
l’Église et le dogme de Gaudium et Spes 22, 5. Les Limbes éternelles
impossibles (20 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 5 : Les Expériences de mort approchée. Comment elles
obligent à revoir la conception de saint Thomas d’Aquin du mort comme « pur
esprit ». Les morts gardent leur vie sensible, donc quelque chose de leur
corps. Quelques textes de saint Augustin sur ce thème. La conception de
l’Egypte antique et du bouddhisme (19 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 6 : La nouvelle définition de la mort : elle est un passage
où il se passe des choses. Le futur pape Innocent III au Moyen âge, saint Louis
Marie Grignon de Montfort, Sainte Faustine et sa mise à l’Index, Marthe Robin.
Le père Edouard-Marie Gallez, frère de saint Jean (20 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 7 : La nouvelle définition de la mort et le Magistère.
Benoît XVI et l’hypothèse de la mort comme « passage ». Spe Salvi 47. La
valeur non dogmatique de sa position de plus en plus affirmée (14 mn)
DEUXIÈME PARTIE : LES ÂMES ERRANTES
Âmes
errantes, Chapitre 8 : L’Écriture Sainte et le shéol : L’évocation d’un
lieu d’errance dans la Bible (Job 17, 13), un lieu de tristesse et d’oubli qui
n’est ni l’enfer des damnés, ni le purgatoire du riche (Luc 16, 23), ni le sein
d’Abraham (Luc 16, 22) (10 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 9 : L’Écriture Sainte et le livre de l’Exode : Lorsque
le « passage » de la mort devient « séjour ». La métaphore
prophétique du livre de l’Exode. Ceci reste un signe, pas une preuve… (15 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 10 : L’Écriture Sainte et la Galilée des Nations. C’est
le lieu où Jésus promet d’apparaître. C’est le symbole du « sombre séjour de la
mort », du « shéol » ou de l’ « Hadès ». Jean-Yves Tarrade. Ceci
reste un signe, pas une preuve… (7 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 11 : La théologie des âmes errantes. La synthèse théologique
nouvelle sur cette question, en s’appuyant sur la foi de l’Église (42 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 12 : cinq objections à ce shéol : 1° Est-ce un salut APRES
la mort ? 2° Est-ce un salut DEBARASSE du corps ? 3° Est-ce une deuxième chance
de salut ? 4° Si le salut est proposé à tous par le Christ, péchons ! Il
pardonnera ! 5° Ce shéol est-il une deuxième terre ? (34 mn)
Âmes
errantes, Chapitre 13 : Application sur la Pastorale des exorcistes. Nécessité
de l’intégrer en théologie catholique. La délivrance de ces âmes, un nouveau
ministère différent de celui d’exorciste. L’apprentissage du discernement (40
mn)
CONCLUSION
Âmes
errantes, Conclusion : Quelques contes théologiques pour illustrer le concret
de cette théologie (5 mn)
https://www.youtube.com/watch?v=DurndHVQbaM&list=PLuko328jWH_2PAIy8VOeapmwVo_HerzeY
Par
Arnaud Dumouch, à l’école du père Paul Dreyfus op. Un cours donné en 2019 pour
l’institut Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/institut_docteur_angelique.html
Exégèse 1/4 : L’exégèse
historico-critique et l’exégèse sainte de l’Écriture (40 mn).
L’origine de l’Écriture, second canal de la Révélation, à partir de 1° une
Source sainte : l’Esprit Saint et 2° une source fragile : un auteur humain faillible.
L’exégèse historico-critique sert à la recherche du sens littéral de
l’auteur humain. Le premier canal qui a permis son apparition fut la Tradition.
Le troisième canal est le Magistère qui permet interpréter.
L’exégèse sainte sert à la recherche du sens profond de l’auteur
divin. Les trois sens de l’exégèse sainte : Allégorique, moral et
eschatologique.
Exégèse 2/4 : Lorsque l’exégèse
historico-critique sombre dans l’idéologie (42 mn).
L’exégèse historico-critique est sensée rechercher le sens littéral
de l’auteur humain. Or ce sens littéral est plein d’interventions du surnaturel. Confronté à cela,
l’exégète est contraint de se servir de son présupposé individuel concernant le
sens de la vie. Croit-il au surnaturel ? Croit-il que le surnaturel est un
simple produit de l’imagination des peuples anciens ?
Le problème de l’idéologie vient quand l’exégète prétend que son
interprétation par l’imaginaire des civilisations anciennes est scientifique,
tandis que l’exégèse liée à la foi est idéologique.
L'exemple des NDE. L’exemple des dix plaies d’Egypte. La mort des
premiers nés. L’exemple des miracles de Jésus. Le cas de la résurrection :
Corps caché ? Pas réelle mais sens symbolique ? Réelle et
porteuse de sens réel et symbolique pour nous ?
Conclusion : La dégradation des enseignements en universités
catholiques. Elles deviennent souvent une antichambre, par glissement subtile,
du matérialisme et de l'idéologie du temps. La conséquence sur la connaissance
de Jésus : Il devient une sorte de Che Guevara non violent.
Exégèse 3/4 : Lorsque l’exégèse
historico-critique devient folle (36 mn).
Il y a un paradoxe :
1° La fragilité de la méthode historique et de ses deux sources :
témoignages écrits de diverses origines et archéologie. L’étude des textes peut
parfois porter d’intéressants fruits. Je pense à la théorie des diverses
sources du texte de la Genèse (Yahviste, Elohiste, sacerdotale etc.).
2° La puissante certitude, voire l’orgueil, de certains exégètes. Cela consiste
à croire que ce genre de méthode marchera pour tous les textes. Autres exemples
: l’idée que les évangiles sont le fruit d’une communauté ; les délires
sur leur datation (forcement après 70 puisque la destruction du Temple est
annoncée !!). Les identités de saint Jean ; La pensée juive
authentique ;
Exégèse 4/4 : Pour un retour vivant
de l’exégèse au service de la Parole de Dieu (44 mn).
L’Écriture est-elle première ? La Source et les trois canaux de la
Révélation. La Sainte Tradition est-elle sûre ? L’Écriture Sainte est-elle dictée par Dieu ? L’exégèse
historique et les auteurs humains de l’Écriture ? Un exemple d’exégèse
historico-critique : l’arche de Noé. L’Écriture contient-elle des
erreurs ? L’Écriture a-t-elle trois sens spirituels ? L’autorité de
l’Ancien Testament, du Nouveau Testament ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0fzFJQu2putIi37xsxAoQH
Une série de cours de
théologie biblique catholique pour entrer dans la lecture de l’Ancien
Testament.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2013-2020.
Bible 1 ‒ Présentation de la
Bible et du but de ce cours (33 mn)
L’ancien Testament et ses 5 groupes de livres. Le Nouveau Testament et
ses 4 groupes de livres.
Conseils pratique pour lire de manière simple la Bible : Commencer par
les livres historiques, à la lumière de la leçon 2 et par les 4 évangiles.
Bible 2 ‒ L’Ancien Testament
est un livre qui raconte une histoire Sainte (10 mn)
Les musulmans croient que le Coran est tombé, identique à lui-même, pour
Abraham, Moïse, Jésus et que la Bible a été falsifiée.
Les Juifs et les chrétiens constatent au contraire que la Bible est une
démarche progressive, une lente Révélation, et purification du peuple, d’étapes
en étapes, jusqu’à Jésus Christ.
Bible 3 ‒ Les 4 sens de
l’Ancien Testament d’après saint Thomas d’Aquin (29 mn)
Le sens littéral de la Bible est à lire en premier. C’est le sens que
voulaient donner les auteurs humains des livres bibliques.
Mais il fonde, par la volonté de Dieu qui est l’Auteur caché de la
Bible, trois sens cachés : 1° Le sens allégorique qui parle de Jésus, des
saints, de l’Église, de notre âme. 2° Le sens moral qui indique comment se
comporter pour être sauvé. 3° Le sens eschatologique qui annonce les événements
de la fin de ce monde et ceux qui suivent cette vie.
Bible 4 ‒ L’évolution du
rapport Dieu/ homme dans l’Ancien Testament (57 mn)
Comparaison surprenante avec l’évolution du rapport entre l’homme et la
femme.
Le mariage, signe et sacrement de la relation Dieu/ homme (Ephésiens 5,
32).
Comment ce fait montre que l’AT est le livre de l’affinement de
l’humanité jusqu’à Jésus qui rétablit la perfection du commencement.
L’hérésie de Marcion le niait, tant on est frappé par certaines
violences de Yahvé.
L’Église a toujours affirmé que c’était le même Dieu. Explication de
cette violence.
Les trois significations de la souffrance : Pour l’homme méchant, pour
l’homme juste et pour l’homme saint, la souffrance vise à sauver, révèle Jésus.
Bible 6 ‒ L’évolution de la
notion d’âme et de sa survie dans la Bible (57 mn)
Application de la progressivité de la Révélation à cette notion.
Existe-t-il une pensée « juive » sur ce sujet ?
L’approfondissement de la compréhension continue jusqu’à aujourd’hui.
Autre version en comparant à la perspective des protestants et des
Témoins de Jéhovah : https://youtu.be/Idjtu6JnLXU
Bible 7 ‒ L’apport immense de la pensée grecque à l’Ancien
Testament (contestée par les Sadducéens et les Protestants) (39 mn)
- Les livres de l’Ancien Testament écrits en Hébreu ne connaissent ni 1°
l’âme spirituelle, ni 2° sa survie, ni
3° la résurrection.
Un courant Juif puissant va donc défendre cette idée jusque face à Jésus : les
sadducéens.
- Les livres écrits en grec de l’Ancien Testament, intègrent au
contraire ces trois notions (Voir 2 Maccabées 12, 39). Les pharisiens défendent
cette foi et Jésus leur donne explicitement raison.
- L’Église apostolique va suivre Jésus et intégrer la notion de
« communion des saints » dans son Credo.
- Au XVI° s, par réaction et défense de la médiation du seul Jésus
Christ, le courant Réformé analyse la notion de survie après la mort et la
réinterprète à la lumière de l’Ancien Testament : 1° L’âme spirituelle existe
mais sans son corps, elle est paralysée. 2° Les morts dorment et ne se
réveilleront qu’à la résurrection, lorsque l’humain complet sera là. 3° Les
textes qui montrent l’inverse dans l’évangile sont des métaphores.
Bible 8 ‒ L’annonce progressive
du Messie dans la Bible (52 mn)
Le caractère progressif et ambigu de ces prophéties messianiques.
Les 4 étapes de la Révélation aux Hébreux : 1° le commencement peu
précis ; 2° L’annonce du roi de gloire ; 3° L’annonce du roi des douleurs ; 4°
La prophétie parfaite de Jean Baptiste qui montre du doigt le Messie.
L’achèvement de ces prophéties pour les Juifs lors du retour du Christ.
Bible 9 ‒ L’accomplissement de
la loi Juive par Jésus (49 mn)
Comment lire en chrétien la loi de Moïse : Matthieu 5, 17 « Je ne suis
pas venu abolir mais accomplir » ?
Les trois sortes de préceptes de la loi de Moïse :
1° Les préceptes moraux remplacés par la charité ;
2° Les préceptes cérémoniaux remplacés par la vie de la grâce : ex du
cochon, de la circoncision, des ablutions ;
3° Les préceptes judicaires remplacés par les lois de l’amour :
L’exemple de la lapidation, de la répudiation.
Réponse aux musulmans qui disent aux chrétiens qu’ils trahissent la loi
de Moïse.
Bible 10 ‒ L’apport des
prophètes de l’Ancien Testament (1 h 02)
La Torah (la loi de Moïse est extrêmement dure et charnelle. Durant les
1000 années qui suivent, par les épreuves et les prophètes, Dieu va peu à peu
en spiritualiser le sens : La terre charnelle promise à Moïse devient le
paradis céleste (2 Mac 12, 39) ; le Dieu de la terreur devient un Dieu
aimant (Osée) ; la souffrance qui écrase devient une souffrance qui donne
l’espérance Job, Daniel 3, 32) ; Le Messie est annoncé comme la force de
l’amour et de l’humilité, et non plus comme un guerrier (Is 53) ; la femme
lapidée et répudiée devient une épouse unique et aimée (Malachie 2, 14).
L’accomplissement de cette spiritualisation par Jésus par la vie
surnaturelle de la charité et l’explication de cette vie et de ses souffrances.
Bible 11 ‒ Le Temple de
Jérusalem sera-t-il reconstruit ? (54 mn)
La figure du Temple est importante car elle signifie, dans toute la
Révélation, l’état du cœur de l’homme, avec ses différentes couches, de
l’extérieur au saint des saints où Dieu réside et d’où Dieu fuit parfois.
L’étude de l’histoire du Temple révèle donc comment Dieu, peu à peu, purifie le
cœur de l’homme, allant le chercher dans la barbarie de son état de pécheur
pour le former dans l’humilité et l’amour jusqu’à la vie éternelle.
Bible 12 ‒ Les livres
historiques de la Bible sont-ils infaillibles ? (48 mn)
Le sens littéral et historique de ces textes est étudié par l’exégèse
historique et critique.
Seul le sens divin, lié à la démarche progressive et à la doctrine du
salut est infailliblement protégé par Dieu. Saint Thomas d’Aquin en De Veritate 12 ‒ La
prophétie, Article 2.
Divers exemples tirés de la Bible.
Bible 13 ‒ Le comportement
biblique de Dieu est toujours actuel (45 mn)
Car l’humanité est toujours composée de trois sortes d’hommes : les
orgueilleux, les justes et les saints.
Quelques exemples face à l’orgueil de l’homme : La génération de la
guerre 14 et la division de l’Église à la Renaissance.
Quelques exemples face à l’homme juste : l’angoisse des jeunes
actuels et le silence de Dieu.
Quelques exemples face à l’homme saint : Marthe Robin et saint
Pierre.
Bible 14 ‒ La Bible continue de
s’écrire pour le peuple Juif, jusqu’au jugement universel (27 mn)
La mission du peuple Juif est dans son histoire, jusqu’à la fin du
monde. Le Christ reviendra par eux.
Les 7 prophéties non encore réalisées pour les Juifs : la venue du
Messie de gloire et l’Epître aux Romains.
Jésus a donné la plénitude de la Révélation. Il promet l’Esprit Saint
qui « rappellera tout ce qu’il a dit » (Jean 14, 26).
Ainsi, l’Église en pèlerinage sur terre dispose d’un trésor parfait dont
elle prend conscience peu à peu, par l’Esprit Saint. Quelques exemples de ce
progrès, y compris chez les papes et les cardinaux : L’esclavage, la torture,
le mariage, le salut, l’enfer.
La perfection de la conscience sera acquise dans la Vision béatifique
qui sera un jugement général et tous sur tout.
Bible 16 ‒ L’Ancien Testament
et le rapport aux images (44 mn)
A partir du commandement de Moïse interdisant les idoles, les
iconoclastes ont décidé que toute représentation de Dieu ou des saints était
idolâtrie. Mais le rapport à l’image de la Révélation n’a cessé d’évoluer,
depuis ce qui précède le péché originel : « Genèse 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il
le créa, homme et femme il les créa », à l’incarnation de Dieu qui
change tout : « Jean 14, 9 Qui m'a
vu a vu le Père ».
Bible 17 ‒ L’évolution de la
notion de « paradis » de l’Ancien Testament à aujourd’hui (55 mn).
Dieu révèle petit à petit ce qu’est la vie éternelle : Moïse et le
paradis terrestre. Qohélet et le désespérant paradis de Moïse. Le livre des Maccabées et le paradis céleste de type
« égyptien » (le « sein d’Abraham dans les enfers »).
Jésus et la Vision béatifique. Saint Thomas d’Aquin et la vision
béatifique réservée à ceux qui meurent avec la grâce. Sainte Faustine et la
Vision béatifique proposée à tout homme à l’heure de la mort.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_33rhm7u4DyMQcycUAQwDy5
Une
retraite donnée en Belgique du 10 au 12 octobre 2014, pour entrer dans la
compréhension catholique du judaïsme et de sa mission jusqu’à la fin du monde.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud
Dumouch, 2014.
Judaïsme 1 – La mission d’Israël
avant la venue du Christ (1 h 24).
LE PASSÉ ET LE PRÉSENT : Le peuple
d'Israël et sa prophétie charnelle/L'Église et sa prophétie spirituelle
Tout en
lui préparait et annonçait le Christ, d'étape en étape, purifications après
purifications. Des exemples et thèmes concrets portant sur l'histoire d'Israël,
sur des préceptes cérémoniels, judiciaires et moraux.
Des
exemples : Comparaison avec sainte Jeanne d’Arc et son combat charnel.
C’est analogiquement le même type de mission prophétique.
Judaïsme 2 –
L’accomplissement d’Israël par Jésus Christ (2 h 01).
La réalisation des prophéties par le
Christ :
Matthieu 5, 17 « N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les
Prophètes (loi de Moïse) : je ne suis pas venu abolir mais
accomplir ». Des exemples de réalisation :
Sur
les préceptes moraux : Le commandement de la charité : Matthieu 5, 21 et ss
Sur
l'histoire d'Israël : La
sortie d'Egypte et son sens allégorique (Le Christ) eschatologie que (le
passage de la mort). Exode 13, 21
Sur
des préceptes cérémoniels : La circoncision, le cochon : Marc 7, 18 ; Actes 10, 9.
Sur
les préceptes judiciaires : La place de la femme : Trois textes, trois situations de la
femme : Deutéronome 22, 13 ; Malachie 2, 13 ; Jean 8, 10.
Judaïsme 3 – La chute d’Israël (1 h
51).
Une partie d’Israël a rejeté le Christ (Romains 11, 1). Pourquoi ? Pourquoi
Dieu l'a permis et voulu, en vue du salut : "Les dons de Dieu sont sans
repentance". Israël est-il un peuple déicide ? Qui fut coupable : les
Juifs ou l'humanité pécheresse ? Les 7 prophéties sur Israël avant le retour du
Christ. Les trois premiers signes, tragiques, sont-elles le signe de la fin
définitive de la prophétie d’Israël ? Réponse non, bien au contraire :
1- La
guerre des Juifs contre les Romains et la destruction du Temple (70 ap JC) :
Matthieu 24, 15. Cette guerre est aussi une prophétie qui concerne la guerre
actuelle de l’islam.
2-
Dispersion des Juifs (135 ap JC) : Luc 21, 24. Sens spirituel de ce signe.
3- Shoah
(70 ap. JC et 1941-1944, un tiers des Juifs morts) : Luc 23, 28. Sens spirituel
de ce signe.
Judaïsme 4 – La mission
eschatologique d’Israël jusqu’à la fin du monde (1 h 46).
L'AVENIR : Comment la mission
prophétique d'Israël n'est pas finie mais au contraire sera ESSENTIELLE pour le
retour du Christ
Les 7
prophéties sur Israël avant le retour du Christ. Les quatre derniers signes,
liés à une bénédiction pour Israël.
4-
Retour en Palestine (1948) Jérusalem Juive (pas encore réalisé) : Luc 21, 24.
5-
L’Arche d’alliance retrouvée, 2 Maccabées 2, 4-7.
6- Le
Temple de Jérusalem rebâti, 2 Maccabées 2, 8
7- La
conversion d'Israël au Christ, Luc 13, 35 ; Romains 11. Comment l’histoire de
Joseph est une prophétie de ce qui se passera pour cette conversion de la
Nation d’’Israël au Christ. Remarque sur la question des Juifs messianiques.
Conclusion : les trois blancheurs.
Judaïsme 5 ‒Israël
est-il toujours un peuple prophète ? (1 h 22).
Conférence
donnée le 15 octobre 2017 à Floreffe.
Certains
chrétiens ou musulmans affirment qu’Israël n’est plus un peuple prophète.
Est-ce vrai ?
Quelle
est la nature de la prophétie d’Israël ? Comparaison avec la prophétie de l’Église.
Les sept
prophéties concernant Israël jusqu’à la fin du monde.
Question
d’un évangélique sur l’antisémitisme catholique.
Toujours
se rappeler que la prophétie d’Israël, voulue par Dieu, est ceci : « Tout
ce qui arrive à ce peuple dans sa chair vise à signifier des choses invisibles
qui se réalisent dans sa vie spirituelle ».
Ceci
étant dit : Il faut regarder cela avec objectivité, sans exalter ni à l’inverse
mépriser le peuple Juif.
Pour
nous chrétiens, voici la phrase clef que donne Jésus pour lire ce qu’il s’est
passé dans la shoah et qui nous concerne : « Matthieu 10, 28 "Ne
craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme ; craignez
plutôt Celui qui peut perdre dans la géhenne à la fois l'âme et le
corps ».
A partir
de là, lecture de la shoah.
Le 7 octobre 2023, un événement considérable frappe Israël, par
le massacre barbare de près de 1500 civils, lors d’une attaque terroriste du
Hamas. On me pose la question de la signification de cet événement pour la
foi catholique, puisqu’il touche le peuple Juif qui est le peuple de Jésus. Cette video abordera quatre points : - 1° Ce qui est de foi
catholique : « Israël reste, à son corps défendant et jusqu’à la fin du
monde, pour le meilleur et pour le pire, un peuple établi par Jésus pour
donner une prophétie au monde » (Pie XII et Rm 11, 29). - 2° Les horribles pogroms font partie de la
prophétie depuis 2000 ans, avec une signification prophétique pour notre âme (1
P 5, 8.) et pour l’Eglise catholique (CEC 675). - 3° Il existe 7
prophéties données par l’Ecriture sur Israël avant le retour du Christ. Leur
réalisation est 1° matérielle et 2° sera datable. Les quatre derniers signes,
liés à une bénédiction pour Israël, ne sont pas encore réalisés : 1- La
destruction du Temple (70 ap JC) (Mt 24, 15) ; 2- Dispersion des Juifs
(135 ap JC) (Lc 21, 24) ; 3- Shoah (70 ap. JC et 1941-1944, un tiers des
Juifs morts) (Lc 23, 28.) ; 4- Retour dans la Terre promise (1948.) et Jérusalem
Juive (pas encore réalisé) (Lc 21, 24) ; 5- L’Arche d’alliance retrouvée
(2 Mac 2, 4-7) ; 6- Le Temple de Jérusalem rebâti (2 Mac 2, 8.) ; 7-
La conversion d'Israël au Christ (Lc 13, 35 ; Rm 11). - 4° Peut-on prophétiser une signification pour
l’événement du 7 octobre et sa suite ? |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2W_EsF7vxqBVpJcp4tQ0eF
Une série de cours de
théologie biblique catholique pour entrer dans la lecture de ce premier livre
de la Révélation.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2013-2020
1- Théologie catholique
Genèse 1 ‒ En quel sens les deux récits de la Genèse sont-ils «
mythiques » ? (57 mn).
Introduction : But et esprit de ces cours. Leur esprit catholique et «
thomiste » (union de la foi et de la raison).
Les apports de l’exégèse historico-critique sont nécessaires mais
absolument insuffisants. Ils permettent d’approcher l’écriture de ces textes
par les auteurs humains, mais doivent ensuite servir à comprendre le sens
divin, inspiré par Dieu.
Le genre littéraire mythique. Pourquoi ces deux récits de la création ne
sauraient être des récits scientifiques, bien qu’ils contiennent
infailliblement ce que Dieu a voulu révéler au plan de la doctrine du salut.
L’interprétation créationniste des Evangéliques américains et des
musulmans fondamentalistes. Les créationnistes expliquent que le monde est
vraiment apparu comme le dit la Bible, en sept jours, et avec des espèces fixes.
Pour le faire, ils donnent des explications des données géologiques qu’ils font
concorder (concordisme) avec la Bible. Approche de leurs arguments dans
l’esprit catholique de saint Thomas d’Aquin (union de la foi et de la raison).
Pourquoi, en Église catholique, cette lecture est impossible.
Genèse 3 ‒ Les 5 dogmes de la
foi catholique sur l’apparition de l’homme (28 mn).
La foi catholique donne cinq dogmes (des vérités théologiques qu’elle
affirme non symboliques) concernant l’origine de l’humanité. Tout le reste,
elle le laisse à la science, la philosophie et à l’opinion théologique : 1)
Adam et Eve ont vraiment existé. 2) Dieu a créé en eux une âme spirituelle. 3)
Adam et Eve ont reçu la grâce originelle. 4) Le péché originel est un péché
d'orgueil. 5) A partir de ce péché, apparaissent la maladie, la mort, absence
de Dieu pour eux et pour leurs descendants.
Les enseignements donnés au sens littéral dans les trois premiers
chapitres de la Genèse : Le Créateur, la création, l’homme et le péché
originel. L’influence considérable de ces Révélations sur la mentalité des
civilisations Juive, chrétienne et musulmane.
Les enseignements donnés au sens allégorique. Le Christ, l’homme et la
femme, le démon et le mystère de l’iniquité, le salut à venir. Comment la
plénitude de la compréhension viendra du Christ.
2° Science et philosophie réaliste
Genèse 6 ‒ Science et foi :
Epistémologie : science, philosophie et théologie révélée (39 mn).
Pourquoi il est essentiel aux catholiques de maîtriser cette science qui
remet à sa place chacune des sciences existantes.
Raison formelle/ objet matériel, qui permettent de classer les sciences
(Exemple d’un livre).
La théorie de l'évolution est-elle science ou philosophie ? La théorie
du Dessein intelligent est-il science ou philosophie ? La théorie créationniste
est-elle science, philosophie ou théologie catholique ?
Genèse 7 ‒ Science et foi : Le
livre de la Genèse et l’apparition du monde (41 mn).
1° La foi : Le monde est créé par Dieu ex Nihilo et a un commencement.
2° La science positive : Ne peut absolument rien dire par sa méthode.
3° La philosophie réaliste : Les 4 théories et leurs défauts/avantages.
Attention au concordisme.
Genèse 8 ‒ Science et foi : Le
livre de la Genèse et la matière à son origine (19 mn).
1° La foi : Dieu a créé deux choses en même temps : La matière et les
anges. Attention au concordisme biblique.
2° La science positive : L’état premier de la matière et son rapport
avec l’énergie, la lumière.
3° La philosophie réaliste : la matière primitive est déjà formée. Elle
n’est pas la matière informe.
Genèse 9 ‒ Science et foi : Le
livre de la Genèse et l’apparition de la vie (35 mn).
1° La foi : Cette vie est organisée, pas créée ex Nihilo.
2° La science positive : L’apparition du premier vivant et la théorie de
la soupe primitive.
3° La philosophie réaliste : La vie primitive peut-elle s’organiser
seule à partir du monde non vivant ? Les deux obstacles infranchissables : la
complexité inouïe du premier vivant et l’inertie de la chimie des corps non
vivants.
Genèse 10 ‒ Science et foi : Le
livre de la Genèse et la théorie de l’évolution (1 h 03).
1° La foi : Ne dit rien de ce sujet. Elle laisse ce sujet à la science
et à la philosophie.
2° La science positive : Les trois théories de l'évolution. Qu'est-ce
que la microévolution et la macroévolution ? La microévolution est-elle prouvée
? La macroévolution est-elle prouvée ? Les fossiles, la paléontologie,
l'archéoptéryx.
3° La philosophie réaliste : la macroévolution peut-elle se faire par
hasard ? La théorie du Dessein intelligent.
Genèse 11 ‒ Science et foi : Le
livre de la Genèse et l’apparition de l’homme (50 mn).
1° La foi : L’âme spirituelle de l’homme et de la femme est créée par
Dieu et ne procède pas de l’évolution. Pour l’origine du corps, la foi laisse à
la science et à la philosophie.
2° La science positive : Le corps de l’homme procède-t-il de la vie
animale par évolution ? Les différences physiques avec les singes anthropoïdes.
3° La philosophie réaliste : L’esprit humain ne procède pas de la
matière. Preuve d’Aristote. Un signe par l’ADN.
Genèse 12 ‒ Origine de l’homme
: Que s’est-il passé concrètement ? (50 mn).
Comment reconstituer, selon l’esprit de saint Thomas d’Aquin unissant
science et foi, l’apparition du monde et de l’homme ? Trois choses pour l’homme
: 1° On peut prouver que l'homme doté d’un esprit est apparu s’il y a les arts
sacrés et les tombes organisées pour la survie après la mort. 2° l'âme
spirituelle a été créée et infusée par Dieu à un premier couple il y a environ
50 ou 60 000 ans. 3° Avant, les hominidés sont des hominidés animaux.
La
souffrance et la mort des petits enfants pas encore rationnels et la souffrance
des animaux n’ont aucun effet rédempteur sur eux. Elle sert par contre à
montrer leur fragilité et mortalité aux humains adultes. Dieu évidemment
rattrape chaque bébé et chaque animal dans l'autre monde. Les bébés ont un lieu
où ils sont élevés (les limbes provisoires) et les animaux obtiennent une
récompense adaptée à leur nature (un bonheur animal dans l'autre monde).
Tout
ceci est la meilleure hypothèse théologique car c'est ce que feraient les
enfants pour leur rendre justice.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2W_EsF7vxqBVpJcp4tQ0eF
Une série de cours de
théologie biblique catholique pour entrer dans la lecture de ce premier livre
de la Révélation.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2013-2018
« Science et foi doivent marcher ensemble comme deux
affectionnées » (saint François de Sales à propos de la théologie
catholique).
La place de la science doit être dans son domaine : Les données
accessibles à l’expérimentation
La place de la foi doit rester dans son domaine défini par l’Église : la
doctrine universelle du salut.
Les diverses caricatures et les noms d’oiseaux mutuels :
1° Exaltation de la science seule comme si elle pouvait parler de l’âme
spirituelle.
2° Exaltation de la foi seule comme si Dieu révélait l’origine du monde
animal, la nature de la matière.
3° Concordisme absolu entre science et foi, comme si leurs domaines
étaient les mêmes.
Commentaire Genèse 2/16 ‒ Le
premier jour de la création (Gen 1, 1-5) (51 mn).
Quel était le sens littéral de l’auteur humain qui écrivit ce texte
jadis ? Y a-t-il une valeur scientifique à ce texte ?
Quel est le sens de l’Auteur Divin (Dieu) qui a inspiré infailliblement
une doctrine du salut dans ce texte ? 1° Tout est créé par Dieu ; 2°
Dieu a créé en même temps la matière et les anges. 3° Plus profondément encore,
au sens allégorique, ce texte annonce la conception du Christ. Mais ce sens ne
sera compris qu’après l’incarnation.
Commentaire Genèse 3/16 ‒ Les
jours 2 à 5 de la création (Gen 1, 6-23) (63 mn).
Quel était le sens littéral de l’auteur humain qui écrivit ce texte
jadis ? Y a-t-il une valeur scientifique à ce texte ? Impossible
comme le prouve que le soleil n’existe pas encore, alors que la terre est déjà
remplie de vie végétale.
Quel est le sens de l’Auteur Divin (Dieu) qui a inspiré infailliblement
une doctrine du salut dans ce texte ?
L’histoire des anges et leur travail d’organisation du monde.
Commentaire Genèse 4/16 ‒ Le
premier récit de la création de l’homme au 6° jour (Gen 1, 24) (44 mn).
Quel était le sens littéral de l’auteur humain qui écrivit ce texte
jadis ? Y a-t-il une valeur scientifique à ce texte ? Se servir de sa
raison pour le déterminer : 1° Notre corps a un rapport avec celui des animaux
supérieur (voir texte de saint Jean-Paul II). 2° L’homme et la femme sont créés
en même temps.
Quel est le sens de l’Auteur Divin (Dieu) qui a inspiré infailliblement
une doctrine du salut dans ce texte ?
1° Les bêtes sont des bêtes, pas des dieux. 2° En quel sens l’homme et
la femme sont-ils à l’image de Dieu.
Sens divin ultime : Jésus et Marie ensemble, image de Dieu.
Commentaire Genèse 5/16 ‒ Le
second récit de la création de l’homme (Gen 2, 1-17) (65 mn).
D’où vient ce second récit au plan exégétique ? Le lien avec le
séjour à Babylone ?
Quel était le sens littéral de l’auteur humain qui écrivit ce texte
jadis ? Y a-t-il une valeur scientifique à ce texte ?
Le sens de l’Auteur divin, à la lumière du Magistère et des cinq repères
dogmatiques de la foi catholique. Ce qu’est la grâce originelle, et cette
perfection primitive du premier couple humain qui fait d’eux les premiers
immaculés conceptions.
Commentaire Genèse 6/16 ‒ La
côte d’Adam et la création de la femme (Gen 2, 18-24) (36 mn).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Saint Augustin et la lecture la plus profonde de ce texte : il annonce
dans un sens allégorique la passion du Christ et la naissance de son Église,
ainsi que la nouvelle Alliance. Il annonce aussi la nouvelle Eve, Marie.
Un des effets de la grâce originelle : l’innocence originelle.
Commentaire Genèse 7/16 ‒ Le
péché originel est-il biblique ? (Gen 3, 1-8) (45 mn).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Qu’est-ce que le péché originel au sens littéral ? Qu’est-ce que
l’arbre de la connaissance du bien et du mal ?
Analyse de ce texte au sens allégorique (la tentation de Marie), au sens
moral (la liberté orgueilleuse s’oppose à l’amour vrai) et eschatologique
(l’enfer).
Commentaire Genèse 8/16 ‒ Les
conséquences du péché originel (Gen 3, 9-24) (57 mn).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Pourquoi Dieu retire-t-il volontairement l’harmonie, en conséquence du
péché originel ? Est-ce pour écraser ou pour sauver l’homme ?
La cascade des conséquences du péché originel qui explique notre monde.
Que se serait-il passé si Dieu avait laissé l’harmonie originelle et
n’avait pas imposé une dysharmonie dans la nature humaine ?
Commentaire Genèse 9/16 ‒ Le
meurtre d’Abel par Caïn est-il historique ? (Gen 4, 1-16) (53 mn).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Le sens profond, selon le sens divin, de ce récit qui oppose, au
néolithique, un cultivateur (symbole de celui qui habite sur cette terre) et un
éleveur nomade (symbole de celui qui marche vers l’autre monde).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Le monde a-t-il 6000 ans ? Les hommes vivaient-ils 900 ans
? Qui est Enoch, le patriarche que Dieu enleva au Ciel ? Doit-il
revenir à la fin du monde ?
Ce qu’en disaient les anciens théologiens (saint Augustin, saint Thomas
d’Aquin) : L’hypothèse des incubes, démons qui couchèrent avec des femmes.
L’hypothèse moderne des extraterrestres. L’archéologie a-t-elle retrouvé
des géants ?
La solution hypothétique de 2010 : Ces « Anaqim », ces
« Nephilim », dont les derniers représentants furent tués par Josué
(Josué 11, 21), semblent être des hybrides « homo sapiens / homo
Neanderthalis » de l’époque paléolithique dont on retrouve la trace ADN
chez les peuples européens et les peuples asiatiques.
Commentaire Genèse 12/16 ‒ Le
déluge et l’arche de Noé a-t-il eu lieu ? (Gen 6, 5 - 8, 19) (77 mn).
Ce texte doit-il être pris au
sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans ses repères
dogmatiques ?
Le déluge a-t-il eu lieu ? Ce texte est-il la reprise par le peuple
Hébreu d’un récit de l’épopée de Gilgamesh ? L’arche de Noé a-t-il
existé ?
Le sens spirituel de ce texte : l’arche de Noé est le
symbole d’Israël puis, ultimement, de l’Église où toutes les nations de la
terre trouvent le salut.
Commentaire Genèse 13/16 ‒ L’alliance
avec Noé (Gen 8, 20 - 9, 17) (44 mn).
Qu’est-ce que cette alliance nouvelle entre Noé et Dieu ? A quoi
correspond-elle dans l’histoire des civilisations ?
Le péché du fils de Noé a souvent été utilisé pour justifier les
malheurs et la mise en esclavage des noirs d’Afrique. Qu’en est-il
réellement ? Application au mystère du malheur qui frappe certains
peuples.
Commentaire Genèse 14/16 ‒ Le
péché mortel de Cham, fils de Noé (Gen 9, 18 - 29) (43 mn).
Sens littéral : Qu’est-ce que ce péché et a-t-il eu
lieu ? On dit que Cham représente les peuples noirs d’Afrique et que ce
péché explique leurs malheurs, mis en esclavage par les peuples musulmans et
chrétiens dans l’histoire. Qu’en est-il ? Pourquoi cette souffrance des
peuples ?
Sens moral de ce texte : lorsqu’on n’honore pas son père et sa
mère, on ne vit pas longtemps sur terre : « Exode
20, 12 Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la
terre que te donne Yahvé ton Dieu. » Application à l’euthanasie, à la
trahison de son père spirituel.
Sens allégorique : Application à l’Église quand elle se coupe du Christ
: « Jean 15, 5 Je suis la vigne ;
vous, les sarments ».
Commentaire Genèse 15/16 ‒ La
tour de Babel (Gen 10 et 11) (42 mn).
Ce texte doit-il être pris au sens littéral ? Qu’en dit l’Église dans
ses repères dogmatiques ?
Comment se fit la dispersion des hommes sur toute la terre au
paléolithique ? Différence avec le récit biblique.
La tour de Babel a-t-elle existé ? Est-ce une tour de brique,
construite en Mésopotamie, à l’époque de l’âge du bronze ?
Le sens allégorique universel de la dispersion et de la division des
peuples orgueilleux par Dieu, valable pour tout ce qui passe sur terre y
compris le peuple de Dieu (Israël et Salomon 1 rois 11, 11, l’Église du Christ
et ses deux grands schismes etc.).
La vie de saint Abraham, le père des croyants (†1600 av JC) (53 mn)
Qui est saint Melchisédech, Roi de Salem et Prêtre du Dieu Très
Haut ? (vers 1600 av JC) ( mn) (26 août)
Thèmes
abordés : Qu’est-ce qu’un prêtre (médiateur et sacrificateur) ? Les
différents sacerdoces (1. païen, 2. lévitique, 3. ministériel chrétien et
4. Royal de Melchisédech) ; Comment le sacerdoce de Melchisédech sera-t-il
éternel ?
Roi
de Salem et Prêtre du Dieu Très Haut, Melchisédech bénit Abraham à son retour
d’une expédition victorieuse en présentant au Seigneur un Sacrifice Saint, une
Offrande sans tache, préfigurant ainsi le Christ et les saints du Christ, Rois
de Justice, Prêtres pour l’éternité. L'Église en fait commémoraison au
Martyrologe le 26 août.
La vie de saint Isaac, Patriarche et témoin de l’espérance (†1600 av JC)
(59 mn) https://youtu.be/Mo5Iyh4AwPc
La vie de saint Jacob, Patriarche que Dieu renomma Israël (†1500 av JC) (91 mn) https://youtu.be/1PmyxzjD7i0
Saint Joseph, Vizir d’Egypte, modèle du pardon de ses ennemis (†vers 1380
av JC) (47 mn) https://youtu.be/Kqx-c-_9KiY
https://www.youtube.com/watch?v=xrAXZcJB-yc&list=PLuko328jWH_2Kjmm6BeEPfaEak9WAw_VK
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Ce livre raconte, de manière métaphorique,
le passage de l’homme de ce monde à l’autre.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2022.
Thèmes abordés : De l’école d’Antioche (sens littéral de l’Écriture)
et de l’école d’Alexandrie (ses trois sens allégoriques), qui a raison ? Est-ce
un abus de notre part de nous accaparer un tel livre ? N’y a-t-il pas un
risque de lui faire raconter n’importe quoi ?
« Luc 24, 27 Et,
commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans
toutes les Écritures ce qui le concernait ». Le livre de l’exode doit être
reçu par les chrétiens comme une allégorie car tout ce qui arrive au peuple
Juif dans sa chair signifie ce qui arrive aux chrétiens dans l’esprit. Au sens allégorique,
l’Egypte est le symbole de la vie terrestre ; Au sens moral, les plaies
d’Egypte signifient les épreuves de cette vie ; Au sens eschatologique, le
désert est le symbole du passage de la mort et Canaan est le symbole de l’Autre
monde. Le livre de l’Exode raconte donc notre départ de cette terre et notre
passage par la mort.
Livre de l’Exode 1 : L’Egypte est une
image de la vie terrestre (Chap 1) (39 mn)
Thèmes abordés : Les égyptiens, symboles des habitants de la terre ; Les hébreux, symboles du peuple de
Dieu ; Les douze tribus d’Israël,
symbole de l’humanité dans sa diversité ; Pourquoi le cycle gloire/épreuves
dans l’histoire ? Esclavage de cette vie ; Extermination des enfants
= de l’avenir.
La vie terrestre est marquée par une hostilité entre les habitants
de la terre (symbolisés par les égyptiens) et les habitants du Royaume
(symbolisés par le peuple hébreu). Trois ennemis agressent la vie de ceux qui
veulent suivre le commandement de Dueu : Le démon ; les frères ennemis et
ses propres pulsions. Dieu ne permet de telles épreuves que pour nous enseigner
notre propre faiblesse.
Livre de l’Exode 2 : Moïse, figure du
Christ poursuivi les démons dès sa jeunesse (Chap 2) (46 mn)
Thèmes abordés : Moïse fils de prêtre ; Fuite en Egypte de
Jésus ; Double culture ; Dons du Saint Esprit au désert ; La
soif d’un salut depuis le fond du purgatoire de cette terre
Dans ce chapitre 2 du livre de l’Exode nous est raconté comment
Moïse fut préparé par Dieu à sa future mission de sauveur de son peuple. Il y a
là une allégorie du Sauveur et des trente années de sa préparation. Attention
de ne pas pousser trop loin l’allégorie.
Livre de l’Exode 3 : La vocation de
Moïse et le buisson ardent (Chap 3) (45 mn)
Thèmes abordés : La signification du buisson ardent ; La
Révélation du nom de Yahvé ;
L’appel de Moïse pour sa mission, après les longues préparations de
sa jeunesse se fait devant le buisson ardent qui ne se consume pas. Sous ce
symbole est annoncé ce qu’il se passera dans l’Esprit par le Christ : « Matthieu 3, 11 Pour moi, je vous
baptise dans de l'eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi
est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d'enlever les sandales ; lui
vous baptisera dans l'Esprit Saint et le feu ». Mais pour le moment,
Dieu ne révèle à Moïse que son unicité et son éternité.
Livre de l’Exode 4a : La puissance de
Dieu au service de la mission de Moïse (Chap 4, 1-23) (37 mn)
Thèmes abordés : Le don des charismes (Sagesse, miracles et
prédication) ; Les quatre objections de Moïse ; L’attitude imparfaite
de Moïse comme préparation et préfiguration du salut.
Ce qui est à remarquer dans ce chapitre 4, ce sont les charismes qui
sont donnés à Moïse pour appuyer la prédication qu’il devra faire. Du coup, une
question se pose : Pourquoi Dieu ne parle-t-il pas en personne ? Pourquoi
le peuple hébreu doit-il croire et non voir ? Ce chapitre montre la
pastorale de Dieu sur le peuple Juif et sur le peuple égyptien.
Vidéo centrale pour comprendre le livre de l’Exode.
Thèmes abordés : Le mystère de la souffrance ; Exode 33, 20 "Dieu dit à Moïse : tu ne peux pas
voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre". Pourquoi faut-il
mourir pour voir Dieu ?
Ce n’est pas la première fois que Dieu attaque son serviteur. Il est
arrivé la même chose à Jacob (Genèse 32, 25). Cette attitude de Dieu ne peut
pas être comprise sans la Révélation plénière du Nouveau Testament. Mais Moïse
en reçoit déjà quelques lumières : « Deut
28, 65 Parmi ces nations où tu seras dispersé, il n'y aura pas de repos pour la
plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un coeur tremblant, des yeux
éteints, un souffle court ».
Livre de l’Exode 5 : La première
rencontre de Moïse avec pharaon (Chap 5) (28 mn)
Thèmes abordés : Dieu nous manipule-t-il ? Jusqu’où va la
liberté de la personne humaine ? Pourquoi ces épreuves de Dieu et cette
désobéissance des hommes, égyptiens comme hébreux ?
Dans cette première rencontre se manifeste le schéma habituel des
autres rencontres : 1° Demande de Moïse, 2° refus et durcissement du pharaon,
3° révolte du peuple Hébreu contre Moïse, 4° Doutes de Moïse, 5° fléau envoyé
par Dieu contre les égyptiens. Ce récit, pris comme une annonce du Nouveau
Testament, illustre cette étrange parole de saint Paul : « Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la
désobéissance pour faire à tous miséricorde. O abîme de la richesse, de la
sagesse et de la science de Dieu ! Que ses décrets sont insondables et ses
voies incompréhensibles ! ».
Livre de l’Exode 6 : Renouvellement
solennel de la promesse de Dieu (Chap 6 à 7, 13) (38 mn)
Thèmes abordés : Le renouvellement de la promesse de Dieu ; La
révélation de la Puissance de Dieu, qui suscitera la peur et donc
l’obéissance ; La généalogie pour démontrer la réalité de ces
événements ; Différence entre miracle et prodige.
Dieu renouvelle ses promesses. Mais, à cette époque-là, il ne révèle
que sa puissance et pas encore sa sagesse et son amour. C’est une pastorale
adaptée à la mentalité d’un peuple de l’âge du bronze, où l’admiration et la
peur de Dieu doivent susciter le respect. Car la peur est le commencement du
chemin de purification en vue du salut.
Livre de l’Exode 7 à 10 : Les neuf
premières plaies d’Egypte (Chap 7 à 10) (74 mn)
Thèmes abordés : La croix du mauvais larron et la manière dont est
prépare le salut ; Dieu permet-il ou veut-il nos souffrances ? Le
mécanisme de l’incroyance.
Puisque le pharaon n’a pas voulu croire aux signes et miracles
donnés par Moïse, Dieu va le contraindre par des souffrances. Au sens littéral,
ces neuf premières plaies ressemblent à ce que la nature peut produire (des
prodiges de la nature : 1 sang 2
grenouilles 3 moustiques 4 taons 5 peste animale 6 ulcères 7 grèle 8
sauterelles 9 ténèbres). Au sens moral, il en est de même pour nous : Ceux
qui ne croient pas sont conduits par des fléaux matériels et spirituels que
décrit les livre de l’Apocalypse et qui créent un cœur modeste selon cette
phrase : « Psaume 39, 5
"Fais-moi savoir, Yahvé, ma fin et quelle est la mesure de mes jours, que
je sache combien je suis fragile ».
Livre de l’Exode 11 : L’annonce de
l’épreuve des épreuves (Chap 11) (38 mn)
Thèmes abordés : Ce qu’est la nuit de l’esprit ; Pourquoi nous
faudra-t-il passer par cette nuit de l’esprit ?
Ce dixième fléau ne peut en aucun cas être attribué à une cause
naturelle. Les fils premiers-nés représentent l’espoir. La perte de son trésor
conduit au désespoir : « Mt 6, 21
Car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur ». Jésus signifie en
clair l’arrivée pour tous de cette heure dans ce texte : « Jean 12, 35 Jésus leur dit : "Pour peu de temps encore la
lumière est parmi vous. Marchez tant que vous avez la lumière, de peur que les
ténèbres ne vous saisissent : celui qui marche dans les ténèbres ne sait pas où
il va ».
Livre de l’Exode 12 : La sortie
d’Egypte, symbole de la sortie de cette vie (Chap 12) (57 mn)
Thèmes abordés : sens littéral, allégorique, moral et eschatologique
de la Pâque ; L’Agneau de Dieu ; Le pain azyme ; la croix des
habitants de la terre (les égyptiens).
Cette Pâque Juive raconte le « passage » entre l’état
d’esclave en Egypte à la liberté. C’est l’événement fondateur d’Israël.
L’historien juif Flavius Josephe identifie cet événement avec l’histoire dans
laquelle 480 000 Hyksôs furent expulsés d'Avaris par le pharaon
Ahmôsis Ier vers la Palestine vers 1550 av JC. Au sens allégorique,
l’Agneau de la Pâque annonce le Sauveur, l’agneau de Dieu qui prend sur lui nos
fautes et nous délivre. Au sens moral, Jésus en a fait le passage de la mort
intérieure à la vie de la grâce. Au sens eschatologique, c’est le départ de
cette vie et l’entrée dans le passage de la mort qui doit durer trois jours.
Livre de l’Exode 13 et 14 : Le
désert, passage entre ce monde et l’autre (Chap 13 et 14) (53 mn)
Thèmes abordés : Ces événements sont-ils en rapport avec l’explosion
du volcan Santorin vers 1550 av JC ? La dernière attaque du démon dans le
désert de la mort ; L’apparition de la puissance de Dieu sous forme d’une
colonne de lumière ;
J’aborde ici le sens eschatologique de ce texte car le désert
signifie le « passage » qu’est l’Hadès, entre ce monde et l’autre.
C’est manifestement une deuxième étape de la vie avec une manifestation ultime
et puissante du Mal (pharaon) et de Dieu (la colonne de Lumière)
Thèmes abordés : La faiblesse de l’humanité : enthousiasme puis
oubli de Dieu ; Dieu nous tente-t-il ? La traduction du Notre Père :
« Ne nous soumets pas à la tentation » était-elle fausse ?
Ce chapitre manifeste la faiblesse de notre humanité : nous voyons
le salut de Dieu et vite, nous l’oublions. Au plan moral, ce texte montre
comment Dieu nous soumet à des tentations, non pour nous perdre mais pour nous
conduire à mesurer la vraie valeur de nos vertus (humilité) ; Au plan
eschatologique, ce texte montre manifeste l’utilité de ce temps de shéol, entre
ce monde et l’autre, décrit par ce texte : « 2
Théssaloniciens 2, 3 Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme
impie ».
Livre de l’Exode 16 : Le pain du
désert, pain du purgatoire (Chap 16) (47 mn)
Thèmes abordés : Les deux sens de la manne, pain du purgatoire :
eucharistie (ici-bas) et oraison (dans les autres purgatoires) ;
La manne fut un pain réel dans le désert. Nourrissant mais austère,
le peuple n’était pas fait pour vivre éternellement d’elle. Pris au sens
spirituel, elle est le symbole du pain spirituel donné le temps du purgatoire,
soit en cette vie par l’oraison de foi et l’eucharistie, soit dans l’Hadès par
l’oraison de foi. La viande symbolise des moments de grâces sensibles, sans
quoi les hommes se décourageraient. Le pain de Canaan où ruissèlent le lait et
le miel, est la Vision béatifique.
Thèmes abordés : « Ps 81,
8 je t'éprouvai aux eaux de Meriba » : Pourquoi cette épreuve ?
La question du purgatoire ;
Même Moïse doit passer par une purification. Aux eaux de Meriba, il
fâche Dieu par sa faute. En analysant ce chapitre 17 de l’exode, on saisit les
moyens principaux que Dieu utilise pour nous créer un cœur modeste. Ils sont cinq,
aussi bien sur terre que dans l’Hadès : Trois purifications passives : La soif, les chutes, les attaques de l’ennemi ; Et deux
purifications actives : la prière et les efforts (ascèse). L’homme en ressort
changé selon cette parole de Moïse : « Deut 28, 65 Parmi ces nations, tu n'auras pas de tranquillité et il
n'y aura pas de repos pour la plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un
coeur tremblant, des yeux éteints, un souffle court ».
Thèmes abordés : Les autres religions et leur part de
vérité ; Rien ne sera perdu de ce qui est vrai, bon et beau en
elles ; La philosophie réaliste ; La communion des saints ;
A la lumière de la foi catholique, cet événement (la visite et
l’aide et le conseil de bon sens du beau-père de Moïse) prend un sens spirituel
pour notre chemin vers le salut et confirme l’aide réelle et concrète des
saints et des anges. Sauf que Moïse reçoit de l’aide pour juger à cause de ses
limites. Jésus en reçoit à cause de son humilité et de son amour selon ce texte
: « 1 Co 6, 3 Ne savez-vous pas que
nous jugerons les anges ? A plus forte raison les choses de cette vie ! ».
Livre de l’Exode 19 : La promesse
grandiose de Dieu et l’arrivée au Mont Sinaï (Chap 19) (36 mn)
Thèmes abordés : La nature humaine et sa croissance dans le
devenir ; Le travail de Dieu dans le désert pour faire évoluer son
peuple ; Le devenir depuis la soif dans le désert au sein d’Abraham. La
prophétie du royaume de prêtres ;
Au sens eschatologique, on suit dans ce texte les étapes du shéol
qui est le « séjour des morts » du judaïsme ancien, dont le pape
Benoît XVI écrit en 2007, dans son encyclique Spe Salvi 44, qu’il est une
condition intermédiaire entre mort et résurrection, un état DANS LEQUEL MANQUE
ENCORE LA SENTENCE DERNIERE. Dieu fait évoluer son peuple, peu à peu, non
seulement par la soif et les épreuves, mais par son intervention directe.
Ainsi, sur le mont Sinaï, Dieu donne à son peuple ses commandements mais ne
révèle pas encore son amour.
https://www.youtube.com/watch?v=Z3Hferj_ciI&list=PLuko328jWH_0tA3duozA73l-k9t1fmA-H
Une série de cours sur ces
dix commandements de Moïse, présents dans le livre de l’Exode 20
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2020.
Dix commandements Intro-
Origine de ces dix paroles : Dieu ou Moïse ? (20 mn)
« Exode 20, 1 Dieu prononça toutes ces paroles,
et dit : « Je suis Yahvé, ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Egypte,
de la maison de servitude. »
Les tables de ces lois
ont été détruites par Moïse dans un acte de colère puis récrites à l’identique
soit par Moïse (Ex 34, 27), soit par Dieu (Deut 9, 10). Solution : Comme toute
prophétie, ces lois viennent des deux sources.
Dix
commandements Débat- Les dix commandements sont-ils un absolu non
améliorable ? (54 mn) Débat introductif avec Mickaël, Adventiste, octobre 2020. C’est l’avis des
adventistes du septième jour qui sont des Protestants. Pour eux : 1° Le Sabbat (fête de
la création) doit être observé et non le dimanche (fête de la résurrection). 2° Les représentations
imagées d’animaux ou d’humains sont proscrites à jamais. Pour la foi
catholique, le Christ a tout transfiguré et il s’explique en Matthieu 5,
17-48. |
La première table de la loi : Dieu
Dix commandements 1 - « Tu
n'auras pas d'autres dieux devant moi » (59 mn)
« 1 Exode 20, 3 Tu n'auras pas d'autres dieux
devant moi. »
N’y a-t-il qu’un seul
Dieu ?
Est-ce une loi naturelle
du cœur de l’homme que de n’adorer que ce seul Dieu ?
Les catholiques et les
orthodoxes bafouent-il en honorant les saints et les anges (culte de
dulie) ?
Qu’est-ce que
l’idolâtrie physique des anciens et spirituelles des hommes
contemporains ?
L’« association »
est-elle un péché pardonnable ?
Le dernier Antéchrist,
qui se posera comme Dieu, réussira-t-il à faire mentir cette loi
naturelle ?
Dix commandements 2 - « Tu
ne te feras aucune image sculptée » (33 mn)
« 2 Exode 20, 4 Tu ne te feras aucune image
sculptée, rien qui ressemble à ce qui est dans les cieux, là-haut, ou sur la
terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre. Tu ne te
prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car moi Yahvé, ton
Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les
petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me
haïssent, mais qui fais grâce à des milliers pour ceux qui m'aiment et
gardent mes commandements. »
Comment, à l’époque de
Moïse, toute représentation même intérieure de ce qu’est Dieu était
obligatoirement fausse car l’homme ne pouvait se l’imaginer qu’à son image
biologique, sensible ou comportementale.
Comment tout est changé
avec Jésus dont l’humanité nous permet maintenant de nous représenter Dieu
intérieurement et extérieurement. Et ce n’est plus idolâtrique.
Dix commandements 3 - « Tu
ne prononceras pas le nom de Dieu à faux » (20 mn)
« 3 Exode 20, 7 Tu ne prononceras pas le nom de
Yahvé ton Dieu à faux, car Yahvé ne laisse pas impuni celui qui prononce son
nom à faux. »
Jurer en utilisant le
nom, de Dieu peut avoir deux sens :
Premier sens : L’oubli
du respect pour Dieu. Le nom de Dieu utilisé dans les jurons. Voir le message
de la Vierge Marie lors de son apparition à la
Salette : « ceux qui mènent les
charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon fils au milieu. »
Le Dieu
« copain ». Cela avait déjà été découvert par saint Paul qui avait
réformé la liturgie : 1 Co 11, 29 « car celui
qui mange et boit, mange et boit sa propre condamnation, s'il ne discerne le
Corps ».
2° Deuxième sens : Le serment en s’appuyant sur la tête de Dieu ou
de son prochain. Un exemple : Actes 23, 12 et le serment
stupide de 40 jeunes juifs qui voulaient tuer saint Paul. Jésus approfondit ce
commandement en interdisant tout serment : Mt 5, 33 « Que votre langage soit : Oui ? Oui, Non ? Non : ce qu'on dit de
plus vient du Mauvais. »
Dix commandements 4 - « Tu
te souviendras du jour du sabbat » (34 mn)
« 4 Exode 20, 8 Tu te souviendras du jour du
sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras
tout ton ouvrage ; mais le septième jour est un sabbat pour Yahvé ton
Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton
serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui est dans tes
portes. Car en six jours Yahvé a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce
qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi Yahvé
a béni le jour du sabbat et l'a consacré. »
La création en 6 jours
est-elle réelle ou symbolique ?
Le rythme de la semaine
sur 7 jours est-il naturel ou culturel ?
Ce commandement doit-il
être appliqué de manière rigide ou souple ? (la loi est faite pour l’homme
et non l’homme pour la loi). Jésus répond avec force en Luc 13, 14 et Luc 14, 5.
Pourquoi avoir remplacé
le Sabbat par le dimanche ? Peut-on continuer à fêter le sabbat ?
Comment faut-il vivre le
dimanche ? Quelle place au travail, à la famille, à Dieu ?
La deuxième table de la loi : Le prochain
Dix commandements 5 -
« Honore ton père et ta mère » (25 mn)
« 5 Exode 20, 12 Honore ton père et ta mère, afin
que se prolongent tes jours sur la terre que te donne Yahvé ton Dieu. »
Pourquoi cette deuxième
table de la loi est-elle fondée sur la première ? Que se passe-t-il par
rapport à l’honneur du à ses parents lorsqu’un peuple oublie le sens de
Dieu ?
Dieu est aimé en premier
? Que veut dire Jésus ici : « Mt 10,
37 Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de
moi » ?
Luc 9, 59 Jésus dit à un autre : « Suis-moi." Celui-ci
dit : "Permets-moi de m'en aller d'abord enterrer mon père." Mais il
lui dit : "Laisse les morts enterrer leurs morts ; pour toi, va-t-en annoncer
le Royaume de Dieu. » ?
Honorer ses parents
est-il un acte d'amour ou de justice ?
Qui doit être aimé en
premier ? Ses parents, son conjoint ? Ses enfants ? (ordo caritatis)
Ce commandement n’est
pas spécifiquement Juif ou chrétien. Tout homme le porte en lui.
Dix commandements 6- « Tu
ne tueras pas » (25 mn)
« 6 Exode 20, 13 Tu ne tueras pas. »
Comment se fait-il que,
quelques pages après ce commandement, Dieu commande par 5 fois de
tuer (voir Exode 21, 12). Traduire ce commandement
par : « Tu ne tueras pas l’innocent ».
La mort des animaux
(Voir Exode
20, 24). Vers le végétarisme ?
L’évolution provoquée
par ce commandement : vers la fin de la peine de mort, vers la fin du régime
carné.
Autre évolution :
Lorsqu’on se passe de Dieu : avortement, euthanasie.
Ce qui n’évolueras
jamais, tant que nous serons sur terre : des cas particuliers on il y aura
toujours obligation de tuer : certains cas proportionnés d’assistance à
personne en danger et de légitime défense ».
Dix commandements 7 - « Tu
ne commettras pas d'adultère » (49 mn)
« 7 Exode 20, 14 Tu ne commettras pas
d'adultère. »
Qu’est-ce que
l’adultère ? Ce commandement est l’exemple d’une chose qui n’a jamais
d’exception, ce qu’on appelle « un péché mortel par soi » (comme la
trahison). La différence avec la guerre ou la peine de mort qui sont toujours
des maux, mais pas toujours des péchés mortels.
Le cas particulier de
l'époque de Moïse : La sauvagerie et l'arbitraire : Dt 22, 25.
Le cas particulier du
sacrement de mariage catholique et du remariage civil d'une personne
abandonnée. Mt 5, 28 ; Mt 5, 31 « Tout homme qui répudie sa
femme, hormis le cas de "prostitution", l'expose à l'adultère ; et
quiconque épouse une répudiée, commet un adultère ».
L’adultère (puni de
lapidation dans l’Ancien Testament) est-il un péché mortel par soi (puni
par la perte de la confiance conjugale et de la grâce de Dieu dans le Nouveau
Testament) ?
L’adultère peut-il être
sentimental ? Amical ?
L’adultère est-il plus
fréquent chez les hommes ou chez les femmes ? Les deux sortes d’adultère
(faiblesse, méchanceté).
L’adultère est-il le
péché le plus grave sur la terre (source de trahison, de destruction de la
famille, d’avortement) ? L’est-il pour le salut éternel ou est-ce
l’orgueil ?
Dix commandements 8 - « Tu
ne voleras pas » (21 mn)
« 8 Exode 20, 15 Tu ne voleras pas. »
La propriété privée
est-elle un droit naturel lié à la famille ? Dès le paléolithique ?
Le vol est-il toujours
une faute grave ? Mortelle ? Etude à partir de textes de l’Ancien et
du Nouveau Testament : Deutéronome 24, 7 Voler un homme ; l’exploitation du travailleurs ; Exode 22, 1 Voler de nuit
ou de jour ; Proverbes 6, 30 Voler par nécessité.
Le vol par convoitise
est-il le plus grave des péchés ? L’exemple du bon larron.
Comment gérer la convoitise de la richesse d’après Jésus : « Mt 6, 19 "Ne vous amassez point
de trésors sur la terre. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel. »
Dix commandements 9 - « Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain » (30 mn)
« 9 Exode 20, 16 Tu ne porteras pas de témoignage
mensonger contre ton prochain. »
Le mensonge est-il un mal par soi (analyse objective) ? Le
mensonge est-il un péché mortel par soi (analyse subjective) ?
Dieu peut-il mentir ? Lecture de 1 rois 22, 20 « Voici donc que Yahvé a mis un esprit
de mensonge dans la bouche de tous tes prophètes »
Distinguer 1° le « mensonge social », 2° le mensonge
« contre son prochain », 3° le mensonge « de moindre mal »
pour sauver son prochain. Ecclésiastique 20, 25 « Mieux vaut un voleur qu'un maître menteur, mais l'un et l'autre
vont à leur perte. »
La diffamation, la médisance sont souvent irrattrapables.
Est-ce à dire que le mensonge qui ne vise pas à nuire au prochain
(1 et 3) est autorisé ? Jacques 5, 12 « Mais
avant tout, mes frères, (…) que votre oui soit oui, que votre non soit non,
afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. »
Dix commandements 10 -
« Tu ne convoiteras pas ce qui est à ton prochain » (30 mn)
« 10 Exode 20, 17 Tu ne convoiteras pas la maison
de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son
serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, rien de ce qui est à ton
prochain. »
Les trois convoitises
d’après saint Jean : 1 Jean 2, 16 « Car tout ce qui est dans le monde - la
convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse -
vient non pas du Père, mais du monde ».
Le caractère radical de ces convoitises en nous par Piajet : les
trois sentiments du « moi ». Valorisation (gloire), autonomie
(bien-être, plaisir), sécurité (argent).
Comment échapper à ses convoitises ?
1° Par la vie morale, en situant à sa juste place (celle de
moyens) les plaisirs, l’argent et les honneurs.
2° Par la vie surnaturelle : les vertus théologale emplissent le
cœur de la présence de Dieu. La foi donne le sentiment d’autonomie, la charité
donne la valorisation et l’espérance donne la sécurité éternelle.
Certains Protestants disent que ces tables sont immuables, puisque
Ecrites par la main de Dieu (à l’image du Coran). Or tout indique que même ces
tables fondamentales sont perfectionnées par Dieu avec le temps.
Les changements dans la première table, celle qui concerne Dieu
(autorisation des images, dimanche au lieu du samedi).
Aimer son prochain comme soi-même : la signification des deux
amours de soi (celui qui est naturel et non volontaire, celui qui est égoïste
et volontaire).
Dix commandements 12- Jésus
a-t-il aboli ou transfiguré les 10 commandements ? (26 mn)
Les deux nouveaux commandements de Jésus :
Matthieu 22, 36 «Tu aimeras
ton prochain comme toi-même. A ces deux commandements se rattache toute la Loi,
ainsi que les Prophètes. »
Les changements en ce
qui concerne la seconde table, celle qui concerne le prochain : Romains 13, 9 « En effet, le précepte : Tu ne
commettras pas d'adultère, tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne
convoiteras pas, et tous les autres se résument en cette formule : Tu aimeras
ton prochain comme toi-même. »
La
transfiguration par Jésus de la seconde table des commandements : Matthieu 5,
17 : « "Vous avez entendu qu'il
a été dit aux anciens (loi de Moïse) (…). Eh bien ! moi je vous dis (…). »
Thèmes abordés : La peur de Dieu et la crainte chaste de Dieu ;
L’interdit des images et le taureau de l’Apocalypse 4, 7 ; La main de
l’homme ne fait que des idoles ; La pudeur ; L’esclavage ; La
vente de son enfant ; La polygamie ; L’exécution de l’homicide par accident ;
Le rapt ; La loi du Talion.
La loi de Moïse donnée par Dieu est un réel progrès par rapport à la
barbarie du néolithique. Et pourtant, en comparaison de ce que donnera Jésus,
elle est une loi barbare. C’est que Dieu, passant par Moïse, donne aux hommes
barbares une loi adaptée à leur état selon ce texte d’Ezéchiel : « Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à
leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne
pouvaient pas vivre, et je les souillai par leurs offrandes, en leur faisant
sacrifier tout premier-né, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils sachent que
je suis Yahvé ».
Thèmes abordés : Le mémorial du Sabbat existera-t-il dans
l’éternité ? Le veau d’or : le besoin du peuple de se représenter
sensiblement Dieu ; La fragilité et la bonne volonté des prêtres ; Colère
de Dieu ; Médiation de Moïse ; Rôle apaisant du prêtre ; La
faute d’Aaron ; Vengeance et punition ; Jugement individuel.
Au sens eschatologique, ce texte illustre à quel point les efforts
de Dieu en Hadès pour purifier notre cœur se heurtent à notre obstination.
L’interdit de représenter Dieu par nous-même est pourtant essentiel (avant que
Dieu ne s’incarne) car nous ne créons que des idoles de notre cœur charnel.
Nous savons par Jésus que Dieu ne renonce pas à nous conduire vers le salut.
Livre de l’Exode 33 : But de tout
cela : Mourir pour voir Dieu face à face (Chap 33) (33 mn)
Thèmes abordés : Le désir naturel de voir Dieu ; Est-il
possible de voir Dieu un jour (discussion avec saint Grégoire Palamas) ; Peut-on
voir Dieu sans mourir à soi-même ? La nécessité de la kénose ;
Dans ce chapitre, Moïse exprime à Dieu son désir de voir Dieu. Dieu
donne à Moïse la raison profonde de ce pélerinage entre ce monde et l’autre.
Moïse ne peut encore tirer les conclusions de cette phrase « Nul ne peut
voir Dieu et vivre ». Mais Jésus Christ parlera en clair du but de cette
vie (voir Dieu) dans ce passage : « Jean
17, 3 Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent, toi, le seul véritable
Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » et donc de la
nécessité de mourir pour voir Dieu.
Livre de l’Exode 34 : L’Ancienne
Alliance, en préparation de la Nouvelle Alliance (Chap 34) (45 mn)
Thèmes abordés : Les dix commandements sont-ils écrits par Dieu ou
par Moïse ? L’alliance : 1° Dieu vient en premier et manifeste sa
miséricorde ; 2° Moïse demande que Dieu soit pasteur de ce peuple.
L’obéissance charnelle que Dieu impose à Israël, étant donné l’avancement de ce
peuple.
Dans ce chapitre s’établit l’Ancienne Alliance, adaptée à l’état
d’un peuple de l’âge du bronze. L’initiative vient de Dieu. Moïse accepte au
nom du peuple. Cette coopération est signifiée par les tables de la loi qui
sont écrites par Dieu et par Moïse.
https://www.youtube.com/watch?v=YgJXdDIwlGs&list=PLuko328jWH_0VHLgajekggE0VblNc2XSj
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Ce livre raconte, de manière métaphorique,
le passage de l’homme de ce monde à l’autre, et dans l’autre monde, du
purgatoire au paradis.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2022
Thèmes abordés : Le chemin matériel suivi par Israël montre, au plan
allégorique, le chemin spirituel de l’âme vers la vie éternelle ; Recencement ;
L’ordre militaire des Tribus ; L’obéissance ; Le sacerdoce
Lévitique ; Les prêtres et la tente du rendez-vous ; Bannissement des
malades ; Les femmes adultères et le jugement par l’ordalie ; Les
vœux et le temps du naziréat ; Les trompettes de signalisation.
Ces 10 chapitres racontent les deux années où Dieu va préparer son
peuple à la conquête de la terre promise, par la médiation de Moïse, au mont
Sinaï : Recensement, organisation en tribus pour la guerre, recentrage autour
de la Présence de Dieu dans la tente du rendez-vous. Un parallèle est frappant
avec la préparation des musulmans à Médine. Ils conquerront ensuite une partie
du monde mais avec des armes de fer. Jésus prendra l’empire romain avec les
armes de l’amour poussé jusqu’à l’oubli de soi.
Nombres 11 : Désobéissance du peuple d’Israël
et nostalgie des oignons d’Egypte (Chap 11) (31 mn)
Thèmes abordés : L’attachement à la terre ; L’insuffisance de
l’eucharistie pour nourrir nos âmes faites pour voir Dieu ;
Ce chapitre révèle la fragilité de la nature humaine : Le peuple a
beau avoir vu la Présence de Dieu et son aide, il ne croit plus dès qu’une
petite tempête l’atteint. Il murmure contre Dieu.
Au sens spirituel, nous savons que ces péchés, que Dieu punit,
visent aussi à créer en nous un cœur de pauvres, connaissant la vraie mesure de
nos jours.
Thèmes abordés : Moïse a-t-il péché en n’observant pas sa propre
loi ? Comparaison avec l’obéissance dans le Nouveau Testament ; Ne
pas confondre la Loi de Moïse qui est mauvaise mais préparatoire, avec la Loi
du Christ
Dans ce passage, que l’on peut juger à l’aune de l’évangile, on voit
à quel point, à cette époque préparatoire, l’obéissance à plus d’importance que
la cohérence de son comportement à la Loi. Myriam et Aaron sont donc réprimés
par Dieu car ils ont bafoué l’autorité de Moïse. Ainsi ce récit manifeste ceci
: « Ezéchiel 20, 25 Et j'allai
jusqu'à leur donner des lois qui n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils
ne pouvaient pas vivre, et je les souillai par leurs offrandes pour les frapper
d'horreur, afin qu'ils sachent que je suis Yahvé ».
Nombres 13 : L’exploration de l’Autre
monde, par les envoyés de Moïse (Chap 13) (33 mn)
Thèmes abordés : Le symbolisme du lait, du miel, de la grappe de
raisin, des grenades et des figues ; Le rapport : avantages et
inconvénients du paradis
J’aborde ici de nouveau le sens eschatologique de ce texte. Cette
exploration correspond, au sens eschatologique, à l’annonce dans notre
espérance théologale, que cette terre et l’Hadès ne sont pas les lieux pour
lesquels nous sommes faits. Nous sommes faits pour l’Autre monde où notre cœur
sera comblé.
Thèmes abordés : Révolte et apostasie ; Réaction de Dieu ;
Intercession de Moïse ; Pardon de Dieu et réparation, condamnation à errer
dans le désert ; Mort des dix espions qui refusèrent de croire.
Au sens eschatologique, ce texte décrit comment le passage de la mort (trois jours) peut devenir un séjour d’errance (40 ans), une sorte
de purgatoire appelé « Hadès » et que saint Pierre décrit dans ce
texte : « 1 P 3, 19 C'est lui Jésus
qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison, à ceux qui jadis avaient
refusé de croire lorsque patientait Dieu (…) C'est pour cela, en effet, que
même en Hadès a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin que, jugés selon les
hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'esprit ».
Thèmes abordés : Règles cérémonielles sous peine de mort ; La
sédition des fils de Coré unie de mort ; La plaie sur le peuple
révolté ; La charge solennelle des prêtres de Yahvé ; Le rituel de la
vache rousse ; Révolte à cause de l’eau de Mériba, mort de Myriam et
d’Aaron.
Le jugement sur les quarante années d’errance dans le désert est
rude. Voici ce qu’en dit saint Pierre 1550 ans plus tard : « Actes 15, 7 Pierre se leva et dit : Pourquoi donc maintenant
tentez-vous Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pères ni
nous-mêmes n'avons eu la force de porter ? D'ailleurs, c'est par la grâce du
Seigneur Jésus que nous croyons être sauvés, exactement comme eux ».
Nombres 21 : Le serpent d’airain dans
le désert, annonce du sauveur à venir (Chap 21) (40 mn)
Thèmes abordés : Le double symbolisme du serpent : Satan et le
Christ ; Quand est venu le vrai serpent d’Airain qui a sauvé le peuple du
démon ? Pourquoi Moïse se permet-il de créer une image animale, alors que
c’est interdit par le décalogue ?
Encore une épreuve du désert qui frappe le peuple. Mais cette fois,
elle aboutit à une annonce plus profonde du salut. Elle est suivie par la
grande victoire préparatoires sur deux peuple : Les amorites et bashan. Ce sont
deux grandes victoires selon ce texte : « Psaume
135, 10 Il frappa des païens en grand nombre, fit périr des rois valeureux,
Sihôn, roi des Amorites, et Og, roi du Bashân, et tous les royaumes de Canaan ;
et il donna leur terre en héritage, en héritage à Israël son peuple ».
Ce texte montre au sens eschatologique, l’évolution des âmes dans l’Hadès. Elle
passe peu à peu de la nuit totale à l’annonce du salut.
.
Thèmes abordés : Balaam et les rois mages (Matthieu 2,
2) ; En quoi les autres religions préparent-elles au salut ? En quoi
le chemin de l’homme est-il dans le devenir ?
Dans ce texte est confirmé le repère de la foi donné par le Concile
Vatican II (Nostra Aetate) : « Dieu
donne des parcelles de sa vérité, des PREPARATIONS et annonce son salut par la
médiation d’autres religions ». Il peut même se servir des sorciers et
mettre dans leur bouche des prophéties. Cependant, ces plus ou moins clair,
plus ou moins précis. Ici Balaam voit de loin l’astre du Seigneur qui se lève.
Thèmes abordés : La violence choquante de l’Ancien Testament ;
Le génocide ; Comment Moïse et ses mœurs donnent l’espérance du salut pour
les méchants, car Dieu les purifiera.
Au sens littéral, on doit admettre que, à cet âge du bronze, des
villes entières étaient exterminées par leurs conquérants. Moïse ne fait pas
exception à ces moeurs. Il y a là un mystère qui fit dire à l’hérétique Marcion
au IV° s : « Le Dieu de Moïse était
Lucifer ». DEUX REPONSES :
1° Ce qui se passe au sens
littéral décrit la pastorale de Dieu qui s’incarne dans la barbarie des
âges barbares. Les mauvais sont frappés par les propres actes qu’ils sèment.
Ils y apprennent ceci : « Ezéchiel
20, 26 et je les souillai par leurs offrandes, pour les frapper d'horreur, afin
qu'ils sachent que je suis Yahvé ».
2° Au sens allégorique, les
peuples exterminés symbolisent pour les chrétiens qu’ils ne doivent avoir
aucune part avec le péché mortel. Les peuples païens symbolisent mes vices qui
n’entreront pas au paradis.
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Ce livre raconte, de manière métaphorique,
le passage de l’homme de ce monde à l’autre, et dans l’autre monde, du
purgatoire au paradis.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2022
Exode, Deutéronome, Moïse, hébreu, Egypte, désert, eschatologie,
commentaire, Bible, catholique, passage, mort, terre promise, shéol, Hadès,
purgatoire, étape,
Thèmes abordés : La mémoire orale et écrite ; Ce livre ainsi
que le Pentateuque sont-ils écrits par Moïse ? Rappel de Genèse et du nom
de Joseph (Genèse 41, 44).
Ce qui caractérise le peuple Juif et Moïse, sans doute à cause de sa
culture égyptienne, c’est qu’il crée des mémoriaux écrits de tout. Il crée
ainsi les racines de son peuple et, du même coup, son avenir. Dans ces
chapitres, Moïse explique aussi certains éléments de la conduite de Dieu qui,
peu à peu, façonne son peuple. On voit bien que ce livre est d’une maturité
plus grande que le livre de l’Exode et Dieu n’y est plus considéré seulement
comme un dominateur puissant. On a davantage compris sa sagesse selon ce texte
: « Deutéronome 6, 4 Ecoute, Israël
: Yahvé notre Dieu est le seul Yahvé. Tu aimeras Yahvé ton Dieu de tout ton
coeur, de toute ton âme et de tout ta force ».
Deutéronome 10 à 12 : Dieu révèle le
motif de son action : l’amour (Chap 10 à 12) (45 mn)
Thèmes abordés : Les tables de la loi ; Différence entre
l’amour du serviteur et l’amour de charité, vertu théologale.
Dans
ces trois chapitres, la nouveauté est la révélation du motif de toute cette
action de Dieu : « Deut 10, 15 Yahvé
pourtant ne s'est attaché qu'à tes pères, par amour pour eux ».
« Deut 11, 1 Tu aimeras Yahvé ton Dieu et tu garderas toujours ses
observances ». Cependant, l’amour de Dieu et l’amour demandé par Dieu
ne sont pas à confondre avec la charité que le Christ révéletra en clair plus
tard.
Deutéronome 13 : La fidélité à Dieu
et à la loi de Dieu quoiqu’il arrive (Chap 13) (32 mn)
Thèmes abordés : Comparaison des deux âges et des deux modes de la
fidélité, l’une par crainte et violence, l’autre par amour et humilité ;
Discernement des faux prophètes du futur ; L’insuffisance des
miracles ; Tuer le séducteur : La guerre sainte ; Discernement des
séductrices du futur et pourquoi il faut les tuer ;
A l’époque de Moïse, la fidélité passe par une obéissance matérielle
à des lois matérielles, avec l’ordre de massacrer matériellement toute
personne, fut-ce sa propre épouse, qui incite à l’idolatrie. Dans le Nouveau
Testament, Jésus transforme tout en fidélité spirituelle à l’amour et dans
l’humilité, selon cette parole : « Matthieu
10, 37 "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi.
Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi. Matthieu 18,
9 Et si ton oeil est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le
loin de toi : mieux vaut pour toi entrer borgne dans la Vie que d'être jeté
avec tes deux yeux dans la géhenne de feu ».
Deutéronome 14 : Les interdits
alimentaires, la dîme pour les prêtres, la banque (Chap 14) (33 mn)
Thèmes abordés : Comment comprendre le sens symbolique de chaque
interdits alimentaires ? Comment répondre aux critiques des Juifs et des
musulmans face à la disparition de tout interdit alimentaire chez les
chrétiens ?
Dans ce texte de Moïse, chaque interdit alimentaire représentera, au
sens spirituel et grâce au nouveau sens que donnera Jésus, un des péchés qui
salissent l’âme et que Jésus reprendra et citera dans ce texte : « Marc 7, 21 Car c'est du dedans, du
coeur des hommes, que sortent les desseins pervers : débauches, vols, meurtres,
adultères, cupidités, méchancetés, ruse, impudicité, envie, diffamation,
orgueil, déraison. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans et souillent
l'homme ».
Thèmes abordés : Charité fraternelle ou attention aux autres ?
Jeanne d’Arc et travestissement ; Imperfection ; Prudence et
prévoyance ; Attelages disparates ; Virginité et condition de la
femme ; adultère ; Viol ;
Dans ce chapitre, on voit la grande diversité en qualité de la loi
de Moïse, que Dieu a donné à son par Moïse, législateur de l’âge du bronze. Sa
loi est un mélange de bon sens pour certaines choses et de dureté, surtout pour
la condition féminine. C’est de ce chapitre qu’est sortie l’obligation, pour
une jeune fille violée, d’épouser son violeur (la punition de celui-ci étant de
ne pouvoir répudier sa femme). Jésus en juge ainsi : « Matthieu 19, 8 C'est, leur dit-il, en raison de votre dureté de
coeur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais dès l'origine il
n'en fut pas ainsi ».
Thèmes abordés : « La carotte et le bâton », une technique
éducative adaptée aux hommes charnels ; Si tu obéis : Fruits matériels ou
fruits spirituels ? Ciel ou ciel ?
Dans ce texte où les malédictions sont quatre fois plus nombreuses
que les bénédictions, deux points de la pastorale de Dieu sont abordés : Seule
la foi catholique en révèle la finalité : Vision béatifique.
1° Les malheurs ne sont pas uniquement
des conséquences immanentes et passives. Il y a action de Dieu : « Deut 28, 49 Yahvé suscitera contre
toi une nation lointaine, des extrémités de la terre ; comme l'aigle qui prend
son essor. Ce sera une nation dont la langue te sera inconnue ».
2° Ces sanctions ont un effet
(kénose) : « Deut 28, 65 Parmi ces
nations où je te dispersérai, tu n'auras pas de tranquillité et il n'y aura pas
de repos pour la plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un coeur
tremblant, des yeux éteints, un souffle court » que la foi catholique
appelle « purgatoire ».
Deutéronome 30 : Description par
Moïse de la théologie du purgatoire (Chap 30) (45 mn)
Thèmes abordés : Le purgatoire puis le paradis.
Dans ce chapitre, Moïse donne une synthèse de l’histoire future
qu’il prophétise. Selon une interprétation eschatologique catholique, c’est le
récit de nos vies faites des étapes suivantes : chutes, souffrances envoyées
par Dieu, conversion, pardon de Dieu, purification, et salut éternel. La
parabole de l’enfant prodigue reprend cela : « Luc 15, 32 Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque
ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il
est retrouvé ! »
Thèmes abordés : Moïse : préparation / Josué : entrée dans le
salut ; Jean Baptiste : préparation / Jésus : entrée dans le salut.
Dans ce chapitre 31, Moïse passe le relai à Moïse et ceci rappelle
(au sens allégorique) la transmission de Jean Baptiste à Jésus selon ce texte :
« Marc 1, 7 Et il proclamait : Vient
derrière moi celui qui est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne, en me
courbant, de délier la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec
de l'eau, mais lui vous baptisera avec l'Esprit Saint ».
Thèmes abordés : Moïse ne donne pas l’explication finale de tout
cela, Jésus la donne. Notre immense péché raconté par notre histoire ; La
pastorale de Dieu vers la vie ; Son usage des sanctions mais avec une
limite ; L’arrogance des athées qui rient de tout cela ; Mais le
jugement dernier arrivera ; Tout est dans les mains de Dieu en vue
d’un salut final.
Après quarante années d’errance dans le désert, porté par l’Esprit
Saint, Moïse donne la synthèse de tout ce qu’il a compris. Mais nous,
chrétiens, avons reçu l’explication du but de tout cela. Jésus le résume
simplement en parlant de la femme adultère que nous sommes : « Luc 7, 44 "Tu vois cette femme ?
Dit-Jésus à Simon. Je suis entré dans ta maison, et tu n'as pas répandu d'huile
sur ma tête ; elle, au contraire, a répandu du parfum sur mes pieds. A cause de
cela, je te le dis, ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis parce
qu'elle a montré beaucoup d'amour. Mais celui à qui on remet peu montre peu
d'amour. Puis il dit à la femme : "Tes péchés sont remis." ».
Thèmes abordés : Moïse fut-il le plus grand prophète dans toute
l’histoire de l’humanité ? A-t-il vu Dieu face à face durant son séjour
sur terre ? Comparaison avec Daniel, Jean Baptiste, Jésus, saint Augustin,
saint Thomas d’Aquin, sainte Thérèse de l’enfant Jésus ; Qu’est devenu son
corps ? Est-il réssuscité et monté au Ciel ?
La bénédiction finale de Moïse, sur les douze tribus d’Israël
montre, à l’image des sept Églises de l’Apocalypse, la diversité des grâces et
charismes, dans un seul peuple de Dieu.
https://www.youtube.com/watch?v=qgyiKu7QcoM&list=PLuko328jWH_1nAnCOcgyIuM6W_SVfQPwa
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Ce livre raconte, de manière métaphorique,
le passage de l’homme de ce monde à l’autre, et dans l’autre monde, du
purgatoire au paradis.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2021.
Thèmes abordés : Le sens littéral de ce livre ; Les trois sens
allégoriques ; Est-ce un abus de notre part de nous accaparer un tel
livre ? N’y a-t-il pas un risque de lui faire raconter n’importe
quoi ? Analyse rapide du livre de l’Exode (notre vie terrestre et le
deuxième Ciel, le séjour de l’Hadès).
« Luc 24, 27 Et,
commençant par Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans
toutes les Écritures ce qui le concernait ». Ces paroles de Notre Seigneur
prouvent que nous avons le droit de lire l’Ancien Testament au service de la
Révélation chrétienne.
Le livre de Josué est inséparable du livre de l’exode qui le précède
et qui raconte, au sens eschatologique, notre départ de cette terre et notre
passage par la mort. Le livre de Josué est celui de notre entrée dans l’autre
monde, et des derniers combats spirituels vers la Vision béatifique.
Thèmes abordés : Le sens eschatologique du séjour de 40 années par le désert ;
Il peut arriver qu’une âme, trop attachée à la terre, reste comme le
peuple Hébreu dans le désert, c’est-à-dire entre ce monde et l’autre dans un
purgatoire appelé « Hadès ». Mais ce n’est pas pour toujours. Dès que
l’âme est préparée, il se passe ceci : « 1
Pierre 3, 19 C'est lui Jésus qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison,
à ceux qui jadis avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de
Dieu, aux jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en
tout huit personnes, furent sauvées à travers l'eau. C'est pour cela, en effet,
que même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin que, jugés selon les
hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'esprit ».
Thèmes abordés : Le sens eschatologique de Rahab ; que représente Rahab dans
notre être ? En quel sens peut-on dire que notre faiblesse et nos péchés
sont utiles au salut ? Que pensez de cette phrase de Jésus : « Luc 11, 23 Qui n'est pas avec moi est
contre moi, et qui n'amasse pas avec moi dissipe ».
Rahab aida les espions envoyés par Josué. Elle reçut la promesse du
salut. Au sens eschatologique, elle est le symbole du salut de notre pauvre
humanité, qui sera transfigurée dans le peuple de Dieu selon cette parole de
Jésus : « Luc 23, 41 le bandit
disait : Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes ; mais lui n'a rien
fait de mal." Et il disait : "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu
viendras avec ton royaume." Et Jésus lui dit : "En vérité, je te le
dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis ».
Thèmes abordés : Tout homme est-il sauvé par le Christ ? L’arche
d’alliance ; Tout cela se fait-il progressivement ?
Au sens eschatologique, ce texte raconte notre entrée dans l’autre
monde après le passage qu’est la mort. Nous y entrons conduit par le Christ,
sur qui repose la plénitude de la Puissance du Père. L’arche d’alliance doit
diriger nos pas à savoir la foi (symbolisée par les tables de l’alliance, la
charité (symbolisée par la manne) et l’espérance (symbolisée par le bâton
d’Aaron qui avait fleuri) ; Les saints et les anges sont là et coopèrent
avec Jésus. Ils sont symbolisés par les prêtres qui portent l’arche. Le
Jourdain est la frontière entre ce monde et l’autre.
Thèmes abordés : Les douze hommes, symbole de tous les peuples de la terre ; les
douze pierres, symbole de la mémoire éternelle ; Nous entrons au Ciel en
compagnie du Christ, des saints et des anges ; Le Père donne tout au Fils ;
La crainte de Dieu à jamais est une crainte d’amour.
Ce mémorial symbolise ceci : Pour toujours et dans l’éternité, nous
nous souviendrons que Dieu nous a sauvés.
Thèmes abordés : Terreur des démons, et abaissement du Fomes Peccati à l’heure
de l’entrée dans l’autre monde ; Renouvellement de l’Alliance ; Présence
de Jésus dans son corps de gloire, dans le passage de la mort (avec saint
Michel et la redoutable Vierge Marie).
La mort est un processus qui démarre à la sortie d’Egypte, continue
entre ce monde et l’autre et s’achève à l’entrée dans l’autre monde. Dans ce
processus, Dieu est avec nous, avec les saints et les anges. Sur terre, nous
avons l’eucharistie ; Pour le passage de la mort nous est donné le
viatique. Dans l’autre monde, Jésus se montre dans sa gloire, accompagné de la
puissance de son évangile.
Thèmes abordés : Le symbolisme de la ville de Jéricho ; Comment vaincre
l’orgueil en nous ?
Au cours de notre vie, quoique nous fassions, l’orgueil a tendance à
repousser. Les épreuves ne font que l’affaiblir. C’est ce que symbolise Jérico,
cette ville forte et imprenable, cette ville plus ancienne que les autres
villes. A l’heure de la mort, face au Christ, le premier ennemi vaincu dans
ceux qui sont sauvés est cet orgueil, selon le pape Benoît XVI : « Devant son regard s'évanouit toute
fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et
nous libère. C'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion
avec Dieu dans le Corps du Christ ». (Encyclique Spe Salvi, 47, 2007).
Thèmes abordés : Qu’est-ce que « les restes du péchés » après la
disparition de l’orgueil (un cœur fier) ? Pourquoi nul ne peut entrer au
paradis avec ces restes du péché ? Pourquoi ce purgatoire déplait à Dieu
et qu’il vaut mieux le faire avant ?
Ce texte raconte comment des gens, attachés à leur convoitise, désobéirent
à l’anathème ce qui provoquant un premier échec et retard dans la conquête de
Canaan (symbolisé par l’échec dans la prise de la ville d’Aï).
Livre de Josué 8 : Première étape du
purgatoire qui purifie notre cœur des restes du péché (22 mn)
Thèmes abordés : Comparaison avec l’histoire de saint Jeanne d’Arc ; Prendre les
moyens mais c’est Dieu qui donne la victoire ; La ruse de guerre
d’Israël ; le mémorial en pierre de cette victoire.
Ce chapitre raconte au sens eschatologique, la première étape du
purgatoire, selon les visions de sainte Catherine de Gênes : pleine de zèle et
d’énergie, aimée de Dieu et soutenue par lui, l’âme se met à travailler
efficacement et dans l’allégresse à sa purification. Elle prend les moyens mais
Dieu combat pour elle. Ce n’est qu’une toute petite étape, la prise d’une toute
petite ville. Bien du travail restera à faitre pour purifier les restes du péché.
Thèmes abordés : La ruse de nos restes de péchés ; Une ruse réussie qui conduira
à la présence longue des restes de péché en nous ; La présence
indéracinable de ces restes de péché.
Ce chapitre raconte au sens eschatologique, à quel point le
purgatoire de l’autre monde est long et pénible. En effet, l’enthousiasme des
débuts n’aboutit à rien et l’âme va comprendre peu à peu que payer les dettes
pour le péché est une chose impossible et vaine.
Livre de Josué 10 : Faire confiance à
Dieu, il va achever notre purification (27 mn)
Thèmes abordés : Jérusalem, le cœur purifié par Dieu ; La puissance de Dieu
combat pour nous ; La mort des cinq rois dont le roi de Jérusalem ;
La victoire totale ; La stabilité de la vision béatifique ; la remise
de toutes les dettes de peine à l’homme au cœur obéissant.
Rien ne pourra arrêter la purification totale de notre cœur. La mort
du roi païen de Jérusalem symbolise la purification de notre cœur. Jérusalem
deviendra, au terme de la purification, la demeure de l’homme avec Dieu. L’entrée dans la vision béatifique est le
cœur du cœur de tout, et le but de tout. Elle est symbolisée par le soleil
qui s’arrête au milieu du Ciel.
Livre de Josué 11 à 13 : La vision
béatifique nous revêt de la Toute Puissance de Dieu (33 mn)
Thèmes abordés : La toute-puissance des saints devant les démons. Marie, comme une
armée rangée en bataille ; Les saints prennent les places abandonnées par
les anges déchus ; La disparition des anciennes religions ; Les
saints comme sainte Thérèse de Lisieux passent leur temps à aider sur terre.
Ce texte décrit l’immense puissance qui est donnée par Dieu aux
habitants de la Terre promise. Rien ne leur résiste. Même les géants antiques,
les Anaqims, sont détruits. Au sens eschatologique, ce texte montre la
réalisation de ce verset : « Ap 1, 6
Jésus a fait de nous des rois et des prêtres, pour son Dieu et Père : à lui
donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. (Exode 19,
6) ». Nous sommes des rois car la place des anciens démons nous est
donnée, même celle du géant Lucifer. Certains d’entre nous sont prêtres comme
sainte Thérèse de Lisieux qui passe son éternité à faire du bien sur la terre.
Thèmes abordés : L’immensité du paradis ; la diversité et l’unicité de chaque
saint du Ciel ; Les sauvés seront de tous les peuples de la terre ;
La tribu de Lévi, symbole d’un ministère particulier du Ciel.
Dans ces six chapitres est décrit l’immensité et la diversité des
territoires et des domaines de la terre promise. Chaque tribu du peuple saint
reçoit un territoire, sauf la Tribu de Levi qui reçoit l’œuvre de Dieu en
territoire. Au sens eschatologique, est signifiée selon le sens matériel,
sensible et spirituel cette promesse de Jésus : « Jean 14, 2 Dans la maison de mon Père, il y a de nombreuses
demeures ; sinon, je vous l'aurais dit ; je vais vous préparer une place ».
Livre de Josué 20 : La mission des
saints du Ciel pour les âmes en chemin sur la terre (15 mn)
Thèmes abordés : Les villes refuges pour les pécheurs de la terre ;
L’intercession des saints.
Pris au sens eschatologique, ce texte manifeste la réalité suivante
: La justice de Dieu peut frapper les grands pécheurs de la terre, our les
sauver de leurs péchés. Mais s’ils se repentent et réparent, aussi grand serait
leur péché, il y a refuge, pardon et miséricorde. Ceci est valable aussi pour
les hommes morts en état de péché et qui se repentent. Il y a possibilité
d’indulgence et de pardon comme le montre ce texte : « 2 Maccabées 12, 41 Tous donc, ayant béni la conduite du
Seigneur, juge équitable qui rend manifestes les choses cachées, se mirent en
prière pour demander que le péché d’idolâtrie commis par ces soldats morts fût
entièrement pardonné. Puis, il envoya une collecte à Jérusalem afin qu'on
offrît un sacrifice pour leur péché ».
Livre de Josué 21 : La mission de
ceux qui seront prêtres au Ciel (23 mn)
Thèmes abordés : La fonction du prêtre (médiateur et sacrificateur) ; Tous les
saints seront prêtres ;
Dans ce chapitre est montrée la présence de membres de la tribu de
Lévi dans tout le territoire d’Israël. Au sens allégorique, cela signifie la
réalisation de cette promesse : « Apocalypse
1, 6 Jésus a fait de nous des rois et des prêtres (un royaume de prêtres =
médiateurs et sacrificateurs), pour son Dieu et Père : à lui donc la gloire et
la puissance pour les siècles des siècles. Amen. (Exode 19, 6) ».
Livre de Josué 22 : L’unité parfaite
des saints du Ciel : une seule Église (19 mn)
Thèmes abordés : L’unité de l’Église ; Dieu peut-il diviser son peuple ?
Sur la terre ? Au Ciel ?
Pour symboliser cette unité du peuple de Dieu, Moïse prescrivit
qu’il n’y ait qu’un seul sanctuaire, un seul lieu de culte. Ce chapitre 22,
pris au sens eschatologique, signifie qu’il en sera de même au Ciel. Il n’y a pas
de jalousie entre Dieu et ses serviteurs, anges et saints. Tous adorent le seul
Dieu. Sur terre et provisoirement, il n’en est pas de même. Il arrive que la
division du peuple de Dieu soit une pédagogie et une sanction de l’orgueil
selon le pape François : « C’est une sage volonté
de Dieu qu’il y ait plusieurs religions » (Document sur la fraternité
humaine d’Abou Dhabi du 4 février 2019 et la Charte de La Mecque du 29 mai
2019).
Livre de Josué 23 : La leçon du livre
de Josué pour nous chrétiens (45 mn)
Thèmes abordés : Les exploits de Dieu au service du peuple d’Israël, preuves de la
promesse de Dieu sur nous. L’espérance théologale est absolue certitude.
Toute cette histoire de la conquête matérielle de la terre promise
est une leçon pour nous chrétiens. Si nous aimons Dieu et faisons sa volonté,
sans nous en détourner à droite ni à gauche, nous obtiendrons la vie éternelle.
Or sa volonté est dans l’équilibre des deux témoins en nous : Vérité et amour,
ou encore amour et humilité.
Livre de Josué 24 : La liberté de
l’Alliance avec Dieu est une liberté engagée par serment (40 mn)
Thèmes abordés : Les deux libertés : La liberté de l’alliance
n’est pas faire ce qu’on veut quand on veut.
Beaucoup de théologiens ont nié la liberté de l’homme, présentant ce
salut comme l’Ancien Testament, en termes de serment sous menace de mort. Au
sens eschatologique, celui qui ne tient pas le chemin de Dieu reçoit en salaire
cette liberté vaine qui consiste à faire ce qu’on veut comme on veut. A quoi
sert cette liberté si on n’aime que soi ? Or la vraie liberté est dans
l’acquisition de trois cœurs : un cœur de feu pour Dieu ; un cœur de
pierre pour nous ; un cœur de chair pour le prochain ».
https://www.youtube.com/watch?v=_TiAay6WM10&list=PLuko328jWH_0Gg2uAtJ0cdtTFCvMinf3e
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Il est le livre où s’expriment tous les
sentiments de l’âme humaine vers Dieu.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2021.
0. Psaumes Introduction : La nature
des 150 psaumes et de leur commentaire (35 mn)
« Ecclésiastique 47, 8 Dans toutes ses œuvres il rendit hommage au Saint Très-Haut
dans des paroles de gloire. » Ces paroles visent le roi David au sens littéral, et elles
illustrent de manière judicieuse la cause du livre des Psaumes. Ces paroles
nous montrent les quatre causes de ce livre, à savoir la cause efficiente
(l’Esprit Saint dans le cœur des poètes sacrés) ; La cause finale (la
prière adressée à Dieu) et la cause matérielle (Tous les sujets de la
théologie), formelle (tous les genres littéraires de la Bible, mais surtout la
louange)
Commentaire du Psaume 1 : Le chemin
du juste est source d’eau vive dès sa jeunesse (25 mn)
Thèmes abordés : La voie des justes, la voie des impies ; Chez Moïse, la
promesse des fruits était matérielle ; Chez Jésus cette eau est
spirituelle ; La grâce et la gloire ; Le jugement chez Moïse et chez
Jésus (voir Deutéronome 28) ;
Commentaire du Psaume 2 : Le complot
des ennemis du Christ sera vaincu (54 mn)
Thèmes abordés : Le combat spirituel et les trois ennemis :
le démon, nos passions, les hommes ; Pourquoi le joug du Christ est-il
déclaré pesant par les hommes donnés à leurs passions ? Comment Dieu
sauve-t-il les hommes de leur orgueil ?
Au sens littéral, ce psaume parle des épreuves du roi David, après
son sacre. J’applique ce psaume à la contemplation de la manière dont Jésus
sauve la génération de mai 68, la livrant aux conséquences de son orgueil
particulier, non pour la perdre, mais pour la sauver. Car la vengeance du
Christ est de sauver, pas de perdre.
Commentaire du Psaume 3 : Cri vers
Dieu dans la détresse de la persécution (46 mn)
Thèmes abordés : La pire trahison est celle de ses amis, ou de sa famille ; Les
4 effets de la trahison ;
J’applique ce texte à ce qu’a vécu Jésus face à la trahison de
Judas. Mais il peut aussi s’appliquer à tout homme qui subit une chose
analogue. Le pape Benoît XVI disait que la trahison la pire est pour les
Apôtres, celle des membres de l’Église. La trahison du divorce.
Commentaire du Psaume 4 : Dieu aide
certainement celui qui crie vers lui (37 mn)
Thèmes abordés : Les trois croix et les trois manières de vivre la
souffrance sur terre ; De quelle façon Dieu nous a exauce-t-il ? La théologie de la
prospérité de certains évangéliques est-elle valide ? Le repentir qui
plait à Dieu ? Les quatre sortes de plaisir et la joie éternelle donnée
par Dieu.
Dans ce psaume, j’étudie l’expérience des humains qui, étant passés
par une épreuve, en ont tiré une richesse spirituelle.
Thèmes abordés : Les trois façons de lire la pastorale de Dieu sur les méchants 1°
Avec un cœur dur (Dieu se vengera) ; 2° Avec un cœur humble (Dieu fera
justice) ; 3° avec le cœur du Christ (Dieu les éduquera pour les
sauver) ; Pourquoi cette lecture multiple des textes ? Les trois
sortes de crainte de Dieu 1° la terreur du mauvais, 2° la peur de Dieu de
l’homme juste ; 3° La crainte chaste du cœur du Christ.
Dans ce psaume, je montre que la véritable « vengeance » de
Dieu contre les méchants sera pire qu’une vengeance charnelle ou une justice
distributive des peines. Ce sera la manifestation de sa vérité et de son amour,
qui sera comme un « jour de colère » mais aussi de pardon pour ceux
qui se tourneront vers lui.
Commentaire du Psaume 6 : Dieu nous éprouve-t-il
l’homme jusqu’à l’épuisement ? (43 mn)
Thèmes abordés : Nos malheurs viennent-ils de Dieu ? Dieu peut-il nous éprouver
au-delà de nos forces ? Dieu a-t-il de la colère contre le pécheur ? Les
quatre niveaux de la souffrance ; Quelle est la plus grande des
souffrances ?
Dans ce psaume, à partir de l’histoire du peuple Juif dans sa shoah,
je regarde jusqu’où peut aller l’épreuve. Je montre que la seule limite est
celle-ci : Jamais Dieu ne permettra que nous soyons éprouvés jusqu’à aller en
enfer par révolte contre lui.
Commentaire du Psaume 7 : Le cri du
juste vers Dieu face à un injuste accusateur (47 mn)
Thèmes abordés : Les vagues de troubles par où passe l’homme injustement accusé :
Doutes, colère, espoir d’être réhabilité sur terre, espérance d’être réhabilité
dans l’autre monde, certutude joyeuse de la justice de Dieu qui viendra.
Dans ce psaume, à partir de l’histoire de sainte Marine, de sainte
Théodora et de saint Gérard Majella, je montre que tôt ou tard, les injustes
accusations seront réparées, soit en ce monde, soit dans l’autre. Mais c’est
Jésus qui a le plus souffert des faux témoins.
Commentaire du Psaume 8 : Louange des
enfants au nom de Dieu, grand et admirable (27 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi les enfants comprennent mieux le nom de Dieu que les
sages ? L’exemple de Spinoza en philosophie et de saint Thomas d’Aquin en
théologie ; Pourquoi sommes-nous des dieux ?
Jésus a chaté une chose analogue : Matthieu 11, 25 En ce temps-là
Jésus prit la parole et dit : « Je
te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d'avoir caché cela aux sages
et aux intelligents et de l'avoir révélé aux tout-petits. Oui, Père, car tel a
été ton bon plaisir. »
Commentaire du Psaume 9 : La victoire
finale des saints à l’heure de la Venue du Christ (48 mn)
Thèmes abordés : D’où viennent les pulsions mauvaises en nous (Romains 7, 19) ? Comment
se fera la victoire finale ? Analyse de la victoire de Dieu sur nos péchés ;
La disparition de l’ignorance et du fomes
paccati ; Pourquoi ces ennemis intérieurs en nous ?
Au sens littéral, ce psaume remercie Dieu pour une victoire
militaire finale du roi David. Au sens moral, il montre la victoire qui se
produit dès cette terre lors de notre conversion ; Au sens eschatologique,
je raconte comment se passera la victoire finale de Jésus Christ à l’heure de
sa venue.
Commentaire du Psaume 10 : Pourquoi
Dieu se cache-t-il aux temps de détresse ? (43 mn)
Thèmes abordés : Le mécanisme moral des persécuteurs des croyants (Le triptique
: athéisme, hédonisme, persécution du juste) ; Pourquoi Dieu permet-il
cela pour un temps ? La kénose et sa nécessité.
Par ce psaume, je montre les raisons de ce mystère ultime raconté
par l’Apocalypse : Ap 8, 1 Et lorsque
l'Agneau ouvrit le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel, environ
une demi-heure...
Commentaire du Psaume 11 : Lorsque
les fondations de l’Église (la charité) sont atteintes (33 mn)
Thèmes abordés : Quelles sont les fondations intérieures de l’Église (la
charité) ? Le but de tout : la vision béatifique. L’épreuve à l’époque de
la crise Arienne ; L’épreuve les années 1970.
Dans le commentaire de ce psaume, j’applique son sens allégorique
aux épreuves de l’Église. C’est un des sens possibles puisque ce psaume
concerne tout ce qui passe sur terre.
Commentaire du Psaume 12 : Lorsque la
foi semble avoir disparu dans l’Église (29 mn)
Thèmes abordés : La crise terrible de l’Église de l’an 1000. Le Renouveau puissant
que Dieu peut en sortir ; Les vices de nicolaïsme (sexe) et de simonie
(argent) et la vanité ; Comment seront sauvés les enfants prodigues (les
grands pécheurs).
J’applique ce psaume à la compréhension de la grande crise de l’Église
de l’an 1000, modèle de la crise actuelle. Cette crise se terminera.
Commentaire du Psaume 13 : Au cœur de
la nuit de l’esprit (40 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi la nuit de l’esprit ? Vient-elle de Dieu ? Existe-t-il
une épreuve mystique où c’est Dieu qui nous éprouve ? Comment la
distinguer d’une dépression nerveuse ? Un non-chrétien peut-il connaître
une nuit de l’esprit ? Faut-il demander la nuit de l’esprit ?
Ce psaume permet la compréhension de cette grande épreuve qu’est la
nuit de l’esprit, à travers l’exemple de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Il
faut la distinguer de la nuit des sens mais leur but est le même : « Deutéronome 28, 65 mais là Yahvé te
donnera un coeur tremblant, des yeux éteints, un souffle court ».
Thèmes abordés : Depuis 1830, sur des cycles de 50 ans, se sont succédées en Europe ces
idéologies athées et leurs idoles : capitalisme pur (avarice) ;
Marxisme (envie) ; Nationalisme (orgueil) ; Nazisme (colère) ;
société de consommation (gourmandise) ; révolution sexuelle
(luxure) ; Aujourd'hui paresse. Toutes ont suivi le cycle décrit par ce
psaume : 1° rejet du vrai Dieu, 2° mise en avant de l’idole du temps par les
élites perverties, 3° destruction de la morale dans le peuple, 4° Manifestation
des conséquences immanentes, 5° rejet de l’idole, 1° rejet du vrai Dieu, 2°
mise en avant d’une nouvelle idole etc. En 2021, la génération pervertie de la
libération sexuelle entre dans l’étape 4 de son cycle avec paradoxe suivant :
Rejet des crimes pédophiles de sa jeunesse et, en même temps, abus graves sur
les enfants (avortement jusqu’à neuf mois débattu en France, débat sur la PMA
et l’inutilité du père ; traitement de transsexualité admis à l’âge de 8
ans)
Commentaire du Psaume 15 : La
droiture du cœur devant Dieu (35 mn)
Thèmes abordés : La perfection de l’Ancien Testament ; La perfection du Nouveau
Testament ; La grâce à l’époque de David ;
Dans ce psaume transparaître la morale aimée de David, et qu’on
trouve hélas, chez celui qu’il fit assasciner : Hurie le Hittite. C’est une
morale de la droiture et de l’honneur. Jésus va améliorer cette morale en lui
ajoutant des qualités d’humilité et d’amour miséricordieux.
Commentaire du Psaume 16 : Ce qu’est
le vrai paradis éternel, dans la présence du Vrai Dieu (40 mn)
Thèmes abordés : Comparaison entre l’enfer, organisé par les démons, et le
paradis où règne le vrai Dieu ; La fausse liberté de l’enfer, la vraie
liberté du paradis, malgré « le cordeau des limites » dû à l’amour ;
Les 5 présences de Dieu : chair, grâce, eucharistie, heure de la mort,
Vision béatifique ; L’utilité des souffrances sur terre et dans le shéol
et dans le purgatoire : un progrès dirigé par Dieu.
J’applique ce psaume au sens eschatologique pour distinguer la différence
qu’il y aura dans l’autre monde entre « les deux Cités », celle de
Dieu et celle des démons et des damnés.
Commentaire du Psaume 17 : Le cri
vers Dieu de l’homme persécuté par le démon (47 mn)
Thèmes abordés : Qui sont les anges révoltés ? Quels sont les raisons de leur
révolte ? Peuvent-ils venir nous attaquer ? Tentation, obsession,
possession. L’histoire Job : Dieu ou le démon ?
J’applique ce psaume au sens moral d’un homme attaqué par le démon.
Ceci permet de comprendre la juste place de cet ange révolté dans nos vies
spirituelles. Saint Jean Cassien donne cette parabole pour la comprendre : « Je me promenais en rêve dans une
grande ville. Elle était peuplée de plus de 100 000 personnes. C'était jour de
marché et les gens achetaient et vendaient. A la porte de la ville je finis par
trouver ce que je cherchais, à savoir un démon. Il n'y en avait aucun dans la
ville. Et ce démon là, gras et ventripotent, faisait la sieste. Je m'étonnais.
Puis je partis dans la montagne où je trouvais un saint ermite. Il priait et
s'efforçait de se concentrer tandis que, tout autour de lui, comme une nuée de
mouches, des milliers de démons tentaient de le détourner de sa vocation. Je
m'étonnais encore plus. Je retournais en ville. Je réveillais le démon
ventripotent et lui demandais : "Comment se fait-il que ce moine attire
tous les démons et pas cette ville? Le démon me répondit : "Eux, dans cette
ville, n'ont pas besoin de démons. Ils se tentent bien eux-mêmes. »
Commentaire du Psaume 18 : Le secours
grandiose de Dieu à l’heure de ma mort (67 mn)
Thèmes abordés : Passage de la mort comme le peuple hébreu dans la fuite
d’Egypte ; Retour du Christ ; Jésus notre avocat ; Jugement et
récompense ; Jugement universel ; Vision béatifique ; Royauté
éternelle au Ciel ; Fragilité des démons ; Louange éternelle.
J’applique ce psaume au sens eschatologique des événements du retour
du Christ lorsqu’il vient nous chercher dans la mort. C’est un des sens
allégoriques possible tandis que, au sens littéral, David remercie Dieu pour la
victoire finale qu’il lui a donné pour établir le Royaume d’Israël.
Thèmes abordés : Peut-on démontrer l’existence de Dieu ? Les voies objectives
par l’observation de l’ordre de la création ; les voies subjectives par
l’observation de l’âme humaine ; Science et foi ; Le danger de
l’orgueil, très grand mal ; Comment Dieu peut mentir au fourbe afin qu’il
tombe et soit sauvé de son orgueil.
J’actualise les propos de ce psaume à la lumière de la connaissance
beaucoup plus profonde que nous avons de la Création et de l’âme humaine.
Commentaire du Psaume 20 : L’aide de
Dieu face à l’angoisse (29 mn)
Thèmes abordés : Différence entre stress et angoisse ; Les 4 origines des
angoisses (physique, sensible, morale, mystique) ; L'angoisse mystique ou métaphysique
: Le cœur de l’homme vide sans Dieu ; Pourquoi Dieu nous laisse-til
parfois dans l’angoisse en se cachant ? La joie plénière viendra quand il
se montrera à nous ; Seule la présence de Dieu comble le besoin de
puissance ; Sommes-nous les rois de Dieu ?
Dans ce commentaire du psaume 20, j’analyse ces étranges angoisses
dans lesquelles Dieu nous laisse pour un temps. Par elle, le temps du
purgatoire, Dieu crée en nous soif d’un salut et humilité.
Commentaire du Psaume 21 : Rien ne
peut atteindre celui qui vit dans la grâce de Dieu (50 mn)
Thèmes abordés : Ce qu’est la grâce ; Les trois vertus théologales (foi,
charité, espérance) ; Les dons du Saint Esprit ; Les fruits du Saint
Esprit ; Peut-on tomber encore dans le péché dans la vie de la
grâce ?
J’applique ce psaume à la vie de la grâce (sens moral). C’est l’un
de ses sens possibles. Il pourrait aussi être lu à la lumière de ce que nous
vivrons au paradis (sens eschatologique). Il pourrait aussi être appliqué au
Christ que le Père protégeait dans les persécutions (sens allégorique).
Thèmes abordés : La passion du Christ ; Le désespoir, souffrance ultime ;
Pourquoi Jésus a-t-il voulu vivre cela ?
Bien que certains théologien Juifs le contestent (car ils s’arrêtent
au sens littéral antique), ce psaume s’applique avec évidence au sens divin
allégorique à ce que Jésus a vécu sur la croix, cette souffrance ultime qu’on
peut appeler « la nuit de l’esprit ». L’épître aux Hébreux la décrit
ainsi : « Hébreux 5, 7 C'est lui
Jésus qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente clameur et
des larmes, des implorations et des supplications à celui qui pouvait le sauver
de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout Fils qu'il était,
apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ; après avoir été rendu parfait, il
est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de salut éternel, puisqu'il
est salué par Dieu du titre de grand prêtre selon l'ordre de
Melchisédech. »
Commentaire du Psaume 23 : Le
Seigneur est mon berger et le Seigneur est Yahvé (35 mn)
Thèmes abordés : La Pastorale de Jésus sur l’humanité ; Pourquoi Dieu n’a-t-il
pas toujours eu une pastorale douce sur l’humanité ?
Ce psaume est le plus connu. Je montre que Jésus se l’attribue de
deux manières : D’abord en s’attribuant le nom de Yahvé : « Jean 8, 58 Jésus leur dit : "En
vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, Je Suis (= Yahvé
en Hébreu) » ; Ensuite en disant qu’il est ce bon berger : « Jean 10, 14 Je suis le bon berger ;
je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et
que je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. »
Commentaire du Psaume 24 : Qui
approchera le Dieu tout Puissant ? (27 mn)
Thèmes abordés : Dieu dans sa puissance (comme créateur puissant et comme rédempteur
humble et aimant) ; L’histoire de la justice humaine : 1° Celle de la Loi
ancienne ; 2° Celle de la loi humaine ; 3° Celle du Christ ; La
gloire de Dieu lorsqu’il se montrera.
Dans ce psaume, je voudrais étudier la façon dont Dieu a peu à peu
affiné le cœur de l’homme pour qu’il s’approche de son mystère infini, qui
n’est pas d’abord celui de sa puissance créatrice, mais celui de sa puissance
rédemptrice.
Commentaire du Psaume 25 : « Mon
Dieu, éduque-moi avec douceur et patience » (38 mn)
Thèmes abordés : « Enseigne-moi malgré mes fautes passées » ; La
pastorale de Dieu ; Notre devoir à nous, humains.
Dans ce psaume nous est montrée la douce pastorale de Dieu qui
conduit l’homme humble, malgré son péché, avec délicatesse et selon le pas des
enfants. Il faut remarquer que c’est souvent grâce à nos angoisses que nous
sommes rendus humbles
Commentaire du Psaume 26 : Face à
l’épreuve de l’injustice (37 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi Dieu permet-il l’injustice en ce monde ? Pourquoi
l’épreuve frappe-t-elle tout homme ?
Dans ce commentaire, je montre que l’épreuve frappe tout homme, mais
pas de la même façon : pas de nuit totale pour le saint
Commentaire du Psaume 27 : Aux temps
de la persécution, avoir totalement foi en Dieu (40 mn)
Thèmes abordés : La différence entre espoir humain et espérance théologale ;
L’exemple de la persécution que j’ai vécue ; La puissance de l’attente de
la grâce et de la vie éternelle ; Mais attention à ne pas se croire tout
puissant : nous restons attachés à cette terre par un hameçon ou un autre
Dans ce commentaire, je me sers de ma propre expérience pour
raconter la lutte et la force surnaturelle que Dieu donne dans la persécution.
Dans cette paix face à la persécution, les trois vertus théologales sont
nécessaires.
Commentaire du Psaume 28 : Jésus est
le rocher infaillible de l’Église (57 mn)
Thèmes abordés : Différence entre rocher et « banc de sable » ; Quel
est le roc qui fonde l’Église ? Les trois sens de ce rocher : 1°Jésus, 2°
La foi en sa divinité, 3° le Magistère de Pierre qui l’enseigne
infailliblement. L’épreuve finale de l’Église à la fin du monde et le retour du
Christ.
J’applique ce psaume dans le sens allégorique suivant : l’Église
catholique, Messie de Jésus. Face à notre détresse actuelle face à l’épreuve de
l’Église, nous sommes certains que les ennemis de l’Église ne tiendront pas :
Il y aura une justice immanente pour les méchants (renouveau soit terrestre,
soit céleste).
Commentaire du Psaume 29 : Nous
sommes les fils de Dieu et Dieu nous purifie (38 mn)
Thèmes abordés : Quatre façon d’être fils de Dieu : 1° par nature (Jésus) ; 2°
par adoption sans le savoir (les non chrétiens) ; 3° Par adoption et en
vivant (les chrétiens) ; 4° Par adoption et en le voyant face à face (au
paradis) ; Objection : Est-ce vrai que les non-chrétiens sont aussi fils
de Dieu (différence entre prémotion divine et grâce sanctifiante).
J’applique ce psaume aux étapes spirituelles de notre purification
qui nous fait passer de l’état de fils de Dieu ignorant qui est notre Père, à
l’état de fils intimement unis à notre Père. C’est ce qu’on appelle le
« purgatoire ». Cause de tout : l’Esprit Saint ; 1° Le chemin
des orgueilleux (le mauvais larron) ; 2° Le chemin des hommes de
bonne volonté mourant de soif (le bon larron) ; 3° Le chemin des Fils
de la gloire (Croix des chrétiens).
Commentaire du Psaume 30 : Comment
Dieu nous élève, d’étape en étape, vers sa maison (43 mn)
Thèmes abordés : Les quatre états du Temple de Jérusalem (Salomon, Hérode,
Ezéchiel, Apocalypse). Les quatre états de notre âme (Loi de Moïse, justice
humaine, grâce sanctifiante et gloire éternelle) ; Colère de Dieu ou pédagogie
de Dieu ?
J’applique ce psaume à la contemplation de l’œuvre de Dieu en nous.
Il fait passer notre âme de l’état charnel à la gloire de l’éternité. C’est
toute l’histoire sainte racontée dans l’Écriture sous l’image symbolique du
Temple
Commentaire du Psaume 31 : Le vrai
refuge n’est pas un terrier mais c’est Dieu (37 mn)
Thèmes abordés : Les notions de « refuge » et de « grand
monarque » ; La confusion entre espoir et espérance chez les prophètes
charnels ; Parfois, le refuge doit-il vraiment être un
terrier matériel ?
J’applique ce psaume à la notion de refuge qui, au fur à mesure que
nous sortons de notre vision charnelle du monde, n’est plus un terrier avec des
réserves, ni un roi avec ses armées mais la Puissance du Seigneur et de ses
amis céleste, qui nous donne la grâce et la gloire. L’espoir cherche un terrier
ou une armée terrestre. L’espérance c’est que le grand monarque viendra du
Ciel. Dans l’épreuve, nous découvrons les limites des terriers, des
psychologues ou des conseillers spirituels : Dieu seul sauve ultimement.
Commentaire du Psaume 32 : Le pardon
de Dieu si nous confessions nos péchés (49 mn)
Thèmes abordés : Tout péché sera pardonné sauf le blasphème contre l’Esprit ;
Sortir de l’eschatologie scolastique tout en restant fidèle aux dogmes ; Le
sacrement de pénitence et ses 4 étapes : Confession, contrition, promesse de na
pas recommencer, réparation ; Que se passe-t-il en celui qui refuse de se
confesser à Dieu et de réparer ? Les effets du péché non confessé :
Souffrance mystique, morale, sensible et son effet corporel ;
Par ce psaume, je montre que Dieu applique ce qu’il dit : Personne
n’ira jamais en enfer éternel s’il se repent et l’enfer n’est peuplé que de
ceux qui, jusque face au Christ qui leur révèle leurs péchés d’ignorance et de
faiblesse, ne se repentent pas. C’est le blasphème contre l’Esprit (Matthieu
12, 31).
Thèmes abordés : L’œuvre de Dieu dans toutes ses dimensions ; nous en sommes
rendu aux étapes de notre sanctification ; Au Ciel, tout sera accompli.
Dans ce psaume, je voudrais comparer au sens littéral ce que savait
David (la Rédemption n’était qu’en préparation) et ce que nous savons
maintenant. Dieu nous a conduits à la vérité toute entière par son Verbe et
elle apparaîtra en pleine évidence bientôt, lors du retour du Christ. Trois
parties dans ce commentaire : notre création, notre rédemption et notre
sanctification.
Commentaire du Psaume 34 : Action de
grâce après avoir échappé à un grand danger (38 mn)
Thèmes abordés : La véritable victoire sera éternelle ; Comment la geste de sainte
Jeanne d’Arc est une parabole vivante de la victoire éternelle.
L'indication du premier verset fait référence au moment où David
simule la folie devant Akish (et non Abimélec) pour éviter la prison.
J’applique ce psaume, dans son sens eschatologique, à l’histoire de sainte
Jeanne d’Arc, à qui ses voix affirmèrent, la veille de sa mort : « Oui tu seras délivrée ! Et par
grande victoire ! ».
Commentaire du Psaume 35 : La
vengeance de Jésus et des saints contre les diables (47 mn)
Thèmes abordés : Le piège tendu à l’orgueilleux Lucifer par Jésus, Dieu fait
homme ; Le triomphe douloureux dans la manifestation de l’humilité et de
l’amour de Dieu ; Le triomphe glorieux dans l’autre monde par la
délivrance des âmes qui attendaient dans les prisons inférieures ;
L’attente de ce triomphe qui nous sera manifesté dans l’autre monde, à l’heure
de notre mort.
J’applique ce psaume à la grandiose et définitive victoire du Christ
qui a eu lieu en ce mois d’avril du l’an 33, lors de la descente dans les
enfers. On n’imagine pas le caractère unique et grandiose de ce qui se révèlera
être dans l’autre monde, le centre de l’histoire humaine. C’est décrit par
saint Paul de cette façon : « Colossiens
2, 15 Il a dépouillé les Principautés et les Puissances et les a données en
spectacle à la face du monde, en les traînant dans son cortège
triomphal ». Et sur terre, on n’a rien vu sauf un petit séisme et le
rideau du temple qui s’est déchiré.
Thèmes abordés : L’enfer : l’amour de soi poussé jusqu’au mépris de Dieu et du
prochain ; Le paradis : l’amour de Dieu et du prochain poussés jusqu’au
mépris de soi ; Les trois sens de la crainte de Dieu ;
J’applique ce psaume au sens eschatologique aux deux demeures qui
pour toujours subsisteront. On y comprend la mentalité obstinée des damnés de
l’enfer et la béatitude des saints du Ciel.
Commentaire du Psaume 37 : Ne jalouse
pas l’impie. Tu verras : ce qu’il vit sera éphémère (38 mn)
Thèmes abordés : Certitude fondée sur l’espérance théologale ; Le caractère
éphémère du méchant ; Est-ce vrai que l’observation montre le bonheur de
l’homme juste et le malheur du pervers ?
J’applique ce psaume au sens moral : Quel est l’effet de la vie avec
Dieu ? Est-ce vrai que le juste est béni, même sur cette terre, tandis que
le bonheur de l’impie est éphémère ? Qu’en dit l’expérience et la
foi (Marc 10, 29)? Ce psaume traite de trois thèmes : 1° Ne t’énerve pas
en jalousant l’impie. Comme l’herbe il passera ; 2° Construit pour ce qui
ne passera jamais ; 3° L’expérience montre que c’est vrai dès cette terre.
Thèmes abordés : Espoir et espérance ; Les quatre souffrances qui
sont conséquences immanentes du péché (mystique, morale, sensible et même, par
somatisation, physique) ; La cinquième conséquence : la perte du soutien des
hommes droits ; Comment le repentir et la réconciliation guérissent ces
souffrances. Ce psaume fait sans doute référence au péché que fit le roi David
en procédant au recensement vaniteux de son peuple (2 Samuel 24, 8). On croit
souvent qu’une vie dans le péché est neutre et qu’il suffit de fuir le sentiment
de culpabilité. C’est une erreur de jugement. Le péché ravage la vie de notre
esprit et le sentiment négatif n’est qu’une conséquence.
Commentaire du Psaume 39 : La
méditation sur sa mort nous remet face à notre vraie mesure (24 mn)
Thèmes abordés : Le scandale de la réussite arrogante sur terre de ceux qui méprisent
Dieu et sa justice ; Comment Dieu nous livre pour un temps à notre misère
pour nous sauver ; Pourquoi les anciens moines méditaient-ils sur le
crâne ?
Dans ce psaume, je montre l’attitude juste de David ; SON HUMILITE : La méditation sur son péché et sur sa propre mort nous
remet face à notre vraie mesure ; SON AMOUR DE DIEU : La méditation
sur la vie éternelle que Dieu nous prépare nous remet face à notre vraie mesure.
Commentaire du Psaume 40 : La croix
du bon larron, crucifié à la droite de Jésus (41 mn)
Thèmes abordés : Les trois crucifiés, symboles des trois sortes d’habitants de cette
terre ; Les trois qualités intérieures du bon larron : humilité, vérité,
espérance ; Le bon larron est-il dans le salut ou dans la préparation au
salut ? Ce qu’a vécu le bon larron après sa mort ; Ce qu’il fait
actuellement.
Dans ce psaume, à partir de l’exemple du bon larron, je montre la
manière dont sont préparés au salut les non-chrétiens au cœur droit. J’analyse
ce que nous ne voyons pas de leur avenir : l’immense joie de leur salut
éternel.
Commentaire du Psaume 41 : Celui qui
fait miséricorde reçoit miséricorde (26 mn)
Thèmes abordés : Les trois coeurs (1° un cœur de feu pour Dieu, 2° de pierre pour
soi, 3° de chair pour le prochain) ; Comparaison avec l’homme au cœur
dur quyi damne tout le monde (sauf lui) ; Analyse de l’homme au cœur doux
pour les puissants et au cœur dur pour les faibles ; Le salut final de
l’homme miséricordieux.
J’explique par ce psaume cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 2 car, du jugement dont
vous jugez on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour
vous ».
Commentaire du Psaume 42 : La soif
naturelle de voir Dieu (36 mn)
Thèmes abordés : La soif naturelle de voir Dieu, a son siège dans l’âme
elle-même ; Mais le fait de voir Dieu est un don gratuit de l’amour de
Dieu, innaccessible aux forces humaines seules ; Saint Augustin décrit
cette soif dans « Les confessions » ; La réaction de Feuerbach
face à cette soif (Son livre : « L’essence du christianisme »)
Dans ce psaume, je montre cette souffrance terrible, appelée
« feu du purgatoire », qui fait de cette terre une vallée de larmes,
surtout quand nous sommes comblés de biens matériels. L’art sacré y trouve son
origine. L’angoisse mystique, malheur actuel est âmes de l’Occident, vient de
là. Que faire quand le doute vient ? Se souvenir des voies objectives
d’accès à Dieu.
Commentaire du Psaume 43 : Les attaques
du démon et l’aide du Christ au jugement individuel (43 mn)
Thèmes abordés : Le rôle et la violence du démon au moment de la mort (Voir 2 Thess
2, 1) ; L’aide certaine et puissante du Christ ; La sentence finale
de celui qui est sauvé.
Dans ce psaume, j’explique cette parole de sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus, juste avant sa mort (19 août 1897) : « Puisqu'on dit que toutes les âmes sont tentées par le démon au
moment de la mort, il faudra que j'y passe. Mais pourtant non, je suis trop
petite. Avec les tout petits, il ne peut pas… »
Thèmes abordés : La raison des épreuves d’Israël et de l’Église, y compris lorsque le
peuple se comporte bien avec Dieu ; Victoire sur Satan dès cette terre par
l’humilité et la soif de Dieu ; « Prie parce que Dieu fait tout. Mais
agit comme s’il ne faisait rien » (Saint Ignace de Loyola) ; Puis
Dieu redonne la victoire.
Au sens littéral, les fils de Coré racontent les exploits de Dieu au
service d’Israël : Victoire et défaites, sans rapport visible avec la justice
ou le péché. Au sens moral, ce psaume peut être appliqué à la manière dont Dieu
nous conduit à vaincre les démons sur terre : L’humilité et l’amour humilie
leur arrogance orgueilleuse.
Commentaire du Psaume 45 : Chant
d’amour au Christ, et à son épouse éternelle (notre âme) (39 mn)
Thèmes abordés : La force du roi ; Son arc = La vérité ; Son trône = Droiture
du cœur qui attire tous les hommes comme un abîme ; Notre âme est l’épouse
du roi ; La purification de notre âme ; La joie de notre accueil au
Ciel ; La fécondité de notre apostolat éternel.
Dans ce psaume, lu au sens allégorique, c’est le Christ et son
alliance d’amour avec nous, l’épouse de son Cœur, qui est chanté.
Commentaire du Psaume 46 : Celui qui
aime Dieu reste debout si sa vie s’écroule (26 mn)
Thèmes abordés : Le sixième sceau de l’Apocalypse ; Que sont les
« habitants de la terre » ? La tribulation signifie chaque fois
que nous perdons le trésor où est notre cœur : « Matthieu 6, 21 Car où est ton trésor, là sera aussi ton
cœur »;
J’applique le sens de ce psaume au moment où tout s’écroule dans
notre vie. Je prends pour l’illustrer l’histoire étrange et le sens profond du
naufrage du Titanic en 1912.
Commentaire du Psaume 47 : Les deux
royautés du Christ (40 mn)
Thèmes abordés : Les deux conceptions de la royauté du Christ
(royauté terrestre fondée sur sa puissance et royauté céleste fondée sur
l’humilité) ; Quelle est la plus glorieuse ? Comment ces deux
royautés sont à l’origine de la révolte des démons. Comment ces deux royautés
sont à l’origine de la révolte des de saint Pierre.
J’applique le sens allégorique de ce psaume aux deux royautés du
Christ. Il est vraiment le roi Puissant, Créateur de l’univers. Mais il y a en
lui une royauté plus grande décrite ici : « Jean
19, 18 où ils le crucifièrent et avec lui deux autres : un de chaque côté et,
au milieu, Jésus. Pilate rédigea aussi un écriteau et le fit placer sur la
croix. Il y était écrit : "Jésus le Nazôréen, le roi des Juifs. »
Commentaire du Psaume 48 : La Puissance
du roi d’humilité lors de sa Venue dans la gloire (34 mn)
Thèmes abordés : 40 ans après la mort de Jésus, l’arrivée dans la mort de ses
ennemis, signifiée sur terre par la destruction du Temple de Jérusalem ;
Romains 5, 8 « mais la preuve que
Dieu nous aime, c'est que le Christ, alors que nous étions encore pécheurs, est
mort pour nous. »
J’applique le sens allégorique de ce psaume à la réalisation de ce
que Jésus avait annoncé : « Marc 14,
61 De nouveau le Grand Prêtre l'interrogeait, et il lui dit : "Es-tu le
Christ, le Fils du Béni ?" -- "Je le suis, dit Jésus, et vous
verrez le Fils de l'homme siégeant à la droite de la Puissance et venant avec
les nuées du ciel." Alors le Grand Prêtre déchira ses tuniques. Tous
prononcèrent qu'il était passible de mort. » Mais attention : Pas de
vengeance chez Jésus. Qu’est-ce que le « Jour de colère » lors de
leur arrivée dans l’autre monde.
Commentaire du Psaume 49 : La vanité
des richesses terrestres (32 mn)
Thèmes abordés : La vraie sagesse du sage ; Même avec des milliards, nul ne
pourra prolonger sa vie d’un seul jour, ni les scientifiques, ni les
journalistes, ni les carriéristes, ni les hommes politiques ; Qu'en est-il
des richesses intellectuelles (sciences, théologie, diplômes) ? Le sort du
juste ?
Par ce psaume commenté au sens moral, je montre le sens de cette
parole de Jésus : « Luc 12, 33 Faites-vous
des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où ni
voleur n'approche ni mite ne détruit. Car où est votre trésor, là aussi sera
votre cœur ».
Commentaire du Psaume 50 : La
pastorale sévère de Dieu sur les hommes au cœur dur (37 mn)
Thèmes abordés : Les trois sortes d’humains de la terre (le mauvais, le juste et le
saint) ; Comment Dieu, par la médiation de son chantre et prophète Asaph,
tend à faire passer son peuple du sacrifice d’animaux au sacrifice du cœur.
Par ce psaume commenté au sens moral, je montre les trois pastorales
de Dieu sur l’humanité. Mais c’est la pastorale sur les hommes durs et charnels
que Dieu décrit ici, parlant de « colère ». Elle est symbolisée au
Golgotha par le mauvais larron. Dès l’Ancien Testament, Dieu va affiner son
peuple par les épreuves, le faisant passer à l’attitude humble et assoiffée du
bon larron. Le psaume se termine par l’annonce de la croix de Jésus, qui
donnera sens à tout.
Commentaire du Psaume 51 : Lorsqu’on
pèche mortellement (46 mn)
Thèmes abordés : Le péché mortel de David ; La notion de péché mortel et
sa complexité ; ses parts de faiblesse et d’aveuglement ; Distinguer
la perte de la grâce et l’angoisse qui peut en résulter ; Comment
retrouver la grâce ? Les quatre conditions de la réconciliation
(confession, contrition, résolution à ne pas récidiver, réparation).
Par ce psaume commenté au sens moral, je montre l’attitude qui plait
à Dieu lorsqu’on a gravement péché. Le sacrifice n’a de valeur qui s’il vient
d’un cœur contrit et brisé, qui confesse son péché.
Commentaire du Psaume 52 : Quelle
attitude avoir face à un traître rusé ? (21 mn)
Thèmes abordés : Non seulement Doëg a vu, mais il s’est empressé de dénoncer
David ; L’intention du traitre : Souvent un peu d’argent, de pouvoir, de
notoriété ; Ne pas envier la tranquillité provisoire du traitre. Seule la
paix du cœur droit dure à jamais ; L’attitude de Jésus face à notre pauvre
humanité
Par ce psaume commenté au sens moral, il est possible de constater
une réalité fréquente du cœur de l’homme : Peu sont capable d’amitié. La
plupart vont du côté du pouvoir et se détournent de leurs amis lorsqu’ils sont
persécutés.
Commentaire du Psaume 53 : La grande
crise de l’Occident athée (38 mn)
Thèmes abordés : Mort de Dieu au XIX° s ; Conséquences éthiques et
idéologiques ; Corruption du peuple par les idéologues perdus ; La
fin de leur idéologie au bout de cycle d’environ 50 ans ; Le renouveau
dans le peuple.
J’applique ce psaume décrivant une crise des sans Dieu à l’époque de
Moïse, à la grande crise qui s’est produite en Europe Occidentale au XIX° au
XXI° s. Il y a eu plusieurs athéismes mais le plus significatif fut le marxisme
en URSS.
Commentaire du Psaume 54 : Lorsque
tout ce qu’on entreprend échoue et s’écroule (19 mn)
Thèmes abordés : L’épreuve ne durera pas pour toujours. Cela s’arrête soit en cette
vie, soit à l’heure de la mort ; Ceux qui trahissent hériteront d’une
justice immanente ; Préférer la victoire éternelle à une victoire terrestre ;
En quoi consiste la vengeance finale de par le Christ ?
Par ce psaume, je manifeste une des grandes souffrances de celui qui
est dans l’épreuve : La présence de gens qui, loin de tendre la main, enfoncent
la tête du malheureux sous l’eau.
Commentaire du Psaume 55 : Quand la
trahison vient de son conjoint dans le mariage (26 mn)
Thèmes abordés : La perte de son trésor, le silence de Dieu ; La déchirure du
couple : l’amour se transforme en haine ; L’envie de mourir ; Passage
du désespoir à la colère, comme par vagues ; Il ne reste parfois que Dieu
seul.
Le pape Benoît XVI cite comme une des plus grandes souffrances pour
un prêtre la persécution des autres prêtres ou des évêques.
Commentaire du Psaume 56 : Face au
harcèlement moral ou sexuel (28 mn)
Thèmes abordés : Les techniques du harcèlement et leurs effets délétaires ; Prier
parce que Dieu fait tout. Mais agir comme si Dieu ne faisait rien ; L’aide
Dieu est souvent purement spirituelle : il nous détache et relativise l’épreuve
face à l’éternité qui nous attend ; La paix retrouvée si on considère le caractère
passager de tout cela.
Au sens moral, ce psaume manifeste bien ce que ressent une personne
harcélée. David était à la fois un homme foprt et un grand guerrier et une
personne sensible. L’un n’empêche pas l’autre.
Commentaire du Psaume 57 : La prière
de Jésus lorsqu’il fut tenté (30 mn)
Thèmes abordés : Qu’est-ce que le sens allégorique qui parle de Jésus : « Luc 24, 26 Ne fallait-il pas que le
Christ endurât ces souffrances pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par
Moïse et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures
ce qui le concernait. » ; Lorsque les hommes tentent Jésus sur la
question de sa royauté ;
J’applique ce psaume, au sens allégorique, à la prière que Jésus fit
à cette occasion : « Jean 6, 15
Alors Jésus, se rendant compte qu'ils allaient venir s'emparer de lui pour le
faire roi, s'enfuit à nouveau dans la montagne, tout seul ». La vraie
louange de Dieu est la révélation de son Cœur, plus que celle de sa Puissance
ou de son Intelligence. Idem pour la vraie grandeur de l’Église.
Commentaire du Psaume 58 : Les
attaques subies par les disciples du Christ dans le monde (29 mn)
Thèmes abordés : L’idéologie de l’Antéchrist et le message du Christ ; A quoi
reconnaît-on les antéchrist ? Par les moyens rusés qu’ils utilisent ;
Comment la puissance de Dieu peut-elle
les combattre ? Par l’épée de la vérité, de l’amour et de
l’humilité ; La victoire finale
J’applique ce psaume, au sens allégorique, à la grande lutte qu’a
vécu Jésus jusqu’à sa mort face aux scribes et aux pharisiens. C’est une lutte
analogue qu’auront à vivre les chrétiens fidèles car « le serviteur n’est
pas plus grand que son maître ».
Thèmes abordés : Quand la souffrance est totale ; « Mon Dieu, Mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? L’efficacité de la croix pour la
kénose ;
Lecture allégorique de ce psaume. Marie-Antoinette, reine de France,
ne fut pas d’abord une sainte mais, à l’image de notre âme, une femme adonnée
aux choses de ce monde. Son histoire tragique où rien ne lui est épargné, nous
montre non seulement la rage absolue et tenace des démons contre notre âme,
mais aussi la puissance de la croix pour purifier notre cœur. Elle est morte en
sainte.
Commentaire du Psaume 60 : Quand Dieu
nous éprouve par le malheur (15 mn)
Thèmes abordés : Dieu nous tente-t-il ? Les deux sens du mort « éprouver,
tenter » ; Pas pour toujours ? Défaites et victoires viennent de
Dieu mais toujours pour notre salut final.
Dans ce psaume est abordé un sujet qui a intrigué les croyants
depuis toujours : Est-ce Dieu qui nous éprouve ? Deux réponses en
apparence contradictoires sont dans l’Écriture : « Ps 66, 10 Tu nous as éprouvés, ô Dieu, épurés comme on épure
l'argent ». « Jacques 1, 13 Que nul, s'il est éprouvé, ne dise :
"C'est Dieu qui m'éprouve." Dieu en effet n'éprouve pas le mal, il
n'éprouve non plus personne ».
Débat : Peut-on être éprouvé
au-delà de nos forces ? (40 mn) PRIVE Arnaud Dumouch soutient que ce texte (1
Corinthiens 10, 13) ne s’applique pas aux épreuves de cette terre.
L’expérience de ce qui arrive à certains prouve ce qu’écrit saint Paul ici : « 2 Corinthiens 1, 8 Car nous ne
voulons pas que vous l'ignoriez, frères : la tribulation qui nous est
survenue en Asie nous a accablés à l'excès, au delàà de nos forces, à tel
point que nous désespérions même de conserver la vie ». Mais ce
texte s’applique au salut éternel : Nul ne se damnera qu’en méprisant l’aide
du Christ (blasphème contre l’Esprit). Thomas soutient que ce n’est pas
vrai et qu’il a expérimenté que la grâce est toujours là selon cet autre
texte de saint Paul : « 1
Corinthiens 10, 13 Aucune tentation ne vous est survenue, qui passât la
mesure humaine. Dieu est fidèle ; il ne permettra pas que vous soyez tentés
au delà de vos forces ; mais avec la tentation, il vous donnera le moyen d'en
sortir et la force de la supporter ». |
Commentaire du Psaume 61 : Marie,
reine du Cœur de Dieu (29 mn)
Thèmes abordés : La royauté de Marie est elle une idolâtrie selon Jérémie 7,
18 ? Est-elle la réalisation de cette prophétie : « Exode 19, 6 Je ferai de vous un royaume de prêtres, une nation
sainte. Voilà les paroles que tu diras à mon peuple, Israël. » ;
Serons-nous rois ? « Je répondrai toujours à vos messages ». :
J’applique ce psaume au sens allégorique à la royauté unique de
Marie qui lui est conférée sur le cœur de Dieu et sur toute créature car elle
s’est faite toute petite.
Thèmes abordés : Le passage de la mort et la dernière attaque de Lucifer, plus forte
que toutes ; Pourquoi la nécessité de cette dernière confrontation au
démon ? La tactique de Lucifer : Le démon se fera séducteur puis
accusateur ; Appeler Dieu à son aide : Il a promis. Il viendra : Dogme (1
Co 10, 13) : « Dieu ne permettra pas
que nous soyons tenté au-delà de nos forces » ; But de Dieu :
Nous montrer notre misère et nous conduire à appeler le Sauveur ; Pourquoi
il ne faut pas jouer avec le péché sur terre ?
Dans ce psaume, j’explique cette parole de sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus, juste avant sa mort (19 août 1897) : « Puisqu'on dit que toutes les âmes sont tentées par le démon au
moment de la mort, il faudra que j'y passe. Mais pourtant non, je suis trop
petite. Avec les tout petits, il ne peut pas… »
Commentaire du Psaume 63 : Terrible
est la soif de Dieu, mais heureuse est l’union à Dieu (37 mn)
Thèmes abordés : Le cœur de l’homme est-il fait pour Dieu ? La contemplation de
Dieu est-elle un don de Dieu ? Les trois sagesses ; La foi, source de
contemplation de Dieu ; La charité, source de joie profonde en Dieu ;
L’espérance, source de sécurité profonde ; Le combat spirituel utile avant
la vision béatifique, pour le développement de l’humilité dans les défaites et
de la force dans les victoires ; En vue de la royauté éternelle
Je lis ce psaume au sens littéral comme illustration de ceci : « Jean 4, 13 Jésus lui répondit :
"Quiconque boit de cette eau aura soif à nouveau ; mais qui boira de l'eau
que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; l'eau que je lui donnerai
deviendra en lui source d'eau jaillissant en vie éternelle." La femme lui
dit : "Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif et ne
vienne plus ici pour puiser." »
Commentaire du Psaume 64 : Le combat
intérieur contre ses pulsions (37 mn)
Thèmes abordés : La liste de ces pulsions valorisation, autonomie, sécurité et leur
incarnation différente pour les femmes (besoin affectif, rapport à l’enfant) et
pour les hommes (sécurisation de sa famille, peur de la dépendance) ; Le
rôle du démon là-dedans : tentation, obsession, possession : il n’invente rien
mais appuie sur ce qu’il y a en nous ; Pourquoi Dieu nous a-t-il imposé,
suite au péché originel, le « foyer du péché » qui nous rend faible
par rapport à cet ennemi intérieur ? « 2 Co 12, 7 pour que je ne m'enorgueillisse pas ! »
Je lis ce psaume au sens moral en appliquant le mot « ennemi »
à cette étrange loi de notre intériorité que décrit saint Paul : « Romains 7, 19 puisque je ne fais pas
le bien que je veux et commets le mal que je ne veux pas ».
Thèmes abordés : Dieu nous bénit malgré nos misères ; Création : Puissance
infinie de ce Dieu ; Rédemption : Amour infini de ce Dieu
J’applique ce psaume au seul sens littéral du roi David, en essayant
de me mettre en son temps et lieu : il a souffert, il a combattu, il a péché,
mais Dieu ne l’a jamais abandonné car il s’est montré vrai et humble.
Commentaire du Psaume 66 : Louange à
Dieu qui nous a donné la Vie divine (33 mn)
Thèmes abordés : Les exploits extérieurs de Dieu sont le signe de ses exploits intérieurs
: Le don de la Vie surnaturelle. Il nous a protégé du péché, il nous a purifié
y compris en nous tendant des pièges pour nous sauver de notre orgueil ; L’action
de grâce qui plait à Dieu (Sacrifice d’amour pour Dieu et annonce de l’Evangile
au prochain).
J’applique ce psaume au seul sens moral au plus grand exploit de
Dieu : Quand il vient nous chercher et nous fait revivre de l’eau (humilité) et
de l’Esprit Saint (charité). C’est l’exploit de sa rédemption, plus grand que
l’exploit de sa création : « Jean
15, 16 Ce n'est pas vous qui m'avez choisi ; mais c'est moi qui vous ai choisis
et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit
demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le
donne. »
Commentaire du Psaume 67 : Le
jugement universel à la fin du monde (34 mn)
Thèmes abordés : Différence entre jugement particulier et jugement général ;
Comment se réalise cette béatitude : « Matthieu
5, 6 Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront
rassasiés ». Les damnés assisteront-ils au jugement ?
J’applique ce psaume au seul sens eschatologique à la description du
jugement universel qui, dans la vision béatifique, durera pour l’éternité :
tous verront tout sur tous et la droiture de Dieu sera manifestée.
Commentaire du Psaume 68 : Le
renouveau soudain de l’Église du Christ (62 mn)
Thèmes abordés : Un incroyable renouveau ; Pourquoi le temps de désert ?
L’exemple de la Crise de Nicée suivie de la disparition des critiques et de
ceux qui disaient : « L’Église est morte » ; « Hors l’Église
pas de Salut » ; Cela se manifestera ultimement lors du retour du
Christ et de la victoire éternelle.
J’applique ce psaume au sens allégorique pour contempler la
pastorale de Dieu sur son Église. Il peut la conduire au désert et lui infliger
une dure épreuve. Ses membres doutent et perdent pied. Mais tout cela vise à
créer un cœur nouveau, fait d’eau (humilité) et d’Esprit (charité). Et alors,
au moment voulu, sur un ordre de la Reine des anges, tout refleurit et nul ne
comprend d’où cela vient.
Commentaire du Psaume 69 : La
terrible nuit de l’esprit et le silence de Dieu (51 mn)
Thèmes abordés : Les trois raisons de la nuit de l’esprit, selon qu’on est pécheur,
juste ou saint : 1° Casser l’orgueil 2° Augmenter la soif d’un sauveur 3°
Offrir son amour à Dieu et au prochain ; La durée et les souffrances de la
nuit de l’esprit ; Le silence de Dieu est la pire des souffrances ;
Colère face aux oppresseurs et face à Dieu ; impossible de ne pas passer
par là dans la souffrance ; Mais la signification des 1000 années de paix
(Apocalypse 20, 2) : Y a-t-il une nuit totale dans la nuit de l’Esprit ?
Par ce psaume, je décris ce que vit un homme dans la « nuit de
l’esprit », cette épreuve ultime qui a été formalisée par le docteur de l’Église,
saint Jean de la croix. Quelles sont les raisons d’une telle épreuve que
le Christ a voulu vivre sur la croix : « Mt 27, 46 Et vers la neuvième heure, Jésus clama en un grand cri : "Eli,
Eli, lema sabachtani", c'est-à-dire : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi
m'as-tu abandonné ? »
Commentaire du Psaume 70 : cri de
détresse au fond du purgatoire (22 mn)
Thèmes abordés : Les six étapes du purgatoire d’après une reconstitution dans la
Sainte Tradition et son rôle ; Le rôle du démon dans ce purgatoire ;
Le désespoir ne dure pas toujours. Il est teinté de lumière : Le mélange de la
plus grande douleur et de la plus grande joie.
Par ce psaume, je décris ce que vit un homme dans la cinquième étape
du purgatoire, dans l’autre monde. Lorsque ces âmes font connaître leur
détresse aux habitants de cette terre lors d’un songe, on les voit souvent
tristes et désespérées dans un lieu noir. Il faut immédiatement prier pour et
offrir des sacrifices pour elles tant leur détresse est grande.
Commentaire du Psaume 71 : Appel de
l’âme vers Dieu dans le shéol (39 mn)
Thèmes abordés : Le shéol ou l’Hadès d’après la Tradition irlandaise (Vie de saint
Malachie, par saint Bernard) ; Rôle du démon dans ce purgatoire ; Le
désespoir ne dure pas toujours. Il est teinté de lumière : Le mélange de la
plus grande douleur et de la plus grande joie.
Par ce psaume, je décris ce que vit un homme dans la deuxième étape
du purgatoire, qu’on appelle « shéol », « Hadès », ou « limbes »
ou passage de la mort. Lorsque ces âmes font connaître leur détresse aux
habitants de cette terre lors d’un songe, on les voit souvent tristes et errantes.
Saint Malachie a vu sa sœur mondaine dans cet état et l’en a sauvé par sa
prière.
Thèmes abordés : La royauté de Salomon, figure de la royauté éternelle du
Christ ; L’intelligence venant de Dieu, qualité première du roi ; Une
intelligence au service du peuple de Dieu et de la justice ; Une royauté
éternelle ; Une fécondité immense.
Par ce psaume, qui est écrit par Salomon, est décrit le roi qui
plait au cœur de Dieu. Ce psaume décrit notre propre royauté telle que nous
l’exercerons au Ciel pour aider les enfants de Dieu encore e chemin sur la
terre.
Commentaire du Psaume 73 : Comment
Dieu m’a sauvé de la séduction mondaine (32 mn)
Thèmes abordés : L’exemple du château de Versailles à l’époque de Louis XIV (Le
destin de Mlle de Fontange). La fragilité tant que nous sommes sur terre : il y
a en nous une chair qui nous pousse au péché ; La séduisante réussite des
impies ; Du coup, séduit, je risque de les suivre. Car moi, je suis frappé
par le malheur ; Mais tout ceci n’est qu’apparence et séduction
passagère ; Dieu gardera mon âme de cette séduction.
J’aborde ce psaume dans son sens littéral moral car il décrit
toujours bien la séduction de l’apparante réussite des « habitants de
cette terre mondaine ». En réalité, ce n’est qu’une apparence, une théatre
de poussière en comparaison de l’éternité de la grâce de Dieu.
Commentaire du Psaume 74 : La
destruction du Temple de Jérusalem, image de l’épreuve (47 mn)
Thèmes abordés : Israël, symbole de l’humanité ; Le temple de Jérusalem, symbole
du cœur humain ; Pire que la destruction du temple, la shoah ;
Pourquoi la destruction et le silence de Dieu ?
J’applique ce psaume dans son sens prophétique littéral à la
destruction du Temple en 70 ap. JC. Cette histoire, ainsi que toute l’histoire
du peuple d’Israël, est l’image de ce que vivra notre âme. Ce psaume semble
raconter ce que nous pouvons ressentir quand cela nous arrive.
Commentaire du Psaume 75 : Comment
Dieu a purifié son Église par des épreuves (22 mn)
Thèmes abordés : Tout vient de Dieu. Rien ne se passe sans sa permission ; Nous
étions arrogants ; Ce regard ne sera paisible pour nous que dans l’autre
monde où nous constaterons la sagesse de ces épreuves.
J’applique ce psaume dans son sens prophétique aux épreuves de l’Église
en France en 1905, à la fermeture de ses œuvres et à la perte de la foi qui
s’en est suivie. Pourquoi Dieu a-t-il permis de telles souffrances ? Le
pape François se rend en voyage aux Emirats Arabes Unis et signe un document
avec l’imam d'Al-Azhar contenant l'affirmation suivante : « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de
race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les
êtres humains ».
Commentaire du Psaume 76 : La
conquête de l’empire romain par la puissance de Dieu (47 mn)
Thèmes abordés : En Orient et en Occident, le Christ dans le monde entier ;
Quelles furent les armes des vainqueurs ? Leur martyre. L’exemple de
sainte Blandine à Lyon ; La puissance de l’Esprit Saint : Le cœur de
l’homme en est brûlé et la violence des persécuteurs est vaincue par la fermeté
et la douceur des persécutés ; L’exemple de la conversion de Constantin.
J’applique ce psaume dans son sens allégorique à la stupéfiante
conquête, en 300 ans, par la charité et l’humilité des chrétiens, du plus dur
des empires qui ait régné sur l’Occident, l’Empire Romain. C’est un événement
que la Bible décrit : « Daniel 2, 31
Voici : une grande statue, extrêmement brillante, se dressait, terrible à voir.
Soudain une pierre se détacha, sans que main l'eût touchée, et vint frapper la
statue et la brisa. »
Thèmes abordés : Qu’est ce que la nuit des sens ? Comparaison avec la nuit de
l’esprit : c’est la même épreuve que la jeune femme dans le quotidien lassant
de la vie commune ; Plus de plaisir et donc l’impression de ne plus aimer
ou de ne plus être aimé ; Jusqu’à quand cette nuit des sens ?
J’applique ce psaume dans son sens moral à cette grande épreuve que
vivent les jeune amoureux de Dieu lorsque, après avoir enflammé leur cœur de la
joie sensible de sa présence, il semble retirer ce sentiment. Alors,
bouleversée, l’âme se demande si elle est encore aimée. C’est l’épreuve de la
« nuit des sens ». Sa raison : Dieu nous apend peu à peu à l’aimer
pour lui-même et nous pour les plaisirs dont il nous comble.
Commentaire du Psaume 78 : Eternellement,
nous nous souviendrons des merveilles du Sauveur (55 mn)
Thèmes abordés :
I° LA PREPARATION AU SALUT : 1° Sa loi inscrite dans notre
cœur ; 2° Le livre de la Création et la Révélation de son existence ;
3° La prise de conscience de l’existence du péché ; 4° Les œuvre de sa
Puissance dans nos vies ; 5° Les premières œuvres de la grâce ; 5° La
souffrrance pour façonner le cœur des humains ; 6° Le passage par la
mort ; 7° Par ces épreuves, il créait en nous un cœur repentant.
II° ENTREE DANS LE SALUT : 8° Et enfin, le don du salut
par le Sauveur Jésus Christ ; ° Mais nous continuâmes de pécher ; 10°
Il mit en avant ceux qui vivaient de l’évangile, de son humilité et de son
amour.
Asaph passe en revue l’histoire sainte telle qu’il la connaît. Nous
en savons beaucoup plus. Nous avons la Révélation de la Vie éternelle. Je lis
donc ce texte dans son sens allégorique pour raconter la totalité des
merveilles. Au paradis, éternellement, nous louerons Dieu pour ce grand
salut !
Commentaire du Psaume 79 : L’épreuve
finale de l’Église (CEC 675 à 677) (38 mn)
Thèmes abordés : L’Esprit Saint conduira l’Église sur le même chemin que le
Christ ; Les ennemis de l’Église du Christ se moqueront (intérieurs et
extérieurs) ; Les derniers fidèles, à l’image de Marie, de Marie
Madeleine ; Le prétexte : la faute des ancêtres ; L’abomination de la
désolation dans le Temple Saint ; La cause : le dernier Antéchrist : sa
nature, la raison de sa venue et sa fin.
J’applique ce psaume qui décrit la ruine de Jérusalem sous
Nabuchodonosor à l’épreuve finale de l’Église dont est est le signe. C’est un
sens eschatologique qu permet d’aborder les prophéties dont l’Église est
porteuse.
Commentaire du Psaume 80 : La
pastorale douce et forte de Dieu sur nous (31 mn)
Thèmes abordés : Dieu est-il seul pasteur ou travaille-t-il avec ses anges ?
L’arrivée des épreuves et le temps des bénédictions ; La raison de tout
cela révélée par Jésus : Il développe ces deux qualités en nous : humilité et
amour, eau et feu ; Au Ciel tout sera stabilisé car le temps de l’apprentissage
sera fini.
J’applique ce psaume au sens moral aux étranges variations de la
pastorale de Dieu sur notre âme. Pourquoi passe-t-il de moments de bénédiction
à des moments où il semble nous maudire ?
Commentaire du Psaume 81 : Action de
grâce après avoir retrouvé la grâce de Dieu (31 mn)
Thèmes abordés : Action de grâce après avoir retrouvé l’amour de Dieu ; Car Dieu
pardonne dès qu’on se repent ; L’appel de Dieu à la conversion ; Le
mécanisme destructeur qui se passe dans l’âme quand on ne se repent pas d’après
René Girard (convoitise, culpabilité, projection dans un bouc émissaire).
J’applique ce psaume au sens moral à l’allégresse qui suit la
réconciliation avec Dieu. On sort alors, en reconnaissant humblement ses torts
et en reparant, du mécanisme destructeur du feu de l’âme en état de destruction
intérieure.
Commentaire du Psaume 82 : Le
jugement individuel par le Christ après la mort (23 mn)
Thèmes abordés : Le jugement individuel Face au Christ juge ; Il vient et
manifeste la vérité de notre péché. Mais il entoure la vérité d’amour et
d’humilité pour les âmes des petits ; La vérité à nu n’intervient que pour
sauver les orgueilleux de leur orgueil.
J’applique ce psaume au sens eschatologique au jugement insividuel
dont une des dimensions sera la manifestation de la vérité par l’apparition du
Christ. Mais nous serons nous aussi juges.
Commentaire du Psaume 83 : Comment la
prophétie d’Israël reste toujours actuelle (31 mn)
Thèmes abordés : 1948, refondation de l’Etat d’Israël, réalisation d’une prophétie
(Luc 21, 24) ; Et tout de suite la guerre, par le monde entier et ce 3 ans
après la shoah ; La décision de Sadate ; La fin de la prophétie
d’Israël lors du retour du Christ.
J’applique ce dernier psaume d’Asaph au sens allégorique au mystère
de la prophétie d’Israël. Tout ce qui arrive à Israël, comme peuple, est
l’image du combat spirituel que doit vivre notre âme. Et ceci reste valable d’Abraham
à aujourd’hui, jusqu’au retour du Christ.
Commentaire du Psaume 84 : L’union
d’amour à Dieu dans l’oraison, source de joie profonde (37 mn)
Thèmes abordés : La demeure de Dieu, c’est notre âme et le Temple de notre âme, c’est
notre corps ; Notre demeure c’est le cœur de Dieu ; Fruit de cette
vie mystique : béatitude, Croissance spirituelle, confiance jusqu’à la
perfection.
J’applique ce dernier psaume des fils de Corée à la description de
la vie mystique et de cette parole de Jésus : « Jean 14, 23 Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon
Père l'aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez
lui ».
Thèmes abordés : Dieu sera-t-il à double personnalité ? Miséricorde en cette
terre et justice de fer à l’heure du jugement ? Réponse : Dès qu’il y a
repentir et conversion, Dieu pardonne ; Dieu reviendra-t-il vers un ange
ou un homme damné ? La marque de Dieu : Amour et vérité.
J’applique ce dernier psaume des fils de Corée à la mesure du pardon
de Dieu. La scolastique dit que Dieu vitrifie l’homme à l’heure de sa mort et
damne impitoyablement tous ceux qui n’ont pas la grâce. Est-ce une théorie
conforme à ceci : « Matthieu 18, 21
"Seigneur, combien de fois mon frère pourra-t-il pécher contre moi et
devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu'à sept fois ?" Jésus lui dit :
"Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à 77 fois »
Thèmes abordés : Les souffrances des âmes au shéol : elles y meurent à elles-mêmes.
C’est le second purgatoire ; La foi dans la puissance de Dieu, le rejet
des autres dieux de jadis ; La visite des anges qui peu à peu, enseignent
et font monter vers le sein d’Abraham ; La puissance arrogante des démons
qui tenaient ces âmes ; La Parousie de Jésus dans le shéol ; Et Jésus
continue de venir nous chercher à l’heure de la mort.
J’applique ce dernier psaume au sens eschatologique à cet événement
central de l’histoire humaine : « 1
Pierre 3, 19 C'est lui Jésus qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison,
à ceux qui jadis avaient refusé de croire aux jours où Noé. Ainsi, même aux
morts a été annoncée la Bonne Nouvelle ».
Commentaire du Psaume 87 : La sainte Église,
demeure de Dieu (24 mn)
Thèmes abordés : Définition de la sainte Église par le Concile de Trente, Session
6 ; Distinction avec l’Église au sens statistique ; Les autres
religions donnent-elles le salut ? Israël et Sion, coeur battant d’Israël,
image de cela ;
J’applique ce dernier psaume au sens allégorique à l’Église de Jésus,
en tant qu’elle est sainte, lieu où grandit la sainteté dans l’humilité et la
charité, en vue de la vie éternelle avec Dieu selon cette parole : « Jean 14, 23 Jésus lui répondit :
"Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et nous
viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui ».
Commentaire du Psaume 88 : Pourquoi
faut-il vivre jusqu’au bout sa vie terrestre ? (35 mn)
Thèmes abordés : L’arrivée de la maladie et de la souffrance, au terme de cette
vie ; La souffrance physique durable conduit à l’angoisse et l’angoisse à
la nuit de l’esprit ; Pourquoi Dieu permet-il cela ? L’agonie parfois
difficile des grands pécheurs, l’agonie parfois paisible des personnes humbles
et portées par l’espérance théologale ; Sainte Thérèse de Lisieux : « Je comprends maintenant ceux qui se
tuent ». Les soins paliatifs : prendre de la morphine, mais si
possible, pas au point de dormir tout le temps.
J’applique ce dernier psaume des fils de Coré au sens moral : Je
parle des derniers moments de cette vie, alors que la tentation du suicide
assisté se pose de plus en plus. Si cette tentation est logique chez les
athées, le croyant ne doit pas y céder.
Commentaire du Psaume 89 : Louange à
Dieu qui éduque et sauve même les grands pécheurs (52 mn)
Thèmes abordés : Louange à la Toute puissance de Dieu ; Louange aux qualités de
son cœur ; Louange pour sa providence sur nous ; Chacune de nos âmes
est comptée, nous sommes les rois de son cœur : Comment Dieu sauve ceux qui
sont en chemin sur cette terre, y compris nous, grands pécheurs, par le moyen
de punitions éducatives. Elles sont pour un temps et pour créer le
repentir et le désir du salut.
Je lis ce psaume comme un regard du don d’intelligence sur les
actions de Dieu merveilleuses de Dieu, à la fois comme notre rédempteur et
notre rédempteur.
Commentaire du Psaume 90 : Depuis le
purgatoire qu’est cette terre, soif du retour du Christ (30 mn)
Thèmes abordés : La brièveté de cette vie qui est comme un champ de blé à
moissonner ; Pourquoi ce temps d’abandon apparent de Dieu ? La terre
est le premier degré du purgatoire ; La sérénité vient lorsque l’homme
comprend qu’il n’est que pour un temps sur terre ; Comment se passera le
retour du Christ au matin de notre vie éternelle ?
J’applique ce psaume à l’espérance du retour du Christ qui doit nous
venir de trois choses : 1° Les souffrances de cette terre sont utiles ; 2°
La certitude de son retour victorieux ; 2° La proximité de son retour tant
notre vie est courte.
Commentaire du Psaume 91 : Sainte Marine,
image lumineuse de ce que notre âme doit faire (32 mn)
Thèmes abordés : Faut-il se venger de son ennemi ? Personne n’aurait fait ce qu’a
fait sainte Marine. Tout le monde se serait défendu, sauf le Christ, notre
modèle ; Le seul refuge est Dieu et le cœur de Marie, pas une grotte sous
la terre ; La paix intérieure immense ; La victoire sur le démon de
la nuit ; La mort de sainte Marine et son entrée au Ciel.
J’applique ce psaume au sens allégorique à ce que vécut sainte
Marine sous l’escalier où elle mourut de misère. Elle donna sa vie pour la
jeune femme qui avait menti pour sauver son propre honneur. Je montre que les
saints sont, en complément du Christ, image de Dieu.
Commentaire du Psaume 92 : Les sept
dons du Saint Esprit, en louange à Dieu (28 mn)
Thèmes abordés : Le don de science et le regard sur la création ; La bêtise de
l’athée face à à l’évidence simple du créateur ; La rédemption,
deuxième œuvre grandiose de Dieu ; Les sept dons du Saint Esprit.
A l’occasion de ce psaume écrit pour le jour du sabbat, je regarde
la création et la rédemption dans leur magnificence. « Isaïe 11, 2 Sur lui reposera l'Esprit de Yahvé, esprit de
sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de
connaissance et de crainte de Yahvé ».
Commentaire du Psaume 93 : Dieu est
le roi de l’univers. Les deux royautés de Dieu (23 mn)
Thèmes abordés : Les deux royautés de Dieu : L’une exaltée par les anges et l’autre
refusée par Lucifer : « Jean 8, 28
Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que Je Suis et que
je ne fais rien de moi-même, mais je dis ce que le Père m'a enseigné ».
Les deux sortes d’eaux qui viennent de Dieu : eaux physique et eaux de la
grâce qui sortent du Cœur du Christ : « Jean
19, 34 mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit
aussitôt du sang et de l'eau ».
A l’occasion de ce psaume écrit pour exalter la royauté de Dieu, je
montre la grandeur de Dieu manifestée de la manière la plus grandiose ce jour
là : « Jean 19, 5 Jésus sortit donc
dehors, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre ; et Pilate leur
dit : "Voici l'homme !" Lorsqu'ils le virent, les grands prêtres et
les gardes vociférèrent, disant : "Crucifie-le ! ».
Commentaire du Psaume 94 : Comment se
produit la damnation éternelle des pervers ? (42 mn)
Thèmes abordés : Ne pas jouer avec le péché au prétexte que Dieu est bon ;
Comment se damne-ton concrètement ? Dieu fera tout pour nous délivrer de
notre orgueil ; Sans cette éducation de Dieu, nous nous damnerions
infailliblement ; Il nous attire à lui selon notre nature et avec patience,
avec plaisir et utilité, au pas des enfants.
A l’occasion de ce psaume écrit pour exalter la vengeance finale de
Dieu contre les méchants, je montre au sens eschatologique comment se réalisera,
sans nuire à la révélation de l’amour de Dieu, cette parole de l’évangile : « Matthieu 25, 41 Allez loin de moi,
maudits, dans le feu éternel qui a été préparé pour le diable et ses
anges ».
Commentaire du Psaume 95 : Louange
éternelle à Dieu pour sa triple royauté (19 mn)
Thèmes abordés : La triple royauté de Dieu : 1° Royauté de puissance et
d’intelligence sur sa création ; 2° Royauté de douceur et
d’humilité par sa rédemption ; 3° Royauté de justice sur l’enfer face
au blasphème contre l’Esprit.
J’applique ce psaume à la contemplation de la triple royauté de Dieu
: Il règne comme Seigneur et maître par sa création, sa rédemption et même sur
l’enfer. En tout cela, « Psaume 85,
11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent ».
Thèmes abordés : La nouveauté perpétuelle et l’absence d’ennui dans le paradis à
cause de la vision béatifique ; Tous nous serons des êtres sauvés, des
sauvés venant de toutes les religions, bien que les religions ne donnaient pas
en elles-mêmes le salut ; Nous serons en compagnie des anges ; Toutes
les idoles et tous les démons aurons disparu ; Que deviendrons les âmes de
l’enfer et les démons ?
J’applique ce psaume au sens eschatologique à la contemplation de l’éternité
: « Nous passerons notre Ciel à faire
du bien sur la terre »
Commentaire du Psaume 97 : Magnificence
du Dieu qui vient nous chercher par la grâce (29 mn)
Thèmes abordés : Le choix de Dieu qui vient nous chercher le premier ; Cette
grâce de Dieu est la prémotion divine. A son action, nos idoles sont
brûlées ; Puis l’âme qui entre dans un premier amour accepte son
sauveur ; La grâce sanctifiante est alors donnée et la vie de charité
commence, une vie nouvelle qui jaillit en vie éternelle
J’applique ce psaume au sens moral à l’entrée de l’homme dans la vie
de la grâce selon ce texte : « Actes
2, 4 Tous furent alors remplis de l'Esprit Saint et commencèrent à parler en
d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer ».
Commentaire du Psaume 98 : Louange au
Verbe incarné qui nous a fait connaître la vérité (37 mn)
Thèmes abordés : L’incarnation du Verbe et sa prédication, sa mort sur la croix et sa
résurrection ; L’évangile annoncé au monde ; Le retour du Christ
bientôt ; Ceux qui seront en enfer.
J’applique ce psaume au sens allégorique à ce qu’à fait le Christ : « Jean 15, 15 Je ne vous appelle plus
serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous
appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait
connaître ».
Commentaire du Psaume 99 : L’oraison
: l’inhabitation de Dieu dans notre cœur (32 mn)
Thèmes abordés : L’objet et la raison de la prière chrétienne : Dieu ; La prière
de louange à Dieu pour sa présence ; Le premier acte : l’adoration en
esprit et en vérité et sa différence avec l’adoration ; La prière
contemplative ; Faire la volonté de Dieu ; La prière de repentir
quand nous avons péché.
J’applique ce psaume au sens moral à la compréhension de l’oraison
du cœur : « Jean 14, 23 Jésus lui
répondit : "Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père
l'aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez
lui ».
Commentaire du Psaume 100 : L’existence
de Dieu : Acte de raison et de foi (24 mn)
Thèmes abordés : « Raison et foi doivent
marcher ensemble comme deux affectionnées » (saint François de
Sales) ; L’adoration comme acte de justice ; L’unique raison de sa
création : son amour gratuit.
J’applique ce psaume à la compréhension des deux chemins qui
permettent de comprendre l’existence de Dieu, créateur de l’univers : Par la raison
selon ce texte : « Romains 1, 19 car
Dieu leur a manifesté à leur intelligence ce qu'il a d'invisible depuis la
création du monde à travers ses œuvres » et par la Révélation.
Thèmes abordés : La loi et les prophètes se résument aux deux commandements de
l’amour ; D’abord regarder son propre cœur avant d’appliquer ce psaume aux
autres ; Les trois cœurs : « Cœur de pierre pour soi, cœur de chair
pour les autres, cœur de feu pour Dieu » ; Le mensonge est-il toujours un
péché mortel ? Mettre son cœur en ascèse dès sa jeunesse, mais dans
l’ordre indiqué : Que se passe-t-il si l’orgueil pousse sur la vertu ?
J’applique ce psaume au sens moral à la compréhension de l’ordre des
vertus qui font un cœur parfait devant Jésus : 1° Comme fondement, un cœur
humble et contrit ; 2° Comme arbre de vie : La vertu théologale de
charité et ses deux commandements ; 3° Comme fruits de cet arbre : toutes
les vertus.
Commentaire du Psaume 102 : Prière
dans l’angoisse (38 mn)
Thèmes abordés : Les quatre causes intérieures de nos angoisses (corps, vie sensible,
vie spirituelle, vie mystique) ; Les trois ennemis qui nous accablent :
nos pulsions, les démons, les ennemis humains ; Y a-t-il un quatrième
ennemi : Dieu ? Pourquoi Dieu laisse-t-il ces moments de malheurs suivis
de renouveaux du bonheur ? (1° Faire grandir le désir du salut ; 2°
Créer en nous un cœur brisé ; 3° Nous faire participer au salut de nos
frères).
J’applique ce psaume au sens moral à la compréhension des étranges
permissions que Dieu donne à l’une des pires souffrances : l’angoisse. En quoi
cela sert-il notre salut ?
Commentaire du Psaume 103 : Action de
grâce après la réconciliation avec Dieu (44 mn)
Thèmes abordés : Sacrement ou confession directe à Dieu ? La nécessité de
réparer après la confession ; Le rôle du Fomes peccati qui Dieu a mis en
nous : acquisition d’un cœur pauvre et efforts ; Se souvenir que nous
avons été enfants ; Le pardon ; La miséricorde car Dieu sait de
quoi nous sommes pétris ; L’amour immense du Seigneur.
J’applique ce psaume au sens moral à la compréhension du sacrement
de la réconciliation et de l’amour infini de Dieu qui nous applique ce qu’il
dit : « Matthieu 18, 21 Alors
Pierre, s'avançant, lui dit : "Seigneur, combien de fois mon frère
pourra-t-il pécher contre moi et devrai-je lui pardonner ? Irai-je jusqu'à sept
fois ?" Jésus lui dit : "Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais
jusqu'à 77 fois ».
Thèmes abordés : Ressemblance entre l'Hymne au Soleil, du Pharaon Akhenaton et le
Psaume 104 ; Le soleil, métaphore de Dieu. L’histoire du pharaon Akhenaton
et l’influence de précepteur Aménophis fils d’Apou ; La métaphore du Verbe
de Dieu, soleil du monde et source de vie au sens allégorique ;
Héliocentrisme.
J’aborde ce psaume au sens littéral pour comprendre cet article de
la foi proclamé dans le Concile Vatican II : Ad gentes, 11 : « Les chrétiens doivent être familiers
avec les traditions nationales et religieuses des peuples, découvrir avec joie
et respect les semences du Verbe qui s'y trouvent cachées ».
Thèmes abordés : L’errance vers Bethléem ; La protection invisible de Dieu
face à la violence d’Hérode ; les épreuves éducatives de la fuite en
Egypte ; L’envoie du protecteur : Saint Joseph ; La mort terrible
d’Hérode, abaissé par Dieu pour le sauver ; L’avertissement de l’ange
prévient Joseph et la sortie d’Egypte. Le Cœur de Dieu ouvert à la croix.
J’applique ce psaume au sens allégorique au regard de la Vierge
Marie, notre mère, sur la manière dont Dieu l’a sauvée du roi Hérode. Mais ceci
n’était que l’image de la rédemption que Jésus a réalisée à la croix et de
notre salut à nous, ses enfants. C’est comme un développement de son psaume, le
magnificat. On dit que Dieu trace un chemin droit avec des lignes courbes : « Luc 1, 46 Marie dit alors : "Mon
âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon
sauveur ».
Commentaire du Psaume 106 : Dieu
peut-il frapper son Église pour la sauver ? (47 mn)
Thèmes abordés : L’âge de la sainteté dans une Église faible et persécutée ; La
civilisation chrétienne commence au IV° s et aussitôt l’Église, devenue forte,
devient aussi orgueilleuse ; Dieu a-t-il failli anéantir son Église ?
La chute de l’Église d’Orient livrée à l’islam ; L’Occident et
l’orgueil : Nos idolatries, mépris pour le paradis, amour pour cette terre ;
Les guerres de religion et la naissance de la Franc-maçonnerie ; Le retour
de l’Église faible mais humble dans la persécution : L’épreuve ne durait jamais
pour toujours.
J’applique ce psaume qui parle de l’immense péché du peuple
d’Israël, décrit en long et en large, à l’histoire de l’Église, sans cesse en
décadence, est sans cesse corrigée par Dieu pour la relever de son péché. Car,
au sens allégorique, tout ce qui arrivait à Israël représentait ce qui arrive à
l’Église catholique.
Thèmes abordés : Le sort des peuples non chrétiens est-il la damnation ? Réponse
catholique : La pastorale de Dieu sur les hommes par le désert et l’errance :
Il brise le cœur de pierre des orgueilleux pour les sauver ; La vie de
l’homme est comme un fier navire perdu dans la tempête ; Ou encore comme une
errance dans le désert de la soif. Mais ce n’est pas pour perdre. C’est pour
sauver (sauf ceux qui sont en état de blasphème contrre l’Esprit).
Ce psaume décrit la pastorale de Dieu sur Israël. Au sens moral, il
décrit la pastorale de Dieu sur nous. Un Père de l’Église disait : « Pour
10 000 chrétiens, 10 seront sauvés ». Est-ce vrai ? Jésus répond :
« Matthieu 19, 25 « Entendant
cela, les disciples restèrent tout interdits : "Qui donc peut être sauvé
?" Disaient-ils. Fixant son regard, Jésus leur dit : "Pour les hommes
c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Commentaire du Psaume 108 : « Je
passerai mon Ciel à faire du bien sur la terre » (42 mn)
Thèmes abordés : L’arrivée de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus au Ciel le 30
septembre 1897 ; Récit de sa mort et de son entrée au Ciel, après son
jugement individuel ; Et aussitôt, son apostolat sur la terre ;
D’abord par son petit livre, « histoire d’une âme » ; La pluie
de pétales de rose promise par sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte
Face ; La reine du Cœur de Dieu ; Et l’armée immense de ceux qu’elle
envoie par toute la terre ; La direction forte et douce de l’Église
catholique.
J’applique ce psaume au sens allégorique à l’apostolat permanant de
la petite Thérèse de Lisieux auprès de nous. Nous ferons pareil lorsque nous
serons au paradis.
Commentaire du Psaume 109 : Comment
sortir de la tentation de la vengeance dans l’épreuve ? (37 mn)
Thèmes abordés : Distinguer vengeance, justice et amour des ennemis ; Un progrès
de toute une vie pour sortir de la vengeance ; Une injustice subie à la
base ; La vengeance est une réaction de la vie animale qui est en nous,
avec ses instincts primaires.
Par ce psaume, j’étudie le mécanisme décrit par René
Girard pour sortir de la vengeance sauvage : 1° A la base, nos convoitises
et leurs effets de culpabilité 2° Un effet lavage psychique projetée sur le
bouc émissaire, 3° La cassure de la haine par le Christ, 4° L’entrée dans la
kénose.
Commentaire du Psaume 110 : La nature
et la mission du Messie, vrai Dieu et prêtre (42 mn)
Thèmes abordés : La vraie royauté du Christ ; Qu’est-ce que le sacerdoce selon
l'ordre de Melchisédech ? La victoire de la croix ; La destruction de
l’œuvre du démon le vendredi saint.
J’applique ce psaume au sens allégorique au regard sur la puissance
de Jésus, vainqueur des démons et du mal dans le triomphe de la croix. Ce
psaume a toujours été lu comme l’un des plus explicites sur le Messie Sauveur.
Commentaire du Psaume 111 : Louange à
Dieu pour le don de l’eucharistie (35 mn)
Thèmes abordés : Action de grâce à la messe (charité à l’égard de Dieu et charité
fraternelle, image du Ciel ; La plus grande œuvre de Dieu est-elle la
création ou notre salut ? Le centre de la vie mystique est-il
l’eucharistie ou l’oraison du cœur ? La crainte de Yahvé est-elle la peur
ou l’amour ?
J’applique ce psaume au sens allégorique au regard sur l’eucharistie
ou Jésus se fait réellement présent selon cette parole : « Jean 6, 54 Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie
éternelle et je le ressusciterai au dernier jour ». Mais, au sens
moral, la messe signifie l’union à Dieu et au prochain par la grâce. Au sens
eschatologique, la vie éternelle.
Commentaire du Psaume 112 : Le salut
des hommes de bonne volonté (39 mn)
Thèmes abordés : Distinction entre les préparations au salut (suivre sa conscience,
crainte de Dieu) le salut (charité fondée sur la foi) ; L’accueil par les âmes du
paradis à l’heure de la mort ; L’incapacité des démons à séduire ces
hommes-là ; Pas de jugement pour l’homme au cœur droit ; Apostolat
éternel.
J’applique ce psaume au sens eschatologique à la manière dont les
hommes droits, venant de toutes les religions, seront sauvés selon cette parole
: « Luc 2, 14 "Gloire à Dieu au
plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance
! »
Commentaire du Psaume 113 : Jésus est
le nom de Dieu (27 mn)
Thèmes abordés : Le Verbe est la Connaissance éternelle du Père. Il est donc le nom
de Yahvé ; De la création à la rédemption, tout a été fait pas
Jésus ; Jésus Christ, juge ; Il relève en le faible en descendant
jusqu’à son état ; La fécondité des femmes stériles au Ciel, gloire ultime
de Dieu.
J’applique ce psaume au sens allégorique à la Personne de Jésus, qui
est le Verbe de Dieu et dont l’être, la vie, la prédication, montrent qui est
le Père selon cette parole : « Jean
14, 9 Jésus lui dit : "Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne
me connais pas, Philippe ? Qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire :
Montre-nous le Père ! ? »
Thèmes abordés : La métaphore de la sortie d’Egypte, symbole de la sortie de cette vie ;
La manifestation de Dieu dans le passage de la mort symbolisée par la colonne
de lumière ; L’extermination de tous les ennemis (démons, convoitises,
humains) par cette parousie du sauveur ; La puissance du Christ qui
changera notre cœur dur en un cœur vivant.
J’applique ce psaume au sens eschatologique aux événements
bouleversant de l’heure de la mort, couronnement de cette vie selon le
Catéchisme de l'Église catholique 633 et 634 : « La Bonne Nouvelle a été également annoncée aux morts... : C’est
l’extension de l’œuvre rédemptrice à tous les hommes de tous les temps et de
tous les lieux, car tous ceux qui sont sauvés ont été rendus participants de la
Rédemption. »
Commentaire du Psaume 115 : Les
idéologies passeront. Dieu a vaincu le monde (38 mn)
Thèmes abordés : Notre attitude d’humilité et l’attitude de Dieu vis-à-vis des
humbles ; La vanité des idoles et des idéologies passagères ; La
gloire éternelle du vrai Dieu qui nous sauve.
J’applique ce psaume au sens moral à la compréhension des monstrueuses
idéologies qui se suivent depuis des siècles et qui passent comme l’herbe,
tandis que la victoire du Dieu fort se manifeste en plénitude à l’heure de la
Venue du Christ.
Commentaire du Psaume 116 : La
souffrance des âmes du purgatoire (42 mn)
Thèmes abordés : Les deux raisons du purgatoire : Payer sa dette et acquérir un cœur
kénose ; Le quatrième Ciel et l’allégresse du salut (purgatoire des
fiers) ; Le cinquième Ciel et la longue expérience de la nuit (purgatoire
du temps) ; Le sixième Ciel et le parvis du Ciel ou « Sein d’Abraham »
: « Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir mais dis seulement une
parole et je serai guéri » ; L’entrée au septième Ciel et la vision
béatifique.
J’applique ce psaume au sens eschatologique aux événements du
purgatoire qui suit le jugement individuel selon saint Paul : « 1 Corinthiens 3, 14 Si l'oeuvre bâtie
sur le fondement subsiste, l'ouvrier recevra une récompense ; si son oeuvre est
consumée, il en subira la perte ; quant à lui, il sera sauvé, mais comme à
travers le feu ».
Commentaire du Psaume 117 : En Jésus, amour et vérité
s’embrassent. C’est ainsi qu’on le reconnait (20 mn)
Thèmes abordés : Le plus court de tous les psaumes : Mais tout l’évangile y est. « Psaume 85, 11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix
s'embrassent » et ceci sera manifesté à tous les peuples (Gaudium et Spes 22, 5).
« En effet, puisque le
Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement
unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous,
d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère
pascal ». (Gaudium et Spes 22, 5, repris de Pie XII Mystici
Corporis 186).
Thèmes abordés : Action de grâce et regard en arrière sur notre vie ; Rappel de
ce qu’est la vie terrestre et le stage du silence de Dieu ; Pourquoi ce
temps de misère ? Les ennemis (pulsions, démons, humains) ; L’arrivée
de la mort physique ; Entrée dans la gloire ; Le jugement général :
nous verrons tout sur tous ; La vie éternelle est le jour de Dieu.
J’applique ce psaume au sens allégorique au regard sur la sagesse de
Dieu qui nous met sur terre dans un purgatoire, en vue d’une merveille : la vie
éternelle. Ce psaume permet de contempler, comme si nous étions déjà au Ciel,
le cours temps de notre préparation.
Commentaire du Psaume 119, 1-29 : Dès
sa jeunesse, chercher le Seigneur (50 mn)
Thèmes abordés : Donner à ses enfants une éducation chrétienne ; L’acquisition
des vertus ; Les sept vertus intellectuelles et morales : sagesse,
intelligence, science, conseil, force, piété, crainte ; Ne pas donner aux
jeunes des repères, c’est faire leur malheur pour plus tard ; Prévenir les
jeunes du combat spirituel.
Ce Psaume est l’un des plus longs de la Bible. Je ne le commente pas
entièrement mais juste ses trois premières parties qui, au sens moral,
indiquent la nécessité pour les anciens de donner aux jeunes les armes pour le
combat spirituel.
LES QUINZE PSAUMES DES MONTÉES VERS JÉRUSALEMCommentaire du Psaume 120 : Les 15
psaumes des montées : Les dégâts de la médisance (25 mn) « Vers Yahvé, quand
l'angoisse me prend, je crie, il me répond » Thèmes abordés : Saint Philippe Néri face à la médisance : la
parabole de la poule ; Les médisants vont-ils en enfer ? L’enfer
sur terre que provoquent la médisance et l’usage qu’en fait le démon. Ce premier cantique des Montées, chanté quand le peuple montait
à Jérusalem pour assister aux festivals de pèlerinage, parle de la médisance.
Commentaire de ce psaume au sens moral. Le péché de médisance est source de
beaucoup de malheurs sur terre. Il peut être un péché mortel car il tue la
confiance. « Je lève les yeux
vers les monts : d'où viendra mon secours ? » Thèmes abordés : La communion des saints prouvée par l’agonie de
Jésus au Jardin des Oliviers et la visite de l’ange ; la communion des
saints avec les âmes de l’autre monde prouvée par la transfiguration de
Jésus ; Dieu peut-il nous tenter pour nous sauver ? Dieu s’occupe
de tous les hommes et tente de les sauver jusqu’à la porte de l’enfer ;
Quel est le vrai refuge ? Une grotte ou me cœur de Dieu ? C’est le deuxième psaume des montées, chaté par les pèlerins
vers Jérusalem. Depuis quelques temps courent sur Internet des prophéties qui
invitent à tout vendre pour se créer, sous terre, un refuge. Que penser de
cette lecture matérialiste des prophéties ? Commentaire du Psaume 122 : La vie
est un pèlerinage vers Dieu (31 mn) « J'étais joyeux que
l'on me dise : Allons à la maison de Yahvé ! » Thèmes abordés : L’espérance théologale, vertu
d’allégresse ; L’arrivée à l’heure de la rencontre vivante, par la grâce
et la gloire ; L’arrivée avec nos frères et sœurs ; Nous devenons
juges sans passer en jugement ; La vision béatifique ; Au service éternel du
prochain ; Par la lecture spirituelle de ce troisième cantique des montées,
je montre le sens profond du pèlerinage. « Vers toi j'ai les
yeux levés, qui te tiens au ciel » Thèmes abordés : Islam ou christianisme ? Serviteurs ou
amis ? L’humilité, vertu fondamentale pour tous ; Vaut-il mieux
paraître devant Dieu en épouse orgueilleuse ou en servante humble ?
Réponse : en épouse humble ! L’explication de la souffrance. Ce quatrième psaume des montées vers Dieu, au sens moral, nous
permet de comprendre la place et l’ordre des vertus à acquérir en cette vie
pour entrer dans la Vie éternelle. Des trois spiritualités
(serviteur/islam ; enfant/protestantisme ou épouse/catholicisme et
orthodoxie) quelle est la plus grande ? Commentaire du Psaume 124 :
Pouvons-nous être tentés au-delà de nos forces ? (43 mn) « Sans Yahvé qui
était pour nous -- à Israël de le dire » Thèmes abordés : Les trois ennemis : Nos passions, nos ennemis
humains, les démons ; Jusqu’où peut aller la puissance de
l’ennemi ? Jusqu’au désespoir ? Jusqu’à la mort ? Jusqu’au
péché ? Jusqu’à la damnation ? Explication à partir de l’expérience
et de la foi de 1 Corinthiens 10, 13 : « Jamais Dieu ne permet que nous soyons tentés au-delà de nos
forces » Dans ce cinquième psaume des montées vers Dieu, au sens moral,
j’aborde la question des épreuves qui sont permises par Dieu et de l’aide
qu’il nous accorde. « Qui s’apuie sur le
Seigneur » Thèmes abordés : Pourquoi il faut méditer et comprendre les
raisons de la souffrance avant qu’elle n’arrive ? Les trois croix : La
croix des chrétiens ; La croix des justes ; La croix du mauvais
larron ; Seule la croix des chrétiens est légère car elle seule reçoit
l’explication du sens de tout cela : la purification de notre cœur pour voir
Dieu face à face. Ce sixième psaume des montées me permet d’aborder, au sens
moral, la nécessité de chercher Dieu dès sa jeunesse selon cette parole de
Jésus : « Jean 12, 35 Jésus leur
dit : Marchez tant que vous avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous
saisissent : Tant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin de
devenir des fils de lumière." Ainsi parla Jésus, et s'en allant il se
déroba à leur vue ». Commentaire du Psaume 126 : Nos
souffrances n’ont de sens que si on connaît le but de Dieu (24 mn) « Quand le Seigneur
ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! » Thèmes abordés : Au sens littéral, ce psaume raconte le retour
de l’exil à Babylone ; Les mystères douloureux n’ont leur sens que dans
les mystères glorieux ; Comment l’eschatologie donne sens à toute la
théologie, un peu comme une flèche qui vole n’a de sens que si on connait la
cible ; La vie terrestre y prend tout son sens ; La vie terrestre,
préparation au salut. Ce sixième psaume des montées me permet d’aborder, au sens
eschatologique, l’espérance théologale qui nous donne le sens de tout. Commentaire du Psaume 127 : Comment
le Seigneur construit peu à peu la grâce dans nos cœurs (36 mn) « Si Yahvé ne bâtit
la maison, en vain peinent les bâtisseurs » Thèmes abordés : Cette bénédiction du Seigneur est-elle valable
dans la construction de notre vie profane ? L’exemple de saint Moïse
l’éthiopien, prince des exploits ascétiques, et de sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus, reine du Cœur de Jésus ; La fécondité de l’humilité et de
l’amour, source des vertus morales et de l’éternité ; L’ordre des vertus
: le débat avec les catholiques intégristes. Dans ce huitième psaume des montées, je montre comment le Berger
céleste prépare notre cœur à la vie éternelle par l’ordre des vertus
suivantes : 1° L’EAU qui est
préparation selon ce mot : « Ps 51, 19 Le seul
sacrifice qui convienne à Dieu, c'est un esprit humilié. O Dieu, tu n'écartes
pas un coeur brisé et contrit ». 2° L’ESPRIT SAINT qui
est arbre de vie, source de toutes les vertus : « Jean 14, 23 Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon
Père l'aimera et nous viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez
lui ». « Heureux tous ceux
qui craignent Yahvé et marchent dans ses voies ! » Thèmes abordés : Rappel de ce qu’est le don de crainte, issu de
la charité ; Les deux grands fruits du Saint Esprit, même dans la
solitude : Présence de l’Esprit Saint et amour des frères et sœurs ;
Sion, symbole de l’habitation de Dieu dans notre cœur ; Jérusalem,
symbole de notre âme ; Dans ce neuvième psaume des montées, je montre comment il est
faux de croire que la foi garantit la prospérité matérielle et psychologique
sur terre selon la Vierge Marie à sainte Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde,
mais dans l’autre ». Commentaire du Psaume 129 : Les
souffrances de ceux qui cherchent Dieu (25 mn) « Tant ils m'ont
traqué dès ma jeunesse, -- à Israël de le dire ». Thèmes abordés : Les souffrances d’Israël, symbole de nos
souffrances ; Les effets de nos souffrances (un cœur brisé) resteront
pour l’éternité ; Les ennemis de l’union à Dieu sont passagers et
passent comme l’herbe. Dans ce dixième psaume des montées, je montre à quel point la
persécution s’abat sur les croyants. Et Jésus le dit : « Jean 15, 20 Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Le
serviteur n'est pas plus grand que son maître. S'ils m'ont persécuté, vous
aussi ils vous persécuteront ; s'ils ont gardé ma parole, la vôtre aussi ils
la garderont ». Commentaire du Psaume 130 : Le but
des souffrances et des chutes : acquérir un cœur brisé (23 mn) « Des profondeurs je
crie vers toi, Yahvé ». Thèmes abordés : Ce qu’est la nuit de l’esprit : « Marc 15, 34 Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? » ; Quel est son but ? (la
kénose) ; Même le péché dont on se repent peut conduire à l’acquisition
d’un cœur brisé et du salut ; Le savoir est source d’espérance ;
Conclusion : Faut-il pécher pour que la grâce se multiplie ? Certes
non ! Dans ce onzième psaume des montées, je montre ce qu’est la
souffrance ultime : C’est la nuit de l’esprit, selon cette parole qui
s’applique aussi à nous : « Hébreux
5, 7 C'est lui qui, aux jours de sa chair, ayant présenté, avec une violente
clameur et des larmes, des implorations et des supplications à celui qui
pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé en raison de sa piété, tout
Fils qu'il était, apprit, de ce qu'il souffrit, l'obéissance ; après avoir
été rendu parfait, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent principe de
salut éternel ». Commentaire du Psaume 131 : Quelles
sont les qualités du cœur qui plaisent à Dieu ? (23 mn) « Yahvé, je n'ai pas
le coeur fier, ni le regard hautain ». Ce douzième psaume des montées nous montre le cœur qui plait à
Dieu. On est loin du pharisien orgueilleux. On est plutôt face au bon larron,
ou à Marie-Madeleine. 1° HUMILITE : Le roi
David fut un grand pécheur. Son péché est le pire qu’on puisse imaginer. Mais
quand il en prend conscience, il est vrai et repentant ; 2° AMOUR DE DIEU : Le
roi David fut un grand amoureux de Dieu même si Dieu refusa pour un temps
toute intimité avec lui ; 3° ESPERANCE DU CIEL :
David espéra le Ciel, à une époque où le Ciel n’avait pas été révélé par
Dieu ; Conclusion : L’âme qui plait à Dieu est l’inverse de celle de
l’Antéchrist (orgueil, individualisme, espoir de puissance terrestre). Commentaire du Psaume 132 : La
maison de Dieu est le tabernacle de notre âme (25 mn) « Garde mémoire à
David, Yahvé, de tout son labeur. » Thèmes abordés : Le désir profond du coeur assoiffé du
salut ; La réalisation de ce désir n’est pas une maison de pierre mais
une maison de chair : un cœur humble et assoiffé d’amour ; Nous y
devenons prêtres ; Une fécondité jaillit de notre cœur comme une source
d’eau vive ; Lorsque Dieu fait sa demeure chez nous, dans le tréfond de
nos âmes ; Alors notre âme trouve le repos ; Un repos vivant, en
perpétuelle activité par amour pour nos frères. Dans ce treizième psaume des montées, la finalité ultime du
pèlerinage terrestre nous est dévoilée selon cette parole de Jésus : « Jean 14, 23 Jésus lui répondit :
"Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera et nous
viendrons vers lui et nous nous ferons une demeure chez lui ». « Voyez ! Qu'il est
bon, qu'il est doux d'habiter en frères tous ensemble ! » Thèmes abordés : Pourquoi ne serons-nous pas mariés au
Ciel ? A quoi servira la présence de nos frères, puisque Dieu
suffira à notre béatitude ? Cette joie est issue de la vision de
Dieu. Serons-nous tristes de la damnation des méchants ? Dans ce quatorzième psaume des montées, nous est révélé une des
plus grandes merveilles du paradis, après celle de la vision béatifique :
Nous serons pour l’éternité avec nos frères et sœurs, et avec les anges. Commentaire du Psaume 134 : Le
terme du pèlerinage : la vision béatifique (20 mn) « Allons ! bénissez
Yahvé, tous les serviteurs de Yahvé ». Thèmes abordés : En quoi consiste la vision béatifique ? Le
bon larron emporte la vision béatifique dans le shéol et la communique aux
âmes ; Dieu fera sa demeure dans notre cœur. Dans ce quinzième et dernier psaume des montées, nous est révélé
le terme du pèlerinage : la vie éternelle. |
Commentaire du Psaume 135 : Le prêtre
selon le cœur de Dieu (41 mn)
« Alleluia ! Louez le
nom de Yahvé, louez, serviteurs de Yahvé »
Thèmes abordés : Les trois sacerdoces : Celui d’Aaron, sacerdoce ministériel,
sacerdoce royal des fidèles ; Les trois choix de Dieu au cours des temps :
1° Israël ; 2° les chrétiens ; 3° L’humanité entière. Les trois
pastorales de Dieu au cours des temps : défense militaire ; défense spirituelle ;
victoire éternelle. Les trois idolatries des hommes au cours des temps : idoles
de pierre ; idologies absurdes ; amour de soi jusqu’au mépris de Dieu
en enfer ; Tout se terminera par la vie éternelle pour ceux qui se
repentiront.
J’applique ce psaume au sens littéral, allégorique et eschatologique
à la compréhension du sacerdoce.
Commentaire du Psaume 136 : Le
jugement éternel que nous aurons au Ciel (38 mn)
« Alleluia ! Rendez
grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour ! »
Thèmes abordés : Le motif de tout : l’amour de Dieu ; Notre Création et notre
établissement comme rois de ce monde ; Préparation de notre salut
l’épreuve, le détachement et par l’acquisition de l’humilité ; Epreuve et
souffrances qui nous séparent de nos anciennes attaches humaines ;
Rédemption : Entrée dans le salut ; Vie de la grâce.
J’applique ce psaume au sens eschatologique à la compréhension que
nous aurons dans l’éternité du chemin de salut venant de Dieu. Pour ce faire,
je regarde l’exemple de la vie de la reine Marie-Antoinette de France, qui est
un exemple de la purification de nos âmes.
Commentaire du Psaume 137 : Les
souffrances d’Israël et de nos âmes et leur sens (42 mn)
« Au bord des fleuves
de Babylone nous étions assis et nous pleurions »
Thèmes abordés : Pourquoi l’agacement actuel de ceux qui voient les chrétiens faire
mémoire de la shoah ? Tout cela s’est atrocement reproduit avec les
orchestres Juifs durant la déportation dans les camps de la mort ; Le
désir de survivre pour recréer Israël et se venger ; Le sens de la
souffrance : « Deutéronome 28, 65
Parmi ces nations, tu n'auras pas de tranquillité, mais là Yahvé te donnera un
coeur tremblant, des yeux éteints, un souffle court » ;
Au sens littéral, ce psaume raconte l’exil de l’élite du peuple
Hébreu sur une terre étrangère, Babylone. Cet exil s’est reproduit de manière
atroce de 1940 à 1945. Au sens allégorique, ce psaume pose la question de la
souffrance qui frappe tôt ou tard tout homme et qui peut être de divers type :
physique, psychologique, spirituel et mystique par l’absence de sens à cette
vie : « Jean 12, 24 En vérité, en
vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il
demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
Commentaire du Psaume 138 : Souvenir
du jour de notre conversion (41 mn)
« Je te rends grâce,
Yahvé, de tout mon coeur, tu as entendu les paroles de ma bouche »
Thèmes abordés : L’angoisse inconsciente et niée tant que j’étais dans la
damnation ; Un temps de vie dans le péché et la mort spirituelle peut-il
être utile ? Un cri intéressé et égoïste, et pourtant tu l’as
entendu ; Il m’a révélé les secrets de son Cœur ; L’utilité des
angoisses pour se souvenir de Dieu ; Le chemin de perfectionnement, au
rythme de son enfant.
J’applique ce psaume au sens allégorique au jour où nous sommes
passés de la mort à la vie par le baptême du Saint Esprit. Je me souviens de ma
propre expérience à l’âge de 14 ans.
Commentaire du Psaume 139 : La
pastorale douce et forte de Dieu sur nous, ses enfants (43 mn)
« Yahvé, tu me sondes
et me connais »
DOUCEUR : Comment Spinoza s’est trompé,
Dieu nous connait intimement et s’occupe de nous : lui le plus transcendant,
est le plus immanent ; Ce n’est pas un regard féroce et culpabilisant pour
l’homme humble, mais le regard d’un pasteur doux et humble ; Dieu connait
chaque recoin de notre psychisme : un exemple : pourquoi nous a-t-il sauvé par
un sacrifice ? Même le péché et l’épreuve sont pour Dieu un tremplin pour
le salut de l’homme ; Dès notre conception Dieu est là avec ses
anges ; Les pensées de Dieu sont si simples que seuls les enfants
comprennent !
FORCE : Pourquoi Dieu ne neutralise
pas pour le moment les impies ? L’humilité !
J’applique ce psaume à la contemplation, par le don de science, de
la pastorale de Dieu sur nous. Comme des enfants ayant besoin de tendresse et
d’autorité, il nous conduit vers le salut.
Commentaire du Psaume 140 : Les
actions des démons sur la terre (51 mn)
« Délivre-moi, Yahvé,
des mauvaises gens, contre l'homme de violence défends-moi »
Thèmes abordés : Les trois sortes d’ennemis de nos âmes (fomes peccati, humains
méchants et anges révoltés) : L’origine de la révolte des démons ; Différence
entre dragon et serpent (entre Lucifer et Satan) ; Pourquoi Dieu
laisse-t-il faire les démons ? Dieu mettra-t-il une limite à la puissance
des démons ? Peut-il nous faire tomber dans des péchés de faiblesse ou
d’ignorance ? Peut-il nous tuer ? Peut-il nous damner ? Comment
se passera la fin de la puissance des démons : « Matthieu 5, 6 Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés ».
Par ce psaume, pris au sens allégorique, j’étudie le démon son origine,
sa puissance, son utilité et sa fin selon ce texte : « 1 Pierre 5, 8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le
Diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer »
Commentaire du Psaume 141 : Les
conseils évangéliques dans la vie monastique (36 mn)
« Yahvé, je t'appelle,
accours vers moi, écoute ma voix qui t'appelle »
Thèmes abordés : La vie religieuse est-elle supérieure à la vie du mariage ? L’ascèse
pour fuir le péché en acte, en parole et jusque dans le coeur ; L’usage de
la correction fraternelle (supériorité de la vie cénobitique de saint Pacôme à
la vie érémitique de saint Antoine du Désert) ; La vie mystique, fondement
et but de la vie ascétique ; Le combat spirituel, équilibre entre ascèse
et mystique. L’exemple de sainte Thérèse de Lisieux ; Les trois
vœux ; Veiller face aux démons et à sa propre convoitise.
Par ce psaume, pris au sens allégorique, je montre comment des
hommes assoiffés d’absolu ont inventé dans le premier millénaire de l’Église,
la vie monastique selon cette parole de Jésus : « Matthieu 19, 12 Il y a, en effet, célibataires qui se sont
eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il
comprenne ! ».
Commentaire du Psaume 142 : Les
limbes ? Comment se passera le salut des enfants morts (29 mn)
« A Yahvé mon cri !
J'implore. A Yahvé mon cri ! Je supplie »
Thèmes abordés : L’ancienne recherche de la scolastique peut-elle être
concervée ? Les trois principes pour établir une nouvelle recherche : 1°
L’entrée dans la Vision béatifique est un acte libre ; 2° L’entrée dans la
Vision béatifique est un acte d’amour ; 3° Nul ne peut entrer dans la
Vision béatifique sans un coeur tout humble (kénose) ; La nécessité de la
souffrance en vue de la kénose ; La Parousie du Christ accompagné des
saints et des anges. « Un petit
enfant, ça ne se damne pas » Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus).
En 2007, le pape Benoît XVI a demandé à la Commission Théologique
Internationale de se pencher sur la question du salut des petits enfants, dans
la fidélité aux repères de la foi. Par ce psaume, pris au sens eschatologique,
je montre comment les enfants peuvent acquérir dans les limbes les conditions
pour entrer dans la vision béatifique : 1° Devenir adulte pour choisir
l’alliance avec Dieu en pleine lucidité et maîtrise ; 2° Acquérir un cœur
kénose car « nul ne peut voir Dieu
sans mourir ».
Commentaire du Psaume 143 : L’agonie
de Jésus au jardin des oliviers (38 mn)
« Yahvé, écoute ma prière,
prête l'oreille à mes supplications, en ta fidélité réponds-moi, en ta
justice »
Thèmes abordés : Jésus avait-il la vision béatifique lors de son agonie ? Pourquoi fallait-il que Jésus souffre,
lui parfaitement innocent ? La place du démon, de Judas et des ennemis du
Christ ; L’angoisse poussée jusqu’à l’agonie.
J’applique ce psaume au sens allégorique à la souffrance de Jésus
qui est particulière car il est le Dieu éternel, créateur de l’univers. Sa
souffrance nous révèle donc le Cœur de Dieu et notre propre chemin sur terre.
Commentaire du Psaume 144 : Le grand
combat spirituel : l’acquisition de l’humilité (51 mn)
« Béni soit Yahvé mon
rocher, qui instruit mes mains au combat et mes doigts pour la bataille »
Thèmes abordés : Le petit combat spirituel : l’acquisition des vertus morales ;
Le grand combat spirituel : l’humilité ; Notre ennemi intime le plus
dangereux est l’orgueil, c’est-à-à-dire la certitude que nous sommes
intelligents comme Dieu, capables de choisir le bien et le mal ; La
logique de nos errances et souffrances ; L’action principale de Dieu sur
les hommes est de leur apprendre la vraie mesure de leurs jours ; Le jour où
l’homme acquiert cette absence d’illusion sur lui vient la vraie
liberté et les fruits du Saint Esprit : charité, joie, paix, longanimité,
serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi.
Ce psaume au sens universel, peut-être appliqué à notre combat
spirituel avec Dieu pour le salut de nos âmes.
Commentaire du Psaume 145 : La plus
grande œuvre de Dieu : notre rédemption (43 mn)
« Je t'exalte, ô Roi
mon Dieu, je bénis ton nom toujours et à jamais »
Thèmes abordés : Pourquoi les chrétiens fêtent-ils davantage la rédemption que la
création ? Les deux royautés de Dieu (créateur et rédempteur) ; Dieu
est le bon berger pour nous ; La présence de Dieu dans nos cœurs, sommet
de son règne ; La crainte de Dieu, comme don du Saint Esprit ;
l’union de la crainte (respect) et de l’amour. Pour l’éternité.
Dans ce psaume, je montre que la rédemption vise tout homme : le
mauvais, le juste et le saint. La première partie de l’Ancien Testament (en
Hébreu) montre le combat de Dieu pour le salut des méchants ; la seconde
partie (en grec) son combat pour les justes et la troisième partie (Nouveau
Testament) son combat pour les saints.
Commentaire du Psaume 146 : L’allégresse
de l’heure de la mort (40 mn)
« Alleluia ! Loue
Yahvé, mon âme ! »
Thèmes abordés : La liberté de celui qui n’a pas fait sa demeure sur terre ;
Préparer sa mort toute sa vie afin de la vivre comme un passage et non comme un
arrachement ; deux méthodes : La réflexion théologique et la prière
amoureuse de Dieu ; Le retour du Christ dans sa gloire à l’heure de la
mort, accompagné des saints et des anges ; Il essuiera toute larme des
yeux ; L’entrée dans la vision béatifique.
J’applique ce psaume au sens allégorique aux merveilleux événements de
l’heure de la mort. Chez le l’homme qui vit de l’espérance théologale, ils sont
source d’allégresse.
Commentaire du Psaume 147 : Ce que
sera le paradis éternel (42 mn)
« Alleluia ! Louez Yahvé
-- il est bon de chanter, notre Dieu -- douce est la louange »
Thèmes abordés : Ce n’est pas le paradis tel que le rêvaient les anciens Egyptiens :
Son cœur est la vision de Dieu face à face ; Le Ciel où Dieu se
complait sera le cœur des humbles ; L’origine de notre béatitude :
Sion, c’est-à-dire la Présence intime de Dieu dans notre cœur ; Plus
d’espérance mais une stabilité parfaite en Dieu ; La charité demeurera à
jamais ; Plus de foi mais la Vision du Verbe ; Et tout cela sera
source de pureté, de béatitude, de lumière, de force. Ce sont les fruits du
Saint Esprit ; Chacun sera l’unique ; Dans ce paradis vivront des
hommes venant de toute la terre, de toutes les religions et pourtant tous sont
catholiques ; Les souffrances et faiblesses de la terre seront
finies ; Nous passerons notre éternité à faire du bien sur la terre ; L’impuissance des damnés et des
démons ; La beauté de l’autre monde sera d’abord celle des saints et
des anges, mais aussi celle d’un vrai monde physique préparé par Dieu, remplie de
vie végétale et animale.
« Alleluia ! Louez
Yahvé depuis les cieux, louez-le dans les hauteurs »
Thèmes abordés : Le paradis sera-t-il un monde purement minéral ? La théorie de
saint Thomas d’Aquin dans le supplémentum et l’hymne à la création de saint
François d’Assise ; L’autre monde est déjà créé mais pas encore
visible à nos yeux ; La présence dans l’autre monde des anges, des
humains ; Le sort des bébés ; L’âge des ressuscités ? Y
aura-t-il dans l’autre monde les astres, le monde minéral, les plantes et les
animaux selon cette parole de l’Écriture : « Romains
8, 19 Car la création en attente aspire à la révélation des fils de Dieu » ;
Y aura-t-il des damnés ? Ecouter ce
psaume quand on est découragé.
Dans ce psaume pris au sens eschatologique, j’essaye de donner
quelques éléments sur le monde nouveau dont l’Écriture dit : « 1 Co 2, 9 nous annonçons ce que
l'oeil n'a pas vu, ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au
coeur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment ».
Commentaire du Psaume 149 : Notre
activité au Ciel (24 mn)
« Alleluia ! Chantez à
Yahvé un chant nouveau : sa louange dans l'assemblée des siens ! »
Thèmes abordés : 1° La Vision béatifique explique la béatitude et donc ce repos des
désirs qui devient activité permanente, sans nuits pour dormir ; 2°
Passerons-nous l’éternité à chanter Dieu avec une harpe à la messe ? L’art
disparaitra-t-il ? Sera-t-il uniquement la musique ? 3° « Je passerai mon Ciel à faire du bien
sur la terre ! » (Sainte Thérèse de l’enfant Jésus). Nous
prendrons la place des anges gardiens : Vérité et action : Pastorale des
méchants ; Pastorale des orgueilleux ; Pastorale des sages et
intelligents pour les conduire à la sainteté.
Dans ce psaume pris au sens eschatologique, je montre ce que sera
notre activité au Ciel. Elle sera de trois sortes : 1° La Vision de Dieu en
compagnie de notre prochain. Sera l’Essence de notre béatitude ; 2°
L’aménagement et la gestion de ce monde nouveau à l’aide de tous les arts
imaginables, beauté et efficacité ; 3° La pastorale pour aider ceux qui
seront encore en chemin vers ce paradis.
Commentaire du Psaume 150 : La Vision
béatifique en compagnie de nos frères et sœurs du Ciel (29 mn)
« Alleluia ! Louez Dieu
en son sanctuaire, louez-le au firmament de sa puissance »
Thèmes abordés : Père : La Puissance de Dieu et la kénose de Dieu ; Fils : La Lumière
de Dieu ; Saint Esprit : L’amour de Dieu ; Tout ce qui respire louera
Dieu : Plantes, animaux, humains, anges !
Dans ce psaume pris au sens eschatologique, je montre ce que le cœur
de notre vie au paradis : La vision béatifique en compagnie de nos frères et
sœurs.
https://www.youtube.com/watch?v=aTrvl_cxrW0&list=PLuko328jWH_05-oRZkmv9cokIbxP5WbNE
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Il est le livre de l’union de la foi et de
la raison, qui marchent ensemble comme deux affectionnées.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2021.
Commentaire des Proverbes Intro :
Origine et intérêt de ce livre de la Bible hébraïque (21 mn)
Thèmes abordés : Qui a écrit ce livre ? Est-ce un livre de philosophie ? La
pédagogie des dictons et des Proverbes ;
Le livre des Proverbes montre que, bien avant la philosophie
grecque, l’homme a toujours cherché la vérité. Mais dans le peuple Hébreu, qui
est fondé sur une Révélation, « science
et foi marchent ensemble comme deux affectionnées ». Ce sera la
manière de procéder de l’Église catholique à la suite.
Partie 1 ‒ Le traité de la sagesse
Commentaire des Proverbes 1 : Le principe
des Proverbes (la crainte de Dieu) (43 mn)
Thèmes abordés : Le principe fondateur de toute vertu et ceci dès la jeunesse : la
crainte de Dieu ; Le premier effet de la sagesse : Fuir le péché ; Le
second effet : acquérir la sagesse et la prudence ; Les conséquences immanentes du
péché.
Ce premier chapitre montre que sans la crainte de Dieu, il n’y aura
ni sagesse ni vertu. Et le XX° s en Europe l’a amplement prouvé : les hommes se
sont passés de Dieu et, peu à peu, c’est l’homme lui-même qui se délite.
Thèmes abordés : Les conseils de bon sens de l’homme âgé et prudent ; Les
conséquences de la sagesse, de l’intelligence et de la science divine : un
cœur droit dans sa vie pratique ; La voie mauvaise : Une finalité mauvaise
conduit souvent à des moyens tortueux et pervers. Le cas de Laurent
Béria ; La femme en tant que symbole de la perversité : l’exemple des femmes
dans leur aspect perverti.
Ce deuxième chapitre développe le thème de l’effet de la Science Divine et
des ses quatre vertus (sagesse, intelligence, science et conseil) : elle
conduit au comportement droit (Piété, force et crainte). Il compare avec les
voies tortueuses de l’homme ou de la femme pervertis.
Commentaire des Proverbes 3 : Les
fruits merveilleux de la sagesse, avec des persécutions (41 mn)
Thèmes abordés : Explication des fruits surprenants de la sagesse
: Vie
heureuse sur terre (jusque dans la persécution) ; Faveur et reconnaissance
des hommes (jusque dans les médisances) ; Humilité (jusque dans la
gloire) ; Compréhension du sens des épreuves ; Bonheur stable ;
Contemplation des œuvres de Dieu ; Conseil et prudence ; Paix et
sécurité ; Charité fraternelle (jusque face aux Piton) ;
Ce chapitre droit mérite d’être lu, dans un sens chrétien, à la
lumière de cet enseignement de Jésus :
« Marc 10, 29 En vérité, je vous le dis, nul n'aura laissé maison, frères,
soeurs, mère, père, enfants ou champs à cause de moi et à cause de l'Evangile,
qui ne reçoive le centuple dès maintenant, au temps présent, en maisons,
frères, soeurs, mères, enfants et champs, avec des persécutions, et, dans le
monde à venir, la vie éternelle ».
Commentaire des Proverbes 4 : Acquérir
la Sagesse dès sa jeunesse pour vivre dans l’éternité (51 mn)
Thèmes abordés : Comment, dès l’enfance, on peut recevoir la Sagesse ; « Commencement de la sagesse :
acquiers la sagesse » ; L’exemple du roi Salomon : on peut être
infidèle à la Sagesse ; Le destin de celui qui est fidèle à la sagesse
reçue dans son enfance ; Le cœur, centre de toute vie spirituelle ;
Par ce chapitre, et par l’exemple du roi Salomon, je montre que la
sagesse peut être acquise dès l’enfance. Mais il faut lui être fidèle. Salomon
a commencé par s’en détourner car il ne l’a pas crue assez lumineuse (Voir
livre de Qohélet) ; Puis dans ses vieux jours, il l’a abandonnée selon ce texte
: « 1 rois 11, 31 Voici que je vais
arracher le royaume de la main de Salomon. C'est qu'il m'a délaissé, qu'il
s'est prosterné devant Astarté, la déesse des Sidoniens ».
Commentaire des Proverbes 5 : Conseil
à un jeune homme : le choix de son épouse (43 mn)
Thèmes abordés : Le choix de sa femme est déterminant pour la vie entière ; Connaître la nature féminine (en
positif et en négatif) ; Les qualités nécessaires pour une épouse : Droiture
morale, foi profonde ; qualités psychologiques, beauté.
Commentaire des Proverbes 6 : Conseils
pour observer les commandements (44 mn)
Thèmes abordés : La droiture dans la parole donnée ; Le péché capital de
paresse ; Le portrait de l’orgueilleux hypocrite ; Le
menteur ; Comment éviter la femme séduisante et perverse ; Convoiter
la femme d’autrui, pire que le vol ;
Dans ce chapitre, plusieurs commandements du décalogue sont abordés.
L’homme prudent donne des conseils très réalistes au jeune homme inexpérimenté
à propos des serments, de la paresse, de l’hypocrisie, des prostituées, de
l’adultère.
Commentaire des Proverbes 7 : La
séduction des courtisanes : piège pour le naïf (28 mn)
Thèmes abordés : Ecouter ses vieux parents ; ne pas se révolter contre leur
expérience ; Adultère, circonstance aggravante ; Les conséquences
immanantes de l’adultère ; Le péché mortel ;
Dans ce chapitre est abordé un des dangers qui guette la jeunesse :
le danger des prostituées et pire, des courtisanes. J’abord à la fin la notion
complexe de péché mortel (contre le Père, contre le Fils et contre le Saint
Esprit).
Commentaire des Proverbes 8 : L’origine
éternelle de la Sagesse en Dieu (58 mn)
Thèmes abordés : Dieu créa l’homme à son image, c’est-à-dire avec une capacité d’être
sage ; L’appel douloureux de l’intelligence, faite pour la sagesse ; La
Sagesse produit d’abord la crainte de Dieu ; La sagesse source de la
droiture morale ; du comportement concret droit ; de la prudence des
rois et des législateurs ; Le sage, qui a une vie modeste, est
matériellement prospère ; La Sagesse éternelle de Dieu ; « Et la sagesse s’est faite chair et
elle a demeuré parmi nous »
Dans ce chapitre 8 est montré à quel point toute intelligence et
science prennent leur sens par la sagesse. Et la sagesse n’est pas seulement ce
regard sur Dieu, qui donne sens à tout. Elle est aussi Dieu lui-même, dans son
Verbe éternel.
Commentaire des Proverbes 9 : Les
noces éternelles de la sagesse (45 mn)
Thèmes
abordés : Le
Verbe dans le cœur et les sept dons du Saint Esprit ; Le repas des
noces ; Prendre le chemin de la Sagesse ; Dame folie et son appel
charnel vers la mort ;
Ce chapitre 9 termine le traité de la sagesse. Ce chapitre montre la
réalisation de cette promesse de Jésus : « Apocalypse
19, 7 Soyons dans l'allégresse et dans la joie, rendons gloire à Dieu, car
voici les noces de l'Agneau, et son épouse s'est faite belle : on lui a donné
de se vêtir de lin d'une blancheur éclatante" - le lin, c'est en effet les
bonnes actions des saints. Puis il me dit : "Ecris : Heureux les gens
invités au festin de noce de l'Agneau. Ces paroles de Dieu, ajouta-t-il, sont
vraies." »
Partie 2 ‒ Les proverbes
Thèmes abordés : Distinguer la réussite de sa vie terrestre et la réussite
essentielle : le salut. La sagesse selon le monde, la sagesse selon Dieu.
A partir d’ici, chaque verset est un proverbe populaire collecté par
le peuple Hébreu. Chacun possède un sens littéral, mais aussi un sens profond,
porté par l’Esprit Saint : Allégorique, moral et eschatologique.
Thèmes abordés : Peut-on voler en cas de nécessité ? Peut-on voler le
fisc ? Une assurance ? Comment réparer un vol ?
Les biens mal acquis peuvent paraitre profiter. Mais c’est éphémère
car tout homme passera en jugement. Comment réparer et sortir de ce péché
mortel pour retrouver la grâce de Dieu ?
Thèmes abordés : Les quatre famines ; Les trois convoitises ; La grâce
sanctifiante et la perte de la grâce ;
Je montre que ce proverbe n’est vrai qu’au plan de la vie
spirituelle. Est-il vrai que Dieu laisse-t-il le juste affamé ? Dieu
réprime-t-il la convoitise des méchants ? Ce proverbe illustre ceci : « Luc 17, 20 Les Pharisiens lui ayant
demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : "La venue
du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, (comme cela de
l’extérieur) ».
Thèmes abordés : L’exemple des mémoires respectives du Bx Charles 1er
d’Autriche et de Georges Clémenceau. La mémoire terrestre et mondaine de
Clémenceau est à la mesure de sa dureté.
Thèmes abordés : La haine vient toujours d’un amour frustré selon Jésus : « La
où est ton trésor, là est ton cœur » ; L’exemple de l’assassinat de
Maeva Rousseau.
Dans ce proverbe, je montre que c’est l’amour pour des biens de la
terre qui provoque une colère et une haine inextinguible en cas de perte.
L’amour des biens célestes pacifie les haines car rien ne peut nous séparer de
Dieu et de la résurrection à venir : « Romains
8, 38 Oui, j'en ai l'assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni
présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre
créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ
Jésus notre Seigneur ».
Thèmes
abordés : Le
sens allégorique de ce Proverbe (Revenu du méchant, Marc 7, 21 ; Salaire
du juste sont les fruits du Saint Esprit, Galates 5, 22) ; Le juste rapport à
l’argent ; « Luc 16, 13
"Nul serviteur ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera
l'autre, ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir
Dieu et l'Argent." »
Dans ce proverbe, je montre qu’il est une manière sainte de se
servir de l’argent selon cette parole de Jésus et le modèle qu’en donne saint
Vincent de Paul : « Luc 16, 9
"Eh bien ! moi je vous dis : faites-vous des amis avec le malhonnête
Argent, afin qu'au jour où il viendra à manquer, ces amis vous accueillent dans
les tentes éternelles ».
Thèmes abordés : L’origine de la parole ; Son lien avec la pensée ; Les
trois filtres de la parole ; Saint Philippe Néri et l’éducation des commères ;
L’excès des paroles mauvaises dans le couple ; L’excès de paroles dans les
sermons et les Conciles.
Par ce proverbe, je montre à quel point le bavardage doit être
maîtrisé par une vertu qui n’a pas de nom et qu’on pourrait appeler
« tempérance de la parole ». L’usage juste de la parole doit se faire
selon Socrate selon trois filtres : « Est-ce sûr ? Est-ce
utile ? Est-ce bienveillant ? »
Thèmes abordés : Le rapport entre mystique et ascèse (saint Moïse l’éthiopien) ;
Le rapport entre foi et charité (Luther et le Concile de Trente) ; Le rôle
des œuvres dans le salut ; Notre purification au purgatoire.
Dans ce proverbe j’aborde le problème des rapports entre grâce et
liberté. Comment se réalise cette phrase du psaume 127, 2 : « Vanité de vous lever matin, de
retarder votre coucher, mangeant le pain des douleurs, quand Lui comble son
bien-aimé quand il dort ».
Thèmes abordés : Un proverbe théologal ; L’exemple de sa seconde guerre mondiale
et de Staline ; Le cinquième sceau de l’Apocalypse ; Comment se
passera la victoire finale : Le méchant disparaît soit par conversion, soit par
damnation éternelle.
Ce proverbe est faux selon un sens littéral terrestre. Il n’est pas
vrai de dire que tout se termine bien dans ce que nous voyons de la vie
terrestre. Mais ce proverbe est vrai si on regarde la totalité du chemin de la
vie et son résultat final (la Vie éternelle).
Thèmes abordés : Un proverbe théologal ; Distinguer espoir humain et espérance
théologale ;
Ce proverbe pourrait être commenté en distinguant trois sortes
d’hommes : les saints, les justes et les méchants. Je montre dans ce psaume que
l’espérance théologale incomplète, privée de la foi dans la vie éternelle après
la mort, finit par plonger dans le découragement. C’est l’objet du livre de
Qohélet.
Thèmes abordés : Le besoin absolu pour l’homme d’une sagesse religieuse, dès l’Ancien
Testament ; L’évolution de la Sagesse jusqu’à sa plénitude en Jésus
Christ ;
En commentant ce proverbe, je voudrais m’attarder sur la sagesse de
la croix, que saint Paul décrit : « 1
Corinthiens 1, 18 Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se
perdent, mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puissance de
Dieu ».
Thèmes
abordés : Le
jugement individuel et le jugement général ; Sera-ce un jour de fureur à
cause de la manifestation de la vérité ?
En commentant ce proverbe, je voudrais m’attarder sur les deux
jugements, leur distinction. Le Curé d’Ars les voyait comme un jour de
désespoir à cause de la manifestation de notre vacuité. Mais c’est aussi un
jour de joie à cause de la Révélation de l’amour selon cette parole : « Actes 2, 20 Le soleil se changera en
ténèbres et la lune en sang, avant que vienne le Jour du Seigneur, ce grand
Jour ».
Thèmes abordés : Qu’est-ce que la justice selon Dieu ? Les trois justices :
Celle de la vertu morale ; celle d’un cœur humble ; celle de la
charité surnaturelle ; Les conséquences immanentes du péché :
L’addiction ; Les vertus et les vices, un mécanisme de notre salut ;
Ce proverbe manifeste comment Dieu a rendu de plus en plus juste
l’homme. Mais il montre aussi un mécanisme étrange qui rend le pécheur esclave
de son péché, comme s’il tombait dans une ornière. Les anciens philosophes
parlaient du mécanisme des vices et des vertus. Le Seigneur nous a créés ainsi
pour nous montrer notre misère, nous pousser à réfléchir et à revenir vers le
bien. Le démon s’en sert pour nous perdre.
Thèmes abordés : Les quatre origines des angoisses (physique, sensible, morale,
mystique) ; Les deux types d’angoisses auquel le juste n’échappe
pas ; Les deux angoisses qui frappent le méchant ;
Dans ce proverbe, je voudrais manifester comment, en fait, tout
homme est un jour frappé par une des quatre espèces de l’angoisse, ce trouble
de l’âme dont la cause est mystérieuse. Par cette angoisse, Dieu s’efforce de
sauver le méchant comme le bon et de créer en lui un cœur brisé.
Thèmes abordés : L’intempérance de la langue vient souvent de l’envie de se rendre
intéressant ; Comment acquérir la vertu du silence ? La bienveillance
du cœur supprime ce vice. Le trésor qu’est une personne discrète.
Dans ce proverbe, je manifeste comment la tempérance de la langue
est une grande vertu. Le bavardage acide perd les villages.
Thèmes abordés : Au plan politique, les idéologies ; Au plan du salut, les
mauvais prêtres ; Pourquoi cette fragilité de l’humanité et la largeur du
chemin vers la perdition ?
Dans ce proverbe, il est manifesté que si chaque homme est
intelligent, l’humanité est comme un troupeau. Si un dirigeant la conduit au
mal, elle ira. Si c’est vers le bien, elle sera sauvée selon cette parole de
Jésus : « Luc 12, 32 "Sois sans
crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le
Royaume ».
Thèmes
abordés : Comment
la miséricorde produit la miséricorde ; Comment justice et miséricorde
s’allient en Jésus. Comment les hommes intraitables feront souvent un long
séjour dans l’Hadès, symbolisée par la Galilée des Nations.
Dans ce proverbe, je veux montrer comment se réalisera, en ce monde
d’abord, et dans l’autre aussi, cette prophétie de Jésus : « Matthieu 5, 7 Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde ».
Thèmes abordés : Quel est le péché le plus détesté de Dieu : L’orgueil ou l’addiction
aux plaisirs égoïstes ? Les huit malédictions de Jésus contre les
hypocrites ;
Par ce proverbe illustré dans le comportement de Jésus, je veux
montrer qu’il a maudit huit fois, avec des paroles très dures, le péché
d’hypocrisie qui est un orgueil vicieux, accompagné d’une fausse apparence de
vertu. C’est le péché le plus grave.
Thèmes abordés : La punition du méchant qui ne se convertit pas est l’enfer
éternel ; La punition du méchant qui se convertit sera un temps de
purgatoire ; Le salut des saints sera le paradis ; L’échelle de Jacob
et les sept cieux (six purgatoires et le paradis).
Ce proverbe se réalisera certainement même si, en cette terre, le
Royaume de Dieu est surtout dans les cœurs. A l’heure de la mort, tout
apparaitra en pleine lumière.
Thèmes abordés : Les orientations de la chair dans les hommes et les femmes ;
les orientations de l’esprit ; La théorie du genre et ses folies ; Le
devoir des adultes d'expliquer aux jeunes la psychologie de l'autre sexe ;
Ce proverbe peut tout à fait être décliné pour les hommes :
« En tout homme, un cochon sommeille ». L’essentiel est de comprendre
les avantages et les fragilités de la psychologie de l’autre sexe.
Thèmes abordés : Quelle est la vraie richesse qu’il faut acquérir pour le Ciel ?
la psychologie du radin ; L’homme qui a charge de famille n’a pas à faire
un vœu de pauvreté totale, le moinde oui.
La générosité ne consiste pas seulement à donner son argent. Ca peut
être « donner son temps », « son amour », « sa
prière », « son enseignement » etc. Tout ce qui peut aider
l’autre.
Commentaire du Proverbe 11, 25 :
« L'âme qui bénit prospérera, et qui abreuve sera abreuvé » (24 mn)
Thèmes abordés : La bénédiction sort de la charité ; Faut-il parfois maudire
comme l’a fait Jésus ? Equilibre pastoral entre prédication de la vérité
et de l’amour, entre prédication de l’enfer et du paradis, entre prédication de
la justice et de la miséricorde.
Ce proverbe manifeste la grâce qui émane d’une âme sincèrement dotée
de bonté. Et cette bonté, loin de faire disparaître la virilité, n’oublie
jamais ce qui l’équilibre : la vérité. Cependant attention : Celui qui est
vivifié par la charité accompagné de la vérité sera persécuté.
Thèmes abordés : Le ruine morale du capitalisme pur et de la spéculation ; La
condamnation de l’usure ;
Par ce proverbe, je manifeste pourquoi au début du XIX° s, le
capitalisme pur a produit un cri de colère des peuples et la malédiction sur la
terre Les cent millions de morts du communisme athée sont une conséquence de ce
cri. Il en est de même au plan individuel pour celui qui abuse dans les
affaires.
Thèmes
abordés : Qu’est-ce
que l’arbre de vie du jardin d’Eden ? Ne pas confondre l’arbre de vie du
démon centré sur soi et source de mort) et l’Arbre de Vie.
Par ce proverbe, je manifeste le faux arbre de vie des habitants de
la terre. Mais le vrai argre de vie estdécrit par sainte Thérèse dans ce poème
: « Il est sur cette terre un Arbre
merveilleux. Sa racine, ô mystère !
Se trouve dans les Cieux… De
cet Arbre ineffable, l’Amour voilà le nom, et son fruit délectable s’appelle
l’Abandon ».
Thèmes abordés : Le parent qui refuse d’accompagner l’amour de son enfant par de
l’autorité et des repères fait son malheur, le Yin et le Yang ;
L’équilibre entre amour doux et amour d’autorité ; la complémentarité
père/mère ;
En me servant de ce proverbe, je veux montrer les deux extrêmes qui
ont existé dans l’éducation des enfants. Actuellement, nous sommes dans une
phase où l’on croit qu’il ne faut aux enfants que de l’amour doux.
Thèmes
abordés : Le sacrement
de mariage révèle ce que nous serons pour Dieu au Ciel.
Au sens eschatologique, ce proverbe nous révèle la portée de ce texte
: « Ephésiens 5, 32 le mariage est
un grand sacrement ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église ».
Thèmes abordés : Le pire des esclavages est celui de la gloire car on dépend de
l’opinion de l’autre ; Distinguer la fin et les moyens ;
Par ce proverbe, je manifeste au sens littéral la hiérarchie des
biens qui finalisent notre vie : Dieu et sa grâce, une famille, des amis. Les
autres biens sont des moyens utiles : de la nourriture, une maison, de
l’argent, un serviteur, une bonne réputation, du plaisir.
Thèmes abordés : Le sort des animaux sur terre et dans l’autre monde ; Pourquoi
tout ce qui passe par cette terre doit-il mourir ? A quoi sert la
souffrance animale ? Le péché de cruauté envers les animaux ;
Dieu est le juste suprême. La contemplation de son Cœur par Jésus
permet de répondre à ces questions.
Thèmes abordés : Les idéologies et leur folie ; Les septs idéologies autours des
sept péchés capitaux depuis 1830 ; Analyse de la marque de la Bête (666)
qui y préside ;
Ce proverbe est magnifiquement illustré par l’histoire des
idéologies qui se sont multipliées à partir du XIX° s et qui, parfois, ont fait
des millions de morts avant de périr.
Thèmes abordés : Dieu utilise-t-il la dissimulation dans sa
pastorale sur nous ? Faut-il toujours dire la vérité tout de suite ? L’usage de la
dissimulation dans une noble cause : l’exemple de Pie XII pour sauver les
enfants juifs, l’exemple de sainte Léonie Aviat face à un évêque dominateur.
Ce proverbe manifeste le rapport entre droiture et intelligence dans
le service du Seigneur, selon cette parole de Jésus : « Luc 16, 8 Et le maître loua cet intendant malhonnête d'avoir agi
de façon avisée. Car les fils de ce monde-ci sont plus avisés envers leurs
propres congénères que les fils de la lumière ».
Thèmes abordés : Le symbole du glaive ; La parole qui détruit (orgueil uni à
l’égoïsme) et la parole qui construit (vérité unie à l’amour) ;
La parole est comme un glaive. Il sort d’elle des vérités ou des
mensonges, dont les effets sont ensuite incontrôlables. Maniée par un homme sans
contrôle, elle blesse à droite ou à gauche.
Thèmes
abordés : Le
chef en matière de pastorale du salut. Les qualités du prêtre ou de
l’évêque ; les trois fonctions : Maître, pasteur, prêtre ; Vaut-il
mieux être d’abord un théologien, un saint ou un pasteur de terrain ? L’exemple
de saint Grégoire VII, pape.
Par ce proverbe, je regarde les qualités qui président au choix du
chef. Il ne suffit pas d’avoir une volonté efficace, il faut une intelligence
droite.
Thèmes abordés : La signification de ceci : « Matthieu
24, 29 Aussitôt après la tribulation de ces jours-là, le soleil s'obscurcira,
la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les
puissances des cieux seront ébranlées ». Comparaison avec la conduite
des parents sur leurs enfants.
Par ce proverbe, je montre que la plus grande des vocations est
celle du docteur qui montre la direction du Ciel, puis celle du pasteur qui
conduit. C’est une vocation plus grande que celle du médecin qui sauve les
corps.
Thèmes abordés : Saint Ignace de Loyola : « Prie
parce que Dieu fait tout ; Mais agis comme si Dieu ne faisait rien » ;
L’hérésie quiétiste ; L’action intelligente pour le bien. ; L’exemple
de la recherche d’un conjoint.
Par ce proverbe j’aborde l’équilibre entre contemplation et action.
Tout dans la vie chrétienne est équilibre entre ces deux témoins : « Luc 9, 62 Mais Jésus lui dit :
"Quiconque a mis la main à la charrue et regarde en arrière est impropre
au Royaume de Dieu ».
Thèmes
abordés : La
vanité et l’avarice, deux péchés capitaux ;
Par ce
proverbe j’aborde le mécanisme des péchés capitaux, qu’on appelle aujourd’hui
des addictions.
Thèmes
abordés : L’effet
stupéfiant d’une âme qui aime Dieu ; le vers rongeur des angoisses
métaphysiques de l’athée ; Toute joie ne vient pas de Dieu mais la joie
qui vient de Dieu est indestructible.
Dans
ce proverbe, je voudrais montrer comme la foi, la charité et l’espérance en
Dieu transfigurent la vie et rendent joyeux.
Thèmes
abordés : Le’arrogance ;
Le manque d’écoute chez certains jeunes ;
Dans ce proverbe, je montre ce que provoque le refus d’écouter chez
celui qui croit tout connaître : « L’homme qui ne se souvient pas de son
histoire des condamne à la revivre ».
Thèmes abordés : L’espoir différé ; La
maniaci-dépreession ou psychose maniaco-dépressive.
Dans ce proverbe, je montre ce que provoque l’espoir suivi de crises
de désespoir. C’est destructeur. Lorsque c’est maladif, on appelle cela la
maniaco-dépression. Lorsque c’est provoqué par la vie, c’est source de
destruction psychique. Seule l’espérance théologale peut libérer de ces vagues
déferlantes.
Thèmes abordés : Le réalisme philosophique la
force du réel ;
Dans ce proverbe, je montre que, outre la Révélation venant de Dieu,
une autre source vient nous fortifier : le réel qui, créé par Dieu, nous
conduit vers son auteur selon ce proverbe : « Peu de science éloigne de Dieu. Beaucoup de science rapproche de
Dieu ».
Thèmes
abordés : L’ordre
de la charité entre le péché mortel et l’amitié ;
Dans ce proverbe, je montre la nécessité pour les jeunes et pour les
personnes influençables, de choisir de bonnes fréquentations, qui élèvent
l’âme. Certaines mauvaises fréquentations conduisent à la mort. Attention aussi
à la loyauté mal placée qui, parfois, entraîne à suivre les voies mauvaises
d’un ami.
Thèmes abordés : La triple loi de l’esprit humain : 1° La vie intellectuelle est nourrie
par la vérité ; 2° La vie morale est finalisée par le bien ; 3° La
vie mystique est finalisée par Dieu et la survie après la mort.
Dans ce proverbe, je montre la loi immanente de notre esprit, qui
peut, en état de famine, somatiser son mal-être vers notre vie sensible et
notre corps.
Thèmes abordés : Le rôle complémentaire de l’autorité et de l’amour tendre dans
l’éducation ; Les trois âges de l’enfance ; L’adolescence et le
passage au conseil.
Par ce proverbe, je montre les deux errances de l’éducation :
Négation de la tendresse dans le puritanisme du XIX° s et négation de
l’autorité et des repères paternels dans la révolution de mai 68.
Thèmes abordés : Comment ce proverbe est vrai, mais au sens spirituel ; Les 4
sortes de famines.
Grâce à ce proverbe, j’aborde la vraie théologie de la prospérité,
qui est bien différente de celle que prêchent certains courants évangéliques.
Thèmes abordés : La droiture du cœur ; Le mensonge des assassins de sainte
Suzanne ; Quand le mensonge peut-il devenir un moindre mal ?
Je lis ce proverbe à la lumière de cette phrase : « Jacques 5, 12 Que votre oui soit oui,
que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement ».
Thèmes abordés : Le côté amusant de l’athéisme selon l’Écriture ; Les effets du
matérialisme : l’angoisse métaphysique.
Par à ce proverbe, j’aborde le côté cocasse du matérialisme athée :
Mettre tant d’intelligence à prouver qu’aucune intelligence n’a présidé à la
structuration d’un monde donc chaque brique est une merveille d’ingénierie, est
stupéfiant. Comment Dieu accueille les athées de l’autre côté de cette vie.
Thèmes abordés : L’Ancien Testament et le sacrifice pour le péché, Le Nouveau
Testament et le sacrifice du Christ pour notre péché ; La réparation pour
le péché et la communion des saints.
Par à ce proverbe, j’aborde cette étrange notion théologique, qui
effectivement fait rire ceux qui regardent la foi de l’extérieur.
Thèmes
abordés : Le
cœur véléitaire ; Le rôle des œuvres dans l’amour humain et dans la
rédemption ; la polémique entre catholiques et Protestants. La chanson de
Dalida « Paroles, paroles ».
J’éclaire ce proverbe par cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 21 "Ce n'est pas en
me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais
c'est en FAISANT la volonté de mon Père qui est dans les cieux ».
Thèmes abordés : La syndérèse, source de malaise spirituel face à sa propre avarice
et insensibilité ; L’amour pour le riche est un amour d’utilité.
Je commente ce proverbe à la lumière de cette constatation étrange
du livre de la sagesse : « Sagesse
2, 14 Il est devenu un blâme pour nos pensées, sa vue même nous est à
charge ». Quant à l’amour du riche, il est rarement un amour honnête, ni même
un amour de plaisir.
Thèmes abordés : L’arrogance et le mépris de l’autre sont un des fruits de
l’orgueil et des autres convoitises ; Différence entre orgueil et
vanité ;
Je commente ce proverbe à la lumière du péché qui a comme
caractéristique de faire de la personne du prochain une simple variable
d’ajustement de son propre bien-être. Au plan politique, les idéologies ont
fait cela.
Thèmes abordés : Les trois craintes de Yahvé : terreur (Exode 19, 10), peur (2 Samuel
6, 9), amour (Cantique 3, 1) ; Pourquoi l’évolution de ces trois craintes
dans l’histoire du salut ?
Seule la crainte chaste, ce don du Saint Esprit, est pleinement
source de sécurité.
Thèmes abordés : Les trois craintes de Yahvé : terreur (Exode 19, 10), peur (2 Samuel
6, 9), amour (Cantique 3, 1) ;
Comment la peur de Dieu est, pour les méchants, le commencement de
la sagesse. Mais il ne saurait être question de s’arrêter là. Seule la crainte
don du Saint Esprit donne le salut.
Thèmes abordés : Application à la baisse de la natalité en Occident
actuellement ; L’aspect suicidaire pour une civilisation de l’avortement
lié à l’exaltation des plaisirs individuels.
Ce proverbe est politique et montre comment, à un certains moments,
la quantité devient une qualité.
Mais ce proverbe est aussi théologal : est-ce vrai que le paradis
sera si peu peuplé qu’il y aura en tout 144 000 élus tandis que le reste de
l’humanité sera damnée ?
Thèmes abordés : De
la loi du talion, en passant par la loi de la justice (prophète Daniel), à la
loi du Christ ;
Différence
entre colère, Justice et miséricorde dans les conflits. Le bon usage de la
colère, à travers le comportement du Christ.
Thèmes abordés : Comment les sept péchés capitaux rongent l’âme via une famine de
l’esprit ; « L’envie des grâces de ses frères », comme blasphème
contre l’Esprit en enfer.
En commentant ce proverbe au sens eschatologique, j’explique comment
le phénomène de somatisation donne explication des joies sensibles du paradis
(vie du corps), mais aussi des souffrances sensibles de l’enfer (l’envie carie
des os).
Thèmes abordés : Comment un péché national peut détruire une Nation : l’histoire de
la France et du maréchal Pétain ; Comment un comportement droit peut
rendre fier une Nation.
Par ce proverbe, je montre que les Nations ont une histoire et se
comportent un peu comme un vivant.
Thèmes abordés : Les techniques d’apaisement des groupes ; la communication non
violente.
Par ce proverbe, je montre que c’est de l’intérieur d’une âme en
paix que vient la paix.
Thèmes abordés : La différence entre vérité et idéologie ;
Par ce proverbe, je montre que c’est la conformité au réel qui
nourrit l’intelligence et la met en paix.
Thèmes abordés : L’Omniscience de Dieu ;
Comment est-il possible que Dieu, de toute éternité, sache tout et
voit tout et que, en même temps, nous sommes maîtres de notre destin
éternel ?
Thèmes
abordés : D’où
vient l’autorité des parents ? D’où vient leur absence d’autorité ?
Par ce proverbe, on doit apprendre à distinguer l’expérience des
bons parents et à se détacher de l’enseignement des mauvais parents selon cet
avertissement de Jésus : « Matthieu
10, 37 "Qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi.
Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ».
Thèmes abordés : Les moines et leurs exploits ascétiques ; sainte Thérèse et ses
tout petits efforts pour Dieu.
Le
sacrifice des méchants vise non seulement ceux qui sont offerts au Temple mais
aussi les efforts des méchants pour obtenir l’objet de leur convoitise.
Thèmes abordés : L’omniscience de Dieu ; La liberté humaine ; la différence
entre shéol (séjour des morts entre ce monde et l’autre) et enfer des damnés.
Ce
proverbe permet de comprendre, à la lumière de Jésus Christ, le regard de bonté
que Dieu porte sur le petit troupeau des hommes en chemin vers le salut.
Thèmes
abordés : L’avarice ;
le sentiment éphémère de sécurité que donne l’or.
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 6, 19 "Ne vous amassez point de trésors sur la
terre, où la mite et le ver consument, où les voleurs percent et cambriolent.
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel : là, point de mite ni de ver qui
consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent ».
Thèmes abordés : Le choix d’un conjoint est chose essentielle ; Mieux vaut être
célibataire que mal marié ; Comment l’absence de Dieu ronge les couples.
Ce proverbe biblique illustre ce proverbe français : « Si jeunesse savait et si vieillesse
pouvait ».
Thèmes abordés : La paresse au plan humain ; la paresse au plan surnaturel.
Ce proverbe peut être traité de deux façons : au plan humain en regardant
la paresse des enfants ; Au plan surnaturel : pourquoi les saints ont
refusé le quiétisme pur et ont pratiqué une dure ascvèse sur eux-mêmes ?
Thèmes abordés : Pourquoi le commandement d’honorer son père et sa mère ?
Souvent, les mères ayant porté leurs enfants, elles n’arrivent pas à
exercer une autorité paternelle et leur autorité est féminine, c’est-à-dire
dans le sens de l’inquiétude pour la protection de leur enfant. L’exemple de
mère héroïque comme la maman de Dervis.
Thèmes abordés : Le conseil avant l’action du facere et de l’agere ;
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 26 Et quiconque entend ces paroles que je viens de
dire et ne les met pas en pratique, peut se comparer à un homme insensé qui a
bâti sa maison sur le sable ».
Thèmes abordés : La pastorale de Dieu contre l’orgueil, péché capital ;
Explication des apparitions de Marie et des annonces de malheur (La Salette,
Fatima etc.).
Ce proverbe illustre une pastorale fondamentale de Dieu sur les
hommes et que la Vierge Marie décrit ici : « Luc
1, 52 Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles ».
Thèmes abordés : La différence entre salut et préparation au salut ;
Le comportement droit, qui suit les avis de sa conscience, peut-il
permettre d’éviter un temps de shéol, c’est-à-dire d’errance entre ce monde et
l’autre ?
Thèmes abordés : L’effet du péché sur sa descendance.
Ce proverbe montre comment la malhonnêteté d’une famille peut se
communiquer aux enfants selon cette parole de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus
: « Si mes parents avaient été moins saints, ne serais-je pas devenue une
prostituée ? » Au Ciel, se réalisera ceci : « Jérémie 31, 29 En ces jours-là on ne dira plus : Les pères ont
mangé des raisins verts, et les dents des fils sont agacées. Mais chacun mourra
pour sa propre faute. Tout homme qui aura mangé des raisins verts, ses propres
dents seront agacées ».
Thèmes abordés : La notion de péché mortel et toutes ses acceptions ; La
spécificité du blasphème contre l’Esprit, jamais pardonné.
Comment Dieu retire-t-il sa grâce de celui qui commet un péché
mortel ? Est-ce pour toujours ?
Thèmes abordés : La place unique de l’humilité, fondement préparatoire à la vie
divine de charité.
Ce proverbe manifeste l’ordre de la croissance habituelle de la vie
spirituelle qui commence par la peur du Seigneur lorsqu’on est orgueilleux, qui
se prolonge dans l’illumination que donne la sagesse et cette sagesse conduit à
la charité. Lorsque cette charité est devenue toute humble, alors vient la
gloire (la vision béatifique).
Thèmes abordés : Ce qu’est une alliance : la comparaison avec le mariage ; Les
différentes étapes de l’alliance de l’Ancien Testament au paradis éternel.
Dans ce proverbe est manifesté ce qui se voit surtout dans lab
nouvelle Alliance : Dieu nous veut coopérateur de son mystère. Dans l’autre
monde, cela sera plénier selon cette promesse : « Apocalypse 1, 6 Jésus a fait de nous des rois et des prêtres (un
royaume de prêtres = médiateurs et sacrificateurs), pour son Dieu et Père : à
lui donc la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. (Exode
19, 6) ».
Thèmes abordés : La sagesse de Dieu et notre regard d’enfant sur nos oeuvres.
Je commente ce proverbe de deux façons : Dieu nous exauce-t-il sur
tout ce que nous demandons selon cette parole de Jésus : « Marc 11, 24 C'est pourquoi je vous dis : tout ce que vous
demandez en priant, croyez que vous l'avez déjà reçu, et cela vous sera
accordé » ?
En second, je regarde comment Dieu nous exauce en nous demandant
d’agir : Saint Ignace de Loyola est le saint du réaliste : « Prie parce que Dieu fait tout et agis comme si Dieu ne faisait
rien ».
Thèmes abordés : Dieu a-t-il créé les damnés pour l’enfer comme le pense
Calvin ? La damnation des méchants manifeste-t-elle ultimement, la volonté
de Dieu ?
Le mystère de l’enfer et de la préscience de Dieu est abordé dans ce
proverbe.
Thèmes abordés : La justice de Dieu ne se voit pas en cette terre mais dans
l’autre ;
Par ce proverbe, je montre que le sens profond de ce proverbe vise
l’autre monde.
Thèmes
abordés : La détresse
de ceux qui n’ont pas la sagesse ; La famine de l’âme qui mène à l’envie
de mourir ; Les cinq sagesses (philosophique, théologique, mystique,
retour du Christ, vision béatifique).
Ce proverbe est vrai. Mais il faut parfois du temps pour s’en rendre
compte selon cette parole de Jésus : « Marc
4, 30 le Royaume de Dieu est comme un grain de sénevé qui est la plus petite de
toutes les graines qui sont sur la terre ; mais une fois semé, il pousse de
grandes branches, au point que les oiseaux du ciel peuvent s'abriter sous son
ombre ».
Thèmes
abordés : Les
deux qualités pour le salut : humilité et amour ; Par comparaison, la gravité
des péchés d’orgueil et d’égoïsme.
Quel est aux yeux de Dieu le péché le plus grave ? Comment
comprendre cette parole de Marie : « Luc
1, 52 Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles ».
Thèmes
abordés : La richesse du cœur et la pauvreté du cœur ; Comment gérer
l’argent tout en gardant un cœur pauvre ?
Ce proverbe illustre cette parole : « Matthieu 6, 20 Mais
amassez-vous des trésors dans le ciel : là, point de mite ni de ver qui
consument, point de voleurs qui perforent et cambriolent ».
Thèmes abordés
: La
parole est le Verbe de Dieu.
Ce proverbe montre comme on a intérêt à se mettre à l’écoute de la
Révélation de Dieu. Il nous a créés et selon ce texte : « Matthieu 7,
11 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos
enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de
bonnes à ceux qui l'en prient ! »
Thèmes abordés : Le bon arbre et ses bons fruits.
Les paroles aimables qui sortent d’un cœur haineux sont comme du
fiel. Mais si elles sortent d’un cœur droit et aimant, elles sont vie selon
cette parole : « 1 Corinthiens 13, 4
La charité est longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ;
la charité ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; Elle excuse tout, croit tout,
espère tout, supporte tout ».
Thèmes abordés : Distinguer la passion égoïste et l’amour droit ; Comment l’ange
des ténèbres se déguise en ange de lumière ; Dieu tend-il des pièges pour
perdre ses enfants ?
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 13 "Entrez par la porte étroite. Large, en
effet, et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup
qui s'y engagent ».
Thèmes abordés : Les trois convoitises de l’homme ; La vertu de force et de
tempérance ; La force des femmes face aux sentiments ; Comparaison
entre les exploits d’Alexandre le Grand et ceux de sainte Thérèse de Lisieux.
L’un des plus grands proverbes de la Bible qui montre la vraie force
de l’homme et de la femme. Loin des exploits grandioses, sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus montre ce qu’est une guerrière des petits sacrifices. Comment
l’Esprit Saint nous aide à vaincre le dernier ennemi de notre âme : notre
orgueil.
Thèmes abordés : Le purgatoire
Les Protestants ont oublié la notion centrale de purgatoire.
Pourtant, saint Paul dit : « 1
Corinthiens 3, 11 De fondement, en effet, nul n'en peut poser d'autre que celui
qui s'y trouve, c'est-à-dire Jésus Christ. Que si sur ce fondement on bâtit
avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, de la
paille, l'oeuvre de chacun deviendra manifeste ; le Jour, en effet, la fera
connaître, car il doit se révéler dans le feu, et c'est ce feu qui éprouvera la
qualité de l'oeuvre de chacun ».
Thèmes abordés : La vraie richesse
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 19, 23 Jésus dit alors à ses
disciples : "En vérité, je vous le dis, il sera difficile à un riche
d'entrer dans le Royaume des Cieux. Oui, je vous le répète, il est plus facile
à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le
Royaume des Cieux ».
Thèmes abordés : L’instinct naturel et profond de la vie et de la filiation
biologique ; la négation actuelle de ce lien ; La vengeance face à
cette négation.
Ce proverbe permet de connaître un élément essentiel de la nature
humaine. Nos liens de descendance charnels sont fondamentaux.
Mais ce proverbe illustre aussi ce qui, au Ciel, prendra la prééminence
: les liens de descendances spirituels.
Thèmes abordés : Les trois états de l’humanité : La grâce originelle et la
vérité des visages ; Le voile actuel sur nos visages ; L’autre monde
et le retour de la nudité spirituelle.
Par ce proverbe, je voudrais montrer le drame actuel de
l’hypocrisie, quand une apparence extérieure est en décalage avec la vérité de
l’âme.
Thèmes abordés : Le comportement de la charité, source de bienfaisance.
Ce proverbe illustre cette parole de saint Paul : « 1 Corinthiens 13, 4 La charité est
longanime ; la charité est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charité ne
fanfaronne pas, ne se gonfle pas ; elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche
pas son intérêt, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ; elle ne se
réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la vérité. Elle excuse
tout, croit tout, espère tout, supporte tout ».
Thèmes abordés : L’efficacité de la correction fraternelle sur l’homme droit.
Matthieu 18, 15-18 : « Si ton frère a commis un péché contre
toi, va lui faire des reproches seul à seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton
frère. S'il ne t'écoute pas, prends en plus avec toi une ou deux personnes afin
que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il
refuse de les écouter, dis-le à l'assemblée de l'Église ; s'il refuse
encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain ».
Thèmes abordés : La pastorale de Dieu face aux méchants ; Dieu
« veut-il » ou « permet-il » la venue du messager
cruel ? Ce messager cruel est-il conséquence immanente de nos actes ou
envoi de Dieu ?
Ce proverbe permet de se pencher sur ce genre de faits étranges : « 1 rois 11, 14 Yahvé suscita un adversaire
à Salomon : l'Edomite Hadad, de la race royale d'Edom »
Thèmes abordés : Ce qu’est un être sensé au plan catholique : Celui qui met en
premier l’amour de Dieu et du prochain ; L’insensé est celui qui met toute
autre chose en premier.
Ce proverbe permet d’étudier l’origine des fanatismes, qu’ils soient
politiques ou religieux.
Thèmes abordés : Le débat en théologie et la possibilité de son existence ; Les
procès : comment les éviter ; comment calmer une conversation
Je me sers de ce proverbe pour regarder les dérives dans le domaine
des sciences et de la théologie.
Thèmes abordés : L’injustice ; La justice de Dieu, au Ciel, sera parfaite.
Par ce proverbe, je montre que l’injustice peut aller dans les deux
sens. Habituellement, le riche est favorisé. Mais on a vu des périodes où le
riche était méprisé et écrasé. C’est aussi une grande injustice.
Thèmes abordés : Comment peut-on acquérir la sagesse à prix d’argent ? La
différence entre sagesse et prudence selon le monde.
Thèmes abordés : Le rapport enttre langue tortueuse et âme tortueuse ; Est-ce
vrai qu’une âme perverse ne porte pas de bon fruit : la question du charisme.
Ce proverbe illustre cette phrase de Jésus : « Luc 6, 43 "Il n'y a pas de bon arbre qui produise un fruit
gâté, ni inversement d'arbre gâté qui produise un bon fruit. Chaque arbre en
effet se reconnaît à son propre fruit ; on ne cueille pas de figues sur des
épines, on ne vendange pas non plus de raisin sur des ronces. L'homme bon, du
bon trésor de son coeur, tire ce qui est bon, et celui qui est mauvais, de son
mauvais fond, tire ce qui est mauvais ; car c'est du trop-plein du coeur que
parle sa bouche ».
Thèmes abordés : L’effet de somatisation explique le feu physique de l’enfer ;
Dès cette terre, on voit comment les quatre degrés de la vie de
l’âme humaine s’interpénètrent. Mais au sens eschatologique, on comprend aussi
la nature des peines de l’enfer qui sont 1° L’absence de Dieu, 2° L’absence du
prochain, 3° Le feu ; 4° Les remords ; 5° Les grincements de
dents ; 6° Le feu physique ?
Thèmes abordés : « Tout le malheur des hommes
vient de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre » Blaise Pascal (1623-1662).
Où se trouve la sagesse, si proche de nous ? Dans quel
refuge ? Les trois sagesses en cette terre ; les deux sagesses dans
l’autre monde.
Thèmes abordés : Le dieu crocodile dans l’Egypte antique ; La
naïveté des jeunes face à l’apparence. « Si
jeunesse savait et si vieillesse pouvait ».
Ce proverbe est valable pour les civilisations et les individus.
Comment échapper aux pièges de l’apparence ? En écoutant la sagesse des
vieux car « L’homme qui ne se
souvient pas de son passé se condamne à le revivre ».
Thèmes abordés : « il n’est pas bon que
l’homme soit seul » (Genèse 2, 18) ; Pour les moines : le danger de commencer par la vie
d’ermite ; L’avis de saint Benoît sur les ermites.
Ce proverbe montre l’utilité de la vie commune, voulue par Dieu,
dans cette étape de purification qu’est la vie terrestre.
Thèmes abordés : La différence entre culture et intelligence. « La culture est
comme la confiture. Moins on en a, plus on l’étale ». L’exemple du
marxisme « scientifique » (et inintelligent).
Ce proverbe est essentiel pour les intellectuels. Souvent ils sont
des puits de citations sans intelligence.
Thèmes abordés : La vanité dans les débats ; D’où vient le mépris du
débatteur ? Le cas de l’archevêque d’Alexandrie Théophile et de sa
persécution contre saint Jean Chrysostome.
Dans la recherche de la vérité, c’est l’humilité devant le réel et
la recherche commune du maître qu’est la vérité, qui fonde le respect de
l’autre.
Thèmes abordés : La vacuité de certaines paroles d’homme ; la plénitude de la
Parole du Verbe fait chair.
Ce proverbe n’est valable que pour le Christ et, par délégation,
ceux qui enseignent quelque vérité selon cette Parole : « Matthieu 23, 10 Ne vous faites pas non plus appeler Directeurs :
car vous n'avez qu'un Directeur, le Christ ».
Thèmes abordés : La convoitise des yeux ; Le cas de ce Père Maître.
La calomnie vient détruire un bien qui nous est important : notre
réputation. Elle est utile pour tous ceux qui ont une vie publique (professeur,
commerçant etc.). Or la réputation est aussi une dépendance par rapport au
regard des autres et elle peut être une convoitise (la convoitise des yeux).
Comment se débarraser de cette dépendance si elle est excessive ? Le
vœu d’obéissance des moines.
Thèmes abordés : Quel est le refuge ultime qui jamais n’est perdu ? un terrier
sous le sol ou le Cœur de notre Dieu ?
Ce proverbe illustre cette expérience de saint Paul : « Romains 8, 35 Qui nous séparera de
l'amour du Christ ? La tribulation, l'angoisse, la persécution, la faim, la
nudité, les périls, le glaive ? ».
Thèmes abordés : La pastorale de Dieu pour nous sauver ; Pourquoi l’acquisition
de l’humilité va-t-elle précéder la gloire éternelle ?
Ce proverbe illustre la manière dont Dieu nous fait passer, nous
orgueilleux, à l’humilité selon cette parole de la Vierge : « Luc 1, 52 Il a renversé les potentats
de leurs trônes et élevé les humbles, Il a comblé de biens les affamés et
renvoyé les riches les mains vides » et du testament de Moïse : « Deutéronome 28, 65 Parmi ces
nations, tu n'auras pas de tranquillité et il n'y aura pas de repos pour la
plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un coeur tremblant, des yeux
éteints, un souffle court ».
Thèmes abordés : La juste attitude dans les débats ; Apprendre à se modérer pour
ne répondre qu’après avoir laissé l’autre s’expliquer.
Ce proverbe apprend à respecter la personne de l’interlocuteur, sans
amoindrir la défense de la vérité. Les deux excès : L’oubli de l’amour de la
personne au nom de la vérité et l’oubli de la vérité au nom de l’amour des
personnes.
Thèmes abordés : Les quatre degrés de la souffrance dans l’homme ; La souffrance
physique est-elle plus grande que la souffrance morale ? Les souffrances
du purgatoire et leur nature ; les souffrances de l’enfer et leur
nature ; Les raisons de la souffrance : Acquérir un cœur humble.
Ce proverbe permet d’aborder la question suivante : Pourquoi le Ciel
décrit-il l’enfer en termes de souffrances physiques si la souffrance
spirituelle est pire ?
Thèmes abordés : L’erreur de provoquer volontairement un homme ; Parfois,
l’ennemi se fait sans provocation selon cette phrase : « Sagesse 2, 14 Il est devenu un blâme pour nos pensées, sa vue
même nous est à charge ».
Par ce proverbe, je montre à quel point il est inutile de provoquer
et d’humilier une personne qui, par la suite, pourrait nous nuire.
Thèmes abordés : Le bavardage et ses conséquences ; La gravité de la médisance :
elle peut tuer ; Le faux témoignage et le mensonge ; Est-il vrai que,
comme dit saint Thomas d’Aquin, on ne doit jamais mentir quelles que soient les
circonstances ? La pastorale de saint Philippe Néri face à ce péché.
On dit que les hommes tuent avec leurs poings et que les femmes
tuent avec leur langue.
Thèmes abordés : Les quatre point à vérifier dans le choix d’un conjoint : 1° Les
intentions morales de sa vie ; 2° Son sens de Dieu et de la sagesse ;
3° Les goûts et les couleurs ; 4° L’attirance physique.
Souvent, l’ordre mis par les jeunes gens sans expérience est
inverse. Il est 1° L’attirance physique. ; 2° Les goûts et les
couleurs ; 3° Les intentions morales de sa vie ; 4° Son sens de Dieu
et de la sagesse.
Commentaire du Proverbe 18, 23 : « Le
pauvre parle en suppliant, le riche répond durement » (20 mn)
Thèmes abordés : L’humilité est justement la raison de notre stage de pauvreté sur
terre ; L’histoire du riche et de Lazare.
Deutéronome 28, 65 Parmi ces nations, tu n'auras pas de tranquillité
et il n'y aura pas de repos pour la plante de tes pieds, mais là Yahvé te
donnera un coeur tremblant, des yeux éteints, un souffle court.
Thèmes abordés : Les mauvaises fréquentations ; Ne jamais commettre un péché
mortel par amitié.
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 10, 37 "Qui aime son père ou sa mère plus que moi
n'est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas
digne de moi ».
Commentaire du
Proverbe 19, 5 : « Le faux témoin ne restera pas impuni, qui profère des
mensonges n'échappera point » (11 mn)
Thèmes abordés : Différence entre vengeance, justice humaine et justice divine ;
Comment Dieu sauve les menteurs et les faux témoins.
A partir de mon histoire (harcèlement scolaire, inspections
mensongères en 2015), je montre que ce n’est ni la vengeance, ni la justice
humaine qui, ultimement, remettront tout en place. La vengeance de Dieu sera
celle de la manifestation du Coeur du Christ qui est redoutable car
« vérité et amour ». Nul n’y échappe à l’heure de la mort.
Thèmes abordés : Les trois sortes d’amitié : Utilitaire, plaisir, honnêteté ;
Ce proverbe manifeste que l’argent n’achète que l’apparence de
l’amitié. Mais si c’est évident au plan naturel, c’est encore plus vrai au plan
surnaturel. Et cependant, Jésus dit cela : « Luc
16, 9 "Eh bien ! moi je vous dis : faites-vous des amis avec le malhonnête
Argent, afin qu'au jour où il viendra à manquer, ceux-ci vous accueillent dans
les tentes éternelles ».
Commentaire du
Proverbe 19, 7 : « Tous les frères du pauvre le haïssent, à plus forte raison,
ses amis s'éloignent-ils de lui. Il se met en quête de paroles, mais point ! »
(17 mn)
Thèmes abordés : L’effet de groupe du harcèlement moral et du rejet ; Comment
casser cette loi animale de notre chair ?
Ce proverbe permet d’analyser la terrible loi du rejet de celui qui
est différent et ce dès l’enfance. Mais c’est aussi valable au plan de la vie
chrétienne selon cette prophétie : « Matthieu
10, 34 "N'allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre
; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive ».
Thèmes abordés : La notion de « péché capîtal ». Comment vaincre par
l’acquisition de la vertu de force ?
Les mamans disaient jadis à leurs enfants : « Ne t’endors
jamais sur une fâcherie. Qui sait si tu te réveilleras demain ». Au plan
surnaturel, la charité illumine le pardon : « 1
Corinthiens 13, 6 elle ne se réjouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie
dans la vérité. Elle excuse tout, croit tout, espère tout, supporte
tout ».
Thèmes abordés : Le mécanisme de la paresse ; L’acédie des moines et des
contemplatifs ;
Par ce proverbe, j’aborde la paresse spirituelle qui était
considérée par les anciens comme un des sept péchés capitaux.
Thèmes abordés : La juste place de l’argent.
Ce proverbe illustre cette parole de Jésus : « Luc 12, 33 "Vendez vos biens, et donnez-les en aumône.
Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les
cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit. Car où est votre trésor, là
aussi sera votre cœur ».
Thèmes abordés : La fessée doit-elle être interdite ? Les trois sortes de fessée
: 1° Celle qui vient de la haine (à bannir) ; 2° Celle qui vient de
l’épuisement (à éviter) ; 3° Celle qui est pensée par l’amour qui
structure (à utiliser avec modération).
Par ce proverbe, j’aborde l’interdiction de la fessée dans les
nations Occidentales après mai 68. Au plan surnaturel, que dire de la pastorale
de Dieu sur nous qui n’utilise pas que la douceur, loin de là.
Thèmes abordés : Dieu change-t-il ? Dieu change-t-il sa pastorale sur
nous ? Pourquoi la variabilité de l’homme en cette terre ; La nécessité d’un temps de
purgatoire ; La stabilité définitive du Ciel et de l’enfer ;
Ce proverbe permet de comparer l’état de voie en cette terre et
l’état de terme dans l’autre monde.
Thèmes abordés : La miséricorde est l’alliance d’un cœur humble et aimant ; La
victoire finale de la royauté du Christ.
Ce proverbe décrit la préférence de nos âmes. Mais attention : notre
chair préfère le glorieux guerrier et le riche puissant. Comparaison entre
l’amour de l’histoire pour George Clémenceau et le mépris pour le bienheureux
empereur Charles 1er d’Autriche.
Thèmes abordés : Le cinquième commandement : « Exode
20, 12 Honore ton père et ta mère, afin que se prolongent tes jours sur la
terre que te donne Yahvé ton Dieu ».
Ce proverbe parle aussi de Jésus et de Marie, père et mère de nos
âmes pour la vie éternelle selon ce texte : « Jean
19, 26 Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle, le disciple qu'il
aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Puis il dit au
disciple : "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le disciple
l'accueillit comme sienne ».
Thèmes abordés : La différence entre écoute passive et action ; L’importance des
œuvres de charité pour le salut.
Ce proverbe permet de régler une polémique des chrétiens : la foi implique-t-elle
des œuvres selon ce texte : « Matthieu
7, 21 "Ce n'est pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans
le Royaume des Cieux, mais c'est en FAISANT la volonté de mon Père qui est dans
les cieux ».
Thèmes abordés : La raison des textes Bibliques sur les horreurs physiques de
l’enfer ;
La Vierge Marie à Fatima, montre l’enfer aux enfants et le petit
François en est bouleversé et se convertit. L’usage de la peur comme
commencement du salut.
Thèmes abordés : Pourquoi un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès ;
Comment éviter les procès ?
En me basant sur mon expérience. Mais ceci est vrai au plan
surnaturel : « Matthieu 5, 25
Hâte-toi de t'accorder avec ton adversaire, tant que tu es encore avec lui sur
le chemin, de peur que l'adversaire ne te livre au juge, et le juge au garde,
et qu'on ne te jette en prison. En vérité, je te le dis : tu ne sortiras pas de
là, que tu n'aies rendu jusqu'au dernier sou ».
Thèmes abordés : Les trois sortes d’amour de Dieu et du prochain : Plaisir, utilité,
honnêteté ; La vraie qualité du cœur ne se voit que dans l’épreuve.
Ce proverbe illustre l’incapacité que nous avons de savoir si nous
sommes en état de grâce selon ce mot de sainte Jeanne d’Arc : « Si je suis en état de grâce, que
Dieu m’y garde ; Si je n’y suis pas, que Dieu m’y mette ».
Thèmes abordés : La transmission de la malédiction aux enfants, mais aussi de la
bénédiction.
Ce proverbe illustre la part de vérité de cette phrase : « 2 Exode 20, 4 car moi
Yahvé, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les
enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me
haïssent, mais qui fais grâce à des milliers pour ceux qui m'aiment et
gardent mes commandements. »
Thèmes abordés : Le retour du Christ dans sa gloire, à l’heure de la mort et à la fin
du monde.
L’effet fantastique de l’apparition du Christ, selon cette parole du
Pape Benoît XVI : « La rencontre
avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit
toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme
et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes »
« encyclique « Spe Salvi, 47 ».
Thèmes abordés : La Vierge Marie elle-même ne le disait pas d’elle ; Pourquoi
Dieu nous laisse-t-il jusqu’à la fin de cette vie le foyer du péché ?
L’existence du Fomes Peccati permet deux conclusions : 1° Dieu nous
veut à 100% sans péchés à une seule condition : que ce ne soit pas au prix de
l’orgueil. 2° Puisque ce foyer de péché nous rend en partie bêtes et faibles,
il est évident que Dieu va nous en guérir un jour selon cette promesse : « Matthieu 11, 4 Jésus leur répondit :
"Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles (fin
de l’ignorance) voient et les boiteux marchent (fin de la faiblesse), les
lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent (entrée
dans la pleine possession de soi) et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres
; et heureux celui qui ne trébuchera pas à cause de moi !" »
Thèmes abordés : Pourquoi dit-on que la sagesse est liée à l’âge ? Différence
entre prudence humaine et sagesse divine.
La grâce s’incvarne dans la nature et même s’il faut du temps, il
n’empêche qu’un jeune peut atteindre en quelques années la sagesse et la
maturité que n’atteindra jamais un vieillard. L’exemple de sainte Thérèse de
l’Enfant Jésus.
Thèmes abordés : L’oreille symbole de la compréhension profonde des mystères, L’œil
symbole du jugement.
Ce proverbe permet de comprendre comment Dieu donne à l’homme, peu à
peu, sagesse, intelligence et science de ses mystères.
Thèmes abordés : Est-ce vrai que la possession de l’instruction est ce qu’il y a de
plus précieux ?
Dans ce proverbe, je recherche l’ordre des valeurs en ce monde.
Est-ce la sagesse, puis l’intelligence, puis la science ? La sagesse
est-elle supérieure à l’amour de Dieu ?
Thèmes abordés : Distinguer « péché véniel » et « péché
mortel » ; Distinguer matière grave et matière légère.
A partir d’une série d’exemples, je profite de ce proverbe pour
montrer qu’il existe des fraudes qui rongent l’âme et d’autres qui sont
vénielles. Mais il existe des âmes cristallines qui ne pèchent jamais
véniellement volontairement. Je pense à sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Thèmes abordés : Le trésor qu’est une personne limpide qui ne répand pas le
mal ; Pourquoi il ne faut pas épouser une personne à la langue de vipère ;
Le mauvais arbre dans le cœur qui produit les médisances (vanité, jouissances
égoïstes, argent).
Elles sont rares ces personnes là mais quand on les trouve, c’est un
trésor. Personne n’est totalement pur à cause du foyer du péché mais certaines
personnes luttent sincèrement et efficacement pour le devenir.
Thèmes abordés : Pourquoi la vengeance ronge le petit homme ; Nul n’échappera au
jugement de Dieu ; en quoi consistera la vengeance de Dieu ?
Par ce proverbe, je montre que face à un ennemi, garder dans son
cœur la poussière de la vengeance ronge le cœur selon cet avertissement de
Jésus : « Luc 9, 5 Quant à ceux qui
ne vous accueilleront pas, sortez de cette ville et secouez la poussière de vos
pieds, en témoignage contre eux ». Cette poussière est le venin du
démon dans l’âme : « Genèse 3, 14
Alors Yahvé Dieu dit au serpent : "Parce que tu as fait cela, tu marcheras
sur ton ventre et tu mangeras de la terre tous les jours de ta vie ».
Thèmes abordés : Pourquoi le Seigneur nous appelle-t-il « petit troupeau »
dans ce verset : « Luc 12, 32
"Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous
donner le Royaume ».
Par ce proverbe, je montre comment nous sommes commes des enfants
convoitant des bonbons (image des biens terrestres passagers) face au projet
d’éducation de notre père qui veut faire de nous, peu à peu, des hommes (image
de la Vision béatifique).
Thèmes abordés : L’histoire du vœu désopilant de ceux qui voulaient tuer saint Paul :
« Actes 23, 12 Lorsqu'il fit jour,
les Juifs tinrent un conciliabule, où ils s'engagèrent par anathème à ne pas
manger ni boire avant d'avoir tué Paul »
Par ce proverbe, je manifeste la sagesse de l’Église face aux vœux
passionnés des amoureux qui n’ont pas pesé leurs sentiments à l’aune du temps.
Thèmes abordés : La conscience humaine : 1° L’intelligence faite pour la
vérité ; 2° La volonté faite pour la justice et la bonté (La
syndérèse) ; 3° L’âme humaine profonde faite pour voir Dieu.
Ce proverbe vient contredire la pensée existentialiste de Jean-Paul Sartre
: Non, l’esprit humain n’est pas une table rase sans orientation innée et
naturelle vers le vrai et le bien.
Thèmes abordés : Le Sacré Cœur du Christ ; Les deux témoins dans notre cœur.
Ce proverbe est une prophétie qui annonce le Christ. Il est venu
pour révéler le Père (piété) et il a accompli sa mission pour nous jusqu’à mourir
sur la croix (fidélité) selon cette parole de l’Écriture : « Psaume 85, 11 Amour et Vérité se rencontrent, Justice et Paix
s'embrassent ; Vérité germera de la terre, et des cieux se penchera la
Justice ».
Thèmes abordés : La croix des mauvais larrons, chemin du salut (elle prépare mais ne
donne pas le salut) ; Les trois pastorales de Dieu sur les hommes (Le
mauvais larron, le bon larron, le chrétien).
Le salut des ivrognes selon ce texte de saint Paul : « 1 Corinthiens 5, 11 Non, je vous ai
écrit de n'avoir pas de rapports avec celui qui, tout en portant le nom de
frère, serait débauché, cupide, idolâtre, insulteur, ivrogne ou rapace, et
même, avec un tel homme, de ne point prendre de repas ».
Thèmes abordés : Les sept dons du Saint Esprit ; L’imitation de Jésus
Christ ;
Par ce proverbe, j’analyse l’étonnante influence de l’Esprit Saint
qui, peu à peu, nous rend conforme au Christ et à la vie éternelle. La grâce
sanctifiante crée un organisme spirituel qui s’épanouit dans la charité et ses
sept dons.
Thèmes abordés : Distinguer sacrifice cultuel et sacrifice d’amour ;
La Vierge Marie, dans ses apparitions, a toujours deux mots d’ordre
: « Prière et sacrifice ».
Thèmes abordés : L’horreur d’une vie avec un conjoint invivable ; L’horreur
encore plus grande d’une vie avec un démon triste intérieur.
Dans le choix d’un conjoint, il est vrai que les intentions
profondes comptent en premier. Cependant, certains tempéraments aux passions
tristes (colère, angoisse, désespoir, peur), sont invivables.
Mais sous le terme « d’épouse querelleuse », on peut aussi
entendre une guerre intérieure en soi.
Thèmes abordés : L’enfer et sa cause : l’amour de soi poussé jusqu’au mépris pour
Dieu et le prochain.
Le riche de la parabole n’est pas en enfer mais au purgatoire : Ce
proverbe permet de comprendre que le « bien » que vise le damné en
enfer n’est qu’un bien apparent et se définit par « l’amour égoïste de
soi ».
Thèmes abordés : La dureté du cœur en cette vie, source de l’inefficacité des
indulgences au purgatoire.
Le purgatoire : Ce proverbe illustre cette parole eschatologique de
Jésus : « Matthieu 7, 2 car, du
jugement dont vous jugez on vous jugera, et de la mesure dont vous mesurez on
mesurera pour vous ».
Thèmes abordés : Les pleurs et les grincements de dent en enfer
L’enfer : Ce proverbe illustre cette parole eschatologique de Jésus
: « Luc 13, 28 "Là seront les
pleurs et les grincements de dents, lorsque vous verrez Abraham, Isaac, Jacob
et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et vous, jetés dehors ».
Thèmes abordés : La vérité et l’amour sont unis ; Les deux témoins.
Par ce proverbe, je montre comment les vertus marchent par deux et
se fécondent l’une l’autre. C’est le diable qui les sépare.
Thèmes abordés : La sagesse, reine des vertus ; L’image de la prise de Jérico.
Au plan de la guerre matérielle, c’est plutôt le courageux et le
rusé qui prend des villes. La sagesse est la reine du combat spirituel.
Thèmes abordés : L’orgueil, le péché le plus détesté de Dieu ; Différence avec
la vanité ; Pourquoi est-ce ce péché-là qui subsistera en enfer ?
Dans tout péché, il y a une part d’égoïsme (donc d’amour
volontairement centré sur soi). Mais dans l’orgueil s’ajoute une convoitise
spirituelle, que la Bible décrit par cette phrase : « 2 Théssaloniciens 2, 4 l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus
de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à
s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme
Dieu ».
Thèmes abordés : Les trois convoitises et l’addiction (convoitise de la chair,
convoitise des yeux, orgueil de la richesse).
Ce proverbe montre comment la foi, la charité et l’espérance
pacifient l’âme assoiffée et la délivre des convoitises.
Thèmes abordés : La valeur de la messe vient d’abord de Jésus certes, mais aussi de
notre charité ; Assister à une messe sans repentir et amour, c’est
assister à la passion du Christ comme le firent les prêtres juifs.
Ce proverbe manifeste jusqu’où peut aller la méchanceté de l’homme,
y compris à la messe : être méchant à la maison est une chose mais se montrer
méchant face à Dieu, en sachant qu’il lit dans nos consciences, est plus rare.
D’où cette phrase de Marthe Robin : « Quelqu’un
a dit : ‘on trouve des chrétiens qui communient tous les jours et sont en état
de péché mortel... Mais, on ne trouvera jamais une âme qui fasse oraison tous
les jours et demeure dans le péché’. Si on me proposait de choisir la rencontre
avec le Christ dans l’eucharistie ou dans l’oraison, je choisirais sans hésiter
l’oraison car c’est elle qui donne tout son sens à la communion ».
Thèmes abordés : Les trois vertus de l’intelligence humaine ; Leur
transfiguration par la grâce sanctifiante ; leur glorification dans la
Vision béatifique.
Nos vertus ne sont rien en comparaison des Lumières de Dieu ou d’une
âme qui voit Dieu. Le moindre enfant au Ciel en sait plus que le plus grand
théologien de cette terre.
Thèmes abordés : La foi et le salut sont des dons de Dieu. Mais, entre les deux, il y
a la liberté et l’action humaine. Grâce efficace ; Grâce suffisante.
La grâce efficace produit infailliblement
son effet. Exemple : Dieu peut infailliblement donner la foi à un athée en
multipliant signes, miracles et attraction de l'Esprit Saint. La liberté de
l'athée n'est donc pas en jeu dans ce premier mouvement selon ce texte : "Matthieu 3, 9 Car je vous le dis, Dieu
peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham"
La grâce suffisante : Puisque le salut
(l'entrée dans la charité puis ultimement, dans la Vision béatifique) est une
alliance réciproque et libre avec Dieu, il n'y a jamais de grâce
efficace pour la question de choisir Dieu et d'entrer dans la charité ainsi que
pour le salut éternel final. Par contre, il y a des grâces suffisantes au point
que nul ne sera tenté de se damner au-delà de ses forces.
Thèmes abordés : Les danses macabres du XV° s ; La grande égalité devant la
mort ;
Une autre égalité est manifestée dans ce proverbe : celle qui se
fera dans le chemin du salut selon ce texte : « Luc 16, 25 Mais Abraham dit : Mon enfant, souviens-toi que tu as
reçu tes biens pendant ta vie, et Lazare pareillement ses maux ; maintenant ici
il est consolé, et toi, tu es tourmenté ».
Thèmes abordés : L’humilité est-elle la vertu fondamentale qui prépare le salut et la
vertu ultime qui précède l’entrée dans la Vision béatifique ?
Ce proverbe montre que l’humilité n’est qu’une vertu préparatoire
car « la richesse, l’honneur et la vie » sont donnés par la charité.
Thèmes abordés : La faute grave des parents qui n’instruisent pas leurs
enfants ; Les étapes de l’éducation.
L’instruction n’est pas seulement la culture (science, histoire,
art, sport). Elle est surtout l’acquisition de l’intelligence et la sagesse,
ainsi qu’un devoir d’éducation aux vertus morales.
Thèmes abordés : Les lois de la justice immanente mises par Dieu dans ce monde ;
Dieu a disposé ce monde de telle manière que celui qui prend l’épée
périsse par l’épée et, du coup, apprenne.
Thèmes abordés : Les trois sortes de personnes sources de scandales : Les innocents,
les fragiles et les méchants.
Il est certaines personnes qu’il est impossible de garder dans une
communauté. Mais il faut distinguer le scandale actif du scandale passif et non
volontaire.
Thèmes abordés : La nature du petit enfant est de suivre son plaisir. Le rôle de
l’autorité, conjointement à l’amour.
La théorie de Sigmund Freud, au XIX° et XX° s, en est arrivée à
dénigrer l’autorité et le père à cause des excès de ce pôle de l’éducation.
Thèmes abordés : distinguer richesse matérielle et richesse spirituelle.
Ce proverbe ne peut se comprendre qu’au sens eschatologique donné
par le Christ. En effet, seul Jésus arrive à transformer l’injustice en salut
éternel.
Thèmes abordés : Les quatre vertus de l’intelligence ; Montrer que la culture
n’en fait pas partie. Elle est juste un outil à leur service.
Ici, on sort de la liste des proverbes. Le maître reprend la parole
pour montrer la valeur de trésor de ce qu’il donne à son disciple, selon cette
parole de Jésus : « Matthieu 13, 44
"Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un
champ et qu'un homme vient à trouver : il le recache, s'en va ravi de joie
vendre tout ce qu'il possède, et achète ce champ ».
Commentaire du Proverbe 23, 1-3 : « La
nourriture décevante des grands de ce monde » (18 mn)
Thèmes abordés : La juste place du pouvoir et de la gloire ; La convoitise des
yeux (1 Jean 2, 16) ; Faut-il faire de la politique ?
Proverbes 23, 1 Si tu t'assieds à la table d'un grand, prends bien
garde à ce qui est devant toi ; mets un couteau sur ta gorge si tu es gourmand.
Ne convoite pas ses mets, car c'est une nourriture décevante.
Commentaire du Proverbe 23, 4-5 : « La
sécurité vaine et éphémère de l’argent » (12 mn)
Thèmes abordés : La juste place de l’argent ; L’orgueil de la richesse (1
Jean 2, 16) ;
Proverbes 23, 4 Ne te fatigue pas à acquérir la richesse, cesse d'y
appliquer ton intelligence. Lèves-tu les yeux vers elle, elle n'est plus là,
car elle sait se faire des ailes comme l'aigle qui vole vers le ciel.
Commentaire du Proverbe 23, 6-8 : «
La folie d’être l’ami d’un égoïste » (13 mn)
Thèmes abordés : Certains hommes, amis d’eux-mêmes, font de leurs amis des outils de
leur propre intérêt.
Proverbes 23, 6 Ne mange pas le pain de l'homme aux regards envieux,
ne convoite pas ses mets. Car le calcul qu'il fait en lui-même, c'est lui :
"Mange et bois !" te dit-il, mais son coeur n'est pas avec toi. La
bouchée à peine avalée, tu la vomiras et tu en seras pour tes paroles
flatteuses.
Thèmes abordés : La pédagogie s’adresse au sot comme à l’intelligent
Distinguer le sot du malhonnête. Jésus a parlé aux sots (exemple :
Nicodème) mais à fini par ne plus parler aux pervers.
Commentaire du Proverbe 23, 10-11 : La
défense de la veuve et de l’orphélin (13 mn)
Thèmes abordés : La
Proverbes 23, 10 : Ne déplace pas la borne antique, dans le champ
des orphelins n'entre pas, car leur vengeur est puissant, c'est lui qui
épousera, contre toi, leur querelle.
Commentaire du Proverbe 23, 12-14 : «
La paternité de Dieu pour nous conduire au salut » (16 mn)
Proverbes 23, 12 Applique ton coeur à la discipline, tes oreilles
aux paroles de science. Ne ménage pas à l'enfant la correction, si tu le
frappes de la baguette, il n'en mourra pas ! Si tu le frappes de la baguette,
c'est son âme que tu délivreras du shéol.
Thèmes abordés : La sagesse, sommet des vertus de l’intelligence ;
C’est de la sagesse que découle intelligence, science et prudence.
Il existe une harmonie entre ces vertus intellectuelles.
Commentaire du Proverbe 23, 26-28 : «
prostitution physique et prostitution spirituelle » (14 mn)
Thèmes abordés : La figure de la prostituée est dans la Bible tout ce qui détourne du
vrai et bon chemin.
Proverbes 23, 26 Mon fils, prête-moi attention, que tes yeux se
complaisent dans ma voie : c'est une fosse profonde que la prostituée, un puits
étroit que l'étrangère. Elle aussi, comme un brigand, est en embuscade, parmi
les hommes elle multiplie les traîtres.
Commentaire du Proverbe 23, 29-35 : «
L’alcoolisme et des addictions » (11 mn)
Thèmes abordés : Le phénomène du péché capital ou de l’addiction ;
C’est un mécanisme psychique qui ne se produit que lorsqu’on abuse
de l’alcool. Un mécanisme analogue existe pour toutes les drogues.
Commentaire du Proverbe 24, 1-9 : «
Le sage et le fou : Comparaison » (16 mn)
Thèmes abordés : Le méchant s’enrichit de matière ; Le sage s’enrichit de biens
spirituels (savoir et intelligence)
Proverbes 24, 1 Ne porte pas envie aux méchants, ne souhaite pas leur compagnie, Pour le fou, la
sagesse est une forteresse inaccessible : à la porte de la ville, il n'ouvre
pas la bouche. Qui songe à mal faire, on
l'appelle un maître en astuce. La
folie ne rêve que péché, le railleur est honni des hommes.
Thèmes abordés : L’avortement, axe central du combat spirituel actuel ;
Proverbes 24, 10 Si tu te laisses abattre au jour mauvais, ta
vigueur est peu de chose. Délivre ceux qu'on envoie à la mort, ceux qu'on
traîne au supplice, puisses-tu les sauver ! Diras-tu : "Voilà ! nous ne
savions pas ?" Celui qui pèse les coeurs ne comprend-il pas ? Alors qu'il
sait, lui qui a façonné ton âme ; c'est lui qui rendra à l'homme selon son
oeuvre. Mange du miel, mon fils, car c'est bon, un rayon de miel est doux à ton
palais. Ainsi sera, sache-le, la sagesse
pour ton âme. Si tu la trouves, il y aura un avenir et ton espérance ne sera pas
anéantie.
Commentaire du Proverbe 24, 15-20 : «
La fragilité des sages, source pour eux de salut » (17 mn)
Thèmes abordés : Le « fomes peccati » ; L’utilité de nos faiblesses
terrestres pour l’acquisition de l’humilité ;
Ce proverbe montre comment Dieu, par la fragilité et les chutes,
sauve le juste comme le méchant. D’où cette parole de saint Paul : « 2 Corinthiens 12, 7 Et pour que l'excellence
même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une écharde en
la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter - pour que je ne
m'enorgueillisse pas ! »
Proverbes 24, 16 le juste tombe sept fois et se relève, mais les
méchants trébuchent dans l'adversité. Si ton ennemi tombe, ne te réjouis pas,
de peur que, voyant cela, Yahvé ne soit mécontent et qu'il ne détourne de lui
sa colère.
Thèmes abordés : Le respect dû aux autorités politiques ; Jusqu’où doit aller
cette obéissance ?
Dans ce passage, le maître donne des conseils qu’on ne doit pas
recevoir de manière universelle mais comme une première attitude de
bienveillance face à l’autorité du roi. Cependant, si le supérieur ordonne un
péché, il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Même remarque en matière
d’innovations : Certaines innovations sont excellentes (exemple : l’invention
de l’instruction judiciaire contradictoire par le prophète Daniel). D’autres
ruinent le bon sens ou nient la nature humaine.
Commentaire du Proverbe 24, 23-26 : «
L’acception des personnes en matière de justice » (12 mn)
Thèmes abordés : La manière d’exercer la justice ;
L’injustice des juges pourrait être ajoutée à la liste des péchés
qui crient vers le Ciel et appelle vengeance. En effet, beaucoup d’émeutes dans
le monde sont venues de l’impéritie de la justice. « Proverbes 24, 24 Quiconque dit au méchant : "Tu es
juste", les peuples le maudissent, les nations le honnissent ».
Commentaire du Proverbe 24, 28-29 : «
Fuir la vengeance » (10 mn)
Thèmes abordés : La vengeance, ruine du cœur des hommes.
Proverbes 24, 28 Ne témoigne
pas à la légère contre ton prochain, ne trompe pas par tes lèvres. Ne dis pas :
"Comme il m'a fait, je lui ferai ! à chacun je rendrai selon son oeuvre
!"
Commentaire du Proverbe 24, 30-34 : «
Le péché capital de paresse » (14 mn)
Thèmes abordés : Les effets de la paresse sur les individus et sur les peuples.
Proverbes 24, 30 Près du champ
du paresseux j'ai passé, près de la vigne de l'homme court de sens. Or voici :
tout était monté en orties, le chardon en couvrait la surface, le mur de
pierres était écroulé. Ayant vu, je réfléchis, ayant regardé, je tirai cette
leçon : "Un peu dormir, un peu s'assoupir, un peu croiser les bras en
s'allongeant, et, tel un rôdeur, viendra l'indigence et la disette, comme un
mendiant !"
Commentaire du Proverbe 25, 1-14 : La
vie mystique du « roi » chrétien, roi du Cœur de Dieu (40 mn)
Thèmes abordés : La purification du cœur par Dieu ; Rien ne sera caché au
chrétien ; S’abaisser pour être élevé ; Hâte toi de te réconcilier
avec ton ennemi ; Les vertus morales sont comme des bijoux de l’âme ;
Les vices stérilisent l’âme ;
Je commente ce chapître des Proverbes au sens spirituel pour
démontrer comment l’Ancien Testament annonçait, de manière cachée, toute la vie
mortale surnaturelle du nouveau testament.
Thèmes abordés : Le respect des personnes dans les rapports humains ; Ne jamais
s’enerver ni humilier l’autre, préférer revenir que laisser le ton monter.
Dans les procès c’est surtout la vérité de la cause qui devrait
convaincre le bon juge. Mais la civilité ne nuit pas. Dans les rapports au
prochain, c’est essentiel.
Thèmes abordés : La vertu est dans le juste milieu, Les deux témoins (Ap 11, 3),
symboles des vertus qui se modèrent ;
De l’Orient à l’Occident, de Bouddha à Aristote, l’expérience montre
que la vertu est dans le juste milieu. Y a-t-il une exception pour la vertu
théologale de charité selon cette maxime : « La mesure de l’amour est
d’aimer sans mesure » ?
Thèmes abordés : L’humilité et la discrétion ;
J’applique ce proverbe à une situation particulière : la belle-mère.
Ce proverbe ne s’applique pas à Dieu selon cette parole de Jésus : « Luc 18, 1 Et il leur disait une
parabole sur ce qu'il leur fallait prier sans cesse et ne pas se
décourager ».
Thèmes abordés :
A partir de ce qu’a vécu Jésus, analyse des techniques du faux
témoignage.
Matthieu 26, 59 « Or, les
grands prêtres et le Sanhédrin tout entier cherchaient un faux témoignage
contre Jésus, en vue de le faire mourir ; et ils n'en trouvèrent pas, bien que
des faux témoins se fussent présentés en grand nombre. Finalement il s'en
présenta deux, qui déclarèrent : "Cet homme a dit : Je puis détruire le
Sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours." Se levant alors, le
Grand Prêtre lui dit : "Tu ne réponds rien ? Qu'est-ce que ces gens
attestent contre toi ?" Mais Jésus se taisait ».
Thèmes abordés : L’expérience de la trahison ; Trahison par méchanceté, trahison
par faiblesse.
A partir de ce qu’a vécu Jésus, analyse des causes de la trahison.
Luc 22, 47 Tandis qu'il
parlait encore, voici une foule, et à sa tête marchait le nommé Judas, l'un des
Douze, qui s'approcha de Jésus pour lui donner un baiser. Mais Jésus lui dit :
"Judas, c'est par un baiser que tu livres le Fils de l'homme !"
Thèmes abordés : L’explication de la souffrance ; L’utilité de faire de la
théologie ;
Par ce proverbe, cette parole de Jésus prend sens : Il faut
réfléchir au sens de la souffrance avant que n’arrive la souffrance. « Jean 12, 35 Jésus leur dit :
"Pour peu de temps encore la lumière est parmi vous. Marchez tant que vous
avez la lumière, de peur que les ténèbres ne vous saisissent : celui qui marche
dans les ténèbres ne sait pas où il va. Tant que vous avez la lumière, croyez
en la lumière, afin de devenir des fils de lumière ».
Thèmes abordés : L’évangile : Pourquoi nous fut-il donné si tard ?
Ce proverbe permet de saisir la pastorale de Dieu qui nous fait
passer par le désert pour augmenter notre soif de la vraie vie : « Osée 2, 16 C'est pourquoi je vais la
séduire, je la conduirai au désert et je parlerai à son coeur. Là, je lui
rendrai ses vignobles, et je ferai du val d'Akor une porte d'espérance. Là,
elle répondra comme aux jours de sa jeunesse, comme au jour où elle montait du
pays d'Egypte. Il adviendra en ce jour-là - oracle de Yahvé - que tu
m'appelleras "Mon mari", et tu ne m'appelleras plus "Mon
Baal." ».
Thèmes abordés : La convoitise des yeux (1 Jean 2, 16) ; Cette
convoitise est une maladie d’une orientation naturelle à la base : le besoin
psychique d’un sentiment de valorisation.
La juste mesure dans son rapport à la gloire, à la réputation :
Elle est un bon serviteur mais un mauvais maître. Elle doit être un moyen et
non une fin. Par contre, s’il s’agit de la gloire céleste, celle qui ne passe
pas, nulle mesure n’est exigée et dès cette terre la plus grande valorisation
vient de la charité.
Thèmes abordés : La nécessité d’acquérir des vertus morales ; La
différence avec l’acquisition de l’hypocrisie.
Pourquoi Dieu permet-il que nos pensées intimes soient
cachées ? Pourquoi Dieu permet-il que des pulsions en nous soient mal
contrôlées selon cette phrase de saint Paul : « Romains 7, 21 Je trouve donc une loi s'imposant à moi, quand je
veux faire le bien ; le mal seul se présente à moi ».
Thèmes abordés : Y a-t-il une malédiction légitime ? Qu’est-ce qu’une
malédiction gratuite ?
Jésus a maudit huit fois les pharisiens hypocrites. Cette
malédiction a eu son efficacité pour les sauver.
Thèmes abordés : Le comportement face à l’insensé : Pédagogie ?
Silence ? Mépris ?
Proverbes 26, 4 Ne répond pas
à l'insensé selon sa folie, de peur de lui devenir semblable, toi aussi.
Réponds à l'insensé selon sa folie, de peur qu'il ne soit sage à ses propres
yeux.
Commentaire du Proverbe 26, 6-12 : La
sottise (15 mn)
Thèmes abordés : Au plan de la Révélation, le sot est celui qui met son
cœur dans un bien de la terre.
Proverbes 26, 6 Il se mutile,
il s'abreuve de violence, celui qui envoie un message par l'entremise d'un sot.
Mal assurées, les jambes du boiteux ; ainsi un proverbe dans la bouche des
sots. C'est attacher la pierre à la fronde que de rendre honneur à un sot. Une
ronce pousse dans la main d'un ivrogne comme un proverbe dans la bouche d'un
sot. Un archer blessant tout le monde : tel est celui qui embauche le sot et
l'ivrogne qui passent. Comme le chien revient à son vomissement, le sot
retourne à sa folie. Tu vois un homme sage à ses propres yeux ? Il y a plus à
espérer d'un insensé.
Commentaire du Proverbe 26, 13-16 : L’acédie,
paresse mortelle de l’homme spirituel (14 mn)
Thèmes abordés : L’acédie, paresse de l’homme spirituel
Proverbes 26, 13 Le paresseux
dit : "Un fauve sur le chemin ! un lion par les rues !" La porte
tourne sur ses gonds, et sur son lit le paresseux. Le paresseux plonge la main
dans le plat : la ramener à sa bouche le fatigue ! Le paresseux est plus sage à
ses propres yeux que sept personnes répondant avec tact.
Ce proverbe a sa limite : celle de la non-assistance à personne en
danger. Entre « se mêler de ce qui nous regarde pas et « laisser
faire un crime », la vertu est un juste milieu. Seule l’intelligence
pratique (la prudence selon les circonstances) permet le juste comportement.
Commentaire du Proverbe 26, 20-22 : Comment
gérer le calomniateur (10 mn)
Thèmes abordés : Comment ne pas exciter un lion en furie ; Comment
l’exciter en répandant le mal par sa parole venimeuse ; La curiosité
malsaine est souvent source de ces querelles.
Proverbes 26, 20 Faute de
bois, le feu s'éteint, faute de calomniateur, la querelle s'apaise. Du charbon
sur les braises, du bois sur le feu, tel est l'homme querelleur pour attiser
les disputes. Les dires du calomniateur sont de friands morceaux qui descendent
jusqu'au fond des entrailles.
Commentaire du Proverbe 26, 24-26 : La
ruse de celui qui a de la haine (11 mn)
Thèmes abordés : fort interne et fort externe ; Attention à ses propres
passions : si on hait soi-même l’autre, on pourra interpréter sa gentillesse
comme de la ruse.
Proverbes 26, 24 Celui qui
hait donne le change par ses propos, mais en son sein gît la tromperie ; s'il
prend un ton cauteleux, ne t'y fie pas, car en son coeur il y a sept
abominations. La haine peut s'envelopper de ruse, elle révélera sa méchanceté
dans l'assemblée.
Thèmes abordés : Les deux morts (physique et spirituelle) ;
Ce proverbe montre comment méditer vengeance ou mort de quelqu’un,
c’est condamner son âme à la mort sprituelle : « Apocalypse 2, 11 Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que
l'Esprit dit aux Églises : le vainqueur n'a rien à craindre de la seconde
mort ».
Thèmes abordés : Vivre chaque jour comme le dernier afin de développer
l’espérance.
Il existe deux manières de développer l’espérance théologale : 1°
par l’ascèse et la méditation sur la brièveté de sa vie ; 2° Par la joie
et l’attente de la Venue du Christ selon ce texte de sainte Thérèse de l’Enfant
Jésus : « A peine avais-je eu le
temps de poser ma tête sur l'oreiller que je sentis comme un flot qui montait,
montait en bouillonnant jusqu'à mes lèvres. Je ne savais pas ce que c'était. Le
matin ne se fit pas longtemps attendre, en m’éveillant, je pensai tout de suite
que j'avais quelque chose de gai à apprendre. C’était bien du sang. Ah ! mon
âme fut remplie d'une grande consolation, j'étais intimement persuadée que
Jésus au jour anniversaire de sa mort voulait me faire entendre un premier
appel ».
Thèmes abordés : La jalousie et l’envie : différence ; L’origine de la
jalousie est le sentiment ; La jalousie pathologique ;
Dans le couple, deux choses peuvent détruire la confiance, à savoir
deux excès : la jalousie névrotique et l’absence totale de jalousie. La vertu
est dans le juste milieu.
Commentaire du Proverbe 27, 5 : Mieux
vaut réprimande ouverte qu'amour dissimulé (8 mn)
Thèmes abordés : La plus grande souffrance est l’incertitude.
A partir de l’histoire d’une jeune fille amoureuse et timide.
Thèmes abordés : Comment discerner l’ange des ténèbres de l’ange de
lumière ?
Ce proverbe est une vérité expérimentale. Mais, au plan surnaturel,
il permet d’apprendre à discerner la pastorale de Dieu. Il prouve que parfois
les bons anges nous frappent et les mauvais anges nous comblent de bonheur.
Thèmes abordés : Les trois pastorales de Dieu sur les hommes : Le mauvais
larron, le bon larron, le chrétien. Pour les trois, Dieu se sert du désert de
la soif pour sauver.
Par ce proverbe, on explique comment les rois n’élèvent pas leurs
enfants dans le luxe, sous peine d’en faire des loques capricieuses. Mais c’est
aussi la raison de notre stage ici-bas dans le désert.
Thèmes abordés : Pourquoi notre âme est sans repos sur terre ; Adam et
Eve étaient-ils pleinement heureux ? Des limbes éternels où des enfants
seraient heureux sont-ils possibles ?
Notre vraie patrie est le Ciel.
Thèmes abordés : L’amitié ; La différence avec l’amour conjugal ;
La nécessité de la sagesse en plus de l’amitié.
Ce proverbe montre comment le narcissisme épuise l’âme ;
L’amitié au contraire épanouit l’esprit car la personne humaine est un absolu.
Thèmes abordés : La bénédiction qu’est une sainte femme ; La malédiction
d’une femme mauvaise.
Depuis quelque temps, un stéréotype présente l’homme comme un
violeur potentiel et la femme comme une victime.
Thèmes abordés : Saint Pacôme et l’invention de la vie cénobitique ;
Comparaison avec la vie du mariage. Quelle est la plus éfficace des vocations
pour nous sanctifier.
Ce proverbe montre comment la vie commune est une école vers le
salut.
Thèmes abordés : La connaissance de l’homme permet de se connaître ; La chanson
de Goldmann : « Nés en 17 à Leidenstadt ».
En connaissant l’histoire de l’humanité et en s’imaginant acteurs,
nous comprenons ce que nous portons en nous. Nous portons en nous le Christ et
l’Antéchrist.
Thèmes abordés : Est-il possible qu’il y ait des hommes en enfer ?
Le monde est assez grand pour contenir les besoins de l’homme. Mais
il est trop petit pour contenir sa convoitise.
Commentaire du Proverbe 27, 23-27 : Comment
gérer avec intelligence les biens du Seigneur (9 mn)
Thèmes abordés : La parabole du bon intendant (Luc 12, 42) ;
Proverbes 27, 23 « Connais
bien l'état de ton bétail, à ton troupeau donne tes soins ; car la richesse
n'est pas éternelle, et une couronne ne se transmet pas d'âge en âge. Une fois
l'herbe enlevée, le regain apparu, ramassé le foin des montagnes, aie des
agneaux pour te vêtir, des boucs pour acheter un champ, le lait des chèvres en
abondance pour te sustenter, pour nourrir ta maison et faire vivre tes
servantes ».
Thèmes abordés : différence entre peur et angoisse ; L’origine des angoisses.
La raison des angoisses.
Ce proverbe permet de comprendre l’étrange peur qui ronge ceux qui
sont loin de Dieu : « Sagesse 17, 4
Car le réduit qui les abritait ne les préservait pas de la peur ; des bruits
effrayants retentissaient autour d'eux, et des spectres lugubres, au visage
morne, leur apparaissaient. Les artifices de l'art magique demeuraient
impuissants, et sa prétention à l'intelligence était honteusement confondue ;
car ceux qui promettaient de bannir de l'âme malade les terreurs et les
troubles étaient eux-mêmes malades d'une peur ridicule.
Thèmes abordés : La tyrannie domestique et la tyrannie politique ; les séparations
de corps et la question de l’élimination des tyrans.
Ce proverbe permet d’aborder certaines souffrances dont la cause est
la tyrannie et la persécution, et dont le Seigneur dit : « Matthieu 10, 14 Et si quelqu'un ne vous
accueille pas et n'écoute pas vos paroles, sortez de cette maison ou de cette
ville et secouez la poussière de vos pieds ».
Thèmes abordés : Pourquoi la Révélation est-elle rendue obscure par Dieu, au point
que seul l’Esprit Saint en donne le sens.
« 2 Corinthiens 3, 15
Oui, jusqu'à ce jour, toutes les fois qu'on lit Moïse, un voile est posé sur
leur coeur. C'est quand on se convertit au Seigneur que le voile est
enlevé ».
Thèmes abordés : La souffrance spirituelle de l’homme injuste ne se ressent pas mais
fait son effet destructeur ; L’exemple du péché d’un ancien Nazi ;
Du péché Nationale lors du gouvernement de Vichy ;
Ceci est vrai même au plan du bonheur terrestre. Le bonheur d’une
vie familiale simple et aimante vaut toutes les villas sur la Côte d’Azur.
Thèmes abordés : Distinguer le prêt à intérêt de l’usure ;
Pourquoi l’usure est-elle un des graves péchés qui a attiré la
malédiction sur les banquiers qui l’ont pratiquée ? Ce péché tombe sous le
troisième des quatre qui « crient vengeance vers le Ciel » : 1° l’assassinat de l’innocent ; 2°
l’impureté contre nature ; 3° l’oppression des pauvres, des veuves et des
orphelins ; 4° la retenue injuste du salaire des ouvriers.
Thèmes abordés : Analyse de la volonté de ne pas entendre la loi. L’exemple de la
folie de la génération de mai 68, face à la théologie du corps de saint
Jean-Paul II.
Il existe une ignorance simulée et volontaire. Le Seigneur l’appelle
hypocrisie.
Thèmes abordés : Chacune des sept idéologies athées sorties en Europe au XIX° et XX°
s, a produit cet effet. L’exemple actuel de la théorie du Gender.
Depuis le XIX° s, des élites actives ont répandu dans les sociétés
des idéologies folles. Chaque fois, au bon d’une ou deux générations, ces
idéologies se sont écroulées et la perversité de leurs promoteurs est apparue.
Thèmes abordés : La sagesse des mondains est vaine et passagère.
L’une des pseudo-richesses est l’adhésion à une idéologie, qui, loin
de se soumettre au réel, exalte un aspect du réel et nie le reste. Des
personnes de bon sens, sans beaucoup de culture, dénoncent souvent ces folies.
Thèmes abordés : La pénitence, le sacrement de réconciliation ; Les quatre
conditions du pardon.
Ce proverbe manifeste comment la faute commise et gardée est comme
un cancer de l’âme qui produit son effet.
Thèmes abordés : La nécessité de l’ascèse, au service de la vie mystique. La
catastrophe d’un homme qui renonce à lutter contre son péché.
Ce proverbe illustre cette phrase de Jésus : « Marc 14, 38 Veillez et priez pour ne
pas entrer en tentation : l'esprit est ardent, mais la chair est faible ».
Thèmes abordés : Jean-Paul Sartre et son erreur sur la loi de l’esprit humain ;
La syndérèse ; L’effet d’un péché sur l’âme jusque dans l’agonie.
Ce proverbe permet de comprendre cette phrase de l’Écriture qui
illustre une loi de l’âme mise par Dieu et qui se manifestera en pleine lumière
au jugement individuel : « Joël 2, 11 Yahvé fait entendre sa voix à
la tête de ses troupes ! Car ses bataillons sont sans nombre, car il est
puissant, l'exécuteur de ses ordres, car il est grand, le jour de Yahvé, très
redoutable - et qui peut l'affronter ? »
Thèmes abordés : L’exemple des conquistadores : « Ils partirent répandre la
gloire de Dieu et cherche de l’or »
Luc 16, 13 "Nul serviteur
ne peut servir deux maîtres : ou il haïra l'un et aimera l'autre, ou il
s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et
l'Argent."
Thèmes abordés : Qu’est-ce que symbolise « la terre » ? Qu’est-ce que
symbolise « le pain » ? Qu’est-ce que la famine
spirituelle ?
Ce proverbe permet de comprendre la doctrine de salut dont parle
Jésus, au-delà du sens matériel évident. « Matthieu
5, 2 Et prenant la parole, il les enseignait en disant : 4 Heureux les doux,
car ils posséderont la terre. 10 Heureux les persécutés pour la justice, car le
Royaume des Cieux est à eux ».
Thèmes abordés : La trahison et ses motifs les plus fréquents : Survie, gloire,
argent.
La trahison de Judas est l’archétype de la trahison. On n’arrive pas
à admettre qu’il l’ait fait pour de l’argent : « Matthieu 26, 14 Alors l'un des Douze, appelé Judas Iscariote, se
rendit auprès des grands prêtres et leur dit : "Que voulez-vous me donner,
et moi je vous le livrerai ?" Ceux-ci lui versèrent 30 pièces
d'argent ».
Thèmes abordés : La famine spirituelle de l’homme cupide.
Ce proverbe illustre ce passage de l’Apocalypse : « Apocalypse 6, 5 Lorsqu'il ouvrit le
troisième sceau, j'entendis le troisième Vivant crier : "Viens !" Et
voici qu'apparut à mes yeux un cheval noir ; celui qui le montait tenait à la
main une balance, et j'entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants,
qui disait : "Un litre de blé pour un denier, trois litres d'orge pour un
denier ! Quant à l'huile et au vin, ne les gâche pas ! ».
Thèmes abordés : Le comportement indigne de certains enfants contre leurs vieux
parents.
La loi ne reconnait pas le vol entre parents et enfants. Mais le
code civil n’est pas la loi morale comme le montre Jésus dans ce texte : « Matthieu 23, 23 Malheur à vous,
scribes et Pharisiens hypocrites, qui acquittez la dîme de la menthe, du
fenouil et du cumin, après avoir négligé les points les plus graves de la Loi,
la justice, la miséricorde et la bonne foi ; c'est ceci qu'il fallait
pratiquer, sans négliger cela ».
Thèmes abordés : Le bon sens doit être tempéré par son sens critique ; Mais son
sens critique doit être tempéré par le bon sens.
Ce proverbe permet d’aborder le bon sens qui, en philosophie, est le
réalisme. Mais en théologie, le bon sens peut être une forme de mondanité que
saint Paul décrit ici : « 1
Corinthiens 1, 23 nous proclamons, nous, un Christ crucifié, scandale pour les
Juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et
Grecs, c'est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est
folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est
plus fort que les hommes ».
Thèmes abordés : L’enrichissement spirituel ;
L’apauvrissement spirituel ;
Ce proverbe est contre-intuitif. Souvent le radin est riche. C’est
qu’il parle avant tout de la disette spirituelle.
Thèmes abordés : Les cycles des peuples, entre décadence et renouveau.
Tant que les hommes seront sur terre, la prospérité matérielle fruit
d’un comportement civique, sera suivie par des phases de corruption. L’exemple
du Moyen âge de lumière.
Commentaire du Proverbe 29, 5 : L'homme
qui flatte son prochain tend un filet sous ses pas (13 mn)
Thèmes abordés : Ce qu’est un vrai ami. Le rapport entre amitié, vérité,
bonté.
Beaucoup d’amitiés sont liées à l’utilité que peut apporter un puissant.
La flatterie préside à ce genre d’amitié. L’amitié honnête est rare et ne
flatte pas.
Thèmes abordés : L’attaque ad hominem ;
la déformation des paroles.
Le piège que tend le méchant est dans la colère et la vengeance de
l’offensé. Souvent, ce genre de piège fut tendu. L’exemple de Bismarck et de
Napoléon III. Comment garder la tête froide face au provocateur. Les tactiques
du démon. Dans les attaques personnelles qu’un homme subit, seul le dépassement
par le haut rend pleinement libre. Celui qui vit de l’espérance théologale
relativise cette écume des jours.
Thèmes abordés : Application à la cité ; Ce qu’est un vrai
résistant ;
Il faut remarquer que la vérité et le bien peuvent mettre aussi la
cité en effervescence. L’idéologie du temps ne supporte pas le vrai et le bien.
Mais effectivement, l’idéologie peut, à partir d’une minorité agissante,
attrainer une civilisation dans la folie.
Thèmes abordés : L’attitude passionnelle ; l’attitude rationnelle.
A travers des exemples (dont la montée du Nazisme et l’attitude des
démocraties face à cela), j’analyse la validité et l’intelligence de ce
proverbe. L’exemple du dialogue avec le démon, au plan théologique.
Thèmes abordés : Ne pas se laisser mener par ses passions ; La
nécessité des vertus ; Le devoir des parents de développer chez leurs enfants
la vertu.
L’homme dominé par ses passions ressemble à un cavalier et c’est le
cheval qui commande.
Thèmes abordés : La juste attitude du chef est une alliance entre douceur
et force, amour et vérité, autorité et bienvceillance.
Ce proverbe dit en une phrase ce qu’est un chef et la façon dont il
peut être suivi par ses hommes. Ce proverbe fait aussi le portrait du Christ,
le roi de gloire éternel.
Thèmes abordés : Le devoir des parents de développer chez leurs enfants la
vertu, comment exercer l’autorité chez un enfant ?
Ce proverbe manifeste l’erreur des parents qui n’éduquent pas, dès
leur petite enfance, leurs enfants.
Thèmes abordés : Que se passe-t-il lorsqu’on retire à l’humanité le sens de
la vie ?
Ce proverbe manifeste que c’est la sagesse et l’intelligence qui
sont la lumière de la prudence tant personnelle que politique. C’est ce que
signifie cette phrase de saint Paul : « 1
Corinthiens 15, Si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car
demain nous mourrons ».
Thèmes abordés : Différence entre colère passionnelle et colère
spirituelle ;
La colère réagit à ce qu’on considère comme une injustice. La colère
spirituelle de Lucifer est liée à une intelligence qui, du coup, applique une
série d’actions contre le projet de Dieu.
Thèmes abordés : Quel est le pire des péchés pour perdre son salut : Luxure
ou orgueil ? Quelles sont les qualités qui conduisent au salut ? L’histoire
de Lucifer et de ses anges.
L’orgueil est une convoitise spirituelle à la différence de la vanité
qui est une convoitise charnelle. C’est autour de cette convoitise que se
trouve ler défi de notre salut.
Thèmes abordés : Différence entre délation et dénonciation d’un crime.
Ce proverbe permet d’aborder la question des crimes dans l’Église et
de l’attitude des autorités. L’affaire des abus sexuels à partir de la fin de
la seconde guerre mondiale est un exemple typique. Attention cependant de la
folie inverse qui consisterait à croire toute dénonciation.
Thèmes abordés : Le respect humain ; La renonciation au bien, au vrai
à cause de la réprobation des hommes. L’exemple de saint Pierre et de la
servante.
Tant dfe trahisons ont existé à cause de notre respect humain.
Thèmes abordés : L’exemple de l’avortement
C’est effectivement une abomination actuelle et visible entre
matérialistes et croyants selon ce texte : « Sagesse
2, 13 Le juste se flatte d'avoir la connaissance de Dieu et se nomme enfant du
Seigneur. Il est devenu un blâme pour nos pensées, sa vue même nous est à
charge ».
Thèmes abordés : C’est la sagesse qui fonde la vie d’un homme car elle lui
donne sens à sa vie ; La nécessité de l’ascèse ; La nécessité de
l’amour du prochain ; Le vieillard Syméon en Luc 2 devait ressembler à
Agur le sage.
Dans ce chapitre 30, voici qu’apparaît un sage d’Israël, dont les
paroles très profondes préparent le livre de la Sagesse, plusieurs siècles
avant. Il fait penser au vieillard Siméon qui reçut l’enfant Jésus à Jérusalem.
Agur dit trois choses avant de quitter ce monde : 1° Que sa seule recherche est
Dieu et sa volonté ; 2° Qu’il supplie Dieu de lui donner la
persévérance finale, vue la faiblesse de sa chair ; 3° Qu’il se doit
d’aimer ses frères les plus pauvres afin qu’ils prient pour son âme.
Thèmes abordés : Le rôle de l’expérience des anciens laminés par la
vie ; Comme l’expérience de l’échec des vieux doit éclairer les jeunes.
Ce passage des proverbes illustre cette maxime du monument des
victimes de la Résistance à Lyon : « L’homme
qui ne connaît pas son passé se condamne à le revivre ».
Commentaire du Proverbe 30, 15-16 : La
rapacité dans le cœur de l’homme (12 mn)
Thèmes abordés : L’univers est assez grand pour les besoins de l’homme. Il
est trop petit pour sa convoitise.
Commentaire du Proverbe 30, 18-19 :
Le mystère du cœur de la femme (13 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi Jésus a-t-il appelé « femme » la Vierge
Marie et Marie-Madeleine ?
Dans ce proverbe, pris au sens allégorique, la femme symbolise
chacune de nos âmes, mais aussi Israël, l’Église, et même l’humanité dans son
ensemble selon ce texte : « Apocalypse
12, 1 Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe,
la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; elle est
enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement ».
Commentaire du Proverbe 30, 24-28 : La
vie des animaux est source d’exemplarité pour l’homme (21 mn)
Thèmes abordés : Gestion des ressources, sûreté de l’abri, l’organisation
en commun et l’entrée dans le palais des rois ; l’observation de la
fourmi, du daman des rochers, de la sauterelle et du lézard.
Ce magnifique petit texte d’Agur le sage nous permet de nous pencher
sur la raison d’être des animaux sur terre, petites créatures mises à notre
service pour nous donner une meilleure connaissance de nous-mêmes, pour nous
nourrir et qui auront leur récompense sensible dans l’Autre monde.
Commentaire du Proverbe 30, 29-31 : Les
animaux nobles, image du roi (15 mn)
Thèmes abordés : L’autorité du chef est faite d’une certaine distance qui
suscite le mystère et l’admiration.
Agur le sage reconnait la présence en nous d’une vie animale qui
nous fait admirer et respecter la prestance physique du chef. Cependant,
l’homme spirituel va plus loin et Napoléon (par exemple) avait une autorité
d’origine pus profonde : Réuissite militaire certes, mais aussi intelligence
politique, organisation géniale de la nouvelle société.
Commentaire du Proverbe 30, 32-33 : La
colère engendre ce fruit de mort : la querelle (12 mn)
Thèmes abordés : Le mauvais arbre donne un mauvais fruit. Ainsi en est-il
de la colère qui entraine l’homme.
Attention, une juste colère ou une sainte colère (finalisées par le
bien et le vrai, provoquées par l’intelligence) ne sont pas visées ici. Ce
proverbe parle de nos colères charnelles et bêtes.
Commentaire du Proverbe 31, 1-4 : La
vertu de tempérance, face à la luxure (14 mn)
Thèmes abordés : Les sept péchés capitaux ; La séduction adaptée aux
hommes, la séduction adaptée aux femmes ; Comment apprendre à se connaître
pour ne pas tomber dans le piège de ces séductions. Conseil aux séminaristes.
La vertu de tempérance est une des quatre vertus cardinales, ce qui
signifie que sous elles, se nichent toutes les vertus qui gèrent la pulsion
vers les plaisirs.
Commentaire du Proverbe 31, 6-7 : Le
risque de l’alcool et des drogues (21 mn)
Thèmes abordés : Pourquoi l’absence de Dieu provoque-t-elle une angoisse
pénible ? Pourquoi l’augmentation de l’usage des stupéfiants ?
L’exemple de la bienheureuse sœur Rosalie Rendu (1786-1856) et de l’usage de
l’alcool pour les mourants ;
Ce proverbe permet d’aborder le juste usage de la boisson de sa
jeunesse à l’heure de sa mort. L’alcoolisme fit perdre sa sagesse au roi
Salomon.
Commentaire du Proverbe 31, 8-9 : l’homme
droit qui défend le pauvre ira au paradis (26 mn)
Thèmes abordés : Les quatre pauvretés dans l’homme (matérielle
–famine-, psychique –manque d’amour et manque de repères-, spirituelle –Le
péché- et mystique -par l’absence de Dieu- ; Pourquoi l’amour sans actes d’amour
est comme du vent.
L’acte d’amour le plus fort et le plus visible est celui qui protège
le pauvre, là où est sa pauvreté (qui est loin d’être exclusivement matérielle).
Il n’est d’amour que d’acte d’amour (voir Jacques 2, 17).
« Proverbes 31, 8 Ouvre
la bouche en faveur du muet, pour la cause de tous les abandonnés ; ouvre la
bouche, juge avec justice, défends la cause du pauvre et du malheureux ».
Commentaire du Proverbe 31, 10-31 : Marie,
la femme au cœur noble devant Dieu et les hommes (22 mn)
Thèmes abordés : les quatre qualités de la femme noble de cœur : 1° Elle
aime son mari, 2° Elle travaille chaque jour pour le bien de ses enfants ;
3° Miséricordieuse pour les pauvres ; 4° Son cœur est rempli de la sagesse
de Dieu ; La Vierge Marie est la femme décrite dans ce texte, au sens
littéral voulu par l’Esprit Saint : « Proverbes
31, 28 Ses fils se lèvent pour la proclamer bienheureuse ».
Il faut remarquer que le sage Lemuel, roi de Massa, décrit la femme
juste en partant de l’extérieur, du plus visible. Mais nous savons que, à
l’intérieur de son âme, l’ordre des choses est inverse : C’est son 1° Amour de
Dieu, qui provoque son 2° Amour du prochain ; 3° La protection de ses
enfants ; 4° La légitime fierté de son mari.
https://www.youtube.com/watch?v=iZRO0BvhROc&list=PLuko328jWH_36l1e1ci1TJoNBvM_9Ck6c
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Il est le livre de la vanité de notre monde
insensé et répétitif.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2018.
Qohélet 1- Le livre de la Qohélet ou de l’ecclésiaste, introduction et
présentation (23 mn).
Un livre écrit en Hébreu,
sans doute vers 250 av JC. Attribué au roi Salomon dans sa phase désabusée, il
est le livre qui manifeste comment tout devient vieux et insensé, sans Dieu qui
donne sens à la vie. Lecture du chapitre 1, 1-11
Qohélet 1bis – Confrontation avec le film « Le cercle des poètes
disparus » (37 mn).
Les 4 sens qui doivent
présider à la lecture de ce livre d’après les Pères de l’Église : 1° Sens
littéral, 2° sens allégorique, 3° sens moral, 4° sens eschatologique.
Lecture du chapitre 1,
12-17 du livre de Qohélet selon le sens allégorique à partir d’un film des
années 90 : Le cercle des poètes disparus. Le suicide de Robin
Williams donne un sens allégorique puissant à cette « eau qui fait qu’on a
toujours soif ».
Distinction entre la
sagesse passagère que donnaient Moïse et la Sagesse du Christ (Jean 4, 13,
l’Eau qui fait qu’on n’a plus soif).
Qohélet 2 – La vanité de la sagesse des « habitants de cette
terre » (38 mn).
Lecture du chapitre 2 : La
sagesse est le SENS ULTIME DE LA VIE : Ici, pour Qohélet, homme du premier
Ancien Testament, c'est une sagesse TERRESTRE : Construire sa vie ici-bas, avec
les richesses, les gloires et les plaisirs. Application de ce livre à
l’expérience de la génération de mai 68 et du Cape Diem en Occident.
Qohélet 3 – Pourquoi la sagesse de la Franc-Maçonnerie est-elle
vanité ? (43 mn).
Lecture du chapitre 3 :
Aussi équilibré soit-il, aussi modéré soit-il, un humanisme purement terrestre
ne peut combler l’intelligence et le cœur de l’homme. Qu’est-ce qui manque à
cette « métaphysique » déjà prônée par Moïse ou par l’épicurisme des
grecs ?
Qohélet 4 – Comment la sagesse de Moïse ne donnait pas de sens à la
vie (27 mn).
Lecture du chapitre 4 :
L’ecclésiaste manifeste trois choses dans ce chapitre : L’absurdité de la vie ;
L’absurdité de l’injustice ; L’absurdité du comportement droit. Car tout se
termine de toute façon dans le vide, justice et injustice.
Comment le second Ancien
Testament fécondé par la pensée grecque et la foi dans une vie après cette vie
apportera aux Juifs une certaine réponse. Comment le Christ en expliquant la
nature de la vie éternelle et les raisons de la souffrance, donnera sens à
tout.
Qohélet 5 – L’épicurisme désespéré mais réaliste de Qohélet (27 mn).
Lecture du chapitre 5 : La
prudence bourgeoise de Qohélet, conséquence de sa sagesse terrestre :
« Tiens tes serments devant Dieu de
peur qu’il ne te frappe, Garde ta langue de peur de faire échapper une parole
qui lui déplaise, ne te scandalise pas des injustices puis que Dieu pourrait
les arrêter, cultive ta terre, sers-toi intelligemment de ton argent
pour vivre avant que ne vienne ta mort où ton argent sera inutile. Donc mange
et profite tant que Dieu te donne la richesse car il n’y a que cela qui
compte ».
Qohélet 9 – Approche du sens eschatologique : La vérité des
constatations du démon (41 mn).
Lecture du chapitre 9 : La puissante et réaliste prédication du
démon à l'homme sans espérance : « 1° Tout est dans la main de Dieu, 2° Or rien
n'est juste en ce monde et le bon périt comme le mauvais. 3° Du coup, vis donc
ta vie tant qu’elle dure. De l’autre côté de cette vie, ce sera le shéol qui
est comme le néant. Alors du coup, profite ! A quoi ça sert de se
battre ? Même ta justice ne laissera aucun souvenir ! 4° Vis donc de
cette « sagesse » puisque c’est cela que Dieu veut ! »
Pourquoi
les explications de Jésus qui infirmeront cela plus tard n'auraient pu suffire
? Pourquoi Dieu a-t-il choisi avec raison, pour s’expliquer, de se faire
homme et de mourir sur la croix ?
Qohélet 12 – « Et souviens-toi de ton créateur dans ton
adolescence » (25 mn).
Lecture
du chapitre 12 : Le Dieu de Qohélet ressemble au Dieu de Spinoza, un Dieu qui
ne s'occupe pas des individus humains.
Au
sens littéral, ce texte n'est pas une exhortation chrétienne. C'est une exhortation
à se souvenir de son Créateur terrible, qui frappe le pécheur. En étant juste,
l'homme religieux pourra profiter des joies simples de cette vie, avant le
néant.
Dans
un sens catholique, qui est le judaïsme ultime, cela n'a rien à voir.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3pGiel0PDzy4v25hmWyfNa
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en Hébreu. Ce livre où le nom de Dieu n’apparaît qu’une
fois, est en fait le livre mystique le plus puissant pour exprimer l’amour de
Dieu et de l’homme.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2018.
Cantique 1- Présentation de ce
livre et de ses divers sens (33 mn).
Qu’est-ce que la
théologie mystique ? Comparaison avec la théologie scientifique et la
théologie biblique.
Les quatre niveaux de
sens de ce livre et comment, au cours de ce commentaire, je les déclinerai par
touches :
1° Au sens littéral, le
Cantique des Cantiques exprime l’amour passionné et la recherche douloureuse
d’une jeune femme pour retrouver son amoureux.
2° Au sens allégorique,
il s’agit d’une métaphore pour exprimer l’amour de Dieu et d’Israël, l’amour de
Dieu et de l’Église, de l’humanité et, encore plus profondément, l’amour de
Dieu et de chaque âme humaine (Jésus, Marie, Marie-Madeleine, les saints,
nous-mêmes).
3° Au sens moral, ce
livre exprime comment Dieu conduit et purifie cet amour, comme notre âme doit
chercher Dieu.
4° Enfin, au sens
eschatologique, il exprime ce qui arrivera bientôt, lorsque nous verrons le
Christ au moment de son retour dans la gloire, puis lorsqu’il nous montrera
face à face son Essence infinie.
Cantique 2- (Ct 1, 1-4) Le
baptême de l’Esprit Saint ou l’entrée dans la quatrième demeure (26 mn).
Le sens allégorique le
plus profond : L’union d’amour de Dieu et de notre âme. Le premier moment est
une initiative de la grâce de Dieu, qu’on appelle baptême de l’Esprit Saint.
Les grâces sensibles sont données en profusion car Dieu est en train d’attacher
notre âme à lui par des plaisirs inouïs.
Cantique 3- (Ct 1, 5-17)
L’union de Dieu et d’Israël son peuple (45 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens allégorique originel, trouvé par le rabbin Akiva au II° s.
: L’amour absolu de Dieu pour son peuple Israël. Comment Israël, bien qu’en
chemin de purification, est aimé intensément par Dieu qui y voit son peuple.
Comment, dans l’époque de l’Ancien Testament, personne n’ose encore lire le
Cantique comme l’union mystique entre un simple humain, comme le roi David, et
Dieu.
Cantique 4- (Ct 2, 1-17) La vie
contemplative et l’union mystique entre Dieu et l’âme (57 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens allégorique ultime, à savoir la description passionnée de
l’union plénière entre l’âme et Dieu. Elle se réalise par étape, d’abord sur
terre 1° Dans la quatrième demeure ; 2° Dans la septième demeure ;
Puis, selon le sens eschatologique, 3° A l’heure de la mort, lorsque le Christ
vient nous chercher ; 4° Dans la vision béatifique lorsque nous voyons son
Essence divine face à face.
Cantique 5- (Ct 3, 1-5)
Marie-Madeleine et le purgatoire sur terre (31 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens allégorique, à savoir la description de la purification que
Marie-Madeleine a vécu. Mais ce texte peut s’appliquer à toute personne qui vit
soit la nuit des sens, soit la nuit de l’esprit, soit le purgatoire dans
l’autre monde, c’est-à-dire une épreuve qui purifie l’amour de l’égoïsme dans
le plaisir ou dans l’utilitaire.
Cantique 6- (Ct 3, 6-11) Le
retour du Christ dans sa gloire, objet de notre espérance (52 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens eschatologique, à savoir la description de la Venue du
Christ à l’heure de notre mort et à la fin du monde. Mais ce texte peut
s’appliquer à toutes les formes de la Venue du Christ dans notre âme qui se
font de 5 manières : 1° Il y a 2000 ans, dans sa chair ; 2 et 3° Sur cette
terre, par sa grâce et par son eucharistie ; 4° A l’heure de la mort, dans
sa gloire ; 5° A la fin, par le don de sa Divinité dans la Vision
béatifique.
Cantique 7- (Ct 4, 1-16) La
sainteté de l’Église devant Dieu (55 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens allégorique, à savoir le regard de Dieu sur sa sainte Église.
Mais ce texte peut tout aussi bien s’appliquer à Israël, à notre âme, à la
Vierge Marie, à l’humanité en marche vers le salut. Ce texte manifeste le
regard bienveillant de Dieu sur nous, malgré notre misère.
Cantique 8- (Ct 5, 1-16) La
purification de l’amour dans le purgatoire (62 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens eschatologique, à savoir la souffrance de l’âme au
purgatoire. Les raisons de cette purification : développement complet par la
contemplation de la Kénose dans la Trinité.
Comment Dieu se
cache-t-il à l’âme amoureuse et sainte afin de purifier en elle les restes du
péché, à savoir tout reste d’attachement à elle-même. Ce purgatoire est
nécessaire aux âmes saintes car « nul ne peut voir Dieu sans
mourir ».
Cantique 9- (Ct 6, 1-12) Notre
royauté éternelle au Ciel (39 mn).
Lecture du Cantique en
application du sens eschatologique, à savoir la nature de la vie éternelle. Ce
qui lui donne sens, c’est la vision béatifique. Sans la vision béatifique,
l’éternité serait l’enfer tant l’ennui privé de la capacité de mourir nous
rongerait. Dans la vision béatifique, nous serons roi et prêtres. En quel
sens ? Souffrance de l’âme au purgatoire. Notre apostolat au Ciel.
Pendant dix semaines, tous
les mardis : commentaire du Cantique des Cantiques, ce livre de la Bible qui
parle de l’union de l’âme à Dieu
Cantique 10- (Ct 8, 1-7)
Peut-il y avoir une étrange sensualité dans la vie mystique ? (39 mn).
Lecture du Cantique à propos d’une question de plusieurs personnes
contemplatives, exclusivement féminines. Beaucoup témoignent d’un plaisir
intense qui peut prendre tout leur être, et qui peut même passer par des crises
d’overdose. Une religieuse écrit : « Peut-il
y avoir un burnout spirituel tant le Seigneur étourdit mon âme de
plaisir ». Une autre parle en termes de véritable sensualité physique.
Analyse de la 4° demeure, de la 7° demeure et de ses phénomènes mystiques
extraordinaires. Comparaison avec l’attitude de Jésus vis-à-vis de
Marie-Madeleine à la résurrection. Et que dire du retour du Christ dans sa
gloire et de la vision béatifique ?
Que peut-on en dire ?
Que peut en dire un théologien homme ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3yHf9tZlEbBIzgXwH5hXfx
Une série de cours sur ce
livre de la Bible écrit en grec. Il est l’endroit où la pensée monothéiste
Juive, la raison grecque et la foi Egyptienne en la résurrection, vont se
féconder mutuellement.
Vidéo de l’Institut
Docteur Angélique, http://docteurangelique.free.fr/accueil.html
Arnaud Dumouch, 2018.
Sagesse 1- Le livre de la Sagesse, introduction et présentation (23 mn).
Un livre écrit en grec,
que le Protestantisme a exclu de la Révélation. Un livre présent dans la Bible
Juive de l’école pharisienne, traduction grecque d’Alexandrie des Septante.
Un livre qui constitue
un sommet de l'Ancien Testament, là où judaïsme, Egypte antique et Grèce se
sont rencontrés.
Sagesse 2- La méthode utilisée en Église catholique pour lire le livre de
la Sagesse (16 mn).
Il s’agit d’un livre de
l’Ancien Testament, dont le sens littéral est dans un contexte Juif des années
50 avant JC.
Mais, à l’école des
Pères et Docteurs de l’Église, il doit aussi être lu selon les sens cachés mis
par l’Esprit Saint, sachant que la sagesse incréée, c’est Le Christ.
Les trois sens
spirituels du livre de la Sagesse : Sens allégorique (le Christ, les saints) ;
Sens moral (comment vivre de la grâce sanctifiante) ; sens eschatologique (la
Vie éternelle).
Sagesse 3- Qu’est-ce que la Sagesse ? (Sagesse 1) (47 mn).
Ce livre rencontre la
pensée grecque et l’assume entièrement. Il assume aussi la pensée Egyptienne
sur le rôle de la justice (Maat).
Les trois sagesses
(philosophique, théologique et mystiques) et leur sommet : la sagesse mystique
qui vient de l’Esprit Saint et fuit le cœur pervers.
Pourquoi la sagesse
mystique fuit-elle les cœurs pervers ?
Ce chapitre est
essentiel pour comprendre l’évolution de l’Occident depuis mai 68. Il prouve
qu’aucune théorie du complot n’est nécessaire mais que c’est le matérialisme
athée qui conduit à la recherche du plaisir individualiste. En effet, s’il n’y
a que le néant après la mort, que faire sinon « jouir sans entraves ». De même,
la persécution du juste est une conséquence logique car sa vertu est, par son
existence même, culpabilisante, donc liberticide.
Sagesse 5- La foi en la vie éternelle (Sagesse 3) (58 mn).
La doctrine du Livre de
la Sagesse sur la vie éternelle et la récompense éternelle des justes
Comparaison avec la
doctrine du premier Ancien Testament (avant l’exil à Babylone) qui enseignait
que l’homme juste obtient des richesses matérielles. Comment est apparue dans
le peuple Juif l’idée que ces textes symbolisaient les richesses spirituelles
de l’éternité ?
Sagesse 6- Pourquoi Dieu laisse-t-il périr l’homme juste ? (Sagesse
4) (38 mn).
La réflexion Juive des
années qui précèdent la Venue du Messie découvre que Dieu retire souvent le
Juste de ce monde pour le préserver de la perversité de ce monde. Mais les
habitants de la terre ne comprennent pas cela et le croient maudit.
La Révélation du Christ
confirmera la prophétie d’Isaïe 53, 4 sur la communion des saints : « Or ce sont nos souffrances qu'il portait
et nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous le considérions comme puni,
frappé par Dieu et humilié. »
Sagesse 7- Le remords qui règne en enfer (Sagesse 5) (30 mn).
Distinguer le remords du
repentir.
Distinguer l’enfer et le
purgatoire. L’identification fréquente des deux chez les Pères Juifs et
chrétiens.
Regard catholique sur la
nature de l’enfer et sa différence avec le purgatoire.
Sagesse 8- Exhortation aux « rois de la terre » : cherchez la
Sagesse ! (Sagesse 6) (34 mn).
Qui sont les rois de la
terre ?
Menace du jugement
dernier. Il sera plus sévère pour les grands.
La Sagesse se laissera
trouver.
Sagesse 9- Qu’est-ce que la Sagesse et comment l’obtenir ? (Sagesse
7) (45 mn).
Il est nécessaire de la
chercher dès sa jeunesse. Elle s’acquiert avec l’aide de Dieu.
Le rôle conjoint de Dieu
et de notre propre effort.
Distinction le chemin
des juifs : On part de la Révélation de Dieu et on descend vers sagesse,
intelligence et science « théologiques et mystiques » ; et chemin des
grecs : on part de l’observation du réel et on remonte vers la sagesse,
intelligence et science « rationnelles ».
Sagesse 10- La Sagesse éternelle, la sagesse créée et la prudence
(Sagesse 8) (49 mn).
La Sagesse Incréée,
source de tout ; La sagesse créée dans l’intelligence humaine ; La sagesse pratique
(la prudence)
Un effet en surplus de
la sagesse : l’homme sage et prudent obtient l’écoute des assemblées et
l’immortalité dans l’autre monde.
L’exemple de Gamaliel le
sage.
Sagesse 11- Prière pour obtenir de Dieu la Sagesse (Sagesse 9) (45 mn).
L’humilité comme
condition pour être exaucé dans cette prière. Pourquoi l’humilité est-elle si
importante ?
Différence avec la
kénose qui déjà révélée au peuple Hébreu : « Deutéronome
28, 65 Parmi ces nations, tu n'auras pas de tranquillité et il n'y aura pas de
repos pour la plante de tes pieds, mais là Yahvé te donnera un cœur tremblant,
des yeux éteints, un souffle court. »
Sagesse 12- L’action de la Sagesse (donc du Christ) pour le salut du
monde (Sagesse 10-11) (75 mn).
Lecture des œuvres de la
Sagesse, depuis le début du monde à la lumière de cette parole du Christ : « Luc 24, 27 Et, commençant par Moïse
et parcourant tous les Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures
ce qui le concernait ».
Comment Dieu, par sa
Sagesse, sauvait le méchant et le juste. Ce que la Révélation directe de la
sagesse faite homme (Jésus) apportera en plus : le salut des saints.
Sagesse 13- Comment Dieu sauva par la mort les peuples pervers (Sagesse
12) (48 mn).
Application de ce texte
racontant la sauvagerie de la conquête par Josué à d’autres exemples de notre
histoire : Incas, Staline, Auschwitz.
En quoi peut-on dire que
le gouvernement de Dieu sur les méchants est un gouvernement modéré et en vue
de sauver.
La sagesse philosophique
est possible par la raison seule.
Une mode actuelle dans
l’Église : nier cette puissance de la raison philosophique (fidéisme) en
s’appuyant sur l’argumentation de Kant et le rejet des voies ontologiques. En
quoi cette négation est-elle sans excuses ?
A publier Sagesse : 19 déc
2018, 18 aout 19
Sagesse 15- L’absurde culte des idoles (Sagesse 13-14-15) (90 mn).
Au sens littéral du livre
de la sagesse, les idoles sont des images ou des statues que l’homme prend pour
Dieu.
Au sens allégorique, une
idole peut-être n’importe quelle bien mis comme but ultime de sa vie (argent,
gloire, plaisirs, idéologies).
Le changement de regard du
Christ sur les images : Dieu se fait image. Il devient donc possible de
représenter Dieu sans risque d’idolâtrie.
Sagesse 16- Le but des souffrances qui frappent les hommes : les sauver
(Sagesse 16) (72 mn).
Dieu ne fait rien pour
perdre le pécheur, dit saint Jacques, mais il a créé les lois de ce monde au
service d’un seul but : sauver le pécheur. Ainsi, toutes les sortes de
souffrances qui frappent les pécheurs, soit par une loi immanente du péché,
soit par Dieu lui-même, visent à ce que le méchant s’amende et se convertisse.
Sagesse 17- Y a-t-il une vengeance de Dieu contre le méchant ?
(Sagesse 17) (45 mn).
Les victimes sont souvent
tentées de se venger de leurs persécuteurs. Il faut laisser la vengeance à
Dieu, en n’oubliant pas que cette vengeance est en fait une éducation qui vise
à sauver le pécheur. Description des moyens de cette vengeance salvatrice.
Sagesse 18- La victoire des saints, la purification des pécheurs (Sagesse
18) (47 mn).
Au sens littéral, le livre
de la Sagesse 18 raconte la mort des premiers nés des Egyptiens, la sortie
d’Egypte du peuple Hébreu et leurs épreuves dans le désert.
Au sens littéral
spirituel, l’auteur pense au sort comparé du sage et de l’homme terrestre.
Au sens allégorique
chrétien, ce texte décrit la purification des méchants, des justes et des
saints (le purgatoire de cette terre et le passage de la mort).
Sagesse 19- La damnation
des impies (Sagesse 19) ( mn).
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3H0ID26zR-AmCNmTcLOoU8
Par
Arnaud Dumouch, 2020, pour l’Institut Docteur Angélique
Ce
grand prophète d'Israël né vers 590 av JC et mort vers 500 est saisi très jeune
par sa mission, a vécu durant l'exil à Babylone. Son rôle est important.
1/14 La vie du prophète Daniel, qui vit que le Messie
serait mis à mort (615-530 av JC) (1 h 19) https://youtu.be/ryE0-qnzFDs
Adolescent, il a amélioré la loi de
Moïse et inventé l'investigation en cas de procès à l'occasion de l'affaire
sainte Suzanne.
Sous le règne de Nabuchononoor II, le
grand conquérant, il a prophétisé son abaissement s'il ne changeait pas ses
mœurs.
Il a prophétisé au roi Balthasar,
suite à un sacrilège, sa chute.
Dieu l'a fait bénéficier d'un don de
prophétie unique et lui a annoncé la venue du Messie et sa passion, avec des
dates qui se sont révélées vraies, ainsi que les raison profondes des guerres
et des malheurs de l'humanité.
Sujets traités : La prophétie
d’Israël porte-t-elle sur la vie mystique ou sur le futur historique ?
Pourquoi est-elle donnée de manière allégorique ?
Le roi rêve d’une statue
immense dont les pieds sont en fer mêlée de terre qui est détruite par une
petite pierre qui, sans que personne ne l’ait touchée, roule de la montagne.
3/14 Livre de Daniel 3, 1-50 : Le sens des
souffrances et des persécutions de cette terre (60 mn).
Sujets
traités : Les idoles viennent-elles du diable ? Les images du Christ
sont-elles des idoles ? La raison des épreuves permises ou voulues par
Dieu ;
A l’occasion d’un décret
de l’empereur Nabuchodonosor qui décide que tout sujet de son empire devra
adorer une statue d’or, trois amis de Daniel sont soumis à une vive
persécution. Au milieu des flammes, Daniel analyse les raisons de ces
souffrances « 1° Reconnaître son péché ; 2° Espérer la miséricorde de
Dieu ; 3° façonner à l’homme un cœur brisé (kénose) ; 4° Aspirer au
salut. C’est comme une marche préparatoire au salut à travers ces deux pieds
que sont repentir et espérance.
Sujets traités : La signification des
sept dons du Saint Esprit (Isaïe 11, 2) ; Comment pouvaient-ils s’exercer
dès l’Ancien Testament alors que la vertu théologale de charité n’existait pas
encore ? Préfiguration des sept dons du Saint Esprit dès l’Ancienne
Alliance ; Dieu se rend visible par toute sa création.
Au milieu des flammes, les trois
jeunes gens chantent un cantique de louange à Dieu où leur amour pour Dieu, qui
n’est pourtant pas encore la charité, s’enflamme par le Saint Esprit :
« Sagesse et intelligence, science et conseil, piété, force et crainte du
Seigneur.
5/14 Livre de Daniel 4 : Comment Dieu sauve les
orgueilleux : passage par l’état de la bête (62 mn)
Sujets traités : La pastorale des
mauvais larrons et celle de l’enfant prodigue ; Pourquoi Dieu
n'intervient-il pas en clair mais par des songes ? Comment apprendre à
interpréter les songes ? La nature du shéol ou de l’Hadès.
L’empereur Nabuchodonosor était
orgueilleux. Dieu lui envoie un songe dont il ne comprend pas le sens et que va
lui interpréter Daniel. Puis il est conduit par Dieu dans un désert intérieur
profond, un moment de folie parmi les bêtes. Cette histoire est la prophétie
qui explique comment Dieu s’efforce de conduire au salut les orgueilleux.
Sujets traités : La pastorale des
mauvais larrons et la réalisation de cette parole de la Vierge Marie (Luc
1, 52) : « Dieu renverse les puissants de leur trône et il élève les
humbles » ; Dieu peut-il dicter certaines paroles de la Bible mot à
mot ? Balthasar périt : est-ce à dire qu’il est damné pour
l’éternité ?
L’empereur Balthasar fit un grand
péché lors d’une beuverie : il profana les vases du temple de Jérusalem. Le
soir même, Dieu lui retira son trône. Le Nouveau Testament explique que cette
pastorale de Dieu sur lui n’était pas pour le perdre mais pour le sauver de son
péché.
7/14 Livre de Daniel 7 : Les prophéties de Daniel sur
les quatre empires (43 mn)
Sujets traités : La prophétie juive
porte-t-elle sur les événements politiques ? Qui préside au sort des
empires et à leur mortalité ? Pourquoi sont-elles obscures ?
Dans ce chapitre 7 commence le cycle
des grandes prophéties de Daniel, sous forme symbolique. Elles sont
intéressantes à regarder car elles sont incompréhensibles à l’époque de Daniel
et parfaitement compréhensibles à notre époque, une fois réalisées. Elles
portent sur l’avenir politique et spirituel d’une partie de l’humanité (monde
méditerranéen).
8/14 Livre de Daniel 8 : La prophétie de Daniel sur
l’abomination de la désolation au Temple (67 mn)
Sujets traités : Les événements
matériels du culte Juif : fin du sacrifice perpétuel, l’abomination de la
désolation dans le Temple saint, le peuple foulés aux pieds ;
Signification chrétienne de ces prophéties.
Les prophéties se font précises, avec
la succession des empires et la domination de la Grèce à partir de 333 av JC.
Daniel reçoit l’annonce de l’édit de persécution du roi Antiochos IV qui
interdira le culte Juif et fera cesser le sacrifice au Temple de Jérusalem
durant trois ans et demi.
Ce texte est repris par Jésus pour
annoncer les épreuves que vivra son Église à l’époque de la guerre contre les
Romains et vers la fin du monde : « Matthieu
24, 15 Lors donc que vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé
le prophète Daniel, installée dans le saint lieu (que le lecteur comprenne !)
alors que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes… »
Sujets traités : La cause de ces
malheurs : le péché d’Israël ; Y a-t-il d’autres causes plus
profondes (voir livre de Job) ? L’étrange calcul en semaines
d’années ; La coïncidence des dates.
Les prophéties se font précises, avec
l’annonce de dates entre le moment présent où Daniel vit sa prophétie et les
événements de la Venue du Messie, suivie de la destruction du Temple de
Jérusalem.
Sujets traités : Un monde
perpétuellement en guerre ; Le rôle de saint Michel archange et des
princes ; Comparaison avec la seconde guerre mondiale et le rôle de la
Vierge Marie ;
La guerre entre les mèdes et les
Perses, puis entre les Perses et la Grèce permet de comprendre, à travers ces
ébranlements terrestres, la fonction et l’intention des envoyés de Dieu, les
anges. Le chapitre 11 et la complexité des combats correspondent à la grande
complexité et durée de la rivalité perpétuelle entre l’empire perse et la
Grèce.
Sujets traités : Le purgatoire est-il
une invention de l’Église ? Pourquoi la vie après la mort n’a-t-elle pas
été révélée à Moïse ? Les trois sens de ces textes eschatologiques.
Pour la première fois dans l’Écriture
de manière explicite, la fin du monde est expliquée par la vie dans un autre
monde, une vie éternelle. Mais la nature de cette vie n’est pas expliquée. La
distinction enfer, purgatoire et paradis est donnée.
Thèmes abordés : Comment
Dieu affine peu à peu la loi de Moïse grâce à ses prophètes. Daniel avait-il le
droit de changer la loi des deux témoins ? Comment l’Église catholique
préserve la doctrine de la foi mais change sa pastorale et son droit.
Suzanne, jeune femme de
grande vertu, est accusée par deux juges pervers d’avoir un amant car elle a
résisté à leurs avances. Condamnée à la lapidation sur la foi de ces deux
témoins (loi de Moïse), elle est sauvée par le jeune prophète Daniel qui
invente l’enquête et la méthode d’interrogatoire séparé.
14/14 Livre de Daniel 14 : Comment la raison permet de
contrer l’idolâtrie païenne (36 mn)
Thèmes abordés :
Différence entre idolâtrie et honneur du aux saints et aux anges ; L’usage
de la raison au service de la foi ; différence entre miracle et prodige.
Daniel va montrer au roi
la fausseté de deux idoles en se servant du bon sens. Mis dans une fosse aux
lions, il est sauvé par la main des anges, ce qui constitue un prodige et non
un miracle.
https://www.youtube.com/watch?v=0pxflY6tlaw&list=PLuko328jWH_35qE0TZSRgJAvwvfqR0jYF
Par
Arnaud Dumouch, 2021, pour l’Institut Docteur Angélique
Ces
douze prophètes d'Israël on écrit des textes courts et incisifs
Thèmes abordés (62
mn) : Le premier des « petits prophètes » de la Bible ; Le
mariage et le sacrement de mariage ; L’infidélité, le divorce ; Le
sens éducatif des épreuves ;
Le mariage d’Osée avec
une prostituée est symbole du mariage de Dieu avec nous selon cette phrase
de saint Paul : « Ephésiens 5, 32 ce mystère est de grande portée (le mariage est un
grand sacrement) ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église ».
Notre péché nous prive de la grâce de Dieu par
une action volontaire qui se cache à notre âme. Ceci concerne notre âme mais
aussi l’Église quand le peuple oublie Dieu, souvent par la faute des mauvais
prêtres. Dans ce cas, malgré les avertissements des prophètes, Dieu rend
stérile Israël ou son Église. Même l’eucharistie ne produit plus de fruit. Mais
dès que l’épouse mystique revient à Dieu, tout refleurit.
Thèmes abordés (65
mn) : Le but de la souffrance ; La différence entre jugement individuel et
jugement universel.
Le livre de Joël, second
des « petits prophètes » de la Bible, n’est pas datable. A-t-il été
écrit avant ou après l’exil à Babylone ? Nul ne le sait avec certitude.
Son sens est donc universel. Je le commente dans son sens catholique :
« Tous les malheurs qui s’abattent sur la terre, y compris les malheurs
spirituels viennent de Dieu et visent à préparer notre cœur au jugement qui
approche, jour de colère. La conversion est possible. Les effets de la
conversion sont salut et grâce. Joël annonce la venue du Royaume des Cieux
(l’Alliance Nouvelle), qui sera suivi du jugement individuel puis du jugement
universel : « Joël 4, 2 je
rassemblerai toutes les nations, je les ferai descendre à la Vallée de
Josaphat ». Les signes de la venue de ce jugement. »
Thèmes abordés (48 mn) :
Amos est le troisième « petit prophète » de l'Écriture ; Les
prophéties de malheur ; Leur utilité ;
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus et de cette phrase, adaptée aux méchants que
nous sommes parfois : « Luc 13, 3
Non, je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous
pareillement ».
La pastorale de Dieu aux
méchants : « Plus de pitié, plus de miséricorde ». Dieu l’applique
pour les païens comme pour les méchants de son peuple saint. « Et cela
vient bien de moi », dit Dieu, à cause de vos âmes perverties. Le but est
que vous reveniez à moi, dit le Seigneur. Le jugement sera sans pitié pour le
méchant. Pas de miséricorde.
« Pitié
Seigneur », crient les prêtres. Mais pas de pitié. Certes les prophètes du
malheur sont chassés mais tout se réalisera, pour susciter la faim spirituelle
du vrai et du bien, donc de Dieu. Alors Dieu nous sauvera car Dieu ne fera cela
que pour nous sauver
Thèmes abordés (39
mn) : Abdias est le quatrième « petit prophète » de l'Écriture ;
Pourquoi
Dieu a-t-il permis la persécution de son peuple ? Le jugement
individuel ; Pourquoi existe-t-il un purgatoire après cette vie ?
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus et de cette phrase, adaptée aux méchants que
nous sommes : « Matthieu 7, 2 car, du jugement dont vous jugez on vous jugera, et
de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous ». La chute d’Edom annoncée
par Abdias vers 600 av JC symbolise l’écroulement final de toute gloire
terrestre en raison de l’accumulation des péchés, de l’absence de
miséricorde des pécheurs pour celui qu’il écrasait. Cette chute précède le
jugement où chacun sera pesé avec la mesure dont il a jugé les autres.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2c0PSd5MXE46AcCXNFy94L
Par Arnaud Dumouch, 2020, pour l’Institut Docteur Angélique
Ce petit cinquième « prophète d'Israël » est pris comme modèle
par Jésus pour signifie ses trois jours passés dans la mort.
Thèmes abordés : La
prédestination ; la vocation ; Comment sait-on qu’on est
appelé ?
Introduction : Ce qu’est
la théologie biblique catholique. L’école d’Alexandrie et les quatre sens de l’Écriture).
L’école d’Antioche et l’insistance sur le sens littéral.
Jonas est appelé par
Dieu et fuit sa vocation. Dieu le rattrape et Jonas n’arrive pas à lui
échapper. Etait-il prédestiné à cette vocation qu’il a donc trahie ?
2/4 Livre de Jonas : chapitre 2 :
Qu’est-ce que le signe de Jonas (53 mn)
Thèmes abordés : Le
signe de Jonas ; Le sens profond et obligatoirement allégorique de ce
signe ; Le saint Suaire de Turin ; Les âmes errantes ; L’Hadès
ou le shéol.
Jésus reprend ce signe
et en fait le signe majeur de l’eschatologie : « Matthieu 16, 1 Les
Pharisiens et les Sadducéens s'approchèrent alors et lui demandèrent, pour le
mettre à l'épreuve, de leur faire voir un signe venant du ciel. Il leur
répondit : "Au crépuscule vous dites : Il va faire beau temps, car le ciel
est rouge feu ; et à l'aurore : Mauvais temps aujourd'hui, car le ciel est d'un
rouge sombre. Ainsi, le visage du ciel vous savez l'interpréter, et pour les
signes des temps vous n'en êtes pas capables ! Génération mauvaise et adultère
! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de
Jonas. Luc 11, 30 Car, tout comme Jonas devint un signe pour les Ninivites, de
même le Fils de l'homme en sera un pour cette génération. Et les laissant, il
s'en alla. »
Les sens allégoriques de
ce signe : Purgatoire de la terre (sens allégorique), nuit de l'esprit (sens
moral); purgatoire de l'autre monde (sens eschatologique). Le sacramental
laissé par le Christ : le saint Suaire de Turin.
3/4 Livre de Jonas : chapitre 3 : La
prédication de Jonas à Ninive (40 mn)
Thèmes abordés : Le
salut sera proposé à tout homme (Gaudium
et Spes 22, 5) ; Pourquoi faut-il annoncer l’évangile ? Prophétie de menace et
prophétie de prédestination.
Jonas, ayant été remis face à sa vocation, la
réalise pour la ville de Ninive. Au sens allégorique, ce texte manifeste la
nécessité pour les chrétiens d’annoncer l’évangile : « 1 Corinthiens 9, 16 Oui, malheur à moi si je n'annonçais
pas l'Evangile ! »
Les trois sens cachés de ce texte : 1° sens allégorique (Annoncer
l’évangile sur terre) ; 2° sens moral (la conversion) ; 3° sens
eschatologique (l’heure de la mort).
4/4 Livre de Jonas : Le dépit de ceux
qui auront travaillé en mercenaires pour le Seigneur (30 mn)
Thèmes abordés : Le
salut sera proposé à tout homme (Gaudium
et Spes 22, 5) ; Pourquoi faut-il annoncer l’évangile ? Les
chrétiens charnels et mercenaires s’attristeront du salut des païens lors de la
venue du Christ ?
Jonas est furieux de la conversion
de Ninive et de l’indulgence de Dieu car il estime mériter une récompense plus
grande qu’eux.
Plusieurs fois, dans l’évangile,
Jésus prophétise ce genre de réaction lorsque viendra l’autre monde : Exemple :
dans la parabole de l’enfant Prodigue : « Luc 15,
28 Il se mit alors en colère : Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir
jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un
chevreau ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien
avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras ! » ; et
celle des ouvriers de la onzième heure :
« Matthieu 20, 11 Tout en le recevant, ils
murmuraient contre le propriétaire : Ces derniers venus n'ont fait qu'une
heure, et tu les as traités comme nous, qui avons porté le fardeau de la
journée, avec sa chaleur ».
Thèmes abordés (54
mn) : Michée (VIII° s av JC) est le sixième « petit prophète » de l'Écriture.
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus, adressé aux méchants que nous sommes : Au sens
allégorique, Michée annonce l’action de Dieu qui arrive, terrible, à cause du péché de son
peuple. Les responsables de la chute du peuple sont les chefs et les faux
prophètes. Mais le renouveau va venir. Dans la souffrance, voici que va venir
le Messie, Messie puissant, qui purifiera avec un sceptre de fer.
Hymne de la passion de Dieu pour son peuple : Rappel de l’histoire
sainte où. Dieu avait montré son amour. Et pourtant les âmes se sont
perverties. La punition en a découlé.
Appel du vrai prophète vers le salut : Oui, viendra le renouveau
et la vie, renouveau immense ! Louange à Dieu qui éduque et pardonne dès
qu’il y a repentir.
Thèmes abordés (37 mn) : Nahum est le septième « petit
prophète » de l'Écriture ; L’explication du caractère éphémère de nos
constructions terrestres.
Je lis ce livre à la lumière de l’évangile de Jésus. L’immense
puissance de Dieu est au service de sa sagesse et de son amour. C’est Dieu qui
décrète la fin de Ninive et de toute civilisation. Alors viendra la victoire du
peuple de Dieu. Ce sera l’action du Seigneur, appliquée à toute puissance qui
passe sur terre. Ces empires passeront tous. Le péché des puissants sera mis à
nu devant tous.
Thèmes abordés (46
mn) : Habaquq est le huitième « petit prophète » de l'Écriture ;
Le
prophète peut-il prier pour la sanction de son peuple ?
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus et de cette phrase, adaptée aux méchants que
nous sommes : « Apocalypse 6, 10 Ils crièrent d'une voix puissante : "Jusques
à quand, Maître saint et vrai, tarderas-tu à faire justice, à tirer vengeance
de notre sang sur les habitants de la terre ? »
Appel du prophète : Pourquoi Dieu laisse-t-il faire tant de péchés ?
Pourquoi ne frappe-t-il pas ? Certitude du prophète : Le fléau de Dieu arrive.
Réponse de Dieu : Le juste sera traité différemment de l’injuste. Mais malheur
aux pillards, aux tyrans, aux vicieux, aux idolâtres.
Supplication finale d’Habaquq, louange à l’action puissante de
Dieu, à sa justice qui va frapper, bientôt.
Thèmes abordés (42
mn) : Sophonie est le neuvième « petit prophète » de l'Écriture ;
il vécut pendant le règne de Josias, roi de Juda
au VIIe siècle av. J.-C, avant la grande catastrophe et la
déportation à Babylone.
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus et de Matthieu 24. Le prophète menace le
peuple de Dieu à cause de ses péchés. Le jour du Seigneur arrive bientôt, jour
de visite terrible pour les mécréants de son peuple. Il y aura des ténèbres et
les richesses ne serviront à rien. Tous les peuples seront terrassés, mais les
humbles échapperont au jugement. Les orgueilleuses cités seront ruinées et
viendra le jugement dernier. Ce sera une grande purification et une allégresse
de la restauration à venir.
Thèmes abordés (36
mn) : Aggée est le dixième « petit prophète » de l'Écriture ;
Après 70 ans d’exil à Babylone, Dieu décide de ramener son peuple
transformé à Jérusalem. Pour cela, il aplanit tous les obstacles et suscite son
Messie, le roi païen Darius. Puis il envoie Aggée et Zacharie. Aggée va donner
quatre prophéties : « 1° Debout, le
moment est venu : partez pour rebâtir ! Je diminue vos récoltes pour vous
inciter à partir vers Jérusalem » ; 2° « Bâtissez le
Temple ! Je suis avec vous ! » ; 3° « Maintenant je
bénis. Les récoltes sont abondantes. Tout va vous réussir ! » ;
4° « Zorobabel est mon élu ».
https://www.youtube.com/watch?v=NTG0M9VPFKI&list=PLuko328jWH_2Tkxk7aT1mCQX45-_0gtUP
Par Arnaud Dumouch, 2021, pour l’Institut Docteur Angélique
Ce petit onzième « prophète d'Israël » peut être lu au sens
allégorique en l’appliquant à nous pour comprendre comment la providence de
Dieu, menée par ses anges gardien, vise à nous purifier.
Thèmes abordés : Ce
qu’est la théologie biblique catholique. L’école d’Alexandrie et les quatre
sens de l’Écriture. La pastorale de la sanction suivie du rétablissement ;
Comment Dieu applique la même providence sur l’Église par ses anges
gardiens ;
Je lis ce livre à la
lumière de l’évangile de Jésus et de cette phrase, adaptée aux méchants que
nous sommes : « Matthieu 19, 25 Entendant cela, les disciples restèrent tout
interdits : "Qui donc peut être sauvé ?" Disaient-ils. Fixant son
regard, Jésus leur dit : "Pour les hommes c'est impossible, mais pour Dieu
tout est possible ».
Après 70 années d’exil
décidées par les anges de Dieu à cause du péché d’Israël, ils constatent que le
cœur du peuple a été suffisamment purifié. Ils décident de changer la
pastorale de Dieu et d’appliquer maintenant la sanction contre l’orgueil des
païens pour les purifier à leur tour. A partir de maintenant, Israël sera
bénit.
44- Livre de Zacharie 2 sur 14 : Les anges et la pastorale
de Dieu sur les Nations (41 mn)
Thèmes abordés : Le rôle
des anges dans la providence sur les Nations ; L’Ordre angélique des
Princes ; Comment et pourquoi tout ce qui passe par la terre (Nations,
Religions, individus) doit mourir.
Ce chapitre montre comment Babylone fut comme la corne du taureau de
Dieu chargé de frapper Israël. Puis, 70 ans plus tard, comment la Perse fut le
forgeron de Dieu pour frapper Babylone. Lorsque l’ordre angélique des
Principautés décide de la fin de Babylone et de l’âge de faire miséricorde à
Israël, ils préviennent que le moment est venu pour Israël de quitter Babylone.
Thèmes abordés :
L’utilité du démon dans notre salut ; L’humilité comme préparation au
salut ;
Dans ce chapitre, Zacharie raconte les visions allégoriques qu’il
a reçues :
L’EFFET DE LA PASTORALE DE DIEU : Dieu se sert des épreuves et
instrumentalise même Satan pour purifier son prêtre (= nous-mêmes). Ceci
conduit à un germe, une préparation au salut, selon ce texte : « Zacharie 3, 8 Voici que je vais
introduire mon serviteur "Germe" » : l’acquisition de
l’humilité et du repentir dans l’âme de son prêtre. Appliqué à la foi
catholique, ce chapître montre comment Dieu peut soumettre son Église et nos
âmes à des épreuves semblables (venue du démon, retrait de la grâce, temps de
désert).
Thèmes abordés :
L’origine exclusivement divine de notre salut ; qui sont les deux
témoins ? Les sept dons du Saint Esprit.
Dans ce chapitre, Zacharie raconte les visions allégoriques qu’il
a reçues :
LA CAUSE DE LA PASTORALE DE DIEU : Le lampadaire, symbole de la
puissance de l’Esprit Saint, source du renouveau du peuple de Dieu. Et cette
rédemption crée en nous comme « deux oliviers », symboles des deux
témoins que Dieu crée : Vérité et amour, force et douceur, mais aussi homme et
femme, Jésus et Marie.
Thèmes abordés : Le
symbole du grand livre de la souffrance ; Le rôle purificateur des fléaux
de Dieu.
Dans ce chapitre, Zacharie raconte les visions allégoriques qu’il
a reçues : La prophétie du livre scellé que seul l’Agneau ouvrira un jour : Les
sept sceaux du livre : le sens de la souffrance (Apocalypse 5, 1). La malice
ôtée d’Israël et envoyée en Mésopotamie.
Thèmes abordés : Le
symbolisme des quatre chars qui parcourent la terre ; des quatre vents qui
la ravagent.
Dans ce chapitre, Zacharie raconte les visions allégoriques qu’il
a reçues : Les quatre chars et les fléaux de Dieu ; Les quatre vents qui
ravagent la terre ; La royauté plus humble des prêtres et roi d’Israël selon
ce texte : « Apocalypse 1, 6 Jésus a
fait de nous un royaume de prêtres, pour son Dieu et Père : à lui donc la
gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. (Exode 19,
6) ».
Thèmes abordés : Ce qu’est un cœur dur et
comment Dieu le transforme en cœur de chair.
Dans ce chapitre, Dieu explique à Zacharie à quel point il tient
pour peu de choses les jeûnes et les sacrifices s’ils ne sont pas fondés et
accompagnés de justice vraie et bonté. C’est à cause du cœur dur d’Israël qu’il
fut dispersé et exilé à Babylone. Il en sera de même pour nous selon cette
parole de Jésus : « Luc 13, 3 Non,
je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous
pareillement ».
Thèmes abordés : Le
comportement qui plait à Dieu. L’immense bien qui sortira de cette éducation
pour le monde entier ; L’exemple de la guerre civile en Israël et de la
guerre 14-18.
Dans ce chapitre, Dieu
ne raconte pas encore son amour brûlant pour chacun de nous. Il le fera par
Jésus Christ. Pour le moment, il révèle son amour brûlant pour Israël, symbole
de son amour pour nous. On peut comparer l’action de Dieu à celle du père qui
éduque ses enfants avec sévérité et douceur.
Thèmes abordés :
L’origine du mot catholique = universel ; L’annonce de la venue du
Messie ; L’annonce de la vision béatifique.
Dans ce chapitre,
Zacharie prophétise ceci : Dieu purifiera les peuples païens comme les Juifs
car il ne fait pas acception des personnes. Il utilisera la même façon de
faire, par les épreuves éducatives. Il enverra son Messie, le roi de paix,
qui sera humble. Le but de tout cela est une restauration finale dans la joie
et la paix (pour nous catholiques, la Vision béatifique).
Thèmes abordés : Au sens
littéral, ce chapitre raconte le rétablissement de tout à la fin. Mais au sens
eschatologique, il annonce la vie éternelle et l’apostolat des saints sur la
terre.
Dans ce chapitre, est
racontée la providence de Dieu et ses étranges pratiques sur les hommes
(fléaux, purifications). Son effet, après un temps d’épreuves, sera la grâce et
la gloire éternelle. Elle fera de nous des collaborateurs de Dieu, des « anges
gardiens » des mondes.
44- Livre de Zacharie 11 sur 14 : Comment se fera la
mission du Messie : douceur et force (28 mn)
Thèmes abordés : Comparaison
entre le bon berger et les mauvais bergers ; Le pasteur mercenaire ;
Dans ce chapitre, j’aborde
au sens allégorique la mission de Jésus durant trois ans et demi sur la terre.
Et que la Vierge Marie résume par cette phrase : « Luc 1, 52 Il a renversé
les potentats de leurs trônes et élevé les humbles ». Jésus adapte sa
pastorale et tente de sauver les cœurs durs par une pastorale forte, et les
cœurs malades par une pastorale de douceur.
44- Livre de Zacharie 12 sur 14 : Le rôle d’Israël
dans la pastorale de Dieu (34 mn)
Thèmes abordés : La
réalisation de cette prophétie d’Israël en Occident au XX° s, en Orient
musulmane au XXI° s ; Comment se fera la conversion d’Israël à la fin du
monde ? La prophétie de Joseph vendu en Egypte.
Dans ce chapitre, Dieu
raconte à Zacharie la vocation spéciale d’Israël, jusqu’à la fin du monde
lorsque le Messie crucifié se révèlera à ce peuple. Israël sera d’abord posé
par Dieu comme une pierre d’achoppement au milieu des Nations, afin de conduire
les Nations à l’humilité et au repentir. Puis, à la fin du monde, Israël se
convertira comme Nation au Messie, celui qui fut crucifié.
Thèmes abordés : La
nécessité du purgatoire ; Pourquoi la kénose est-elle nécessaire ?
Qu’est-ce que la nuit de l’esprit, épreuve ultime de l’homme ?
Dans ce chapitre, les
prophéties sont obscures dans leur expression. Mais un chrétien comprend
qu’elles annoncent la purification finale de l’humanité. Ce sera une purification
de notre coeur par la fin des idolâtries, mais aussi de notre intelligence par
la fin du mensonge.
44- Livre de Zacharie 14 sur 14 : Le jugement final
et la vie éternelle (44 mn)
Thèmes abordés : Les
multiples analogies sensibles pour signifier l’eschatologie.
Dans ce chapitre, Dieu
annonce à Zacharie la victoire finale de son peuple. Mais ce texte est une
allégorie de la vie éternelle. Il y aura une bataille finale entre le bien et
le mal en nous (la bataille finale D’Armaguedon). La puissance du démon sera
balayée par l’intervention de Dieu. Le jugement universel sera accompli par le
retour du Christ. La vie éternelle et les deux sources vives, vers Dieu (Vision
béatifique) et vers le prochain. Ce sera la béatitude éternelle, et Zacharie la
signifie par la nourriture abondante. Quant aux ennemis non-repentants, ils
seront dans l’enfer des damnés, privés de la grâce de Dieu.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2khKyiPT0LBASwAhCY0kXZ
Par Arnaud Dumouch, 2020, pour l’Institut Docteur Angélique
Malachie est le douzième « petit prophète » de l’Ancien
Testament et il sera le dernier avant Jean Baptiste. Il est celui qui annonce
la venue d’Elie qui préparera le chemin du Seigneur.
Thèmes abordés : La
disparition des livres écrits en grec dans les Bibles protestantes ; La
disparition du développement venant du peuple juif sur la vie après la mort.
Introduction : Qui est le
prophète Malachie ? A quelle période a-t-il prophétisé ? Les
Protestants ont-ils eu raison de supprimer de l’Ancien Testament, à l’imitation
de l’école Sadducéenne, les livres écrits en grec ? Ce qu’est la théologie
biblique catholique ?
Thèmes abordés : L’amour
de Dieu dans l’Ancien Testament ; Comparaison avec la Nouvelle
Alliance ; Distinction entre serviteur, fils, ami, épouse.
Chapitre 1 : Sens littéral
de ce texte : le respect : une relation tendue entre Dieu et son peuple à cause
du relâchement du respect.
Sens chrétien : L’amour
intime, dont le respect n’est que le préalable : Comment la valeur des actes
extérieurs ne peut venir que d’une charité vivante.
Thèmes abordés : L’amour
de Dieu dans l’Ancien Testament ; Comparaison avec la Nouvelle
Alliance ; Distinction entre serviteur, fils, ami, épouse.
Chapitre 2 : Sens littéral
de ce texte : Dieu redemande du respect pour lui et désigne la cause de ce mal
: Les prêtres. Autre cause concrète dans le peuple : l'absence de respect de
l’homme pour sa femme. Il établit la droiture morale du mariage et bannit la
polygamie et la répudiation.
Sens chrétien : Lorsque
les prêtres privent le peuple de Dieu de la vraie connaissance de Dieu, leurs
églises se vident. Le sacrement de mariage, signe de l’amour entre Dieu et
l’âme : « Ephésiens 5, 32 le mariage
est un grand sacrement ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Église ».
Thèmes abordés : Elie et
Jean-Baptiste. La spiritualité d’Elie.
Chapitre 3 : Sens littéral
de ce texte : Jean Baptiste (Elie) et Jésus (Enoch)
Sens eschatologique : la
fin du monde et le retour du Christ dans sa gloire.
https://www.youtube.com/watch?v=2mAu2Rf3y9g&list=PLuko328jWH_1p7XhFSBSKClONCeRHVgR_
Une série de cours de
théologie mystique et biblique catholique
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2014-2021.
Saint Jean 1 ‒ Introduction, épistémologie de la théologie
mystique (23 mn).
Comment ce commentaire de l’évangile de Jean est le sommet de la
théologie mystique.
Les trois approches de la théologie mystique dont la finalité est
l’union vitale à la Personne de Dieu dans le Christ (= la vie mystique) :
1° Une partie universelle sur la nature de la charité, 2° une partie générale
sur le devenir de la charité ; 3° Une partie vitale et particulière sur la
personne du Christ et son alliance sainte.
Saint Jean 2 ‒ Le principe d’intelligibilité de l’évangile de
Jean (57 mn).
On peut établir un ordre afin de faire de cette lecture de l’Evangile de
saint Jean une vraie sagesse structurée.
Le principe d’intelligibilité se trouve clairement ici : « Jean 19, 34 mais l'un des soldats, de sa
lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau. Celui qui a
vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu'il dit
vrai - pour que vous aussi vous croyiez. »
Le sang (symbole de la charité) et l’eau (symbole de la kénose) sont les
deux Révélations spécifiquement chrétiennes. A leur lumière, toute la théologie
mystique trouve son ordre et sa simplicité.
Le rôle de Marie, de l’Église et des saints Docteurs dans la
compréhension de ce mystère : « Jean 19,
27 Puis il dit au disciple : "Voici ta mère." Dès cette heure-là, le
disciple l'accueillit comme sienne. »
Saint Jean 3 ‒ Le prologue de saint Jean et le Verbe éternel,
Jean 1 (1 h 13).
L’Alpha, le fondement qui donne la lumière à tout le reste : « Le Verbe
était Dieu et le Verbe s’est fait chair ».
Les 6 premiers Conciles œcuméniques réfléchissent à ce mystère. Comment
est-il possible qu’il y ait un seul Dieu, simple et immuable et que de Dieu
procède un Verbe qui est Dieu et se fait homme ?
Jean Baptiste et son mystère au sens littéral.
La signification profonde et universelle de Jean Baptiste pour tous les
hommes de tous les temps et pour le retour du Christ selon les sens
allégoriques, moraux et eschatologiques.
Saint Jean 5 ‒ Prologue de saint Jean : l’incarnation du Verbe,
Jean 1 (26 mn).
Comment le Verbe se fait-il chair ? Une seule personne (le Verbe
incarné) et deux natures complètes unies dans l’être (union hypostatique).
Les six premiers Concile œcuméniques.
Saint Jean 6 ‒ Premier mystère joyeux, L’annonciation à Marie, Luc
1, 26-38 (1 h 41).
Luc 1, 26-38. Premier mystère joyeux du Rosaire : Le mystère de
Marie, depuis son immaculée Conception à l’annonciation. Reconstitution à la
lumière catholique de son histoire intérieure, de son vœu conditionnel de
virginité. Comparaison avec Eve.
Saint Jean 7 ‒ Deuxième mystère joyeux : La visitation à Elisabeth,
Luc 1, 39-58 (1 h 10).
Luc 1, 39-58. Deuxième mystère joyeux du Rosaire : Le mystère de la
visitation et la présence de Jésus, le Verbe fait chair (Luc 1).
Le Magnificat et la théologie des pauvres de Yahvé.
Saint Jean 8 ‒ L’épreuve de Joseph, Mathieu 1, 18-25 (46 mn).
Matthieu 1, 18-25. La généalogie de Jésus.
Joseph a-t-il douté de Marie ou de sa propre indignité ? La justice de
Joseph. La sainte famille.
Saint Jean 9 ‒ Troisième mystère joyeux : La nativité de Jésus, Luc
2, 1-20 (55 mn).
Luc 2, 1-20. Troisième mystère joyeux du Rosaire : La prophétie de
Bethléem et le recensement (Mathieu 1). La naissance virginale. La venue des
bergers. La circoncision de Jésus.
Mathieu 2. Luc 2, 22-36. Quatrième mystère joyeux du Rosaire : Le roi
Hérode le Grand et son histoire, par Flavius Joseph, guerre des Juifs, Livre 1.
L’épiphanie est la « manifestation lumineuse de Jésus ». La venue des
mages. Le vieillard Syméon et Anne, prophétie de la douleur.
Saint Jean 11 ‒ La mort des saints Innocents, Mathieu 2, 16-20 (54
mn) (28 décembre)
Matthieu 2, 16-20. La mort des enfants. Leur sort après la mort. La
fuite en Egypte et son sens allégorique.
La mort d’Hérode le Grand, par Flavius Joseph, guerre des Juifs, Livre
1, 21 et ses dernières actions cruelles et pitoyables.
Saint Jean 12 ‒ Cinquième mystère joyeux : Jésus est retrouvé au
Temple Luc 2, 40-52 (40 mn).
Luc 2, 40-52. Cinquième mystère joyeux du Rosaire : L’âge adulte de
Jésus.
Son silence durant sa vie cachée. Savait-il qu’il était Dieu ? Avait-il,
dans son intelligence humaine, la vision béatifique de sa propre divinité ?
Saint Jean 13 ‒ Premier mystère lumineux : Le baptême de Jésus, Mathieu
3, 13-17 (24 mn).
Matthieu 3, 13-17. Premier mystère lumineux du Rosaire : Le baptême
d’eau de Jean et le baptême de l’Esprit Saint de Jésus.
Pourquoi Jésus se fait-il baptiser « pour le repentir » ?
Saint Jean 14 ‒ Les trois tentations de Jésus au désert, Mathieu 4,
1-17 (46 mn).
Mathieu 4, 1-17. Les trois tentations adaptées à la mission de Jésus. Le
danger du démon.
Saint Jean 15 ‒ Le choix des premiers Apôtres, Jean 1, 35-51 (53
mn).
Retour à l’Evangile de saint Jean 1, 35-51. La vocation à la sainteté et
la vocation apostolique. La diversité des vocations. Qui appelle Dieu ? Comme
discerner les vocations ?
Jean 2, 1-11. Deuxième mystère lumineux du Rosaire : Le sens allégorique
fondateur de cet évènement et des signes : « mariage, vin, eau, heure,
femme ». Rôle de Marie, personne réelle et symbole de toute l’humanité qui
aspire au salut.
Saint Jean 17 ‒ Jésus chasse les marchands du Temple, Jean 2, 12-25
(44 mn).
Jean 2, 12-25. Le sens allégorique du Temple détruit et reconstruit en
trois jours.
La connaissance de Jésus du cœur de l’homme. Fatima : « J'en
guérirai quelques-uns ; les autres, non, parce que Notre
Seigneur ne se fie pas à eux. »
Saint Jean 18 ‒ Nicodème et la naissance d’en-haut, Jean 3, 1-22 (1
h 04).
Jean 3, 1-22. Qui sont les Pharisiens. L’allégorie de la naissance par
la Venue de l’Esprit de vie. Le jugement du Fils de l’homme.
Saint Jean 19 ‒ Le regard de Jean-Baptiste sur sa fin, Jean 3, 23 ;
4, 3 (40 mn).
Jean 3, 23 ; 4, 3. « Qui a l’époux est l’épouse ». L’extrême
humilité de Jean Baptiste, si difficile à comprendre de ses disciples.
Saint Jean 20 ‒ La Samaritaine
et l’adoration en esprit et en vérité, Jean 4, 1-45 (1 h 09).
Jean 4, 1-45. Qui sont les Pharisiens ? L’allégorie de la naissance par
la Venue de l’Esprit de vie.
Saint Jean 21 ‒ Guérison du
fils d’un fonctionnaire à Cana de Galilée, Jean 4, 46-54 (34 mn).
Jean 4, 46-54. Les miracles de Jésus ont une grande importance. Sans
eux, sa parole ne peut être prouvée. Le sens allégorique caché dans le « signe »
de la guérison du fils du fonctionnaire.
Saint Jean 22 ‒ Guérison d’un paralysé le jour du Sabbat, Jean 5, 1-15
(39 mn).
Jean 5, 1-15. La pratique étonnante des anges à la piscine de Bézatha.
Le Sabbat dans la pratique Juive de l’époque de Jésus : Matérialisation des
pratiques rituelles.
Jean 5, 17-47. Troisième mystère lumineux du Rosaire : L’œuvre de
rédemption durant le septième jour. Pourquoi par le Fils (révélation de son
origine). Qui témoigne de Jésus : C’est le Père et non un homme, ainsi que les
œuvres du Fils (1° Enseignement VRAI, 2° fruits spirituels BONS, 3° miracles
QUI CONFIRMENT).
Saint Jean 24 ‒ La multiplication des pains, Jean 6, 1-15 (59 mn).
Jean 6, 1-15. La signification de ce geste. Comparaison avec la première
tentation de Jésus au désert par Satan.
Jésus refuse la royauté terrestre.
46 à 49- COMMENTAIRE DES PARABOLES DE JÉSUShttps://www.youtube.com/watch?v=yKi-kYxn_rM&list=PLuko328jWH_2uV_Qv-XtgY1HcDjSGZ-Vd Une série de cours de
théologie mystique et biblique catholique Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm Arnaud Dumouch, 2021. Les 52 paraboles de Jésus : explication et butParabole 1 ‒
Pourquoi Jésus parle-t-il souvent en paraboles et non en clair (Mt 13,
10) ? (28 mn) Qu’est-ce qu’une parabole ? Distinguer une
parabole qui utilise une histoire métaphorique avec un récit réaliste
contenant des symboles (ex : L'histoire de l'homme riche et du pauvre Lazare
: Luc 16,19-31). Jean
de la Fontaine est celui qui a le mieux expliqué le caractère pédagogique des
fables et des paraboles. Le
fonctionnement naturel de l’esprit humain est qu’il part du sensible pour
arriver au spirituel. Critique
du père Noonan qui pense que la Venue sensible du Christ à l’heure de la mort
est de la mythologie. Qu'est-ce que la pointe d'une parabole ? Les paraboles
portent sur tout : Les moyens du salut (ex : les vierges folles et l’huile de
la lampe, Le bon Samaritain (Luc 10, 30-37) :) ; L’amour infini de Dieu
et sa miséricorde (ex : La brebis perdue (Luc 15, 4-7) ; Le caractère
précieux du salut (ex : le trésor trouvé dans un champ) ; Le caractère
non prévu de l’heure de la mort (ex : la parabole des voleurs) ; les
événements de l’autre monde (ex : La parabole des ouvriers de la onzième
heure). Thèmes
abordés : Doit-on aimer Jésus avant sa femme et ses enfants (l’ordre de la
charité) ? La Source et les trois canaux de la Révélation ;
L’intelligence de la Révélation pour se mettre à la conquête du Royaume de
Dieu ; « Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne
s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la
terminer ». Cette parabole nous met face à l’essentiel : le
disciple du Christ est un homme intelligent qui part résolument à la
recherche du vrai bien éternel : le Royaume de Dieu. Parabole 3 ‒
L’aveugle qui guide un aveugle : Connaître pour agir (Luc 6, 39) (19 mn) Thèmes
abordés : L’importance de chercher à comprendre pour mieux aimer et
agir ; Saint François et la méfiance envers la théologie ; « Luc 6, 39 Il leur dit encore une parabole : Un
aveugle peut-il guider un aveugle ? Ne tomberont-ils pas tous les deux dans
un trou ? » Cette parabole nous manifeste la nécessité de se former
selon cette Parole de Jésus : « Jean 12, 35 Jésus leur dit : "Marchez tant que vous avez la
lumière, de peur que les ténèbres ne vous saisissent : celui qui marche dans
les ténèbres ne sait pas où il va ». Les paraboles qui montrent que le fondement de tout est le ChristThèmes
abordés : La comparaison de la vigne et des sarments ; Le roc est-il le
Christ ou saint Pierre ? Cette parabole est d’un réalisme surnaturel saisissant
que l’on constate : lorsque le Christ retire la pluie de sa grâce, toute vie
surnaturelle flétrit comme dit Saint Paul : « C’est Dieu qui donne la croissance » (1 Co 3, 7). « Matthieu 7, 24 "Ainsi, quiconque écoute ces paroles que
je viens de dire et les met en pratique, peut se comparer à un homme avisé
qui a bâti sa maison sur le roc ». Thèmes abordés : La grâce sanctifiante et la grâce
actuelle ; Le purgatoire par les épreuves de cette terre ; Quelques
exemples dans l’histoire de l’Église ; Cette parabole est fondamentale et réaliste. On voit à
quel point elle se réalise aussi bien pour des Églises que pour des
personnes. Sans être ancrer dans le Christ, source de la grâce, toute vie
surnaturelle se flétrit selon cette Parole : « Jean 15, 5 Je suis la
vigne ; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là
porte beaucoup de fruit ; car hors de moi vous ne pouvez rien faire ». Thèmes abordés : La différence entre prodige et
miracle ; Le péché des pharisiens est-il un blasphème contre
l’Esprit ? Qui est Baal ? Les trois critères de discernement d’un
envoyé de Dieu. La pointe de cette parabole prouve que Jésus est
vraiment l’envoyé du Père. C’est une évidence, une question de cohérence,
surtout à cause de ces trois critères : 1° de son enseignement ; 2° de
ses fruits spirituels et 3° avec la confirmation de ce miracle selon ce texte
: « Jean 14, 11 Croyez-m'en ! je suis dans le Père et le Père est en
moi. Croyez du moins à cause des oeuvres mêmes ». Les paraboles sur LES VERTUS NÉCESSAIRES au salut : charité fondée sur l’humilitéThèmes
abordés : pas de salut sans charité ; pas d’acquisition du Saint Esprit
sans charité ; Cette
parabole, si elle n’est pas lue avec le reste de l’évangile, pourrait
indiquer un aspect impitoyable de Jésus. Mais la pointe de la parabole n’est
pas là. Elle montre que nul ne peut entrer dans la vision béatifique (la
salle de noce) sans de l’huile à sa lampe (la charité) qui nous unit amoureusement
à Dieu. Autrement dit, le « mariage » avec Dieu est le fruit d’un
amour mutuel. Thèmes abordés : Qu’est-ce que la
charité ? Les actes d’humanisme des athées sauvent-ils ? Cette
parabole, si elle n’est pas lue avec le reste de l’évangile, pourrait
indiquer que la bonté des païens qui ne connaissent pas et donc n’aiment pas
Dieu, sauve en elle-même. En réalité, confirmera le Concile de Trente
(session VI), ces hommes sont préparés au salut qui leur sera donné
infailliblement lorsque, voyant le Christ, ils s’enflammeront de charité pour
lui selon cette parole : « Matthieu
25, 40 Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la
mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à
moi que vous l'avez fait ». Parabole 9 ‒
La parabole de l’intendant indélicat et l’intelligence au service de la
charité, Luc 16, 1-14 (32 mn). Thèmes abordés : Les trois convoitises, sources en nous de trouble
(vanité, jouissances, argent) ; Comment l’argent peut-il être mis au
service du bien. Cette parole est difficile à comprendre. Certains croient que Jésus
vante la malhonnêteté. Il n’est est rien : « Luc 16, 9 "Eh bien !
moi je vous dis : faites-vous des amis avec le malhonnête Argent, afin qu'au
jour où il viendra à manquer, ceux-ci vous accueillent dans les tentes
éternelles ». Thèmes
abordés : Qu’est-ce que l’humilité ? Vaut-il mieux être une servante
humble ou une épouse orgueilleuse ? La difficulté de l’acquisition de
l’humilité ; La raison première du purgatoire après la mort est
l’humilité ; Cette
parabole nous permet de comprendre que le Christ nous a donné la plus grande
et la seule religion qui subsistera éternellement. La charité ne passera
jamais. Mais attention, il n’a pu nous la donner qu’en préparant le cœur des
hommes par l’humilité. D’où cette phrase de Jésus qui explique en clair à
Nicodème : « Jean 3, 5
Jésus répondit : "En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître
d'eau (humilité, baptême de Jean) et d'Esprit (vie d’amour intime avec
l’Esprit, baptême de Jésus), nul ne peut entrer dans le Royaume de
Dieu ». Thèmes abordés : Si la
grâce se multiplie là où il y a péché, faut-il pécher ? L’histoire de
l’humilité dans l’Ancien Testament et jusqu’à Jean Baptiste (L’époque des
mauvais larrons : Ezéchiel 20, 25 ; L’époque des bons larrons : Daniel
3, 39) ; L’époque du Christ : « Romains
11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à
tous miséricorde ». Cette parabole nous permet de comprendre à quel point
l’humilité est fondamentale. Se présenter en vérité devant Dieu, comme pauvre
pécheur, ne suffit certes pas à entrer dans le salut (qui est la charité).
Mais c’est la porte de la charité. Tout l’Ancien Testament, parachevé par le
baptême de Jean, raconte cela. Ici revient une phrase que Jésus répète au
moins cinq fois dans le Nouveau Testament : « Luc 18, 14 Car tout homme
qui s'élève sera abaissé, mais celui qui s'abaisse sera élevé ». Parabole 12 ‒
Le serviteur inutile : L’humilité (Luc 17, 7) (19 mn) Thèmes abordés : La notion théologique de mérites ; La parole du pape
François sur Marie : « Elle n’a jamais demandé le titre de
corédemptrice ». Mais le Christ le lui a donné. Est-ce pour cela qu'il faut refuser la charge de prêtre ? Le plus grand danger pour un chrétien fervent, c’est de se
croire digne du Ciel. Or bien des premiers seront derniers selon cette parole
de Jésus : « Luc 14, 10 Au
contraire, lorsque tu es invité, va te mettre à la dernière place, de façon
qu'à son arrivée celui qui t'a invité te dise : Mon ami, monte plus haut.
Alors il y aura pour toi de l'honneur devant tous les autres convives. Car
quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » Les paraboles sur NOTRE RÉPONSE à l’amour de Dieu : force et douceur ; détermination et miséricordeThèmes abordés : Action ; La théologie de Martin
Luther et la place des œuvres ; Ne pas confondre œuvres de charité et
œuvres charnelles de la loi de Moïse ; Qu’est-ce qu’être dans la volonté
de Dieu selon Luisa Piccarreta ? C’est l’une des paraboles qui montre le plus nettement
que l’amour spirituel n’est pas un sentiment mais une intelligence qui veut
et fait le bien. Reste à savoir ce qu’est être dans la volonté de Dieu. Thèmes abordés : Jansénisme, semi-jansénisme et doctrine
catholique du rapport entre grâce et liberté ; Les trois ennemis de la
vie spirituelle : Satan, soi-même et le monde ; Pourquoi Dieu
laisse-t-il ces pièges en nous ? C’est l’une des paraboles dont Jésus nous donne en
personne l’explication. Elle permet d’aborder notre réponse à la grâce. Un
semeur sortit pour semer sa semence. Comme il semait, des grains tombèrent
sur différents terrains... Comment concilier l’injustice de nos différentes
psychologies et la promesse d’une parfaite justice finale selon ce texte : « Matthieu 5, 6 Heureux les affamés et assoiffés de la justice,
car ils seront rassasiés ». Réponse : « Romains
11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à
tous miséricorde ». Thèmes abordés : Le rôle des œuvres de l’amour (à ne pas
confondre avec les œuvres charnelles de l’Ancien Testament) ; Quels sont
les fruits à produire : dans l’ordre de perfection : 1° charité ; 2°
humilité ; 3° vertus morales ; Quels sont les talents que nous
devons produire ? Quelle absence de talent conduit en enfer ? Cette parabole illustre cette parole de Jésus sur notre
rôle de co-responsable de notre salut et de celui de notre prochain : « Matthieu 7, 21 "Ce n'est pas en me disant : Seigneur,
Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en FAISANT la
volonté de mon Père qui est dans les cieux ». Thèmes abordés : Le cœur de chair pour le
prochain ; « Ceux qui veulent
la justice obtiennent la justice ; Ceux qui veulent la miséricorde
obtiennent la miséricorde » (Sainte Thèse de Lisieux). « Luc 6, 38 Donnez,
et l'on vous donnera ; c'est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante,
qu'on versera dans votre sein ; car de la mesure dont vous mesurez on
mesurera pour vous en retour ». Cette parabole est celle de la vertu de miséricorde. Il
est incroyable de voir comme la bonté attire la bonté de Dieu et du prochain,
y compris à l’heure de la rencontre avec le Christ selon cette parole : « Luc 16, 9 faites-vous des amis, même avec le malhonnête Argent,
afin qu'au jour où l’argent ne servira plus, vos amis vous accueillent dans
les tentes éternelles ». Parabole 17 ‒
La paille et la poutre : Le cœur de pierre pour son prochain (Luc 6, 42) (18
mn) Thèmes abordés : Le cœur de pierre pour soi, le cœur de
chair pour le prochain ; Tout cela nous vient du cœur de feu pour
Dieu ; « Luc 6, 42 Comment
peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton
oeil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans ton oeil ? » Thèmes
abordés : Comparaison entre la théologie de saint Thomas d’Aquin et celle de
sainte Faustine ; La miséricorde de Dieu avec les miséricordieux ;
mais la justice de Dieu avec les hommes au cœur dur ; Comment Dieu
tentera-t-il tout pour sauver les grand pécheurs, y compris un temps
d’errance dans le shéol ; « Matthieu 18, 35 C'est ainsi que vous traitera aussi mon Père
céleste, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur ». Cette
parabole est l’une des plus belles de l’Écriture sur l’union en Dieu de
miséricorde et justice. Elle montre aussi qui est Dieu qui fait ce qu’il dit
: Il n’y a aucune personne s’étant repentie en enfer, comme le montre ce
texte : « Matthieu 12, 31 Aussi je vous le dis, tout péché et blasphème
sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis.
Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera
remis ; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera
remis ni en ce monde ni dans l'autre ». Les paraboles montrant qu’il faut prier et que Dieu nous écouteraThèmes
abordés : Les trois motifs de l’amour : Le plaisir, l’utilité, la droiture du
cœur ; Le Seigneur nous exauce-t-il en tout ? A partir de
l’histoire de ma conversion ; « Luc 11, 5 Il leur dit encore : "Si l'un de vous, ayant un
ami, s'en va le trouver au milieu de la nuit, pour lui dire : Mon ami,
prête-moi trois pains ». Cette parabole montre que le Seigneur est vraiment un
père pour nous, plein de miséricorde malgré nos limites. Il nous reçoit avec
patience et nous fait grandir. Commentaire de cette phrase : « Marc 11, 24 C'est pourquoi je vous dis : tout ce que vous demandez
en priant, croyez que vous l'avez déjà reçu, et cela vous sera
accordé ». Thèmes
abordés : Sainte Catherine de Sienne et son attitude d’épouse mystique ; « Luc 18, 2 Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas
Dieu et n'avait de considération pour personne ». Cette
parabole nous montre que Jésus n’abandonne personne, même ceux qui ont encore
à purifier des choses en eux. Les paraboles concernant la pastorale de Dieu sur nous et le rôle des épreuvesThèmes abordés : Permission et volonté ; Dieu
n’envoie des épreuves que pour nous sauver ; « Matthieu 13, 30
Laissez l'un et l'autre croître ensemble jusqu'à la moisson ; et au moment de
la moisson je dirai aux moissonneurs : Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la
en bottes que l'on fera brûler ; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier »
: Cette
parabole aborde une question profonde : Pourquoi Dieu permet-il certains
maux ? On ne peut comprendre ce mystère qu’à la lumière de ce principe :
« Dieu ne fait rien si ce n’est pour nous sauver ». Cette maxime de
saint Paul est tirée de la contemplation de la croix de Jésus : « Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé
tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde ». Parabole 22
‒ La graine qui pousse secrètement : Le royaume de Dieu qui grandit
(Marc 4, 26) (24 mn) Thèmes
abordés : Comment toute la vie et tout ce que Dieu y a mis (croissance,
vieillesse, silence de Dieu, souffrances, mort, shéol etc.) est faite pour
nous disposer au salut ; Comment il faut distinguer tout ce qui DISPOSE
au salut (et que décrit l’Ancien Testament, et ce qui DONNE LE SALUT (Jésus).
« Marc 4, 26 Jésus dit encore : Il en est du
royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ;
qu'il dorme ou qu'il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans
qu'il sache comment ». Les paraboles concernant l’amour infini de Dieu et sa miséricordeThèmes
abordés : Comment le sacrement de mariage est le signe de cet amour
inconditionnel ; Dieu change-t-il de comportement après l’instant de la
mort pour devenir impitoyable ? L’explication de l’éternité de
l’enfer ; Critiqué
par des religieux parce qu'il côtoyait des gens de mauvaise réputation, Jésus
raconte alors cette histoire : si un berger a cent brebis et qu'il s'aperçoit
qu'il lui en manque une, que fait-il ? Thèmes
abordés : Comment la vie dégentée de nos enfants peut en fait être un chemin
vers Dieu ; C'est le récit de deux frères. Le cadet, un jour,
demande sa part d'héritage à son père et part de la maison familiale... Il
mène alors la grande vie et gaspille tout son argent. Accablé par la misère,
il ne pense qu'à revenir dans la maison de son père, mais comment sera-t-il
accueilli par sa famille ? Cette parabole explique le cœur de Dieu selon ce
texte : « Luc 7, 47 A cause de cela, je te le dis, ses péchés, ses
nombreux péchés, lui sont remis parce qu'elle a montré beaucoup d'amour. Mais
celui à qui on remet peu montre peu d'amour ». Parabole 25 ‒ "Le riche
de la parabole est au purgatoire" (Luc 16, 19-31) (41 mn). C'est
un bouleversement théologique, en comparaison de 1700 ans de tradition
théologique qui imaginaient cet homme repentant dans l'enfer éternel. Benoît
XVI, dans son encyclique Spe Salvi,
n° 45, écrit : "Cette idée
vétéro-juive de la condition intermédiaire inclut l'idée que les âmes ne se
trouvent pas simplement dans une sorte de détention provisoire, mais subissent déjà une punition, comme le montre la parabole du riche bon
vivant, ou au contraire jouissent déjà de formes provisoires de
béatitude. Et enfin il y a aussi l'idée que, dans cet état, sont possibles des purifications et des guérisons
qui rendent l'âme mûre pour la communion avec Dieu. L'Église primitive a
repris ces conceptions, à partir desquelles ensuite, dans l'Église
occidentale, s'est développée petit à
petit la doctrine du purgatoire." Thèmes abordés : L’appel de Jésus au salut aura lieu jusqu’à la toute
fin de la vie ; Cette fin est-elle avant la mort (saint Thomas d’Aquin)
ou jusque dans le passage de la mort (sainte Faustine, Luisa
Piccarreta) ? Le mécontentement des ouvriers de la première heure
aura-t-il lieu ? Cette parabole est objet dans l’Église latine d’un débat à cause de la
constitution Benedictus Deus qui
est un dogme solennel du pape Benoît XII (1336) : « Nous définissons encore ce qui suit : les âmes de ceux qui
meurent coupables de péché mortel actuel, descendent aussitôt après leur mort en enfer, pour y subir les peines
infernales. » C’est toute la théologie qui est changée selon la
définition qu’on donne au mot « mort ». Thèmes abordés : Pourquoi Dieu nous a-t-il mis provisoirement un foyer
du péché (ignorance, faiblesse) ; Faut-il pécher pour qu’une telle grâce
surabonde (Romains 6, 15) ? « Luc 7, 47 A cause
de cela, je te le dis, ses péchés, ses nombreux péchés, lui sont remis parce
qu'elle a montré beaucoup d'amour. Mais celui à qui on remet peu montre peu
d'amour ». Il s’agit ici, autour de l’histoire de la femme qui versa du parfum
sur les pieds de Jésus, la plus belle parabole sur l’amour de Dieu pour nous,
pauvres pécheurs. Cette parole de saint Paul prend tout son sens : « Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la
désobéissance pour faire à tous miséricorde ». Parabole 28 ‒
Les oiseaux du ciel : « La confiance en Dieu » (Mt 6, 26) (17 mn) Thèmes abordés : Le pape Léon XIII « Rerum Novarum » et la nécessité de l’épargne de la
part des ouvriers ; Le danger du quiétisme ; « Matthieu 6, 26 : Regardez les oiseaux du ciel : ils ne
sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers; et votre
Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus
qu'eux ? » Attention, cette parabole ne concerne que la vie surnaturelle et
notre salut. Ce n’est qu’à titre de signe que Dieu donne la prospérité
matérielle. La remarque d’un vétérinaire sur la misère des oiseaux l’hiver. Parabole 29 ‒
Les lis des champs : « La confiance en Dieu » (Mt 6, 28) (16 mn) Thèmes abordés : La juste place des soucis matériels : ils doivent
rester de l’ordre du moyen, pas du but de la vie ; « Matthieu 6, 28
: Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le
royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données
par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain
aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » Jean 9, 39 à 10, 21. L’usage des métaphores par Jésus. Pourquoi
sont-elles multiples (chemin, porte des brebis, époux, pain, eau vive).
Quelle est la plus grande métaphore ? Pourquoi Jésus est le bon Pasteur (Il
enseigne la vérité et il ne cherche rien pour son propre avantage jusqu’à
donner sa vie). Les autres religions sont-elles de mauvais pasteurs qui
perdent ? Jésus vise-t-il les pasteurs qui cherchent leur propre gloire ? L’Église
catholique est-elle le bon Pasteur avec Jésus ? Les paraboles concernant la justice de Dieu face aux méchantsThèmes abordés : Comment Dieu tente
tout pour sauver même les orgueilleux (Sainte Faustine, Petit journal
1698) ; L’histoire de la Révélation résumée en une parabole ; Distinguer
l’Hadès et l’enfer éternel ; Cette Parabole est encore une
révélation de l’amour de Dieu. Elle montre les tentatives extrêmes de Dieu
pour sauver les pécheurs, jusqu’à donner son Fils unique. Elle montre aussi
la pastorale de Dieu sur les méchants que Jésus explique ici : « Luc 13, 3 Non, je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous
périrez tous pareillement ». Parabole 32 ‒
L'invitation au festin : Le sort des chrétiens infidèles (Luc 14, 16-24)
(22 mn) Thèmes abordés :
Comment comprendre l’existence de l’enfer éternel ; Cette parabole montre qu’au bout de cette vie, nous serons jugés
sur l’amour et l’humilité. Elle illustre cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 22 Beaucoup me diront
en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n'est-ce pas en ton nom que nous avons
prophétisé ? En ton nom que nous avons chassé les démons ? En ton nom que
nous avons fait bien des miracles ? Alors je leur dirai en face : Jamais je
ne vous ai connus ; écartez-vous de moi, vous qui commettez
l'iniquité ». Thèmes
abordés : Le Christ nous tend-il un piège, une tapette à rat de
damnation ? La place d’un stress raisonnable, le caractère nuisible
d’une peur exagérée ; La complémentarité du don de crainte et du don de
piété ; Cette
parabole explique la pastorale de Dieu et son utilisation d’une peur mesurée,
qui a le pouvoir de nous stimuler, à cause de notre manque d’amour : « Luc
12, 39 Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure
le voleur devait venir, il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous
aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le
Fils de l'homme va venir ». Thèmes
abordés : L’obligation d’annoncer l’évangile est-elle arrêtée depuis le
Concile Vatican II ? Doit-elle se fonder sur la peur de la damnation des
païens Cette parabole s’applique à cette urgente brûlante ressentie
par saint Paul : « 1 Corinthiens 9, 16 Annoncer l'Evangile en effet n'est pas pour
moi un titre de gloire ; c'est une nécessité qui m'incombe. Oui, malheur à
moi si je n'annonçais pas l'Evangile ! » Thèmes abordés : La grâce immense que reçoivent les
chrétiens ; Le risque d’orgueil et la faiblesse que Dieu nous laisse
pour nous en protéger ; Pourquoi ce temps long et pénible sur
terre ? l’enfer, le long purgatoire des fiers, le court purgatoire des
humbles, le paradis. Nous sommes un petit nombre sur terre, à avoir eu la
chance de recevoir la foi et la grâce : Cette parabole vise notre
responsabilité apostolique, qui n’est pas seulement celle des prêtres et des
évêques. Thèmes abordés : Le sort des pécheurs, distinguer
hadès, purgatoire et enfer ; Le jugement individuel : sa différence avec
le jugement universel ; Dans cette parabole, c’est le jugement individuel
qui est mis en scène. Cependant, pour en comprendre le déroulement à l’heure
de la mort, il faut regarder la passion du Seigneur, et son explication dans
la Tradition, l’Écriture et le Magistère. Parabole 37 ‒
Génération d’enfants inconsistants : Une génération stupide (Luc 7, 31) (18
mn) Thèmes abordés : En Jésus, « Psaume 85, 11 Amour et
Vérité se rencontrent, Justice et Paix s'embrassent » ; Il faut toujours mettre cette parabole qui dit la vérité
sur notre inconsistance, avec les paraboles qui montrent l’immense mansuétude
de Dieu sur ses petites créatures selon cette parole : « Luc 12, 32 "Sois sans
crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le
Royaume ». Les paraboles concernant le caractère précieux du salutLa parabole du festin de Noces et des invités indignes doit-elle être
comprise comme l’annonce de la damnation éternelle de 99,9% de
l’humanité ? Ou au contraire, doit-on comprendre avec sainte Faustine,
Luisa Piccarreta et Marthe Robin, que Dieu saura rattraper la plupart de ceux
qui s’engageaient sur le chemin de la perdition, selon cette annonce de saint
Pierre : « 1 Pierre 3, 19 C'est
lui Jésus qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison, ceux qui étaient
morts dans le refus de croire à l’époque de Noé. 1 Pierre 4, 6 C'est pour
cela, en effet, que même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin
que, jugés selon les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans
l'esprit ». Thèmes
abordés : Comment fera Dieu ? Trois types d’humains posent problème :
Les méchants ; les justes non chrétiens ; Les bébés morts trop
vite. Certains
thomistes durs affirment que Gaudium et Spes 22, 5 n’est pas une vérité
infaillible mais une opinion : « En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation
dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir
que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité
d’être associé au mystère pascal ». Cette parabole montre une autre réalité. Si chaque
oiseau est compté, nous valons bien plus que des oiseaux aux yeux de Dieu. Thèmes
abordés : Comment le paradis éternel n’est possible que parce qu’il y a la
Vision béatifique ; « Matthieu 13, 43
Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de leur Père.
Entende, qui a des oreilles ! "Le Royaume des Cieux est semblable à un
trésor qui était caché dans un champ et qu'un homme vient à trouver : il le
recache, s'en va ravi de joie vendre tout ce qu'il possède, et achète ce
champ ». Thèmes
abordés : La perle fine n’est pas la béatitude mais ce qui cause la béatitude
: Dieu et le prochain ; « Matthieu 13, 45 "Le
Royaume des Cieux est encore semblable à un négociant en quête de perles
fines : en ayant trouvé une de grand prix, il s'en est allé vendre tout ce
qu'il possédait et il l'a achetée ». Thèmes
abordés : La croissance progressive : vie végétative du bébé, vie sensible de
l’enfant, vie morale de l’adulte, vie mystique du vieillard ; « Matthieu 13, 31 Le
Royaume des Cieux est semblable à un grain de sénevé qu'un homme a pris et
semé dans son champ. C'est bien la plus petite de toutes les graines ». Cette parabole montre l’inconstance des humains : Etant
jeune, on se croit immortel. On oublie Dieu et la Vie éternelle. Etant vieux,
on se découvre mortel : on revient à lui. C’est un tort. C’est parfois trop
tard et on ne retrouve pas la foi. Thèmes
abordés : Le rôle de stimulateur du peuple juif mais aussi des justes ; « Le Royaume des Cieux est semblable à du levain qu'une femme a
pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu'à ce que le tout ait
levé ». Cette parabole montre que la majorité des humains semble passif
et adonnés à l’empire des sens. Mais, la vie de l’esprit est là, cachée, et
elle sera un jour éveillée. Parabole 44 ‒
Le sel qui sale : L’évangile n’est pas un jet d’eau tiède (Marc 9, 49) (25
mn) Thèmes abordés : Le sel de l’évangile est une union fervente
entre vérité et amour, source des vertus et actes bons ; Les trois Cœurs
qui font le salut. « Marc 9, 50 C'est
une bonne chose que le sel ; mais si le sel devient insipide, avec quoi
l'assaisonnerez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes et vivez en paix les uns
avec les autres ». Cette parabole nous montre que l’évangile est un absolu. On se
demande souvent pourquoi ce sont les ordres fervents, soit du côté de la
recherche de la vérité, soit du côté de l’intensité de l’amour, recrutent les
jeunes. Parabole 45
‒ Le figuier desséché : La dernière chance pour produire des
fruits (Luc 13, 6) (32 mn) Thèmes abordés : Les deux sens du mot
« tentation » ; l’hérésie de Calvin ; « Marc 11, 21 Et Pierre, se ressouvenant, lui dit :
"Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché ». Comme dans le livre d’Osée, Jésus peut rendre stérile et
conduire au désert la vie d’un homme qui s’obstine dans une vie d’orgueil.
Mais il ne permet ou n’envoie une épreuve ou une tentation uniquement que
pour sauver, jamais pour perdre selon ce texte : « 2 Théssaloniciens 2, 11
Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à
croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé
de croire la vérité et pris parti pour le mal ». 46 à 49- COMMENTAIRE DES PARABOLES DE JÉSUSJe publierai chaque semaine le mardi, une des 50
paraboles utilisées par Jésus dans les évangiles. https://www.youtube.com/watch?v=yKi-kYxn_rM&list=PLuko328jWH_2uV_Qv-XtgY1HcDjSGZ-Vd Une série de cours de
théologie mystique et biblique catholique Vidéo du site
http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm Arnaud Dumouch, 2023. Thèmes abordés : La mort qui surprend, le shéol et l’Hadès. « Luc 12, 19 et je dirai à mon âme : Mon âme, tu as quantité de
biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois, fais la
fête. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, on va te redemander ton
âme. Et ce que tu as amassé, qui l'aura ? » Cette parabole montre comment, pour les « habitants de la
terre » c’est-à-dire ceux qui mettent leur cœur dans des biens passager,
tout passe comme l’éclair. C’est une grande souffrance. Elle vise à les
sauver. Thèmes abordés : Est-il vrai que 99,9 % de l’humanité sera damné pour
l’éternité ? L’analogie de l’arche de Noé est-elle valide pour savoir le
nombre des sauvés ? La mystique et l’ascèse, la grâce et la liberté ;
Cette parabole, lue à la lumière des autres paraboles,
nous conduit à distinguer « être sur le chemin de la perdition » et
« être perdu en fin de compte ». Très concrètement, voici le texte
qui nous permet de comprendre l’existence du purgatoire, qui est le moyen par
lequel Jésus sauve beaucoup d’entre nous : « 1 Pierre 3, 19 C'est lui
Jésus qui s'en alla même prêcher aux esprits en prison, à ceux qui jadis
avaient refusé de croire lorsque temporisait la longanimité de Dieu, aux
jours où Noé construisait l'Arche, dans laquelle un petit nombre, en tout
huit personnes, furent sauvées à travers l'eau. C'est pour cela, en effet,
que même aux morts a été annoncée la Bonne Nouvelle, afin que, jugés selon
les hommes dans la chair, ils vivent selon Dieu dans l'esprit ». Les paraboles concernant les événements de l’autre mondeParabole 48 ‒
Le figuier signe des temps : La fin de ce monde est proche (Luc 21, 29)
(18 mn) Thèmes abordés : Comment ces signes des temps doivent être regardés selon
trois approches 1° Notre fin individuelle ; 2° La fin d’une
génération ; 3° La fin du monde ; Les signes donnés par Israël; Les signes des temps ont tous un but : rappeler aux
habitants de la terre le caractère passager et éphémère de cette vie. Mais
l’allégresse prend les habitants du Ciel car la vraie Vie arrive bientôt
selon cette parole de Clémence Ledoux : « Nous
sommes à la veille d’un autre monde, d’une vie nouvelle, d’un plus grand
amour pour Dieu ». Thèmes abordés : Jésus comme juge ; Les non-chrétiens seront-ils
sauvés ? Les chrétiens peuvent-ils se perdre ? « Matthieu 25, 32 Devant lui seront rassemblées toutes les nations,
et il séparera les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les
brebis des boucs ». Sous forme d’une parabole, Jésus raconte le jugement
individuel mais aussi l’ordre des vertus qui nous feront entrer dans le
paradis : Dans l’ordre, c’est l’humilité et l’amour qui donnent leurs valeurs
aux vertus et actions morales. Saint Jean Chrysostome donne sens à cet ordre
par ce proverbe : « Un char rempli
de vérité et tiré par l’orgueil va en enfer ; Un char rempli d’erreurs
et tiré par l’humilité va au paradis ». Les paraboles concernant Dieu qui, peu à peu, nous conduit à la vérité toute entièreThèmes abordés :
Tradition et nouveauté ; L’exemple de Vatican II de 1960 et jusqu’à
maintenant. « Matthieu 13, 52 Et il
leur dit : "Ainsi donc tout scribe devenu disciple du Royaume des Cieux
est semblable à un propriétaire qui tire de son trésor du neuf et du
vieux. » Cette
parabole montre la manière dont Dieu renouvelle sans cesse
l’approfondissement de la Révélation de son Mystère. Thèmes abordés : Tradition et
nouveauté ; L’exemple de l’Ancien Testament lors de l’exil à
Babylone ; L’exemple du Nouveau Testament et des crises de l’Église ;
L’exemple de nos vies et de ses étapes. « Matthieu 9, 17 On ne
met pas non plus du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, les
outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues. Mais on met du
vin nouveau dans des outres neuves, et l'un et l'autre se conservent ». Cette
parabole montre la manière dont Dieu renouvelle sans cesse
l’approfondissement la sainteté de son peuple. Il nous fait passer par des
moments de désert et de renouveau. Thèmes abordés : Est-il vrai que nul arbre
mauvais ne porte de bons fruits ? Différence entre charisme et
sainteté ; « Luc 6, 43 "Il n'y a pas de bon arbre qui produise un fruit
gâté, ni inversement d'arbre gâté qui produise un bon fruit ». En
s’appuyant sur toutes les paraboles et sur l’enseignement de Jésus, on voit
que le « bon arbre », « l’arbre de vie », est d’abord
inscrit dans la conscience de chacun : L’homme
humble et droit (vérité intérieure et extérieure), aimant son prochain en actes,
est juste selon la loi naturelle. Il est préparé au salut. Au plan
surnaturel, c’est pareil : la vérité est dans l’humilité d’un cœur qui vit de la charité (vertu théologale). Il
produit en lui et dans les autres des sources d’eau vive. |
Saint Jean 25 ‒ Jésus marche sur les eaux, Jean 6, 16-21 (51 mn).
Jean 6, 16-21. Complément avec le récit des synoptiques (Matthieu 14,
26). Comparaison avec la deuxième tentation de Jésus au désert par Satan. La
question des fantômes. La foi dans la tempête, les trois blancheurs et comment
l’espoir terrestre ne tient pas dans les tempêtes surnaturelles.
Saint Jean 25b : Les huit béatitudes, Matthieu 5, 1 (56 mn).
Ces béatitudes visent surtout ceux qui, transfigurés par la grâce,
peuvent en vivre comme le Christ en vivait. Mais elles visent aussi ceux qui
possèdent les vertus humaines de justice, douceur, miséricorde etc. selon cette
promesse de Jésus : « J’étais prisonnier et vous m’avez visité ».
Saint Jean 26 ‒ Discours sur le pain de vie, Jean 6, 22-59 (60 mn).
Jean 6, 22-59. Comparaison avec la troisième tentation de Jésus au
désert par Satan. Comment cet enseignement parle d’abord de l’oraison, puis de
l’eucharistie qui est à son service. Comparaison avec la manne donnée par Moïse
et qui ne sauvait pas.
Jésus affirme son pouvoir de ressusciter les morts (sens moral, charnel
et eschatologique de cette parole).
Saint Jean 27 ‒ Explication de Jésus sur le pain de vie, Jean 6,
60-71 (1 h 06).
Jean 6, 60-71. Comment comprendre l’eucharistie : présence charnelle ?
Présence Symbolique ? Présence réelle ? L’opinion protestante et la foi
catholique. Le refus de certains de ses disciples. Le choix de Judas, la foi de
Pierre. La rupture Protestante du XVI° s. porte sur la possibilité de la
charité comme amour d’amitié réciproque.
Saint Jean 28 ‒ Jésus source de division, d’amour et de haine, Jean
7 (60 mn).
Jean 7. Volonté des Juifs de le tuer. Prudence de Jésus « car son heure
n’est pas encore venue ». Débats face à ses enseignements : ceux qui ne
croient pas, ceux qui croient, ceux qui demandent qu’on l’entende, ceux qui
sont prêts à croire si les autorités le déclarent Messie.
Saint Jean 29 ‒ La femme adultère, Jean 8, 1-12 (42 mn).
Jean 8, 1-12. Notions historiques : Ce texte est-il authentique ? La
lapidation dans la loi de Moïse. Pourquoi une loi si injuste ? Venait-elle de
Dieu ?
Le piège tendu par les Juifs à Jésus. La marque de Jésus : unité entre
amour et vérité (= miséricorde). Application au Magistère et à la Pastorale de
l’Église.
Saint Jean 30 ‒ Le témoignage de Jésus est-il valable ? Jean 8,
12-20 (52 mn).
Jean 8, 12-20. Lorsqu’il s’agit de foi théologale, seuls le Père, le
Fils et les Saint Esprit peuvent en témoigner dans le cœur pour la donner au
croyant. Mais cette Présence est accompagnée 1° d’un enseignement qu’entend
l’intelligence, 2° de fruits spirituels qui comblent le cœur droit, avec des
persécutions. 3° Les miracles et les signes sont là pour confirmer de manière
objective que c’est bien Dieu qui parle.
Saint Jean 31 ‒ Jésus déclare être « Je Suis » (Yahvé), Jean
8, 21-59 (41 mn).
Jean 8, 21-59. Notions historiques : Le nom de Yahvé révélé à Moïse (Exode
3, 13). Est-ce juste de traduire « Je Suis » par « Yahvé » ? Le nom
de Yahvé trouvé par la raison.
Pourquoi ne peut-on entrer dans le Royaume de Dieu si on ne croit pas
que Jésus est Yahvé ? Confirmation du symbole Quicumque de saint Athanase.
Jésus se dit « Yahvé ». Objection des Témoins de Jéhovah à
partir de Jean 10, 34. Est-ce le seul endroit où Jésus dit être Dieu ?
Saint Jean 32 ‒ L’orgueilleux a-t-il pour père le démon ? Jean 8,
31-51 (1 h 17).
Jean 8, 31-51. Définition de l’esclavage du péché et de la liberté de
l’Evangile.
L’histoire de la révolte des diables et le mystère de l’iniquité tel
qu’il nous sera manifesté de nouveau à la fin.
En quel sens peut-on dire qu’on est du diable ? Est-ce nécessairement
lucidement ? Comparaison avec les paroles des papes du XIX° s. sur le caractère
satanique des Francs-Maçons.
Saint Jean 33 ‒ La guérison d’un aveugle de naissance, Jean 9, 1-38
(1 h 09).
Jean 9, 1-38. Pourquoi Jean est-il surnommé « Fils du tonnerre » (Marc 3, 17).
La guérison de cet aveugle et son sens allégorique, l’entrée dans la vie
de la grâce, puis dans le salut éternel. La personnalité de l’aveugle,
manifestant leur vérité aux autorités du judaïsme.
Quelques questions théologiques : l’origine des handicaps selon Dieu, la
réincarnation.
Saint Jean 34 ‒ Jésus est le bon Pasteur, Jean 9, 39 à 10, 21
(60 mn).
Jean 9, 39 à 10, 21. L’usage des métaphores par Jésus. Pourquoi
sont-elles multiples (chemin, porte des brebis, époux, pain, eau vive). Quelle
est la plus grande métaphore ? Pourquoi Jésus est le bon Pasteur (Il enseigne
la vérité et il ne cherche rien pour son propre avantage jusqu’à donner sa
vie). Les autres religions sont-elles de mauvais pasteurs qui perdent ? Jésus
vise-t-il les pasteurs qui cherchent leur propre gloire ? L’Église catholique
est-elle le bon Pasteur avec Jésus ?
Saint Jean 35 ‒ Jésus est le Christ, Jean 10, 22-42 (43 mn).
Jean 10, 22-42. Aspect exégétique : Le Christ (l’oint de Dieu).
L’onction des rois (1 Sam 16, 12), des prophètes (Ps. 105, 15) et des prêtres
(Exode 29, 7) dans l’Ancien Testament, signe du choix de Dieu et de la présence
de l’Esprit Saint.
Pourquoi les Juifs ne comprennent-ils pas qu’il est le Christ bien qu’il
le dise depuis le début (Voir Luc 4, 18).
Le Christ est Dieu, selon les Écritures (Isaïe 63, 9) : Différence entre
la divinité du Christ et notre divinité ?
Saint Jean 36 ‒ La résurrection de Lazare, Jean 11, 1-45 (1 h 19).
Jean 11, 1-45. Préalable théologique : Les trois sens spirituels de ce
texte (allégorique, moral et eschatologique) sont fondés sur le sens humain
littéral. Préalable hagiographique : Marthe, Marie et Lazare.
À propos du sens littéral : Jésus fait un vrai miracle (au sens
théologique). Différence entre miracles et prodiges.
Sens allégorique de ce texte : Marthe et Marie sont les deux témoins de
l’Apocalypse. Lazare est l’humanité malade qui sera ressuscitée par Jésus.
Saint Jean 37 ‒ Le Magistère prophétique des grands-prêtre Juifs,
Jean 11, 46-54 (41 mn).
Jean 11, 46-54. La prophétie involontaire et charismatique du
grand-prêtre Caïphe. Comment il confirme la grande prophétie d’Isaïe 53 sur le
Messie souffrant, salut du monde et la prophétie de Jésus : "Le salut vient des Juifs"
(Jean 4, 22). L’analogie avec l’infaillibilité pontificale catholique (Luc 22,
31-32 et Matthieu 15, 16-23).
Caïphe commet-il un blasphème contre l’Esprit Saint ? Différence entre
le blasphème contre le Père, contre le Fils et contre l’Esprit Saint.
Saint Jean 38 ‒ L’onction de Béthanie, Jean 12, 1-11 (55 mn).
Jean 12, 1-11, Luc 7, 39-49 : Mt 26, 6-16. Préalable exégétique : Qui est cette
Marie ? Est-elle Marie Madeleine ? Peut-être si on croit Luc 7, 37. L’analogie
d’Edith Piaf. (Film « la Môme » 2008, avec Marion Cotillard).
Commentaire du geste de Marie de Béthanie et lecture de Luc 7, 37 et de
Mt 26, 11 qui le racontent autrement. Signification allégorique de Marie et de
son geste : Elle est notre âme, si nous voulons bien être ce que nous sommes, à
savoir un pauvre pécheur. La voie de Marie mère de Jésus et la voie de Marie de
Béthanie. Pourquoi Dieu nous laisse-t-il nos péchés : « Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance
pour faire à tous miséricorde. »
Le mystère de la trahison de Judas, signe eschatologique. Marie est-elle
prêtre dans son onction ?
Jean 12, 12-19 ; Marc 11, 1-11. Troisième mystère lumineux du Rosaire
(la prédication du Royaume de Dieu). Première approche de la royauté de Jésus.
Le symbolisme de l’ânon (Isaïe 42, 1) et du cheval de guerre (Ap 19, 15). Cette
épiphanie de Jésus sera-t-elle le modèle eschatologique d’une dernière
épiphanie de l’Église (sens eschatologique) ?
La valeur des acclamations d’une foule. La valeur du renouveau spirituel
d’une Nation (l’exemple de la France vers1830).
Saint Jean 40a ‒ L’enseignement aux grecs sur le sens de la souffrance,
Jean 12, 20-33 (1 h 09).
Jean 12, 20-33. Pourquoi Jésus parle-t-il aux païens, lui qui n’a été
envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël (Mt 15, 24) ? Pourquoi est-ce à eux que
Jésus donne son enseignement ultime sur la souffrance rédemptrice, sur sa propre
souffrance ? Sens allégorique, les trois croix de l’humanité entière. Sens
moral sur la kénose. Sens eschatologique dans l’Église (Vatican II).
La souffrance rédemptrice est-elle un enseignement périmé (esprit de mai
68) ? La souffrance concerne-t-elle tout homme ?
Saint Jean 40b ‒ Le mystérieux texte sur le figuier maudit par
Jésus, Marc 11, 12-25 (49 mn).
Thèmes abordés :
La pastorale de Jésus
sur les non-chrétiens ; Les trois croix (mauvais larron, bon larron et
chrétiens) ; L’ambiguïté de l’Écriture et la mauvaise interprétation de
Jean Calvin.
« Marc 11, 20 Passant au matin,
ils virent le figuier desséché jusqu'aux racines. Et Pierre, se ressouvenant,
lui dit : "Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est
desséché." »
Ce texte est difficile à comprendre car Jésus punit un figuier qui, hors
saison, n’a pas de fruit. Signifie-t-il une capacité d’arbitraire de
Jésus (le figuier symbolisant l’âme humaine) ? En réalité, il dévoile une
pastorale surprenante mais efficace : Dieu peut refuser pour un temps sa grâce,
non pour nous perdre mais pour former en nous un cœur démuni et pauvre selon ce
testament de Moïse : « Dt 28, 65
Parmi ces nations où tu seras dispersé, Dieu te donnera un coeur tremblant, des
yeux éteints, un souffle court. »
Jean 12, 34-50. Il existe trois manières de vivre ce mystère ultime,
celui de la croix : 1° le mauvais larron, 2°le bon Larron, 3° le Christ.
Pourquoi la lumière du Christ change tout. Illustration avec l’Apocalypse 5, 1
et le texte sur les sept mystères scellés.
Commentaire de saint Jean sur la faible écoute des hommes. Dieu
aveugle-t-il l’orgueilleux ?
Saint Jean 42 ‒ Quatrième mystère lumineux : La transfiguration,
Matthieu 17, 12 (43 mn).
Matthieu 17, 1-12. Quatrième mystère lumineux du Rosaire. La venue du
Christ dans sa gloire sera l’accomplissement de l’histoire humaine. Jésus
l’annonce sans cesse, y compris au Sanhédrin (Mt 26, 63). Le pape Innocent III
et les quatre venues du Christ.
Saint Jean 43 ‒ Le lavement des pieds, Jean 13, 1-20 (54 mn).
Jean 13, 1-20. La révélation de la kénose (Phil 2, 7), l’amour poussé
jusqu’à l’abaissement de soi au-dessous de l’autre. Différence entre humilité
et kénose. L’histoire de sainte Marine.
Pourquoi saint Pierre doit accepter ce mystère pour entrer dans la
gloire ? Pourquoi Judas, s’il l’a refusé jusque dans la Parousie du Christ, se
damne.
Saint Jean 44 — La trahison de Judas, Jean 13, 21-30 (54 mn).
Jean 13, 21-30. La raison de la trahison de Judas. Son obstination
hypocrite et sa résistance à tous les gestes de Jésus.
Le rôle du démon : Judas a-t-il pactisé lucidement avec Satan ? Les
contradictions des deux textes sur la mort de Judas (Mt 27, 3 et Actes 1, 7). Judas
est-il damné (blasphème contre l’Esprit Saint) ?
Saint Jean 45 ‒ Jésus image parfaite du Père, Jean 13, 31 ; 14, 14
(46 mn).
Jean 13, 31 ; 14, 14. Le commandement nouveau : « Aimer le prochain
comme Jésus a aimé », et non plus « aimer le prochain comme on s’aime
soi-même ».
Où va Jésus ? (Dans le paradis qui est le Père, vu face à face) Comment
y aller ? (Par Jésus) Qui est le Père ? (Qui a vu Jésus a vu le Père).
Saint Jean 46 ‒ L’Esprit Saint, le Paraclet, Jean 14, 15-26 et
15, 26 à 16, 16 (1 h 18).
Jean 14, 15-26 et 15, 26 à 16, 16. Qui est le Paraclet ?
Est-ce Mohamed comme le croient les musulmans ? Le Saint Esprit procède-t-il du
Père et du Fils ? Pourquoi ne vient-il que dans l’homme qui aime Jésus et
entend son message (humilité, amour de Dieu et du prochain). Comment nous
conduit-il à la vérité tout entière ?
Saint Jean 47 ‒ La paix de Jésus, Jean 14, 27-31 (42 mn).
Jean 14, 27-31. La paix selon Jésus, la paix selon le monde, analyse de
ces deux paix, ici et dans l’autre monde. La paix de la grâce, avec des
persécutions ; la paix mondaine, avec la guerre intérieure. La paix du paradis,
la paix de l’enfer.
Saint Jean 48 ‒ Jésus est la vigne véritable, Jean 15, 1-9 (47 mn).
Jean 15, 1-9. Comment la perte du lien avec Jésus par la vertu
théologale de charité marque le dessèchement d’une Église ou d’une âme. Comment
Dieu peut stériliser volontairement une âme impure pour la purifier ou une âme
pure pour la sanctifier.
Saint Jean 49 ‒ amis et serviteurs de Dieu, ennemis de Dieu, Jean
15, 10-25 (59 mn).
Jean 15, 10-25. Le nouveau commandement de Jésus « aimer le prochain comme Jésus a aimé ». En quoi est-il
nouveau ? Il est fondé sur la relation d’amitié avec Dieu. Différence entre
l’amour du serviteur (Mohamed) et l’amour de l’ami (Jésus Christ).
En quoi la révélation de l’amitié avec Dieu fonde la possibilité qu’il y
ait de vrais ennemis de Dieu ? Qui est le vrai ennemi sans excuse (le blasphème
contre l’Esprit Saint) ? Annonce eschatologique des persécutions à venir.
Luc 22, 14-22 et 1 Co 11, 23-27. Cinquième mystère lumineux du Rosaire.
La différence du récit des synoptiques avec le récit de saint Jean.
Lequel des deux récits est le plus profond ? Ce qu’est un sacrement : 1° signe
(pain et vin) et 2° réalité (oraison, amour du prochain). Pourquoi Jésus
prend-il le signe du pain et du vin et pas le signe du don des corps dans le
mariage ? Comparaison avec le sacrement du mariage (Eph 5, 32).
Saint Jean 51a ‒ Discours eucharistique de Jésus en saint Jean,
Jean 15, 26 à 16, 16 (29 mn).
Thèmes abordés : Qui
est le Paraclet ? Pourquoi Jésus doit-il partir pour que l’Esprit Saint
vienne ? Que veut dire : « il établira la culpabilité du monde en fait de péché, de justice et
de jugement » ? Pourquoi ce temps comme abandonnés sur terre dans la
persécution ?
Juste
avant de mourir, et au moment de donner son eucharistie, Jésus explique pourquoi
il nous laisse pour un temps sur terre, avec son Esprit Saint et dans la
persécution. On a dans ce texte l’apocalypse de saint Jean en clair.
Saint Jean 51b ‒ Discours eschatologique de Jésus en saint Jean,
Jean 16, 17-33 (45 mn).
Jean 16, 17-33. Ce qui arrive « bientôt » : l’annonce du départ
provisoire du Christ (qui sera là invisiblement), puis du passage par l’épreuve
de tout homme, de toute communauté, de toute religion, en vue de la naissance
au Ciel (analogie de l’accouchement). Puis l’annonce du retour du Christ dans
sa gloire à la fin de cette vie, puis de l’entrée dans la Vision béatifique où
nous demanderons et obtiendront tout, régnant sur le cœur de Dieu.
Saint Jean 52 ‒ Discours eschatologique de Jésus en saint Matthieu,
Mt 24 (1 h 19).
Matthieu 24. Comparaison avec le discours eschatologique en saint Jean
16, 17-33. Matthieu annonce la même chose, mais dans un style apocalyptique :
Les 4 sens des annonces eschatologiques : 1° fin du Temple de Jérusalem
signifie 2° La mort et résurrection du Christ et la nôtre, 3° la fin des
générations, 4° La fin du monde.
L’annonce du départ provisoire du Christ (qui sera là invisiblement),
puis du passage par l’épreuve en vue de la naissance au Ciel (analogie de
l’accouchement). Puis l’annonce du retour du Christ dans sa gloire à la fin de
cette vie, puis de l’entrée dans la Vision béatifique où nous demanderons et
obtiendront tout, régnant sur le cœur de Dieu.
Saint Jean 53 ‒ La prière testament de Jésus, Jean 17 (53 mn).
Jean 17. Cette prière est structurée autour d’une idée : ce que vit la
Trinité, Jésus veut le faire vivre à ses amis : Union au Père par la vérité et
l’amour, jusque dans la Vision béatifique, fécondité spirituelle comme le Père
est fécond par le Verbe et le Saint Esprit : 1° Le Verbe vient du Père et toute
sa mission est de manifester le Père, jusque dans la Vision béatifique. 2° Le
monde ne peut recevoir le Père ni le Fils, ni ses amis. 3° Les épreuves venant
du monde peuvent sanctifier les amis de Jésus, et leur faire porter beaucoup de
fruits. 4° Jésus prie pour que les siens soient sanctifiés par les épreuves
dans le monde, jusqu’à la vision béatifique.
Le rôle du démon
dans la passion de Jésus, Approche en 10 questions de Kévin (105 mn, 2020) |
Matthieu 26, 30-46. Premier mystère douloureux du Rosaire. L’angoisse
n’est pas le sommet de la souffrance, mais le désespoir. La faiblesse des
Apôtres et des hommes fait partie de leur chemin de rédemption. Analyse du sens
profond et divin de ce récit.
Saint Jean 55 ‒ L’arrestation de Jésus, Jean 18, 1-12 (57 mn).
Jean 18, 1-12. Commentaire littéral et spirituel de Matthieu 26, 47-58
et des détails rapportés par les autres évangélistes. Jésus est-il victime
d’une théorie du complot ou d’un complot simple ? (Rôle de Lucifer, de Satan,
de Judas, des grands-prêtres, d’Hérode, de Pilate, de la foule etc.) La
trahison de Judas et son hypocrisie jusqu’au bout. La fuite des Apôtres. Le
glaive de Pierre, modèle de l’histoire de la papauté.
Saint Jean 56 ‒ Le procès de Jésus devant le Sanhédrin, Jean 18,
13-27 (54 mn).
Jean 18, 13-27. Commentaire littéral et spirituel de Matthieu 26, 59-75
et des détails rapportés par les autres évangélistes. Comment la forme légale
ne peut empêcher le mensonge si les juges sont hypocrites. Analogie avec le
procès de sainte Suzanne (Daniel 13, 2). Les deux faux témoins. Les deux
reniements de Pierre en saint Jean. Où est le troisième reniement ?
Deuxième mystère douloureux du Rosaire : la flagellation. Troisième mystère
douloureux : le couronnement d’épines
Jean 18, 28 à 19, 16. Commentaire littéral et spirituel de Matthieu 27, 1-30
et des détails rapportés par les autres évangélistes. Exégèse : Dialogue avec
Pilate authentique ? Spiritualité : Toujours lire ces textes en pensant que
Pilate, les chefs des Juifs, c’est d’abord nous. Pilate où le complice malgré
lui, divisé entre sa conscience (le rêve de sa femme) et sa peur (une émeute). La
manipulation des foules ignorantes. Savoir juger son propre péché à l’image de
ces archétypes.
Saint Jean 58 ‒ Quatrième mystère douloureux : Jésus porte sa
croix, Luc 23, 26-32 (42 mn).
Quatrième mystère douloureux du Rosaire : Sens spirituel de ce texte. La
montée au Calvaire. Symbole du Golgotha ? Symbole Simon de Cyrène. Pourquoi la
piété populaire a-t-elle cru que Jésus était tombé trois fois, alors que ce
n’est pas dans les Écritures ? Pourquoi trois crucifiés ? Le peuple Juif est-il
maudit par Jésus ? Bien sûr que non. En quoi l’annonce des souffrances de ce
peuple est l’annonce prophétique des souffrances de tout homme afin d’entrer
dans la gloire.
Saint Jean 59 ‒ Cinquième mystère douloureux : Jésus meurt sur la
croix, Jean 19, 18-30 (1 h 10).
Cinquième mystère douloureux du rosaire : sa mort en croix. Commentaire
littéral de Jean 19, 18-30 et des détails rapportés par les autres
évangélistes. Cette mort choisie de toute éternité par le Verbe éternel, révèle
le cœur de Dieu (Jésus est Fils de Dieu) et le chemin des hommes (Jésus est le
fils de l’homme). La prochaine vidéo insistera sur les sept paroles du Christ
en croix.
Saint Jean 60 ‒ Les sept paroles du Christ en croix, Jean 19, 18-30
(58 mn).
1° Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font (Luc 23 :34) ; 2° En vérité, je te le
dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23 :43) ; 3°
Femme, voici ton fils. Et à Jean : Voici ta mère (Jean 19 :26-27) ; 4° Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Mc 15 :34 et Mt 27 :46) ; 5° J’ai soif (Jean
19 :28) ; 6° Tout est achevé (Jean 19 :30) ; 7° Père, entre tes mains je
remets mon esprit (Luc 23 :46).
LES SEPT PAROLES DU CHRIST EN CROIX https://www.youtube.com/watch?v=hL4nIZSNZnQ&list=PLuko328jWH_3VxkbfIqhV7Pwmau9ock68 Une série de cours de
théologie mystique et biblique catholique Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm Arnaud Dumouch, 2021. 0° Les
sept du Christ en croix : Elles sont le testament de Jésus (27 mn) Elles sont essentielles à analyser selon toutes leurs dimensions (sens
littéral et sens profond). La méthode de lecture inventée par Origène (Disciple et successeur de saint Clément
d’Alexandrie). Le percement du cœur de Jésus, clef de la lecture de ces Paroles Parole de Dieu ou paroles d’homme ? Thèmes abordés : Les trois sortes de péchés mortels ; Le péché contre le
Fils ; Le Christ prend quels péchés sur lui ? Le blasphème contre
l’Esprit ; Luc 23, 32 On emmenait encore deux malfaiteurs pour être exécutés
avec lui. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils l'y
crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l'un à droite et l'autre à gauche. Et
Jésus disait : "Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils
font." Puis, se partageant ses vêtements, ils tirèrent au sort. Le
peuple se tenait là, à regarder. Les chefs, eux, se moquaient : "Il en a
sauvé d'autres, disaient-ils ; qu'il se sauve lui-même, s'il est le Christ de
Dieu, l'Elu !" ils disaient : "Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi
toi-même !" Il y avait aussi une inscription au-dessus de lui :
"Celui-ci est le roi des Juifs." Thèmes abordés : La vision béatifique est le paradis ; La vision
béatifique n’attend pas la résurrection des corps (Constitution
Benedictus Deus); Les morts sont vivants ; La pastorale du mauvais larron
et celle du bon larron ; le rôle des trois croix. Luc 23, 39 L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait :
"N'es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi même, et nous aussi." Mais
l'autre, le reprenant, déclara : "Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors
que tu subis la même peine ! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes
; mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait : "Jésus,
souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume." Et il lui
dit : "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le
Paradis." Thèmes abordés : Parole d’homme et parole de Dieu ; Marie est-elle la nouvelle
Eve ? Si Jésus est le seul médiateur, Marie peut-elle être
médiatrice ? La corédemption ? La comparaison entre Eve et Marie.
Toutes les grâces passent-elles par Marie ? Jean 19, 25 Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la
soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jean 19, 26 Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d'elle,
le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : "Femme, voici ton fils." Jean 19, 27 Puis il dit au disciple : "Voici ta mère."
Dès cette heure-là, le disciple l'accueillit comme sienne. Sur la coopération de Marie
à la Rédemption : Voir Jean Paul II, audience du 9 avril 1997 Thèmes abordés : Jésus a-t-il renoncé à la vision béatifique sur la croix (Lc 22,
18) ? Pourquoi la nuit de l’esprit dans le Christ ? Le Christ
a-t-il vécu un purgatoire sur terre (Hb 5, 7) ? La nécessité de la kénose
ou mort à soi-même. Marc 15, 25 C'était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Quand
il fut la sixième heure, l'obscurité se fit sur la terre entière jusqu'à la
neuvième heure. Et à la neuvième heure Jésus clama en un grand cri :
"Elôï, Elôï, lema sabachthani", ce qui se traduit : "Mon Dieu,
mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" Certains des assistants disaient
en l'entendant : "Voilà qu'il appelle Elie !" 5° La
cinquième Parole en croix : « J’ai soif » (Jean 19, 28) (35
mn) Thèmes abordés : Les quatre soifs du Christ (dans sa nature
humaine) ; Dieu a-t-il besoin de nous pour être Dieu ? La gratuité absolue
de la création et de la rédemption ; Comment cette soif de Jésus est
l’image du Cœur de Dieu. Jean 19, 28 Après quoi, sachant que désormais tout était achevé
pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : "J'ai soif." Un vase était
là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge
imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le
vinaigre, Jésus dit : "C'est achevé" 6° La
sixième Parole en croix : « C’est achevé » (Jean 19, 30)
(46 mn) Thèmes abordés : Si tout est accompli, pourquoi ajouter des choses à accomplir par
nous ? La foi suffit-elle (doctrine Protestante) ? L’alliance nouvelle implique
une réponse d’amour ; La notion de corédemption est-elle hérétique (Colossiens 1, 24) ? Les étapes de la purification
de l’amour : 1° Aristote (amitié de plaisir, d’utilité et d’honnèteté) ;
2° Saint Grégoire de Nysse (illumination, purification, union) ; 3°
Sainte Thérèse d’Avila (les sept demeures). Jean 19, 30 Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "C’est
achevé" 7° La
septième Parole en croix : « Père, entre tes mains je remets mon
esprit » (Luc 23, 46) (43 mn) Thèmes abordés : Les deux natures de Jésus dans son unique
personne ; Dieu est-il mort ? Où est allé l’esprit humain de Jésus, uni à
son Esprit divin ? Les six enfers bibliques (terre, shéol, hadès,
purgatoire, sein d’Abraham, Géhenne des damnés) ; la ruine des démons (Colossiens 2, 15) Luc 23, 44 C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil
s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième
heure. Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu, et, jetant un grand
cri, Jésus dit : "Père, en tes mains je remets mon esprit." Ayant
dit cela, il expira. Voyant ce qui était arrivé, le centenier glorifiait
Dieu, en disant : "Sûrement, cet homme était un juste !" Et toutes
les foules qui s'étaient rassemblées pour ce spectacle, voyant ce qui était
arrivé, s'en retournaient en se frappant la poitrine. 8° Les
sept Paroles en croix : Le grand cri de Jésus à la croix (Luc 23,
46) (36 mn) Thèmes abordés : La signification de ce cri de Jésus ; Les quatre péchés qui
crient vengeance vers le Ciel (leur malice provoque, même en ce monde, la
vengeance) : 1° l’assassinat de l’innocent ; 2° l’impureté contre
nature ; 3° l’oppression des pauvres, des veuves et des orphelins ;
4° la retenue injuste du salaire des ouvriers. Comment Jésus les a pris sur
lui, sauf le blasphème contre l’Esprit. Matthieu 27, 50 Or Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit
l'esprit. Quant au centurion et aux hommes qui avec lui gardaient Jésus, à la
vue du séisme et de ce qui se passait, ils furent saisis d'une grande frayeur
et dirent : "Vraiment celui-ci était fils de Dieu !" |
Saint Jean 61 ‒ La mise au tombeau de Jésus et sa descente aux
enfers, Jean 19, 31-42 (59 mn).
Jean 19, 31-42. Ce mystère n’est raconté par aucun verset de l’Evangile,
mais il est affirmé par le Credo depuis le début de l’Église : « Il a été
crucifié, est mort, a été enseveli, est descendu aux enfers, est ressuscité des
morts le troisième jour ». Le texte de saint Pierre (1 P 3, 19 et 4,
6). A partir des textes et de leur sens spirituel, reconstitution théologique
de ce qu’a vécu Jésus, premier mystère glorieux : « Colossiens 2, 15 Il a
dépouillé les Principautés et les Puissances et les a données en spectacle à la
face du monde, en les traînant dans son cortège triomphal. »
Saint Jean 62 ‒ Le samedi saint et l’Église identique à la Vierge
Marie (48 mn).
Préalable sur la Tradition Sainte (Jean 14, 26). Ce mystère n’est
raconté par aucun verset de l’Evangile, sauf la prophétie du vieillard Syméon
(Luc 2, 34) et il est l’objet de profonde méditation par la Tradition Sainte.
Il est signifié par la liturgie du samedi saint. Sens moral : le passage de
toute âme par une nuit de l’esprit, ici-bas ou au purgatoire. Sens eschatologique
: le samedi saint de l’Église à la fin du monde et les prophéties de la
Vénérable Luisa Piccaretta.
Premier mystère glorieux du Rosaire : la Résurrection de Jésus, Matthieu
28, 1-4.
Jean 20, 1-18. Préalable : La Vierge Marie a-t-elle eu une apparition ?
Mystère mais elle ne vient pas au tombeau... Les autres détails donnés par les
témoignages de Luc, Matthieu et Marc. Le sens mystique : Comment Jésus fait
passer Marie-Madeleine de l’amour humain à l’amour contemplatif. Sens moral et
eschatologique : Comment Jésus transfigure et transfigurera nos bonnes actions
humaines en vie surnaturelle.
Saint Jean 64 ‒ L’apparition de Jésus aux pèlerins d’Emmaüs, Luc
24, 13-35 (50 mn).
Luc 24, 13-35. Pourquoi Jésus ne veut-il pas encore leur apparaître dans
sa gloire ? Le régime de cette terre : la nouvelle présence cachée de Jésus, le
baptême de l’Esprit Saint, et l’annonce de la vie eucharistique, centre de la
vie sacramentelle de l’Église.
Saint Jean 65 ‒ L’apparition aux Apôtres, Jean 20, 19-29 (1 h 14).
Jean 19, 19-29. La fondation du sacrement de pénitence. Le sacrement
signifié par le souffle. Saint Thomas et le réalisme du corps du Christ, qui
est son vrai corps de chair ressuscité et transfiguré.
Saint Jean 66 ‒ L’apparition de la vocation de Pierre et de Jean,
Jean 21, 1-25 (1 h 10).
Jean 21, 1-25. La fécondité de l’apostolat vient de l’Esprit Saint seul,
même si l’homme doit travailler. La mission de Pierre, comme Pasteur. La
prophétie de la fin de saint Pierre, de saint Jean, pour signifier les derniers
temps de l’Église avant le retour du Christ.
Saint Jean 67 ‒ L’envoi des Apôtres en mission, Luc 24, 36-49 (1 h 03).
Luc 24, 36-49. Commentaire littéral et spirituel de Marc 16, 14-18 et
Matthieu 28, 16-20. Le corps de Jésus est vraiment son corps physique. L’envoi
en mission : Pourquoi évangéliser ? Différence avec le prosélytisme. Les
charismes qui accompagnent l’évangélisation.
Saint Jean 68 ‒ deuxième mystère glorieux : L’Ascension de Jésus,
Actes 1, 1-14 (53 mn).
Actes 1, 1-14. Deuxième mystère glorieux du Rosaire : l’Ascension de
Jésus
Actes 1, 1-14. Où se trouve le Ciel ? Ne faut-il plus regarder le Ciel
pour mieux agir sur terre (l’erreur de l’» esprit » de Vatican II) ?
Le rôle de Marie entre l’ascension et la Pentecôte.
Saint Jean 69 ‒ Troisième mystère glorieux : La Pentecôte, Actes 2,
1-47 (1 h 05).
Actes 2, 1-47. Troisième mystère glorieux du Rosaire : la Pentecôte. Les
phénomènes mystiques extraordinaires, signes de la Présence de la grâce et les
charismes, signes donnés pour la naissance de la foi chez les autres.
La première prédication apostolique, par Pierre : « L’ancien Testament
est réalisé par Jésus ». Les fruits immenses de sa prédication, à cause de
la passion du Christ et de l’Esprit Saint qui leur transperce le cœur.
Saint Jean 70 ‒ La vie de l’Église entre la Pentecôte et le retour
du Christ (50 mn).
Les actes des Apôtres et un aspect de leur signification mystique pour
l’Église en général et pour nous en particulier.
Analyse par divers faits significatifs de la vie de saint Pierre et
saint Jean (Jean 21, 18) : Les deux échelles (St Alphonse de Liguori) qui
mènent au Ciel. Les étapes de la vie de l’Église décrites par sainte Thérèse
d’Avila : L’entrée dans la vie et les grâces sensibles ; 2° L’épreuve du
quotidien et la nuit des sens ; 3° L’épreuve finale et la nuit de l’esprit.
Application de cette même sagesse à l’Église dans son Magistère et à l’Église
dans ses saints.
Saint Jean 71 ‒ Quatrième mystère glorieux : L’Assomption de Marie,
1 Co 15, 51-55 (44 mn).
1 Corinthiens 15, 51-55. Quatrième mystère glorieux du Rosaire :
l’Assomption de Marie
Différence entre ascension et assomption. L’autorité du dogme de l’Église
est-elle aussi forte que l’autorité de l’Écriture ?
1 Corinthiens 15, 51-55. Marie est-elle morte ou a-t-elle seulement
dormi ? Etude des deux hypothèses : 1° Dormition et assomption (voit 1 Co 15,
51) ; 2° Mort, résurrection et assomption (voir l’opinion libre de saint
Jean-Paul II, catéchèse du 25 juin 1997). Implication de ces deux hypothèses
appuyées par des saints.
Saint Jean 72 ‒ Cinquième mystère glorieux : Le couronnement de
Marie, Matthieu 20, 20-28 (28 mn).
Matthieu 20, 20-28. Cinquième mystère glorieux du Rosaire : le
couronnement de Marie
Est-ce dans l’Écriture ? Que signifie le titre de « Reine de l’Univers »
(Concile Vatican II) et de « Reine des anges » ? N’est-ce pas enlever de
l’honneur au seul roi, Jésus (objection luthérienne). N’est-ce pas un titre
païen ou associateur (objection musulmane) ?
Premier mystère de l’espérance : Le retour du Christ dans sa gloire, Matthieu
26, 64 (44 mn).
Matthieu 26, 64. Comment ce dernier mystère glorieux constitue le centre
de toute compréhension de la vie terrestre et du silence de Dieu. L’exemple de
saint Thomas d’Aquin. Cet événement qui se produit à l’heure de la mort et à la
fin du monde, est le « jour du Seigneur », le « Jour de colère »
annoncé par les Écritures depuis 4000 ans. Pourquoi faut-il, avant qu’il
vienne, que « le soleil perde sa lumière et que la lune se change en sang ? »
(Mt 24, 29 ; Actes 2, 20 etc.)
Deuxième mystère de l’espérance ‒ Le jugement
individuel (11 mn).
Après la mort : l'entrée de chacun dans son destin définitif.
Troisième mystère de l’espérance ‒ Les six
degrés du purgatoire (37 mn).
1° La terre (sainte Thérèse d'Avila)
2° le shéol (= la mort) (saint Patrick, saint Malachie)
3° la Parousie du Christ (Benoît XVI, Spe Salvi 47)
Les trois purgatoires mystiques :
(sainte Catherine de Gênes)
4° le purgatoire des fiers
5° le purgatoire du temps
6° le parvis du ciel (ou sein d'Abraham)
Le paradis :
7° La Vision béatifique (qui n'est pas un purgatoire)
Quatrième mystère de l’espérance ‒ Le septième
ciel, la vision béatifique (22 mn).
Voir Dieu dans son essence. La lumière de gloire. La béatitude parfaite.
Cinquième mystère de l’espérance ‒ L'apostolat
des saints du ciel (16 mn).
Dès avant la résurrection !
https://www.youtube.com/watch?v=ngWcFVrNsrA&list=PLuko328jWH_3yDzRqmVQHYQwlJK8Umuad
Ce livre est celui du
début de l’Église. Une série de cours de théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1a/28 Com
des Actes des Apôtres 1, 1-14 : L’ascension de Jésus (49 mn)
Actes 1,
1-14.
Thèmes
abordés : Quatre Présences de
Dieu : 1° La présence charnelle de Dieu durant les trois années de sa vie
apostolique, 2° La présence par la grâce du Saint Esprit, 3° La présence par le
retour glorieux de Jésus, 4° La Présence éternelle par la vision béatifique.
Présentation
générale des Actes des apôtres, un livre de saint Luc qui raconte les débuts de
l’Église. Pourquoi l’étude de ce livre est importante pour comprendre la
pastorale de Dieu sur son Église.
Le
mystère de l’ascension de Jésus, passage de la visibilité à l’invisibilité.
Pourquoi est-il essentiel que Jésus se cache pour un temps ?
1b/28 Com
des Actes des Apôtres 1, 15-26 : La succession apostolique (33 mn)
Actes 1,
15-26.
Thèmes
abordés : La succession
apostolique est-elle une invention catholique ? La succession apostolique
n’est que pour le temps de cette terre. Comment sera structurée l’Eglie au
Ciel ?
C’est
le premier acte des Apôtres. Il fonde l’Église hiérarchique qui est structurée
ainsi, de par la volonté de Jésus et de saint Pierre, sur l’autorité des
Apôtres.
2a/28 Com
des Actes des Apôtres 2, 1-17 : La pentecôte et le baptême de l’Esprit Saint (47
mn)
Actes 2,
1-17.
Thèmes
abordés : La pentecôte juive.
Qui est l’Esprit Saint ? Qu’est-ce qu’un charisme ? Le lien de la
Pentecôte avec la croix ? La succession apostolique est-elle une invention
catholique ? La succession apostolique n’est que pour le temps de cette
terre. Comment sera structurée l’Église au Ciel ?
L’Esprit
Saint, donné à la croix sur Marie le vendredi Saint, vient habiter dans le cœur
des premiers hommes ce jour là. A partir de là, une force surnaturelle lance l’Église
militante à la conquête du monde selon cette parole de Jésus : « Luc 12, 49 Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je
voudrais que déjà il fût allumé ! Je dois être baptisé d'un baptême, et quelle
n'est pas mon angoisse jusqu'à ce qu'il soit consommé ! »
Actes 2,
18-47.
Thèmes
abordés : La cause de la
conversion ; Comment l’Ancien Testament annonçait le Christ ; Charisme de la foi ;
Charisme de prophétie ; Le roi David, figure du Christ ; L’Église
primitive et ses quatre premières pratiques ; Le rôle des signes et
prodiges.
Ce
sermon de Pierre, bien qu’approximatif sur la divinité du Christ, est
accompagné de la Puissance de l’Esprit qui transperce le cœur des auditeurs et
les convertissent au Christ. Tout cela relativise l’instrument humain et
démontre que c’est Dieu qui donne vie.
Thèmes
abordés : L’utilité des miracles ;
Le miracle au service de l’annonce de l’évangile ;
Au
début de l’Église, la prière des chrétiens est Juive. Elle se fait au Temple de
Jérusalem. Pierre, s’appuyant sur un grand miracle (la guérison d’un
paralytique) est convaincu que maintenant, tout de suite, Israël va devenir
chrétienne et répandre l’évangile dans le monde entier. Il prêche donc dans le
Temple : « Le péché d’ignorance sera pardonné au peuple et aux chefs qui ont tué Jésus ».
Actes 4.
Thèmes
abordés : Pourquoi Dieu n’a-t-il pas
voulu la conversion des autorités juives pour le moment ?
Ce
chapitre aborde le mystère du refus par les autorités d’Israël et de la volonté
de Dieu qui pouvait, par sa puissance, les convaincre. Il est aussi étonnant de
voir la mansuétude de ces autorités Juives face à Pierre et Jean, explicable
par le traumatisme récent de la mort de Jésus. Rien ne peut plus arrêter la
croissance de l’Église portée par la puissance de l’Esprit Saint. Et pourtant
cette Église est naïve dans son enthousiasme naïf (par exemple : la tentation
communiste).
5a/28 Com
des Actes des Apôtres 5,1-15 : L’arrêt brutal de la tentation communiste (28
mn)
Actes 4,
34 à 5, 15.
Thèmes
abordés : Pourquoi le communisme ne peut
fonctionner que pour des moines et à l’intérieur de la famille ? Pourquoi
cette brutalité de Dieu dans la mort d’Ananie et de Saphir ?
Nous
avons l’expérience, après le terrible XX° s, du fait que le communisme, sous
des apparences de projet généreux, est contre-nature. Il y a eu le communisme
athée mais aussi le communisme chrétien dans la communauté charismatique des
béatitudes.
Actes 4,
34 à 5, 15.
Thèmes
abordés : Peut-on appliquer la sagesse
de Gamaliel à l’islam ?
Dans
ce chapitre est racontée la miraculeuse délivrance de Pierre d’une prison. Il
faut comparer cet événement magnifique avec sa misérable mort dans le silence
et l’abandon d’une prison de Rome en 64 ap JC.
6/28 Com
des Actes des Apôtres 6, 1-7 : L’institution du diaconat (18 mn)
Actes 6,
1-7.
Thèmes
abordés : Est-ce un ordre majeur
inventé par les Apôtres ? Les trois qualités du diacre : 1° Mis au service
de la charité envers les pauvres ; 2° Dépendant de l’évêque ; 3°
Jusqu’au martyr s’il le faut.
L’institution
du diaconat permanent ne semble pas venir de Jésus mais des Apôtres selon cette
délégation du Sauveur : « Matthieu 16, 19 quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les
cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux
pour délié ».
7/28 Com
des Actes des Apôtres 7 : La vie et la mort du diacre Etienne, premier martyr (39
mn)
Actes 6,
8 à 7, 60.
Thèmes
abordés : Pourquoi les
cardinaux-diacres de Rome sont-ils vêtus de rouge ? L’apparition du Christ
à l’heure de la mort d’Etienne.
Etienne
est avec saint Laurent le modèle des diacres permanents et de leur vocation.
Actes 8,
1-25.
Thèmes
abordés : Pourquoi les trois
convoitises (vanité, jouissances et argent) sont des plaies mortelles pour l’Église ;
L’histoire de l’Église le prouve : L’affaire saint Pierre Damien ; Luther
et les indulgences ; Le protestantisme et les télévangélistes.
Simon
était un magicien qui voulut acheter à prix d’argent le stupéfiant pouvoir des
Apôtres. Comment sainte Bernadette combattit-elle cette tentation ?
Actes 8,
26-40.
Thèmes
abordés : Pourquoi
Ce
passage des actes des Apôtres illustre ce texte de saint Thomas d’Aquin,
« De Veritate, 14, 11, 1 » : « A
un homme qui, sans y mettre d’obstacle, suivrait la raison naturelle pour
chercher le bien et éviter le mal, on doit tenir pour très certain que Dieu
révélerait par une inspiration intérieure les choses qu’il est nécessaire de
croire ou lui enverrait quelque prédicateur de la foi, comme Pierre à
Corneille. »
9a/28 Com
des Actes des Apôtres 9, 1-31 : La conversion de saint Paul (54 mn)
Actes 9,
1-31.
Thèmes
abordés : Les conversions
viennent-elle toujours de Dieu ? Pourquoi Dieu passe-t-il par ses
serviteurs ? L’Église militante et son aide ; La croissance de saint
Paul ; Les chrétiens issus de l’hellénisme. D’où vient ce conflit ?
Cet
événement est central. Jésus donne à ses Apôtres une aide précieuse à travers
un jeune homme intelligent et fort. L’Écriture contient plusieurs récits de
cette conversion, dont deux de saint Paul lui-même (Actes 22 et 2 Corinthiens
12, 1).
9b/28 Com
des Actes des Apôtres 9, 32-43 : L’utilité des miracles et des résurrections (20
mn)
Actes 9,
32-43.
Thèmes
abordés : Différence entre
Signes, prodiges, miracles et Esprit Saint ; Comment Dieu provoque par
étape la conversion (prémotion divine, prédication à l’intelligence, grâce
actuelle et grâce sanctifiante).
Les
conversions viennent toujours du don de Dieu. Mais il faut distinguer ce qui les prépare en écartant les
obstacles : tels sont 1° les signes, 2° les prodiges et 3° les miracles qui
rendent crédible 4° l’enseignement de l’apôtre. Il faut distinguer ces
préparations de ce qui provoque les
conversions elles-mêmes et qui ne peut être que la Venue de l’Esprit Saint
dans l’âme.
Actes
10, 1-48.
Thèmes
abordés : La signification
symbolique des aliments impurs ; La conversion de Corneille.
Jésus
avait dit plusieurs fois n’avoir été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël.
Pierre et les Apôtres en étaient restés là. Ce jour là, l’Esprit Saint va leur
expliquer pour la première fois que Jésus est venu sauver le monde entier.
Actes
11, 1-30.
Thèmes
abordés : Pourquoi l’Esprit Saint
choisit-il cette pastorale sur Israël ? Pourquoi choisit-il les païens et
laisse-t-il subsister l’Ancien judaïsme ?
Ce chapitre des actes des Apôtres a beaucoup marqué Paul qui a
médité longuement le mystère d’Israël et l’a exprimé dans l’épître aux Romains
10. Les judéos-chrétiens vont accepter ce mystère. L’intelligence pastorale de
saint Barnabé face à cette même constatation.
12/28 Com
des Actes des Apôtres 12 : La persécution d’Hérode et sa mort misérable (26 mn)
Actes
12, 1-25.
Thèmes
abordés : La persécution se fait à la
mesure de ce que Dieu permet (mort de l’apôtre Jacques et délivrance de
Pierre) ; La justice finale contre les persécuteurs.
Ce chapitre permet d’acquérir un regard contemplatif sur la
persécution. Dieu y met fin quand il veut comme le prouve la miraculeuse
délivrance de saint Pierre.
13/28 Com
des Actes des Apôtres 13 : Le premier apostolat de Paul et Barnabé (34 mn)
Actes
13.
Thèmes
abordés : La continuité entre ancien et
Nouveau Testament. La réfutation de Marcion. Le devenir ; L’apostolat dans
la lutte.
Paul et Barnabé, désignés par l’Esprit Saint et l’Église, commencent
leur vie missionnaire auprès des Juifs, dans les synagogues de la diaspora. Ils
font l’expérience du rejet volontaire et organisé des autorités Juives et
décident de se tourner vers les païens.
Actes
14.
Thèmes
abordés : Distinguer le peuple Juif et
les autorités Juives ; La mécanique de la persécution (médisances,
émeutes, violence).
Dans ce chapitre, on voit le refus de plus en plus organisé des
autorités juives qui contrent l’apostolat des apôtres partout où ils passent :
médisance, émeutes, violences, tous les moyens sont bons. La conversion des
païens continue tout de même, même si c’est de manière parfois anarchique comme
dans cet épisode où la population prend Paul pour un demi-dieu.
Actes
15.
Thèmes
abordés : Le rôle de Pierre et
des autres apôtres dans le Concile ; Les décrets pastoraux et les décrets
doctrinaux des conciles ; La justice que donne la loi de Moïse et la justice du Christ ;
Un
problème théologique non prévisible va s’imposer à l’Église primitive : Faut-il
être circoncis pour être sauvé, comme les judéo-chrétiens veulent l’imposer aux
chrétiens issus du paganisme. D’autres problèmes vont être traités à cette
occasion touchant à la sensibilité des judéo-chrétiens et des pagano-chrétiens.
16/28 Com
des Actes des Apôtres 16 : Lettre de Paul racontant ses missions (38 mn)
Actes
16.
Thèmes
abordés : Récit de Paul sur ses
missions avec Silas et Timothée ; Pastorale de Paul et adaptabilité aux circonstances ; Les
mystérieuses volontés de l’Esprit qui empêche l’annonce de l’évangile dans
certains pays ; La conversion de Lydie ; La pastorale de Paul contre
les sorcières et les voyantes ; Délivrance miraculeuse de prison.
C’est
ici qu’est née une tradition reprise au XVI° s par les missions jésuites : des
lettres racontant les missions étrangères. Paul nous donne de nombreuses leçons
pratiques pour l’avenir de l’Église.
Actes
17.
Thèmes
abordés : « Se faire Juif avec les Juifs, grec avec les grecs pour en gagner
quelques uns au Christ » (1 Corinthiens 9, 20) ;
Les
disputatio théologiques de Paul avec les Juifs ; Les disputatio
philosophiques de Paul avec les grecs de l’aréopage d’Athènes.
Dans
la mission évangélisatrice, aucune âme ne peut échapper au souci de l’Apôtre
car Jésus a donné sa vie pour tous les hommes.
18/28 Com
des Actes des Apôtres 18 : Les voyages apostoliques de Paul (33 mn)
Actes
18.
Thèmes
abordés : Pourquoi Paul
travaille-t-il ? Priscille et Aquilas ; Apollos et l’annonce
imparfaite de l’évangile : Comment accueillir un chrétien qui prêche le salut
mais pas dans sa plénitude (protestants par exemple) ?
Dans
ce chapitre, on voit les voyages de Paul qui se laisse mener par l’Esprit Saint
et les circonstances. Son moteur est l’annonce de l’évangile selon cette maxime
: « 1 Corinthiens 9, 16 Annoncer l'Evangile en effet n'est pas pour moi
un titre de gloire ; c'est une nécessité qui m'incombe. Oui, malheur à moi si
je n'annonçais pas l'Evangile ! ».
Actes
19.
Thèmes
abordés : Baptême de Jean et
baptême de l’Esprit Saint ; L’exorcisme au nom de Jésus ; le caractère illicite de la
magie ; La révolte économique des fabricants de souvenirs païens ;
Pourquoi Ephèse, la ville de la déesse Artémis, est devenue la ville de la
Vierge Marie ?
Dans
ce chapitre, à l’occasion de la découverte par Paul de chrétiens qui ne
baptisaient que du baptême de Jean, j’explique ce qui caractérise et définit le
salut donné par Jésus Christ, selon le Concile de Trente, session 6 : « Il faut entendre que cette
justification se fait en sorte, que par le mérite de cette même Passion, la
Charité de Dieu est répandue par le Saint Esprit dans les cœurs de ceux qui
sont justifiés, et y est inhérente ».
20/28 Com
des Actes des Apôtres 20 : Le testament de Paul avant sa passion (44 mn)
Actes
20.
Thèmes
abordés : Distinction entre
« complot » et « théorie du complot » ; La résurrection d’un
adolescent mort ;
Dans
ce chapitre, alors que saint Paul a l’intuition de sa future passion, il dit
adieu aux éphésiens. Il leur donne son testament spirituel. Il rappelle aux
évêques son passé de dévouement, leur annonce son épreuve à venir, les exhorte à tenir bon dans le reste
du chemin. Il annonce la venue des faux prophètes et remet ce peuple et ses
évêques entre les mains de Dieu.
21/28 Com
des Actes des Apôtres 21 : La montée de Paul vers Jérusalem et son arrestation
(40 mn)
Actes
21.
Thèmes
abordés : Saint Paul
observait-il, comme judéo-chrétien, la loi de Moïse ? Qu’est que l’Église
de saint Jacques le mineur à Jérusalem ?
Dans ce chapitre, nous
assistons à une réédition en la personne de Paul, de la montée de Jésus à
Jérusalem. On retrouve les accents tragiques employés par Luc à l’approche de
la passion de Jésus. Au sens eschatologique, ce texte doit être lu pour
comprendre ce que vivra l’Église vers la fin du monde : « Luc 13, 33 Mais aujourd'hui,
demain et le jour suivant, je dois poursuivre ma route, car il ne convient pas
qu'un prophète périsse hors de Jérusalem » et Catéchisme de l’Église
Catholique 675, l’Épreuve ultime de
l’Église : « Avant l’avènement du
Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de
nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre
dévoilera le "mystère d’iniquité" ».
22/28 Com
des Actes des Apôtres 22 : Le dernier discours de saint Paul au peuple Juif (42
mn)
Actes
22.
Thèmes
abordés : Pourquoi l’Esprit
Saint conduit Paul, à la fin de son parcours, au chemin de croix ? Pourquoi
l’Esprit Saint refuse, pour le moment, la conversion d’une partie
d’Israël ?
Dans ce chapitre, nous
assistons à un véritable discours prophétique donné à Israël. A la fin, saint
Paul y constate le refus des juifs : ils ne veulent pas du Seigneur Jésus. Mais
la cause semble être que ce Messie convertit des païens, ce qui est ressenti
comme un crime contre la fierté juive. Manifestement, en ces années 60 ap JC,
une partie des Juifs veut d’un Messie militaire, prêché par les Zélotes et se
préparent à entreprendre la guerre contre l’empire Romain. Saint Paul méditera
sur le mystère d’Israël et en donnera la théologie dans son épître aux Romains
10 et 11 : « Romains 11, 33 O abîme
de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses décrets sont
insondables et ses voies incompréhensibles ! Qui en effet a jamais connu la
pensée du Seigneur ? »
Actes
23.
Thèmes
abordés : L’habileté de Paul qui oppose
Pharisiens et Sadducéens ; L’annonce du témoignage à Rome ; Le vœu
idiot des jeunes Juifs ; Départ de Paul vers Césarée.
Dans ce capitre est
manifesté comment les événements sont dirigés par Dieu en vue du témoignage
ultime que Paul doit rendre à Rome. C’est ainsi qu’est préparé l’avenir et la
future Église catholique romaine, fondée sur les témoignages charnels de Pierre
et Paul.
24/28 Com
des Actes des Apôtres 24 : Paul face au droit romain (30 mn)
Actes
24.
Thèmes
abordés : La justice humaine est
souvent tenue par des hommes à double vie (luxure, vanité et avarice) ; Ne
pas trop attendre d’elle.
Dans
ce chapitre, saint Paul est confronté au pouvoir judiciaire et au Droit romain,
porté par des hommes fragiles. Le grand-prêtre Ananie pose son
accusation ; Paul peut se défendre et le gouverneur Félix postpose
habilement sa sentence, ce qui permet de délayer la colère juive. Ce chapitre
nous apprend à juger de la même façon le droit civil, mais aussi le droit
canonique. Les juges sont humains. En comparaison, seule la justice de Dieu
sera parfaite. Mais, providentiellement, Paul restera deux années à attendre en prison et cette attente est
l’image du purgatoire.
Actes
25.
Thèmes
abordés : Acharnement des chefs Juifs
deux ans plus tard ; Défense de Paul et appel à César ; Audience
devant le roi Agrippa II et sa soeur Bérénice.
Averti
par l’Esprit Saint que sa mort doit avoir lieu à Rome, Paul se sert des règles
du Droit romain et de sa citoyenneté romaine : « Actes 23, 11 La nuit suivante,
le Seigneur vint le trouver et lui dit : Courage ! De même que tu as rendu
témoignage de moi à Jérusalem, ainsi faut-il encore que tu témoignes à
Rome ».
26/28 Com
des Actes des Apôtres 26 : Paul, prêche et plaide devant le roi Agrippa II (35
mn)
Actes
26.
Thèmes
abordés : Qu’est-ce qui pousse
Paul à annoncer l’évangile partout et devant tous ?
Devant
le roi Agrippa II, Paul va donner le kérygme de l’Église catholique : Sa
jeunesse, son rejet du Christ, sa rencontre avec le Christ, ce que le Christ a
fait pour nous. Il faut remarquer qu’il n’aborde pas ici la divinité du Christ.
Actes
27.
Thèmes
abordés : Pourquoi ce récit
figure-t-il dans la parole de Dieu ? Le symbolisme du bateau, image de
notre vie sur terre (Les moments de bonheur ; Le milieu de la vie et le quotidien ;
L’arrivée de l’heure des tempêtes et de la nuit de l’esprit ;
Toujours rester dans l’Église au milieu de l’épreuve ; L’aide de
l’eucharistie ; l’arrivée dans l’autre monde : Serons-nous tous sauvés ?).
Dans
ce chapitre est raconté au sens littéral le voyage de Paul vers Rome. Il
remplace le récit de sa vie. Au sens allégorique, le Seigneur qui inspire l’Écriture
nous donne la description des nuits qui intervienent tôt ou tard durant notre
vie, en ce monde ou au purgatoire. Ce n’est que plus tard que Dieu explicitera
aux chrétiens la cause de cette nécessité pour tout homme.
Actes
28.
Thèmes
abordés : Commentaire
allégorique de ce texte (le symbolisme du serpent et des guérisons physiques). Saint
Paul, premier apôtre de Malte ; La septième demeure : source d’apostolat : Paul guérit, les
dernières années de Paul.
Les
actes des Apôtres se terminent brutalement vers 65 ap. JC. Paul sera martyrisé
à Rome vers 67. Après sa condamnation sous l’empereur Néron, Paul est conduit à
la sortie de Rome, sur la Via Ostiense, pour y être décapité.
Outre Luc et Tite, il aurait été entouré par des convertis issus de
la maison impériale. La tradition orale des chrétiens de Rome indique
qu'il se tourna vers l'orient pour prier longuement. « Il termina sa prière en hébreu pour être en communion
avec les Patriarches. Puis il tendit son cou, sans plus prononcer un
mot. »
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0KjfUxVA_Ixf8G2I1k9Bk2
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020
La vie de saint Paul, l’apôtre des
Nations (†67 ap JC) (29 juin)
1 sur 3
Sa jeunesse et sa conversion (50 mn) (fête le 25 janvier) https://youtu.be/GQmDmn5s1G0
2 sur 3
Sa vie apostolique (49 mn) https://youtu.be/BW9YZ76vooI
3 sur 3
sa déportation à Rome et sa mort (39 mn) https://youtu.be/UXK8_uD12k8
1/18 Com
de Romains 1, 1-17- Salutation de saint Paul apôtre aux Romains (53 mn)
Romains
1, 1-17.
Contexte
de cette épître et rappel de la conversion de saint Paul. La vocation d’Apôtre,
la vocation de saint.
Les deux grands thèmes de cette épître : 1° le salut se fait-il par
la foi seule, par la foi et la charité ? Par la foi et la charité
active ? 2° Le peuple Juif a-t-il encore une vocation pour la fin du
monde ?
2/18 Com
de Romains 1, 18-32- L’existence de Dieu se découvre par la raison seule (62
mn)
Romains
1, 18-32.
Cette
capacité de la raison de découvrir Dieu est même un article de foi depuis le
Concile Vatican I (Constitution dogmatique Pastor aeternus, 2).
Les
conséquences tragiques sur le comportement humain de l’oubli de Dieu : peu à
peu, l’homme en oublie même ce qu’est l’homme. Application à l’Occident actuel
et analyse du mécanisme de dégradation.
3/18 Com
de Romains 2- Chacun sera jugé en fonction de ce qui lui tient lieu de loi (56
mn)
Romains
2.
Ne pas
juger car Luc 6, 38 « de la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous en
retour ».
Comment
serons-nous jugés à la fin de notre vie ? Que dire de l’homme qui vit sous
la loi de Moïse, l’homme qui vit sous la Loi naturelle ? L’homme qui vit
sous la loi du Christ ?
Est-ce à dire que la loi juive sauve ? Que la bonne volonté
sauve ? Réponse du Concile de Trente sixième session. La loi juive n’est
pas que du légalisme.
4/18 Com
de Romains 3- La loi juive sauve-t-elle ? La foi en Jésus
sauve-telle ? (43 mn)
Romains
3.
Dieu
est fidèle à tous les hommes, malgré le fait que tous les hommes sont pécheurs
La
loi de Moïse a un but : elle manifeste le péché. Mais le salut vient par la foi
en Jéss Christ Sauveur.
Est-ce
la foi seule qui sauve comme le dit Luther ? Confronter ce texte aux
autres enseignements de saint Paul et de saint Jacques qui complètent.
5/18 Com
de Romains 4- Abraham fut-il rendu juste par sa foi seule ou par ses
œuvres ? (40 mn)
Romains
4.
Martin
Luther fut confronté à deux textes parfaitement contradictoires de l’Écriture
et fut conduit à choisir :
Jacques
2, 21 « Abraham, notre père, ne
fut-il pas justifié par les œuvres quand il offrit Isaac, son fils, sur l'autel
? »
Romains
4, 2 « Si Abraham tint sa justice
des œuvres, il a de quoi se glorifier. Mais non au regard de Dieu ! Que dit en
effet l'Écriture ? Abraham crut à Dieu, et ce lui fut compté comme justice. »
Alors
qu’est ce qui rend juste aux yeux de Dieu ? La foi seule et sans les
œuvres ? (Luther) La foi avec les œuvres ? Faut-il distinguer les
œuvres matérielles de la loi de Moïse des œuvres issues de l’amour de
Dieu ?
La
réponse du Concile de Trente et la foi catholique.
6/18 Com
de Romains 5- La cause (le Christ) et les effets de la justification (48 mn)
Romains
5, 1-11.
La
cause de la justification en est le Christ et sa grâce. Il a donné sa vie pour
tous les hommes, y compris ses ennemis. Le don de la foi qui justifie, et de
ses fruits (constance, espérance).
L’homme
a-t-il une action dans cette justification ?
7/18 Com
de Romains 5- Adam et Eve : mythe ou réalité ? (71 mn)
Romains
5, 12-21.
Le
Christ est réel. Qu’en est-il d’Adam et Eve ? Sont-ils symboliques ?
Saint
Paul ne parle que d’Adam. Y a-t-il une nouvelle Eve dans la rédemption ?
L’Église avait-elle le droit d’approfondir cette analogie de saint Paul entre
Adam et le Christ ? Le rôle de saint Augustin là-dedans.
8/18 Com
de Romains 6- Si le péché fait surabonder la grâce, faut-il rester dans le
péché ? (39 mn)
Romains
6.
Saint
Paul traite ici d’un contresens qui pourrait venir à l’idée, puisque le péché
fait surabonder la grâce.
Ce
fut l’erreur de Gregor Raspoutine dans la Russie des tsars.
Les
Protestants se sont servis de ce texte pour rejeter la notion de
« mérite » liée à nos efforts. La notion de mérite dans le
catholicisme vient du Christ.
Notre
comportement concret face au péché : Lutte contre lui et repentir. L’exemple de
saint Paul et de son écharde.
9/18 Com
de Romains 7- Nous sommes livrés à nos péchés de faiblesse en vue de l’humilité
(40 mn)
Romains
7.
La
loi de Moïse est pour le temps de cette vie. La loi est sainte car elle établit
le bien.
Mais
le péché qui est en chacun de nous et qui est peu contrôlable selon la loi de
notre chair, manifeste en nous la mort. Qu’est-ce que le « fomes peccati » (le foyer du péché)
et quelles sont les raisons de son existence en nous ? Jusqu’à quand
durera-t-il ?
10a/18 Com
de Romains 8, 1-12- La loi de la chair et la loi de l’Esprit (44 mn)
Romains
8, 1-12.
Dans
ce texte complexe, saint Paul compare la loi ancienne qui vient satisfaire les
désirs de survie de notre chair et la loi nouvelle, celle du Christ, qui est
pour l’esprit et la vie éternelle. La chair qui est en nous cherche son salut dans des observances
matérielles pour la survie de notre vie biologique, quitte à tuer les désirs de
l’âme. L’esprit comprend que le salut est dans des vertus spirituelles. Mais
lorsque l’esprit obtient la vie, alors il entraine notre corps avec lui vers le
monde nouveau
10b/18 Com
de Romains 8, 13-39- La vie éternelle est le but de tout cela (78 mn)
Romains
8, 13-39.
Comparaison
entre ces deux lois : celle qui rend esclave et celle qui libère. Loi de vie,
Loi de mort, lois de l’Esprit, loi de la chair.
But de tout cela : l’espérance théologale : « J'estime en effet
que les souffrances du temps présent ne sont pas à comparer à la gloire qui
doit se révéler en nous. »
Mais dès cette terre, la Vie de l’Esprit Saint est en nous.
Conclusion : La force que donne la grâce : « Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu ».
11/18 Com
de Romains 9- Pourquoi Dieu n’a-t-il pas converti Israël au Christ ? (44
mn)
Romains
9.
La cause en Dieu : Pourquoi l’Esprit Saint
n’a-t-il pas voulu ? D’où cela vient-il ? Dieu a-t-il failli ?
Non car, ce qui compte c’est ce que Dieu décide. Et Dieu décide au mieux.
Dieu fait ce qu’il veut. Mais il fait ce qu’il veut POUR NOTRE SALUT
A TOUS
La cause en Israël : Pourquoi Israël est-il
tombé ? A cause d’une erreur de théologie : ils comptaient sur les œuvres
de la Loi pour être sauvés. Or le Christ leur apportait l’Esprit Saint
12/18 Com
de Romains 10- Dieu a aveuglé une partie des Juifs pour créer en eux l’humilité
(49 mn)
Romains
10.
La justice de la loi est de type Pélagienne (je me sauve par moi-même).
Les légistes l’ont transformé en un salut fondé sur une série d’œuvres
matérielles.
La justice de la foi vient du don de Dieu, et le don de Dieu passe
par la médiation de la prédication.
Israël n'aurait-il pas entendu ou Dieu a-t-il fermé leur intelligence
afin qu’ils ne comprennent pas ? Les deux, afin de les sauver et de
produire en eux la jalousie, puis devant leur échec, lors du retour du Christ
dans la gloire, de l’humilité et donc le salut.
13/18 Com
de Romains 11- Dieu a gardé Israël comme un grand signe pour la fin du monde (80
mn)
Romains
11.
Dieu n’a pas rejeté son peuple mais a volontairement obscurci son
intelligence, à l’image des frères de Joseph dans la Genèse. Il lui garde sa
fonction de peuple prophète. L’obscurcissement venant de Dieu est PROVISOIRE et
a trois buts : 1° Provoquer le salut des païens ; 2° Provoquer l’humilité
des Juifs ; 3° Faire du peuple Juif le dernier signe avant le retour du
Christ dans sa gloire et la résurrection des morts. Du coup, que les peuples ne
s’enorgueillissent pas à leur tour.
Prophétie de ce qu’il se passera à la fin du monde, à la lumière de
l’histoire préfiguratrice de Joseph, vendu en Egypte : Dieu retirera le voile
du visage de ce peuple qui reconnaîtra Jésus comme Messie.
14/18 Com
de Romains 12- Paul donne des conseils de sainteté, des conseils pratiques (45
mn)
Romains
12.
Nous sommes prêtres, et nous pouvons nous offrir pour nos frères. Ne
soyons pas mondains. Soyons modestes et unis, collaborant par des charismes divers.
Au-dessus de tout, soyons charitables, sans vengeance car la vengeance
appartient à Dieu.
15/18 Com
de Romains 13- Faut-il se soumettre aux autorités politiques sur tout ? (46
mn)
Romains
13.
Faut-il se soumettre aux autorités en charge « sur
tout » ? Distinguer la gestion du bien commun, les sujets sociétaux
et le domaine du sens de la vie. La soumission « en tout » porte sur
les choses justes u service du bien commun et au fort externe.
Le comportement juste par rapport au prochain se résume à la
charité. La charité est urgente car le jugement arrive.
16/18 Com
de Romains 14- La tolérance en matière de coutumes extérieures (37 mn)
Romains
14.
La différence entre une coutume et la foi (qui elle est essentielle).
Peut-il y avoir tolérance à ce niveau-là ? La position parfois inverse de
Paul en 1 Co 11, 14 sur le voile des femmes.
L’exemple de la communion dans la main et dans la bouche. L’exemple
de l’attitude de Benoît XVI face à la FSSPX. « Car le règne de Dieu n'est
pas affaire de nourriture ou de boisson. »
17/18 Com
de Romains 15- Se faire enseignant et maître pour ses frères (51 mn)
Romains
15.
Comment les plus forts et les plus avancés ont un devoir pour les
plus faibles. N’est-ce pas contradictoire avec Matthieu 23, 9 « N'appelez
personne votre Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste » ?
La prière et le sacrifice sont indispensables à l’amour vrai à
l’amour qui dure.
La nécessité d’annoncer l’évangile. Pourquoi ne pas le faire, soit
par la prière soit par l’action (annonce en parole ou en actions caritatives),
est une faute contre son prochain.
18/18 Com
de Romains 16- Salutations finales et derniers mots de saint Paul aux Romains (37
mn)
Romains
16.
Les diaconesses sont-elles des ministres ordonnées comme les
diacres ?
L’amour très concret de saint Paul pour ses amis selon la chair et
selon l’Esprit.
Saint Paul a-t-il un secrétaire ?
Pourquoi je ne fais jamais d’introduction et de conclusion pieuse à
ces vidéos ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0S6QooKXm7pPjCq5W3T-Tv
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020
1/24 Com
de 1 Corinthiens 1, 1-15- Le vœu le plus cher de tout apôtre (49 mn)
1
Corinthiens 1, 1-15.
Saint
Paul est-il vraiment un apôtre ? Sa prière la plus pressante : la gloire
éternelle, en l’autre monde pour sa perfection, et dès cette terre par la grâce
de Jésus. Peut-on se contenter d’ici-bas pour être chrétien ? Peut-on se contenter
de l’Au-delà ?
L’attente
du retour du Christ, attente très concrète
2/24 Com
de 1 Corinthiens 1, 10-16- La théologie de la division dans l’Église (43 mn)
1
Corinthiens 1, 10-16 et aussi 1 Corinthiens 3, 3-9, 1
Les
multiples causes des divisions dans l’Église, à partir de l’orgueil :
1°
Se réclamer de tel prêtre ou de tel autre.
2°
Se réclamer de telle spiritualité ou de telle autre
3°
Se réclamer de tel charisme ou de tel autre.
Le
rôle des passions et du diable là-dessous.
1Corinthiens
1, 10-16 La source de toute unité : Nous sommes tous du Christ.
La
division peut-elle être voulue parfois par la sagesse de Dieu, en vue de nous
sauver de l’orgueil ?
3/24 Com
de 1 Corinthiens 1, 17-31- La seule sagesse qui construit : le Christ crucifié (37
mn)
1
Corinthiens 1, 17-31.
Il
existe un évangile objectif, profond, béni par l’Esprit de Jésus, et qui fait
progresser le nombre des chrétiens partout où il est prêché : C’est l’annonce
de Jésus, vrai Dieu fait homme, mort sur la croix pour nous, et venu nous
sauver jusque dans l’éternité.
Ce
message a sa puissance propre et, en 300 ans, il a conquis sans autre force que
son contenu, l’empire romain.
1 Corinthiens 2, 1- 3, 3, 9.
Le peu d’importance des techniques si le
Christ est prêché.
Est-ce à dire qu’il faut mépriser les méthodes humaines, les préparations, les
formations ? Certes non. Il faut simplement savoir que, sans le Christ,
elles ne produisent rien et si l’Esprit du Christ est contristé par un message
qui n’est pas le sien, il ne vient pas.
L’excès
des évangéliques qui méprisent l’aide de la philosophie pour une meilleure
prédication.
Les
puissances de ce monde (intelligence philosophique, rois et démons)
peuvent-elle découvrir et comprendre par elles-mêmes
5/24 Com
de 1 Corinthiens 3, 10-15- L’existence du purgatoire, en ce monde et dans
l’autre (40 mn)
1 Corinthiens 3, 10-15
La
purification en ce monde se fait peu à peu, fondée sur le Christ et sa grâce :
La relation au Christ se fait par la charité (l’or), dans l’humilité (l’argent)
et est source de toutes les vertus (les pierres précieuses). Mais, tant que
nous somme en ce monde, nous gardons nos défauts majeurs (bois, paille, foin).
Quel
est le feu qui nous purifiera après le jugement dernier ?
L’analogie
de notre corps, temple de Dieu.
6/24 Com
de 1 Corinthiens 3, 16-20- Notre corps est le Temple de Dieu (26 mn)
1 Corinthiens 3, 16-20.
Pourquoi cette analogie est importante. Explications.
Quel est celui qui détruit le Temple de Dieu ? Celui qui tue le
corps ou celui qui tue la vie de l’âme ?
Dieu va-t-il détruire le temple que nous sommes pour le ressusciter,
transfiguré et éternel ?
7/24 Com
de 1 Corinthiens 4, 3-17- Saint Paul est un père, et il donne des repères (29
mn)
1 Corinthiens 4, 3-17.
Comment saint Paul, sans illusion sur sa propre valeur, et laissant
le jugement à Dieu, se montre tout de même en modèle d’abnégation pour la
mission évangélique. Il se dit même père spirituel de l’Église de Corinthe, ainsi
que le pasteur qui en a organisé la vie pratique : « 1 Co 4, 15 Auriez-vous en effet des milliers de pédagogues dans
le Christ, que vous n'avez pas plusieurs pères ; car c'est moi qui, par
l'Evangile, vous ai engendrés dans le Christ Jésus. »
8/24 Com
de 1 Corinthiens 4, 18 – 5, 13- L’usage par saint Paul de l’excommunication (39
mn)
1 Corinthiens 4, 18 - 5, 13.
Comment saint Paul, comme un père sévère, reprend l’Église de Corinthe
pour son laxisme et excommunie un pervers qu’elle tolère en son sein.
Il est des moments où une telle dureté paternelle est nécessaire
selon ce commandement de Jésus : « Matthieu
18, 6 Mais si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi,
il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces
meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer. Malheur au monde
à cause des scandales ! Il est fatal, certes, qu'il arrive des scandales, mais
malheur à l'homme par qui le scandale arrive ! »
L’exemple de saint Pierre Damien (X° s), de saint Pie V (XVI° s),
de Mgr Vigano (XXI° s).
La pastorale de l’excommunication.
Publiée le 7 janvier 2020
9/24 Com
de 1 Corinthiens 6, 1-12- Rapports entre la justice d’Église et la justice d’Etat
(36 mn)
1 Corinthiens 6, 1-11. Saint Paul donne l’idéal rêvé. L’histoire montre
qu’il vaut mieux une complémentarité de ces deux justices.
La complémentarité de l’Église et de l’Etat en matière de justice : Le
péché public est le domaine qui concerne la justice publique de l’Église. Le
péché privé concerne la direction spirituelle et le sacrement de pénitence.
Les délits et les crimes concernent la justice de l’Etat (civile et
pénale). L’obligation de dénoncer les crimes.
Le rapport entre les deux. Que faire lorsque la justice de l’Église
Est ruinée ? Que faire si un supérieur ecclésiastique commet une
forfaiture ? Le cas de l’évêque de Laval et des HEPAD.
10/24 Com
de 1 Corinthiens 6, 12-20- Une loi de liberté : « Aime et fais-ce que tu
veux » (25 mn)
1 Corinthiens 6, 12-20.
La loi de liberté : « Aime
et fais-ce que tu veux » est une maxime de saint Augustin qui doit
être lue selon le sens qu’en donne l’Église. Ses dérives possibles : le laxisme
et le relativisme. Saint Paul en parle plusieurs fois, par exemple ici :
« Romains 6, 1 Que dire alors ? Qu'il nous faut rester dans le péché, pour
que la grâce se multiplie ? Certes non ! Si nous sommes morts au péché, comment
continuer de vivre en lui ? ». L’exemple du moine Raspoutine et de la
période actuelle de décadence des mœurs dans l’Église catholique. La perversion
de ces chrétiens qui disent : « Tout
ce qui est amour vient de Dieu. Donc couche avec moi. Ce sera un acte d’amour
mutuel ».
11/24 Com
de 1 Corinthiens 7, 1-17- Les rapports sexuels homme/femme et le mariage (45
mn)
1 Corinthiens 7, 1-17.
Les conseils évangéliques de saint Paul sur le célibat et le
mariage (ce ne sont pas des préceptes mais des conseils généraux, à
adapter par les personnes selon leur situation).
Le célibat pour le Christ dont parle Jésus : « (Matthieu
19, 12). Il y a des eunuques (célibataires) qui se sont eux-mêmes rendus tels à
cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il comprenne ! »
Le privilège Paulin en cas de refus d’un conjoint païen face à son
conjoint converti.
12/24 Com
de 1 Corinthiens 7, 17-40- Le Christ change tout et mais ne vient rien casser (47 mn)
1 Corinthiens 7, 17-40.
Le Christ change tout intérieurement mais ne demande pas à l’homme
de briser les relations sociales préexistantes. Il ne sépare pas les fiancés,
ni les familles, ni la façon de s’habiller.
La vision de saint Paul sur le mariage est un peu dévalorisante, un
peu à l’image de ce proverbe : « Le
mariage consiste à vivre ensemble des épreuves qu’on n’aurait jamais vécues si
on ne s’était pas marié ».
Tout est par contre changé intérieurement
13/24 Com
de 1 Corinthiens 8- La pastorale de Paul face au culte des idoles (27 mn)
1 Corinthiens 8.
1° La science actuelle de l'Église à propos du culte des
idoles.
2° Les deux pastorales qui ont existé face aux idoles : - Celle de
l’évangélisation de ces lieux de culte : on remplace les idoles par le Christ,
ses saints et ses anges. Cette pastorale est méprisée par les Protestants
évangéliques actuels ; - Celle de la destruction de ces lieux de culte (Ex
: le Temple de Philae en Egypte ou des arbres sacrés en Saxe). Cette pastorale
traumatise parfois pour longtemps les peuples qui la subissent.
La pastorale intelligente conseillée par saint Paul. L’application à
notre époque avec l’arrivée d’idoles païennes en terres chrétiennes.
14/24 Com
de 1 Corinthiens 9, 1-18- Les apôtres ont-ils droit à un juste salaire ? (35
mn)
1 Corinthiens 9, 1-18.
Le rapport à l’argent est chose difficile et dangereuse. Au cours de
l’histoire bien des clercs sont tombés dans cette tentation appelée
« simonie ». L’affaire de la vente des indulgences
Au cours de l’histoire, les deux attitudes existeront : Les Ordres
contemplatifs travailleront. Mais, au XIII° s, il se fonde des Ordres
apostoliques qui vivent de dons (les Ordres mendiants). Que penser de la dîme
des pasteurs évangéliques ?
La juste attitude de l’Apôtre par rapport à l’argent.
L’attitude de saint Paul : Ne rien accepter, travailler (il fabrique
des tentes). Sa récompense est l’annonce du Seigneur, et ce sera la récompense
éternelle.
1 Corinthiens 9, 19-27.
La dérive d’un certain « esprit de Vatican II » qui a
consisté à donner son apostolat en priorité aux pauvres en argent.
En réalité, la priorité aux pauvres visent tous les types de
pauvreté et la plus profonde est la pauvreté mystique (absence de sens à la vie
donné par le Christ), puis morale (absence de structure du bien et du mal qui
conduit au péché), puis psychologique (absence d’éducation équilibrée par de
l’amour doux et de l’amour d’autorité). La priorité à la pauvreté matérielle
n’intervient que dans les états de misère réelle et objective.
Se reposer ? Pas question. L’attitude apostolique de sainte
Thérèse « Je passerai mon Ciel à
faire du bien sur la terre »
16/24 Com
de 1 Corinthiens 10, 1-12- Le risque réel de la mort éternelle pour les tièdes
(54 mn)
1 Corinthiens 10, 1-12.
L’utilité d’un minimum de peur. Le cas de saint François de Fatima.
L’inconvénient de l’excédent de la peur. Distinguer enfer éternel et
purgatoire passager.
Comment saint Paul, à partir de l’Ancien Testament, explique la
notion de péché mortel dans le Nouveau Testament. Comment fonctionne la
prophétie donnée par Israël ?
17/24 Com
de 1 Corinthiens 10, 13-33- Peut-on être tenté au-delà de ses forces ? (43
mn)
1 Corinthiens 10, 13-33.
Dieu peut-il vraiment nous tenter ? Saint Jacques le nie.
Est-il vrai que nous ne sommes jamais tentés au-delà de nos
forces selon cette parole : « il
ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la
tentation, il vous donnera le moyen d'en sortir et la force de la
supporter. »
Le rôle de la grâce et le rôle de la volonté face à la
tentation ?
Qu’est-ce que l’idolâtrie ? L’attitude face à l’idole et face
aux viandes immolées aux idoles.
18/24 Com
de 1 Corinthiens 11, 1-16- Les femmes doivent-elles être soumises et
voilées ? (50 mn)
1 Corinthiens 11, 1-16.
Distinction entre tradition humaine et Tradition sainte. Sommes-nous
ici face à une Tradition sainte ? On ne peut le savoir qu’avec la
confirmation du troisième canal de la Révélation : le Magistère de l’Église. Le
port du voile est manifestement une tradition humaine.
Y a-t-il égalité entre l’homme et la femme ? Analyse
psychologique, conjugale et théologale : « Matthieu
23, 10 Ne vous faites pas non plus appeler Directeurs : car vous n'avez qu'un
Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »
19/24 Com
de 1 Corinthiens 11, 17-34- Paul réforme la liturgie de la messe (27 mn)
1 Corinthiens 11, 17-34.
La liturgie originelle de Jésus est un repas suivi de la consécration
du pain, quoiqu’en disent les intégristes.
Comment cette forme de liturgie ne fonctionne pas dans une
communauté devenue nombreuse. Les réformes orientales et occidentales. L’audace
pastorale très grande de saint Paul.
20/24 Com
de 1 Corinthiens 12, 1-30- La diversité des charismes dans l’Église (59 mn)
1 Corinthiens 12, 1-30.
L’origine de tout ce qui est vivant dans l’Église : l’Esprit
Saint.
Qu’est-ce qu’un charisme, un ministère ? La hiérarchie des
charismes.
Comment comprendre l’analogie métaphorique de l’Église comme
« corps du Christ ?
21/24 Com
de 1 Corinthiens 13, 1-13- La charité, sommet de toute vie chrétienne (59 mn)
1 Corinthiens 13, 1-13.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a été profondément marquée par ce
texte : « Dans le Cœur de l'Église,
ma Mère, je serai l'Amour... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera
réalisé ».
La charité résume la loi et les prophètes selon Jésus : Matthieu 22,
36
Que penser du salut par la foi seule (Luther) ? Que penser du
salut par les œuvres (Pélage) ?
Pourquoi, des trois vertus théologales, seule la charité demeurera
dans l’éternité ?
22/24 Com
de 1 Corinthiens 14- La supériorité du charisme de prophétie (44 mn)
1 Corinthiens 14.
Qu’est-ce que la prophétie ? C’est l’annonce claire et
compréhensible à l’intelligence des mystères de Dieu.
C’est un charisme où coopère l’intelligence du prophète et la
puissance de Dieu qui brûle le cœur de celui qui entend.
Le peu d’utilité du phénomène mystique extraordinaire qu’est la
glossolalie et la parole en langue.
Différence avec les paroles en langue incompréhensible. Le charisme
des langues étrangères est un charisme utile pour l’évangélisation des
étrangers.
Conclusion disciplinaire durant les assemblées : que tout se
passe dignement et dans l'ordre.
23/24 Com
de 1 Corinthiens 15, 1-22- La résurrection du Christ est réelle, pas symbolique
(47 mn)
1 Corinthiens 15, 1-22.
Certaines universités actuelles disent que sa résurrection est
symbolique, ainsi que tous ses miracles. C’est l’une des plus radicales
hérésies car elle vide la foi de sa réalité, de son incarnation et elle rend
vaine toute la réalité de notre espérance : « 1
Co 15, 14 Si le Christ n'est pas ressuscité, vide est votre foi » La
résurrection est-elle plus importante que la foi en la divinité du
Christ ? Le corps du Christ est-il de chair ou de gloire ?
Paul donne ici le premier Credo (= synthèse) de la foi. Adam et Eve
existent-ils ? (1 Co 15,
21).
1 Corinthiens 15, 22-58
Que se passera-t-il pour notre résurrection ? Est-ce un
événement purement spirituel (la grâce, la gloire, la Vision béatifique) ou
matériel (le retour de notre corps de chair).
Les événements de la fin du monde
https://www.youtube.com/watch?v=aC5SEoA82Eg&list=PLuko328jWH_09b49z6hhpVb_neMgKRar-
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1/13 Com
de 2 Corinthiens 1- Comment la souffrance a changé le cœur de saint Paul (65
mn)
2 Corinthiens 1.
Comparaison
avec l’état d’esprit de Paul dans sa première lettre : La souffrance l’a rendu
plus doux, plus conscient de la miséricorde du Seigneur.
Introduction
de sa lettre : La Trinité et l’origine des souffrances, la vie éternelle et la
communion des saints.
La
droiture du comportement.
2 Corinthiens 2.
Thèmes
abordés : La tristesse face au péché d’un frère ; Vaut-il mieux le
condamner ou l’aimer ? Ces épreuves terribles dues aux frères conduiront
en définitive au salut des bons et à la perte des mauvais.
L’épreuve
que vit saint Paul est mystérieuse car il n’en donne pas le détail. Cependant,
tout semble indiquer qu’elle n’a pas pour origine les Romains ou les Juifs,
mais un frère chrétien, ce qui est évuidemment une grande déception quand cela
arrive.
2 Corinthiens 3.
Thèmes
abordés : L’effet de l’évangile dans les cœurs ; Un évangile de liberté (comparé
à l’Ancienne loi de la condamnation) ; Le sacerdoce royal et éternel des
fidèles ; Comment le Christ permet de comprendre l’Ancien Testament.
Saint
Paul entre dans ce chapitre dans le message théologique de son admiration
devant la nouveauté de la Révélation du Christ.
4/13 Com
de 2 Co 4- Les raisons de notre faiblesse actuelle (40 mn)
2 Corinthiens 4.
Thèmes
abordés : Pourquoi l’évangile est-il voilé à certains ? Pourquoi le foyer
du péché en nous ? Pourquoi notre passage par la persécution et la
mort ?
Saint
Paul se penche sur la raison de nos épreuves multiples actuelles. Dieu ne les
permet qu’en vue de notre vie éternelle. Analyse de la kénose, clef de notre
présence dans ce purgatoire de la terre.
2 Corinthiens 5.
Thèmes
abordés : L’espérance, vertu théologale ; Vallée de larmes et mort ;
L’avantage de la mort ; Le jugement à venir ; La nouvelle famille du
Ciel charnelle ou spirituelle ? Les chrétiens ambassadeurs de Dieu pour le
monde.
C’est
cette magnifique espérance qui, nous mettant le cœur dans l’allégresse, nous
pousse à annoncer l’évangile à tous, un peu comme des ambassadeurs du Christ.
6/13 Com de
2 Co 6- La pureté de cœur que doit avoir un apôtre du Seigneur (50 mn)
2 Corinthiens 6.
Thèmes
abordés : Le ministère apostolique doit être fait avec une grande pureté
d’intentions et d’actions ; Le scandale des mauvais apôtres et le paradoxe
des Apôtres ; Comment faut-il vivre au milieu des païens ? Faut-il
accepter d’épouser un conjoint païen ou athée ?
Le
ministère apostolique est une grande chose. Mais l’Apôtre doit être un homme au
cœur pur. Un apôtre qui tombe fait tomber une multitude.
2 Corinthiens 7.
Thèmes
abordés : La tristesse selon Dieu et la tristesse selon le monde ;
L’affection filiale et amicale peuvent conduire à un plus grand zèle pour
Dieu ;
L’amitié droite conduit les justes vers Dieu ; mais tout
conduit les méchants loin de Dieu. L’exemple de Clémence Ledoux et de la
loyauté de certains de ses fils spirituels.
8/13 Com
de 2 Co 8- La sainteté de l’Église manifestée en dond d’argent pour les pauvres
(45 mn)
2 Corinthiens 8.
Thèmes
abordés : La
charité et les actes de charité ; L’évêque organise la collecte ;
Tous les dons doivent se faire avec mesure.
La
sainteté des Églises de Macédoine est fondée sur leur amour total du Christ.
Leur désintéressement pour l’argent explique leur générosité. Tite organise la
collecte et la porte à l’Église de Corinthe.
2 Corinthiens 9.
Thèmes
abordés : La
notion de « malhonnête argent » et Jésus ; Le « malhonnête
argent » et son bon usage (Luc 16, 1) ; Le « malhonnête
argent » et son mauvais usage ; La différence entre
« quête » et « dîme » ; Attention au risque de
simonie ; Comment la communion des saints et la prière des pauvres peut
sauver efficacement les riches qui donnent.
Paul
invite l’Église de Corinthe à être généreuse en donnant de l’argent pour les
pauvres. Non seulement Dieu les récompensera en ce monde et dans l’autre, mais
la prière des pauvres sera leur récompense pour leur propre salut (Argent
contre bénédiction ?).
10/13 Com
de 2 Co 10- D’où vient l’autorité des apôtres et quelles sont ses
limites ? (55 mn)
2 Corinthiens 10.
Thèmes
abordés :
L’autorité vient du Christ et de son Église ; L’autorité apostolique n’est
pas arbitraire ; L’usage de la sanction en cas de révoltes contre
l’autorité ;
Paul est accusé par certain d’agir uniquement pour se mettre en
avant. Il rappelle avec énergie d’où vient son autorité. Cependant,
l’expérience et l’histoire de l’Église ont abouti à la rédaction d’un Droit
canonique pour éviter l’arbitraire. Le pape a-t-il des limites à son
autorité ? L’exemple du film « Mission » face au péché ;
L’exemple de saint Pierre Canisius face à l’erreur.
11/13 Com
de 2 Co 11- L’autorité de l’évangile vient d’abord de la puissance de l’évangile
(41 mn)
2 Corinthiens 11.
Thèmes
abordés :
Comment reconnaître l’évangile du Christ ? L’utilité relative des diplômes
pour prêcher ; L’utilité relative des épreuves pour prêcher ;
Paul montre dans ce chapitre que l’efficacité vient de l’Evangile
lui-même, porté par Dieu. Face aux faux apôtres qui voudraient modifier cet
évangile, il rappelle qu’il ne suffit pas de se prévaloir d’une intelligence et
d’une culture humaine. D’ailleurs sous ce rapport de la culture mondaine, saint
Paul montre qu’il n’a rien de moins que ces faux apôtres, sur le plan de ses
« diplômes » et de ses épreuuves, même si sa prédication est simple,
accessible à tous.
2 Corinthiens 12.
Thèmes
abordés : D’où
vient la force de saint Paul ? Sa conversion ; sa faiblesse ;
Saint
Paul, toujours pour manifester son autorité apostolique, rappelle aux
Corinthiens comment le Christ l’a appelé à lui. Il rappelle aussi à quel point,
en lui-même, il n’est rien. Dieu doit d’ailleurs le tenir dans l’humilité par
de grandes fragilités intérieures.
13/13 Com
de 2 Co 13- L’autorité s’exerce avec douceur et force (26 mn)
2 Corinthiens 13.
Thèmes
abordés : La
grâce se fonde sur la nature ; Dieu lui-même nous éduque « fortiter et suaviter ».
Saint
Paul, pasteur de l’Église de Corinthe, sait exercer son ministère de façon
adaptée à notre nature humaine qui reste biologique en cette terre et à besoin,
universellement, d’amour et d’autorité. C’est même peut-être, en psychologie
humaine, la seule loi universelle : « Tout enfant a besoin de ces deux
amours unis. »
https://www.youtube.com/watch?v=-cAPMlbpoVo&list=PLuko328jWH_3SkBe-NA-CzP9rGW9FuSIG
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
Galates 1.
Thèmes
abordés :
L’origine de la mission de Paul : Jésus ; Quelle est la place de l’Église
dans une telle mission ? Peut-on opposer une mission charismatique et une
mission d’Église ?
L’Église
de Galatie a été détourné par de faux prédicateurs de l’évangile. Ces chrétiens
issus du judaïsme ont imposé la loi de Moïse et la circoncision. Paul s’oppose
à cela en commençant par rappeler l’origine de sa mission d’Apôtre.
Galates 2.
Thèmes
abordés : Le Magistère définit la foi ; Les orgueilleux refusent la foi ;
Analogie avec la crise du Concile de Nicée et celle du Concile Vatican II ;
L’infaillibilité doctrinale des papes et leur faillibilité pastorale et
personnelle : « Faites ce que je dis, pas
ce que je fais ».
Saint
Paul raconte les circonstances du Concile de Jérusalem et son rôle dedans. Les
autorités de l’Église décidèrent que la loi de Moïse n’avait pas à être
appliquée. Dieu ratifia sa volonté par plusieurs miracles dont la conversion du
centurion Corneille et une apparition au pape. Pourtant, les chrétiens issus du
judaïsme refusèrent. Même Pierre se montra lâche face à leur détermination et
commença à se comporter mal.
Galates 3.
Thèmes
abordés : La
bêtise de croire qu’une pratique charnelle sauve autre chose que le
corps ; La cohérence de ‘enseignement du Christ ; A quoi servait la
loi de Moïse : A nous montrer que nous sommes péchéurs, en vue de préparer la
venue du sauveur.
Saint Paul reprend de manière savante et par des arguments de droit
ce que Jésus avait dit simplement lorsqu’il décrit la perte spirituelle : « Marc 7, 21 C'est du dedans, du coeur
des hommes, que sortent les desseins pervers ».
4/6 Com de
Galates 4- La loi de la liberté (Isaac) et la loi de la servitude (Ismaël) (40
mn)
Galates 4.
Thèmes
abordés :
Analogie en Isaac et christianisme, Ismaël et judaïsme ; Loi de liberté et
loi de servitude ; Analogie avec l’islam ; L’islam est-il le nouvel
Ismaël.
Saint Paul montre dans ce chapitre ce qui spécifie le message du
Christ. On n’y est plus « serviteur » ni « enfant » soumis
à la suggestion. On, y est « adulte libre ». Il ne prend par
l’analogie de « l’épouse » qui sera développée plutôt par Jésus.
Galates 5.
Thèmes
abordés : un évangile de liberté ; La foi opérant par la charité ;
Les risques et les abus de la liberté ; La liberté de la chair et celle de
l’esprit ; Le chemin de la chair (les trois convoitises et leurs fruits),
le chemin de l’esprit (les vertus théologales et leurs fruits)
L’évangile
est la foi opérant par la charité : Une seule formule contient toute la Loi en
sa plénitude : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
6/6 Com de
Galates 6- les fruits du Saint Esprit comparés aux fruits mortels de la chair (51
mn)
Galates 6.
Thèmes
abordés : Les fruits du Saint Esprit en acte : douceur et bonté, absence
d’illusion sur soi ; Les fruits de la chair en acte : les vices ; Le
risque des vices pour le salut final : « L’arbre tombe du côté où il
penche » ; Saint Paul était-il stigmatisé ?
Saint
Paul montre qu’il nous faut travailler au salut. La récolte viendra.
https://www.youtube.com/watch?v=JytGD8_NZ_s&list=PLuko328jWH_1iMBTqiOpgp6INKqT-Fe3I
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1/10 Com
d’Ephésiens 1- La grandeur du salut proposé à tous par Notre seul Sauveur Jésus
(79 mn)
Ephésiens 1.
Cette
épître est-elle de saint Paul ? Ephèse, la ville d’où Marie quitta ce
monde.
L'épître
débute par une salutation, un hymne christologique synthétisant la doctrine du
salut puis une prière de saint Paul à Dieu pour les Éphésiens.
Section doctrinale sur le salut
Ephésiens 2, 1-10.
Salut
personnel : Dieu nous sauve de la mort gratuitement, par le moyen de la foi en
Lui. Avant de le connaître, nous sommes des morts et il vient nous chercher
sans mérites de notre part.
Attention
de lire cette épître avec le reste de l’Écriture et avec la Tradition
authentique et le Magistère.
La
foi suffit-elle ou est-elle le commencement du salut ? Vision
protestante de Luther et vision catholique du Concile de Trente.
2b/10 Com
d’Ephésiens 1- Jésus est venu sauver tous les hommes, Juifs et païens (34 mn)
Ephésiens 2, 11-22.
Le
salut concerne toute l’humanité, Juifs et païens : Les anciens paëns étaient
méprisés par les Juifs. Mais le Christ en sauvant toute l’humanité, a détruit
cette ancienne haine pour recréer une seule humanité pour l’éternité. Tout ceci
n’est évidemment pas pleinement réalisé en cette terre où notre chair avec ses
haines grégaire, subsiste.
3/10 Com
d’Ephésiens 3- Le ministère inoui confié par Dieu à saint Paul Apôtre (65 mn)
Ephésiens 3.
La
grandeur du ministère apostolique : donner aux païens un mystère qui dépasse
même les anges.
En
se donnant comme exemple (1-9), Paul dévoile la vocation de l'Église (10-12),
pour laquelle il prie (13-21).
Section pratique
Ephésiens 4, 1-16.
Thèmes
abordés : L’ordre des vertus est-il humilité, charité, vertus morales ?
Quel est le plus grand des ministères dans l’Église ? Apôtre ?
Docteur ? L’Église est comme le corps dont le Christ est la tête et la
charité le sang.
4b/10 Com
d’Ephésiens 4- La Vie en Christ comparée à la vie païenne Apôtre (47 mn)
Ephésiens 4, 17-32.
Thèmes
abordés : Pourquoi la vie des païens se dégrade-telle d’ignorance en
vice ? Pourquoi la vie nouvelle donnée par le Christ remet tout en ordre
autours de foi, Charité et espérance ? Comment se libérer des vices de
notre ancienne vie païenne ?
5a/10 Com
d’Ephésiens 5- L’imitation de Jésus Christ dans la vie de tous les jours (42
mn)
Ephésiens 5, 1-20.
Thèmes
abordés : L’imitation de Jésus Christ ; Péchés mortels et véniels :
apprendre à distinguer ; La Lumière du Christ source de bonté ; Avoir
une vie simple et paisible.
Ephésiens 5, 21-33.
Thèmes
abordés : Le mariage implique-t-une obéissance de la femme ? L’analogie de
l’homme comme tête et de la femme comme corps est-elle la plus
judicieuse ?
Ephésiens 6, 1-9.
Thèmes
abordés : Rapports parents/enfants ; Quel genre de Père est Dieu ?
Quels genres d’esclaves mystiques de Dieu devons-nous être ? L’application
à l’obéissance religieuse ; Le supérieur religieux et ce qu’il doit être.
6b/10 Com
d’Ephésiens 5- Le combat spirituel : Son but, ses ennemis, et ses armes (46 mn)
Ephésiens 6, 10-24.
Thèmes
abordés : Les ennemis dans le combat spirituel : Satan, Nos pulsions, les
adversaires terrestres ; Les armes spirituelles : Défense (Dieu connu et
aimé) et attaque (Parole de Dieu et zèle pour Dieu) ; Le rôle fondamental
de la prière en défense et en attaque car elle est la Vie spirituelle en
action ; La prière contemplative (union à Dieu) et suplicative (pour le
prochain, les appôtres, l’Église)
Saint
Paul révèle quelles sont les armes de Dieu pour combattre les ténèbres
(6,10-18) et conclut par une demande d'intercession et une bénédiction
(6,19-24).
https://www.youtube.com/watch?v=gM1JiSiBg9I&list=PLuko328jWH_1I3cniLL8tcpaihLvnUOnk
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1a/4 Com de la lettre aux Philippiens : l’introduction :
peut-on devenir apôtre pour nuire ? (60 mn)
Philippiens 1, 1-20.
Thèmes abordés : Les trois vertus théologales et leur croissance ; Devenir adultes
dans sa foi ; le rôle de l’évêque comme éducateur vers la
perfection ;
Elle est envoyée probablement vers 61 après Jésus-Christ par l'apôtre Paul à l'Église de Philippes. Il
l'écrivit pendant son premier emprisonnement à Rome.
Philippiens 1, 21-30.
Thèmes abordés : Ceux qui espèrent la vie éternelle vivent-ils moins bien le bonheur
possible en cette terre ? La charité nous demandent-elles de rester
courageusement sur terre tant que le Seigneur nous y laisse ? L’erreur du
suicide et de l’euthanasie.
Saint Paul parle de son désir brûlant de voir Dieu (charité et
espérance) et de son désir brûlant d’être unit à ses frères en restant sur
terre (charité fraternelle). Au Ciel, nous pourrons unir les deux, montre
sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
2a/4 Com de la lettre aux Philippiens : Le mystère de la
kénose (mort à soi-même) (63 mn) essentiel
Philippiens 2, 1-18.
Thèmes abordés : Qu’est-ce que l’humilité ? Qu’est-ce que la kénose ?
Concerne-t-elle uniquement le Christ ? Faut-il mourir à soi-même pour voir
Dieu ? L’obéissance, le martyre, source de kénose.
Saint Paul aborde dans ce chapitre 2 l’un des plus profonds mystères
de la foi : la kénose, qui est le terme grec signifiant l’abaissement de Dieu
dans le Christ. Porté par l’Esprit, il montre le rapport de cette kénose avec
l’obéissance et le martyre. Ce passage est un sommet de la théologie
catholique.
2b/4 Com de la lettre aux Philippiens : La grande
sensibilité humaine de saint Paul (27 mn)
Philippiens 2, 19-30.
Thèmes abordés : L’amitié ; la fidélité de saint Paul à ses
collaborateurs ; Comment l’espérance théologale ne nous transforme pas en
être insensible à la souffrance terrestre.
Dans un intermède, il leur annonce son espoir de leur envoyer
bientôt Timothée ; en attendant, il a décidé de leur
envoyer Épaphrodite, afin, dit-il, que les chrétiens de Philippes se
réjouissent et l’honorent (2, 19-30).
Philippiens 3, 1-11.
Thèmes abordés : Les faux prophètes juifs ; L’Israël de la chair et l’Israël de
l’Esprit ; Sommes-nous le vrai Israël ? La théologie de la
substitution ? Les sept prophéties concernant Israël en annionce du retour
du Christ.
Saint Paul fonde ici une théologie qui sera mise en avant à partir
du IV° s : la théologie de la substitution. Israël selon la chair et sa
prophétie seraient terminés. En réalité, en se confrontant à la pensée de saint
Paul dans l’épître aux Romains, on constate que ce n’est pas si simple et que
la prophétie d’Israël subsiste.
Philippiens 3, 12-21.
Thèmes abordés : Les étapes de la conversion (sixième session du Concile de
Trente) ; Les trois étapes de la vie mystique (illumination, purification,
union) ; Ceux qui rejettent la dimension surnaturelle de la foi, la croix
du Christ et l’espérance théologale ; L’exemple de mai 68.
Paul n'a de cesse, depuis, de "courir" vers le but, le
Christ (3, 12-16). Il invite les fidèles à ne pas suivre ceux qui sont ennemis
de la croix du Christ, et qui n’attendent un espoir que terrestre (3, 17-21).
Philippiens 4, 1-9.
Thèmes abordés : La modération, comme vertu humaine, peut-elle devenir une vertu
chrétienne ? Les choses bonnes au plan strictement humain peuvent-elles conduire
au Christ ?
La modération est un juste milieu. Elle est la propriété des vertus
cardinales, dans un juste milieu. Est-ce le cas pour la charité et les vertus
théologales ?
Certains disent que tout ce qui n’est pas du Christ perd. Est-ce
vrai ? Ou existe-t-il du beau, du vrai, du bon qui soit purement
humain ?
4b/4 Com de la lettre aux Philippiens
: Comment l’Église doit-elle gérer les dons d’argent ? ( mn)
Philippiens 4, 10-23.
Thèmes abordés : L’utilité des dons en argents, aux yeux de saint Paul ; La mise
en garde contre le goût de l’argent qui est en nous ; Dîme ou quête ?
Enfin, dans un épilogue, saint Paul leur partage sa joie et les
remercie pour leur soutien, y compris financier à travers une collecte qu’ils
ont fait spontanément (4, 10-23).
https://www.youtube.com/watch?v=5Diq16ViObk&list=PLuko328jWH_0mKzGZfTZHOWJtu0RoFbnW
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
Colossiens 1, 1-12.
Thèmes abordés : Qu’est-ce que l’espérance théologale, fondée
sur la foi et la charité ? L’utilité de la connaissance théologique ; Faut-il se méfier de
la théologie ?
L'apôtre Paul a écrit aux Colossiens après avoir été informé de la
situation spirituelle de cette église fondée par Epaphras. Il manifeste son
intention : Les aider à grandir dans une connaissance parfaite du Christ et de
son Evangile.
1b/4 Com de la lettre aux Colossiens : Qui est le
Christ ? « Kérygme » = résumé de la foi (70 mn)
Colossiens 1, 13-29.
Thèmes abordés : Le Christ est-il Dieu ou une créature ? La Trinité est-elle une
doctrine du Nouveau Testament ? La notion de rançon pour notre
péché ; Sommes-nous avec saint Paul des corédempteurs ?
Saint Paul professe sa foi en Jésus-Christ dans une hymne
théologique (1,12-20) avant de leur rappeler leur conversion (1,21-23) et sa
mission (1,24-29). Il va très loin avec cependant un langage qui n’a pas la
précision des grands conciles oeucuménique puisqu’il balaye le fondement de
tout (la Trinité et la divinité du Christ) et le mystère le plus ultime (le
mystère de la corédemption par nous).
Colossiens 2.
Thèmes abordés : La philosophie est-elle utile ? Différence entre philosophie
réaliste et idéologie ; La circoncision du cœur donnée par le
Christ ; Y a-t-il un légitime culte des anges (dulie ou latrie) ?
Peut-on se sauver en gardant des préceptes charnels de Moïse ?
Dans ce chapitre, saint Paul montre la pureté de l’évangile du
Christ qui nous libère de toutes les errances de l’esprit : vaines idéologies,
cultes des démons, pratiques charnelles de l’Ancienne Loi.
Colossiens 3.
Thèmes abordés : La mystique et l’ascèse ; les fruits de la chair et les fruits
du Saint Esprit ; Les relations familiales et les stéréotypes de
genre ; Les femmes doivent-elles être soumises à leur mari ? Les
enfant doivent-ils obéir en tout à leurs parents ?
Paul leur transmet ensuite des instructions relatives aux désirs de
la chair et aux passions (3,1-8), au mensonge (3,9-10), à l'unité entre
chrétiens (3,11), aux fruits de l'Esprit (3,12), au pardon et à l'amour
réciproques (3,13-15), à la formation et à la prière (3,16-17). Il termine par
des conseils domestiques relatifs aux relations familiales (3,18-4,1).
4/4 Com de la lettre aux Colossiens : La charité
fraternelle commence par la prière (33 mn)
Colossiens 4.
Thèmes abordés : Qu’est ce que la communion des saints ? Les saints du Ciel prient-ils
pour nous ou seulement les chrétiens de la terre (objection protestante) ?
Après avoir invoqué leurs prières et les encourageant à la sagesse
(4,2-6), il précise que Tychique et Onésime leur sont envoyés comme messagers
(4,7-9). Il termine cette lettre en leur transmettant ses salutations et celles
de ses proches (4,10-18).
https://www.youtube.com/watch?v=bN4sVm8Dsa4&list=PLuko328jWH_0zih4trp3KJHkzmOR9Ud-Y
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020
1 Thessaloniciens 1
Thèmes abordés : Les épîtres et les encycliques épiscopales : distinguer les parties
pastorales et les parties doctrinales. Tout est souvent mêlé.
La théologie de ce premier chapitre aborde comme en passant des
aspects très divers comme le Père et le Fils, l’élection par le don de la foi,
les trois vertus théologales.
2/5 Com de la 1° lettre aux Thessaloniciens
: Qu’est-ce qu’un saint apôtre ? (62 mn)
1 Thessaloniciens 2
Thèmes abordés : La vraie motivation d’un Apôtre ; Pourquoi Dieu purifie son
Apôtres par des tribulations ? But de tout apostolat : Voir Dieu un jour
avec tous ses frères ; Saint Paul est-il antisémite ?
Deux vertus doivent porter l’apôtre qui apporte l’évangile aux
autres : 1° Un amour pur pour Dieu et pour le prochain ; 2° Un détachement
de soi-même et en particulier de dangers comme la vaine gloire ou l’attente
d’une récompense. S’il agit ainsi, l’apôtre devient libre et l’Esprit Saint
peut se servir de lui comme d’un instrument efficace.
Le but de l’apostolat : Que pas un ne se perde et que tous arrivent
à la Vision béatifique.
1 Thessaloniciens 3
Thèmes abordés : La souffrance des chrétiens et sa cause ; La Trinité et sa
kénose : cause de la nécessité de développer une mort à soi-même ; la
souffrance et son effet.
La cause de la souffrance en Dieu : « Nul ne peut voir Dieu
sans mourir à soi-même ».
La cause de la haine des non chrétiens contre les chrétiens : Le
juste est un reproche vivant pour la mauvaise conscience du pécheur.
Les effets de la souffrance : Augmenter l’amour de Dieu et du
prochain jusqu’à la mort à soi-même ; Cette mort à soi-même rend le cœur
du chrétien prêt pour l’entrée dans la Vie éternelle avec Dieu et ses saints.
1 Thessaloniciens 4
Thèmes abordés : La charité fraternelle, le retour du Christ ; notre assomption
et la résurrection des morts.
Parce que le Seigneur revient dans sa gloire et que nous serons
réunis par assomption avec ceux qui sont déjà morts, nous devons bien nous
comporter dans cette attente : Chasteté, maîtrise du corps et de ses passions,
honnêteté et désintéressement, amour fraternel, travail. Lors de la Venue du
Seigneur, les vivants partiront vers le Ciel par assomption et les morts
ressusciteront.
5/5a Com de la 1° lettre aux
Thessaloniciens : La date du retour du Christ (42 mn)
1 Thessaloniciens 5, 1-10.
Thèmes abordés : Pas de date du retour du Christ, Vivre chaque jour comme étant le
dernier ;
Les trois sens du retour du Christ et de la paix et sécurité qui
règneront avant.
5/5b Com de la 1° lettre aux
Thessaloniciens : s’améliorer pour préparer la Venue du Christ (48 mn)
1 Thessaloniciens 5, 11-28.
Thèmes abordés : Respect des prêtres et évêques ;
Comment se comporter si un prêtre commande une chose mauvaise ? La prière
perpétuelle est-elle possible ? L’écoute du Saint Esprit.
Les conseils de saint Paul pour se préparer à la venue du Christ.
https://www.youtube.com/watch?v=vp65pMPvfBo&list=PLuko328jWH_0yrJsVRzRL82-8M0fygwVz
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020
0/4 Com de la 2° lettre aux
Thessaloniciens : Qu’est-ce que la théologie biblique ? (32 mn).
2 Thessaloniciens 1, 1-11.
Thèmes abordés : Exégèse et théologie biblique. Introduction à cette
épître.
La théologie biblique recherche, à partir de la totalité des trois
canaux de la Révélation (Tradition, Écriture et Magistère), le sens de l’Auteur
divin de ces textes. L’exégèse historique et critique cherche des informations
sur le sens de l’auteur humain, c’est-à-dire sur ce qu’avait dans la tête saint
Paul en écrivant. Certains exégètes modernes nient que cette épître n’est pas
de saint Paul. Que penser de l’hyper-criticisme des exégètes des années 80
?
1/4 Com de la 2° lettre aux
Thessaloniciens : Le retour du Christ, objet de notre espérance (63 mn).
2 Thessaloniciens 1, 6-12.
Thèmes abordés : Les trois vertus théologales ; L’espérance
théologale et son objet ; La justice de Dieu et sa vengeance. Les trois natures
du retour glorieux du Christ et son époque ; Les six péchés contre
l’Esprit Saint et la damnation.
L’objet de l’espérance théologale : la parousie du Christ dans sa
gloire et l’entrée dans la vision béatifique pour nos frères. Comment se
passera la vengeance de Dieu, au jour du Seigneur ?
2/4 Com de la 2° lettre aux
Thessaloniciens : Les trois venues de l’Antéchrist (72 mn).
2 Thessaloniciens 2, 1-8.
Thèmes abordés : Les trois sens de la venue de l’Antéchrist ;
L’Antéchrist et sa venue se réalisent de trois façons :
1° Pour nous individuellement dès cette vie via nos péchés
et via Satan ; et à l’heure de notre mort via l’apparition glorieuse de
Lucifer.
2° A chaque génération via l’idéologie du temps qui
s’écroule ; puis à l’heure de notre mort via l’apparition glorieuse de
Lucifer.
3° A la fin du monde par un dernier Antéchrist qui
viendra sur terre, puis via à l’heure de notre fin des fins, l’apparition
glorieuse de Lucifer.
2 Thessaloniciens 2, 9-17.
Thèmes abordés : Qu’est-ce que la prédestination ? Y a-t-il
prédestination à l’enfer et au paradis ?
Jean Calvin a-t-il raison ? Y a-t-il prédestination à l’enfer
et au paradis, indépendamment de la liberté humaine ? Les trois sens du
mot « prédestination » ? Eternelle en Dieu ; provisoire
pour le temps de cette terre ; absolue dans l’intention du Christ.
Comment lire ce texte qui va dans le sens de Luther ? En se
servant des écrits et de la Tradition.
2 Thessaloniciens 3.
Thèmes abordés : Faut-il fréquenter le pécheur ? Un travail
pour gagner sa vie est-il absolument exigé des missionnaires ou des
apôtres ?
https://www.youtube.com/watch?v=_xW0GTXPYcw&list=PLuko328jWH_1TrVnNAgj9PZxUr2bDeWPx
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1/6 Première épître à Timothée : Le rôle
d’enseignement et de veilleur des évêques (72 mn).
1 Timothée 1.
Thèmes abordés : Le rôle de veilleur sur la vérité (l’épiscope) ; La loi de
Moïse était-elle bonne ? La pastorale de Dieu sur les hommes
mauvais ; Le rôle redoutable et important de l’évêque ; Le bon usage
de l’excommunication
Avec la deuxième épître à Timothée et l'épître à Tite,
cette lettre fait partie des trois « épîtres pastorales » de l'apôtre
Paul. Elle est adressée à Timothée, qui est le fils spirituel, le collaborateur
et l’ami de Paul, pour lui donner des conseils et des encouragements sur
l'accomplissement de son ministère.
2/6 Première épître à Timothée : Le rôle de la
féminité dans le sacrement de l’Ordre (48 mn).
1 Timothée 2.
Thèmes abordés : La prière, fondement de la vie chrétienne (2,1-7) ;
L'attitude des hommes et des femmes (2,8-15). Saint Paul était-il
misogyne ? Que penser de l’explication de saint Paul sur le silence des
femmes dans les assemblées ?
Saint Paul manifeste le rôle fondamental de la prière. Ensuite, il
donne des directives sur la fonction sacramentale du prêtre, qui est un homme
et qui symbolise le Christ et de la femme, symbole de l’Église sauvée du péché,
donc de nos âmes. Il en tire les conséquences sur la tenue des femmes durant
l’instruction. Le sermon est donc réservé au diacre, au prêtre ou à l’évêque.
L’Église ne gardera pas cette directive pastorale pour l’enseignement des
femmes dans les autres circonstances.
3/6 Première épître à Timothée : Comment choisir le
diacre, le prêtre et l’évêque ? (47 mn).
1 Timothée 3.
Thèmes abordés : Le choix des évêques (3,1-7) et des diacres
(3,8-13) ; Le célibat est-il une condition sine qua non pour devenir
évêque ou une condition pastorale de l’Église latine ? Avantage et
inconvénients du célibat.
Saint Paul donne à Timothée ses critères du choix des évêques, à
commencer par la piété (la connaissance amoureux du Christ et de ce qu’il a
fait). Ces critères changeront encore au cours de l’histoire, avec des
décadences et des reprises. Car la pastorale est adaptative. Les critères seront
différents en Orient (orthodoxie) et en Occident (Église latine).
4/6 Première épître à Timothée : L’enseignement de
l’évêque détruit toutes les hérésies (46 mn).
1 Timothée 4.
Thèmes abordés : Pourquoi toutes ces hérésies ? La puissance de
la parole de vérité portée par l’évêque saint ; La grâce de
l’ordination ;
Saint Paul délègue pour le combat de la vérité le jeune évêque Timothée,
avec trois armes : son enseignement vrai, sa piété sincère, la grâce de son
ordination. Il montre que l’évêque doit sans cesse se former pour mieux exercer
sa fonction.
5/6 Première épître à Timothée : Divers conseils de Paul
pour une juste pastorale (42 mn).
1 Timothée 5.
Thèmes abordés : Le respect que doit avoir le prêtre pour les
fidèles : pas d’action Ad hominem ; L’ordre de l’amour du
prochain chez les fidèles : d’abord sa propre famille ; L’invention de la
vie religieuse par saint Paul pour les seules veuves âgées (L’Église changera
cela) ; Le salaire des prêtres ; Les sanctions des mauvais prêtres ; le
choix des prêtres
6/6 Première épître à Timothée : Rappel de ce que Jésus a
fait et de son retour très proche (59 mn).
1 Timothée 6.
Thèmes abordés : Le comportement des esclaves ; La délivrance
spirituelle ; L’argent et détachement ; Le salut des riches.
Ce chapitre termine les conseils et instructions de Paul à Timothée
pour l'exercice de son ministère et lui montre que sa délivrance et son salut
sont d’abord celui de notre esprit pour la vie éternelle.
https://www.youtube.com/watch?v=I0HOtxZT9iI&list=PLuko328jWH_0RXhcKGOCM8UJbgYd1mSVV
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
2 Timothée 1.
Thèmes abordés : Les familles saintes ; La grâce de l’ordination
épiscopale ; L’Esprit Saint bannit la peur ; L'Apparition de notre
Sauveur le Christ Jésus.
Cette lettre, très personnelle et affectueuse de saint Paul a été
très étonnamment considérée comme non authentique. En réalité, elle montre
plutôt comment, vers la fin de sa vie, il est devenu moins doctrinal et plus
spontané.
2/4 Deuxième épître à Timothée : Ce qu’est un bon prêtre –
Comment s’y préparer ? (45 mn).
2 Timothée 2.
Thèmes abordés : Se préparer à sa mission dans la fidélité, la souffrance et la
formation théologique ; La juste attitude face aux impies et aux
hérétiques ; L’attitude générale de l’évêque : Vérité, amour, pour tous
les fidèles ; La préparation au sacerdoce : Acquérir les vertus, éviter
les polémiques stériles.
Paul donne ici à Timothée le portrait du bon prêtre (Vérité dans
l’amour) et lui indique comment s’y préparer.
3/4 Deuxième épître à Timothée : Rester fidèle à la foi
catholique, quoiqu’il arrive (56 mn).
2 Timothée 3.
Thèmes abordés : Eschatologie : Pourquoi une chute finale dans le péché (les vierges
folles) ? Fidélité absolue à la foi ; Pourquoi la persécution ?
Sola scriptura ?
Ce chapitre 3 a été lu comme une annonce de la décadence de
l’humanité à la fin du monde. En fait, il parle aussi de la fatigue et de
l’aigreur qui frappe la plupart des non-croyants lorsque la fin de la vie
enlève tout. Les croyants passeront cette épreuve finale par leur fidélité à la
foi. Application de ce texte aux trois sens eschatologiques : Heure de la mort,
fin des générations et fin du monde. Romains
11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à
tous miséricorde.
4/4 Deuxième épître à Timothée : Tenir bon dans sa mission
jusqu’à la Venue du Christ (53 mn).
2 Timothée 4.
Thèmes abordés : Prêcher à temps et à contretemps ; Tenir bon face aux
contradicteurs ; La venue du Christ à l’heure de la mort (Parousie) ;
Le Jour du Seigneur.
Ce texte est sans doute le testament de saint Paul, juste avant son
martyr à Rome en 65 ap JC. Il y annonce la date prochaine de sa mort et donc de
la Venue du Christ. On sent que son âme a été éprouvée et façonnée par la
souffrance à l’image du Christ. Il est moins théologien et davantage enfant. Paul
renouvelle son adjuration pour que Timothée proclame la parole de Dieu (4, 1-5)
et lui demande, avant sa mort prochaine (4, 6-8), de venir le rejoindre à Rome
(où il est avec Lin) avec Marc (4, 9-13). Après un avertissement contre
Alexandre "le forgeron" (4, 14-18), il conclut son épître par des
salutations (4, 19-22).
https://www.youtube.com/watch?v=w6RWyyvJ5Iw&list=PLuko328jWH_3FUB1DSMnVZeyfG2MmWfb0
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
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Arnaud Dumouch, 2021
1/3 Com de l’épître à Tite : Introduction : comment
choisir les évêques et les prêtres ? (63 mn).
Tite 1.
Thèmes abordés : distinction entre doctrine et pastorale ; Les évêques et les
papes ont-il la faculté de changer la pastorale ; Les avantages et
inconvénients du célibat des prêtres.
La question du célibat des prêtres. Comment choisir les candidats au
sacerdoce ? Ces conseils pastoraux de saint Paul ont été ensuite changés
dans l’Église latine avec l’imposition du célibat par le saint pape Grégoire
VII. En avait-il le droit ?
Tite 2.
Thèmes abordés : Le machisme dont fut accusé saint Paul est-il réel ? Son
acceptation de l’esclavage ; Doit-on être soumis aux autorités en toutes
circonstances ? L’autorité de l’évêque est-elle absolue.
Saint Paul donne des conseils à l’évêque afin d’indiquer un
comportement juste aux personnes âgées, aux jeunes, aux femmes, aux esclaves.
Il aborde aussi le rapport aux autorités.
3/3 Com de l’épître à Tite : La
justification des impies par le moyen de la grâce ? (41 mn).
Tite 3, 3 à fin.
Thèmes abordés : Les œuvres des non-croyants sont-elles vicieuses
par nature ? Le rôle des œuvres dans le passage à la justification ; Le rôle
de l’Esprit Saint ; Le rôle de notre liberté. Leur rôle dans notre
sanctification.
Dans cette vidéo seront comparées les conceptions protestantes et
catholiques du rapport entre grâce, foi, charité, et œuvres dans la
justification.
https://www.youtube.com/watch?v=RRi3-mj0Qc8&list=PLuko328jWH_1QegH3BiMfAH2SVNARXwUP
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théologie biblique catholique.
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Arnaud Dumouch, 2020
Com de l’épître à Philémon : L’Église du Christ face à
l’esclavage ? (50 mn).
Thèmes abordés : L’esclavage dans l’empire Romain ; La doctrine universelle de
la foi sur l’esclavage ; L’influence de cette doctrine pour la disparition
progressive de l’esclavage, l’Église face à l’esclavage ; Le
protestantisme face à l’esclavage ; L’humanisme sans Dieu face à
l’esclavage.
Cette lettre du vieux Paul à Philémon est écrite à l’occasion du
renvoi chez ce noble Romain devenu chrétien de son esclave Onésime qui s’était
enfui. On y voit l’influence qu’aura peu à peu le message du Christ sur
l’esclavage, cette pratique universelle des peuples anciens. L’Église ne tirera
que peu à peu les conséquences dans son histoire.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1l6ji9MDk__8IToGtScJ8_
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
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Arnaud Dumouch, 2020
0/13 Épître aux Hébreux :
Introduction : De qui est cette épître ? (20 mn).
Son auteur est inconnu. On a cru longtemps que c’était saint Paul. Ce n’est pas son style.
C’est un homme qui connaît le temple de Jérusalem et la loi Juive. C’est donc
sans doute un lévite ou un pharisien converti au Christ (Hébreux 2 :3) à la
deuxième génération. Ce traité de théologie est sans doute à l’adresse de
Juifs devenus chrétiens.
Son thème principal est l'un des plus anciens traités du
Christ mais aussi l'un des plus novateurs.
1/13 Épître aux Hébreux 1 : Le
Christ, Fils éternel et Dieu, différent des anges (39 mn).
Hébreux 1
Pourquoi ce chapitre 1 est Trinitaire. Connaître la nature divine de
Jésus est la base de toute l’épître. Différence entre Jésus et les anges.
Différence entre le Fils éternel de Dieu et les fils adoptifs que nous sommes.
Comme le Fils éternel est envoyé sur terre, en Personne.
2/13 Épître aux Hébreux 2 : Le
Christ, devenu homme, qui a souffert pour être un de nous (59 mn).
Hébreux 2
Pourquoi ce chapitre 2 complète ce qui pourrait nous conduire à
l’hérésie : Jésus est certes Dieu et vrai Dieu, mais il est aussi vrai homme.
Il peut nous appeler ses frères car, étant devenu l’un de nous, il a indiqué
par sa prédication puis par ses souffrance, ce qu’est le salut éternel et
comment l’obtenir par la croix.
3/13 Épître aux Hébreux 3 : Le
Christ, grand prêtre pour construire le Temple de Dieu (42 mn).
Hébreux 3
Thèmes abordés : le sacerdoce ; Comparaison entre Moïse et le
Christ ; Pourquoi des actes nous sont demandés et pas seulement une foi passive.
Dieu fait du Christ un grand prêtre afin de se construire une
demeure et cette demeure c’est nous. Il nous faut correspondre à cette immense
grâce par nos actes.
4/13 Épître aux Hébreux 4 : Pourquoi
certaines actions sont nécessaires au salut (43 mn).
Hébreux 4
Thèmes abordés : Sommes-nous sûrs de notre salut par la foi ?
Suite de la comparaison avec l’Ancien Testament : la persévérance
des Hébreux symbolise le risque de perte pour nous aussi.
Les Protestants disent qu’il suffit de persévérer dans la foi. Les
catholiques et les orthodoxes disent qu’il faut persévérer dans la charité qui
produit des actes de charité et est fondée sur la foi.
5/13 Épître aux Hébreux 5 : Le
Christ, grand prêtre, est devenu par sa passion l’un de nous (42 mn).
Hébreux 5
Thème traités : Qu’est-ce qu’un prêtre ? Jésus est-il le
Grand-Prêtre ? Sommes-nous prêtres avec lui ?
Jésus ne serait pas un bon prêtre, intermédiaire entre Dieu et nous
s’il n’était pas 1° Dieu par sa nature divine et 2° Homme en ayant tout vécu de
ce que nous vivions (excepté le péché) et en particulier l’épreuve du
désespoir. Par ses épreuves, il est l’un de nous et peut se faire avocat pour
nous devant Dieu.
6/13 Épître aux Hébreux 6 : Le Christ
sera fidèle à sa promesse. Nous, le serons-nous ? (65 mn).
Hébreux 6
Thème traités : Rappels des bases de notre foi : le début (la
conversion) ; le chemin (baptême et venue du saint Esprit) ; le terme
: la vie éternelle. Le blasphème contre l’Esprit est le seul péché absolu.
Jésus ne trahit pas. Mais nous, nous pouvons trahir après avoir tout
reçu. La trahison n’est pas dans nos actes de faiblesses ou de bêtise mais dans
le risque du blasphème contre l’Esprit.
7/13 Épître aux Hébreux 7 : Le
Christ, prêtre selon l’ordre de Melchisédech (49 mn).
Hébreux 7
Thème traités : Qu’est-ce que le sacerdoce de Melchisédech ?
Comparaison des quatre sacerdoces : 1° Sacerdoce naturel de
Noé ; 2° Sacerdoce hébreu de Lévi, 3° ministériel chrétien et 4° Royal
chrétien par la charité. De ces trois sacerdoces, seul le sacerdoce royal
demeurera dans son exercice pour l’éternité. Le sacerdoce ministériel ne
demeurera que dans son caractère sacramentel. Le sacerdoce de Levi ne demeure
que dans sa mémoire.
8/13 Épître aux Hébreux 8 : Le
sacerdoce de Lévi, impuissant et passager, a disparu (24 mn).
Hébreux 8
Thème traités : Le mode actuel d’exercice de la loi de Jésus est-il
définitif ou passager ?
Dans ce chapitre 8, l’épître aux Hébreux pousse plus loin la
comparaison entre la loi ancienne et l’Alliance nouvelle. On peut comprendre
que du nouveau va se produire : l’Alliance nouvelle va trouver sa plénitude en
deux étapes : 1° par le retour du Christ dans sa gloire puis 2° par l’entrée
dans la vision béatifique.
9/13 Épître aux Hébreux 9 :
L’Ancienne Alliance figure de la Nouvelle Alliance (44 mn).
Hébreux 9
L’épître aux Hébreux continue de commenter la comparaison entre
l’Ancienne Alliance dont tous les détails signifient la Nouvelle Alliance. Ici,
il parle du Temple et de la fonction du grand-prêtre, comparée à ce que fait
Jésus pour le temple immortel qu’est notre corps.
10/13 Épître aux Hébreux 10 : La Loi
ancienne, ombre de la Loi éternelle (66 mn).
Hébreux 10
L’impuissance de la loi ancienne et de ses œuvres charnelles. Le
sacrifice unique du Christ nous sauve pour l’éternité. Il accomplit la Loi
ancienne et en même temps, il l’abroge. Gare au jugement des hommes coupables
du blasphème contre l’Esprit.
Hébreux 11
Thème traité : Qu’est-ce que la foi ? La foi est-elle le salut
ou la porte du salut ?
19 fois dans ce chapitre, l’auteur de l’épître aux Hébreux dit
« Par la foi, untel fit de grandes choses pour Dieu ». Luther a-t-il
raison ? La foi seule
suffit-elle ou est-elle la « porte du salut », comme le dit le
Concile de Trente ?
Pour répondre, il faut toujours lire ces textes à la lumière de
toute la Révélation qui les éclaire.
12/13 Épître aux Hébreux 12 : Dans ce
purgatoire qu’est la terre, marcher vers ce salut (62 mn).
Hébreux 12
Thème traité : la terre est-elle un premier purgatoire ? Pourquoi
une purification est-elle nécessaire alors que la charité devrait
suffire ?
Voilà pourquoi notre chemin vers ce salut vaut le coup d’être couru
avec constance, malgré l’épreuve actuelle. Nos souffrances actuelles sont
une purification paternelle. Nous, nous le savons. Nous avons la Révélation de
l’amour de Dieu alors que les Anciens n’eurent que la peur de Dieu. Cependant,
souvenons-nous du châtiment des méchants.
13/13 Épître aux Hébreux 13 :
Conseils finaux sur l’attitude juste du chrétien (32 mn).
Hébreux 13
Conseils finaux : La charité fraternelle dans toutes ses dimensions.
La fidélité à la foi apostolique et donc à Jésus, vrai grand-prêtre. Fidélité à
l’Église et à ses pasteurs.
Bénédiction finale qui montre que l’auteur de l’épître aux Hébreux
est un collaborateur de Timothée.
https://www.youtube.com/watch?v=EB-r1pY1j9A&list=PLuko328jWH_1wnaVePDIDv-1yVaNOP4qd
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théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
1a/9
Com de la lettre de St Jacques : Introduction : cette épître est-elle
catholique ? (24 mn).
Jacques 1, 1.
Certains exégètes modernes nient que cette épître soit de saint Jacques. Que penser de
l’hyper-criticisme des exégètes des années 80 ?
Qui est Jacques le Mineur ? Est-il un fils de Marie ? Qui
est sa mère, Marie de Clopas ?
1b/9
Com de la lettre de St Jacques : Pourquoi sommes-nous tentés et par qui ?
(67 mn).
Jacques 1, 2-18. La tentation (au sens fort du mot) vise à
nous conduire à la perte éternelle. En ce sens, seul le démon nous
« tente ». Dieu, quant à lui, ou ses saints anges, peuvent nous
éprouver (souffrance) ou même nous « tenter » (au sens faible du mot
qui signifie la chute dans un péché peu grave évitant un péché éternel) mais
toujours en vue de nous sauver de notre orgueil et de notre égoïsme. Seul le
démon essaye de conduire l’homme à commettre librement le blasphème contre
l’Esprit Saint.
1c/9
Com de la lettre de St Jacques : Il faut mettre en pratique la Parole entendue (30
mn).
Jacques 1, 19-27. Ce passage de saint Jacques développe cet enseignement de
Jésus : « Matthieu 7, 21 Ce n'est
pas en me disant : Seigneur, Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux,
mais c'est en FAISANT la volonté de mon Père qui est dans les cieux ».
2a/9
Com de la lettre de St Jacques : Faire acception des personnes est un péché (27
mn).
Jacques 2, 1-10. La loi nouvelle implique deux commandements qui sont semblables :
l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Celui qui fait acception des personnes
et aiment les riches ou les notables n’observe pas la loi de Jésus.
Jacques 2, 9-26. Ce texte est la meilleure réponse du Nouveau Testament à la théorie
du salut de Martin Luther. Cependant, les œuvres dont parle ici saint Jacques
ne sont pas des rites matériels extérieurs de la loi de Moïse. Ce sont les actes de la charité et de ses deux
commandements unis : l’amour de Dieu et l’amour du prochain. Ces DEUX
commandements sont unis. Dans le cas contraire, on n’est pas disciple du
Christ. Luther
a donc fait l’erreur suivante : identifier dans les textes les « œuvres de
la loi ancienne » et les « actes de la charité ».
3/9
Com de la lettre de St Jacques : Contrôler sa langue (30 mn).
Jacques 3. C’est du trop-plein du cœur que sortent les mauvaises
paroles
Un homme tue par ses poings. Une femme tue par sa langue.
L’homme fort qui domine son âme vaut mieux que celui qui prend des
villes.
4/9
Com de la lettre de St Jacques : L’ascèse : Combattre avec énergie la
convoitise en soi (48 mn).
Jacques 4.
Thèmes abordés : Rapport entre ascèse et mystique ; entre effort et amour ;
Les convoitises en nous ; Pourquoi la conversion ne les supprime
pas ; Pourquoi, après un moment d’enthousiasme, peuvent-elle revenir plus
fortes ? La place fondamentale de l’humilité.
Saint Jacques montre que les convoitises viennent de la chair et
portent sur les jouissances égoïstes, l’argent, la gloire. Ceci produit tous
les fruits mauvais, jusque dans l’Église. Il insiste énormément sur l’exigence
des efforts pour changer. Sa spiritualité est celle de l’ascèse. Mais
attention, l’ascèse est fondée sur la mystique (l’amour de Dieu). Parce que le
juste Juge vient, le pécheur doit s’humilier et se convertir.
Jacques 5, 1-12.
Thèmes abordés : La vanité des biens de la terre ; L’éternité du
Seigneur ; La pastorale de la peur du terrible jugement est utile aux
hommes durs.
La spiritualité de saint Jacques regarde la vanité des choses de
cette terre et annonce la proximité du retour du Christ. Elle est adaptée aux
âmes charnelles. Elle les secoue. Car la peur est le commencement de la Sagesse.
Jacques 5, 13-20.
Thèmes abordés : Le rôle du sacrement des malades ; La prière insistante qui
obtient tout ;
Saint Jacques montre comment, dans la maladie, la guérison peut être
obtenue par la prière. En réalité, la guérison n’est pas toujours terrestre
mais souvent céleste et immortelle.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0i_KC1MrWXZKqDVib97m9P
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2018
Saint Pierre Intro : Cette épître
est-elle de saint Pierre ? (26 mn).
L’avis d’Eusèbe de Césarée, père de l’Église. L’avis de l’exégèse
historico-critique moderne. La fragilité extrême de cette discipline.
Saint Pierre 1/8 : Le résumé de la foi,
par celui qui doit confirmer ses frères (66 mn).
Chapitre 1 : On a dans ce premier chapitre de la première épître de
saint Pierre, un véritable kérygme, un résumé des repères essentiels de la foi,
de la charité, de l’espérance. On y voit s’exercer le Magistère en acte.
Saint Pierre 2/8 : Jésus est la
Pierre sur laquelle est bâtie l’Église (36 mn).
Chapitre 2 : Les Protestants disent que la pierre sur laquelle est
bâtie l’Église est la confession de saint Pierre : « Tu es le Christ, le
Fils du Dieu vivant ». Ont-ils raison de rejeter tout rôle à Simon, que
Jésus rebaptise « Pierre » ? Ce chapitre répond.
Saint Pierre 3/8 : A l’imitation du
Christ, la pureté dans le comportement (32 mn).
Chapitre 2, 11-25 : Fondé sur
l’imitation du comportement du Christ à la croix, voici les fruits de l’arbre
de la charité : chasteté, soumission aux lois justes, soumission à l’autorité
juste, imitation du Christ face aux souffrances.
L’Église dans la suite de son
Magistère complétera ces appels de saint Pierre : la loi doit rester
juste, l’autorité non abusive car l’amour de Dieu et l’amour du prochain
marchent ensemble. Face à l’injustice, la douceur du comportement doit parfois
être remplacée, dans un second temps, par la vertu de force.
Saint Pierre 4/8 : Le comportement
juste dans le couple et l’importance de la douceur (47 mn).
Chapitre 3, 1-17 : Autres conseils de comportement juste : Les
femmes et les hommes dans le couple, le fait que c’est d’abord la douceur d’un
comportement qui doit dominer. Est-ce vrai que la femme doit être soumise et
que l’homme exerce l’autorité dans le couple ?
Mais attention : encore une fois, ces conseils doivent être
complétés : le don de force est une dimension de la charité face à l’injustice.
Saint Pierre 5/8 : Le Christ a prêché
aux âmes de l’Hadès et les a sauvées (36 mn).
Chapitre 3, 18 à 4, 7 : Les 4 enfers (Hadès, purgatoire, enfer
des damnés, sein d'Abraham). Le Christ est descendu le vendredi saint dans
trois de ces enfers. Les hommes qui erraient dans l’Hadès depuis l’époque du
déluge ont-ils été sauvés ce jour-là ? N’est-ce pas contradictoire avec le
dogme (Comparaison avec la constitution Benedictus Deus du pape Benoît XII) ?
Saint Pierre 6/8 : Des divisions et
persécutions (1P 4, 12 à 4, 17) (39 mn).
Chapitre 4, 12 à 4, 17 : Dieu nous tente-t-il ? Comprendre les
persécutions par l’eschatologie. Pourquoi Jésus dit-il : « Heureux
êtes-vous si l’on vous persécute ». La vraie attitude qu’il faudra avoir
au jugement dernier par rapport à nos ennemis. L’exemple de Joseph face à ses
frères en Egypte.
Saint Pierre 7/8 : Comment rester un
bon prêtre ? (23 mn).
Chapitre 5, 1 à 4 : Qu’est-ce qu’un ancien (presbytre) ? Le
risque de la simonie et de la vanité. Autre risque non cité par saint Pierre :
les plaisirs.
Saint Pierre 8/8 : Le démon et le
rôle de la souffrance (48 mn).
Chapitre 5, fin : Toujours l’espérance, source de joie. Le rôle
fondamental de l’humilité. La confiance au Christ et la méfiance face au démon.
Qui est Satan ? Sens de la souffrance.
https://www.youtube.com/watch?v=Vn1aNaUe0G4&list=PLuko328jWH_31pWiu8zgjxL8d8eaa2Wq8
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
théologie, Biblique, Bible, épître, deuxième, Pierre, Écriture,
évêque, apôtre, pape, Simon,
2 Pierre 1, 1-11.
Thèmes abordés : Pierre et son humilité (esclave) ; Pierre
témoins de ce qu’il a vu ; Le Magistère infaillible de Pierre ; L’affirmation
forte de la divinité du Christ ;
Certains exégètes représentant la critique moderne considèrent qu'il
s'agit de l'écrit le plus tardif du Nouveau Testament. D'autres exégètes,
qui tiennent une position plus traditionnelle, datent l'épître des années 60.
2 Pierre 1, 12-21.
Thèmes abordés : Pierre rappelle une dernière fois l’évangile ;
Pierre rappelle qu’il a vu le Fils et entendu la voix du Père ; La
communion des saints depuis le Ciel ; Le rôle complémentaire de la
Tradition, de l’Écriture et du Magistère.
Pierre exhorte les saints à affermir leur vocation et leur élection.
Il a eu l’annonce de sa mort proche et promet de continuer à nous aider après. Ce
texte fonde dans l’Écriture la communion avec les saints, jusqu’après cette
vie.
2 Pierre 2.
Thèmes abordés : Les chrétiens dépravés ; Les faux prophètes à
venir ; Pourquoi les hérésies ? Le jugement terrible à venir ;
Jugement Universel / Jugement individuel ; Le mécanisme de ces dépravés :
Orgueil conduit à la Luxure ; analyser pourquoi Dieu permet que les
orgueilleux tombent dans la luxure ;
Saint Pierre met en garde contre les faux prophètes à venir et nous
donne son expérience du mécanisme qui conduit des chrétiens (parfois prêtres et
évêques) à devenir pires que s’ils n’avaient jamais été chrétiens : « Je maudirai leur bénédiction ».
3 sur 4 Com seconde épître de Pierre
: La fin du monde arrive bientôt : s’y préparer (51 mn).
2 Pierre 3.
Thèmes abordés : Les trois sens de la fin du monde ; Le Christ
est-il revenu dans sa gloire ? Conséquence sur notre comportement, puisque
notre mort arrive bientôt ; Saint Paul et saint Pierre ensemble.
Le chapitre 3 parle des derniers jours et de la seconde venue du
Christ. Cette seconde venue du Christ est plus profondément comprise par la foi
de nos jours.
https://www.youtube.com/watch?v=9D-E6TLJiXE&list=PLuko328jWH_2TITCN6oTvAPmCpIEaYI0N&pp=gAQBiAQB
Une série de cours de
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Arnaud Dumouch, 2020
1/11 1ère épître de Jean Intro :
Cette épître est-elle de saint Jean ? Qui est le Verbe ? (49 mn).
1 Jean 1, 1-4
L’avis d’Eusèbe de Césarée, père de l’Église. L’avis de l’exégèse
historico-critique moderne. La fragilité extrême de cette discipline.
Le prologue de la première épître est manifestement de saint Jean :
Qu’est-ce que le Verbe de Dieu ? Comment saint Jean insiste sur la réalité
absolument palpable de ce qu’il a vu de ses yeux.
2/11 Première épître de Jean : HUMILITE
: la première jambe pour marcher vers le Christ (32 mn).
1 Jean 1, 5-10
La lumière en Dieu manifeste et manifestera tout ce qui est caché.
Elle est la norme même du bien. Et cette Lumière n’est autre que Jésus,
manifesté en la chair.
Ne pas craindre de reconnaître son péché pour se mettre face à la
Lumière de Dieu : car Dieu se fera notre avocat et nous protègera du désespoir.
Pourquoi Dieu nous laisse-t-il pour un temps avec des pulsions de péché ?
3/11 Première épître de Jean : AMOUR
: la seconde jambe pour marcher vers le Christ (48 mn).
1 Jean 2, 1-11
L’amour de Dieu n’est pas un sentiment fragile. C’est un ACTE de
l’intelligence et de la volonté, portées par la foi et la charité. Il n’est d’amour
que d’actes d’amour selon cette parole de Jésus : « Matthieu 7, 21 "Ce n'est pas en me disant : Seigneur,
Seigneur, qu'on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c'est en FAISANT la
volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
L’amour De Dieu est-il premier ou m’amour du prochain ?
1 Jean 2, 12-17
A l’école des docteurs spirituels de l’Église, on sait que la
relation à Dieu s’approfondit et se purifie.
L’enfance spirituelle : Pardon des péchés et foi permettant la
connaissance de Dieu.
L’adolescence spirituelle : force contre les tentations et face au
démon.
Le père spirituel : connaissance plus profonde de Dieu.
Dans tous les cas, on ne peut aimer Dieu et le monde.
5/11 Première épître de Jean : La
venue de l’Antéchrist, ennemi de notre salut (61 mn).
1 Jean 2, 18-29
Distinguer les antéchrists et le dernier Antéchrist (2 Thess 2).
Application de ce discernement aux trois sens des textes
eschatologiques : 1° L’heure de la mort ; 2° La fin des générations ;
3° La fin du monde.
Comment reconnaître ces Antéchrists ? La grâce du Christ permet
de discerner facilement.
6/11 Première épître de Jean : Fuir
le péché car il fait de nous un ennemi de Dieu (43 mn).
1 Jean 3, 1-12
Distinguer « le monde » et « le royaume de
Dieu ».
La vision béatifique, objet ultime de notre espérance théologale.
Fuir le péché et pratiquer la justice (charité, humilité).
Est-ce à dire que lorsqu’on pèche, c’est qu’on n’a jamais eu la
grâce ?
7/11 Première épître de Jean :
Pourquoi le monde hait-il les disciples du Christ ? (46 mn).
1 Jean 3, 13-24
Le chrétien par son amour peut être reçu comme un reproche vivant à
celui qui n’aime que lui-même.
L’amour n’existe pas sans est un acte d’amour.
8/11 Première épître de Jean : Discerner
les esprits : comment faire ? (43 mn).
1 Jean 4, 1-6
Suffit-il de confesser Jésus Christ pour être de Dieu ? Non.
Mais c’est le premier critère à discerner pour savoir si une apparition privée
ou un saint est de Dieu.
Les deux autres critères sont les fruits spirituels et des miracles
venant de Dieu qui confirment. Ne pas suivre l’attitude sectaire de certaines Églises
selon cette leçon reçue par Jean : « Luc
9, 49 Jean prit la parole et dit : "Maître, nous avons vu quelqu'un
expulser des démons en ton nom, et nous voulions l'empêcher, parce qu'il ne
suit pas avec nous." Mais Jésus lui dit : "Ne l'en empêchez pas ; car
qui n'est pas contre vous est pour vous." »
9/11 Première épître de Jean : Les 5
étapes du chemin de la justification de notre âme (32 mn).
1 Jean 4, 7-21
Ceci est repris par la foi catholique lors du Concile de Trente,
session VI sur la justification de l’impie.
1° Dieu vient en premier nous chercher : L’amour de Dieu est
l’origine et la source de l’amour de charité surnaturel pour le prochain. Ne
pas confondre « charité » et « amour naturel » ;
2° Dieu nous révèle son amour ;
3° Nous répondons par la foi et la charité à son amour ;
4° Nous somme dans l’attente certaine (espérance théologale) de sa
Venue ;
5° Tout cela s’épanouit concrètement dans l’amour du prochain ;
10/11 Première épître de Jean : La
Trinité, Alpha et Oméga de notre Vie éternelle (42 mn).
1 Jean 5, 1-12
Notre vie divine est Père, Fils et Saint Esprit. Elle produit en
nous la vie divine et notre réponse d’amour spirituel qui consiste à garder ses
commandements. Tout cela aboutira à la Vision béatifique, selon le témoignage
du Fils.
Qui sont ces trois qui témoignent de Dieu : « 1° l'Esprit, 2° l'eau, 3° le sang » ? C’est 1°
Dieu présent dans notre cœur, 2° l’humilité qui rend pur et 3° l’amour qui
donne sa vie pour le prochain.
Le « comma johannique », un ajout datant du Moyen âge.
11/11 Première épître de Jean : La
vie éternelle et le péché qui conduit à la mort (32 mn).
1 Jean 5, 13-21
La vie éternelle où nous serons exaucés en toutes choses. La
communion des saints.
Distinguer le péché mortel et le blasphème contre l’Esprit, qui est
impardonnable.
Discerner le Mauvais auquel le monde est soumis et le Véritable, le
Christ qui donne la vie éternelle.
https://www.youtube.com/watch?v=9D-E6TLJiXE&list=PLuko328jWH_2TITCN6oTvAPmCpIEaYI0N&pp=gAQBiAQB
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2021
Thèmes abordés : La charité n’est pas qu’un sentiment mais un acte ; Pourquoi la
négation de la divinité du Christ change-t-elle tout ? Caractère essentiel
de la doctrine ; Excommunication des hérétiques.
Cette épître est le testament spirituel de saint Jean. Le vieux
saint Jean, dernier survivant des apôtres, s’adresse à l’Église, Notre Dame et
épouse mystique du Christ et donne le cœur de son message en quelques lignes :
1° La charité (amour de Dieu et du
prochain) est un acte concret qui fait la volonté de Dieu
2° Elle se fonde sur la foi
qui est une connaissance vraie et profonde du Christ (sa divinité, son
incarnation, sa passion). Sans les deux, la vie spirituelle meurt.
https://www.youtube.com/watch?v=9D-E6TLJiXE&list=PLuko328jWH_2TITCN6oTvAPmCpIEaYI0N&pp=gAQBiAQB
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
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Arnaud Dumouch, 2021
La 3ème épître de Jean : Ultime lettre à un chrétien, pour
qu’il tienne bon dans l’évangile (39 mn).
3 Jean.
Thèmes abordés : Ancien = presbytre ; Vivre en vérité = Correspondance entre
pensées, parole et actions ; Actions juste de l’évêque et du chrétien :
uniquement pour le Nom de Jésus ; Action du mauvais évêque mercenaire et
vaniteux : usage abbérant de l’autorité ; Jean viendra nous chercher
bientôt, un à un, chacun par son nom.
Cette troisième épître de saint Jean est à recevoir comme une lettre
envoyée depuis le Ciel où que saint Jean nous adresse sur la terre, avant de
venir nous chercher bientôt, un à un, chacun par notre nom.
https://www.youtube.com/watch?v=lhELDigcGQ4&list=PLuko328jWH_1LpP4IeB899tCRqx5noQpK
Une série de cours de
théologie biblique catholique.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm
Arnaud Dumouch, 2020
1/3 Épître de Jude 1 à 5 : Quelle est l’erreur que combat
Jude ? L’hérésie ou l’orgueil ? (57 mn).
Thèmes abordés : Qui est saint Jude, le frère du Seigneur ? Que combat
Jude ? Quel est le péché le plus grave pour éloigner du Seigneur : hérésie
ou orgueil ?
Certains pensent que c’est une hérésie du style « arianisme »
: « Jésus n’est qu’un homme. Il
n’est pas Dieu » ou encore : « Il faut suivre les préceptes de
Moïse ».
D’autres pensent que c’est l’orgueil selon ce proverbe attribué à
saint Jean Chrysostome : « Un char
rempli de vérités mais tiré par l’orgueil va en enfer. Un char rempli
d’hérésies et tiré par l’humilité va au paradis ».
Thèmes abordés : le sens prophétique de : La mort dans le désert du peuple
Hébreux ; La chute des démons ; La destruction de Sodome ; Le
jugement de Moïse entre Satan et saint Michel ;
Jude utilise toutes les analogies Bibliques possibles liées à la
perte des méchants pour indiquer quel sera la perte de ceux qui se déchainent
contre l’Evangile. Ainsi en sera-t-il lors du retour du Christ dans la gloire
avec les saints. Mais attention : le jour du Seigneur est un jour de colère par
la manifestation de la vérité et de réconciliation par la manifestation de
l’amour.
3/3 Épître de Jude 16 à fin : Le juste comportement des
saints de Dieu ? (42 mn)
Thèmes abordés : Les trois sens de l’« Antéchrist » ;
Que veut dire : « les pécheurs suivent leur psychisme » ; Les
saints suivent la charité.
Le comportement des saints en attendant la Venue de la glorification
: tenir bon ; annoncer l’évangile au juste ; Fortifier la charité des
saints ; se défier de l’influence des pécheurs.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_043nbaYxXNxKUyf83kSIPB
Une série de cours
d’eschatologie catholique pour entrer dans la lecture de ce dernier livre de la
Révélation.
Vidéo du site http://eschatologie.free.fr
Arnaud Dumouch, 2011-2015.
Apocalypse 1 ‒ introduction à
la lecture de ce livre (catholique) (18 mn).
Les dangers de l'eschatologie : on y mêle trop souvent ses passions
politiques et religieuses.
Apocalypse 2 ‒ L’histoire et l’auteur du livre
de l’Apocalypse (16 mn).
L’avis de saint Irénée.
Apocalypse 3 ‒ Les quatre niveaux de lecture de
ce livre (44 mn).
1° le sens littéral, compris par les contemporains de saint Jean et
certainement en rapport avec les évènements de la grande guerre des Juifs
contre les Romains, la persécution de Néron.
2° Le sens moral, qui indique le comportement à avoir pour être sauvé.
3° Le sens allégorique, qui s’applique au destin des réalités qui
passent par la vie terrestre.
4° Le sens eschatologique, qui raconte notre vie à l’heure de la mort et
après la mort.
Apocalypse 4 ‒ Les trois sens allégoriques de
ce livre (44 mn).
1° Le destin individuel de chacun de nous, et aussi du Christ et de
Marie.
2° Le destin des générations vers leur salut.
3° La fin du monde : la dernière génération et son salut.
Apocalypse 5 ‒ Ce livre s’interprète
nécessairement en Église (28 mn).
La « sola scriptura » est
impossible. La théologie de son Église intervient nécessairement.
En théologie catholique, ce livre est interprété à la lumière du reste
de l’Écriture, de la Tradition des saints et du Magistère.
Apocalypse 6 ‒ Le plan général de ce livre (38
mn).
Une série de sept tableaux présentant sous diverses approches le travail
de Dieu sur l’homme en vue du salut.
1° Lettres aux sept Églises (Ap. 1-3) : nos âmes et tout ce qui est sur
terre et au purgatoire est fait de bon grain et d’ivraie que Dieu purifie.
2° Les sept mystères scellés (Ap. 4-8) : seul le Christ peut
expliquer les souffrances qui frappent tout ce qui passe sur terre.
3° Les sept trompettes (Ap. 8-11) : Les décisions de Dieu sur nous,
en vue de notre salut.
4° Les signes grandioses : la femme et le dragon (Ap. 12-14) : Ce qui
est en jeu dans cette vie, le salut éternel.
5° Les sept coupes et les sept fléaux (Ap. 15-16) : L’action concrète
et purificatrice de Dieu.
6° Le jugement dernier (Ap. 17-20) : les damnés et le péché (la
grande prostituées) les sauvés et le bien.
7° La vie éternelle (Ap. 21-22).
Apocalypse 7 ‒ Le prologue de l’Apocalypse de
saint Jean (Ap 1, 1 à 8) (59 mn).
Saint Jean donne ici la clef de la lecture de ce livre de l’espérance :
l’Alpha (la Trinité) et l’Omega (le retour du Christ, la Vision béatifique).
Apocalypse 8 ‒ L’apparition du Christ glorieux
à saint Jean (Ap 1, 9 à 20) (1 h 12).
Comment lire les lettres aux sept Églises : Ne pas se fixer exagérément
sur leur sens littéral (ces Églises ont disparu) ni sur le sens matériellement
valable à telle époque car ce texte est pour toutes les époques mais aussi pour
toutes les Églises et tous les individus qui forment l’» Église ».
L’apparition du Christ en gloire, centre et clef de la compréhension de
ces lettres. Ce qui frappera chez le Christ quand nous le verrons.
Apocalypse 9 ‒ La lettre aux sept Églises (Ap
2, 1 à 3, 22) (1 h 45).
Que sont ces sept Églises au sens allégorique ? D’abord nous-mêmes
dans notre chemin de purification, mais aussi chaque communauté chrétienne,
catholiques, orthodoxes et protestantes. Le regard du Christ sur nos qualités
et nos péchés, la correction du Christ, la conversion demandée, la récompense
eschatologique promise.
Quelques exemples à partir de ces textes appliqués à un jeune chrétien,
à une famille, à l’Église de Jean au premier siècle, à une Église occidentale
après mai 68, à l’Église universelle de la fin du monde.
Apocalypse 10 ‒ Les sept mystères scellés, le
sens de la souffrance (Ap 4,1 à 8, 1) (1 h 40).
Une approche selon les divers sens décrits dans les leçons 3 et 4 de ce
texte très riche.
Cet exemple doit servir à une approche personnelle de tout le reste du
livre, selon l’immense richesse symbolique de ses significations : Les sept
mystères scellés sont les sept grandes souffrances incompréhensibles dans ce
monde et le sens que seul le Christ peut leur donner (1- être vaincu, 2- subir
la guerre, 3- avoir faim, 4- mourir, 5- subir l’injustice, 6- la fin de tout,
7- le silence de Dieu).
Apocalypse 11 ‒ Les sept trompettes, pour notre
salut (Ap 8 à 11) (1 h 12).
Une approche selon les divers sens décrits dans les leçons 3 et 4 de ce
texte très riche.
Cet exemple doit servir à une approche personnelle de tout le reste du
livre, selon l’immense richesse symbolique de ses significations : Que sont ces
sept trompettes, appliquées à un destin individuel ? Elles sont les 7 décisions
de Dieu pour purifier et sauver les habitants de ce purgatoire qu’est cette
terre. (1- les petits malheurs usant la jeunesse, 2- les grands malheurs, 3-
l’amertume d’une vie insensée, 4- l’absence de sens à cette vie, 5- l’angoisse
de la mort qui approche, 6- la vie qui fuit de tout côté et annonce la fin, 7-
le retour du Christ dans sa gloire).
Denis Stoffel (laïc passionné de
théologie) défend des coïncidences frappantes avec le chapitre 9 de
l'Apocalypse et la guerre en Irak (région de l'Euphrate). Arnaud Dumouch (laïc théologien) montre que ce sens est secondaire (quoique
non exclus) et que l'Apocalypse a un sens bien plus large qui parle à tous
les hommes DE TOUS LES TEMPS ET DE TOUS LES LIEUX. |
Apocalypse 12 ‒ Le livre amer (Ap 10) (39 mn).
Qu’est-ce que ce petit livre au bon goût dans la bouche et à l’amertume
dans le ventre ? Le Christ, Verbe de Dieu, mais le Christ crucifié,
explication de tout (voir 1 Corinthiens 1, 23).
Apocalypse 13 ‒ Les deux témoins (Ap 11, 1-13)
(37 mn).
Les multiples sens par lesquels se réalisent les deux témoins tout au
long de l’humanité, dans chaque vie, dans chaque génération, et pour l’humanité
entière. D’abord l’homme et la femme et au sommet, en perfection : Jésus et
Marie. Ensuite Enock et Elie, puis Jean-Baptiste et Jésus, le judaïsme et le
christianisme, l’islam et le christianisme. Pourquoi la mort et la résurrection
des deux témoins ?
Apocalypse 14 ‒ Le premier signe : la femme et
le dragon (Ap. 12, 1-6) (40 mn).
Comment ce texte met en valeur ce qui est en
jeu dans cette vie = ce purgatoire-, à savoir la marche vers le salut éternel.
Comment ce texte s’applique d’abord au Christ et à Marie, comme un modèle. Puis
il s’applique à tout ce qui passe sur la terre : notre âme (que nous soyons un
bon ou un mauvais larron, ou un disciple de Jésus), puis à titre de signe
historiquement visible à Israël et de manière plus intime à l’Église.
Apocalypse 15 ‒ Le deuxième signe : le dragon
rouge feu (Ap. 12, 7-17) (58 mn).
Qu’est-ce que ce dragon qui devient un
serpent ? D’abord, c’est l’ange révolté dont la réalité vivante est
rappelée par la foi catholique. Ensuite, c’est le symbole du mal en nous et du
mal qui nous tente depuis l’extérieur de nous.
Histoire de saint Cassien pour montrer la part
du démon et la part du péché en nous. L’histoire du démon, de sa révolte, de sa
lutte actuelle, de sa défaite évidente et déjà actée parce que Dieu ne peut
être autre chose que Dieu : Amour et kénose trinitaire.
Apocalypse 16 ‒ Le 3ème signe : les deux bêtes
(Ap. 13, 1-10) (46 mn).
Le sens général de ce texte : Comment Satan
(le dragon rouge feu) influence et produit pour chaque génération et chaque
individu une « bête de la mer » (la pensée du péché, l’idéologie), qui
ensuite se réalise dans le concret « la bête de la terre » (l’acte du
péché pour l’individu et l’idéologie qui prend le pouvoir réellement au plan
des générations).
Un exemple d’application de ce texte sur la
bête à sept têtes aux idéologies des XIX° et XX° s.
Apocalypse 17 ‒ Le chiffre de la bête 666 (Ap.
13, 11-18) (36 mn).
Comment ce texte symbolique est valable pour
tous les temps et tous les lieux et ne peut être réduit à une interprétation
particulière du style « les puces RFID ». Le sens universel de ce chiffre
de la bête 666 : L’adhésion par l’intelligence et l’action à l’idéologie
mondaine de son époque. A la fin du monde, cette idéologie mondaine sera le «
mystère de l’iniquité », c’est-à-dire le motif réel et profond de la
révolte de Lucifer : l’amour de soi poussé jusqu’au mépris du vrai Dieu et du
prochain.
Apocalypse 18 ‒ Le 4ème signe : l’Agneau et les
144 000 élus (Ap. 7, 3 et 14, 1-5) (33 mn).
Comment ce texte ne peut s’interpréter qu’avec
une foi préalable. Comparaison entre l’interprétation littérale des Témoins de
Jéhovah et les multiples sens catholiques de ce texte. Qui sont ces 144
000 ? La vierge Marie qui est seule immaculée ? Tous ceux qui n’ont
jamais commis de péché mortel volontaire ? Tous ceux qui ont été rendus
immaculés par le pardon et le salut du Christ ?
Apocalypse 19 ‒ Le 5ème signe : les trois
anges (Ap. 14, 6-13) (22 mn).
La présence de ces trois anges implique-t-elle
une collaboration d’autres rédempteurs avec l’Agneau, seul Rédempteur ?
Que dire du dogme de l’unique rédempteur ?
Les trois messages des anges : 1° L’Evangile
seul est Lumière 2° Ce monde passe et tombe. 3° Ceux qui n’ont pas l’Evangile
sont morts intérieurement. Comment ces trois messages encouragent les chrétiens
à tenir bon, à être fidèles car elle vient, la manifestation de la victoire du
Christ.
Apocalypse 20 ‒ Les 6 et 7ème signes : le fils
d’homme et la moisson du vin (Ap. 14, 14-20) (17 mn).
Le retour du Christ dans sa gloire et le
jugement dernier, signe ultime et clef de voûte de toute compréhension.
Comparer avec Matthieu 24, 30 « Et l'on
verra le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande
gloire. Et il enverra ses anges avec une trompette sonore, pour rassembler ses
élus des quatre vents, des extrémités des cieux à leurs extrémités. »
Apocalypse 21 ‒ Les sept coupes des anges aux
sept fléaux (Ap. 15-16) (58 mn).
L’action concrète et purificatrice de Dieu pour sauver les grands
pécheurs (les habitants de la terre). Comment le péché est accompagné de
conséquences immanentes douloureuses qui peuvent conduire à la réflexion et au
repentir.
Apocalypse 22 ‒ Qui est la prostituée
fameuse ? (Ap. 17) (48 mn).
Selon une lecture Protestante fréquente, elle
est l’Église romaine siégeant sur la ville aux sept collines. Différence entre
la justification luthérienne liée aux péchés de la papauté du XVI° s et
l’interprétation évangélique liée à la dénonciation d’un culte idolâtrique chez
les catholiques et les orthodoxes.
Lecture catholique : ses divers sens à
commencer par le cœur pécheur de chaque homme, mais aussi le péché de chaque
génération. Comment Dieu purifie peu à peu ceux qui passent sur terre.
Application de ce texte à sainte
Marie-Madeleine, pour comprendre la richesse de salut et d’espérance qu’il
contient.
Application de ce texte à l’exemple de la
crise de 1929, pour comprendre la richesse de salut et d’espérance qu’il
contient.
Apocalypse 25 ‒ La victoire sur le
péché (Ap. 19, 1-10) (36 mn).
Victoire par la médiation des épreuves venant
de Dieu, et par le don de la grâce. La question de la purification des saints
par les bonnes actions venant de la charité, et non par la foi seule. La
question du rôle des envoyés de Dieu, au service de notre salut.
Apocalypse 26 ‒ Le retour du Christ dans sa
gloire (Ap. 19, 11-21) (51 mn).
Rappel : ce texte doit se réaliser de toutes
les manières possibles : la Venue du Christ par sa présence cachée (la grâce
voir Jean 14, 23) et l’eucharistie en cette vie, et dans sa gloire à l’heure de
la mort et à la fin du monde. Description du Christ glorieux. Pourquoi ne
vient-il pas seul mais avec « les armées du Ciel » (les saints et les
anges) ? Quel est son sceptre de fer ?
Apocalypse 27 ‒ 1000 années de règne du Christ
sur terre ? (Ap. 20, 1-7) (47 mn).
En quel sens ce texte, d’après le Magistère
catholique, ne peut jamais être interprété (voir Catéchisme de l’Église
Catholique 676).
Les interprétations catholiques de ce texte
et, en particulier, le sens lié à l’heure de la mort : la nécessité pour toute
âme dans le passage qu’elle soit confrontée à un temps parfait de la paix du
Christ.
Apocalypse 28 ‒ La bataille de Gog et Magog
(Ap. 20, 7-15) (57 mn).
Application de ce texte à la guerre des Juifs
contre les Romains, à la guerre dans l’islam prophétisée par Mohamed (Ezéchiel
38-39).
Pourquoi chaque personne, dans le passage de
la mort, doit-elle être confrontée de manière ultime à Lucifer dans la
puissance de son mystère d’iniquité (Voir Catéchisme de l’Église Catholique 675
à 677).
Le combat de l’âme face au Christ accompagné des
saints et des anges et à Lucifer accompagné de ses armées de révoltés. L’arbre
tombe du côté où il penche. Application à la fin du monde.
Apocalypse 29 ‒ La cité éternelle (Ap. 21-22,
7) (1 h 12).
Description du paradis qui est à la fois, sous
ce texte symbolique, notre âme où Dieu habite (vision béatifique), et l’Église
céleste des saints. Comparaison avec la description du Temple en Ezéchiel 40.
Apocalypse 30 ‒ Epilogue de
l’Apocalypse (Ap. 22, 8-17) (38 mn).
Synthèse par saint Jean de tout ce qu’il a vu
de la part de l’ange : Le Christ Alpha et Omega, son Evangile, le purgatoire où
nous sommes, l’arrivée « bientôt » du Christ et du monde nouveau.
Apocalypse 31 ‒ Est-ce ici la fin de la
Révélation publique (Ap. 22, 18-21) (38 mn).
En quel sens la prophétie publique se
termine-t-elle avec ce livre ? Celui qui ajoute ou retire à cette
Révélation sera frappé des fléaux écrits dans ce livre. Les Catholiques, les
Orthodoxes, les Protestants et nous-mêmes avons-nous retiré ou ajouté quelque
chose à la Révélation ?
Apocalypse 32 ‒ un exemple de commentaire : les
trois jours de ténèbres (37 mn).
Une approche selon les divers sens décrits dans les leçons 3 et 4 de
cette prophétie de Jésus (le signe de Jonas en Mt 12, 39) reprise par une
prophétie de saint Padre Pio :
http://www.dailymotion.com/video/xesp9b_padre-pio-temoigne-les-3-jours-de-t_webcam#.USc7qKU01BN
Le cierge béni signifie la constance de notre foi qui doit regarder et
prier la vierge Marie et Jésus ; Le crucifié qu'on regarde signifie qu'il faut
comprendre avec Jésus pourquoi on passe par ces grandes souffrances, ces angoisses,
sinon on risque de se décourager ; Ne pas ouvrir ni porte ni fenêtre signifie
ne pas écouter les tentations du monde qui essaye de nous détourner de l'unique
refuge : Jésus, Marie et les saints du Ciel.
Le but de ces épreuves.
Apocalypse 33 ‒ Conclusion : Pourquoi un texte
si complexe ? (12 mn).
Pourquoi fallait-il un texte si complexe et si
symbolique (donc confus) pour exprimer le mystère du but de notre vie terrestre ?
Quatre raisons principales : 1° Chaque homme trouvera dans ce livre ce qu’il
lui faut : de la peur, commencement de la sagesse, pour les hommes charnels et
de la contemplation pleine d’espérance pour les hommes spirituels. 2° Ce texte
a plusieurs sens, ce que peut signifier l’usage des symboles. 3° Vus ces sens
possibles multiples, on peut comprendre que l’Écriture seule ne suffit pas,
qu’il faut aussi la tradition de l’Église et le Magistère. 4° Ces symboles
montrent que le mystère de Dieu et de son Evangile ne peut être exprimé dans un
langage scientifique tant il dépasse toute compréhension.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_043nbaYxXNxKUyf83kSIPB
Une série de dialogues
vivant pour un commentaire catholique de l’Apocalypse de Saint Jean, ce livre
de l’espérance théologale.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr
Arnaud Dumouch, Morgan
Priest 2020.
Apocalypse, saint Jean, espérance, espoir, souffrance, fléaux,
livre, Bible, Nouveau Testament, Morgan, priest,
Apocalypse 1 ‒ Nos intentions
pour ce commentaire vivant de l’Apocalypse (7 mn).
Les dangers de l'eschatologie : on y mêle trop souvent ses passions
politiques et religieuses.
Apocalypse
6- LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE (Ap 6, 1-8) (29 mn)
Apocalypse 6,
1-8. Ils sont les quatre premiers fléaux qui frappent notre vie sur terre et
qu’il est impossible de comprendre sans le Christ.
Apocalypse 6, 9.
Ils sont les trois fléaux les plus scandaleux qui frappent notre vie sur terre
et qu’il est impossible de comprendre sans le Christ : l’injustice, la
destruction de toutes nos œuvres, le silence de Dieu
Apocalypse 7, 9. Comment Dieu nous purifie par la vie terrestre et
les souffrances. Les 24 vieillards signifient l’humanité entière, avant et
après la venue du Christ. Comment seul le Christ (Agneau) sauve mais comment
ils préparent le salut dans d’autres parties du monde.
Apocalypse 8 et 9. Les
décisions de Dieu et les fléaux qui frappent cette terre. Tout ce que décide
Dieu pour nous détacher de nos égoïsmes vise à nous sauver du blasphème contre
l’Esprit et de l’enfer.
Apocalypse
9- La sixième trompette et le dernier Antéchrist qui viendra sur terre (Ap 9,
13) (31 mn)
« Apocalypse 9, 13 Et
le sixième Ange sonna... Alors j'entendis une voix venant des quatre cornes de
l'autel d'or placé devant Dieu »
Application de cette trompette au mystère du dernier Antéchrist
qui viendra avant la fin du monde et qui établira sur terre, dit le Catéchisme
de l’Église Catholique 675, le mystère de l’iniquité sur terre.
Pourquoi une telle permission de Dieu sur terre ? En quoi ce
malheur sauvera-t-il au terme ?
https://youtu.be/3-DAytjLifk
« Apocalypse 10, 7 Mais aux
jours où l'on entendra le septième Ange, quand il sonnera de la trompette,
alors sera consommé le mystère de Dieu, selon la bonne nouvelle qu'il en a
donnée à ses serviteurs les prophètes ».
Application de cette trompette aux malheurs du XV° s à l’époque de saint
Vincent Ferrier. Cette trompette montre ce que peut provoquer une souffrance
ultime pour notre salut. Dans cette video je montre que cette septième
trompette qui nous mêne à une mort intérieure (une kénose pour le salut) se
réalise en fait à chaque individu et pour chaque génération.
Apocalypse
11- Les deux témoins qui viendront avant la fin du monde (Ap 11) (49 mn)
« Apocalypse 11, 3 Mais je donnerai à mes deux témoins de
prophétiser pendant 1.260 jours (= 3,45 années), revêtus de sacs ».
Qui sont ces deux témoins ? Sont-ils des spiritualités ou des
personnages réels qui viendront ? Je montre dans ces vidéos qu’ils sont
les deux.
Apocalypse
13- 666, La marque de la bête (Ap 13, 18) (24 mn)
Apocalypse 13,
18. Le chiffre 777 signifie symboliquement l’homme qui vit la plénitude des 7
dons du Saint Esprit et est de ce fait en lien d’amour avec la Trinité. Le
chiffre 666 signifie l’homme sans Dieu.
Apocalypse
16- Les sept coupes de la colère de Dieu (Ap 16) (49 mn)
« Apocalypse 16, 1 Et
j'entendis une voix qui, du temple, criait aux sept Anges : "Allez,
répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu ».
Les sept coupes racontent les applications concrètes des fléaux de Dieu
sur l’humanité. Pour les habitants de la terre, ce sont des souffrances
terribles car ils n’ont pas de perspective éternelle.
« Apocalypse 17, 1 Alors
l'un des sept Anges aux sept coupes s'en vint me dire : "Viens, que je te
montre le jugement de la Prostituée fameuse, assise au bord des grandes
eaux ».
La prostituée, vautrée sur son lit de richesses, est le symbole de tout
ce qui nous entraine à la mondanité et donc loin de Dieu.
La chaine youtube de Morgan Priest : « Predicator » : https://www.youtube.com/c/PREDICATOR
Une série de dialogues
vivant pour un commentaire catholique de l’Apocalypse de Saint Jean, ce livre
de l’espérance théologale.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr
Arnaud Dumouch, Kévin
2021.
Apocalypse, saint Jean, espérance, espoir, souffrance, fléaux,
livre, Bible, Nouveau Testament, Kévin,
Apocalypse 0- 10 questions pour
comprendre l'Apocalypse de saint Jean, par Kévin (85 mn)
Origine du livre ; Son but, son
utilisation des symboles ; Comment l'interpréter ? Annonce-t-il l'avenir ?
Les sept Églises ; Le livre scellé ; Les quatre cavaliers ; 666
et l'Antéchrist ; La prostituée fameuse ; Les 144000 élus ; Le
retour du Christ.
Thèmes
abordés : Origine du livre ; Son but, son utilisation
des symboles ; Comment l'interpréter ? Annonce-t-il l'avenir ? Les sept Églises ;
Le livre scellé ;
Apocalypse chapitre 4 : Le mystère du
trône grandiose et de « quelqu’un », par Kévin (35 mn)
Thèmes
abordés : La
trinité à l’origine de tout ; La trinité comme explication de tous les
mystères du monde.
Apocalypse
4, 2 « Voici, un trône était dressé dans le ciel, et, siégeant sur le
trône, Quelqu'un... »
Thèmes
abordés :
Aucune religion, aucune philosophie, aucune idolatrie n’a pu expliquer les
raisons de notre présence sur terre et de la souffrance. Seul le Christ le
fait, et de manière grandiose, par sa mort et sa résurrection.
Apocalypse chapitre 6 : Les sept
sceaux et le mystère de la souffrance, par Kévin (53 mn)
Thèmes
abordés : Les
différentes types de souffrances de cette terre ; Les quatre chevaux de
l’Amocalypse ; Le silence de Dieu ; La trinité à l’origine de
tout ; La trinité comme explication de tous les mystères du monde.
Le
scandale de la souffrance est le secret le plus profond de la théologie.
Thèmes
abordés : Le
but des épreuves de cette terre : le salut ;
Ce
chapitre montre la mesure de ces épreuves (attendez) et leur but (144000 élus),
c’est-à-dire une foule immense et comptée par Dieu.
Apocalypse chapitre 8 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
Apocalypse chapitre 9 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
Apocalypse chapitre 10 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
Apocalypse chapitre 11 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
Apocalypse chapitre 12 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
Apocalypse chapitre 13 :, par Kévin (
mn)
Thèmes
abordés : Le
but
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2NyNYSnOMCbz1rb0fbmchV
Une série d’interventions catholiques
pour présenter aux autres religions, dans l’esprit de dialogue demandé par
Vatican II, la foi catholique.
Arnaud Dumouch, 2013-2021.
Nostra, Aetate, Catholique, Protestant, orthodoxe, Vatican,
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Animisme, Paganisme, cultes, superstition, solaire, paléolithique,
néolithique, âge, mythes, mythique,
Cours sur les
autres religions, introduction
Cours sur les religions, Introduction
‒ Toutes les religions sauvent-elles ? (20 mn).
Qu’est-ce que le
salut aux yeux des Églises fondées par les Apôtres (catholique, orthodoxe) :
l’entrée dans un amour d’amitié vivant, réciproque, actuel entre Dieu et l’âme
(= charité, vie de la grâce sanctifiante, naissance nouvelle).
En conséquence et
à la suite du Concile de Trente (6° session sur le salut), les religions ne
donnent pas ce salut mais peuvent en donner des PREPARATIONS (Voir Concile
Vatican II, Nostra Aetate).
En fin de compte,
le salut sera proposé à tout homme (Gaudium
et Spes 22, 5), ce qui ne veut pas dire que tous l’accepteront.
Œcuménisme 1 ‒ Doit-on
s’excommunier ou accepter de se parler ? (16 mn).
Les
excommunications haineuses du passé. La démarche initiée par Vatican II. Est-ce
une démarche scripturaire ?
La position des
évangéliques : rebaptême des catholiques et des orthodoxes et identification de
ces Églises à la grande Prostituée (Ap 17, 19). Citations de l’Écriture pour
s’opposer à cela : Marc 9, 38 et Philippiens 1, 18.
L’œcuménisme
consiste à s’aimer mutuellement, tout en gardant sa foi et en aspirant à
comprendre la foi de l’autre.
Œcuménisme 2 ‒ Sola Scriptura ?
L’Écriture seule est-elle témoin de la foi ? (17 mn).
La position protestante : tout ce qui n’est pas dans l’Écriture est
ajout et trahison de la tradition humaine. Citations de l’Écriture : Mt 15, 3 ;
Ap 22, 18.
La position orthodoxe : La Tradition apostolique est avant l’Écriture
puisqu’elle l’a produite. Citations de l’Écriture : Jn 14, 26 ; Jn 16, 13.
La position catholique : Le charisme du successeur, promis par Jésus, de
Pierre permet, indépendamment de la foi ou de la charité de Pierre et de ses
successeurs, de trancher entre tradition et Tradition. Citations de l’Écriture
: Luc 22, 32.
Œcuménisme 3 ‒ Sola fide ? La
foi seule est-elle source du salut ? (12 mn).
La position protestante : la foi seule suffit au salut. Citations de l’Écriture
: Rm 3, 22.
La position orthodoxe et catholique : La foi vivante, c’est-à-dire
la charité, est le salut. La foi sauve en ce sens que, sans elle, la charité ne
peut exister. Citations de l’Écriture : 1 Co 13, 1 ; Jc 2, 19.
Œcuménisme 4 ‒ Le Christ est-il
le seul médiateur ? (9 mn).
La position protestante : Oui car il est Dieu et homme. Mais il restera
le seul à jamais, car l’homme est à jamais détruit par le péché originel.
Citations de l’Écriture : Mt 23, 9.
La position orthodoxe et catholique : Oui et son unique médiation
crée des médiateurs. Principe de subsidiarité. Citations de l’Écriture : Ex 19,
6 ; Jn 14, 13.
Œcuménisme 4b ‒ La déclaration
commune de 1999 sur la justification ( mn).
La déclaration commune de 1999 sur la justification met-elle fin aux
différences théologiques ? Est-elle la reconnaissance de la foi de
Luther et la fusion des deux fois ?
Ce qui est partagé en commun avec la position protestante : L’Église
catholique confesse avec l’Église luthérienne la justification (début du
chemin) par l’initiative de Dieu seul et la nécessité de la seule réponse de la
foi (confiance) pour être juste devant Dieu.
1 L’incapacité et le péché de la
personne humaine face à la justification ; 2 La justification pardonne les
péchés et rend juste ; 3 Justification par la grâce seule au moyen de la foi ; 4 L’être pécheur du justifié ; 5 Loi et Evangile ; 6 La certitude du salut ; 7 Les bonnes œuvres du justifié.
Ce qui est
spécifiquement catholique et orthodoxe : La sanctification du chrétien (qui
conduit à la vie éternelle), est fondée sur cette foi qui justifie mais va plus
loin : Elle se fait par la charité (amour vivant et réciproque entre Dieu et
l’âme et amour agissant pour son prochain à cause du Christ) : Citations de l’Écriture
: 1 Co 13, 1 ; Jc 2, 19.
Œcuménisme 5 ‒ Faut-il vénérer
la mère de Jésus ? (12 mn).
La position protestante : Ce n’est pas dans l’Écriture et, au contraire,
l’Écriture est sévère pour Marie : Jean 2, 4 ; Mt 12, 48 : « Qui est ma mère ? »
La position orthodoxe et catholique : Le testament du Christ à la
croix sur Marie est Parole de Dieu (Jn 19, 26) et non parole humaine. La
Tradition des apôtres l’a toujours affirmé, en Orient comme en Occident.
Marie et Jésus unis sont « image de Dieu » et réalisent Gn 1, 27 : « Homme et femme il les fit, à son image il
les fit. »
Œcuménisme 6 ‒ Peut-on prier la
Vierge Marie et les saints ? (28 mn).
La position protestante : Jésus seul médiateur, et son fondement dans l’Écriture.
La position orthodoxe et catholique : Le seul médiateur crée des
médiateurs, un Royaume de prêtre. Le rôle unique de Marie, nouvelle Eve, mère
des vivants par la grâce.
Œcuménisme 7 ‒ La mère de Jésus
est-elle toujours vierge ? (26 mn).
La position protestante : Ce n’est pas possible : des textes de l’Écriture
la présentent comme pécheresse et parlent des 4 frères et de la sœur de Jésus.
La position orthodoxe et catholique : Les frères de Jésus ont une
mère nommée par l’Écriture et qui n’est pas la vierge Marie ;
Ce qui est en jeu dans ces deux positions : une théologie fondamentale
différente. Les inconvénients de la « sola
Scriptura » de Luther.
Œcuménisme 8 ‒ Marie est-elle
la mère de Dieu (Concile d’Ephèse) (22 mn).
La position protestante : Oui, elle l’est mais ce titre est
pastoralement malvenu car il semble « diviniser sa mère ».
La position orthodoxe et catholique : Marie n’est pas mère de la
nature divine du Verbe mais dans la naissance terrestre du Verbe incarné. Et ce
titre correspond aussi à l’âme de Marie qui n’est pas seulement une génitrice
biologique.
Œcuménisme 9 ‒ Marie est-elle Immaculée
Conception et est-elle montée au Ciel ? (30 mn).
Cette vidéo permet de bien distinguer les théologies fondamentales de
ces trois confessions chrétiennes.
La position protestante : Ce n’est pas dans l’Écriture.
La position orthodoxe : La Tradition apostolique (livre de la Dormition
de Marie) parle de la Dormition et assomption de Marie.
La position catholique : Ce sont deux dogmes (Pie IX et Pie XII).
Jean-Paul II penche plutôt vers la tradition première : mort puis résurrection
de la Vierge Marie.
Le sens théologique de cette assomption et de cette glorification, image
de notre avenir : nous serons un royaume de prêtres.
Œcuménisme 10 ‒ Y a-t-il un
sacerdoce ministériel ? (25 mn).
La position protestante : Luther : Seul le Christ est prêtre. Pas de
sacerdoce. Les protestants épiscopaliens : acceptation de deux sacerdoces.
La position orthodoxe et catholique : Seul le Christ est prêtre
mais son œuvre de rédemption fait de tous les chrétiens des prêtres.
Le sacerdoce royal de la charité est éternel. Il appartient aussi aux
anges.
Jésus institue pour le temps de cette terre un sacerdoce ministériel
passager dans son exercice.
Au Ciel, seul le sacerdoce royal des saints subsistera.
Œcuménisme 11a ‒ Peut-on
représenter Dieu et les saints ? (24 mn).
La position protestante : Elle s’appuie très souvent sur le texte des 10
commandements de Moïse (Exode 20, 4).
La position orthodoxe et catholique : Le 7° Concile œcuménique
(Nicée 2) et la condamnation des iconoclastes.
La différence de vision spirituelle des images de Jésus (qui est Dieu)
et les images des saints et des anges (les amis de Dieu). Distinguer adorer
(latrie) et honorer (dulie).
Œcuménisme 11b ‒ L’usage des
images est-il autorisé dans le christianisme ? (24 mn).
La position juive et musulmane, ainsi que protestante évangélique :
Refus total de toute image. Elle s’appuie sur le texte des 10 commandements de
Moïse (Exode 20, 4).
La position des Églises fondées par les Apôtres (orthodoxe et
catholique) : Rappel de la théologie qui sous temps le culte des images, simples
supports du culte de latrie adressée à Dieu seul et de dulie adressé aux saints
et aux anges : Jean 14, 9 Jésus lui dit :
"Voilà si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas,
Philippe ? Qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : Montre-nous le Père !
La hiérarchie des images catholiques : Genèse 1, 27 Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le
créa, homme et femme il les créa. Le chapelet est au sommet car il implique
une image intérieure. La médaille miraculeuse, scapulaires, images des saints
et des anges.
Œcuménisme 12 ‒ Doit-on
baptiser les bébés ? (17 mn).
La position protestante : Luther accepte le baptême des enfants à cause
de Marc 10, 14, mais pas les Baptistes.
La pastorale orthodoxe : C’est une Pastorale qui donne tout aux bébés (y
compris la communion) puis les en prive jusqu’à l’âge de raison.
La pastorale latine : baptême des bébés, communion des enfants,
confirmation des adolescents volontaires.
Œcuménisme 13 ‒ Les sacrements
dans les confessions chrétiennes (43 mn).
La position protestante : Deux sacrements seulement : Baptême et
eucharistie. Ils signifient la grâce
invisible.
La position orthodoxe et catholique : Sept sacrements
(confirmation, mariage, Ordre, pénitence et onction des malades). Ils signifient et réalisent la grâce
invisible.
D’où vient cette différence et la théologie fondamentale sous-jacente.
Œcuménisme 14 ‒ Le purgatoire
existe-t-il ? (43 mn).
La position protestante : C’est une invention catholique du Moyen âge.
Le purgatoire ne peut exister puisque le saut se fait du fait de la foi seule.
La position orthodoxe : Des débats entre les saints Docteurs. Pas de
position déterminée puisque ces sujets sont discutés après la rupture de 1054
et la disparition du Magistère.
La position catholique : Le purgatoire qui suit le jugement dernier est
un dogme depuis la Constitution « Benedictus
Deus » de Benoît XII. C’est aussi un enseignement explicite de l’Écriture,
datant de l’Ancien Testament (2 Mac 12, 39 ss) et confirmé par le Nouveau
Testament. Cette position catholique est logique avec son idée d’un salut par
la charité réciproque entre Dieu et l’âme, où l’épouse (l’âme) se prépare et
est préparée.
Œcuménisme 14b ‒ Peut-il y
avoir souffrance et absence de guérison après la conversion ? (30 mn).
La position évangélique : Matthieu 17, 20 "Parce que vous avez peu de foi leur dit-il. Car, je vous le dis
en vérité, si vous avez la foi gros comme un grain de sénevé, vous direz à
cette montagne : Déplace-toi d'ici à là, et elle se déplacera, et rien ne vous
sera impossible."
La position de certains Pasteurs d’Église
Protestantes plus anciennes : Les difficultés sont des épreuves visant à augmenter notre foi et à voir
que Dieu œuvre dans nos vies si on compte sur Lui, et non des preuves que nous
manquons de foi.
La position catholique (par les docteurs mystiques saint Jean
de la croix et saint Thomas d’Aquin) : Cette étape d’euphorie n’est que la
première étape d’un amour qui va être purifié à travers une série d’épreuves,
en vue de devenir « tout amour et surtout, dans l’étape de perfection, « kénose
= Jean 12, 23 Jésus leur répond :
"Voici venue l'heure où doit être glorifié le Fils de l'homme. En vérité,
en vérité, je vous le dis, si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il
demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. »
Œcuménisme 15 ‒ La querelle des
indulgences (23 mn).
L’historique de cette controverse : La vente des indulgences par des
papes de la Renaissance (le péché de simonie).
La position protestante : Elle est fondée sur ce dogme central « La foi
seule suffit au salut ». Les indulgences sont donc inutiles.
La position catholique : Elle est fondée sur ce dogme central « La
charité vécue dans une alliance réciproque est le salut ». Les textes de
l’Écriture qui fondent le désir du pécheur de réparer jusqu’au bout, par amour,
pour le mal qu’il a fait.
Œcuménisme 16a ‒ Y a-t-il une prédestination à l’enfer (Calvin) (26
mn).
La pensée de Martin Luther : La foi est
un don de Dieu et qu’elle sauve seule.
La pensée de Jean Calvin : Puisque la
foi est un don de Dieu et qu’elle sauve seule, certains sont prédestinés à se
perdre : « Romains 9, 18 Ainsi donc Dieu
fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut ».
La position catholique depuis Vatican
II : « Gaudium et Spes 22, 5 : Dieu
proposera à tous son salut par un moyen connu de lui ». Le moyen possible
d’après le pape Benoît XVI (Spe Salvi,
47) : « La venue du Christ glorieux dans le passage de la mort ».
Œcuménisme 16b ‒ Le
catholicisme a-t-il repris des traditions païennes (30 mn).
La pensée des évangéliques : Le catholicisme est une déviation paganisante fondée par l’Empereur
Constantin pour unifier son empire pagano-chrétien.
La position catholique : il n'y a aucune
reprise de doctrines païennes par la foi catholique. Il y a
le REMPLACEMENT des Traditions, pèlerinages, lieux saints et fêtes Juives
ou païennes par des fêtes chrétiennes (du Christ pour sa naissance et sa
mort, de la Vierge et des saints, pour les divers sanctuaires). Ce fut une
méthode pastorale beaucoup plus douce et efficace que la méthode de Charlemagne
qui consistait à DETRUIRE leurs lieux saints puis à les massacrer s'ils ne se
convertissaient pas.
Cette méthode est très ancienne puisque
le peuple Hébreu la pratique systématiquement avec Moïse : il reprend toutes
les vieilles traditions sémitiques païennes (circoncision, interdits
alimentaires) et les judaïse (c'est-à-dire qu'il leur donne un sens
nouveau, spécifique, complètement Juif).
De même, le Verbe choisit de
s'incarner et de mourir en reprenant la tradition égyptienne païenne de la
vie du dieu Osiris. D'où cette phrase de la Bible : Matthieu 2, 15 pour que s'accomplît cet
oracle prophétique du Seigneur : D'Egypte j'ai appelé mon fils (Osée 11, 1).
Œcuménisme 17 ‒ La cause de
la rupture : l’orgueil et de goût du pouvoir (27 mn). Toutes les ruptures dans les religions ont eu comme cause première non
un différend théologique, mais l’attitude d’arrogance dans et sa
cristallisation dans le débat théologique. Alors Dieu permet la division. En 2000, le pape Jean-Paul II a fait l’examen de conscience catholique
sur ce point. Faut-il l’unité ? Oui, c’est souhaitable, mais pas au prix du retour à
l’orgueil. Analogie avec la division du peuple Hébreux sous Salomon. Œcuménisme 18 ‒ La question
du filioque (22 mn). Cet ajout au Credo de
Nicée-Constantinople fut une des causes de la rupture. Pourtant le pape Léon
III, par délicatesse pour le rôle du Concile, ne voulut pas l’ajouter par sa
propre autorité. La position orthodoxe : « Le Saint Esprit procède du Père par le Fils. La position catholique : Le Saint Esprit procède du Père et du fils.
Débat théologique. |
Dialogue interactif orthodoxie/catholique, Roman Biliavskyi 2018https://www.youtube.com/playlist?playnext=1&list=PLuko328jWH_3LrH_HKPygCyPGkSs1xcwL&index=1 En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan du disciple du Christ qui n’est pas de notre école (de la
part de nos mutuels extrémistes que ce soient chez les orthodoxes ou chez les
catholiques intégristes), voici un essai de dialogue par Roman Biliavskyi,
Diacre de l’Église orthodoxe russe et Arnaud Dumouch (a.dumouch@hotmail.com)
(catholique), selon l'esprit voulu par le concile Vatican II : 1° On respecte la personne de
l'autre. 2° On garde précieusement sa foi (catholique ou Orthodoxe) et on
l'expose à l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses
objections. Institut Docteur Angélique, 2017 Le site d’Arnaud Dumouch : http://eschatologie.free.fr Nostra, Aetate, Catholique, orthodoxe, Vatican, théologie,
œcuménisme, dialogue, Arnaud, Dumouch, Roman, Biliavskyi, diacre, Orthodoxe/catholique 1 ‒ La question du filioque
(44 mn). Débat œcuménique avec Raphaël Tossings, licencié de Philosophie,
connaisseur des objections orthodoxes au Filioque. Cet ajout au Credo de Nicée-Constantinople fut une des causes de la
rupture. Pourtant le pape Léon III, par délicatesse pour le rôle du Concile,
ne voulut pas l’ajouter par sa propre autorité. La position orthodoxe : « Le Saint Esprit procède du Père par le Fils. La position catholique : Le Saint Esprit procède du Père et du fils.
Débat théologique. Orthodoxe/catholique 2 ‒ Les papes ont-ils une
vraie primauté ? (67 mn). La primauté des papes est-elle fondée sur l’Écriture ou est-elle une
invention tardive ? Que penser de Matthieu 16, 19 Je te donnerai les
clefs du Royaume des Cieux : quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans
les cieux pour lié » ? Cette primauté de Pierre se transmet-elle à
ses successeurs (Lin, Clet, Clément) ? Orthodoxe/catholique 3 ‒ L’infaillibilité
pontificale est-elle une nouveauté hérétique ? (84 mn). L’infaillibilité des papes est-elle fondée sur l’Écriture ou est-elle
une invention tardive ? Que penser de Luc 22, 32 : « mais moi j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas.
Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères dans la foi. » Rappel
de l’histoire de ce dogme catholique de 1870. Ce dogme catholique est-il un raisonnement circulaire : « Je me
proclame infaillible et donc je suis infaillible » ? |
Débat avec Macha Jovanovic, fidèle orthodoxe, 2020En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan du disciple du Christ qui n’est pas de notre école (de la
part de nos mutuels extrémistes que ce soient chez les orthodoxes ou chez les
catholiques), voici un essai de dialogue par Macha Jovanovic et Arnaud
Dumouch (a.dumouch@hotmail.com) (catholique), selon l'esprit voulu par le
concile Vatican II : 1° On respecte la personne de
l'autre. 2° On garde précieusement sa foi (catholique ou orthodoxe) et on
l'expose à l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses
objections. Institut Docteur Angélique, 2020 Orthodoxe, catholique, débat, Micha, Jovanovic,
grâce, liberté, prédestination, foi, charité, mariage, salut, alliance, Orthodoxe/catholique 1- Les trois canaux de notre
connaissance (théologie fondamentale) (39 mn) Débat théologique Macha Jovanovic, 2020 Notre source commune est l’Esprit Saint. Nos trois canaux communs sont
« Tradition, Écriture et Magistère ». Notre différence porte sur la
définition du Magistère : Est-il dans le Concile ou dans le charisme d’infaillibilité
du pape et donc dans le « Concile uni au pape » ? Débat théologique avec Macha Jovanovic, 2020 Ce fut le prétexte premier du schisme à cause de la décision d’un pape
de l’ajouter au Credo sans convoquer de Concile œcuménique.
« Filioque » : « Le Saint Esprit procède-t-il du Père
« et du Fils » ? Débat théologique avec Macha Jovanovic, 2020 L’Église orthodoxe prend ces notions de manière simple et pratique :
Dieu veut une alliance entre lui et notre âme. Il y a donc forcément
l’intervention de sa grâce et de notre liberté. Reste à le vivre dans la
prière. L’Église catholique a mis toute son intelligence pour penser le chemin
de l’âme vers Dieu. Elle a pensé le rôle exact de la bonne volonté, de
l’attraction venant de Dieu (prémotion divine), de la foi, de la grâce
sanctifiante, de la grâce actuelle, de la charité puis des étapes de la
purification de la charité. Cela paraît complexe. C’est en fait simple à
condition de suivre le conseil de saint Paul et de comparer avec ce qu’il se
passe dans le mariage. Débat théologique avec Macha Jovanovic, 2020 A partir de la question : « A qui le Seigneur est-il apparu en
premier après sa résurrection ? », il nous est possible de
comprendre la différence d’approche entre catholiques et orthodoxes. Cet ajout au Credo de Nicée-Constantinople fut une des causes de la
rupture. Le Credo peut-il être précisé au cours des temps ? La théologie catholique est-elle devenue plus rationnelle et moins
contemplative ? La théologie orthodoxe est-elle devenue moins rationnelle et plus
mystique ? La position catholique : Le Saint Esprit procède du Père et du fils.
Débat théologique. |
Œcuménisme 19 ‒ L’Église
est-elle fondée sur Pierre ? (47 mn).
La position protestante : L’Église est fondée sur la foi de Pierre au
Christ, et non sur Pierre.
La position orthodoxe : Depuis la rupture (1054), Pierre a une primauté
d’honneur. Le refus du Magistère infaillible doctrinal.
La position catholique : L’Église est fondée sur le Christ et Pierre est
son « vicaire », le temps de son retour. La fonction de Pierre est de
trois ordres : Prêtre, Magistère (seule fonction protégée charismatiquement de
manière infaillible) et pasteur (fonction dirigée par le Christ, parfois malgré
Pierre (voir Jean 21, 18).
Débat avec la FSSPX (Monseigneur Lefebvre)Œcuménisme 20 ‒ Doit-on
dialoguer avec les catholiques intégristes ? (30 mn). L’Église
(Nostra Aetate) appelle au dialogue
et à la charité envers les plus éloignés des religions (bouddhisme,
hindouisme) et il faudrait se montrer intransigeant et dur avec les
catholiques intégristes ? L’exemple
de Benoît XVI et le commandement de Jésus : « Peut-on aimer celui qui est lointain si on ne commence pas par
aimer le frère qui est près de soi ? » Quelques anecdotes sur ce
comportement habituel des catholiques. Œcuménisme 21 ‒ Réponse au
sermon de l’Abbé Michel Koller (35 mn). Le 12
juin 2012, suite à la perspective de la signature du retour à l'unité
catholique de la FSSPX (Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, de Mgr Marcel
Lefebvre), l'abbé Michel Koller a fait un sermon de 35 minutes pour dire : "Ce
sera sans moi". http://fr.gloria.tv/ ?media=299484 Ses
blocages principaux sont théologiques : les réunions inter-religieuses
d'Assise, le dialogue inter-religieux, la nouvelle doctrine de la royauté du
Christ issue de Vatican II. Pourquoi
le Concile Vatican II est vraiment dans la continuité de tous les autres
Conciles. Cette
vidéo est une réponse théologique de 35 minutes par un théologien
conciliaire, Arnaud Dumouch a.dumouch@hotmail.com. Œcuménisme 22 ‒ Réponse à la
causerie de l’Abbé Hervé Belmont (48 mn). Le 26
juin 2012, l’Abbé Hervé Belmont a donné une causerie d’une heure trente à
Saint-Maixant sur le processus de réunification entre Rome et la FSSPX
(Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, de Mgr Marcel Lefebvre) : » Les catholiques de tradition à la
croisée des chemins ». Il y a manifesté son ouverture et ses doutes
profonds, d’abord théologiques. http://fr.gloria.tv/ ?media=305865 Cette
vidéo est une réponse théologique de 48 minutes par un théologien
conciliaire, Arnaud Dumouch Introduction
: les remarques et les doutes principaux de l’Abbé Belmont sur Vatican II. 1°
Quelques réponses théologiques sur la foi définie durant le Concile Vatican
II. 2° Ce
qui sera probablement demandé à la FSSPX en vue de l’unité au plan doctrinal,
pastoral et liturgique. Conclusion
: « Le signe de Pierre » donné
au plan eschatologique par la FSSPX depuis Vatican II. Œcuménisme 23a ‒ Sur la
réunion inter-religieuse d’Assise : ce qui est en jeu (15 mn). Que penser de la réunion d’Assise organisée par le pape Benoît XVI en
octobre 2011 à la suite des réunions du pape Jean-Paul II. Ce qui est en jeu : - Les semences de l’Esprit Saint présentes dans ces religions. - La prière pour la paix spirituelle face à un monde de plus en plus
matérialiste. - L'annonce eschatologique de la lutte finale du dernier Antéchrist
contre "tout ce qui porte le nom
de Dieu" (Voir 2 Thess 2) Œcuménisme 23b ‒ Les deux
royautés du Christ (47 mn). - La
royauté politique qu’il a toujours refusée : « Jean 6, 15 Alors Jésus, se rendant compte qu'ils allaient venir
s'emparer de lui pour le faire roi, s'enfuit à nouveau dans la montagne, tout
seul. ». - La
Royauté mystique sur les âmes qu’il a toujours revendiquée : « Jean 18, 36 Jésus répondit : "Mon
royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens
auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Mais mon royaume
n'est pas d'ici." Pilate lui dit : "Donc tu es roi ?" Jésus
répondit : "Tu le dis : je suis roi. Je ne suis né, et je ne suis venu
dans le monde, que pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la
vérité écoute ma voix." ». Le
sommet de la royauté du Christ : L’attraction qu’il exerce en montrant son
humilité et son amour sur la croix : «
Jean 12, 32 et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à
moi ». Les
conséquences de ce débat dans l’Église actuelle : Vatican II opte résolument
pour suivre le Christ dans sa Royauté mystique. L’enfant Jésus, roi d’amour pour révéler la vraie royauté du Christ (88
mn) Les
deux royautés du Christ. Une royauté politique rêvée par nos ancêtres
chrétiens du temps de la gloire de l’Église (l’exemple de saint Louis de
France). Une royauté par l’humilité et l’amour révélée à la croix :
« Ecce homo ». Analyse
de la statue « Jésus roi d’amour » et comparaison avec le Christ
Pantocrator des anciens. Définition
de la royauté du Christ autour de ces trois qualités : Vérité, Amour, Kénose
(immense humilité). Comparaison
avec la royauté de Lucifer : vérité (mensongère), égoïsme solitaire,
indépendance d’orgueil. Comment
cette vraie royauté du Christ, roi d’amour, s’établira par les familles.
Œcuménisme 23c ‒ Objections des sédévacantistes à l’Église
Conciliaire (77 mn). Matthieu
Lavagna manifeste les arguments principaux des Sédévacantistes, ces
catholiques en rupture avec l'Église depuis l'élection de Jean XXIII et qui
affirment que depuis la mort de Pie XII, il n'y a plus de pape authentique
sur le Siège apostolique et qu'il est vacant. |
Dialogue interactif protestant/catholique, Julien Deleplanque, 2015https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0hvpIPa7B3vqth2DGRZxcC En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan du disciple du Christ qui n’est pas de notre école (de la
part de nos mutuels extrémistes que ce soient chez les évangéliques durs ou
chez les intégristes catholiques), voici un essai de dialogue par julien
Deleplanque (satch669@hotmail.com) (Protestant) et Arnaud Dumouch
(a.dumouch@hotmail.com) (catholique), selon l'esprit voulu par le concile
Vatican II : 1° On respecte la personne de
l'autre. 2° On garde précieusement sa foi (catholique ou Protestante) et on
l'expose à l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses
objections. Institut Docteur Angélique, 2015 01- Notre projet dans l’esprit de Vatican II : Charité et connaissance
de la foi de l’autre (10 mn). https://youtu.be/HZinNrv2fQk 02- Nos fondamentaux : Écriture seule ou Tradition, Écriture et
Magistère ? (32 mn) https://youtu.be/c8xpzpCN6MI 03- Notre conception du salut : la foi seule ou charité fondée
sur la foi ? (25 mn). https://youtu.be/8Bnvpdhi3oE 04- Le purgatoire existe-t-il ? La foi seule ou purification
progressive de l’amour ? (26 mn). https://youtu.be/edBO_4uABPM 05- La virginité perpétuelle de Marie ? (17 mn). https://youtu.be/-bBAcLn2guM 06- Jésus Christ est-il le seul médiateur ? Crée-t-il des
médiateurs ? (25 mn). https://youtu.be/_NuKYsBS-hw 07- Le ministère des chrétiens sur Internet : avantages et
inconvénient (21 mn). https://youtu.be/Qwzqx6BcWxE 08- Le culte des images : images du Christ ? Images des
saints ? Des anges ? (17 mn). https://youtu.be/2Bk-fD0FaVc 09- Le baptême : salutaire ? Par immersion ? Pour les enfants ? etc.
(17 mn). https://youtu.be/W4gr-TNFWXs 10- Marie corédemptrice ou simple témoin de la croix ? (17 mn). https://youtu.be/Lk8vl4EofNw 11- L’organisation de l’Église avec des évêques et un pape (23 mn). https://youtu.be/s_HY60VTKSM 12- Les livres deutérocanoniques sont-ils bibliques ? (19 mn). https://youtu.be/nyi6EeMbj6g 13- Marie est-elle reine du Ciel ? (11 mn). https://youtu.be/rsCLeq1MKzU 14- Le mariage est-il un sacrement indissoluble ? (18 mn). https://youtu.be/_Ev3_eqDe-o 15- Prier les saints (qui sont des morts) est-il du spiritisme ?
(18 mn). https://youtu.be/GaXXeHOfMuY 16- Le salut est-il proposé à tout homme (Romains 10, 13-15) ?
(29 mn). https://youtu.be/MR3si6JL5zg 17- Marie est-elle la mère de Dieu (Concile d’Ephèse) (9 mn). https://youtu.be/_djFC8WACBg 18- L’enfer éternel (30 mn). https://youtu.be/0o7u7VotARI 19- Marie est-elle Immaculée Conception ? (15 mn). https://youtu.be/ozp4bYs0o-I 20- Marie est-elle montée au Ciel ? (12 mn). https://youtu.be/ob_lqglHir8 21- Y a-t-il un sacerdoce ministériel ? (28 mn). https://youtu.be/51yWBksadiU 22- Célibat des prêtres ? (14 mn) https://youtu.be/jcqFJeNUztI 23- Les indulgences (22 mn). https://youtu.be/gVgqjyW2jn4 24- Prier pour les morts ? (15 mn) https://youtu.be/yajkwAKTpFY 25-Adoration eucharistique et messe quotidienne ? (10 mn) https://youtu.be/rXyDZ8VCMmY 26- Le millénarisme (22 mn). https://youtu.be/0ZFzUZf6UIw 27- Les hommes entrent-ils tout de suite après leur mort dans la
vision béatifique ? (14 mn). https://youtu.be/GlskwoguJcA 28- Sommes-nous à la fin des temps ? (23 mn). https://youtu.be/ixl1J1LhXYY 29- Le rapport à la science et foi, le créationnisme (25 mn). https://youtu.be/gNO8gbbZEtQ 30- Les miracles, les charismes et les réunions charismatiques (10
mn). https://youtu.be/21KWCabdsoo 31- Les apparitions de la Vierge et des saints. N’est-ce pas les
démons ? (21 mn). https://youtu.be/lpQ4-0QJ-Yo 32- Les questions de traduction de la Bible (32 mn). https://youtu.be/2c1hZV5D-wk 33- Le rapport aux autres religions (28 mn) https://youtu.be/UfzFTPWnehk 34- Le catholicisme est-il teinté de paganisme depuis
Constantin ? (32 mn) https://youtu.be/DqCvgrfaKjs 35- Conclusion : pratiquer un vrai œcuménisme (35 mn). https://youtu.be/4tAQei-4eHw |
Débat avec le père Hervé-Marie : La
Parole de Dieu est-elle l'Écriture seule ? (53 mn)
Tel est l'avis des Protestants au
XVI° s.
Mais tel n'est pas l'avis de l'Église
catholique qui s'appuie sur trois canaux de la Révélation
1) La Tradition Sainte
2) L’Écriture Sainte
3) Le Magistère de Pierre, qui confirme
ce qu’est la doctrine universelle du salut
Le deuxième grand sujet de divergence avec les Réformés. Il se pourrait
que, au-delà des mots utilisés, un rapprochement soit possible.
Dialogue interactif évangélique/catholique, Morgan Priest, 2017-2018https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2aGnxbOnkw4IKHOMoGPEzW En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan du disciple du Christ qui n’est pas de notre école (de la
part de nos mutuels extrémistes que ce soient chez les évangéliques durs ou
chez les intégristes catholiques), voici un essai de dialogue par Morgan
Priest (Protestant évangélique en chemin de réflexion) et Arnaud Dumouch
(a.dumouch@hotmail.com) (catholique), selon l'esprit voulu par le concile
Vatican II : 1° On respecte la personne de
l'autre. 2° On garde précieusement sa foi (catholique ou Protestante) et on
l'expose à l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses
objections. Institut Docteur Angélique, 2017 Le site de Morgan Priest : http://www.morganpriest.com Le site d’Arnaud Dumouch : http://eschatologie.free.fr Morgan, Priest, Arnaud, Dumouch, dialogue, théologie, œcuménisme,
théologie, fondamentale, catholique, Protestant, évangélique, Vatican II,
Nostra Aetate, Morgan Priest/A Dumouch 1 Notre
projet : Charité et connaissance de la foi de l’autre (30 mn) https://youtu.be/gWguApsxzX4 Morgan Priest/A Dumouch 2- La
prière adressée aux saints n’est-elle pas de l’idolâtrie ? (41 mn) https://youtu.be/yXX19xS3-oE Morgan Priest/A Dumouch 3- Le
purgatoire est-il une invention de l’Église ? (1 h 03) https://youtu.be/Mtbo-xOHWAc Morgan Priest/A Dumouch 4- Les
aides comme les statues et le chapelet sont-elle des idoles ? (28 mn) https://youtu.be/NMePTVeprYU Morgan Priest/A Dumouch 5- Le
baptême des bébés est-il une absurdité catholique ? (32 mn) https://youtu.be/qs4I-ziewcw Morgan Priest/A Dumouch 6- La
fonction des papes n’est-elle pas un contresens biblique ? (51 mn) https://youtu.be/5z7jR7rByoE Morgan Priest/A Dumouch 7-
L'eucharistie et la transsubstantiation : un rituel cannibale catholique
? (19 mn) https://youtu.be/NeYZ3ZCOE04 Morgan Priest/A Dumouch 8- Les
anges : que peut-on savoir d’eux ? (52 mn) https://youtu.be/Itc0FHaXCYM Morgan Priest/A Dumouch 9- Le salut
se fait-il par la foi ou par les œuvres ? (29 mn) https://youtu.be/Unblz44GTKA Morgan Priest/A Dumouch 10- A quoi
sert la souffrance puisque le Christ a tout porté ? (22 mn) https://youtu.be/UOyMLv93Ey4 Morgan Priest/A Dumouch 11- L’Église
et les phénomènes paranormaux (63 mn) https://youtu.be/YoATZf1mhD8 Morgan Priest/A Dumouch 12-
L’enlèvement de l’Église au Ciel est-il une espérance catholique ? (37
mn) https://youtu.be/Huun1NFr-RY Morgan Priest/A Dumouch 13- Les
stigmates des saints sont-ils d’origine démoniaques ? (43 mn) https://youtu.be/1Q163tCaBlY Morgan Priest/A Dumouch 14- Le
salut par la foi seule ? (56 mn) https://youtu.be/Sy9A91sy3U4 |
Dialogue interactif protestant/catholique, Pasteur Samuel Mourmaux, de l'Église évangélique d'Etterbeek, 2017-2018Nous confrontons nos deux positions sur
toutes sortes de sujets, Arnaud Dumouch, théologien catholique (a.dumouch@hotmail.com) et le pasteur Samuel Mournaux, de l’Église
évangélique d’Etterbeek, Belgique. Chacun présente la position de son Église
puis objecte avec respect. A l’auditeur de comprendre la cohérence des deux
positions. Arnaud, Dumouch, Pasteur,
Samuel, Mourmaux, catholique, évangélique, Église, dialogue, œcuménique,
différences, similitude, respect, charité, Pasteur Mourmaux/A Dumouch 1 : Le culte de
Dieu par des images est-il chrétien ? (1 h 07) Pasteur Mourmaux/A Dumouch 2 : Le
purgatoire existe-t-il pour les Protestants et les catholiques ? (1 h
13) https://youtu.be/7moim9OFLwM Pasteur Mourmaux/A Dumouch 3 : Qu’est-ce
que le salut aux yeux des catholiques et des Protestants ? (33 mn) https://youtu.be/1ZXGX2dykwg Pasteur Mourmaux/A Dumouch 4 : La vraie
Marie est-elle celle des catholiques ou des protestants ? (52 mn) https://youtu.be/Nz1N7HfkVZI Pasteur Mourmaux/A Dumouch 5 : peut-il y
avoir un culte de dulie pour les saints ? (32 mn) https://youtu.be/IfLV_YFNjHk Pasteur Mourmaux/A Dumouch 6 : Le salut
sera-t-il proposé à tout homme avant la fin de cette vie ? (55 mn) https://youtu.be/fV6DcUmdZrg Pasteur Mourmaux/A Dumouch 7 : Le Christ
a-t-il été rendu parfait par sa souffrance ? (45 mn) https://youtu.be/o8XELAJN9c0 Pasteur Mourmaux/A Dumouch 8 : Le riche de
la parabole est-il en enfer ou au purgatoire ? (47 mn) https://youtu.be/beuSXhXbzpY Pasteur Mourmaux/A Dumouch 9 : Peut-on être
certain de son salut éternel ? (35 mn) https://youtu.be/TT7geqkWM6U Pasteur Mourmaux/A Dumouch 10 : Dieu
peut-il nous tenter ? (49 mn) https://youtu.be/zyKX4ktbeMU
Pasteur Mourmaux/A Dumouch 11 : En quoi
consistera la récompense éternelle ? (38 mn) https://youtu.be/8VOELvyPAjo Pasteur Mourmaux/A Dumouch 12 : Les
épreuves augmenteront-elles à la fin du monde ? (33 mn) https://youtu.be/DlRwr7r-iGA Pasteur Mourmaux/A Dumouch 13 : L'épitre de
Jacques est-elle une épître de paille ? (57 mn) https://youtu.be/8s6yt8n_Q0c Pasteur Mourmaux/A Dumouch 14 : L'enfer et
les enfers : comment se damner ? (60 mn) https://youtu.be/78esEC6wXQE Pasteur Mourmaux/A Dumouch 15 : Les sources
: Uniquement ce qui est biblique ? (1 h 21 mn) https://youtu.be/cmZYxY5z8Zc Pasteur Mourmaux/A Dumouch 16 : Le baptême
sauve-t-il ou est-il juste un signe ? (60 mn) https://youtu.be/H8h3kAmCBjw Pasteur Mourmaux/A Dumouch 17 :
L'eucharistie : présence réelle ou symbolique ? (56 mn) https://youtu.be/ViFoTKiF_zQ Pasteur Mourmaux/A Dumouch 18 : Le mariage
est-il un sacrement ? (34 mn) https://youtu.be/vqITlNb9lHs
Pasteur Mourmaux/A Dumouch 19 : La femme
chrétienne (79 mn) https://youtu.be/sZ3U82d-zhA
Pasteur Mourmaux/A Dumouch 20 : Prêcher le
Christ et le Christ crucifié (77 mn) https://youtu.be/rVtZcahx-aI
Pasteur Mourmaux/A Dumouch 21 : Le retour
du Christ et la proposition du salut à tout homme ? (61 mn) https://youtu.be/6X51VWyK93Y Pasteur Mourmaux/A Dumouch 22 : Comment
obtenir le salut ? (69 mn) https://youtu.be/eHGTAmo_lD8
Pasteur Mourmaux/A Dumouch 23 : Peut-on
prier la Vierge et les saints ? (54 mn) https://youtu.be/tB_kdV9VfcU Pasteur Mourmaux/A Dumouch 24 : Saint
Pierre est-il le premier des papes ? (49 mn) https://youtu.be/AT7jS-YWJUM Pasteur Mourmaux/A Dumouch 25 : Où vont les
âmes de ceux qui meurent sans croire à Jésus Christ ? (52 mn) https://youtu.be/NxCSYfUvQ3c Pasteur Mourmaux/A
Dumouch 26 : Le salut se fait-il par la foi seule comme le dit Luther ? (28
mn) (2020) |
Nous confrontons nos deux positions sur
toutes sortes de sujets, Arnaud Dumouch, théologien catholique (a.dumouch@hotmail.com) et David Vincent (d.vincent-barbet@hotmail.fr), protestant et doctorant en histoire, de l’Église
évangélique. Chacun présente la position de son Église puis objecte avec
respect. A l’auditeur de comprendre la cohérence des deux positions.
Arnaud, Dumouch, David,
Vincent, catholique, évangélique, Église, dialogue, œcuménique, différences,
similitude, respect, charité,
Débat œcuménique avec David Vincent 1
: La fonction papale est-elle défendable ? (109 mn)
David Vincent, chrétien de confession protestante évangélique, est
doctorant en sciences religieuses à l'EPHE et chercheur-associé au programme
"La Bible en ses traditions" de l'École biblique et archéologique
française. Il partage ses travaux de recherche sur sa chaîne Youtube.
https://www.youtube.com/results?search_query=david+vincent
David Vincent est un excellent connaisseur de l’histoire. Il va donc
présenter à Arnaud Dumouch des définitions dogmatiques contradictoires des
papes en matière morale qui semblent détruire le dogme de l’infaillibilité.
Arnaud Dumouch montre à David Vincent que, en matière morale,
l’infaillibilité ne porte que sur des doctrines universelles du salut et non
sur leur application liée à telle circonstance de temps et de lieu (domaine de
la prudence où l’Église peut varier et progresser, voire pécher).
La fin du monde et ses signes, Débat
œcuménique avec David Vincent 2 (60 mn)
L’eschatologie catholique est source de paix et de joie. Elle annonce
comment Dieu purifiera son Église avant le retour du Christ.
Qu’en est-il de la mission prophétique du peuple Juif dans nos deux
confessions ?
David Vincent, chrétien de confession protestante évangélique, est
doctorant en sciences religieuses à l'EPHE et chercheur-associé au programme
"La Bible en ses traditions" de l'École biblique et archéologique
française. Il partage ses travaux de recherche sur sa chaîne Youtube.
https://www.youtube.com/results?search_query=david+vincent
LES CINQ FONDAMENTAUX DES CALVINISTES, Dialogue interactif Calviniste/catholique, Jean Robin, 2017-2018https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_040U4_Y5mIQigdssae-gOq En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan du disciple du Christ qui n’est pas de notre école (de la
part de nos mutuels extrémistes que ce soient chez les calvinistes ou chez
les catholiques), voici un essai de dialogue par Jean Robin (calviniste) et
Arnaud Dumouch (a.dumouch@hotmail.com) (catholique), selon l'esprit voulu par
le concile Vatican II : 1° On respecte la personne de
l'autre. 2° On garde précieusement sa foi (catholique ou Protestante) et on
l'expose à l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses
objections. Institut Docteur Angélique, 2017 Le site de Jean Robin : https://sauveurparfait.wordpress.com/2017/06/01/sauveur-parfait-le-nouveau-site-calviniste/ Le site d’Arnaud Dumouch : http://eschatologie.free.fr Débat Calvinisme/catho 1- Présentation de nos deux « foi »,
par Jean Robin et Arnaud Dumouch Débat Calvinisme/catho 2- « Le libre-arbitre n’existe pas »,
dit le calvinisme. Débat avec Arnaud Dumouch https://youtu.be/CQ35U8XyLk0 Débat Calvinisme/catho 3- L’homme est-il totalement corrompu par le
péché originel ? (62 mn) https://youtu.be/dvUgL-Q2fao Débat Calvinisme/catho 4- Dieu choisit-il ceux qui iront en enfer et
ceux qui iront au paradis ? (77 mn) https://youtu.be/cUILfvgkb90 Débat Calvinisme/catho 5- La grâce qui vient nous chercher est-elle
irrésistible ? (44 mn) Débat Calvinisme/catho 6- Notre persévérance finale est-elle assurée
par grâce et sans efforts ? (44 mn) https://youtu.be/tv0M7rhvwM8 Débat Calvinisme/catho 7- L’Écriture est-elle l’unique canal de la
Révélation ? (57 mn) https://youtu.be/Sw0Xi0Y9tG0 Débat Calvinisme/catho 8- « L’œcuménisme, c’est dialoguer avec
des hommes voués à l’enfer », disent les calvinistes (15 mn) https://youtu.be/bbTagkgQwiI Débat Calvinisme/catho 9- « Hors l’Église pas de salut » :
L’Église est-elle sectaire ?, disent les calvinistes (30 mn) https://youtu.be/MC1FJ0BDMhw |
LES CINQ « SOLAE » DES PROTESTANTS, Dialogue interactif avecCharles-Eric de Saint Germain, philosophe et théologien baptistehttps://www.youtube.com/watch?v=ddWBanvUYPQ&list=PLuko328jWH_1CGf6Yjh5DTJV1bGHZttZP Les cinq Solae luthériens 1/5 : Le
« Sola fide » (seule la foi sauve) (59 mn) Dialogue entre Arnaud Dumouch (philosophe et théologien catholique) et
Charles-Eric De Saint Germain (philosophe et théologien réformé baptiste).
Sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus Christus, soli Deo gloria. « Sola fide » : « La foi seule sauve. » Y a-t-il
une différence d’approche entre catholiques et luthériens ? Comment
comprendre la foi de l’autre face aux différents sens scripturaires du mot
« foi » ? La position catholique définie au Concile de Trente : C’est la
charité seule (fondée sur la foi et source des œuvres) qui fait entrer dans
le salut de la Nouvelle Alliance. Dialogue entre Arnaud Dumouch (philosophe et théologien catholique) et
Charles-Eric De Saint Germain (philosophe et théologien réformé baptiste).
Sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus Christus, soli Deo gloria. « Sola scriptura » : « seule l’Écriture contient la
Révélation ». Comparaison avec la foi catholique qui unifie trois canaux
de la Révélation issus de la seule Source (l’Esprit Saint) : 1° Tradition
sainte ; 2° Écriture ; 3° Magistère (papes et Concile en matière de
définition de la foi). Les cinq Solae luthériens 3/5 : Le
« Solus Christus » (seul le Christ sauve) (67 mn) Dialogue entre Arnaud Dumouch (philosophe et théologien catholique) et
Charles-Eric De Saint Germain (philosophe et
théologien réformé). Sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus Christus,
soli Deo gloria. « Solus Christus » : « seule le Christ sauve ».
Comparaison avec la foi catholique qui affirme que, même à la croix, il n’y
aurait pas eu rédemption sans que le Rédempteur reçoive, en notre nom, le
consentement de notre mère Marie, nouvelle Eve et mère de tous les vivants
spirituels ? L’absence de communion des saints chez les protestants. Les cinq Solae luthériens 4/5 : Le
« Sola gratia » (seule la grâce sauve) (63 mn) Dialogue entre Arnaud Dumouch (philosophe et théologien catholique) et
Charles-Eric De Saint Germain (philosophe et théologien réformé baptiste).
Sola scriptura, sola fide, sola gratia, solus Christus, soli Deo gloria. « Sola gratia » : « seule la grâce sauve » car, selon
la foi luthérienne, la nature est totalement corrompue par le péché.
Comparaison avec la foi catholique qui affirme avec Luther que c’est Dieu
seul qui prend l’initiative de venir nous chercher par sa grâce, mais que
sans la réponse de l’homme (certes portée par cette grâce), il n’y a pas de
salut. Car le salut est un échange de deux consentements selon cette Parole
de saint Paul : « Ephésiens 5, 32
Le mariage est un mystère de grande portée ; je veux dire qu'il s'applique au
Christ et à l'Église ». Les cinq Solae luthériens 5/5 : Le
« Soli Deo Gloria » (A la seule gloire de Dieu) (65 mn) Dialogue entre Arnaud Dumouch (philosophe et théologien catholique) et
Charles-Eric De Saint Germain (philosophe et théologien réformé). Sola
scriptura, sola fide, sola gratia, solus Christus, soli Deo gloria. « Soli Deo Gloria » : « A la seule gloire de
Dieu ». Comparaison avec la foi catholique qui affirme que la gloire de
Dieu consistera à élever celui qui se sera abaissé au-dessus de lui, selon
cette Parole : « Jean 14, 12 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui
croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais ; et il en fera même de
plus grandes, parce que je vais vers le Père ». Est-ce enlever de la
gloire à Dieu que de penser que sa vie Trinitaire, faite de kénose, ira
jusque-là, d’où la royauté éternelle sur son cœur des saints et des
anges ?
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Dialogue interactif entre l’Abbé Guy Pagès et Arnaud Dumouch 2019L’Abbé Guy Pagès est un prêtre catholique du diocèse de Paris. Très
donné à la dénonciation de l’islam, il a été aussi un des plus durs opposants
à la théologie d’Arnaud Dumouch sur divers points comme l’existence d’une
pastorale tenant compte de certains cas particuliers, la réalité de la venue
du Christ à l’heure de la mort. Par ce dialogue respectueux, l’abbé Guy Pagès
et Arnaud Dumouch montrent qu’il est possible d’avoir des approches
différentes dans un grand respect mutuel. « Cher Père, J'ai bien regardé
les videos que nous avons faites. Vous êtes déçu par elles. Je crois au
contraire qu'elles sont un beau témoignage et un important témoignage. Nous
avons été durement ennemis jadis. Elles montrent ici une chose essentielle :
Comment des catholiques peuvent vraiment s'aimer et s'écouter, parler sans
s'excommunier. Personne ne gagne dans ces videos. Les deux approches du
christianisme ressemblent plutôt à l'alliance de deux témoins : Elie et sa
fermeté dans la foi (vous) et Enoch et sa miséricorde (moi). J'ai toujours
cru que cela aurait toujours dû être ainsi. Arnaud » Arnaud, Dumouch, Abbé, Guy, Pagès, théologie, pastorale, divorce,
mariage, remariage, adultère, Débat Dumouch/Pagès 1 : Le Christ
apparaît-il à tout homme à l’heure de la mort ? (138 mn). https://youtu.be/DqAe5-E0Qcg Cette
vidéo essentielle est faite en deux parties : 1°
Sommes-nous d’accord sur la dogmatique de l’Église catholique : « Le
salut se fait par une charité explicite (6° session du Concile de Trente),
fondée sur une foi plénière (Symbole Quicumque). Après la mort, tout homme
qui n’a pas la grâce est aussitôt conduite en enfer (Constitution Benedictus
Deus). Le salut est proposé à tout homme » (Vatican II, GS 22, 5). 2° En
conséquence comment se passe le salut ? Pour l’Abbé Pagès, la bonne
volonté est charité implicite. Pour Arnaud Dumouch, le Christ prêche son
salut à tout homme à l’heure de la mort. Autre version refaite : https://youtu.be/psL6OwruylA Débat Dumouch/Pagès 2 : La
pastorale de l'Église sur les divorcés remariés (31 mn). En deux parties : 1° La doctrine morale de l’Église sur le mariage et
sur le divorce. 2° Y a-t-il une pastorale possible, adaptée aux différents
cas (les coupables, les victimes du divorces, et les milliers de situations
intermédiaires). Débat Dumouch/Pagès 3 : La pastorale de l'Église sur la Fécondation In
Vitro (45 mn). https://youtu.be/GFYlTN3z3zg Débat Dumouch/Pagès 4 : La pastorale de l'Église sur la contraception (52 mn). https://youtu.be/x8BLNVNlT3M |
Dialogue interactif Sédévacantisme/catholiqueLe sédévacantisme est un schisme survenu dans l’Église catholique
après le Concile Vatican II qui considère que le Siège apostolique est occupé
par des antipapes hérétiques depuis la mort de Pie XII. Ce courant dénonce
l’installation d’une anti-Église franc-maçonne à la place de la Sainte Église
catholique. Dialogue avec Arnaud Dumouch, théologien catholique Conciliaire, 2018 sédévacantisme, sédévacantiste, théologie, franc-Maçon,
franc-maçonnerie, judéo-maçonnique, juif, complot, sagesse, entrisme, théorie
du complot, satan, Lucifer, Dialogue entre Arnaud Dumouch (théologien catholique conciliaire) et
Johan Livernette, écrivain sédévacantiste. Trois critiques essentielles de Vatican II : Lumen Gentium et le
synodalisme démocratique qui vote la foi ; Nostra Aetate et l’œcuménisme
conduisant aux prières d’Assise ; Gaudium et Spes et la liberté religieuse,
pourtant condamnée par le syllabus. Johan Livernette, son dernier livre "Une loge maçonnique dirige
le Vatican" : https://johanlivernette.wordpress.com/livre/une-loge-maconnique-dirige-le-vatican/
ou sur Amazon : https://www.amazon.fr/Une-Loge-Maconnique-Dirige-Vatican/dp/2816204294/ref=asap_bc?ie=UTF8 Dialogue entre Arnaud Dumouch (théologien catholique conciliaire) et
Johan Livernette, écrivain sédévacantiste. C’est la thèse des sédévacantistes. Johan Livernette la démontre dans
ses livres. La thèse d’Arnaud Dumouch admet certes des hommes convaincus qui se
sont attaqués à l’Église par des moyens divers dont l’entrisme (placer ses
hommes par ruse dans l’Église). Mais il y a une analyse plus réaliste et
complémentaire pour expliquer cela : la puissance des idées matérialistes
athées et le refroidissement de la charité dans l’Église. Le chapitre 2 de la Sagesse raconte ce mécanisme avec précision en
trois actes : PREMIER ACTE, UNE CAUSE MÉTAPHYSIQUE : Pas de vie après la mort :
Sagesse 1, 16 Mais les hommes sans piété disent entre eux, dans leurs faux
calculs : "Courte et triste est notre vie ; il n'y a pas de remède lors
de la fin de l'homme et on ne connaît personne qui soit revenu de l'Hadès. DEUXIEME ACTE, UNE CONSÉQUENCE ETHIQUE : La liberté de jouir résume la
vie humaine (Carpe Diem) : Sagesse 2, 6 Venez donc et jouissons des
biens présents, usons des créatures avec l'ardeur de la jeunesse. TROISIEME ACTE, UN COMBAT CONTRE "LES INTOLÉRANTS" :
déshonorons l'intolérant qui pense qu'il y a autre chose : Sagesse 2, 10 Opprimons
le juste. Il se flatte d'avoir la connaissance de Dieu. Il est devenu un
blâme pour nos pensées, sa vue même nous est à charge. Dialogue
Sédévavantiste/Conciliaire 3/3 : La nature et les croyances du sédévacantisme
(51 mn) Dialogue entre Arnaud Dumouch (théologien catholique conciliaire) et
le sédévacantisme. D’après l’analyse sédévacantiste, les papes ne peuvent être des vrais
papes puisque, depuis Jean XXIII, ils ont posé des dogmes contradictoires
avec ceux de jadis sur la liberté religieuse, le sacerdoce, le mariage, le
salut universel, et bien d’autres sujets. La thèse d’Arnaud Dumouch montre ‘imprécision épistémologique des
sédévacantistes qui confondent des textes pastoraux (liés à telle époque et
telle situation), à des textes doctrinaux. Janvier 2019 : Virginie Vota est une catholique française et une
youtubeuse qui défend, par ses videos, une pensée réaliste concernant
l’humanité, la famille, la complémentarité homme/femme, l’amour de son pays
la France. Cependant, au plan de sa foi catholique, confrontée aux dérives d’un
certain clergé occidental, elle n’a pas trouvé dans l’Église de France la
doctrine du salut, celle que l’Église a toujours enseigné. Sa recherche l’a
conduite à adhérer à l’analyse sédévacantiste d’Adrien Abauzit : « le Concile Vatican II a sorti l’Église
de la foi de toujours, pour réduire sa foi à un humaniste
subjectiviste ». Cette vidéo, construite par Arnaud Dumouch, théologien
« conciliaire », reprend ses remarques contenues dans cette vidéo :
« D'après l'Église conciliaire, il existerait deux Églises... » https://www.youtube.com/watch?v=L8Tnag9euvM&t=177s Dialogue
Sédévacantiste/Conciliaire 2 : Adrien Abauzit et la fausse Église depuis
Vatican II (70 mn) Février 2019 : Adrien Abauzit donne avec Virginie Vota, une catholique
française et une youtubeuse, un critique acerbe et précise de la pensée de l’Église
depuis Vatican II. Un dialogue avec un théologien catholique n’étant pas
souhaité par Adien Abauzit, un Internaute s’est proposé de le représenter.
Toutes les questions sont soulevées : Infaillibilité pontificale, œcuménisme,
autres religion et salut, panthéisme catholique etc. Cette vidéo, construite par Arnaud Dumouch, théologien
« conciliaire », reprend ses remarques contenues dans cette vidéo :
« L'Église ne peut ni se tromper, ni nous tromper (Commentaire de textes
conciliaires) ... » https://www.youtube.com/watch?v=JslAmrRV8Xk juin 2020 : Adrien Abauzit conteste l’infaillibilité des papes de la
secte conciliaire depuis Vatican II et le prouve par la contradiction dans
les dogmes. Arnaud Dumouch montre qu’Adrien Abauzit confond l’infaillibilité qui
ne porte que sur la doctrine UNIVERSELLES du salut (non liée à tel lieu ou
tel temps) avec les doctrines et décisions PASTORALES qui sont juste
prudentielles (donc qui peuvent être changées lorsque la situation a changé). Juin 2020 : Adrien Abauzit montre que les paganismes viennent du démon
et qu’il n’y a rien de bon en eux. Arrnaud Dumouch montre, avec Vatican II et le document Nostra Aetate que Dieu a mis dans les
religions qui ne sauvent pas des « semences, des préparations qui
annoncent le Christ ou son retour ». Et cela est vrai non seulement dans
la religion charnelle et terrestre de Moïse, mais aussi dans la religion
spirituelle d’Osiris, qui va jusqu’à annoncer la vie éternelle, le jugement
fondé sur la droiture du cœur, l’enfer et le paradis, la résurrection selon
ce texte : « Matthieu 2, 15 pour que s'accomplît cet oracle prophétique du
Seigneur : D'Egypte j'ai appelé mon fils (Osée 11, 1) ». Novembre 2020 : Adrien Abauzit montre qu’il y a eu rupture dogmatique
dans l’Église et que donc le Concile Vatican II ne vient pas de Dieu. Il
aborde cinq « hérésies » de Vatican II : 1° La liberté
religieuse ; 2° La présence possible de la grâce chez les hérétiques
orthodoxes ; 3° Le fait que l’Église « subsiste dans » l’Église
romaine ; 4° La collégialité ; 5° Le fait que le Christ s’est uni à
chaque homme lors de sa passion. Arnaud Dumouch montre qu’il faut d’abord distinguer dans
l’enseignement de l’Église ce qui est dogmatique et engage l’infaillibilité
et ce qui est pastoral et peut changer en fonction des circonstances de temps
et de lieu. Puis il explique chaque avancée dogmatique de Vatican II. Mai 2022 : Adrien Abauzit
montre que, puisque « Bergoglio » est hérétique, il ne peut être
pape. Il défend une position logique pour les Sédévacantistes qui sont des
catholiques radicaux, pensant que le Siège Apostolique est vide depuis la
mort de Pie XII. Arnaud Dumouch montre que, loin d’être hérétique,
le saint Père, notre pape François, protégé et reconnu par le pape émérite
Benoît XVI qui est vivant et lucide, complète la doctrine universelle
présentée par ses prédécesseurs par des apports pastoraux. Le pape démontre
que la Doctrine doit marcher avec la Pastorale comme deux affectionnées. Mai 2022 : Adrien Abauzit
montre que « L’abbé Vigano » (car il croit son ordination
épiscopale non valide) est devenu explicitement Sédévacantiste (Les
Sédévacantistes sont des catholiques radicaux, pensant que le Siège
Apostolique est vide depuis la mort de Pie XII). Ses messages le démontrent :
Il parle de « secte conciliaire », il montre son mépris pour le
faux pape « Bergoglio ». Arnaud Dumouch admet que Mgr Vigano est devenu
Sédévacantiste. Mais il pense que sa dérive est probablement accompagnée d’un
syndrome paranoïaque comme le démontre le fait qu’il vit caché et qu’il
dénonce un vaste complot génocidaire dans le vaccin anti-covid. Autres débats avec le courant sédévacantisteCes
questions disputées débattront un à un des apports doctrinaux de Vatican II.
Le débat confronte Arnaud Dumouch, théologien conciliaire, et Jules et
Jean-Tristan, fidèles laïcs de la mouvance sédévacantiste sur Paris, du
centre culturel Mgr de Ségur (centreculturelmgrdesegur@gmail.com). Nostra, Aetate, Catholique, Protestant, orthodoxe, Vatican,
théologie, œcuménisme, dialogue, Arnaud, Dumouch, FSSPX, frères, séparés,
Monseigneur, Lefebvre, sédévacantiste, pape, Vatican II, intégriste,
intégrisme, Débat avec le sédévacantisme 1- Qu’est-ce que le Sédévacantisme ?
(92 mn), octobre 2019 Le sédévacantisme est
une critique radicale des apports du Concile Vatican II considéré comme
hérétique car s’opposant frontalement à des dogmes de jadis. Or les
sédévacantistes pensent qu’un pape est infaillible. Donc les papes, depuis Vatican
II, ne peuvent être papes. Arnaud Dumouch répond à
cette critique en faisant remarquer que la révolte sédévacantiste part d’une
confusion entre « Magistère doctrinal infaillible » (qui porte
obligatoirement sur les doctrines UNIVERSELLES
du salut) et « doctrine pastorale faillible » qui peuvent
changer car elles sont liées aux circonstances PRATIQUES de temps et de lieux. Débat avec le sédévacantisme 2- La liberté
religieuse ! Une hérésie ? (82 mn) Position
sédévacantiste : Le Concile Vatican II change l’ancienne doctrine de l’Église
réaffirmée au XIX° s dans le Quanta Cura et
le Syllabus qui condamnent la liberté de conscience, la liberté de
religion, la liberté de réunion. Le Sédévacantisme pense qu’il y a là une
preuve de l’hérésie des « faux papes » de Vatican II. Position
catholique conciliaire : Elle consiste à affirmer que c’est une pastorale qui a changé et que
c’est normal puisque la pastorale s’adapte aux conditions des temps et des
lieux (à la différence de la doctrine universelle du salut, qui est
immuable). Sédévacantisme 3- Le Concile Vatican II a-t-il rejeté la foi de
toujours sur l’Église ? (80 mn) Voici 4 points, sous forme de questions, que nous souhaiterions
aborder, en montrant que Vatican II et les documents conciliaires de 1965 à
nos jours enseignent une autre doctrine que celle de la foi de toujours sur
ces sujets : 1. Les Églises schismatiques et/ou hérétiques font-elles partie de
l’Église du Christ ? 2. Est-il possible de faire partie de l’Église du Christ sans être
soumis au Pape? 3. Est-il vrai que dans toute célébration valide de l'Eucharistie,
l’Église une, sainte, catholique et apostolique devient présente? 4. Le Saint-Esprit utilise-t-il les sectes schismatiques et/ou
hérétiques comme moyen de salut ? La réponse Sédévacantiste à ces 4 questions est : « non ». La réponse conciliaire distingue trois approches selon qu’on regarde
l’Église 1° Comme signe visible sur terre (l’Église catholique romaine,
instrument passager) ; 2° Comme confession et adhésion au contenu de la
foi ; 3° Comme réalité éternelle liée à la charité et à la grâce
sanctifiante (l’Église éternelle). Pourquoi
les sédévacantistes sont-ils adversaires résolus du Concile Vatican II ? (77
mn) Les Sédévacantistes vont plus loin que ceux qui font de la scolastique l’équivalent du
dogme. Leur théologie est celle d'une partie de l'Église de la fin du XIX° s,
faite de patriotisme exalté, mêlé de jansénisme et de rejet du juif déicide
(l’affaire Dreyfus marque encore leur spiritualité). Il se revendique donc d’une forme de scolastique très dure. Saint Thomas d’Aquin est un
sommet de la pensée. Et pourtant voici l’avis d’un ami prêtre thomiste : « On m'avait tellement gavé avec les
néothomistes quand j'étais jeune que j'avais fini par passer avec armes et
bagages chez saint Bonaventure. Depuis, je me suis réconcilié avec saint
Thomas mais je me suis dégagé du système fermé et exclusif qu'on m'avait fait
ingurgiter. Grâce à Dieu, saint Thomas est plus grand que ses disciples, du
moins ceux avec qui j'ai eu affaire. Cela dit, je reconnais tout à fait qu'il
est indispensable pour former son intelligence philosophique et théologique.
» Autre débats
prévus avec Adrien Abauzit 1) François est-il
panthéiste ? 2) François est-il
L'antéchrist 3) la guerre juste
est-elle un "bien"? 4) L'église
peut-elle préconiser un moindre mal ? 5) Osiris est-il une
préfiguration de Jésus Christ ? 6) Existe-il un
djihad (= guerre sainte) catholique ? 7) Est-ce que tous
les documents des papes sont infaillibles ? 8 ) La liberté
religieuse est-elle une hérésie ? 9) Les papes post
conciliaires sont-il hérétiques en changeant la foi sur la peine de mort ? 10) 10) les suicidés vont-ils en enfer ? |
Œcuménisme 23d ‒ Les témoins de
Jéhovah sont-ils des chrétiens ? (55 mn).
Pourquoi
il est du devoir des catholiques de dialoguer avec eux bien qu’ils considèrent
les catholiques comme l’Église de Satan. La preuve par deux textes des Écritures
(Luc 9, 49 et Ph 1, 16).
La foi des
témoins de Jéhovah 1° Leur théologie fondamentale et son impossibilité (Sola scriptura) ; 2° Dieu ; 3° L’âme ; 4°
La morale ; 5° L’eschatologie.
Avis d’un
catholique sur le courage des témoins de Jéhovah et sur leur théologie
fondamentaliste.
Œcuménisme
23e ‒ Les mormons sont-ils des chrétiens ? ( mn).
Pourquoi il est du devoir des catholiques de dialoguer avec eux
bien qu’ils considèrent les catholiques comme l’Église de Satan. La preuve par
deux textes des Écritures.
Religion Juive 24 ‒ Doit-on
observer la loi de Moïse ? (31 mn).
La position de tous les chrétiens est ici identique car elle est fixée
par l’Écriture dans les Actes des Apôtres (Concile de Jérusalem).
Distinguer 4 aspects dans la Loi de Moïse et dans les prophètes :
1° Les prophéties qui annoncent le Christ : Tout ce qui annonce le
Messie à venir est accompli. Par contre tout ce qui annonce son retour dans la
gloire est attendu.
2° Les préceptes cérémoniels : Tous les préceptes cérémoniels charnels
qui sont accomplis dans leur sens spirituel ne doivent plus être observé que
spirituellement. Exemples : circoncision et interdits alimentaires. Que penser
du texte des Actes 15, 28.
3° Les préceptes judiciaires : Toutes les Lois adaptées à un peuple de
jadis sont remplacées, y compris chez les Juifs, par des lois plus mûres et
plus justes.
4° Les préceptes moraux : Distinguer dans les 10 commandements l’aspect
cérémoniel périmé (interdit des images) de l’aspect moral (tu ne tueras pas)
toujours valable. Gal 5, 14 « Car une
seule formule contient toute la Loi en sa plénitude : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même ».
Religion Juive 25 ‒ Peut-on
fêter le Sabbat des Juifs ? (17 mn).
L’origine du Sabbat : la fête de la création par Dieu.
Fêter la création le samedi s’oppose-t-il à fêter la recréation par la
grâce le dimanche ?
Religion Juive 26a ‒ La mission
prophétique du peuple Juif est-elle finie ? (50 mn).
La position protestante en avance sur ce thème grâce à son
expérience de la lecture de la Bible.
La théologie de la substitution et sa part d’erreur et de vérité.
La mission d’Israël jusqu’à la fin du monde (Voir épître aux Romains 11)
: Prophète de l’esprit par son histoire charnelle, politique.
La vidéo de Rav Ron CHAYA : http://www.leava.fr/cours-torah-judaisme/non-juifs/314_que-repondre-aux-chretiens.php
1° Pour les chrétiens, l’Ancien testament est de Dieu et est l’annonce,
à travers des prophéties « palpables », historiquement visible, de ce
qu’il se passera dans le Nouveau testament selon l’esprit et le salut éternel
(condamnation de Marcion qui dit l’inverse).
2° L'Église, Nouvel Israël « selon l’esprit » ne périme en rien la
prophétie d’Israël (selon son histoire datable) : « Rm 11, 29 Car les dons et l'appel de Dieu sont sans
repentance ». Quelques exemples des prophéties passées d'Israël
(l’exode) et des prophéties actuelles (la shoah (Deutéronome 28, 49-65), la
refondation d’Israël en 48, la bande de Gaza 2 Co 12, 7), et futures (Jérusalem
Juive (Luc
21, 24), l’arche
d’alliance retrouvée, le Temple de Jérusalem rebâti (2 Mac 2, 4-8) et la
révélation du Christ à tout Israël à la fin du monde lors de son retour dans sa
gloire (Genèse 44-45).
3° Deux attitudes non catholiques : Croire que c'est Israël actuel
qui a tué le Christ ; Se mêler d’être anti ou pro-sionisme (attitude
Evangélique).
Religion musulmane 27 ‒ Mohamed
est-il prophète pour les chrétiens ? (41 mn).
Il s’agit d’une question de théologie fondamentale.
La position musulmane : Les autres prophètes (Bible et évangiles) sont
de vrais prophètes mais leurs dires ont été falsifiés. Mohamed est le sceau des
prophètes car la Parole de Dieu lui a été dictée mot à mot.
La position chrétienne : Mohamed ne peut être prophète car il nie la
divinité de Jésus et la possibilité de la vertu théologale de charité.
L’origine de l’islam est humaine, mais est prophétisée et bénie par Dieu
sous l’image d’Ismaël (Gen 17 20).
Religion musulmane 28 ‒ Les
Musulmans et les chrétiens ont-ils le même Dieu ? (32 mn).
La position musulmane : C’est bien le Dieu unique qui a parlé dans la
Bible et les Evangiles mais pas la même religion : Dieu ne peut être aimé que
comme un serviteur aime son maître.
La position catholique, par son Magistère (Nostra Aetate confirmé par les papes) : Allah est bien le Dieu
unique mais l’islam pas la même religion : il ne peut être aimé que comme un
serviteur aime son maître.
La position du catholicisme intégriste et des Evangéliques : Allah est
Satan car (1 Jean 2, 22) : » Le
voilà l'Antichrist ! Il nie le Père et le Fils ». Réponse catholique à
cette opinion.
Religion musulmane 29 ‒ Les Écritures
Juives et chrétiennes sont-elles falsifiées ? (38 mn).
Il s’agit d’une question de théologie fondamentale.
La position musulmane : Trop de contradictions dans les Écritures Juives
et chrétiennes or le Coran éternel est la seule Révélation. De plus, les
prophètes y sont pécheurs donc déshonorés. Jamais En outre, Dieu n’aurait
laissé son Messie mourir sur la croix. C’est Ismaël, ancêtre des musulmans, qui
a été Immolé et non Isaac.
La position Juive et chrétienne : La Bible est l’histoire d’une
Révélation PROGRESSIVE et non un Coran éternel qui tombe, toujours identique à
lui-même. D’où les ignorances de Moïse par rapport aux frères Maccabées ou à
Jésus. De plus, Dieu prend les prophètes parmi les hommes et leurs péchés
eux-mêmes sont prophéties pour Révéler la manière dont Dieu les sauve. Jésus
est pour les chrétiens le Verbe fait chair, donc la plénitude de la Révélation,
qui doit être manifestée glorieusement à son retour.
Religion musulmane 30 ‒ Est-ce
l’islam la religion de toujours (depuis Adam à Jésus) ? (46 mn).
Il s’agit d’une question de théologie fondamentale.
La position musulmane : Le Coran est éternel : Dieu ne changera pas car
il est Dieu. Etant Grand, il ne peut vouloir qu’une relation avec d’humbles
serviteurs.
La position catholique et orthodoxe : Dieu veut une alliance d’amour et
ce depuis Adam et Eve. Cependant, suite au péché originel, il reconstruit cette
alliance peu à peu, dans une démarche de progrès, puis de perfection (NT), qui
s’accomplira pour tous ceux qui le voudront lors du retour du Christ.
La position Protestante : Pas de relation d’épouse collaboratrice de
Dieu, mais une relation d’enfant à son Père, à cause des ravages définitifs du
péché originel.
Religion musulmane 31 ‒ Est-ce
que les prophètes de jadis ont péché ? (31 mn).
La position musulmane : Seuls Jésus et Marie sont sans péchés. Mohamed
est certes pécheur mais a une vie qui peut servir de modèle. Deux visions de
Mohamed : Celle qui veut qu’on ne le représente pas, car seul le Coran compte ;
Celle Majoritaire, qui en fait un modèle de vie.
La position chrétienne : Les prophètes de l’Ancien Testament furent tous
pécheurs et Jésus a parmi ses ancêtres David qui fut adultère et criminel.
Mohamed fut-il pécheur ? Les huit femmes de Mohamed. Aïcha. Ses
violences vers la fin : Il ressemble à Salomon et c’est important. Différence
entre les musulmans et les mahométans.
Religion musulmane 32 ‒ La
polygamie et la répudiation sont-elles autorisées par Dieu ? (31 mn).
La position Juive : Pas d’interdiction de la polygamie par Moïse et une
autorisation de la répudiation (Dt 24, 1). Interdiction par Malachie 2, 13
: « C'est que Yahvé est témoin entre toi
et la femme de ta jeunesse que tu as trahie, bien qu'elle fût ta
compagne et la femme de ton alliance. N'a-t-il pas fait un seul
être, qui a chair et souffle de vie ? Et cet être unique. Car je hais
la répudiation, dit Yahvé le Dieu d'Israël. »
La position chrétienne : Exprimée par le Christ en Mt 5, 31. Il rappelle
et sanctifie la volonté de Dieu dès Adam et Eve. Objection musulmane : La
parabole des vierges folles (Matthieu 25, 6).
La position musulmane : 4 épouses, pas une de plus : « Si vous craignez d’être injustes pour les orphelins, épousez des
femmes qui vous plaisent. Ayez-en deux, trois ou quatre, mais si vous craignez
d’être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d’être injustes. » (Sourate
4 verset 3). La question des concubines de guerre. La révolte des femmes
face à la charia
Religion musulmane 33 ‒ La
lapidation des adultères est-elle autorisée par Dieu ? (32 mn).
La position Juive : La Loi de Moïse exige la lapidation des adultères,
hommes et femmes, mais avec des preuves du péché. Le cas
de saint Joseph et de Marie (Mt 1, 19).
La position chrétienne : L’interdiction de la lapidation en Jean 8, 7 : "Que celui d'entre vous qui est sans
péché lui jette le premier une pierre !". Objection musulmane à ce
texte.
La position musulmane : Des règles peu précises, canoniques. Voit Tariq Ramadan
Religion musulmane 34 ‒ Doit-on
être circoncis ? (28 mn).
La position musulmane : C’est un commandement de Dieu à Abraham, pour
signifier l’Alliance. Et Abraham circoncis Ismaël. Pourquoi pas le reste des
coutumes des Juifs ?
La position chrétienne : elle est établie par le concile de Jérusalem
dans les Actes des Apôtres et par saint Paul dans ses lettres : « Galates 5, 2 C'est moi, Paul, qui vous le
dis : si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous servira de rien. De
nouveau je l'atteste à tout homme qui se fait circoncire : il est tenu à
l'observance intégrale de la Loi. En effet, dans le Christ Jésus ni
circoncision ni incirconcision ne comptent, mais seulement la foi opérant par
la charité. »
Religion musulmane 35 ‒ Peut-on
manger du porc ? (28 mn).
La position Juive : La Loi de Moïse et les centaines d’interdits.
La position musulmane : Fidélité à la Loi de Dieu, avec ses
commandements matériels et spirituels.
La position chrétienne : « Marc 7,
19 ainsi Jésus déclarait purs tous les aliments ». Et parce que l’Église
du début ne comprend pas, Jésus le lui impose : « Actes 11, 6 Je regardais et je vis dans cette nappe qui descendait du
ciel les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles ainsi que
les oiseaux du ciel. J'entendis alors une voix me dire : Allons, Pierre, immole
et mange'' ».
Religion musulmane 36 ‒ Doit-on
porter le voile ? (23 mn).
La position Juive : La Loi de Moïse ne légifère pas sur le voile mais
c’est devenu une coutume bien avant le temps de Jésus.
La position chrétienne : Un texte extrêmement directif de saint Paul (1
Co 11, 3) et pourtant interprété comme une simple coutume circonstancielle par
l’Église.
La position musulmane : Quelques textes très flous (Sourate 24, 31) et
pourtant interprétés comme important par l’islam :
Religion musulmane 37 ‒ L’islamisme
politique est-il l’islam ? (59 mn).
La position musulmane : L’islam est un tout à la fois civilisation, code
moral et religion du sens de la vie. Une hésitation actuelle venant d’une
civilisation en crise. Trois interprétations de l’islam fondées sur
l’eschatologie.
La position catholique et le discours de Benoît XVI à ratisbonne :
L’islamisme est une tentation de rupture entre foi et raison. Les religions
sont tentées dans ce qui fait leur ADN natif et qui peut être poussé à
l’extrême : Liberté devenue folle au nom d’un Dieu « amour » chez les
chrétiens, violence au nom du zèle pour l’honneur de Dieu chez les musulmans.
L’origine de l’islam dans une perspective catholique.
Religion musulmane 38 ‒ Le
soufisme est-il un christianisme ? (40 mn).
La position soufie : Le soufisme est un islam. Il ne croit pas en la
divinité du Christ et se soumet à Dieu comme son serviteur.
Le regard catholique sur le soufisme : Sa mystique en trois étapes,
fondée sur la soumission à Dieu mais conduisant à une relation intime avec
Dieu, avec des épousailles mystiques, ressemble fort au mystère chrétien de la
charité. Son cheminement rappelle les étapes de sainte Thérèse d’Avila dans son
« Château intérieur ».
Religion musulmane 38b ‒
Objections de l'islam sur le christianisme (réponse cathol) (19 mn).
Dix questions posées par un musulman ici : https://youtu.be/5xweJfqZ0lo#t=25
1° Qui est dans la vérité entre catholiques, orthodoxes ou
Protestants ? 2° Qui a le vrai nombre des livres bibliques ? Qui
parmi les Églises a l’Esprit Saint ? 4° Judas est-il un traitre ou un
serviteur de Dieu qui a accompli les Écritures ? 5° Pourquoi Jésus
n’a-t-il jamais dit clairement : « Je suis Dieu » ? 6° Pourquoi Dieu
a-t-il sacrifié son Fils pour nous sauver ? Il suffisait de
pardonner ? 7° A quoi sert le sacrifice de Jésus puisque nous continuons
de souffrir ? 8° Le Dieu violent de l’AT est-il Jésus ? 9° Pourquoi
Jésus n’est-il pas revenu comme promis ? 10° Pourquoi le mariage chrétien
et sa fidélité jusqu’à l’absurde ?
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3bv5m1VSi8EPAnMGF-vsnL
En réponse aux trop fréquentes
réductions à Satan de l’autre religion (de la part de nos mutuels extrémistes
(que ce soient chez les daechistes ou chez les intégristes catholiques), voici
un essai de dialogue entre Karim al-Hanifi (alfarenci@gmail.com) (Catholique converti sunnite,
Fondateur du Centre de Recherche en religions comparées) et Arnaud Dumouch
(a.dumouch@hotmail.com) (théologien catholique, fondateur de l'Institut Docteur
Angélique), selon l'esprit voulu par le concile Vatican II :
1° On respecte la personne de l'autre.
2° On garde précieusement sa foi (catholique ou musulmane) et on l'expose à
l'autre. 3° On en débat en vérité, en posant à l'autre ses objections. 4° On
essaye de rester brefs.
Œcuménisme, catholique, musulman, sunnite, Vatican II, Arnaud, Dumouch,
Karim Al-Hanifi, dialogue, théologie, œcuménisme, théologie,
Catho/Islam
1- Notre projet dans l’esprit de Vatican II : Charité et connaissance de la foi
(5 mn) https://youtu.be/I7DIAqoYxQg
I. THEOLOGIE FONDAMENTALE
Catho/Islam
2- Nos fondamentaux : Écriture seule ou Tradition/Écriture/Magistère ? (24
mn) https://youtu.be/4hUcpJdM2i4
Catho/Islam
3- Nos Écritures ont-elles été gardées intactes ou sont-elles corrompues ?
(29 mn) https://youtu.be/MYpfx7g7ZxI
Catho/Islam
4- La Révélation fut-elle donnée en plénitude dès le début ? (19 mn) https://youtu.be/UrGYcJ5MplE
Catho/Islam
5- Mohamed est-il prophète pour les chrétiens ? La prophétie d'Ismaël (14
mn) https://youtu.be/4kx9P5dBhoQ
II. NOTRE CONCEPTION DE DIEU
Catho/Islam
6- Un seul Dieu ? Les chrétiens sont-ils polythéistes d’après
l’islam ? (15 mn) https://youtu.be/EHvbrOln4bY
Catho/Islam
7- La Trinité chrétienne ? Un polythéisme qui s'ignore ? (26 mn) https://youtu.be/1a4Wv2iEeOA
Catho/Islam
8- Science et foi : l’origine d’Adam et Eve, l’évolution (30 mn) https://youtu.be/h_WUgqRw87k
Catho/Islam
9- Quel est le rôle des prophètes dans l’histoire du salut ? (20 mn) https://youtu.be/C2rjyDz27IQ
Catho/Islam
10- L'incarnation de Dieu, est-ce une mythologie chrétienne ? (58 mn) https://youtu.be/DsaaBuqPw7g
Catho/Islam
11- L’objection majeure à l’islam : un Dieu juste qui damne des hommes
bons ? (29 mn) https://youtu.be/JQcFItgp-m0
Catho/Islam
12- L’incarnation, la mort de Dieu et la rédemption par la croix sont-ils
absurdes ? (45 mn) https://youtu.be/ARYLD5D0G2c
« Ô
adorateurs du Christ! Nous avons des questions, et voulons une réponse de ceux
qui comprennent »
Catho/Islam
13- Les juifs, les musulmans, les chrétiens et l’interdit du porc (44 mn) https://youtu.be/DJA9uCl9448
Catho/Islam
14- Jésus christ est il Dieu ? (135 mn) https://youtu.be/yIAZwZYeNrU
Catho/Islam 12- Les prophètes furent-ils des saints ou des
pécheurs ? ( mn)
Catho/Islam 13- Jésus est-il mort sur la croix ? Nos croyances
respectives ( mn)
Catho/Islam
16- L’absence de Dieu est-elle source de mal-être ? https://youtu.be/Xl2eA-Sog5A
Catho/Islam
5- Jésus a-t-il interdit la lapidation ? ( mn)
Catho/Islam
5- Jésus a-t-il interdit la polygamie ? ( mn)
Catho/Islam
5- Les chrétiens ont-ils le droit d’aimer Dieu d’amitié (charité) ?
Faut-il l’aimer comme un bon maître ? ( mn)
Catho/Islam
5- Préservation et transmission de la Bible et du Coran ( mn)
Catho/Islam
5- Prier les saints et les anges, est-ce de l’association ? ( mn)
Catho/Islam
5- L’association est-elle un péché qui n’est jamais pardonné ? ( mn)
Catho/Islam
5- L’enfer est-il choisi par les damnés ? ( mn)
Catho/Islam
5- La prophétie sur les 2 descendances d’Abraham parle-t-elle de l’islam et du
christianisme ? ( mn)
Catho/Islam
5- Les chrétiens iront-ils en enfer s’ils meurent sans être devenus
musulmans ? ( mn)
Catho/Islam
5- La fin du monde dans l’islam ( mn)
Catho/Islam
5- Le purgatoire existe-t-il ? La foi seule ou purification progressive de
l’amour ? ( mn)
Catho/Islam
5- Le culte des images : images du Christ ? Images des saints ? Des
anges ? ( mn)
Catho/Islam
5- Le millénarisme ( mn)
Catho/Islam 5- Les juifs « Allah a assigné cette terre aux fils d’Israël
jusqu’au Jour du Jugement » (sourate 5, verset 21)
Catho/Islam
5- 16- Le salut est-il proposé à tout homme (Romains 10, 13-15) ? ( mn)
Catho/Islam
5- La religion et la politique : la laïcité ? ( mn)
Catho/Islam 5- Nos autorités religieuse et leurs rôles sont-ils les
mêmes (savants papes pères de l'Église)
30-
Conclusion : pratiquer un vrai œcuménisme (35 mn).
Définir ce qu'est une religion ? L'Islam est-elle une vraie religion ?
Elle est pour les musulmans "Din, Dunia, Dawla" (sauf pour les soufis
pour laquelle est Din uniquement) c'est a dire un ensemble indissociable
religion-société-état.
1. Quel groupe chrétien est dans la vérité ?
Aucun groupe
chrétien / aucune Église chrétienne n’est dans la complète Vérité.
2. Quelle Bible détient la vraie parole de Dieu ?
Dieu seul peut
posséder complètement sa parole. Les Bibles sont des interprétations et renferment
ce que les différentes Communautés ont cru être la révélation la plus
authentique.
3. Comment savoir qui a vraiment le Saint Esprit ?
Tout homme sans
exception a reçu le souffle de Dieu. Ce que les chrétiens appellent la
Pentecôte est une effusion extraordinaire de l’Esprit de Dieu.
4. Est-ce que Judas est un traître ou un saint ?
Pour moi, sans
aucun doute, cet apôtre a fait la volonté de Dieu.
5. Pourquoi Jésus n’a jamais dit qu’il est Dieu, ni qu’on doit l’adorer, ni
qu’il est le créateur de l’Univers ?
Pour moi, Jésus
est réellement Fils de Dieu, mais pas Dieu. S’il s’est dit en grande communion
avec le Père, Jésus n’a pas montré avoir toute la connaissance de Dieu.
6. Pourquoi Dieu a sacrifié Jésus pour le pardon ?
Dieu n’a point
sacrifié Jésus pour le pardon puisque le pardon a existé dès le commencement du
monde.
7. À quoi a servi le sacrifice de Jésus ?
Servir la Vérité,
que les responsables juifs n’ont pas entendu entendre.
8. Qui est le Dieu de l’Ancien Testament ?
Pour moi, sans
aucun doute, le Dieu de toute l’Humanité.
9. Pourquoi Jésus n’est pas revenu comme il l’a promis ?
Jésus est
effectivement revenu, mais dans l’état de ressuscité. Seul Judas, qui s’est
donné la mort, ne l’a pas revu dans cet état comme les autres apôtres.
10. Le mariage et le divorce ?
Je suis pour le
mariage entre un homme et une seule femme. S’il y a un moment profonde
mésentente ou vie devenue presque impossible, et qu’il y a une possibilité de
vivre de manière séparée sans aboutir à la totale rupture, c’est préférable.
Les divorces sont certainement source de grandes blessures. S’il y a simple
séparation – ou ferme rupture – entre les deux conjoints, les enfants ne
doivent aucunement être considérés comme des objets.
1 : selon la
bible et le courant les juif en voulait à la vie de jésus quel était la cause?
2 :la traduction
du nom de jésus ou issa?
3 :pourquoi jésus
devrait-il revenir selon la bible et le coran?
4 :pourquoi les
juifs tuaient les prophètes et dieu les a empêché de tuer jésus?
5 :comment le
christianisme et l'islam ce sont répandu dans le monde?
6 : une
définition de l'amour dans la bible et dans le coran?
7 : que
dites-vous de nul contrainte en religion et le cas de l'apostasie?
7 :Dieu est-il
esprit et que désigne l'esprit saint dans la bible et dans le coran?
- le message de l
'Evangile selon la bible et le coran en quelques mots.
- l’Evangile
est-il un livre selon la bible et le coran ?
-les miracles de
jésus dans la bible et le coran le faisait-il pour la forme ou pour un but
?
Peut-on tirer un enseignement
de ces miracles ? Si oui lesquels
- avant l’arrivée
du christ y avait-il un prophète venu d'une autre nation autre que Israël
La position Pastorale d’avant Vatican II : On s’attache à manifester
d’abord l’erreur de l’autre religion (attitude théologique). La pastorale est
celle de la méfiance et rupture.
La position actuelle : Le regard théologique regarde certes l’erreur
(continuité) mais aussi les semences de la vérité qui prépare au salut par le
Christ. C’est aussi une nouvelle attitude pastorale (un comportement pratique
d’intérêt et de charité).
Cette attitude est-elle visible en Jésus ? Oui, et avec les mêmes
étapes. La venue des Mages à Noël (Mt 2, 1). Le refus apostolique de Jésus de
parler aux non-juifs (Mt 15, 24). Enfin, sa parole atteignant des sommets de
profondeurs aux non-juifs (Jean 12, 20).
Objections à Nostra Aetate.
Bouddhisme 40 ‒ Peut-on être
bouddhiste et chrétien en même temps ? (28 mn).
La position hindouiste et bouddhiste : On le peut. Rappel de la base de
ces sagesses/religions.
La tentative New Age des années 70. Elle est tombée dans une forme de
religiosité hédoniste.
La position chrétienne : C’est impossible. Distinguer cependant l’aspect
théologique et certaines techniques corporelles.
Bouddhisme 41 ‒ Peut-on être
chrétien et croire en la réincarnation ? (33 mn).
La position hindouiste et bouddhiste : la réincarnation et le Karma :
une doctrine non personnaliste.
Les objections du New Age et la réincarnation positive. Le texte
sur "Naître d'en haut" : Jean 3, 1.
La position catholique : Pas de réincarnation mais le purgatoire, qui
est une purification interpersonnelle (relation avec le Christ).
Bouddhisme 42a - Karma et
purgatoire : est-ce compatible ? (27 mn) Débat avec Mathis Lare, laremathis@hotmail.fr Mathis Lare est un jeune converti. Baptisé depuis peu, il est soumis à
une forme de nuit spirituelle et il se demande si le bouddhisme peut l’aider. Arnaud Dumouch, théologien catholique, pense que le karma est lié à un
autre monde qui est incompatible avec la notion de purgatoire pour une raison
simple : dans le bouddhisme, il n’y a pas de Dieu personnel ni de permanence
des personnes humaines. Dans le message du Christ, c’est l’inverse et cela
change tout. |
Bouddhisme 42b ‒ Peut-on être chrétien
et pratiquer le Yoga ? (23 mn).
La position hindouiste et bouddhiste : les techniques du yoga.
La position chrétienne : Les yogas corporels ne doivent pas être
confondus avec la prière, de même que le vide mental n’est pas la Présence de
Dieu. Différence du rabâchage des mantras et du chapelet, de la prière de
Jésus.
Religions 43 ‒ Peut-on élargir
la pensée de Nostra Aetate aux religions primitives ? (21 mn).
La Bible en est l’exemple le plus frappant avec la religion de Moïse qui
peut être considérée comme un Antichristianisme selon CEC 676. Et pourtant
Moïse est sauvé. Comment est-ce possible ?
La question du purgatoire.
De même, la Bible montre de nombreuses étapes de la religion, du plus primitif
au plus spirituel.
Animisme 44 ‒ L’animisme
porte-t-il en lui des semences de la vérité ? (33 mn).
L’origine ancienne de l’animisme. Sa part de monothéisme. Noé en est
l’image.
La position des intégristes catholiques et des Evangéliques : Ne rien
avoir à faire avec le diable. Position de Moïse
La position catholique : L’hésitation de jadis entre la destruction des
restes d’animismes considérés comme liés à la sorcellerie, et le « baptême »
de ces anciennes religion (culte des saints, prière pour les morts). La
position Protestante beaucoup plus dure et sa cause. La pastorale actuelle de
l’Église (Vatican II) : Regard sur les points positifs et annonce paisible de
l’Evangile.
Noachisme 45 ‒ Peut-on être
chrétien et noachiste (ou noahiste) ? (18 mn).
Qu’est-ce que le noachisme issue de l’Alliance biblique avec Noé (Genèse
9, 11). Rapport de cette religion avec l’animisme paléolithique (Hb 11, 6),
avec le déisme des philosophes, avec un certain judaïsme talmudique.
Le noachisme actuel, porté par des Juifs (rejet de Jésus comme Messie)
et des Francs-maçons (Déisme rejet du dogme -Rm 1, 19-), a tendance à se
considérer comme contradictoire avec le message de Christ. Explication. Par
contre, pour un catholique, à la lumière de Nostra Aetate, on doit reconnaître que le Nohaisme contient des
semences de la vérité et adore « celui qu’ils ne connaissent pas ».
Vaudou 46 ‒ Le vaudou
porte-t-il en lui des semences de la vérité ? (33 mn).
L’origine ancienne du Vaudou et les deux conceptions de son
évangélisation.
La conception des Evangéliques : « N’ayez pas de commerce avec les
idoles ». Destruction des idoles et conversions radicales.
La conception des saints évêques catholiques évangélisateurs : « Patience
et ensemencement ». 1° Discerner ce qui est bon et vrai dans ces anciennes
pratiques. 2° Garder ce qui est bon et vrai (un Dieu suprême, une hiérarchie
des êtres allant du minéral aux anges et aux démons) et le remplacer peu à peu
par le culte des saints, des anges. 3° Affiner peu à peu la conversion au
Christ en montrant son Evangile fait d’intériorité et de puissance de
l’humilité et de l’amour.
Religions solaires 47 ‒ Les
religions solaires portent-elles des semences de la vérité ? (29 mn).
Deux types de religions solaires : Distinguer le monothéisme d’Aton et
les cultes solaires du néolithique. L’origine des cultes solaires barbares et
des sacrifices humains qui les accompagne.
La position des intégristes catholiques et des Evangéliques : Ne rien
avoir à faire avec le diable. Position de Moïse
La position catholique : Discerner les choses. L’interdiction des
sacrifices humains. La délivrance par l’annonce de l’Evangile, mais le regard
sur ce qui était positif dans ces cultes (voir Vatican II et Nostra Aetate).
Paganisme 48 ‒ Les paganismes
polythéistes portent-ils des semences de la vérité ? (32 mn).
L’origine des paganismes et du polythéisme des mythes : La période de
stabilisation de l’agriculture/élevage (âge du bronze et âge du fer). Les
prêtres ont du temps. Ils réfléchissent et notent les histoires produites par
l’imagination humaine.
La position des intégristes catholiques et des Evangéliques : Ne rien
avoir à faire avec le Diable. Position de Moïse
La position catholique : Voir le discours de Vatican II et Nostra Aetate, en particulier sur
l’hindouisme.
Découverte au XVI° s par les conquistadors espagnols, cette religion pourrait être décrite
par ce passage du prophète : « Ezéchiel 20, 25 Et j'allai jusqu'à leur donner des lois qui
n'étaient pas bonnes et des coutumes dont ils ne pouvaient pas vivre, et je les
souillai par leurs offrandes, en leur faisant sacrifier tout premier-né, pour
les frapper d'horreur, afin qu'ils sachent que je suis Yahvé. ».
Cette religion d’esclavage disposait au salut comme par opposition :
Quand le Christ où son ange apparaissait à cette pauvres gens à l’heure de leur
mort, son apparition les délivrait de tout en un instant et eux se tournaient
vers lui.
Paganisme 50 ‒ Nostra Aetate :
le paganisme des Baal portait-il des préparations au salut ? (47 mn).
Interview de Kévin, 2021. Le lien vers la chaîne de Kévin :
https://youtube.com/channel/UC5estLpZSaOklfsRSKu2sYw
Thèmes abordés : Les différents cultes de Baal au proche Orient ; L’origine de ces
paganismes au néolithique et à l’âge du bronze ; Ces religions
venaient-elles des hommes ou des démons ? Dieu se servait-il d’elles pour
préparer les hommes au salut, selon Nostra Aetate ? Le parallèle avec les
idéologies contemporaines.
La Bible parle de nombreuse fois de ce paganisme et la colère de Dieu
s’enflamma contre Salomon qui adora ce Dieu apporté par ses femmes ou pire,
contre Jézabel, cette reine d’Israël, épouse du roi Achab qui voulut supprimer
d’Israël le nom de Yahvé. Le prophète Elie lui est contemporain.
Interview de Kévin, 2021. Le lien vers la chaîne de Kévin :
https://youtube.com/channel/UC5estLpZSaOklfsRSKu2sYw
Thèmes abordés : L’origine de ces religions sacrificielles à l’époque du
néolithique partout dans le monde ; Le mécanisme décrit par René Girard ;
La sagesse adaptée aux peuples barbares ;
La Bible parle de nombreuse fois de ce paganisme né au néolithique au Proche Orient et
qui sacrifiait à un dieu des enfers des enfants filles et garçons, en le
mettant dans le feu. Peut-on dire avec Nostra Aetate que même dans ces
abominations, Dieu arrivait à préparer le salut des humains ? Le Prophète
Ezéchiel en parle : « « Ezéchiel 20, 26 Je les souillai par leurs offrandes, les poussant à
sacrifier leurs enfant premier-né, pour les frapper d'horreur, afin qu'ils
sachent que je suis Yahvé ».
L’Egypte antique contient les éléments les plus superstitieux et
primitifs mais aussi des éléments stupéfiants par leur proximité avec
l’évangile du Christ au point que l’Écriture contient cette phrase : « Matthieu 2, 15 pour que s'accomplît
cet oracle prophétique du Seigneur : D'Egypte j'ai appelé mon fils (Osée 11,
1) ». Alors qu’à la même époque Moïse reçoit la révélation de base
« Il n’y a qu’un seul Dieu, l’Eternel » et rien d’autre (rien sur la
vie éternelle), l’Egypte antique possédait depuis des siècles une préfiguration
de la rédemption dans le mythe d’Osiris, Dieu mort de par la jalousie du démon
(Seth) et ressuscité de par la prière fervente de sa sœur de cœur Isis, devenu
dans l’autre monde le dispensateur de la vie éternelle à ceux qui se comporte
droitement (Maat), ne trompent pas leur unique épouse et la respectent (à l’image
d’Isis). L’enfer, le paradis, la résurrection étaient annoncés sous forme
enfantine et primitive et ne seront introduits dans le judaïsme qu’a à période
grecque des frères Maccabées.
Manichéisme 53 ‒ Peut-on être
gnostique (au sens manichéen ou cathare) et catholique ? (25 mn).
L’origine de la gnose du IV° s et le prophète Mani.
Les conséquences de l’idée de deux dieux créateurs, l’un (mauvais) qui
crée la matière et la chair et l’autre bon qui créé l’esprit et l’évangile.
Spiritisme 54 ‒ Peut-on être
spirite et catholique ? (45 mn).
L’origine du spiritisme. La théologie du spiritisme par Alan Kardec et
Victor Hugo.
Les pertes en ligne du spiritisme à cause de leur manque de repère sur
la vision béatifique et leur foi en la réincarnation.
Franc-Maçonnerie 55 ‒ Peut-on
être catholique et Franc-Maçon ? (31 mn).
Rappel
de la position de l’Église.
Les
libres penseurs et leurs trois spiritualités : chrétiens réformés, déistes et
humanistes athées.
L’attitude
pastorale des papes du XIX° s. comparée à celles des papes actuels vis-à-vis de
la FM.
Questions sur l'origine des francs-maçons et des groupes occultes,
questions par Kévin, 2020. Des récits présents sur Internet affirment souvent qu'il s'agit de
groupe satanique dont les degrés supérieurs sont en contact avec les démons.
Qu'en est-il ? Comment sont nés les groupes francs-maçons ? |
Méditation de pleine conscience 56 ‒
Peut-on être chrétien et pratiquer cette technique ? (11 mn).
La méditation de pleine conscience est « 1° une technique 2° de présence à soi 3° qui rend possible
par l’exercice du « non jugement » 4° la paix intérieure ».
La prière chrétienne est 1° une relation maladroite d’un pauvre pécheur
2° à la Personne infinie de Dieu 3° qui rend possible une vie intime avec le
Ciel entier. 4° La paix qui en ressort n’est pas le but. Elle est donnée par
surcroit. Pour approfondir avec Martin Steffens : https://www.youtube.com/watch?v=7yNbL2rJURg
New
Age 57 ‒ Peut-on être New Age (Nouvel âge) et catholique ? ( mn).
L’origine du New âge. La théologie du Nouvel âge. La cohérence de leur
foi en la réincarnation.
Les pertes en ligne du Nouvel âge à cause du centrage sur le bonheur
individuel, l’amour de Dieu et du prochain étant au service de l’épanouissement
individuel.
Apprendre à connaître les Témoins de Jéhovah, avec Luc Rebout, 2019-2021https://www.youtube.com/watch?v=ElV8sekt-XU&list=PLuko328jWH_3KeQ6YBAXhQ1swJsorcJZx Luc Rebout est un ancien témoin de Jéhovah. Passionné de théologie, il
a essayé de comprendre la cohérence de leur théologie. Ces vidéos visent à
comprendre. reboutluc@gmail.com Pour aider Luc Rebout. https://www.youtube.com/channel/UCX6PbFfwlOYjt7IP32T5v3w/featured?view_as=subscriber https://fr.tipeee.com/le-fruit-de-la-vigne Témoin, Jéhovah, Luc, Rebout, Arnaud, Dumouch, Tour de Garde,
Magistère, Russel, Rutherford, Trinité, Christ, Comprendre les témoins de Jéhovah 1- Jésus est-il Dieu ou un ange
supérieur créé par Dieu ? (26 mn) https://youtu.be/ElV8sekt-XU Comprendre les témoins de Jéhovah 2- Les 2 canaux de la Révélations
chez les TJ (Écriture et Magistère) (33 mn) https://youtu.be/yT3ANvtbxEw Comprendre les témoins de Jéhovah 3- L'âme humaine est-elle le sang ou
est-elle spirituelle ? (37 mn) https://youtu.be/Y_PVJDXRMXw Comprendre les témoins de Jéhovah 4- Le destin éternel des hommes et
les 144000 élus (Ap 14, 3) (35 mn) https://youtu.be/YaRRpmHBemw Comprendre les témoins de Jéhovah 5- Y aura-t-il un Royaume de 1000 années
sur la terre ? (66 mn) https://youtu.be/VowLOU2TFeo Comprendre les témoins de Jéhovah 6- Les erreurs nombreuses sur les
dates de la fin du monde (32 mn) https://youtu.be/zTqRHLxjScg Comprendre les témoins de Jéhovah 7- L'Église catholique est-elle une
secte de l'Antéchrist ? (30 mn) https://youtu.be/A3r57oCdPKk Comprendre les témoins de Jéhovah 8- Face aux prédateurs sexuels (32
mn) https://youtu.be/5PhhZcxoNGg Comprendre les témoins de Jéhovah 9- Est-ce un blasphème de dire que
Jésus est Dieu ? (28 mn) https://youtu.be/81BQGZV_Fpo Comprendre les témoins de Jéhovah 10- Doit-on employer
« Jéhovah » ou « Yahvé » pour parler de Dieu ? (17
mn) https://youtu.be/MscfPyaAFSE Comprendre les témoins de Jéhovah 11- Jésus est-il mort sur une croix
ou sur un poteau ? (28 mn) https://youtu.be/YYRkZ_SKoZE Comprendre les témoins de Jéhovah 12- Qu’est-ce que le salut pour
les catholiques et les TJ ? (22 mn) https://youtu.be/fxod6CYhvdo Comprendre les témoins de Jéhovah 13- Le sang est-il notre âme ? Le
refus des transfusions sanguines (38 mn) https://youtu.be/JSZccoDUDm8 Comprendre les témoins de Jéhovah 14- Marie a-t-elle un rôle excessif
chez les catholiques et les orthodoxes ? (43 mn) https://youtu.be/cnLaylZhXiM Comprendre les témoins de Jéhovah 15- Une curieuse approche de C.
Russel : Expier nos péchés à l’heure de la mort (20 mn) https://youtu.be/dNIcU-6qWQ4 Comprendre les témoins de Jéhovah 15- L’agressivité (30 mn) https://youtu.be/1bwCRgSi8JY Comprendre les témoins de Jéhovah 16- L’attitude des
témoins de Jéhovah et des catholiques face à Hitler (32 mn) https://youtu.be/GDmPnF2CePc Comprendre les témoins de Jéhovah 17- Les abus sexuels dans l’Église.
La CIASE et l’attitude des évêques (52 mn) https://youtu.be/wzqwxsNtna4 |
Dialogue interactif avec Michel Fromaget sur l’immortalité de l’âme et l’éternité de l’enfer, 2018https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1gcbXlYhdQRS_R62gZ8ikC Débat Michel Fromaget/Arnaud DUMOUCH 1/3 : L'âme
est-elle immortelle par nature ? (65 mn). Débat du 30 août 2018. Michel Fromaget soutient, avec beaucoup de Pères de l'Église, que
l'immortalité absolue dont parle Nouveau Testament n'est pas naturelle,
essentielle ou obligée comme les thèses de saint Thomas auraient
tendance à nous le dire mais qu'elle est conditionnelle, optionnelle ou
libre. L'homme a la liberté de choisir l'immortalité ou de la refuser ce
qui équivaut, si les mots ont un sens à mourir. Arnaud Dumouch soutient avec d'autres Pères de l'Église et avec les
repères dogmatiques de la foi que l'âme est immortelle par nature et qu'il
faut comprendre l'enfer comme un choix libre du pécheur, dont les souffrances
ne sont que des conséquences immanentes. Débat Michel Fromaget/Arnaud DUMOUCH 2/3 : L’homme
est-il en trois degrés de vie ? (65 mn). Débat du 20 septembre 2018. Analyse des textes qui semble aller dans le sens d’une non-immortalité
des âmes de l’enfer et de leur retour au néant. Le Magistère de l’Église s’oppose à cette interprétation de l’Écriture
: les âmes sont immortelles par nature et ce, indépendamment de leur choix
éternel. L’âme et les trois degrés de vie : approches différentes entre Michel
Fromaget et Arnaud Dumouch Débat Michel Fromaget/Arnaud DUMOUCH 3/3 : Dieu va-t-il
anéantir les âmes de l'enfer ? (62 mn). Débat du 20 novembre 2018. Michel Fromaget soutient, avec beaucoup de Pères de l'Église, que
l'immortalité de l'âme est liée à son destin et que les âmes de l'enfer
seront anéanties. Le feu biblique est un feu radical, touchant l’être. Arnaud Dumouch soutient avec d'autres Pères de l'Église et avec les
repères dogmatiques de la foi que l'âme est immortelle par nature et qu'il
faut comprendre l'enfer comme un choix libre du pécheur, dont les souffrances
ne sont que des conséquences immanentes. Ce débat a été initié par Jérémy-Marie Pichon dans le cadre de sa
thèse consacrée à l'anthropologie chrétienne. Arnaud Dumouch est théologien catholique. Il est auteur d'un projet de
thèse sur l'heure de la mort et le retour du Christ. Michel Fromaget est docteur en anthropologie et philosophe. Débat théologique : L'enfer éternel ou anéantissement
final ? (100 mn) Alain Froidevaux défend avec vigueur la position d’Origène et de Michel
Fromaget sur l’impossibilité d’un enfer éternel, qu’ils définissent par ses souffrances inacceptables au Dieu
bon et juste. Arnaud Dumouch défend la position du Magistère catholique sur la nature libre et déterminée du
blasphème contre l’Esprit Saint, qui définit l’enfer : le damné est
d’abord un être libre qui veut exister comme maître du bien et du mal, et qui
est déterminé à obtenir la vision béatifique sans céder aux absurdes
conditions d’humilité et d’amour demandées par Dieu. Les souffrances ne sont
pour lui qu'un inconvénient, sa liberté divine étant plus grande que tout. |
Sectes 58a ‒ Les sectes
apocalyptiques sont-elles dangereuses ? (68 mn).
Questions par Kévin Martinez, mai 2021
Les sectes apocalyptiques sont dangereuses car elles mélangent deux
passions humaines : un rêve politique et un rêve religieux. Si, en plus, elles
sont associées à des théories du complot et à des prophéties de malheurs, elles
peuvent donner des sectes meurtrières.
Sectes 58b ‒ Un exemple de
secte apocalyptique : la secte de Waco (42 mn). Questions par Kévin Martinez, mai 2021 En 1978, cette secte a été responsable du plus grand suicide collectif
(918 morts). Analyse du mécanisme qui a conduit son gourou, Jim Jones, à une
telle extrémité : Alliance entre orgueil, échec, paranoïa, millénarisme
politique, et prophéties eschatologiques. |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2_Ui65xIf29ZJ8VPjqWWWN
D'abord celles qui sont
reconnues par l'Église : La rue du bac, La Salette, Lourdes, Fatima, etc. Mais
aussi le discernement sur certaines apparitions en attente : Lipa, Tournai,
Medjugorje.
Par Arnaud Dumouch,
2015-2023
Introduction aux apparitions : Pourquoi la
Vierge Marie apparaît-elle très souvent en larmes ?
Pour le groupe de prière Maranata, le 12 octobre 2019, au
monastère de Malaise, Belgique
Retraite bilingue français/néerlandais, Traduction par François
Eliat.
Voor de gebedsgroep Maranata, op 12 oct
2019, Het Oude Klosster - Maleizen
Tweetalige bezinningsdag frans/nederlands.
Vertaling door François Eliat.
Par Arnaud Dumouch, 2019.
Les larmes de Marie : Pourquoi
pleure-t-elle dans de nombreuses apparitions ? (oct 2019) (93 mn)
1° Rappel essentiel : La
raison de notre présence sur terre
2° Rappel d’un repère dogmatique
: la Vierge Marie ne souffre plus actuellement (vision béatifique).
3° Les trois motifs des
larmes de Marie dans l’Écriture
1° Sa douleur naturelle, de mère terrestre lors de la disparition
de Jésus à 12 ans. Elle est des nôtres. Elle a connu nos souffrances.
2° Ses larmes à la croix (douleur naturelle et surnaturelle)
3° Notre mise au monde vers la vie éternelle (douleur surnaturelle)
: Apocalypse 12, 1 « Un signe
grandiose apparut au ciel : une Femme ! Elle est enceinte et crie dans les
douleurs et le travail de l'enfantement. »
4° Les trois motifs par
ordre d’importance des larmes de la Vierge Marie.
1° La damnation éternelle : la seule réalité non voulue par Dieu.
2° LE PECHE, dont notre indifférence, notre légèreté : Lecture de
l’apparition de Fatima.
3° Les peines très dures envoyées par Dieu pour nous sauver de
notre orgueil : Lecture de l’apparition de la Salette.
L’apparition de Notre Dame del Pilar, Espagne
romaine, vers 40 ap JC
L’apparition de Notre Dame du pilier à Saragosse en Espagne (40
ap JC) (12 octobre) (19 mn)
Cette apparition est survenue à l’apôtre Thomas, 10 ans après la passion de Jésus,
alors que la Vierge Marie était encore présente sur terre. Elle est donc le
premier acte de sa maternité sur nous et comme le pilier de notre connaissance
de son rôle.
L’apparition de Notre Dame de Guadalupe, Mexico, 1531
L’apparition de Notre Dame de Guadalupe (1531) (88 mn) (12
décembre).
Cette apparition est survenue 10 ans après la conquête de
l’Empire Aztèque par Hernan Cortez. Elle se produit dans un contexte de fin du
monde pour ce peuple, face à la fin de leurs traditions païennes et de leur vie
biologique minée par les nouvelles maladies venant de l’ancien monde. Notre
Dame apparaît à saint Jean Diego (56 ans), un humble indien Aztèque, et lui
demande la construction rapide d’une église en Nouvelle Espagne. Notre Dame va
prouver sa volonté à l’évêque en laissant une image non faite de main d’homme
(acheiropoïète) sur le vêtement de Juan Diego.
L’apparition de Notre Dame du Bon Succès, Quito,
Equateur, entre 1594 et 1634
L’apparition de Notre Dame du Bon Succès, Quito (entre
1594 et 1634) (111 mn)
Thèmes abordés : Des prophéties aussi précises sont rares ;
Les raisons de cette grande apostasie du XX° s ; Sera-ce la fin des
fins ? Comment une victoire finale de Marie sera-t-elle possible ?
La Mère Mariana de Jésus Torres, religieuse conceptioniste
espagnole habitant à Quito en Equateur, eut des apparitions de "Notre-Dame
du Bon Succès" (ou "du Bon Evènement") entre 1594 et 1634.
Les apparitions de Quito sont devenues célèbres au cours des
dernières décennies à cause d'une grande quantité de prophéties censées parler
d'une crise dans l'Église au XXe siècle. Voici les thèmes développés lors de
ces prophéties :
La lumière de la foi sera presque éteinte au XXe siècle.
Le sacrement du mariage sera attaqué, l'époque sera caractérisée
par une luxure effrénée, une corruption des mœurs presque totale.
Le diable attaquera également l'innocence des enfants.
Il y aura une crise dans les communautés religieuses et des
prêtres dépravés scandaliseront le peuple chrétien.
Les profanations du Saint-Sacrement seront nombreuses.
Après le triomphe apparent de Satan, la Vierge détruira
l'orgueil du Malin, qui sera enchaîné.
L’apparition de Notre-Dame de Nazareth de
Plancoët (1644) (46 mn)
L’apparition de Notre-Dame de
Nazareth de Plancoët (1644) (46 mn)
Thèmes abordés : Des gémissements venant de l’autre monde sur
le lieu d’une statue engloutie ? Les larmes de la Vierge pour toucher
notre cœur, comme à la Salette ;
Avant le grand cycle des apparitions contemporaines, qui commence
vers 1830 avec sainte Catherine Labouré et la médaille miraculeuse, la Vierge
Marie n’avait pas abandonné la France. Il y avait eu d’autres apparitions dont
certaines furent reconnues par l’Eglise comme celle de Notre-Dame du Plancoët
en Bretagne (reconnue en 1847 par l’évêque de saint Malo). Elle est
intéressante parce qu’elle se situe dans la tradition des centaines de siècles
qui l’ont précédée et la Vierge vient
multiplier les guérisons comme à l’époque des gaulois. Mais cette fois
c’est Marie qui s’occupe de la foi chrétienne de ses enfants.
L’apparition de Notre Dame au Laus à Benoîte
Rencurel, 1664
L’apparition de Notre Dame du Laus à
Benoîte Rencurel (33 mn).
Cette apparition, reconnue en 2008 par Mgr Di Falco, évêque de
Gap, manifeste le chemin de purification de Benoîte, jusqu’à la sainteté : Son
enfance marquée par la piété des trois premières demeures ; L’apparition de
Notre Dame à 17 ans (1664) qui la précipite dans la joie sensible des
quatrièmes demeures ; L’épreuve de la nuit des sens, lorsque la Vierge se cache
plus d’un mois et se laisse retrouver par l’attirance de son parfum ; La
cinquième demeure et son apostolat, porté par des charismes ; La sixième
demeure et la nuit de l’esprit : Benoîte se voit interdire tout apostolat et
même la messe du dimanche durant 15 ans ; La septième demeure et l’union
paisible de sa pauvre âme à Dieu, sous la protection des pères de la garde.
1- L’apparition de Notre Dame à la rue du Bac,
France, 1830
L’apparition de la rue du Bac (55 mn).
Analyse
de quelques symboles de la médaille miraculeuse.
Sa
signification théologique eschatologique reprise par CEC 675 à 677 prouve
l’intérêt de ces apparitions pour mieux comprendre la Révélation et son
application dans notre histoire.
2- L’apparition de Notre Dame à la
Salette, France, 1846 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2p3ebRyp7gtq-YMuC56Z-G Une série de huit vidéos pour analyser le riche message de ces
apparitions, leur sens littéral, allégorique, moral et eschatologique Par Arnaud Dumouch, 2013 La Salette 1 ‒ L’apparition
et la vie de Maximin et Mélanie (30 mn). La Salette 2 ‒ Le message
concernant le respect du dimanche et la famine (30 mn). La Salette 3 ‒ Le secret de
la Salette et son sens eschatologique (1h 16 mn). Voici la
version originale du secret de la Salette retrouvée par le Père Corteville en
2000 (Voir son livre « La grande nouvelle des bergers de La
Salette », Michel Corteville, Téqui, 2001), écrite de la main de Mélanie
Calvat à 19 ans, et envoyée au pape Pie IX le 6 Juillet 1851. Mélanie écrit
au couvent des sœurs de la Providence à Corenc. L'enveloppe a été envoyée à
Rome par l'évêché. « J.M.J.
secret que m'a donné la Sainte Vierge sur la Montagne de la Salette le 19
septembre 1846 : Secr[e]t 01 Mélanie,
je vais vous dire quelque chose que vous ne direz à personne : 02 Le temps
de la colère de Dieu est arrivé ! 03 Si,
lorsque vous aurez dit aux peuples ce que je vous ai dit tout à l'heure, et
ce que je vous dirai de dire encore, si, après cela, ils ne se convertissent
pas, (si on ne fait pas pénitence, et si on ne cesse de travailler le
dimanche, et si on continue de blasphémer le Saint Nom de Dieu), en un mot,
si la face de la terre ne change pas, Dieu va se venger contre le peuple
ingrat et esclave du démon. 04 Mon Fils
va faire éclater sa puissance ! 05 Paris,
cette ville souillée de toutes sortes de crimes, périra infailliblement. 06
Marseille sera détruite en peu de temps. 07 Lorsque
ces choses arriveront, le désordre sera complet sur la terre. 08 Le monde
s'abandonnera à ses passions impies. 09 Le pape
sera persécuté de toutes parts : on lui tirera dessus, on voudra le mettre à
mort, mais on ne lui pourra rien, le Vicaire de Dieu triomphera encore cette
fois[-là]. 10 Les
prêtres et les religieuses, et les vrais serviteurs de mon Fils seront
persécutés, et plusieurs mourront pour la foi de Jésus-Christ. 11 Une
famine règnera en même temps. 12 Après
que toutes ces choses seront arrivées, beaucoup de personnes reconnaîtront la
main de Dieu sur elles, se convertiront, et feront pénitence de leurs péchés.
13 Un grand
roi montera sur le trône, et règnera pendant quelques années. 14 La
religion refleurira et s'étendra par toute la terre et la fertilité sera
grande, le monde content de ne manquer de rien recommencera ses désordres,
abandonnera Dieu, et se livrera à ses passions criminelles. 15 [Parmi]
les ministres de Dieu, et les Epouses de Jésus-Christ, il y en a qui se
livreront au désordre, et c'est ce qu’il y aura de [plus] terrible. 16 Enfin,
un enfer règnera sur la terre. Ce sera alors que l’Antéchrist naîtra d'une
religieuse : mais malheur à elle ! Beaucoup de personnes croiront à lui,
parce qu'il se dira venu du ciel, malheur à ceux qui le croiront ! 17 Le temps
n'est pas éloigné, il ne se passera pas deux fois 50 ans. 18 Mon
enfant, vous ne direz pas ce que je viens de vous dire. (Vous ne le direz à
personne, vous ne direz pas si vous devez le dire un jour, vous ne direz pas
ce que cela regarde), enfin vous ne direz plus rien jusqu’à ce que je vous
dise de le dire ! Je prie Notre Saint Père le Pape de me donner sa sainte
bénédiction. » Mélanie
Mathieu, bergère de La Salette, Grenoble 6 juillet 1851 J.M.J. † La Salette 4 ‒ L’Ordre de la
Mère de Dieu et les Apôtres des derniers temps (30 mn). |
3- L’apparition de Notre Dame à Lourdes, France, 1858
Par Arnaud Dumouch, 2013
L’apparition de Notre Dame à Lourdes
(39 mn).
Les
apparitions privées sont-elles objet de foi ?
Apportent-elles
quelque chose à la compréhension de la Révélation ?
Sont-elles
reconnues infailliblement ?
La
place du miracle dans la reconnaissance de ces faits ?
Pourquoi
Dieu guérit-il si peu ?
4- L’apparition de Notre Dame à Pontmain, France, 17
janvier 1871
Par Arnaud Dumouch, 1 h 33.
Une
apparition silencieuse en pleine guerre Franco-prussienne à Pontmain en
Mayenne. Le message de la Vierge est écrit dans le Ciel : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon
Fils se laisse toucher ».
Les 150 ans de l'apparition de la
Vierge Marie en 1873, Notre Dame du dimanche (France) (66 mn)
Thèmes abordés : Sens littéral et sens allégorique des
messages de la Vierge ; Le sens du dimanche ; Le processus diocésain
de reconnaissance.
Cette apparition, reconnue par le diocèse de Monpellier, à
Saint-Bauzille-de-la-Sylve, a eu lieu deux fois les 8 juin et 8 juillet 1873, à
un vigneron de 40 ans appelé Auguste Arnaud. Elle lui rappelle l’importance de
ne pas travailler et de chercher Dieu le dimanche. Cette apparition a une
grande importance car la Vierge montre que l’homme a besoin d’incarner sa foi.
Statut canonique : Des marques explicites de reconnaissance
(Jean-Paul II, François), mais aucune reconnaissance canonique.
Cette apparition fut totalement silencieuse mais se résume à une
image au sens profond dont témoigneront 25 personnes âgées de 6 à 75 ans :
Un Agneau sur l’autel surmonté d’une croix et entouré des anges du Ciel. A
droite, saint Joseph (dans une attitude d’humble autorité), Marie (en
intercessrice priante) et saint Jean (en train d’enseigner, avec un livre et
une mitre d’évêque). Cette vidéo donne l’interprétation spirituelle de ce
tableau au sens théologal.
5- L’apparition de Notre Dame à
Pellevoisin, France, 1876 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2mNyeJj2VTiz6kwPvbfGvm Par Arnaud Dumouch, 2015. Pellevoisin 1/15 ‒ La 1ère apparition et Estelle
Faguette malade (32 mn). En 1875,
une jeune femme de 32 ans, Estelle Faguette (prénom qui signifie étoile)
atteinte d’une maladie incurable, écrit, avec un cœur d’enfant et dans une
grande confiance, une lettre à la Sainte Vierge. « Courage, prends patience ; mon fils va se laisser toucher ». Pellevoisin 2/15 ‒ La 2ème apparition, l’annonce
de la guérison (25 mn). « N’aie donc pas peur, je suis là. Cette fois, mon Fils s’est
laissé attendrir, il te laisse la vie ; tu seras guérie samedi. » Pellevoisin 3/15 ‒ La 3ème apparition et la vue
des péchés (23 mn). Ce regard sur les péchés est une allégorie du jugement
individuel à l’heure de la mort, fondé sur la vérité et l’amour. « Maintenant regardons le passé. » Son visage devint un peu
plus triste, mais toujours très doux… » « Allons, du courage mon
enfant. » » Tout ceci est passé ; tu as, par ta résignation,
racheté ces fautes. » « Je suis toute miséricordieuse et maîtresse de mon Fils. Ces
quelques bonnes actions et quelques prières ferventes que tu m’as adressées
ont touché mon cœur de mère entre autres cette petite lettre que tu m’as
écrite, au mois de septembre. Ce qui m’a le plus touchée, c’est cette phrase
: Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer ; ils sont à
la veille de mendier leur pain. Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert,
quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix. J’ai montré cette lettre à
mon fils ; tes parents ont besoin de toi. A l’avenir, tâche d’être fidèle. Ne
perds pas les grâces qui te sont données, et publie ma gloire. » Pellevoisin 4/15 ‒ La 4ème apparition et le pardon
des péchés (28 mn). Cette dernière épreuve est une allégorie des dernières étapes du
purgatoire, où la Vierge, quoique présente, est silencieuse. « Tu publieras ma gloire. » » Fais tous tes
efforts. » Pellevoisin 5/15 ‒ La 5ème apparition et la
guérison (35 mn). Cette guérison est une allégorie de l’entrée dans la Vision
béatifique et dans l’apostolat éternel. « Si tu veux me servir,
sois simple et que tes actions répondent à tes paroles. » « Ce qui m’afflige le
plus, c’est le manque de respect qu’on a pour mon Fils dans la Sainte Communion,
et l’attitude de prière que l’on prend, quand l’esprit est occupé d’autres
choses. Je dis ceci pour les personnes qui prétendent être
pieuses. » « Oui, oui, publie ma
gloire ; mais avant d’en parler, tu attendras l’avis de ton confesseur et
directeur. Tu auras des embûches ; on te traitera de visionnaire, d’exaltée,
de folle ; ne fais pas attention à tout cela. Sois-moi fidèle, je
t’aiderai. » Je me sentais guérie, excepté mon bras droit, dont je n’ai pu me
servir qu’après avoir reçu le bon Dieu… Pellevoisin 6 à 8/15 ‒ Les Apôtres de Marie (30
mn). Ces trois apparitions qui se produisent 4 mois après (1, 2 et 3
juillet 1876), sont une allégorie de la difficulté que doit vivre le
serviteur de Marie et de Jésus au temps de cette terre, loin de la présence
sensible du Ciel. 1er juillet : Elle souriait. «
Du calme, mon enfant, patience, tu auras des peines, mais je suis là. »
« Courage, je reviendrai. » 2 juillet : A ce moment, elle était si belle ! « Tu as déjà publié ma
gloire. » » Continue. Mon fils a aussi quelques âmes plus
attachées. Son cœur a tant d’amour pour le mien qu’Il ne peut refuser mes
demandes. Par moi il touchera les cœurs les plus endurcis. » « Il
servira à publier ces récits comme l’ont jugé plusieurs de mes serviteurs. Il
y aura bien des contradictions, ne crains rien, sois calme.» « Est-ce que ta
guérison n’est pas une des plus grandes preuves de ma puissance ? Je suis
venue particulièrement pour la conversion des pécheurs. » 3 juillet : « Je voudrais
que tu sois encore plus calme. Je ne t’ai pas fixé l’heure à laquelle je
devais revenir, ni le jour. Tu as besoin de te reposer, je ne resterai que
quelques minutes. » Elle me dit souriante : « Je suis venue pour
terminer la fête. » … Pellevoisin 9 et 10/15 ‒ Le scapulaire du
Sacré-Cœur (35 mn). Cette apparition est le Cœur de toute l’apparition de
Pellevoisin. 9 septembre 1876, Veille de la fête du Saint Nom de Marie : « Tu t’es privée de ma visite le 15 août
; tu n’avais pas assez de calme. Tu as bien le caractère du Français. Il veut
tout savoir avant d’apprendre, et tout comprendre avant de savoir. Hier
encore je serais venue ; tu en as été privée. J’attendais de toi cet acte de
soumission et d’obéissance. » « J’aime cette dévotion…C’est ici que je
serai honorée ». « Depuis longtemps les trésors de mon fils sont ouverts
; qu’ils prient. » 10 septembre 1876, fête du Saint Nom de Marie : « Qu’ils prient, je leur en montre
l’exemple. » Pellevoisin 11 et 12/15 ‒ La 11ème apparition et
la France (30 mn). Le destin de la France, que nous connaissons 140 ans après
l’apparition de Pellevoisin est l’allégorie du gouvernement de Marie sur nos
âmes, pour nous sauver lorsque nous nous comportons en enfants gâtés. 15 septembre 1876, Octave de la nativité de la Sainte Vierge : « Je te tiendrai compte des efforts que tu
as faits pour avoir le calme ; ce n’est pas seulement pour toi que je le
demande, mais aussi pour l’Église et pour la France. Dans l’Église, il n’y a
pas ce calme que je désire. » Elle soupira et remua la tête, en
disant : « Il y a quelque chose. » « Qu’ils prient et qu’ils aient
confiance en moi. » « Et la France ! Que n’ai-je pas fait pour elle !
Que d’avertissements, et pourtant encore elle refuse d’entendre ! Je ne peux
plus retenir mon fils. » « J’ai payé d’avance ; tant pis pour ceux qui
ne voudront pas te croire, ils reconnaîtront plus tard la vérité de mes
paroles. » A
la 12ème apparition, c’est le mystère du silence de Marie : « Elle ne
m’a rien dit, puis elle jeta les yeux sur moi et m’a regardée avec beaucoup
de bonté et partit ». C’est ainsi que Marie, par son silence, initie
Estelle à la contemplation. Pellevoisin 13 à 15/15 ‒ Dernières apparitions (41
mn). Dimanche 5 novembre 1876. Estelle pensait qu’elle était bien
indigne de ses grâces : « Je t’ai
choisie. » » Je choisis les petits et les faibles pour ma
gloire. » » Courage, le temps de tes épreuves va commencer. » Samedi 11 novembre 1876. Estelle avait fait un scapulaire : « Tu n’as pas perdu ton temps aujourd’hui
; tu as travaillé pour moi. » » Il faut en faire beaucoup
d’autres. » » Courage ». Vendredi 8 décembre 1876, fête de l’Immaculée Conception : « Ma fille, rappelle-toi mes
paroles. » « Répète-les souvent ; qu’elles te fortifient et te consolent
dans tes épreuves. Tu ne me reverras plus. » « Je serai invisiblement
près de toi. » « Tu n’as rien à craindre de ceux-ci. Je t’ai choisie
pour publier ma gloire et répandre cette dévotion. » « Lève-toi et baise
le scapulaire. » « Tu iras toi-même trouver le Prélat, et lui
présenteras le modèle que tu as fait. Dis-lui qu’il t’aide de tout son
pouvoir, et que rien ne me sera plus agréable que de voir cette livrée sur
chacun de mes enfants, et qu’ils s’appliqueront tous à réparer les outrages
que mon fils reçoit dans le sacrement de son amour. Vois les grâces que je
répands sur ceux qui le porteront avec confiance et qui t’aideront à le
propager. » « Ces grâces sont de mon fils ; je les prends dans son Cœur
; il ne peut me refuser. » « Je le réserve pour moi ;
tu soumettras ma pensée, et l’Église décidera. » « Courage. S’il ne pouvait t’accorder tes demandes (la
Sainte Vierge parlait du prélat), et qu’il s’offre des difficultés tu
irais plus loin. Ne crains rien, je t’aiderai. » |
6- L’apparition de Notre Dame à
Fatima, Portugal, 1917 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1MkfAj34MVe-xmxwCJh172 Une série de neuf vidéos pour analyser le riche message de ces
apparitions, leur sens littéral, allégorique, moral et eschatologique Par Arnaud Dumouch, 2013-2014 Fatima 1/9 ‒ Le récit des
apparitions de Fatima (1 h 06) La
préparation par l’ange et les 7 apparitions de la Vierge Fatima 2/9 ‒ L’apparition
préparatoire de l’ange (1915-1916) (1 h 05) Qui
sont les anges ? La pédagogie de l’ange en quatre temps : L’ange du
silence, l’ange de la Paix, L’ange du Portugal, l’ange de l’eucharistie. Fatima 3/9 ‒ Les deux
premières apparitions de Marie (13 Mai et 13 Juin 1917) (1 h 08) La
phase de préparation à la croix. Le
Ciel, le purgatoire. Apprendre à lire. Pourquoi
Marie ne dit pas encore son nom ? Fatima 4/9 ‒ La vision de
l’enfer (13 juillet 2013) (40 mn). Suite
de la phase de préparation des enfants Ont-ils
vu l’enfer ou le purgatoire ? Pourquoi
la Vierge insiste sur la prière pour les âmes qui sont juste avant le
jugement individuel Fatima 5/9 ‒ Les trois
secrets de Fatima (13 juillet 1917) (1 h 06). Suite
de la phase de préparation des enfants Les
sens littéraux et les sens allégoriques qui signifient la vie de chaque
homme. Les
controverses sur la consécration de la Russie à Marie. Le
troisième secret de Fatima et l’épreuve finale de l’Église (CEC 675). Fatima 6/9 ‒ La polémique sur le faux troisième
secret de Fatima (47 mn). Le 19 novembre 2014 est sorti un documentaire « M et le troisième secret » de
Pierre Barnérias qui rappelle, entre autres, la thèse Sédévacantiste sur le
faux secret de Fatima qui aurait été publié par saint Jean-Paul II en 2000.
Le vrai secret, publié en 1962, annoncerait selon eux l’apostasie de la
papauté et la guerre nucléaire : « Même
aux postes les plus élevés, c'est Satan qui gouverne et décide de la marche
des affaires. Il saura même s'introduire jusqu'aux plus hauts sommets de l'Église.
(…) Des millions et d'autres millions d'hommes perdront la vie d'une heure à
l'autre ». Analyse théologique du troisième secret de
Fatima publié par Jean-Paul II : http://fr.wikipedia.org/wiki/Secrets_de_F%C3%A1tima Pourquoi
jamais un successeur de Pierre élu par des successeurs des Apôtres ne sera
privé du charisme d’infaillibilité doctrinale. Pourquoi le troisième secret
de Fatima, publié par le pape en 2000, est le plus profond des secrets, lié à
la foi dans l’épreuve finale de l’Église (voir Catéchisme de l’Église
Catholique 675 à 677). Fatima 7/9 ‒ La souffrance
des enfants, la nuit de l’esprit (13 et 19 août 1917) (60 mn). Les
mystères douloureux : Récit du martyr des enfants Pourquoi
ces souffrances permises, voire envoyées par Dieu ? Elle purifie du péché,
permet d’aider nos frères et crée en nous un cœur « kénose » en vue de
l’éternité. Fatima 8/9 ‒ La joie de la
Vierge devant les sacrifices des enfants (13 septembre 1917) (46 mn). Récit
de cette apparition. La promesse de la bénédiction de l’humanité. Pourquoi
la Dame est-elle contente de François, de Jacinthe et de Lucie ? La nature de
la septième demeure qui suit la souffrance extrême. Fatima 9/9 ‒ Le miracle du
soleil et sa signification profonde (13 octobre 1917) (51 mn). Le
grand signe final à attendre pour l’heure de la mort. Pourquoi
ici-bas ce genre de signe est toujours rare et non permanent. L’exemple de
Zeitoun et des photos. Face à la guerre en Ukraine, le pape François craint comme nous tous, une
escalade et l’embrasement du monde. La Russie est la première puissance
nucléaire du monde. Il a décidé de procéder à cette consécration en nommant
cette fois explicitement « la Russie ». C’est une demande de la
Vierge Marie en mai 1917. Chacun sent que c’est un événement important, même si cette consécration,
a déjà été en partie faite par Pie XII le 7 juillet 1952 et nous a obtenu la
mort de Staline (28 Février 1953). Elle a été renouvelée par le saint Pape
Jean-Paul II le 25 Mars 1984 (avec l’accord de sœur Lucie de Fatima), et nous
a valu la nomination de Mickaël Gorbatchev (11 Mars 1985) et la chute de
l’URSS (25 décembre 1991). Dans cette vidéo, j’analyse la manière dont Dieu répond à notre prière en
ce premier « purgatoire » qu’est cette Terre. Les prophéties
conditionnelles ne sont exaucées que si nous prions et nous sacrifions. |
6- Retraite sur l’apparition de
Notre Dame à Fatima, Portugal, 1917 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0IzFQBm6XyOGFC2vsSrthD Une série de dix enseignements pour analyser le riche message de
ces apparitions. Retraite donnée par Arnaud
Dumouch, à Thy le Château, Communauté des Béatitudes, le 13 mai 2017, pour le
centenaire des apparitions de Fatima, au jour de la canonisation par le pape
François de sainte Jacinthe et de saint Francisco. Par Arnaud Dumouch Fatima 1 sur 10 : 1017, par Daniel Costelle (1 h 30) Film introductif à la retraite sur les apparitions de Notre Dame
à Fatima en 1917 d'après les écrits de Lucia dos Santos. Film de Daniel
Costelle de 1983. Reconstitution minutieuse des faits. Scénario inspiré du
Père Pagano. Avec des acteurs, la vraie Lucie de Fatima apparaissant à la fin
de la vidéo aux côtés de Jean-Paul II. Fatima 2 sur 10 : On ne peut comprendre sans comprendre
la croix. (55 mn) Premier enseignement, trois thèmes : 1° Les apparitions privées
sont-elles objet de foi théologale ? 2° Un préalable indispensable : Connaître l’Evangile et le sens
de la croix, de notre présence dans le premier purgatoire qu’est cette terre.
3° Qu’est que l’indulgence plénière que le pape François libère pour chaque
13 du mois jusqu’en octobre ? Fatima 3 sur 10 : Le purgatoire de cette terre à
travers le martyre des enfants (36 mn) Deuxième enseignement : Les sept demeures vécues par saint
François, sainte Jacinthe et par Lucie de Fatima. Ce cheminement est à
l’image du nôtre à venir Fatima 4 sur 10 : Le premier secret : la vision de
l’enfer (54 mn) Troisième enseignement. Rappel sur les sept demeures de sainte
Thérèse d’Avila Les trois sens de tous les textes eschatologiques : 1° Le destin
individuel (voir le premier secret de Fatima) 2° Le destin des générations
(voir le deuxième secret de Fatima) ; 3° La fin du monde entier (voir le
troisième secret de Fatima). La vision de l’enfer : est-ce une vision symbolique ?
Qu’est-ce que l’enfer ? Distinguer le feu de l’enfer du feu du
purgatoire décrit dans le texte du riche et de Lazare (Luc 16, 19) Fatima 5 sur 10 : Le deuxième secret : la conversion de
la Russie (43 mn) L’histoire de cette consécration et de sa réalisation par saint
Jean-Paul II en mars 1984. L’écroulement de l’URSS sans un seul mort avec
l’arrivée de Mickaël Gorbatchev en décembre 1984. La contestation de cette consécration par les Sédévacantistes. Fatima 6 sur 10 : Le deuxième secret : application au
salut de la génération d’après-guerre (30 mn) Quatrième enseignement. La génération née après les deux guerres
mondiales peut, par comparaison au deuxième secret de Fatima, être comprise
du point de vue de Dieu : On peut discerner où est son péché et comment elle
sera sauvée. Fatima 7 sur 10 : Amelia, au purgatoire jusqu’à la fin
du monde (7 mn) Remarque sur cette parole de la Vierge Marie concernant Amélia,
une jeune fille de 19 ans décédée l’année précédente et dont Lucia avait
demandé des nouvelles. Fatima 8 sur 10 : Le troisième secret : le martyre de la
papauté (1 h 13) Cinquième enseignement. L’histoire d’un faux troisième secret de
Fatima paru dans les Années 80. Le vrai secret publié par saint Jean-Paul II en 2000 et la
petite histoire de son acceptation par les papes à la lumière du catéchisme
de l’Église Catholique 675-677. Fatima 9 sur 10 : Le miracle du soleil (43 mn) Sixième enseignement. Ce miracle peut-il être une hallucination
collective ? Pourquoi Dieu ne donne pas habituellement ce genre de signe que
tout le monde peut voir. Que penser alors des prophéties qui annoncent le don, pour
bientôt, que tout le monde pourra voir sur la terre, et qui obligera à croire
ou à refuser de croire en toute liberté ? Fatima 10 sur 10 : Questions sur le temps, le
purgatoire, l’éternité (35 mn) Dernier enseignement. |
7- L’apparition de Notre Dame à
Beauraing, Belgique, 1932-1933 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2bYQFSmIGO5BQeJcUw6W5H Une série de vidéos pour analyser le riche message de ces
apparitions, leur sens littéral, allégorique, moral et eschatologique Par Arnaud Dumouch, 2013 Beauraing 1/6 ‒ Les trois
premières apparitions, sur le pont puis dans le jardin (48 mn). La
Vierge prépare les enfants à sa venue. Ces trois jours sont l’image de la vie
terrestre où le ciel se fait discret. La
réaction négative des adultes. Beauraing 2/6 ‒ La première
parole de la Vierge : « D’être sages » (31 mn). Les
différents sens du mot « sagesse », depuis le sens le plus enfantin au
sens le plus mystique. Comment
la Vierge apprend aux enfants à prier et prolonge ses apparitions quand ils
prient. Le
chapelet, essentiel durant ces apparitions : la Vierge vient à l’appel du
chapelet et reste tant que le chapelet est récité. Cette
pédagogie fondée sur le plaisir de sa présence et la tristesse de son absence
est adapté à ces enfants, aux chrétiens normaux qu’ils sont et que nous
sommes. Beauraing 4/6 ‒ La dernière
apparition de la Vierge à Beauraing et ses paroles (1 h 11) Le 3 janvier 1933 : Les paroles de la Vierge aux enfants : « Ce sera bientôt ma dernière
apparition » ; « Priez, priez beaucoup » ; « Demain je dirai
quelque chose à chacun en particulier » ; « Je convertirai les
pécheurs » ; « Je suis la mère de Dieu, la reine des Cieux » ; «
Aimez-vous mon Fils ? M’aimez-vous ? Alors sacrifiez-vous pour moi. » «
Adieu ». Les secrets pour chacun : pourquoi cette étrange pratique des
secrets, commune à chaque apparition ? Beauraing 5/6 ‒ La
reconnaissance des apparitions de Beauraing (54 mn). L’histoire de cette reconnaissance. L’enquête assez chaotique
des médecins et leurs étranges expériences sur l’état extatique des enfants. Les trois critères de reconnaissance : 1° Le contenu doctrinal ;
2° Les fruits spirituels ; 3° Des miracles qui confirment. Monseigneur Charrue, évêque de Namur, reconnait deux miracles de
1933 puis l’apparition en 1949. Beauraing 6/6 ‒ L’étrange
tassement actuel du pèlerinage de Beauraing (19 mn). La déception de Gilberte Degeimbre. Et si ce tassement faisait
partie des révélations de cette apparition ? Le Catéchisme de l’Église
catholique et l’épreuve finale de l’Église. |
8- L’apparition de Notre Dame à Banneux, Belgique, 1933
Par Arnaud Dumouch, 2013
Banneux 1933 ‒ L’apparition de
la Vierge des pauvres (1 h 12)
Comment
la Vierge donne, dans cette apparition, une image du chemin vers le Ciel
qu’elle promet si on veut bien la prendre chez soi, dans sa vie chrétienne.
L’échelle blanche de la Vierge des pauvres vers le Ciel.
Les onze
apparitions à Mariette Beco durant l’hiver 1933.
9- L’apparition de Notre Dame Marie
corédemptrice, Dame de tous les peuples à Amsterdam, 1945-1959 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2gEXLCe4bQ7UV7KoHGxC8C Par
Arnaud Dumouch, 2014. Amsterdam 1/6 ‒ Récit de
l’apparition de Notre Dame de tous les peuples (1 h 05). Les 56 apparitions de
Notre Dame à Ida Peerdeman, entre le 25 mars 1945 et le 31 mai 1959. Qui est
Ida ? Récit de la première et de la dernière apparition. La phase des
annonces historiques chargées de sens suivie d’une deuxième phase sur le
futur dogme de la Dame de tous les peuples, "Corédemptrice, Médiatrice
et Avocate.". Ida Peerdeman est décédée le 17 juin 1996. Amsterdam 2/6 ‒ La pastorale
de Notre Dame pour répandre le nouveau dogme (42 mn). La Dame imite à Amsterdam son fils lors de sa résurrection. Elle
passe par une humble femme (Ida) chargée de transmettre. Elle donne une
prière et une image pour que tout le monde comprenne. Elle en appelle aux
théologiens (l’apôtre saint Jean) pour comprendre le mystère. Elle annonce
que l’Église (Rome, symbolisé par Pierre) définira un jour le dogme de Marie
Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. Amsterdam 3/6 ‒ Notre Dame
est-elle corédemptrice ? (38 mn). L’opposition formelle de la théologie Protestante : Seul le
Christ est Rédempteur. Point. Théologie catholique : tous les anciens dogmes préparent
une telle conclusion : Immaculée Conception, Mère de Dieu, salut par la
charité, Nouvelle Alliance, Nouvelle Eve, Reine du Ciel. L’histoire de la
corédemption révélée par Notre Dame à Amsterdam : La corédemption est en acte
dès le début. Le Verbe éternel, rédempteur, veut passer par une mère,
immaculée et fidèle. Cette mère est nommée par lui « femme » et est
présente à la croix. Mais elle commence à s’exercer dès le départ de Jésus
d’abord le samedi Saint, puis avec les Apôtres, avec saint Jean, après
l’assomption et maintenant sur terre par son action (don des grâces, de la
rédemption et de la paix), à l’heure de la mort, à la fin du monde. Comment la corédemption de
la Nouvelle Eve fait de nous tous des corédempteurs.
Amsterdam 4/6 ‒ Notre Dame
est-elle Médiatrice de toutes les grâces ? (29 mn). L’opposition formelle de
la théologie Protestante : Seul le Christ est médiateur : « Matthieu 23, 9 N'appelez personne votre
Père sur la terre : car vous n'en avez qu'un, le Père céleste. Quiconque
s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. » Théologie catholique
: Comment c’est le Dieu qui élève les plus petits à ce rôle de médiateur : « Exode 19, 6 Je ferai de vous un royaume
de prêtres, une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras à mon peuple,
Israël. » « Jean 14, 13 Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le
ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Cette médiation est comme
toute paternité : voulue par Dieu et déléguée par Dieu. L’histoire de la médiation
révélée par Notre Dame à Amsterdam : La médiation est en acte dès le début de
la vie apostolique de Jésus : « Jean 2,
3 mère de Jésus lui dit : "Ils n'ont pas de vin." Jésus lui dit :
"Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore arrivée." Sa
mère dit aux servants : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » Amsterdam 5/6 ‒ Notre Dame
est-elle notre Avocate ? (45 mn). La prière donnée à Ida : «
Que la Dame de tous les Peuples, qui fut un jour Marie, soit notre
Avocate. Amen. » L’opposition formelle de la théologie Protestante : Seul le
Christ est notre avocat. Le péché originel nous rend seulement capable
d’admirer dans la confiance son œuvre. Voir 1 Jean 2, 1. Théologie catholique
: Le rôle unique de la mère, Marie, unie à son Fils : « Homme et femme, il les fit ». Les deux échelles de saint
Alphonse de Liguori. Application de Notre Dame avocate dans les apparitions
de la Salette et de Fatima. Comment se réalise
concrètement le rôle d’avocate de Marie :
1° Sur terre et la diminution des souffrances rédemptrices extérieures au
profit de souffrances plus intérieures. 2° A l’heure de la mort, le Christ
revient dans sa gloire, accompagné de notre Avocate mais aussi des saints et
des anges. 3° Au purgatoire et l’indulgence plénière obtenue par notre
avocate. Amsterdam 6A/6 ‒ La Dame de
tous les peuples (28 mn). L’opposition formelle de
la théologie intégriste : Marie ne peut être la Dame que des catholiques.
Critique de la phrase de Medjugorje : «
Le Seigneur est dans les religions comme un roi dans son royaume ». Théologie catholique
avant et après Vatican II : Jésus a d’abord parlé aux seuls Juifs (Matthieu
10, 6) puis au monde entier (Matthieu 28, 19). Marie et l’Église,
poussés par le même Esprit Saint, imitent ce comportement. Le Concile Vatican
II et Nostra Aetate : « Le salut
vient du Christ seul mais Dieu a mis des semences de la vérité dans les
religions ». Gaudium et Spes
22, 5. Notre Dame de tous les
peuples : 289 fois, les messages de l’apparition prononcent l’expression «
tous les peuples ». L’image et le globe terrestre, les moutons noir et
blancs, la vision de tous les peuples. Amsterdam 6B/6 ‒ Le rejet en
septembre 2020 par le Vatican est-il définitif ? (19 mn). En 2014, suite à ce qui me
semblait être une reconnaissance canonique diocésaine officielle des
apparitions d'Amsterdam (Notre Dame de tous les peuples), j'avais réalisé
cette série en de 6 vidéos qui en racontent la richesse. Hier est sorti
dans Aleteia.org un article dont le titre semble indiquer une condamnation
définitive : "Les
apparitions d’Amsterdam sont fausses". En réalité, les choses
sont plus complexes : Le titre aurait dû être : "Il n'est pas prouvé que les apparitions d'Amsterdam sont
vraies". Dans cette vidéo, je
voudrais montrer la nécessité d’une amélioration des procédures
canoniques de reconnaissance des apparitions privées. 1° Le plus important est
de sortir de la terminologie absconse « Constat de non-surnaturalité /
non constat de surnaturalité » qui produit chez les journalistes des
confusions multiples. L'apparition d'Amsterdam est dans le statut "Non
constat de surnaturalité" qui signifie : "L'Église ne sait pas trancher. On n'a pas de preuves
définitives". 2° Il est essentiel
d'instaurer des procédures claires comme pour la canonisation des saints,
avec exigence d’un miracle final pour trancher définitivement. 3° Le Vatican a pris une
décision pastorale de découragement des pèlerinages et de la vénération de
l'image de Notre Dame de tous les peuples, alors que la piété populaire était
jusqu'ici autorisée. Lorsque l’apparition n’a pas encore eu de reconnaissance
ou de condamnation définitives, mais qu’elle ne présente pas de dangers pour
la foi (hérésies) ou la morale, ne vaut-il pas mieux laisser le peuple de Dieu
exprimer sa piété et entourer cette piété grâce à un clergé respectueux et
formé, comme le pape François l'a organisé à Medjugordjé en y nommant
Monseigneur Hoser ? Retraite sur l’apparition de Notre Dame à Amsterdam, 1945-1959 Pour le groupe de prière
Maranata, le 11 août 2018, Het Oude Klooster – Maleizen Retraite bilingue
français/néerlandais, Traduction par le père Joachim Moernaut, de la famille
spirituelle "L'œuvre ». Bezinningsdag "De
verschijningen van Onze Lieve Vrouw te Amsterdam, 1945-1959" Voor de gebedsgroep
Maranata, op 11 augustus 2018, Het Oude Klosster - Maleizen Tweetalige
bezinningsdag frans/nederlands. Vertaling door P. Joachim Moernaut FSO https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2gEXLCe4bQ7UV7KoHGxC8C Par
Arnaud Dumouch, 2018. L’apparition de Notre Dame à Amsterdam 1/2 : Comprendre
pourquoi elle est la reine (47 mn). https://youtu.be/DKMF8OLoGYs Les 27
premières apparitions : Quand Notre Dame montre sa royauté en acte : Comment
la reine des anges oriente la politique des peuples, les succès et échec,
afin de rabaisser les orgueilleux et d’élever les humbles. De
verschijning van Onze Lieve Vrouw te Amsterdam 1/2 : Waarom is zij koningin? De
eerste 27 verschijningen : Onze Lieve Vrouw toont haar verhevenheid. Hoe de
koningin van de engelen de volkerenpolitiek bestuurt in geluk en tegenspoed,
om de hoogmoedigen te vernederen en de nederigen te verheffen. L’apparition de Notre Dame à Amsterdam 2/2 : Notre Dame,
la corédemptrice (52 mn). https://youtu.be/Tlc31Bd3_JQ Les 27
dernières apparitions : Quand Notre Dame demande un dogme de sa corédemption,
de sa médiation universelle, de son rôle d’avocate. Comment comprendre ce
dogme à l'intérieur de la foi catholique ? De
verschijning van Onze Lieve Vrouw te Amsterdam 2/2 : Onze Lieve Vrouw als
medeverlosseres De
laatste 27 verschijningen : Onze Lieve Vrouw vraagt het dogma van haar
mede-verlossing, van haar bemiddeling en rol als voorspreekster. |
10- L’apparition de Notre Dame à l’Ile-Bouchard,
France, 1947
Par Arnaud Dumouch, 2013, 2 h 08
Les 10 apparitions et leur présentation par Jacqueline Aubry.
Notre Dame de la prière.
La France est sauvée du Communisme par la prière des enfants à la
Vierge Marie.
L’espoir pour la conversion de la France et la prophétie de Marthe
Robin.
Analyse des étranges réalisations de ces prophéties.
11- Les apparitions de Notre Dame
Lipa (Philippines) « Marie Médiatrice de toutes grâces », 1948 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0OxQms4lZ4KLpHrThbLUL4 Lipa 1/3 ‒ Le récit de l’apparition de la
Vierge Marie à Lipa (47 mn). Du
12 septembre au 12 novembre 1948, la Vierge est apparue à une
dizaine de reprises à sœur Teresita Castillo, une novice carmélite de
21 ans, en se présentant comme « Marie Médiatrice de toutes
grâces ». Lipa 2/3 ‒ Marie est-elle médiatrice de
toutes les grâces ? (23 mn). Le 26
septembre 1948, la Vierge dit à sœur Teresita : « Soyez sages. Je suis Marie, Médiatrice de toutes les grâces ».
L’archevêque de Lipa (Philippines) propose que l’Église reconnaisse cette
médiation de Marie comme le cinquième dogme marial après 1- Marie Mère de
Dieu (Concile d'Ephèse, 431) ; 2- Marie Vierge Perpétuelle (Concile de
Latran, 649) ; 3- Marie, Immaculée Conception (Bl. Pie IX, 1854) ; 4-
L’assomption (Pie XII, 1950). Lipa 3/3 ‒ La condamnation puis la
reconnaissance de l’apparition de la Vierge à Lipa (40 mn). Les
apparitions furent d’abord condamnées le 11 Avril 1951 : « Constat de non surnaturalité ». Bouleversée par les
terribles injustices de la commission d’enquête, la mise au désert de sœur
Teresita, Mère Mary-Cecilia de Jésus, la prieure du Carmel pendant le temps
de l'apparition demande à sa prieure Mère Marie-Aimée la permission de donner
sa vie pour la cause de Notre-Dame à Lipa. Elle l’obtient et meurt en 1982
quelques jours après. En 1991, soit 40 ans après la condamnation,
l’archevêque de Lipa autorise l’exposition de l’image de ND au Carmel de
Lipa. Enfin, le samedi 12 septembre 2015, Mgr Ramon Cabrera
Argüelles, avec l’accord du Vatican, reconnait officiellement l’apparition. Analyse
de cette significative histoire, symbole de la grande crise de l’Église qui a
suivi la fin des deux guerres mondiales. Analyse du sens spirituel de cette
épreuve qui dura plus de 60 ans. |
12-
L’apparition de Notre Dame de la lumière à Zeitoun, Egypte, 1968 (25 mn).
Par Arnaud Dumouch, 2018
Une
apparition reconnue par l’Église orthodoxe copte, sous le nom de Notre dame de
la lumière. Elle fut visible par des centaines de milliers de personnes,
chrétiennes, musulmanes, juives, athées, à partir du 2 avril 1968. La Vierge
n’a rien dit.
Pourquoi
la Vierge ne donne-t-elle qu’une vision floue de sa silhouette ? Pourquoi
ne convertit-elle pas immédiatement les musulmans et les Protestants ?
13- L’apparition de Notre Dame à Akita, Japon,
1973-1975 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1urm0Xatwon0ZghQ_MD1Yq Par Arnaud Dumouch, 2015 Akita 1/4 ‒ 1° apparition : l’ange et Marie (37
mn). Qui est sœur Sœur Agnès Sasagawa Katsuko ? 6 Juillet 1973 :
Pourquoi l’ange lui apparaît-il avec le visage féminin de sa sœur
décédée ? Les premières paroles de Marie : "Ma fille, ma novice, tu m'as bien obéi en abandonnant tout pour
me suivre. L'infirmité de tes oreilles est-elle pénible ? Elles guériront,
sois-en sûre. Sois patiente. C'est la dernière épreuve. La blessure de la
main te fait-elle mal ? Prie en réparation des péchés de l'humanité. Chaque
personne de cette communauté est ma fille irremplaçable. Dis-tu bien la Prière des
Servantes de l’Eucharistie ? Allons, prions ensemble." "réellement
présent", "Dorénavant, tu ajouteras réellement" "Prie beaucoup pour
le Pape, les Évêques et les prêtres. Depuis ton baptême, tu as toujours prié
fidèlement pour eux. Continue de prier beaucoup, beaucoup. Transmets à ton
Supérieur ce qui s'est passé aujourd'hui et obéis-lui dans tout ce qu'il te
dira. Présentement, il demande qu'on prie avec ferveur". Akita 2/4 ‒ 2° apparition : sacrifices pour
adoucir la colère du Père (51 mn). 3 août 1973, premier vendredi du mois, pour la prière, la
pénitence et de courageux sacrifices pour adoucir la colère du Père. "Beaucoup d'hommes en
ce monde affligent le Seigneur. Je souhaite des âmes pour Le consoler. Pour
adoucir la colère du Père Céleste, je souhaite, avec mon Fils, des âmes qui
réparent, par leur souffrance et leur pauvreté, pour les pécheurs et les
ingrats." " Pour faire
connaître au monde sa colère, le Père Céleste s'apprête à infliger un grand
châtiment à l'humanité entière. Avec mon Fils, je suis intervenue tant de
fois pour apaiser le courroux du Père. J'ai empêché la venue de calamités en
lui offrant les souffrances du Fils sur la Croix, son précieux Sang, les âmes
bien-aimées qui le consolent et forment la cohorte des âmes victimes. Prière,
pénitence et sacrifices courageux peuvent adoucir la colère du Père. Je le
désire aussi de ta communauté. Qu'elle aime la pauvreté, se sanctifie et prie
en réparation des ingratitudes et des outrages de tant d'hommes. Analyse théologique des notions de « vocation de victime »
(Colossiens 1, 24), « colère et chagrin du Père », « Châtiment ». Akita 3/4 ‒ 3° apparition : annonce du châtiment
terrible à l'humanité (53 mn). 13 Octobre 1973 : "Comme
je te l'ai déjà dit, si les hommes ne se repentent et ne s'améliorent pas, le
Père infligera un châtiment terrible à l'humanité entière. »
"L'action du diable s'infiltrera même dans l’Église, de sorte qu'on
verra des cardinaux s'opposer à des cardinaux, des évêques contre d'autres
évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et combattus par leurs
confrères, les églises, les autels saccagés, l’Église sera pleine de ceux qui
acceptent les compromis et le démon poussera beaucoup de prêtres et de
consacrés à quitter le service du Seigneur." Analyse théologique : qu’est-ce qu’une épreuve « pire que le
déluge ». Akita 4/4 ‒ La reconnaissance de l’apparition (28
mn). Les larmes de la statue de la Vierge. En 1984, juste avant sa
retraite, l'Évêque diocésain de Niigata John Shojiro Ito, en consultation
avec le Saint-Siège (Cardinal ratzinger), reconnait comme étant
authentiquement de la Mère de Dieu, l'extraordinaire série d’événements
qui ont eu lieu de 1973 à 1981 dans un petit couvent laïcs de son
diocèse, à Akita, au Japon. |
14- L’apparition de Notre Dame des sept douleurs à
Kibého, Rwanda, 1981-1989 https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_0K-bBICWxfjWbiNQUvz4-3 Par Arnaud Dumouch, 2014 Kibého 1/4 ‒ Récit des apparitions (1 h 20). Récit à l’école d’Alphonsine, la missionnaire. La Mère du Verbe
est apparue à des pensionnaires du collège catholique de Kibého, tout d’abord
à Alphonsine Mumureke, qui avait alors quinze ans et qui a vu la Mère du
Verbe pour la première fois le samedi 28 novembre 1981, puis à Nathalie
Mukamazimpaka, et ensuite à Marie-Claire Mukangango. Ces trois jeunes filles
au caractère très différent seront un peu les « Pierre » (foi,
apostolat), « Jean » (charité, contemplation, martyre intérieur) et «
Jacques » (espérance, martyre sanglant) choisis par la Vierge. Une apparition centrée sur le mystère de la souffrance, de son
sens rédempteur. La mère du Verbe insiste sur le pèlerinage, la prière à
genoux, la pénitence, sinon viendra le gouffre dès cette terre. Kibého 2/4 ‒ La Vierge des sept douleurs et
l’annonce du génocide (43 mn). A l’école de Nathalie, la contemplative. « Personne n’arrive au ciel sans souffrir. » Ou encore : » L’enfant de Marie ne se sépare pas de la
souffrance. » Mais la souffrance est aussi un moyen d’expier pour le
péché du monde et de participer aux souffrances de Jésus et de Marie pour le
salut du monde. Elle a dit à une foule de plus de 25.000 qu’un « fleuve de sang » était pour
venir dans leur pays s’ils n’écoutaient pas. Théologie catholique : La raison
de la souffrance rédemptrice, pour tous les hommes, les mauvais, les justes
et les saints. Kibého 3/4 ‒ Le chapelet des sept douleurs (37
mn). La mission de la petite martyre Marie-Claire Mukangango,
disparue avec son mari dans le génocide de 1994, symbole de l’espérance
théologale. Comment, au moment des apparitions, elle fut la plus farouche
adversaire de cette « singerie » avant de voir la Vierge. Le
chapelet des sept douleurs. La disparition de Marie-Claire, sans tombe ni
récit et le sens profond de sa mort. Théologie catholique : La complémentarité, dans le rosaire, de
Jésus et Marie. Kibého 4/4 ‒ La reconnaissance de l’apparition (45
mn). La mission d’un évêque sage, patient et prudent
(Mgr Jean-Baptiste Gahamanyi). L’apparition est reconnue par son successeur (Mgr Augustin Misago) le 29 juin
2001, confirmée par le Vatican en novembre 2001. L’enquête canonique
porte 1° sur le contenu des messages, 2° sur les fruits spirituels, puis 3°
sur les faits paranormaux (extase, guérisons, miracles, signes, prodiges) à
l’aide d’une commission scientifique et théologique. Le statut d’une telle
reconnaissance par rapport à la foi. L’avis d’Olivier Mpinga sur le choix du Rwanda par Marie.
L’appel de Mgr Augustin Misago à se rendre à Kibého. |
15- Les apparitions mariales de Notre Dame du rosaire
de San Nicolás, Argentine (1983-1990) (fête le 25 septembre) C’est la 18ème apparition mariale reconnue par l’Église
catholique. En septembre 1983, quelques chapelets s’illuminent sans
explication dans une maison d’une mère de famille, Gladys Quiroga de Motta,
près de Buenos Aires (Argentine). Elle commence à prier la Vierge Marie qui
lui apparaît soudain. Elle est une mère de famille ordinaire. Marie lui
demande de rechercher une statue bénie par le pape Léon XIII au XIX° s et qui
se trouve remisée dans un clocher de l’église. Gladys Quiroga de Motta est une femme simple et sans
aucune connaissance théologique majeure. Elle aura par la suite plus de
1800 messages (dont 78 du Christ) à la fois simples et d’une grande richesse
théologique. A la lumière du Catéchisme de l’Église Catholique
675 (l’épreuve finale de l’Église), le Christ et la Vierge nous
préparent aux événements spirituels et à la croix qui doit préparer notre
entrée dans la vie éternelle. Le pèlerinage commence. L’attitude de l'évêque du
lieu, Mgr Dominique Salvador Castagna, faite d’accompagnement et de
discernement, est remarquable en tous points. Il ne se contente pas de se
mettre en réserve et d’ouvrir une enquête canonique pour vérifier les trois
points (La théologie, les fruits spirituels et les miracles confirmatifs). Il
accompagne dès le début les pèlerinages spontanés des fidèles et se rend
personnellement sur les lieux pour y célébrer des messes. En 2016, il
reconnait officiellement le caractère surnaturel des apparitions. |
16- Discernement sur l’hypothétique
apparition de Notre Dame à Medjugorje, Bosnie, 1981- … https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1hTGxDn6l8m00F-aho4rt3 Exercice de discernement à la lumière des travaux de Daria
Klanac « Comprendre Medjugorje », 2008, éditions Centar Mir
Medjugorje. Discernement selon les trois critères classiques : 1° Conformité
à la foi ; 2° Fruits spirituels ; 3° Miracles confirmatifs. Par Arnaud Dumouch, 2018 Août 2017 : Où en est l’Église à
propos de Medjugorje ? (34 mn). La
position de l’Église reste inchangée et en attente : 1°
L'apparition n'est ni condamnée ni reconnue. La Congrégation pour la Doctrine
de la foi se donne le temps, observe, attend car rien ne lui permet ni de la
condamner (hérésie par exemple) ou de la reconnaître (apparition en cours,
pas de miracle indubitable donné par Dieu explicitement en vue d'en prouver
la vérité) 2° Les
pèlerinages sont autorisés à condition qu'ils soient privés et que les
organisateurs soient sans ambiguïté sur le statut "en attente" de
Medjugorje. Discernement Medjugorje 1/6 : Le
récit de ces apparitions supposées (60 mn). Statut
canonique de ces apparitions : Accompagnées pastoralement par l’Église (Mgr
Hoser) et en attente d’une décision canonique de reconnaissance ou de rejet. But de
ces vidéos et méthode utilisée pour apprendre à discerner sur un phénomène en
attente. Récit
des événements : les sept premiers jours et la suite. Discernement Medjugorje 2/6 :
L’interview de deux des jeunes voyants en 1981 (45 mn). Il
d’agit de Jakov et Mirjana. Traduction « scientifique » à partir de
la bande magnétique originale enregistrée en 1981. Traduction par Daria
Klanac et de son livre « Comprendre Medjugorje », 2008. C’est
cette traduction qui doit être utilisée. Discernement Medjugorje 3/6 : Ces
apparitions contiennent-elles quelque hérésie ? (65 mn). Ce
premier critère est fondamental. S’il y a quelque hérésie, cela ne peut venir
de Dieu. Utilisation
des objections venant des adversaires de cette apparition. Usage d’une
méthode utilisant deux critères : 1° Recherche de la vérité à la lumière du
dogme ; 2° Humilité et bienveillance. Toutes
les religions se valent ? Y aura-t-il un signe permanent sur terre pour
que tous croient ? Les damnés restent-ils aimés de Dieu ? etc. Discernement Medjugorje 4/6 :
Comment peser les bons et les mauvais fruits spirituels ? (52 mn). A
Medjugorje, on peut distinguer cinq cercles, avec son ivraie et son bon grain
: 1°
Celui des apparitions, limpides et célestes, où la beauté et la simplicité de
la vierge illumine les yeux des voyants. Polémiques autour de cette
apparition : est-ce un lieu de mensonges, selon l’avis de l’Abbé de
Nantes ? (avis non catholique de la Contre-réforme Catholique). 2°
Celui des six voyants, qui nous ressemblent et vivent leur vie de famille au
mieux, dans la piété et les luttes de la vie. Analyse des polémiques autour
de la vie des voyants (commerce, mariage, voiture) 3°
Celui de l’Église locale, fait de conflits séculaires entres clercs
(franciscains et clergé séculier). Analyse des positions de l’évêque local,
de la chute de deux des pères Franciscains. 4°
Celui des pèlerins qui viennent chaque année par millions et puisent une eau
vive, à la source du sacrement de pénitence. Analyse de l’incroyable
fécondité spirituelle et céleste de ce lieu. 5°
Celui de l’autorité de l’Église qui est stupéfaite, avec son regard de recul,
par des fruits spirituels qui la dépassent. Discernement Medjugorje 5/6 :
Existe-t-il des miracles qui confirment ? (39 mn). Distinguer
prodiges et miracles (origine divine, impliquant la toute-puissance). Distinguer
un miracle qui accompagne la vie des hommes partout où il y a foi et miracle
visant à démontrer un fait comme à Fatima ou Medjugorje. Discernement Medjugorje 6/6 : Les
principales critiques et objections (59 mn). Message
répétitifs et puérils, mensonge de Vicka sur le recul de sa tête ; Les
apparitions devaient s’arrêter ; Le rejet de la vocation religieuse par les
voyants ; Leur enrichissement ; Les fausses guérisons ; La crédulité des
pèlerins et la vie scandaleuse de certains prêtres de Medjugorje ; Le refus
des vérifications scientifiques ; les bizarreries ; L’annonce de grands
signes qui ne viennent pas ; Une escroquerie de 40 années d’âge. |
17- L’hypothétique apparition de
Tournai, Notre Dame des étoiles, Belgique, 1948-1951
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_33DJqBQE--IuFI_9fzamJJ
Une
apparition toujours à l’étude pour une éventuelle reconnaissance, mais
intéressante par sa simplicité et son évocation du purgatoire. La voyante est
Marguerite Choisez, 13 ans en 1948.
« La Sainte Vierge avait une robe
blanche très lumineuse, maintenue à la taille par une ceinture blanche. Sur sa
tête, un voile bleu. L'étoile très brillante positionnée sur la poitrine
présentait alors distinctement cinq branches, Marie tenait dans sa main gauche
un chapelet d'or tout en ayant les mains jointes. Ses pieds nus reposaient sur
un nuage blanc, le tout flottant à 1m50 du sol environ. J'ai pu remarquer que
la Sainte Vierge avait de très beaux yeux bleus. »
Première
partie : Cette étoile est 1° Jésus ; 2° Les âmes du purgatoire
Deuxième
partie : Cette étoile est 3° Nous (l’Église de cette terre) ; 4° Les prêtres et
théologiens.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_1LZu1mCclXK3jebNNlPrlv&playnext=1&index=1
La patristique est la discipline qui traite de la vie, de
l'œuvre et de la doctrine des Pères de l'Église ;
Patrologie, patristique, père, Église, théologie, catholique, orthodoxe,
Théologie
fondamentale 21 ‒ Les trois canaux de la Révélation (37 mn).
La source est Dieu, par le Christ et par l’envoi de son Esprit
Saint.
Les trois canaux sont la Tradition des saints, l’Écriture et le
Magistère. C’est-à-dire l’Église.
Théologie
fondamentale 22 ‒ La Sainte Tradition et son autorité (45 mn).
La Tradition sainte est l’Esprit Saint dans le cœur des saints.
Il leur rappelle la vérité. Elle naît dans la Tradition apostolique et se
prolonge chez les saints actuels.
Différence avec la tradition humaine.
Faillibilité de la Sainte Tradition en sciences et
infaillibilité dans la doctrine du salut.
Théologie
fondamentale 30 ‒ L’autorité des écrits des saints en théologie (30 mn).
Leur autorité n’est ni infaillible, ni négligeable.
Leurs écrits, même dans le cas de saints visionnaires, sont
mêlés de l’inspiration de l’Esprit et de leur propre pensée. Les docteurs de l’Église
ne sont pas non plus infaillibles.
L’usage juste de leur autorité en théologie.
Théologie fondamentale
31 ‒ L’autorité des Pères de l’Église en théologie (30 mn).
La définition de la patristique (vie et œuvres des Pères) et de
la patrologie (écrits).
Leur autorité n’est ni infaillible, ni négligeable.
L’intérêt d’étudier la patrologie et le caractère actuel de
leurs débats qui défrichent le travail du Magistère.
Théologie
fondamentale 32 ‒ L’autorité des Docteurs de l’Église en théologie (29
mn).
Les 35 Docteurs de l’Église.
Leur autorité n’est ni infaillible, ni négligeable.
L’historien juif Flavius Josèphe ou
le « cinquième évangile » (37-100 ap JC) (84 mn)
Thèmes abordés : La guerre des Juifs contre les romains ; La
prophétie d’Israël ;
Il n’est pas un Père de l’Église car il n’est pas
chrétien. Mais on peut le considérer comme le dernier des prophètes du peuple
Juif par son livre sur « La guerre des Juifs contre les romains » où
il regarde de manière historique et contemplative la fin du Temple de Jérusalem
et de la Nation Juive en 70 ap JC. Avec son autre œuvre « Les Antiquités
Juives » où il raconte l’histoire d’Israël, il est un précurseur de
l’histoire de l’Église regardée à travers le regard du croyant. L’évêque Eusèbe
de Césarée se fera son continuateur.
La Didaché, le premier enseignement
des Pères de l’Église (vers 80 ap JC) (70 mn)
La Didaché porte le titre suivant :
« Doctrine du Seigneur enseignée aux nations par les douze Apôtres ».
Elle est un document du christianisme primitif, écrit vers la fin
du Ier siècle ou au début du IIe siècle, ce qui en
fait l'un des plus anciens témoignages écrits. Elle contient quatre parties :
1. Les deux voies de la vie et de la mort ; 2. Des prescriptions
liturgiques sur le baptême, les jeûnes, l’eucharistie ; 3.
Des prescriptions disciplinaires sur l'accueil des prêcheurs itinérants, sur
l'élection des évêques et des diacres ; 4. L’annonce
eschatologique du retour du Christ.
Saint Barnabé, Apôtre, et son épître
catholique (écrite vers 80 ap JC) (65 mn) (11 juin)
Thèmes abordés : Qui est saint Barnabé, Apôtre ?
Pourquoi son épître ne fait-elle pas partie du canon de l’Écriture ? Le
sens spirituel de l’Ancien Testament.
Cette épître est attribuée par Clément d'Alexandrie (Stomates,
II,31,2) au compagnon de Paul, Barnabé, qui est mentionné dans
les Actes des Apôtres ; et Origène l'appelle l'épître
catholique de Barnabé (Contre Celse I,63).
Essaie pour donner le sens spirituel de l’Ancien testament
(allégorique, moral et eschatologique). Mais ses interprétations sont parfois
fragiles, parfois tirées par les cheveux (sens allégorique des animaux impurs).
Par contre, son esprit est essentiel et rend compte de ce verset de l’évangile
: « Luc 24, 26 Ne fallait-il pas que le Christ endurât ces souffrances
pour entrer dans sa gloire ? Et, commençant par Moïse et parcourant tous les
Prophètes, il leur interpréta dans toutes les Écritures ce qui le
concernait ».
La vie de saint Mathieu, apôtre de l’Ethiopie et évangéliste (†80) ( mn)
(21 septembre)
Mathieu,
nomme encore Lévi, fut apôtre et évangéliste. Le Christ l'appela comme il était
assis à son bureau de collecteur d'impôts, et aussitôt il le suivit ; c'était à
Capharnaüm. Il fit à cette occasion un festin au Maître et à ses autres
disciples. Après la résurrection du Seigneur, Matthieu fut le second (après
Marc) qui écrivit l'Évangile de Jésus-Christ ; il le fit en hébreu, pour les
fidèles venus de la circoncision, étant encore en Judée et avant de se rendre
dans la province (l'Éthiopie). Il y fonda l’Eglise par sa prédication
accompagnée de beaucoup de miracles. Il y fonda le premier monastère
féminin, ce qui lui valut d’être assassiné par le prétendant à la main de la
vierge Iphigénie.
Saint Clément de Rome, 4° pape et
premier père apostolique (†97) (34 mn) (23 novembre)
Thèmes abordés : L’organisation de l’Église à la fin du
premier siècle ; la fonction pontificale.
Le pape Clément est l’auteur d’une épître aux Corinthiens
qui est un texte Magistral sur l’organisation de l’Église par le Christ et une
exhortation pastorale sur la nécessité de s’aimer entre chrétiens.
Thèmes abordés : La prophétie ; les anges
gardiens ; les paraboles.
Le Pasteur d'Hermas est une œuvre
chrétienne du Ier siècle qui ne fait pas partie du Nouveau
Testament bien que les premiers chrétiens aient hésité à l’y mettre. La
référence à Clément Ier, l'évêque de Rome, situerait les deux premières visions
entre 88 et 97. Le livre se compose de cinq visions, douze
préceptes (ou commandements) et dix similitudes (ou paraboles). Il va avoir une
grande importance pour la théologie des anges gardiens, et pour la
compréhension du sens allégorique des visions prophétiques.
Par ses lettres, durant son voyage vers Rome où il est
martyrisé dans le cirque sous l’empereur Trajan, il montre la claire théologie
catholique de la Trinité, de la double nature du Christ, de l’eucharistie, de
l’amour de Dieu pour l’homme. Il donne à l’Église pour les deux siècles
suivant, une forte spiritualité du martyre pour Jésus Christ.
La vie de saint Eustache, son chemin vers le Ciel, depuis cette terre et
en passant par le purgatoire (†120) ( mn) (20 septembre)
Thèmes abordés : L’origine de la conversion ; La
nécessité de la kénose pour entrer dans la gloire.
Eustache (« récolte abondante ») est un général de l’armée
de Trajan fut converti par une grâce du Christ. Sa famille se convertit à son
tour (son épouse « Fidèle à Dieu » et de leurs enfants « Charité »
et « Espérance »). Son histoire est l’un des plus beaux contes
allégoriques de l’Antiquité qui aborde les diverses étapes du salut : La
justice qui existe chez certains païens, la manière dont Dieu donne la foi, la
charité et l’espérance qui en surgissent, la souffrance purificatrice en ce
monde, les retrouvailles avec les siens dans l’autre monde, le purgatoire pour
la kénose finale et l’entrée dans la Vision béatifique.
Saint Polycarpe de Smyrne, martyr,
disciple de saint Jean (70-155) (60 mn) (23 février)
L’Église de Smyrne a rédigé le récit détaillé du martyre
du vieil évêque Polycarpe, à plus de 85 ans. Il tint tête à ses bourreaux, dans
une grande paix, et fut brûlé vif. 10 ans plus tard, l’Église de Lyon imitera
cette lettre pour raconter le martyre de saint Pothin, évêque, et de sainte
Blandine, jeune esclave. La vue de la grande dignité de ces martyrs eut une
influence directe pour l’adhésion de nombreux romains à la foi chrétienne.
Thèmes abordés : La fragilité de l’exégèse
historico-critique ; le millénarisme, l’origine des évangiles ;
Papias, évêque d’Hiérapolis, dans la Phrygie Mineure, fut
le contemporain d’Ignace d’Antioche et de Polycarpe de Smyrne.
Après s’être mis en quête de tous les derniers vestiges
des traditions orales concernant la vie et les discours du Seigneur, il
écrivit, vers 130, une Explication des sentences du Seigneur, en cinq
livres. Il ne nous en reste que de très rares fragments cités par saint Irénée
et par Eusèbe de Césarée.
Les renseignements les plus importants que nous livre
Papias sont ceux qui concernent l’origine de l’Évangile de Marc et de Matthieu.
Il est à l’origine de la lecture littérale du texte sur les mille ans du règne
du Christ sur terre (Ap 20)
Saint Justin, martyr et premier
défenseur (apologète) de la foi (100-165) (40 mn) (1er juin)
Thèmes abordés : L’apologétique ; Les semences de
l’Esprit dans l'Ancien Testament et la philosophie grecque ; Le choix
décidé de l'Église antique pour la philosophie ; Y a-t-il des semences de
l’Esprit dans les religions païennes ? Les paganismes et leurs mythes peuvent-ils
préfigurer le Christ ?
Ce philosophe est mené au Christ par la force de sa
recherche de la vérité et par l’exemple de la force des chrétiens face à la
mort. Il défend la foi et la présente dans ses œuvres. Il reste fidèle jusqu’au
martyre.
Thèmes abordés : L’apologétique ; la nouveauté
profonde des mœurs chrétiennes.
Cette lettre de défense apologétique pourrait être de saint Justin. Redécouverte au XV° s à
Constantinople, elle est une défense apologétique du christianisme face au
paganisme (et à ses idoles) et au judaïsme (et son culte charnel). En
patrologie, elle montre l’état de la foi des chrétiens au II° s, qui sans avoir
encore analysé spéculativement la Trinité ou l’être du Christ, croit en la
divinité du Verbe, en sa descente sur terre et en sa passion, et qui du coup,
transforme le comportement des chrétiens dans la droiture et l’amour de Dieu et
du prochain.
Saint Irénée, évêque le Lyon, le doux
pasteur de l’unité de l’Église (125-202) (42 mn) (28 juin)
Ordonné évêque par saint Polycarpe, disciple de saint Jean, il est l’un
des Pères de l’Église. Il est proclamé docteur de l’Église en 2022 par le pape
François.
Thèmes abordés : Quelle était la foi et les pratiques de l’Église
primitive ? Est-il vrai que les sept sacrements sont une invention
tardive ?
Aphraate est un moine et un évêque de Perse, dans une Église syriaque
primitive issue, sans changements, de la prédication de saint Jacques, évêque
de Jérusalem et frère du Seigneur. Ses écrits sont témoin de la pensée des
apôtres. En effet, sa communauté vit de manière séparée de la grande Église du
IV° s et ignore même l’existence de l’hérésie d’Arius. Et pourtant sa foi est
étonnamment semblable à la nôtre, avec les mêmes fondements et les mêmes
instruments du salut (6 des 7 sacrements).
Thèmes
abordés : Comment la philosophie appelle la Révélation. Raison et foi. Les deux
sens de l’Écriture ; Les préfigurations providentielle du Christ dans le
paganisme (Protreptique).
C’est par la
recherche de la vérité qu’il passe de la philosophie de Platon à la foi. Il eut
comme élève et successeur à Alexandrie, dans l’école catéchétique, le grand
théologien Origène. Il devient un des premiers maîtres de la foi à Alexandrie,
unissant les deux ailes du grand aigle : raison et foi.
Tertullien, père de l’Église, défenseur
et fondateur de la théologie latine (150-220) (33 mn)
Habitant de Carthage en Tunisie, il n’est pas canonisé car, vers
la fin de sa vie, il a sombré dans une sorte de mysticisme illuminé et rigide
appelé le montanisme, qui exalte un lien désincarné et exigeant avec l’Esprit Saint. Mais ses apports
intellectuels sont fondateurs : C’est lui qui pense le premier le concept de
Trinité et qui définit en termes métaphysiques la double nature du Christ.
Saint Hippolyte de Rome, théologien
et martyr, le seul antipape canonisé (170-235) (31 mn) (13 août)
Thèmes abordés :
Qu’est-ce qu’un antipape ? Le martyre excuse-t-il du schisme ?
Qu’est-ce que la Tradition apostolique ? L’invention du droit Canonique.
La liturgie romaine est-elle la première de toutes ?
Le plus important
théologien du IIIe siècle dans l'Église romaine et le premier antipape
(217-235).
S'opposant à saint
Calixte 1er, il est exilé en Sicile puis se réconcilie avec l'Église avant
d'être martyrisé, persécuté par l'empereur Maximin.
Celui-ci, théologien de
renom, s'était érigé en chef d'une communauté dissidente. Lors de la
persécution de Maximin, tous deux furent déportés en Sicile et soumis ensemble
aux travaux forcés et probablement couronnés ensemble du martyre, avant 236.
Leurs corps furent ensuite rapportés à Rome. Il est le seul antipape honoré
par l’Église.
La pensée d’Origène, le véritable
père de l’exégèse biblique (185-253) (57 mn)
Thèmes abordés : La lecture fondamentaliste de l’Écriture ; Les
sens divins (spirituel) ; Exemple avec Isaïe 53 et le serviteur souffrant.
Disciple et successeur de saint Clément d’Alexandrie, il est l'un
des Pères de l'Église et le plus grand génie du christianisme
primitif (avant les Conciles œcuméniques). Pourtant, il n'a jamais été canonisé
à cause de plusieurs erreurs théologiques graves : la préexistence des âmes, la
réconciliation finale de l’enfer (l'apocatastase) et sa croyance que Dieu
le Fils est inférieur à Dieu le Père (Jean 14, 28). Mais son apport est
essentiel : c’est lui qui applique magistralement à l’Écriture les trois sens
spirituels (allégorique, moral et eschatologique), fondés sur le sens littéral
de l’auteur humain. Sa pensée a été anathémisée par le second Concile de
Constantinople et réhabilitée ensuite.
Thèmes abordés : La querelle des "lapsi" (les
« tombés » dans l’apostasie) ; L’hérésie donatiste ; Le
rapport entre vérité et miséricorde ; Sa phrase : "hors de l'Église, pas
de salut"
Rhéteur et avocat aux mœurs païennes, Il devient chrétien
à 46 ans. Les chrétiens de Carthage le choisirent deux ans après comme évêque.
Il devint, par son influence, chef de l'Église d'Afrique. A la demande de ses
fidèles, il se cacha durant la persécution de Dèce et fut épargné.
Lorsqu'éclata ensuite la persécution de Valérien, il fut décapité. Il est surnommé
le « pape d’Afrique » tant il aida le pape de Rome Corneille, dans la
querelle des lapsi
Lactance, le Cicéron chrétien en
raison de l'élégance de sa prose latine (250-325) (30 mn)
Thèmes abordés : Une lecture primitive de la Révélation : lorsque
l’Ancien Testament et les mythes grecs éclairent le nouveau Testament et non
l’inverse ; Comparaison avec la théologie des évangéliques les moins
doués.
Lactance est un rhéteur né vers 250 en Algérie romaine. Élève d'Arnobe, il devient chrétien puis tombe en disgrâce en 304 lors
de la persécution de Galère. Lorsque Constantin devient empereur, il
devient le précepteur de Crispus l'un de ses fils. Lactance partage avec Constantin
une vision théologico-politique du monde et de l'histoire centrée sur les
thèmes de la Providence et de la colère divine. Il développe une conception de
l'histoire marquée par une forme de fatalisme. Le monde est pour lui
entièrement dirigé par la Providence de Dieu tandis que tout ce qui advient, en
bien comme en mal, concourt à la réalisation de la justice de Dieu.
Thème traité : Comment faire une histoire de la sainte Église différente
de l’histoire en Sorbonne.
Sa méthode en histoire est une lecture à partir de l’action de Dieu qui
conduit son Église. Eusèbe traite de divers thèmes : la succession des
Apôtres comme ossature de l'Église, la diffusion du message, les erreurs, puis
les persécutions de la part des païens et les grands témoignages qui sont la
lumière de cette Histoire. Dans tout cela transparaissent pour lui la
miséricorde et la bienveillance du Sauveur.
Saint Hilaire de Poitiers, le saint
Athanase de l’Occident (315-367) (53 mn) (13 janvier)
Thèmes abordés : La Trinité, le Verbe incarné
Il est un écrivain latin chrétien. Théologien du IVe siècle,
il fut un grand défenseur de l'orthodoxie nicéenne face à
l'arianisme et au sabellianisme. Il a été désigné par le titre
d'« Athanase de l’Occident » en raison de son action énergique
et pastorale dans la lutte pour l'orthodoxie chrétienne. Il a été élevé au rang
de Docteur de l'Église par le pape Pie IX en 1851.
Saint Eusèbe de Verceil, le modèle de
l’évêque moine contemplatif (283-371) (40 mn) (2 août)
Thèmes abordés : L’introduction de la vie monastique en
Occident ; L’arianisme ; le martyr non sanglant.
Ce père de l’Église prélat doux et contemplatif nous
donne, à travers des expressions débordantes d'affection et d'amour, le modèle
d’évêque célibataire et dévoué à l’amour de Dieu et du prochain. Il n’est pas
mort martyr mais est considéré comme tel tant il eut à souffrir pour rester
fidèle à la foi catholique.
Thèmes traités : L’hérésie au IV° s. L’invention de la
beauté en liturgie grâce à saint Ephrem. La liturgie est-elle source d’infaillibilité ?
On appelait ce mystique : "la harpe du
Saint-Esprit." Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il
est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue syriaque.
Il donna à ses poèmes et hymnes liturgiques "un caractère didactique et
catéchistique...destiné à mieux diffuser la doctrine de l'Église lors des fêtes
liturgiques".
Saint Athanase, Docteur de l’Église,
la colonne de la foi catholique (296-373) (64 mn)
Son histoire et sa force face à l’hérésie arienne permettent de
comprendre la crise actuelle en Europe. Il a été exilé près de 20 fois à cause
de sa fidélité à la foi catholique définie au Concile de Nicée. Il a écrit des
textes qui sont devenus dogmatiques dans l’Église comme le symbole de la foi
« Quicumque » repris par le Concile de Trente : « Quiconque veut être sauvé doit, avant
tout, tenir la foi catholique : s'il ne la garde pas entière et pure, il périra
sans aucun doute pour l'éternité. Voici la foi catholique : Elle est dans
le Credo. Telle est la foi catholique : si quelqu'un n'y croit pas
fidèlement et fermement, il ne pourra être sauvé. »
Thèmes abordés : La vie monastique et son équilibre ;
L’arianisme et la divinité du Christ, fondement de la foi chrétienne ; La
mesure dans le combat pour la vérité ;
Basile, évêque de Césarée en Cappadoce, appelé Grand pour
sa doctrine sur la Trinité et sur le Christ et son intelligence pratique dans
l’établissement d’une règle monastique, enseigna aux moines la méditation des
Écritures, le labeur de l'obéissance et la charité fraternelle.
Saint Cyrille de Jérusalem, docteur :
l’invention de la catéchèse (315-387) (34 mn) (18 mars)
Thèmes abordés : La quasi fin de l’Église au IV° s face à
l’arianisme ; L’importance de la catéchèse
Trois fois exilé de son siège épiscopal suite à sa foi en
la divinité du Christ, cet évêque du IV° s donne à l’Église une catéchèse
vivante adaptée aux catéchumènes et qui conduit au mystère de l’eucharistie
(mystagogie). Il est proclamé Docteur de l’Église par le pape Léon XIII.
Saint Grégoire de Nazianze, défenseur
de la divinité du Christ (330-390) (69 mn) (2 janvier)
Thèmes abordés : Son défaut, la fragilité émotionnelle et
le manque de fermeté dans la gestion du Concile. L’arianisme et la foi
catholique ; La divinité du Saint Esprit ; Le substrat humain de l’Église
et la protection de l’Esprit Saint
Homme doux et fragile, davantage porté à la recherche
intellectuelle et à l’enseignement, il est conduit par les circonstances à
devenir prêtre, puis évêque, puis patriarche de Constantinople. Sa fragilité
humaine ne l’empêche pas de mettre tout son talent d’écrivain au service de la
vraie foi, dans les luttes terribles de son époque pour définir la vie
Trinitaire de Dieu et l’être du Christ, vrai Dieu et vrai homme. Il préside le
Concile de Constantinople où, dénigré et rejeté, il se retire pour finir sa vie
dans la solitude.
Thème traités : La théologie mystique ; le Concile de
Constantinople et le Credo ; les trois étapes de la vie mystique : 1°
illumination de notre intelligence, 2° purification de notre âme et 3° union à
Dieu par l’amour mystique.
À l'occasion du deuxième concile de Nicée en
787, il est désigné comme « le Père des Pères ». « Docteur de
l'univers » pour Maxime le Confesseur, il est parfois appelé « saint Grégoire le
mystique » ou encore « le prince des mystiques ». Saint Grégoire
de Nysse est sans aucun doute l'un des plus grands théologiens spéculatifs,
d'une ouverture d'esprit rarement égalée. Ce maître de la théologie
contemplative par ses grands traités spirituels, est en même temps un pasteur
et un catéchète soucieux de se faire comprendre par tous.
Docteur de l’Église
Thèmes abordés : Peut-on être anathémisé par un Concile
puis canonisé ?
Moine et théologien chrétien. Devenu aveugle dans son
enfance, Didyme n'en acquit pas moins une culture exceptionnelle, tant
religieuse que profane. Il enseigna pendant de longues années à Alexandrie et
compta parmi ses élèves Jérôme et Rufin. Il commenta de nombreux
livres de l’Écriture avec la méthode de son maître Origène. Ses commentaires
ont été retrouvés récemment. Il a été condamné par le 6° Concile œcuménique à
cause de ses thèses sur la préexistence des âmes et la fin de l’enfer.
Saint Chromace d'Aquilée, un saint
évêque modèle des évêques (345-407) (38 mn) (2 décembre)
Thèmes abordés : Le vrai œcuménisme (vérité unie à l’amour) ;
Les trois rôles de l’évêque : prophète, roi et prêtre.
Ce Père de l’Église fut un évêque selon le cœur du
Seigneur, fidèle à la foi et lumière pour son temps d’invasions barbares dans
l’empire romain. Il est si profond dans ses enseignement et si doux dans son
comportement avec les hommes qu’il est un des trois évêques (avec le pape de
Rome et saint Ambroise de Milan) à qui saint Jean Chrysostome, patriarche de
Constantinople, dans son douloureux exil, écrira pour appeler à l’aide.
Saint Sulpice-Sévère, le premier
historien de l’histoire universelle (363-410) (28 mn) (29 janvier)
Thèmes abordés : Flavius Josephe, L’histoire sainte du
progrès humain.
Sulpice-Sévère exerce d’abord la profession d’avocat. Son
ouvrage principal est une chronique appelée aussi l'Histoire sacrée,
en deux livres (Chronicorum Libri duo ou Historia sacra), qui s'étend
de la création du monde à l'an 410, et dont le style élégant et concis lui
a valu le nom de Salluste chrétien. Cet ouvrage constitue une source
importante sur l'affrontement entre l'arianisme et
le priscillianisme en Gaule.
Thème
traité : Plus grande que la vocation de pape, celle de docteur de la foi.
Saint Maxime de Turin, le premier
évêque politique face aux barbares (350-423) (23 mn) (25 juin)
Thème traité : le rapport entre foi et politique selon les
circonstances ; la fonction royale des évêques ; Rapport Dieu et
César.
Il est un Père de l’Église et apporte une vision pratique
du rôle de l’évêque en politique. Alors que les autorités de l’empire romain
d’Occident se délitent, saint Maxime de Turin inaugure l’action nécessaire des
évêques au Moyen âge, pour suppléer aux autorités civiles.
Saint Augustin, fondateur de la
pensée de l’Église latine (354-430) (109 mn)
Thèmes abordés : La conversion ; La fidélité dans le
mariage ; Il est Docteur de l’Église
Après une jeunesse éloignée de la foi, son âme cherche
Dieu et ne trouve le repos qu’avec la découverte du Christ. Sa mère sainte
Monique avait prié intensément pour sa conversion. Devenu évêque d’Hippone en
Algérie, ombreux points de la théologie catholique et fonde l’école de
théologie qui prévaudra en Occident.
Saint Pierre Chrysologue et la Parole
d'or, Docteur de l'Église (380-431) (32 mn) (31 juillet)
Thèmes abordés : Les deux natures du Christ ; Le
Concile de Chalcédoine.
Ravenne était alors la résidence des empereurs d'Occident.
On raconte que le choix d’un simple diacre d'Imola, Pierre fut guidé par
l'apôtre saint Pierre lui-même et saint Apollinaire, premier
Évêque de Ravenne.
Il était éloquent. Les sermons qui nous restent de lui
sont riches de spiritualité et ont une qualité unique : la brièveté. Il a
inspiré avec saint Léon le grand, le Concile de Chalcédoine qui a définit
l’union hypostatique dans le Christ des deux natures.
Saint Paulin de Nole et l’invention
de l’humanisme et de l’art chrétien (353-431) (40 mn) (22 juin)
Thème traités : La conversion comme rencontre avec le
Christ ; Deux époux peuvent-ils se consacrer à Dieu ; L’humanisme
chrétien ; l’art chrétien.
Ce poète, marié et père de famille, décide avec son épouse
de tout quitter à la mort de leur fils et de se consacrer à Dieu. Formé à la
beauté et à la poésie profane durant sa jeunesse par le poète Ausone, il
consacre son art à Dieu et le met, une fois devenu évêque, au service de son
peuple de paysans illettrés.
Saint Jean Cassien, fondateur du
monachisme en Occident (360-435) (74 mn) (23 juillet)
Thèmes abordés : La naissance de la vie monastique en
Occident ; Le semi-pélagianisme ; Le monachisme gyrovague.
D’abord moine en Orient, il revient en Occident et fonde
en Provence un monastère d’homme et un monastère de femme à qui il transmet par
écrit la sagesse acquise dans les monastères d’Egypte. Accusé après sa mort de
doctrine semi-pélagienne (condamnée lors du concile d'Orange en 529),
il inspire saint Benoît dans la rédaction de sa règle cénobitique. L'Église
orthodoxe le vénère comme saint et Père de l'Église, sous
le nom de Cassien le Romain.
Saint Cyrille d'Alexandrie, docteur
de la mère de Dieu (375-444) (42 mn) (27 juin)
Thèmes abordés : Son défaut : la violence. La violence
épiscopale dans la chasse des hérésies ; Marie est-elle mère du Christ ou
mère de Dieu ? L’hérésie des nestoriens. La personne du Christ et l’union
hypostatique de ses deux natures.
Lié à la controverse christologique qui conduisit au
Concile d'Éphèse de 431, Cyrille fut plus tard défini le 'gardien de
l'exactitude'... Sa vie pose plusieurs questions : la violence ecclésiastique
est-elle une vertu ? La controverse théologique et la recherche de la
vérité doivent-elles être modérées par la charité ? Vénéré comme saint
aussi bien en Orient qu'en Occident, saint Cyrille fut proclamé docteur de
l'Église en 1882 par le Pape Léon XIII.
Thèmes abordés : Théologie fondamentale ; Comment
trouver la certitude de la foi ? L’Écriture seule ? Les nouvelles
règles depuis Vatican I.
Ce moine de l’abbaye de Lérins, reconnu comme Père de l’Église,
établit dans son livre « Commonitorium » ou aide-mémoire trois règles
sûres et inséparables permettant "de distinguer la vraie foi catholique de
l'erreur des hérésies." :
1° Tenir pour vrai ce qui a été cru « partout,
toujours et par tous ».
2° Vérifier la cohérence du progrès dans la foi : La foi
se développe dans le même sens, selon le même dogme et la même pensée, un peu
comme une graine donne la plante qui lui correspond.
3° L’Écriture doit être interprétée selon a) les
traditions de l'Église universelle et b) les règles du dogme catholique.
Le Concile Vatican I montrera en 1870 que seules les
définitions dogmatiques émanant du Magistère de Pierre et de ses successeurs
répondent à cette recherche d’infaillibilité.
Le martyr de saint Athanase, diacre
de l'Anastasis de Jérusalem (†451) (30 mn) (05 juillet)
Thèmes abordés : Lorsque l’exaltation de la vérité
conduit au fanatisme ; Comment l’humilité et la charité protègent da
vérité ; La christologie.
Diacre du Saint Sépulcre de Jérusalem où il fut assassiné
par le moine hérétique Théodose partisan d'Eutychès, à qui il avait reproché
son impiété et son infidélité à l’enseignement du Concile de Chalcédoine. Il
professait le Christ, vrai Dieu et vrai homme, alors que cette hérésie niait
cette double et plénière nature en la personne du Christ.
Saint Léon le Grand, pape, docteur
des deux natures du Christ (400-461) (55 mn) (10 novembre)
Thèmes abordés : Les deux natures du Christ ; Le
Concile de Chalcédoine ; L’Église face aux barbares ; La primauté du
pape.
Mémoire de saint Léon le Grand, pape et docteur de
l'Église. Elevé sur le siège de Pierre, il mérita à bon droit d'être appelé
Grand, aussi bien pour avoir nourri son troupeau d'une parole excellente et
prudente que pour avoir affirmé avec force par ses légats au Concile œcuménique
de Chalcédoine la doctrine orthodoxe sur l'incarnation divine. Il fut mis au
tombeau en ce jour à Rome, près de saint Pierre, en 461.
Thèmes abordés : La théologie mystique ; Dieu ;
les anges ; la hiérarchie de l’Église.
Les Églises d'Orient, byzantines et syriaque en font le
premier évêque d'Athènes, converti par saint Paul. Un mystique mort vers
500 mit ses propres écrits sous son patronyme, avec beaucoup d'humilité. Et
c'est ainsi que saint Denys connut une immense popularité parmi les théologiens
du Moyen âge qui reconnurent dans le pseudo-Denys un des plus grands auteurs
mystiques. Ses œuvres principales sont : Les Noms divins ; La La Hiérarchie
céleste ; La Hiérarchie ecclésiastique ; la Théologie mystique. Ses
œuvres partent de la contemplation de Dieu qui établit l’ordre de la Création
jusqu’à nous. Sa théologie mystique montre le retour de notre âme vers Dieu par
trois étapes : 1° illumination de notre intelligence, 2° purification de notre
âme et 3° union à Dieu par l’amour mystique.
Thèmes abordés : La définition de la personne
humaine ; les biens qui ne passent pas : amitié et Dieu ; Vivre libre
en prison.
Boèce faisait usage des catégories de la philosophie
grecque pour exposer la foi chrétienne, visant, ici aussi, à une synthèse entre
le patrimoine hellénistico-romain et le message évangélique. C’est précisément
là la raison pour laquelle Boèce fut qualifié de dernier représentant de la
culture romaine antique et de premier intellectuel du Moyen Âge. Exécuté par
Théodoric, roi des Ostrogoths, que la ville de Pavie reconnaît et célèbre dans
sa liturgie comme un martyr de la foi.
Thèmes abordés : La conversion, le rapport entre liberté
et grâce ; La « prima affectio » non libre au moment de la
conversion ; la prémotion divine lors de la conversion ; le caractère
irrésistible de la grâce ; la double prédestination.
Excellent prédicateur et auteur de deux règles
monastiques, cet évêque d’Arles participe et conduit le second concile d’Orange
qui définit pour la première fois face à Pélage et à saint Augustin le rapport
entre la liberté et la grâce dans la conversion du pécheur : « Dans ce
premier moment, c’est la grâce qui vient nous chercher et crée en nous un
premier amour de Dieu, non libre. C’est ensuite que, fondé sur cette grâce, la
liberté peut accepter ou refuser Dieu ». Il fait condamner aussi la
théorie de la double prédestination (dont l’une à l’enfer) qui sera reprise
1000 ans plus tard par le théologien protestant Jean Calvin.
Saint Romanos le Mélode, Père de l’Église
et poète (490-555) (41 mn) (1er octobre)
Thèmes abordés : la poésie et la musique au service de la
liturgie ; Le charisme poétique.
Né en Syrie vers 490, il appartient à la grande famille
des théologiens (comme saint Ephrem ou saint Ambroise) qui ont fait de la
théologie une poésie. La Mère de Dieu lui apparut en songe et il reçut alors le
don du charisme poétique. Il est l’auteur de plus de 1000 hymnes chantés
(kontakion) qui ressemblent aux cantates de Bach par leur riche théologie.
La vie de Cassiodore, moine et gardien
de la culture antique (485-580) (37 mn)
Thèmes abordés : La vanité des gloires humaines ; La
nécessité de transmettre la culture antique.
Cassiodore est un homme politique et écrivain latin. La vie
de Cassiodore s'articule essentiellement autour de deux périodes séparées par
sa « conversion », qui marque son retrait de la vie publique. Il
conçut l’idée de confier en propre aux moines la tâche de la sauvegarde, de la
conservation et de la transmission aux générations postérieures, de l’immense
patrimoine culturel des Anciens, pour qu’il ne se perde pas. Dans ce but, il
fonda Vivarium, un lieu de vie cénobitique où tout était organisé de telle
façon que le travail intellectuel des moines soit considéré comme étant le plus
précieux et le moins négligeable.
Saint Colomban, moine Irlandais et
évangélisateur de l’Europe (543-615) (46 mn) (23 novembre)
Thèmes abordés : Le rôle des moines à l’époque
mérovingienne ; la tradition théologique irlandaise ; l’invention de
la confession ; La commémoration des âmes des défunts.
A 50 ans, il quitte son monastère irlandais pour fonder
des monastères en Europe. Il y apporte la riche tradition théologique de l’Église
irlandaise. Il importe aussi en Europe la tradition irlandaise de la confession
privée fréquente que l’Église universelle élargira à tous. Il relativise le
conflit sur le calcul de la date de Pâques et remet l’Église face à l’essentiel
: « suivre le Christ ».
Saint Isidore de Séville, le dernier
des Pères de l’Église (560-636) (43 mn) (4 avril)
Thèmes abordés : Garder et transmettre toute la culture
antique ; L’Espagne catholique ; Le rapport entre l’Église et l’Etat.
Ce saint est l’un des derniers pères de l’Église. Il est
aussi évêque et docteur de l'Église. Disciple de son frère saint Léandre, il
lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit beaucoup d'ouvrages
d'érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se livra avec sagesse
au zèle de la foi catholique et à l'observance de la discipline ecclésiastique.
Sa science universelle servira de fondation à l’Espagne catholique.
Originaire de Damas, rhéteur distingué, Sophrone ne tarde
pas à abandonner le monde pour vivre le monachisme. Il eut tout de même la
passion du voyage notamment en Égypte et en Palestine. C'est en Palestine, en
634, qu'il fut élu, tout laïc qu'il était, patriarche de Jérusalem, siège qu'il
occupa peu de temps, obligé de céder devant l'envahisseur et livrer sa ville
sainte au calife Omar en 637. Dès son intronisation comme patriarche, ce juge
de la foi rassemble autour de lui un concile appelé à se pencher sur l'unité de
la personne dans le Christ. Il y fait condamner l’hérésie monothéliste. Au
cours de sa longue carrière, Sophrone écrit des vies de saints, des poèmes et
prononce quelques homélies.
Thèmes abordés : L’hérésie monothéliste ;
L’obéissance à Dieu ou à l’empereur ? Le pape Honorius 1er fut-il
hérétique ?
Maxime le Confesseur est un moine et
théologien byzantin. C'est un saint et un Père de
l'Église chrétienne « indivise », célébré le 21
janvier par les orthodoxes, et inscrit au martyrologe catholique à la
date du 13 août (au jour de sa mort). Il a défendu jusqu’au martyre
la vraie humanité du Christ jusque dans l’existence en lui d’une vraie faculté
volontaire humaine.
Il est, parmi les Pères de l'Église, celui qui a le plus
approfondi les questions de la présence de Dieu dans la nature, des relations
intimes de tous les êtres créés à Dieu, de la façon dont l'homme peut entrer en
relation avec les créatures et à travers elles avec Dieu, et du rôle de
médiation que l'homme est appelé à exercer au sein de la création.
Saint Jean Damascène, Docteur de l'Église défenseur des icônes et des
reliques (675-749) (66 mn) (4 décembre)
Thèmes abordés : L’invasion de l’islam ;
L’iconoclasme ; Les images ; Le culte des saints ; L’usage des
reliques ; La damnatio memoriae
de saint Jean Damacène durant 33 ans ; Peut-on être anathémisé puis
canonisé ? Le Concile hérétique de Hiéreia ; Le 7° Concile
œcuménique.
Il est le tout dernier des Pères de l’Église juste avant
l’arrivée des grandes sommes de théologie. Il a vécu au moment de la conquête
islamique de l’Orient chrétien et a souffert des lois de la dhimmitude. Suite à
sa défense des icônes, il a été persécuté par l’empereur byzantin
Léon III et fut condamné à avoir la main droite tranchée. Il est le
dernier des Pères de l’Église et son influence théologique a été considérable
lors du 7° Concile œcuménique (Nicée II) qui proclame la dignité des icônes et
des reliques et qui le canonise.
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3CF-XzDPafzYWteki8JGNo
Le titre
de Docteur est défini par des règles du droit canon. Il proclame
l’importance extraordinaire de tel ou tel saint dans la compréhension de la
doctrine de l’Église catholique.
En 2020, il existe 36
Docteurs de l’Église. Leur autorité n’est ni infaillible, ni négligeable.
Cette série contient aussi
la vie de certains saints dont le doctorat est à l'étude : le Bienheureux Jean
Duns Scott, Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, sainte Faustine et le
docteur orthodoxe saint Grégoire Palamas.
Théologie fondamentale 32 ‒
L’autorité des Docteurs de l’Église en théologie (29 mn).
Les 35 Docteurs de l’Église.
Leur autorité n’est ni infaillible, ni négligeable.
2- Saint Augustin, fondateur de la
pensée de l’Église latine (354-430) (109 mn) (28 août)
Thèmes
abordés : La conversion ; La fidélité dans le mariage ; Il est
Docteur de l’Église
Après une jeunesse éloignée de la foi,
son âme cherche Dieu et ne trouve le repos qu’avec la découverte du Christ. Sa
mère sainte Monique avait prié intensément pour sa conversion. Devenu évêque
d’Hippone en Algérie, ombreux points de la théologie catholique et fonde
l’école de théologie qui prévaudra en Occident.
3- Saint Jérôme, docteur de l’Église,
le combattant qui traduisit la Bible (347-420) (70 mn) (30 septembre)
Thème traité : Plus
grande que la vocation de pape, celle de docteur de la foi.
Il a traduit en latin
toute la Bible. Sa traduction s’appelle la vulgate.
4- Saint Grégoire le Grand, Pape de
590 à 604 - Docteur de l'Église (540-604) (64 mn) (3 septembre)
Thème traité : le bon
pasteur
Saint Grégoire le Grand est, avec les
saints Ambroise, Jérôme et Augustin, l’un des quatre grands
docteurs de l’Église d’Occident. Après avoir commencé la vie monastique,
il fut chargé de mission à Constantinople et fut enfin élu en ce jour, en 590,
au siège de Rome. Serviteur des serviteurs de Dieu, il organisa les affaires
temporelles et veilla aux intérêts de la religion. Il se montra vrai pasteur en
dirigeant l'Église, en subvenant de toutes les manières aux besoins des pauvres,
en favorisant la vie monastique, en affermissant partout la foi ou en la
propageant, et il écrivit aussi, beaucoup et excellemment, sur la morale et la
pastorale.
5- Saint Athanase, Docteur de l’Église,
la colonne de la foi catholique (296-373) (64 mn), https://youtu.be/WhKbh4v45rs
Son histoire et sa force face à
l’hérésie arienne permettent de comprendre la crise actuelle en Europe. Il a
été exilé près de 20 fois à cause de sa fidélité à la foi catholique définie au Concile de Nicée. Il a
écrit des textes qui sont devenus dogmatiques dans l’Église comme le symbole de
la foi « Quicumque ».
6- Saint Basile le grand, Docteur de
l’Église : le combat pour défendre la foi (329-379) (39 mn) (2 janvier)
Thèmes abordés : La vie monastique et
son équilibre ; L’arianisme et la divinité du Christ, fondement de la
foi chrétienne ; La mesure dans le combat
pour la vérité ;
Basile, évêque de Césarée en Cappadoce,
appelé Grand pour sa doctrine sur la Trinité et sur le Christ et son
intelligence pratique dans l’établissement d’une règle monastique, enseigna aux
moines la méditation des Écritures, le labeur de l'obéissance et la charité
fraternelle.
7- Saint Grégoire de Nazianze, défenseur de la divinité du
Christ (330-390) (69 mn) (2 janvier)
Thèmes abordés : Son défaut, la
fragilité émotionnelle et le manque de fermeté dans la gestion du Concile.
L’arianisme et la foi catholique ; La divinité du Saint Esprit ; Le
substrat humain de l’Église et la protection de l’Esprit Saint
Homme doux et fragile, davantage porté à
la recherche intellectuelle et à l’enseignement, il est conduit par les
circonstances à devenir prêtre, puis évêque, puis patriarche de Constantinople.
Sa fragilité humaine ne l’empêche pas de mettre tout son talent d’écrivain au
service de la vraie foi, dans les luttes terribles de son époque pour définir
la vie Trinitaire de Dieu et l’être du Christ, vrai Dieu et vrai homme. Il
préside le Concile de Constantinople où, dénigré et rejeté, il se retire pour
finir sa vie dans la solitude.
Thèmes abordés : Son défaut, le manque
de diplomatie. Moine ou pasteur : Quelle est la vocation supérieure ? Le
rapport entre « dire » et « faire » ; La doctrine
sociale de l’Église ; Un évêque doit-il être diplomate ?
Saint Jean Chrysostome est certes le
plus excellent des prédicateurs, l’un des plus grands docteurs de la foi. Celui
lui a valu le titre de docteur de l’Église. Mais il est aussi un saint car il
pousse sa vocation de patriarche jusqu’à l’héroïsme d’un martyr non sanglant,
suite à son exil.
9- La vie de saint Thomas d’Aquin,
le Docteur Angélique (1225-1274) (46 mn) (28 janvier) https://youtu.be/5Tj3RW-RUI0 Il est le docteur
commun de l’Église catholique. Dans sa théologie, « science et foi
marchent ensemble comme deux affectionnées ». « Une année passée à
étudier saint Thomas apporte plus qu’une vie à étudier n’importe quel
auteur » (saint Pie X). Sa théologie est
cependant très scientifique et doit être étudiée dans la prière afin de
l’équilibrer par l’amour. 9- Saint Thomas d’Aquin, le docteur
commun de l’Église catholique, s’est-il trompé sur certains points ? (1225-1274) (43 mn) (28 janvier) L'erreur qui éloigne de
l'Église les Sédévacantistes est justement de croire que l'œuvre de saint
Thomas est infaillible. Ce qui est infaillible, dit avec raison saint
François de Sales, c'est SON ESPRIT qu'il résume en une seule phrase : "En lui, foi et raison marchent
ensemble comme deux affectionnées". Ses erreurs théologiques sont
nombreuses dans les CONCLUSIONS de saint Thomas et surtout dans le Supplementum à la Somme, qui n’est pas
de lui : Saint Thomas cessa d’écrire après une apparition bouleversante du
Christ. 1° L’erreur la plus connue car manifestée au XIX° s
: « Marie fut purifiée du péché originel juste
après sa conception » (rejeté par le dogme de l'immaculée Conception de
Marie, saint Pie IX) 2° L’erreur aux conséquences les plus graves : « Le salut n’est
pas proposé à tout homme ». C'est la principale erreur de la somme de
théologie (avec sa conséquence : la théorie des limbes éternels des enfants,
rejetée en 2007 par le pape Benoît XVI). En effet,
puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme
est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint
offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au
mystère pascal. (c’est le seul dogme à forme solennelle du Concile
Vatican II, voir Gaudium et Spes
22, 5, repris de Pie XII Mystici Corporis 186). 3° L’erreur la plus opposée à l’Écriture : Dans la séparation
éternelle d’avec Dieu, il y aura des enfants morts sans baptême (limbes), des
gens morts par surprise en état de péché mortel de faiblesse, des gens en
état d’ignorance du Christ. A comparer à : « Matthieu 12, 31 Aussi je vous le dis, tout péché et blasphème
sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas remis.
Et quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'homme, cela lui sera
remis ; mais quiconque aura parlé contre l'Esprit Saint, cela ne lui sera
remis ni en ce monde ni dans l'autre. » 4° « L'âme des
bébés est créée 6 mois après la conception » (Proposition rejetée par le
repère de la foi Donum vitae 6 et Evangelium Vitae 40 : "L'âme des bébés
est créée au moment de la conception.") 5° Erreurs liées au Supplementum : « L'Ordre des évêques
n’est pas un Ordre indépendant et parfait car il ne donne rien de plus que le
sacerdoce quant à l’eucharistie. » Comparer à Vatican II : L’épiscopat
est un ordre indépendant, radicalement non réductible à l'Ordre des prêtres.
Il porte la plénitude de la grâce sacramentelle pour perfectionner le peuple
de Dieu. 6° « Le mariage
est finalisé par la procréation et comme remède à la concupiscence ».
Comparer à Pie XI et à Vatican II : Le mariage (qui est fondé sur le
consentement mutuel des époux) est ordonné de manière indissociable à la
croissance de leur amour réciproque et au don de la vie (Gaudium et Spes
50,3). 7° « Les religions
autres que le christianisme ne donnent certes pas le salut (il est donné par
l’union vivante de charité avec Dieu fondée sur la foi et source d’œuvres
(Concile de Trente, session VI). » Ajout de Vatican II : Mais elles
possèdent en elles des "semences mises par l'Esprit Saint" qui
disposent les âmes des non-chrétiens au salut (Lumen Gentium 16). 8° « Le sacrement
de l'eucharistie a pour but la glorification de Dieu ». Comparer à
Vatican II : Le sacrement de l'eucharistie a pour but l'union par la charité
de Dieu et de l'homme 9° Un manque en théologie fondamentale : Saint Thomas ne parle
pas de l’infaillibilité pontificale qui s’exerce de manière extraordinaire,
solennelle ou ordinaire (Lumen Gentium, 25 et reprise des définitions du
Concile Vatican I, Dei Filius 3, 1870). Saint Thomas d’Aquin
est un sommet de la pensée. Et pourtant voici l’avis d’un ami prêtre thomiste
: « On m'avait tellement gavé avec
les néothomistes quand j'étais jeune que j'avais fini par passer avec armes
et bagages chez saint Bonaventure. Depuis, je me suis réconcilié avec saint
Thomas mais je me suis dégagé du système fermé et exclusif qu'on m'avait fait
ingurgiter. Grâce à Dieu, saint Thomas est plus grand que ses disciples, du
moins ceux avec qui j'ai eu affaire. Cela dit, je reconnais tout à fait qu'il
est indispensable pour former son intelligence philosophique et
théologique. » On peut repérer plusieurs
dangers chez les « humbles perroquets de saint Thomas »
(certains néothomistes) : 1° Se laisser séduire par les livres et les citations plutôt que par
le réel en philosophie (qui doit être le seul maître) ou par la Personne de
Jésus en théologie (qui est plus qu’un livre). (Ex : Croire que Jésus tend
une tapette à rat à ses enfants à l’instant de la mort, alors qu’il est mort
pour eux et traiter d’hérétique ceux qui osent dire que la mort pourrait être
une durée, voire un séjour où le salut est possible). 2° Se laisser séduire par l’usage exalté de la logique quitte à
oublier l’intelligence du cœur qui fait parfois exploser la logique. (Ex : La
théorie absurde mais logique de la damnation éternelle des tout-petits non
baptisés). 3° Se laisser séduire par la seule doctrine universelle quitte à
oublier qu’elle n’a pas de bras et qu’il faut rejoindre le réel (pratique pastorale) Ex : IIaIIae : « Mentir est toujours un péché
mortel. » Question : Y compris quand Pie XII a fait dès 1942 de faux
certificats de baptêmes aux enfants Juifs ? 4° Prendre les conclusions de saint Thomas pour des dogmes quitte à
quitter l’Église lorsque Vatican II se sépare de certaines de ses
conclusions. (Ex : « Gaudium et Spes 22, 5 : « Nous devons tenir que Dieu offrira à tous la possibilité
d’être sauvé ». Et donc aussi aux bébés morts sans baptême ?
(Benoît XVI, 2007). Saint
Thomas d’Aquin est un sommet de la pensée. Et pourtant voici l’avis
d’un ami prêtre thomiste : « On m'avait tellement gavé avec les néothomistes
quand j'étais jeune que j'avais fini par passer avec armes et bagages chez
saint Bonaventure. Depuis, je me suis réconcilié avec saint Thomas mais je me
suis dégagé du système fermé et exclusif qu'on m'avait fait ingurgiter. Grâce
à Dieu, saint Thomas est plus grand que ses disciples, du moins ceux avec qui
j'ai eu affaire. Cela dit, je reconnais tout à fait qu'il est indispensable
pour former son intelligence philosophique et théologique. » Le congrès thomiste à Rome, interview d’Yves Thibault de
Maisières pour RCFBelgique (5 oct 2022) À un an du septième centenaire de la
canonisation de saint Thomas d'Aquin, à Avignon en 1323, le 11e Congrès
thomiste international se tient actuellement à Rome, réunissant de nombreux
académiciens pontificaux. Le Pape les a rencontrés jeudi 22 septembre au
Vatican. Les anciens papes disaient
« qu’une année passée à l’étude de saint Thomas d’Aquin vaut mieux que
toute une vie que dans n’importe quel autre auteur ». Mais le pape François, tout en
montrant le génie de saint Thomas, met en garde contre plusieurs dangers à
trop l’exalter : Risque de l’instrumentalisation de sa pensée contre la foi
de l’Église ; Risque d’hyper-intellectualisation qui emprisonne le
thomisme. |
10- Saint Bonaventure, franciscain, le
Docteur Séraphique (1217-1274) (60 mn) (15 juillet)
Il est le plus grand prédicateur de son
temps. Il est cardinal de l’Église catholique. Dans sa théologie, « doctrine et amour marchent ensemble
comme deux affectionnées ».
Sujets traités : les voies ontologiques
d’accès à Dieu de saint Anselme ; La raison au service de la foi.
D'Aoste où il est né, devenu moine puis
abbé du Bec en Normandie, il enseigna à ses frères à avancer sur le chemin de
la perfection et à chercher Dieu par l'intelligence de la foi. Il est le père
de la scolastique et est proclamé par l’Église docteur « magnifique »
de l’Église. Promu ensuite au siège illustre de Cantorbéry, en Angleterre, il
lutta fermement pour la liberté de l'Église et souffrit pour cela des temps
d'exil.
Thèmes abordés : Garder
et transmettre toute la culture antique ;
Ce saint est l’un des derniers pères de
l’Église. Il est aussi évêque et docteur de l'Église. Disciple de son frère
saint Léandre, il lui succéda sur le siège de Séville en Espagne, écrivit
beaucoup d'ouvrages d'érudition, convoqua et dirigea de nombreux conciles et se
livra avec sagesse au zèle de la foi catholique et à l'observance de la
discipline ecclésiastique.
Thèmes abordés : Les deux natures du
Christ ; Le Concile de Chalcédoine.
Ravenne était alors la résidence des
empereurs d'Occident. On raconte que le choix d’un simple diacre d'Imola,
Pierre fut guidé par l'apôtre saint Pierre lui-même et saint
Apollinaire, premier Évêque de Ravenne.
Il était éloquent. Les sermons qui nous
restent de lui sont riches de spiritualité et ont une qualité unique : la
brièveté. Il a inspiré avec saint Léon le grand, le Concile de Chalcédoine qui
a définit l’union hypostatique dans le Christ des deux natures.
Thèmes abordés : Les deux
natures du Christ ; Le Concile de Chalcédoine ; L’Église face aux
barbares ; La primauté du pape.
Mémoire de saint Léon le Grand, pape et
docteur de l'Église. Elevé sur le siège de Pierre, il mérita à bon droit d'être
appelé Grand, aussi bien pour avoir nourri son troupeau d'une parole excellente
et prudente que pour avoir affirmé avec force par ses légats au Concile
œcuménique de Chalcédoine la doctrine orthodoxe sur l'incarnation divine. Il
fut mis au tombeau en ce jour à Rome, près de saint Pierre, en 461.
Thèmes abordés
: La crise de l’Église ; l’origine de la pédérastie ;
Comment ce
saint moine, confronté à une des pires crises de la papauté et à une des pires
décadences du clergé, réussit à extirper les vices de la pédérastie (c'est le
vrai nom de l'abus par des homosexuels de jeunes garçons et de jeunes adultes)
et de la simonie dans le clergé de son temps. Pour cela, il analysa les causes
puis désigna le remède : Réduire à l’état laïc tout clerc, fut-il cardinal,
coupable de ces vices. Il obtient de la papauté (Léon IX aidé par Hildebrand,
futur pape saint Grégoire VII) une réaction adaptée. Sa prédication forte par
ses lettres, sa droiture morale, préparent la réforme grégorienne et la
merveilleuse efflorescence du XIII° siècle.
1830 → 16- Saint Bernard de
Clairvaux, Docteur de l’Église (1090-1153) (69 mn) https://youtu.be/ZG_Wy7VnQws
Il fonde un
nouvel ordre monastique. Il est en particulier un commentateur mystique de l’Écriture
et en particulier du Cantique des Cantiques.
1851 → 17- Saint Hilaire de
Poitiers, le saint Athanase de l’Occident (315-367) (53 mn) (13
janvier)
Thèmes abordés : La Trinité, le Verbe
incarné
Il est un écrivain latin chrétien.
Théologien du IVe siècle, il fut un grand défenseur de
l'orthodoxie nicéenne face à l'arianisme et
au sabellianisme. Il a été désigné par le titre d'« Athanase de
l’Occident » en raison de son action énergique et pastorale dans la lutte
pour l'orthodoxie chrétienne. Il a été élevé au rang de Docteur de
l'Église par le pape Pie IX en 1851.
Né dans une noble famille napolitaine en
1696, il fut un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour
devenir prêtre. Il entreprit une œuvre d'évangélisation des plus pauvres,
auxquels il aimait prêcher en leur présentant les fondements de la foi... A 36
ans, il fonda les Rédemptoristes : Ce sont des missionnaires itinérants
touchant jusqu'aux villages les plus isolés prêchant la conversion et la
prière. Mort à 91 ans après 19 ans de paralysie, il fut canonisé en 1839 et
déclaré docteur de l'Église en 1871 à cause de son riche enseignement de
théologie morale, au point que Pie XII le proclama Patron des confesseurs et
des moralistes...
Par sa douceur et son amour de la
vérité, il a appris aux catholiques à expliquer aux Protestants la foi
catholique et à les ramener à la pleine communion des saints.
1893 → 20- Saint Cyrille
d'Alexandrie, docteur de la mère de Dieu (375-444) (42 mn) (27 juin)
Thèmes abordés : Son défaut : la
violence. La violence épiscopale dans la chasse des hérésies ; Marie
est-elle mère du Christ ou mère de Dieu ? L’hérésie des nestoriens. La
personne du Christ et l’union hypostatique de ses deux natures.
Lié à la controverse christologique qui
conduisit au Concile d'Éphèse de 431, Cyrille fut plus tard défini le 'gardien
de l'exactitude'... Sa vie pose plusieurs questions : la violence
ecclésiastique est-elle une vertu ? La controverse théologique et la
recherche de la vérité doivent-elles être modérées par la charité ? Vénéré
comme saint aussi bien en Orient qu'en Occident, saint Cyrille fut proclamé
docteur de l'Église en 1882 par le Pape Léon XIII.
Thèmes abordés : La quasi fin de l’Église au IV° s face à l’arianisme ;
L’importance de la catéchèse
Trois fois exilé de son siège
épiscopal suite à sa foi en la divinité du Christ, cet évêque du IV° s donne à
l’Église une catéchèse vivante adaptée aux catéchumènes et qui conduit au
mystère de l’eucharistie (mystagogie). Il est proclamé Docteur de l’Église par
le pape Léon XIII.
Thèmes abordés :
L’invasion de l’islam ; L’iconoclasme ; Les images ; Le culte
des saints ; L’usage des reliques ; La damnatio memoriae de saint
Jean Damacène durant 33 ans ; Le 7° Concile œcuménique.
Il a vécu au moment de la
conquête islamique de l’Orient chrétien et a souffert des lois de la
dhimmitude. Il est le dernier des Pères de l’Église et son influence
théologique a été considérable lors du 7° Concile œcuménique (Nicée II) qui
proclame la dignité des icônes et des reliques et qui le canonise.
1899 → 23- Saint Bède le
Vénérable, moine et docteur de l'Église (673-735) (52 mn) (25 mai)
Saint Bède le Vénérable, prêtre et
docteur de l'Église qui passa sa vie au service du Christ en Angleterre. Il
vécut comme moine toute sa vie, tout occupé à méditer et à commenter les
saintes Écritures, à pratiquer avec soin l'observance régulière, à chanter
chaque jour les louanges divines, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner
et à écrire.
Thème traités : L’hérésie au IV° s.
L’invention de la beauté en liturgie grâce à saint Ephrem. La liturgie est-elle
source d’infaillibilité ?
On appelait ce mystique : "la harpe
du Saint-Esprit." Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique.
Il est d'ailleurs considéré comme l'un des plus grands poètes de langue
syriaque. Il donna à ses poèmes et hymnes liturgiques "un caractère
didactique et catéchistique...destiné à mieux diffuser la doctrine de l'Église
lors des fêtes liturgiques".
Thèmes abordés : La méthode de
l’apostolat : Alliance entre vérité et charité par la douceur ; La
nécessité de se former en théologie ; La connaissance des Pères de l’Église ;
L’obéissance jusqu’où ? Saint Pierre Canisius, Jésuite et légat du pape,
qui refusa d'obéir à une bulle absurde d'un pape contre les Protestants.
Une "des caractéristiques de saint
Pierre Canisius fut sa capacité à présenter au Protestantisme de manière
harmonieuse la fidélité aux principes dogmatiques et le respect de toute
personne... A une époque de forts contrastes religieux, il évita la dureté de
propos et la rhétorique de la violence, chose alors rare entre chrétiens, dans
la présentation des racines chrétiennes et du renouveau de la foi en
l'Église".
1926 → 26- Saint Jean de la
croix, Docteur mystique de l’Église (1542-1591) (51 mn) (14 décembre) https://youtu.be/gd7-rdBicC4
Le saint, docteur de la vie mystique,
qui expliqua les deux nuits qui surviennent dans la vie spirituelle.
Thèmes abordés : La
science et la philosophie au service de la foi ; Comment l’Europe est
entrée en sciences.
L'un des plus grands
maîtres de la théologie médiévale est saint Albert le Grand. Le titre de «
grand » (magnus), avec lequel il est passé à l'histoire, indique l'étendue
et la profondeur de sa doctrine, qu'il associa à la sainteté de sa vie. Sa
culture a quelque chose de prodigieux, et que ses intérêts encyclopédiques le
conduisirent à s'occuper non seulement de philosophie et de théologie, comme
d'autres contemporains, mais également de toute autre discipline alors connue,
de la physique à la chimie, de l'astronomie à la minéralogie, de la botanique à
la zoologie. C'est pour cette raison que le pape Pie XII le nomma
patron de ceux qui aiment les sciences naturelles et qu'il est également appelé
« Doctor universalis ».
Thèmes abordés
: L’enseignement et la formation ; Le vrai œcuménisme (Vérité et
charité) ; La pratique du débat, La disputatio
Protestants/catholiques ; Le rôle de l’inquisition ; L’affaire Giordano
Bruno, L’affaire Galilée.
Saint Robert
Bellarmin est un prêtre Jésuite qui mettra toute sa science théologique, de type
thomiste, au service de l’Église après le renouveau catholique à la suite du
Concile de Trente. Evêque et Cardinal, il occupera de nombreuses fonctions dans
la curie romaine. Ses œuvres sont catéchétiques, théologiques et mystiques.
Docteur de l’Église.
Saint patron du Portugal, des marins, des naufragés et des
prisonniers, des pauvres, des personnes âgées, des animaux, des opprimés, des
femmes enceintes, des affamés, des cavaliers, des natifs américains
(amérindiens), le patron contre la stérilité. Il est traditionnellement invoqué
pour retrouver des objets perdus ou des choses oubliées.
Laurent de Brindisi, le « Docteur apostolique », est l'auteur de
nombreuses œuvres exégétiques et théologiques. Il y présente harmonieusement
l'histoire du Salut qui culmine dans l'Incarnation, et y souligne le rôle
unique de la Vierge Marie. Toute la vie et l'activité ont été inspirées par son
Amour et sa connaissance de la Sainte Écriture. L'accueil de la Parole de Dieu
produit une transformation intérieure qui conduit à la Sainteté.
1976 → 31- Sainte Thérèse
d’Avila, Docteur mystique de l’Église (1515-1582) (90 mn) (15 octobre) https://youtu.be/9fVbygBSiVo
Thèmes abordés : La théologie mystique.
Elle est avec saint Jean de la croix, le
docteur de la vie mystique, c’est-à-dire du cheminement psychologique et
spirituel de l’âme vers Dieu par la charité.
1 sur 2 : Sa vie est en elle-même un
phénomène mystique extraordinaire. Elle va jusqu’à mourir come le Christ à 33
ans dans un cri de nuit de l’esprit face au grand schisme d’Occident dont elle
s’estime responsable. (60 mn) https://youtu.be/0iM3HHqlnwE
2 sur 2 : Comprendre sa théologie en
trois étapes : (36 mn) https://youtu.be/n9MnBSSSueA
1° L’union au Christ par la
contemplation de sa passion et l’inhabitation de la Trinité dans nos âmes.
C’est la base de tout. La croix révèle de manière absolue l’amour de la Trinité
pour nous et son habitation dans nos âmes nous le fait vivre.
2° Se connaître à cette lumière :
connaître les ténèbres de nos âmes, non pour se désespérer mais à la lumière de
l’amour du Christ qui donne sens à tout.
3° Désirer les croix et les souffrances,
non en elles-mêmes mais pour les porter pour les autres.
Patronne des missions, en
commun avec saint François-Xavier
2° La petite voie de l’enfance de
sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Docteur de l’Église (1873-1897) (39 mn), https://youtu.be/pB59OwXQxkw
17 juillet 1897 :
« Mais je sens surtout que ma mission va commencer, ma mission de faire
aimer le bon Dieu comme je l'aime, de donner ma petite voie aux âmes. »
2012 → 34- Saint Jean d’Avila,
docteur de l’Église et missionnaire (1500-1569) (53 mn) (10 mai)
Benoît XVI, 7 octobre
2012 - proclamation comme "Docteur de l'Église" de saint Jean D'Avila
: « Prêtre de la Renaissance espagnole, Jean prit part au renouveau
culturel et religieux d'une Église et d'une société parvenues au seuil des
temps modernes. La sainteté de sa vie et la profondeur de sa doctrine le
projeta dans une expérience de plus profonde compréhension de la Révélation, et
lui permit de dialoguer intelligemment avec le monde dans lequel l'Église
agissait. Saint Jean d'Avila parcourut toute la région de Montilla en
Andalousie, en prêchant le Christ et, suspecté injustement d'hérésie, fut jeté
en prison, où il écrivit la plus grande partie de sa doctrine
spirituelle. »
2012 → 35- Sainte Hildegarde de
Bingen, Docteur de l’Église (1098-1179) (26 mn) (17 septembre) https://youtu.be/Pg653bPNAhg
Benoît XVI la
canonise et la proclame Docteur de l’Église car elle est la première à réaliser
l’harmonie entre raison et foi, au XII° s. C’est un phare de la pensée et en
même temps une femme pleine de faiblesse qui nous montre par sa vie, le travail
de purification de Dieu. 17 septembre
Thèmes abordés
: Le livre des lamentations de Jérémie, la souffrance du peuple arménien, la
poésie au service de l’amour de Dieu.
Saint Grégoire
de Narek, qui a vécu au Xe siècle, est une figure centrale de l'histoire
arménienne; ses abondants écrits, composés de poèmes, hymnes et de commentaires
bibliques, tiennent encore aujourd'hui une place prépondérante dans la
littérature nationale. Théologien, mystique, il est également le 36e docteur de
l'Église; proclamé comme tel par le Pape François lors d'une messe célébrée en
la Basilique Saint-Pierre pour les fidèles de rite arménien, le 12 avril 2015,
à l'occasion du centenaire du Metz Yeghern, le 'grand mal', qui a frappé le
peuple arménien, première nation chrétienne de l'Histoire.
Thèmes abordés : A-t-il été
millénariste ?
Ordonné évêque par saint Polycarpe,
disciple de saint Jean, il est l’un des Pères de l’Église. Il a été proclamé le
vendredi 21 janvier 2022 par décret du pape François docteur de l’Église : « docteur
de l’unité ».
Thèmes abordés
: La loyauté
envers son père spirituel ; La lumière Incréée de Dieu existe-t-elle ?
C’est à son influence qu’on doit l’orientation de l’orthodoxie, de la théologie
dogmatique à la théologie mystique.
Il est un des
trois saints (avec l'Apôtre Jean et Grégoire de Nazianze) à avoir
reçu le titre de « théologien » dans l’Église orthodoxe. C’est lui en
effet qui a donné à la théologie orthodoxe la découverte de l’union, dès cette
terre, à la Lumière incréée qui émane de Dieu et qui est distincte de la
Personne du Verbe. C’est cette Lumière Incréée qui est source en nous de
l’amour de Dieu et du prochain. Il mourut en exil à cause de sa grande loyauté
à son père spirituel, saint Syméon le Studite.
Thèmes abordés
: Le Christ se serait-il incarné sans le péché des hommes ? La
liberté est-elle d’abord un acte de la volonté ? L’immaculée conception de
Marie ; La sensus fidei du
peuple plus rapide que la science des théologiens.
A une époque où tous les
docteurs catholiques, dont saint Thomas d’Aquin, luttaient contre la dévotion
populaire en l’Immaculée Conception de Marie « car Marie aussi est sauvée
par Christ », le Bx Duns Scott trouva la solution : « Marie fut sauvée par son Fils par anticipation à sa passion dont
il appliqua les fruits sur elle en la rendant immaculée dans sa
conception ».
« Il existe deux façons
pour un père de sauver son enfant de la chute dans un trou : La première est de
l’en sortir quand il y est tombé. C’est ce qui nous arrive. La seconde est de
boucher préalablement le trou avant que l’enfant y tombe. C’est comme cela que
Dieu a sauvé Marie ».
Thèmes
abordés : Comprendre Grégoire Palamas pour comprendre la théologie mystique
orthodoxe. Étudiant, il
fut touché par la quête spirituelle très ardente que connut cette fin de
l'empire byzantin. A vingt ans, il se rend au Mont-Athos. C'est là qu'il
découvre la contemplation "hésychastes" fondée sur la paix du cœur
et la répétition du nom de Jésus Sauveur. Ce courant mystique est attaqué par
un philosophe calabrais qui veut le faire déclarer hérétique. Saint Grégoire
lui tient tête et élabore une grande synthèse théologique dont la difficulté
principale tient à la distinction en Dieu entre « son Essence
inaccessible à l’homme », les « trois Personnes incréées » et
des « énergies incréées accessibles à l’homme ». Une grande
controverse s'ensuivit, mais après plusieurs années de luttes, la doctrine de
Palamas fut officiellement adoptée un concile de l'Église byzantine. Saint
Grégoire devient archevêque de Thessalonique. Même si la théologie est encore
discutée entre l'Orient et l'Occident, la spiritualité hésychaste est adoptée
actuellement par de nombreux fidèles de l'Église d'Occident. 2 sur 2 La pensée de saint Grégoire
Palamas est-elle recevable par l’Église Catholique ? (1296-1359) (49 mn)
(14 novembre) Thèmes
abordés : Que penser de sa triple distinction en Dieu : 1° L’Essence divine
incommunicable, 2° Les trois Personnes, 3° Les multiples énergies incréés qui
viennent déifier nos âmes ? Doctrine catholique en comparaison.
L’hésychasme ou la prière de repos en Jésus. La doctrine de saint Grégoire Palamas : « Le péché originel a détruit la possibilité de s’unir à Dieu et
d’être déifié dans une alliance d’amour avec lui. Mais le Christ en a rétabli
la possibilité par son union hypostatique avec la nature humaine et sa
passion. Mais il est impossible de voir et de comprendre l’Essence
incommunicable de Dieu. Par contre, Dieu communique des « énergies
incréées » qui de toute éternité émanent de lui et peuvent être saisies
par l’homme. De son côté
l’homme, porté par la grâce de Dieu, peut se disposer à cette union par deux
moyens : 1° les sacrements de l’Église et 2° la prière du cœur (hésychasme)
qui pacifie en lui les conséquences et agitations de l’âme dues au péché
originel. » Réponse de la théologie catholique : L’objection catholique : que pensez des « énergies incréées en
Dieu » ? Distinguer l’union à Dieu sur terre et dans l’éternité. 1° Sur terre,
Dieu est effectivement inconnaissable en lui-même, en son Essence. Il vient
cependant dans l’âme par une présence réelle du Saint Esprit qui est rendue
possible par deux choses : 1° Une grâce créée qui surélève et attire l’âme
(entéléchie) 2° La présence réelle de l’Esprit Saint qui cependant ne se
montre pas dans son Essence mais par l’effet de sa présence (énergie
incréée ?) 2° Au Ciel :
Dieu est vu face à face en son Essence. L’âme est surélevée par une grâce
créée (Lumière de gloire) et Dieu se fait directement Verbe de
l’intelligence. |
Saint Louis-Marie Grignon de
Montfort, le Docteur de la Vierge Marie (1673-1716) (77mn) (28 avril)
Il est aussi un missionnaire
de la foi dans tout l’Ouest de la France. Ses livres « le secret de
Marie » et le « Traité de la vraie dévotion à Marie » sont des
œuvres majeures de la spiritualité mariale catholique.
Saint Nicodème de l’Athos, moine et docteur de
l’Eglise orthodoxe (1748-1809) ( mn) (14 Juillet)
Thèmes abordés :
L’œcuménisme saint ; La spiritualité orthodoxe ; mystique et ascèse
des moines ;
Saint Nicodème de la Sainte
Montagne – ou Nikodemos l'Hagiorite – fut un grand théologien (Théophore),
restaurateur de l'hésychasme, canoniste, hagiologue, et compositeur de poésie
liturgique. Doté d’une intelligence et d’une mémoire extraordinaires, ce moine
orthodoxe était très ouvert. Il traduisit et publia de nombreuses œuvres
spirituelles, les faisant passer de l’orthodoxie au catholicisme et
réciproquement. Condamné par sa hiérarchie pour avoir incité à la communion
eucharistique fréquente, il est maintenant reconnu comme un Docteur de l'Église
Orthodoxe.
Sainte Faustine, docteur de la
miséricorde du Christ (1905-1938) (84 mn) (5 octobre)
Thèmes abordés : Son approche de la
miséricorde du Christ ; Les événements de l’heure de la mort.
Comment cette jeune fille, appelée à la
vocation par Jésus lors de son apparition durant un bal, lui enseigne des
choses sur sa miséricorde et sur sa Venue à l’heure de la mort qui vont
bouleverser la théologie occidentale. L’épiscopat polonais travaille à sa
reconnaissance comme Docteur de l’Église catholique.
https://www.youtube.com/watch?v=fz_dXbR3his&list=PLuko328jWH_0NFZXwLKtZvrQdYYDzgIl0
Un cours d’histoire de l’Église
qui sera progressivement installé par divers professeurs en fonction de leur
spécialité. 2020-
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
En Sorbonne : la méthode consiste à raconter les faits
et à en analyser les causes en tendant au maximum vers une neutralité
(impossible à atteindre mais recherchée). On évite donc les jugements
anachroniques et les phénomènes de focus. Les deux sources sont les documents
écrits et les traces archéologiques.
En Église : Fondée sur cette histoire en Sorbonne,
on porte un regard de sagesse contemplative à partir des intentions du Christ
révélées à la croix : l’histoire devient une histoire sainte, c’est-à-dire une
contemplation de la pastorale de Dieu qui conduit l’Église vers le salut.
L’histoire de l’Église devient donc une théologie à l’image des livres
historiques de l’Ancien Testament. Critique de l’histoire en Église : Ne pas se
tromper de théologie.
Thème traité : Comment faire une histoire de la sainte Église différente
de l’histoire en Sorbonne.
Sa méthode en histoire est une lecture à partir de l’action de Dieu qui conduit son Église. Eusèbe
traite de divers thèmes : la succession des Apôtres comme ossature de l'Église,
la diffusion du message, les erreurs, puis les persécutions de la part des
païens et les grands témoignages qui sont la lumière de cette Histoire. Dans
tout cela transparaissent pour lui la miséricorde et la bienveillance du
Sauveur.
Il existe deux conceptions de ce qui fait l’histoire
Histoire
conspirationiste : un seul critère expliquerait tout : une programmation
permanente et sur plusieurs générations venant de petits groupes de
conspirateurs.
Histoire
réaliste (que nous retiendrons) : L’histoire des hommes est conditionnée,
comme l’histoire des individus, par trois grands critères : 1° Ce qui est
naturel et inné (une psychologie marquée par les conséquences du péché
originel) ; 2° ce qui est culturel (l’humanité nait avec un passé,
une culture) ; 3° Ce qui est lié aux choix de la liberté (une liberté
provisoirement diminuée par l’ignorance et la faiblesse).
Trois axiomes à tenir pour comprendre l’histoire de l’Église
:
1° Le but : L’entrée ultime
dans la vision béatifique : « Exode 15, 13 Ta
grâce a conduit ce peuple que tu as racheté, ta force l'a guidé vers ta sainte
demeure ».
2° Le moyen : La vertu à
acquérir est « l’amour de Dieu
et du prochain poussés jusqu’au mépris de soi » (Saint Augustin).
Autrement dit : C’est la charité (vertu théologale) poussée jusqu’à la kénose
(mort à soi-même).
3° Dieu dirige : « 1 Co 3, 7 Ainsi donc, ni celui qui plante n'est quelque chose, ni
celui qui arrose, mais celui qui donne la croissance : Dieu ». « Psaume 104, 29 Tu
caches ta face, ils s'épouvantent, tu retires leur souffle, ils expirent, à
leur poussière ils retournent. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, tu
renouvelles la face de la terre. »
La conséquence est que l’Église ne se comprend pas par la sociologie
seule mais par la contemplation.
Les anges révoltés ne sont pas à mettre sur le même
plan de Dieu puisqu’ils ne peuvent agir qu’à la mesure de l’autorisation de
Dieu. D’autre part, Dieu sait retourner leur action négative pour le salut. Trois
axiomes à tenir pour comprendre leur rôle dans l’histoire :
1° Le but ultime
des démons est théologal : Obtenir la vision béatifique « puisque
c’est un dû ». Rester le premier dans l’ordre du monde parce qu’ils se
savent les plus intelligents.
2° L’objectif : Faire changer le
projet de Dieu en prouvant à Dieu son erreur et l’indignité de l’humanité.
3° Les moyens : Habituer l’homme
à l’orgueil et à l’égoïsme. Séduire l’homme par les poussières de la terre
(jouissances, argent, pouvoir). Révolter ultimement l’humanité contre le projet
de Dieu fondé sur l’humilité et l’amour.
La conséquence est que l’histoire de l’Église voit augmenter en elle
la gravité des antichristianismes, jusqu’au dernier qui mettra le mystère de
l’iniquité sur la terre.
24 juin 2020 :
Pierre Hillard élabore une
synthèse organisée de l'histoire de l'Église à partir de trois principes :
1° Des hommes et des groupes d'hommes, parfaitement conscients de ce qui
est en jeu avec l'Église du Christ, organisent avec intelligence, détermination
et par étapes depuis 2000 ans sa destruction et la destruction de son fondement
: sa foi en la divinité du Christ.
2° Ils veulent établir sur terre un Nouvel Ordre Mondial fondé sur une
humanité éclairée et libérée de la perverse religion catholique : « l’homme sera alors libéré. Il sera
comme Dieu ».
3° Pierre Hillard identifie ces groupes qui, par étape, établissent
l’affaiblissement de l’Église à travers l'histoire et ils sont dans l'ordre :
les Juifs talmudiques, les hérésies, les sectes Protestantes, les philosophes
des Lumières, les illumanitis, les hautes sphères franc-maçonnes.
La critique se résume à trois
points :
1° "Il ne faut pas confondre les
capacités des dieux et celles des mortels" (Aristote). En termes
théologiques, cela signifie que l'homme est incapable de comprendre et
d’organiser ce que les anges révoltés complotent.
2° Plutôt que de croire en ces théories d’un vastes complot d’origine
humaine, il faut connaître avec précision le
mystère de l'iniquité, à savoir ce qui motive les anges révoltés, si on
veut comprendre leur finalité et leur action.
3° Il faut connaître avec l'Église les prophéties portant sur la fin du
monde (2 Thess 2 et CEC 675) avant d'en envisager l'approche.
Histoire de l’Église 7 : La fondation
de l’Église catholique par Jésus (vendredi saint) (46 mn)
Une fondation à la croix par un acte mystique. La personne de Marie est
l’Église. En quoi Marie est-elle à la croix celle qui ratifie pour nous
l’Alliance nouvelle. Explication avec saint Augustin des titres de
« nouvelle Eve », de « médiatrice des grâces » et de
« corédemptrice ».
Jésus envoie son Esprit Saint (Pentecôte) et tout démarre. Il donne à ses apôtres les moyens pour
annoncer : signes, prodiges, miracles, manifestations de l’Esprit.
Dès le point de départ, l’Esprit Saint est donc la source. L’invention
de la succession apostolique par Pierre, premier acte des Apôtres.
L’appel de saint Paul, un acte fondateur car cet homme apporte à l’Église
son intelligence formée à l’école des sages du judaïsme. Comment l’Esprit
empêche saint Paul d’annoncer l’évangile dans certaines Nations.
La fin de la génération des apôtres par le martyr intérieur et
extérieur. Ce n’est pas raconté dans les Actes des apôtres, d’où la perte
terrible de compréhension pour les chrétiens qui n’ont que l’Écriture seule.
Histoire Église 9 : La période des
martyrs de la foi et des Pères apostoliques (65-313) (41 mn)
Après la mort de la génération des Apôtres, l’Église se
retrouve soudain démunie. Des trois canaux qui transmettent le contenu de la
foi, ils n’en ont surtout un : L’Écriture (qui est un effet dégradé de la
Tradition) ; 3° Le Magistère n’a pas encore fixé les grands repères de la
foi.
La spiritualité de cette Église primitive est faites de gens simples
qui s’unissent à Jésus et attendent avec joie de le rencontrer. Il y a beaucoup
s’amour, de vertu, de courage face au martyr et les païens en sont frappés.
L’Église se retrouve aussi en état de fragilité face aux théories du
complot qui se répandent dans l’Empire. C’est l’époque des premiers martyrs.
Quelques apologistes se lèvent pour contrer les théories du complot et exiger
un édit de tolérance dans l’empire (saint Justin). Quelques hérésies
dangereuses se lèvent comme celle de Marcion qui est assez épaisse.
Histoire Église 9b : La persécution de Néron, image de
l’Antéchrist (65 ap JC) (50 mn) Interview par Kévin Martinez, 2021. Thèmes abordés : Néron a-t-il incendié Rome ? La théologie des prétéristes
(qui croient que toute l’Apocalypse est accomplie) est-elle valable ?
Pierre et Paul sont-ils morts à Rome ? En 65 ap JC, Roma brûle et l’empereur Néron, suspecté, accuse
« la secte pernicieuse des chrétiens ». Pierre et Paul sont
exécutés et cette persécution devient l’image de toutes celles qui suivront. |
Histoire Église 10 : La période de la
dégradation du martyre et la crise donatiste (250-400) (35 mn)
Le démon ne cesse de tenter de corrompre les choses les plus belles. Sous l’influence
du stoïcisme grec, l’intransigeance de l’évêque Donat le Grand (270-355) refuse
le pardon à tous ceux qui ont sauvé leur vie en sacrifiant aux idoles romaines
et nie le sacerdoce des évêques apostats. Sa dureté va corrompre la notion même
du martyre chez beaucoup. Saint Corneille (pape de Rome) et saint Cyprien
(patriarche en Afrique) (†258) avaient déjà lutté ensemble contre cette hérésie
déjà en germe 50 ans plus tôt et qui perdurera jusqu’au VI° s. La fin de la
période des martyrs vers 313 ap JC
Histoire Église 11 : La fondation de
la vie monastique (300-550) (42 mn)
A la fin de l’époque des martyrs et après 313, une foule de gens rentrent dans l’Église.
La quantité abaisse dramatiquement la qualité. Or certains chrétiens, avides
d’absolu, regrettent et n’arrivent pas à vivre dans cet espace de tiédeur et de
mondanité de l’Église devenue officielle. Certains décident de se retirer dans
le désert pour se consacrer entièrement à Dieu. Ils le font sans expérience ni
connaissance de la nature humaine (excès suivis de chutes). Puis viendront de
grands saints, adeptes de la mesure en toutes choses, qui fonderont la vie
érémitique (saint Antoine du désert) puis la vie cénobitique (saint Pacôme).
Grâce à saint Cassien, leur expérience sera importée dans la partie latine de
l’Église (saint Benoît de Nursie).
Dans l’Église devenue religion respectée puis officielle de l’Empire romain, il faut
maintenant aborder de front les questions intellectuelles : Un seul Dieu en
trois Personnes ? Jésus vrai Dieu et vrai homme ? Comment est-ce
possible ? Des intellectuels vont se lever et se mettre à discuter ces
points de théologie. Sept conciles œcuméniques seront réunis tour à tour au fur
et à mesure que le débat s’approfondit et sous la pression des hérétiques.
Cependant, cet amour de la vérité ne s’accompagne pas toujours d’un amour pour
son prochain. On verra la première exécution d’un hérétique, mais aussi de
nombreuses persécutions, déportations. La vérité sans amour détruit. L’amour
sans vérité noie. L’orgueil se répand donc dans l’Église, sous prétexte de
défense de la vérité, et à l’occasion de la puissance (religion d’Etat)
L’Église de la partie Occidentale de l’empire Romain est
puissante et, avec la puissance, vient souvent l’orgueil et le relâchement. Or
il est écrit que, pour être sainte, l’Église ne doit pas dominer le monde.
« 1 rois 11, 14 Yahvé suscita un adversaire à Salomon : l'Edomite Hadad,
de la race royale d'Edom ». En 376 commencent les invasions barbares
germaniques dans l’empire, inaugurées par une imprudence de l’empereur Valens.
Telle une mer qui monte par vagues, les barbares vont ensuite envahir et
détruire l’empire romain d’Occident. Saint Augustin voit cela comme une petite
fin du monde ; d’autres fustigent les péchés des chrétiens. Certains y
voient le démon à cause des mœurs barbares, des massacres et des viols, et de
la persécution de la foi par le culte Arien. Mais Dieu va venir en aide à son Église
par plusieurs petites choses : Saint Cassien et l’introduction de la vie
monastique en Occident ; des évêques de qualité qui reprendront l’autorité
politique perdue par les préfets de l’empire ; quelques grands papes dont
saint Léon ; Clovis et la conversion d’un roi barbare, qui inaugurera la
suite.
L’Empire romain d’Orient réussi à reconquérir l’Afrique du Nord vandale et
une partie de l’Italie. Constantinople continue de définir le dogme de la foi
(condamnation du monophysisme et du monothélisme) mais cela ne se fait pas sans
tension de plus en plus grandes entre la papauté de Rome et le patriarcat de
Constantinople. Des décisions dogmatiques différentes puis communes. Des
décisions disciplinaires différentes sur le célibat des prêtres.
Après la chute de l’empire romain d’Occident, l’Occident est livré à des tribus
germaniques barbares païennes ou ariennes (négation de la divinité du Christ).
La population romaine y est soumise à l’horreur et se réfugie dans les villes
sous la fragile protection des évêques qui souvent aussi gouverneurs civils. Or
c’est Clovis, le roi des Francs saliens de 481 à 511, qui se convertit le
premier au catholicisme. Son calcul politique et religieux est payant puisque
l’Église se met à le soutenir. Peu à peu, les autres rois barbares imiteront
son exemple. C’est la période dure des mérovingiens, aux mœurs barbares que les
évêques, souvent d’anciens moine, vont devoir peu à peu affiner.
L’Église de la partie Orientale de l’Empire Romain est
centrée sur sa défense de la vérité, qu’elle exalte parfois au-dessus de la
charité et de l’humilité. C’est donc sur ses terres que va apparaître une
religion intellectuellement plus simple, qui s’établie avec fierté comme
« servante de Dieu » qui nie la divinité du Christ et qui va
s’imposer par la technique des armes et le dhimmitude : « 1 rois 11, 14 Yahvé suscita un adversaire à Salomon : l'Edomite
Hadad, de la race royale d'Edom ».
COURS D’HISTOIRE DE L’ÉGLISE
https://www.youtube.com/watch?v=fz_dXbR3his&list=PLuko328jWH_0NFZXwLKtZvrQdYYDzgIl0
Un cours d’histoire de l’Église
qui sera progressivement installé par divers professeurs en fonction de leur
spécialité.
Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Histoire, Église, catholique,
Histoire Église 40 : Vers l’an 1000 :
théologie monastique et théologie scolastique (29 mn)
Après la réforme grégorienne, la théologie connaît un renouveau profond dans les
monastères. Elle développe une théologie affectueuse de Dieu, fondée
principalement sur des commentaires spirituels de l’Écriture. Elle se sert des
symboles et des sens allégoriques qu’avait élaborés Origène.
A partir de Pierre Lombard, la recherche d’ordre et de rationalité
met au monde une théologie organisée par traités, partant de la cause, se
servant des analogies trouvées dans la philosophie, et aboutissant avec ordre à
en déduire les conséquences.
Ces deux théologies vont parfois entrer en compétition alors
qu’elles sont aussi complémentaires que l’amour et la raison.
Histoire Église 50 : L’Église catholique
face aux peuples autochtones au Canada au XX° s (45 mn)
Au début du XX° s, le Canada a tenté de forcer les peuples
autochtones à s’intégrer à la population blanche. Des centaines de centres
d’éducation de l'Etat tenus par l'Église catholique, ont reçu mission
d’intégrer les enfants par l’éducation. En 2021 éclate un scandale médiatique
suite à la découverte d’un ossuaire d’enfants lié à un de ces pensionnats. On
parle médiatiquement de "de cruauté des religieux, de misère des
enfants". Comment juger cette époque ? Doit-on le faire avec nos
critères du XXI° s ?
Jésus nous invite à regarder les signes des temps pour deviner
le moment de son retour. Il parle en particulier du « signe de
Jonas » (Luc 11, 29) qui est le passage par la mort et la résurrection. Pour
l’Église en général, il faut considérer deux choses :
1° Son histoire est calquée sur celle du Christ car elle est portée
par le même Esprit Saint : Débuts humbles, croissance, gloire, épreuves, mort
sur une croix, résurrection qui emportera le monde entier dans le salut. Voir
Jean 21.
2° On peut regarder son histoire de trois façons : 1° Par la
quantité de ses fidèles. C’est le signe de Pierre (Jean 21, 18) ; 2° Par
la qualité de ses fidèles en matière d’humilité, d’amour et de vertu. C’est le
signe de Jean (Jean 21, 20) ; 3° Par un regard d’intelligence sur le nombre des
sauvés. C’est ce qui comptera uniquement dans l’éternité et nous serons
stupéfait de joie et de reconnaissance
(voir Jean 4, 35 Levez les yeux et regardez les champs, la moisson est blanche
et prête.")
Les trois grands schismes de
l’histoire de l’Église (27 mn)
L’origine des schismes du côté de l’homme : l’orgueil comme cause,
puis la rupture de charité comme effet, et souvent, comme prétexte, l’hérésie
de l’autre.
L’origine des schismes du côté de Dieu : Il préfère le schisme
(provisoire en cette terre) à l’orgueil (et la damnation éternelle).
Illustration par l’histoire de Babel (Genèse 11, 9) et du schisme d’Israël (1 rois
11, 11).
Trois exemples : 1054 et le schisme catholiques/orthodoxes ;
1378-1417 et le grand schisme d’Occident ; 1517 et le schisme
catholiques/protestants.
Faut-il réhabiliter
l’Inquisition ? (74 mn)
Il existe deux manières de juger l’inquisition : 1° Par rapport à
son époque et en évitant l’anachronisme ; 2° Par rapport à l’évangile.
L’origine de l’inquisition face à l’hérésie, et son institution
par Innocent III. Les défauts de sa structure canonique et la comparaison avec
les procès d’instruction actuels en France. Pourquoi l’existence de
l’Inquisition a évité l’arbitraire des cours locales non structurées des
Protestants. Le cas de Calvin et de ses 2500 condamnations à mort en 23 ans sur
Genève comparé à l’inquisition catholique et à ses 2000 morts en 600 ans.
« Il n’est de justice que d’hommes » : Application au
cas du procès canonique de Jeanne d’Arc et à la perversion de la loi par le
juge.
L’inquisition ecclésiastique de nos jours : sa nécessité et ses
défauts.
Comment juger de l’inquisition et de sa longue histoire ? L’ordre des templiers fut-il coupable des accusations levées par le
roi Philippe le Bel ? |
Approche des divisions de l'Église
dans l'histoire et de la naissance de l'œcuménisme (20 mn)
Pourquoi ces divisions se sont multipliées ?
Le rôle de l'orgueil humain et de Satan.
Le rôle de ces divisions pour l'apprentissage de l'amour (voir
l'apparition de l’œcuménisme) et de l'humilité.
LES GUERRES DE RELIGION
PROTESTANTS vs CATHOLIQUES MORGAN PRIEST (28 mn)
Mai 2020
L’affaire Galilée a-t-elle apporté
quelque chose à l’Église ? (62 mn)
Suite à de nombreuses provocations dues à
son tempérament de polémiste, Galilée (Galileo Galilei) finit par être
contraint en 1633 par le Saint Office à renoncer au système héliocentrique
qu’il défend. Or il a raison sur ce point.
Cette erreur dans la recherche de la
vérité va conduire l’Église à définir avec précision son domaine de compétence
(la doctrine du salut) et le domaine d’infaillibilité de la Révélation divine
(la doctrine du salut).
La constitution dogmatique « Dei Verbum » du Concile Vatican II
est le fruit ultime de cette réflexion sur le rapport science et foi.
Y a-t-il un regard théologal
sur Adolf Hitler et sa surprenante réussite durant 12 ans ? (50 mn) Interview par Kévin Martinez Hitler est-il un Antéchrist ? Hitler était-il aidé par le
démon ? Comment expliquer sa haine des Juifs ? Pie XII pensait-il
qu’il était possédé ? Comment expliquer que Dieu l’ai laissé un certain
temps triompher ? Hitler est-il damné ? |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_2qQHcXBiP6CR6B4nmZ5dV8
1918-1968 : 50 ans séparent ces deux dates. 1968-2018 : Encore
50 ans. L’Église en Occident est sortie laminée de ce siècle, comme « un
figuier que la tempête a secoué à droite puis à gauche et qui a laissé tomber
ses fruits avortés sur le sol » (Ap 6, 13).
Analyse donnée en 2018 sur cette crise dans le monde Occidental
et, par contrecoup, dans l’Église d’Occident.
Arnaud Dumouch, mai 2018
Crise Église 1/10 : Introduction :
but de cette série en vidéo (18 mn).
Le 13 octobre 1884, le pape Léon XIII
fit un rêve bouleversant, voyant l’Église livrée durant un siècle à la
puissance de Satan. Ce siècle est manifestement sur le point de se terminer. Il
a laissé l’Église en Occident exsangue et dans une crise comparable à celle que
vécut saint Athanase au IV° s. C’est comme une violente tempête et ceux qui
l’ont vécue n’arrivent pas encore à l’analyser. Le but de ces vidéos est de
trouver la cause et d’en décrire les effets de manière cohérente.
Fondement spirituel de ce regard :
« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ».
Instruments pour passer cette épreuve
triomphalement : Les trois Blancheurs : « Jésus, Marie, le Magistère du
pape ».
Un mécanisme lent, génération après
générations. 1° A partir du second Moyen âge, l’Église catholique va connaître
en Occident une grandiose ère de victoire civilisationnelle. Là est le point de
départ, à cause d’un légitime orgueil, de la réalisation de cette parole de
Jésus : « Matthieu 24, 12 Par suite
de l'iniquité croissante, l'amour se refroidira chez le grand nombre ». Etude
des étapes du mécanisme de 1° l’orgueil civilisationnel, de 2° son fruit
(la guerre de religion), puis 3° par réaction, du rejet de la religion, puis 4°
de l’apparition de faux dieux (argent, gloires et plaisirs). « 1 Jean 2, 16 Car tout ce qui est dans
le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la
richesse - vient non pas du Père, mais du monde ».
Rappel : par « génération de mai
68 », on ne vise pas chaque individu né après la seconde guerre mondiale,
mais plutôt l’idée dominante qui préside à cette époque, marquant le
politiquement correct de cette époque.
Il existe une nature humaine et elle ne
se trouve pas fixée dans les excès : Excès du culte de l’autorité, excès du
culte de la liberté. L’homme a besoin d’une certaine autorité qui structure et
d’une certaine liberté qui épanouit.
Il n’est donc pas étonnant que les
déviations vers l’excès d’autorité de 1900 à 1950 aient conduit à une réaction
violente de la nature. La « génération de mai 68 » exalte donc, par
réaction psychologique violente, c’est-à-dire par « névrose », les
valeurs des deux générations d’avant. Ainsi se réalise dans ces générations
cette parole : « Apocalypse 6, 13 et
les astres du ciel s'abattirent sur la terre comme les figues avortées que
projette un figuier tordu par la tempête ».
Pas de théorie du complot mais un
mécanisme décrit en trois étapes par le livre de la Sagesse 2 :
PREMIER ACTE, UNE CAUSE MÉTAPHYSIQUE :
Pas de vie après la mort : Sagesse 2, 1 Car les hommes sans piété disent entre
eux, dans leurs faux calculs : Courte et triste est notre vie et on ne connaît
personne qui soit revenu de l'Hadès.
DEUXIEME ACTE, UNE CONSÉQUENCE ETHIQUE
: La liberté de jouir résume la vie humaine (Carpe Diem) : Sagesse 2, 8
Venez ! Couronnons-nous de boutons de roses, avant qu'ils ne se
fanent !
TROISIEME ACTE, UN COMBAT CONTRE
"LES INTOLÉRANTS" : déshonorons l'intolérant qui pense qu'il y a
autre chose : Sagesse 2, 10 Opprimons le juste ! Il est devenu un blâme
pour nos pensées, sa vue même nous est à charge.
Crise Église 5/10 : « mai
68 » dans l’Église d’Occident, le signe de Judas l’humaniste (42 mn).
Les hommes d’Église sont issus du monde
et sont influencés par les séismes du monde. Ils ont donc vécu le même
traumatisme que le monde suite aux deux guerres mondiales et ont connu une
réaction passionnelle et névrotique contre les valeurs de la génération
précédente.
Les valeurs d’avant dans l’Église
d’Occident : « L’honneur pour Dieu, exalté au-dessus de tout, insistance
sur le péché, l’enfer, l’eschatologie ». Attention : La mise en avant
exclusive de ces valeurs n’est pas le fait du Magistère (voir saint Pie X et sa
lutte contre le reste du Jansénisme, voir sainte Thérèse de l’Enfant Jésus).
Les valeurs de la génération de mai
68 en Occident sont donc l’inverse : L’exaltation de l’amour du prochain,
à commencer par les pauvres matériellement, l’attention à la construction du
monde d’ici-bas, la relativisation des valeurs mystiques considérées comme un
peu « illuminées ».
Qu’est-ce que le signe de
Judas l’humaniste ? « Marc 14,
4 Or il y en eut qui s'indignèrent entre eux : "A quoi bon ce gaspillage
de parfum ? Ce parfum pouvait être vendu plus de 300 deniers et donné aux
pauvres." Et ils la rudoyaient. »
Quelques illustrations : La relecture
de Vatican II, Le catéchisme « Pierres vivantes », l’exaltation du
pédagogisme sans contenu, le remplacement de la foi catholique par la foi
humaniste.
Crise Église 6/10 : « mai
68 » dans l’Église d’Occident, le signe de Judas le traître (51 mn).
Deux générations, deux systèmes de
valeurs, toutes deux issues de l’évangile qui prône l’amour de Dieu et l’amour
du prochain. Il y aurait dû y avoir débat et coopération, de par le même Esprit
Saint. Il va y avoir affrontement, ruse, traitrise, falsification.
Qu’est-ce que le signe de Judas le
traitre ? Marc 14, 10 Judas Iscarioth,
l'un des Douze, s'en alla auprès des grands prêtres pour le leur livrer.
Quelques exemples : Dans les
séminaires, les vocations religieuses écartées et les vocations humanistes
mises en avant. Le lien avec les scandales de la pédophilie.
A partir de mai 68, une génération
s’empare du Concile Vatican II et, au nom de « l’esprit de Vatican
II », en donne une interprétation non conforme aux textes. Des changements
liturgiques sont imposés et le pape saint Paul VI se décourage, laissant
certaines conférences épiscopales agir avec brutalité.
Mais, pire encore, une fausse
théologie, en rupture avec les anciens conciles et avec le texte de Vatican II
est imposée partout en Occident.
Face à cela, deux réactions : Ceux qui
tiennent fermement fidèle au Magistère. L’exemple du Cardinal ratzinger, du
Père Marie-Dominique Philippe, de Marthe Robin. D’autres (dont Mgr Lefebvre) se
mettent à douter et donnent à l’Église le signe de Pierre : « Mt 14, 30 Mais, voyant le vent,
Pierre prit peur et, commençant à couler. »
Crise Église 8/10 : « mai
68 » dans l’Église d’Occident, le signe de Pierre qui renie (60 mn).
« Jean 13, 6 Il vient donc à Simon-Pierre, qui lui dit :
"Seigneur, toi, me laver les pieds ?" Non, tu ne me laveras pas les
pieds, jamais ! »
Mgr Lefebvre et ses trois positions
instables face à la crise et à Vatican II. Il y a trois Mgr Lefebvre :
1° Le Mgr Lefebvre du sédévacantisme
potentiel. Certains membres de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X basculent
périodiquement vers le rejet définitif de Rome et de catholicité de l’Église.
2° Le Mgr Lefebvre du ralliement à
Rome. Certains membres de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X rejoignent
régulièrement l’Église (Fraternité saint Pierre par exemple).
3° Le Mgr Lefebvre entre les deux,
actuellement représenté par Mgr Fellay et la FSSPX.
Source : http://visitationpourlavie/ARCHIVES/ComprendreFSSPXparGAUVAIN.htm
Crise Église 9/10 : Comment sera
sauvée la génération de « mai 68 » (58 mn) ?
Dieu ne renonce jamais au salut de ses
enfants. Il les laisse vivre leur orgueil, jusqu’aux conséquences les plus
folles, puis il leur fait miséricorde selon cette parole de Jésus : « Luc 7, 47 celui à qui on remet peu
montre peu d'amour ».
Cette génération a été frappée par
trois coups qui lui ont rappelé sa faiblesse et la vanité de ses prétentions à
l’orgueil : 1° Le SIDA, 2° L’immigration qui lui fait la guerre sur le terrain
de ses propres valeurs 3° La solitude, la vieillesse et la mort qui arrive.
Comparaison avec les épreuves de la
génération de 1914.
Que sera la génération suivante ?
Crise Église 10/10 : Conclusion :
Pourquoi Dieu a-t-il permis une telle épreuve ? (35 mn).
Ce qu’a vécu l’Occident est une
pédagogie pour l’Église universelle. On ne sait pas si l’Europe connaitra un
renouveau quantitatif du nombre des croyants dans la génération suivante. Ce
qui est certain, c’est qu’elle a transmis pour l’avenir une préfiguration de l’apostasie
finale, à l’époque du dernier Antéchrist, de ce qu’il faut faire (rester
attaché au Christ, à Marie et au Magistère de l’Église), de ce qu’il ne faut
pas faire (imiter Judas ou Pierre à la croix de Jésus).
Crise Église annexe : L’Église est-elle noyautée par la
franc-maçonnerie ? (51 mn) Questions
par Kévin Martinez, 2021 Comment
la franc-maçonnerie est-elle née ? Quelles ont été les étapes de son
évolution ? Est-elle
une secte satanique ou un groupe de pression humaniste athée ? Peut-on
être franc-maçon et catholique ? Une
synthèse de toutes ces questions en 2021. |
https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3T79OCF2Wq58U-Hp-Y9wlQ
Un cours donné en 2014,
dans l’esprit de saint Jean-Paul le grand : « la vérité et l’amour
ensemble ».
Plan construit par Sylvain
Aubé, cours donné par Arnaud Dumouch pour l’Institut Docteur angélique, Juillet
2014
Vidéos du site http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm
Apologétique 1 ‒ Introduction, nature et méthode de
l’apologétique catholique (36 mn).
Pourquoi un cours d’apologétique ? Objet de
l’apologétique catholique : la défense de la foi face à trois obstacles :
soi-même, les péchés des chrétiens, les ennemis extérieurs de la foi.
La nouvelle apologétique autour de la vérité et de la miséricorde depuis
saint Jean-Paul le grand et les repentances de l’année 2000. Les deux plans
possibles d’un cours d’apologétique.
Apologétique
2 ‒ Foi et raison (59 mn).
On commence par envisager les moyens pour connaître la réalité.
Y a-t-il une différence entre un savoir et une croyance ? Quels sont les
types de preuves qui peuvent susciter ou valider nos croyances ? Quelle est la
valeur relative des preuves abstraites et réflexives, dites philosophiques, par
rapport aux preuves empiriques et expérimentales, dites scientifiques ? Les
témoignages personnels constituent-ils des preuves (je donne souvent l’exemple
des tribunaux) ? La foi est-elle une croyance en l’absence de preuve ou
est-elle une confiance personnelle au même titre que l’on peut avoir foi en
notre épouse ? En quoi la foi se distingue-t-elle de la confiance normale ?
Selon quelles conditions la foi est-elle rationnelle ou irrationnelle ?
Apologétique
3 ‒ Le matérialisme philosophique (44 mn).
On déconstruit ensuite le plus puissant préjugé intellectuel de la
modernité.
Est-il rationnel de croire que les lois naturelles sont absolument
inviolables ? Est-il rationnel de croire que les lois naturelles sont parfois
contournées par des forces surnaturelles ? Est-ce que les avancées
scientifiques invalident l’existence d’entités immatérielles ? Dans quelle
mesure est-il rationnel de croire aux miracles ? Comment distinguer les
croyances surnaturelles rationnelles et les superstitions déraisonnables ?
Pourquoi les scientifiques d’aujourd’hui sont-ils, pour la plupart, athées ou
matérialistes ? Cette prédominance du matérialisme philosophique est-elle
unique dans l’histoire de l’humanité ? Qu’est-ce qui l’explique ?
Apologétique
4 ‒ Le théisme philosophique (57 mn).
On propose un nouvel arrière-plan intellectuel à notre analyse de la
réalité.
En faisant abstraction de la révélation religieuse et de la foi qu’elle
peut susciter, quelles sont les raisons pour croire en l’existence de Dieu ?
Quelle est la force probante des arguments classiques en faveur de l’existence
de Dieu, tels que l’argument cosmologique, l’argument ontologique ou l’argument
moral ? Qu’en est-il d’arguments moins communs tels que l’argument de la
conscience ou de la raison (personnellement, c’est l’argument qui m’a convaincu
que le matérialisme est faux et que le théisme est plausible) ? Que peut-on
savoir au sujet de Dieu par la raison seule ? Lesquels de ses attributs peut-on
discerner par la raison seule ? À quoi ressemblerait la spiritualité d’un
théiste non-religieux ?
Apologétique
5 ‒ La vraie religion (1 h 04).
On démontre en quoi le christianisme est extraordinaire dans l’histoire
humaine.
Pourquoi peut-on affirmer que le christianisme est la seule vraie
religion ? Les autres religions sont-elles partiellement fausses ou totalement
fausses ? Quelle est la différence fondamentale entre les religions
abrahamiques ou monothéistes et l’ensemble des religions païennes de l’humanité
? Comment un chrétien peut-il envisager son rapport spirituel avec les
religions orientales ou avec le judaïsme et l’islam ? Pourquoi croit-on le
témoignage des apôtres et de leurs martyrs alors que nous nions le témoignage
de Mahomet et de ses martyrs ? Pourquoi accepte-t-on la Bible alors que nous
rejetons le Coran ? Qu’y a-t-il de si spécial dans la révélation chrétienne
(qui inclut la révélation judaïque) pour qu’on l’accepte à l’exclusion de
toutes les autres ?
Apologétique
6 ‒ Le panthéisme et le Nouvel-âge (54 mn).
On répond aux spiritualités sourdes à la démonstration chrétienne.
Que peut-on répondre à ceux qui clament que Dieu est l’univers lui-même,
que nous sommes tous indissociables de l’être de Dieu car celui-ci est composé
de tout ce qui existe ? N’y a-t-il pas quelque chose d’orgueilleux à croire que
notre individualité personnelle existera de façon éternelle ? Quelles devraient
être les bases d’une discussion avec les tenants de croyances ésotériques et
syncrétiques qui admettent la vérité du christianisme tout en admettant
d’autres croyances incompatibles avec celui-ci ? Comment contourner l’objection
de ceux qui, en invoquant le fait que l’élévation spirituelle dépasse
l’intellect, sont indifférents aux contradictions intellectuelles de leurs
croyances ? Un rationalisme sceptique est-il préférable à une crédulité
intuitiviste ?
Apologétique
7 ‒ La Réforme protestante (53 mn).
On répond aux spiritualités sourdes à la démonstration chrétienne.
Comment distinguer les causes historiques et les causes théologiques de
la Réforme ? Pourquoi Luther et Calvin ont-ils rejeté la Tradition au profit
exclusif de l’Écriture ? Quel est le véritable rapport entre la Tradition et
l’Écriture ? Les réformés ont-ils raison en affirmant que le catholicisme est
semi-pélagien dans ses enseignements au sujet des mérites et du salut par les
œuvres ? Quel est le véritable rapport entre la foi et les œuvres dans le plan
du salut ? Pourquoi les réformés ont-ils abandonné le sacrement de
l’Eucharistie ? De quelle façon les réformés sont-ils privés de grâce en refusant
les sacrements catholiques ?
Apologétique
8 ‒ Le problème de l’ignorance (42 mn).
On répond à l’objection intellectuelle la plus fondamentale au
christianisme.
Pourquoi l’existence de Dieu n’est-elle pas évidente ? Si les anges
peuvent librement accepter ou refuser Dieu en le percevant de façon évidente,
pourquoi ne peut-il pas en être ainsi pour les humains ? On comprend que Dieu
ne peut pas nous forcer à l’aimer et à vivre dans son amitié, mais pourquoi ne
pourrait-il pas se révéler de façon indiscutable à l’ensemble de l’humanité ?
Quel peut être la bonté d’un Dieu omnipotent qui choisit de laisser ses enfants
dans l’obscurité quant à sa propre existence ? Comment interpréter les passages
bibliques affirmant que c’est la connaissance de Jésus-Christ qui sauve ? Et si
Jésus-Christ nous est révélé au moment de la mort dans tous les cas, quelle fut
la raison de sa révélation dans l’histoire ?
Apologétique
9 ‒ Les différentes façons de se convertir (40 mn).
On expose à quel point la vie chrétienne est riche et variée.
Quelle est la différence entre les conversions qui ont lieu suite à une
perception mystique (événement relationnel, expérience émotionnelle) ou suite à
une réflexion intellectuelle ? Certaines de ces conversions sont-elles plus
valides que d’autres ? La foi qui en résulte est-elle plus fiable dans un cas
que dans l’autre ? Quels sont les risques d’erreur théologique liés à chacun de
ces types de conversion ? De quelle façon les différents types de conversion
peuvent-ils être mutuellement bénéfiques en termes de foi ? Est-il souhaitable
que les différents types de convertis se rassemblent dans des communautés qui
leur correspondent ou devraient-ils échanger entre eux autant que possible ?
Apologétique 10 ‒ Réponse aux cent questions
évangéliques aux catholiques de bonne volonté (2 h 19).
Les critiques évangéliques et la foi catholique. Dialogue avec les
évangéliques sur la foi catholique : Etude faite à partir de cette vidéo
évangélique : « CENT
QUESTIONS AUX CATHOLIQUES DE BONNE VOLONTÉ ».
Minute 4 :30 : L’Écriture seule ; Minute 9 :15 : l’Apôtre Pierre ;
Minute 22 :21 : le pape ; Minute 51 :27 : les prêtres ; 1 :01 :48 : la messe ;
1 :09 :51 : l’hostie ; 1 :14 :44 : Marie ; 1 :29 :09 les saints ; 1 :35 :42 le
culte des saints ; 1 :40 :35 le purgatoire ; 1 :53 :50 les bonnes œuvres ; 2 :03
:09 la prière ; 2 :08 :20 le baptême ; 2 :13 :54 l’Écriture.
COURS D’APOLOGÉTIQUE CATHOLIQUE, PAR MATTHIEU LAVAGNA, 2022https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_3T79OCF2Wq58U-Hp-Y9wlQ Un cours donné en 2022, dans l’esprit de saint Jean-Paul II : « la vérité et l’amour ensemble », par
Matthieu Lavagna, maître en théologie catholique, pour l’Institut Docteur
angélique. Vidéos du site http://docteurangelique.free.fr/accueil/InstitutDocteurAngelique.htm Apologétique, catholique, Matthieu, Lavagna, Institut Docteur
Angélique, Arnaud, Dumouch, preuve, existence, Dieu, 2022 : Les quatre parties du cours sont organiques : 1° Les preuves philosophiques de l’existence de Dieu. Dieu existe. La
raison seule peut le démontrer. 2° Le fait historique de la révélation chrétienne : Il est possible de
démontrer que Dieu a voulu révéler son projet sur l’homme par le Christ. 3° La cohérence des dogmes principaux du catholicisme : Il est
possible de démontrer que le Christ a voulu passer par l’Église catholique et
l’a préservée des erreurs sur la doctrine du salut. 4° Les miracles catholiques bien attestés : Dieu nous les donne afin
d’attester de manière infaillible qu’il se révèle par son Église. PARTIE 1 : Les preuves philosophiques de l’existence de DieuApologétique
10 ‒ La voie d’accès à Dieu (10 mn) Les PARTIE 2 : Le fait historique de la révélation chrétiennePARTIE 3 : La cohérence des dogmes principaux du catholicismePARTIE 4 : Les miracles catholiques bien attestés |