I0ntroductions et transitions de la Somme Théologique

 

 

Edition numérique, http://docteurangelique.free.fr, 2010

Les œuvres complètes de saint Thomas d'Aquin

 

 

Le docteur de la vérité catholique doit non seulement enseigner les plus avancés, mais aussi instruire les commençants, selon ces mots de l’Apôtre (1 Co 3, 1-2) : “Comme à de petits enfants dans le Christ, c’est du lait que je vous ai donné à boire, non de la nourriture solide. ” Notre intention est donc, dans cet ouvrage, d’exposer ce qui concerne la religion chrétienne de la façon la plus convenable à la formation des débutants. Nous avons observé en effet que, dans l’emploi des écrits des différents auteurs, les novices en cette matière sont fort empêchés, soit par la multiplication des questions inutiles, des articles et des preuves ; soit parce que ce qu’il leur convient d’apprendre n’est pas traité selon l’ordre même de la discipline, mais selon que le requiert l’explication des livres, ou l’occasion des disputes ; soit enfin que la répétition fréquente des mêmes choses engendre dans l’esprit des auditeurs lassitude et confusion. Désirant éviter ces inconvénients et d’autres semblables, nous tenterons, confiants dans le pouvoir divin, de présenter la doctrine sacrée brièvement et clairement, autant que la matière le permettra.

1, 2      L’objet principal de la doctrine sacrée est de transmettre la connaissance de Dieu, non pas seulement ce qu’il est en lui-même, mais aussi selon qu’il est le principe et la fin de toutes choses, spécialement de la créature raisonnable comme on l’a montré dans ce qui précède. Nous devrons donc, ayant à exposer cette doctrine, traiter 1° de Dieu (première partie) ; 2° du mouvement de la créature raisonnable vers Dieu (deuxième partie) ; 3° du Christ, qui, comme homme, est pour nous la voie qui mène à Dieu (troisième partie).

 

1     DIEU, LA CREATION______________________________________________________ 2

2.1     LA MORALE GÉNÉRALE  PROLOGUE_______________________________________ 6

2.2     LA MORALE PRISE EN DÉTAIL - LA FOI_____________________________________ 11

3     LE CHRIST, LES SACREMENTS______________________________________________ 20

 

1          DIEU, LA CREATION

 

Notre étude de Dieu comprendra trois sections. Nous considérerons 1° ce qui concerne l’essence divine (Q. 2-26) ; 2° ce qui concerne la distinction des Personnes (Q. 27-43) ; 3° ce qui concerne la manière dont les créatures procèdent de Dieu (Q. 44-119).

Touchant l’essence divine, il y a lieu de se demander 1° si Dieu existe ; 2° comment il est, ou plutôt comment il n’est pas (Q. 3-13) ; 3° il faudra étudier en outre ce qui concerne son opération, à savoir sa science, sa volonté et sa puissance (Q. 14-26).

1, 3      Lorsqu’on sait de quelque chose qu’il est, il reste à se demander comment il est, afin de savoir ce qu’il est. Mais comme nous ne pouvons savoir de Dieu que ce qu’il n’est pas, non ce qu’il est, nous n’avons pas à considérer comment il est, mais plutôt comment il n’est pas.

Il faut donc examiner 1° comment il n’est pas ; 2° comment il est connu de nous ; 3° comment il est nommé. On peut montrer comment Dieu n’est pas, en écartant de lui ce qui ne saurait lui convenir, comme d’être composé, d’être en mouvement etc. Il faut donc s’enquérir 1° de la simplicité de Dieu (Q. 3), par laquelle nous excluons de lui toute composition. Mais parce que, dans les choses corporelles, les choses simples sont les moins parfaites et font partie des autres, nous traiterons 2° de sa perfection (Q. 4-6) ; 3° de son infinité (Q. 7-8) ; 4° de son immutabilité (Q. 9-10) ; 5° de son unité (Q. 11).

1, 12    Après avoir considéré jusqu’ici comment Dieu est en lui-même, il nous reste à voir comment il vient à notre connaissance, c’est-à-dire comment il est connu par les créatures.

1, 13    Après avoir examiné tout ce qui se rapporte à notre connaissance de Dieu, il nous faut poursuivre cette étude par celle des noms que nous donnons à Dieu, car nous nommons chaque chose d’après la connaissance que nous en avons.

1, 14    Après l’étude de la substance divine, il reste à envisager ce qui concerne ses opérations. Et, comme il y a des opérations de deux espèces, les unes qui demeurent dans le sujet opérant, et d’autres qui s’étendent à un effet extérieur, nous traiterons d’abord de la science et de la volonté (Q. 14-24) [car savoir est dans l’être qui sait, et vouloir dans l’être qui veut] ; ensuite, nous traiterons de la puissance de Dieu (Q. 25), qu’on envisage comme principe des opérations divines s’étendant à un effet extérieur. Et, parce que la connaissance est une opération vitale, après l’étude de la science divine (Q. 14-17), nous traiterons de la vie divine (Q. 18). Et, parce que la science a pour objet le vrai, il faudra encore traiter de la vérité et de l’erreur (Q. 16-17). En outre, le connu étant dans le connaissant, et les conceptions des choses, en Dieu, prenant le nom d’idées, nous devrons ajouter à la considération de la science divine la considération des Idées (Q. 15).

1, 25    Après la science et la volonté divine, après ce qui s’y rattache, il reste à étudier la puissance divine.

1, 26    En dernier lieu, après ce qui concerne l’unité de l’essence divine, il faut étudier la béatitude

1, 28    Nous avons exposé tout d’abord les notions qu’il semblait nécessaire de connaître touchant les processions et les relations ; il nous faut maintenant aborder l’étude des Personnes. Elle comprendra deux parties : les Personnes considérées en ellesmêmes, et les Personnes comparées entre elles. Dans la première, nous devrons d’abord considérer les Personnes en général, puis chaque Personne en particulier.

L’étude des Personnes en général comporte quatre questions : 1° La signification du terme “ personne ” (Q. 29) 2° Le nombre des Personnes (Q. 30) 3° Les attributs que ce nombre implique ou exclut, tels ceux qui évoquent diversité, similitude, etc. (Q. 31). 4° Notre connaissance des Personnes (Q. 32).

1, 36    Il faut maintenant étudier ce qui concerne la personne du Saint-Esprit. Les noms qu’on lui donne, outre celui d’Esprit-Saint (Q. 36), sont ceux d’“ Amour ” (Q. 37) et de “ Don de Dieu ” (Q. 38).

1, 39    Nous avons jusqu’ici traité des Personnes divines considérées en elles-mêmes. Il nous reste à les comparer à l’essence (Q.39), aux propriétés (Q.40) et aux actes notionnels (Q.41) ; puis à les comparer entre elles (Q. 42).

I.44     LA PROCESSION DES CRÉATURES A PARTIR DE DIEU, PREMIERE CAUSE DE TOUS LES ETRES

Après avoir considéré la procession des Personnes divines, il reste à considérer la procession des créatures à partir de Dieu. Cette étude comprendra trois parties : premièrement la production des créatures (Q. 44-46) ; deuxièmement, leur distinction (Q.47-102) ; troisièmement, leur conservation et leur gouvernement (Q. 103-119). Sur la production des choses, on envisagera : 1. Quelle est la cause première des êtres ? (Q. 44) 2. Comment les créatures procèdentelles de la cause première ? (Q. 45) 3. Quel est le principe de leur durée ? (Q. 46).

1, 47    Après la production des êtres, il faut traiter de leur distinction. Cette considération sera triple. Car nous aurons à étudier : 1° La distinction des choses dans leur ensemble (Q. 47) ; 2° la distinction du bien et du mal (Q. 48-49) ; 3° la distinction entre créature spirituelle et créature corporelle (Q. 50).

1, 51    Il faut maintenant considérer les rapports des anges avec les réalités corporelles : 1. Avec les corps (Q. 51). 2. Avec les lieux (Q. 52). 3. Avec le mouvement local (Q. 53).

1, 54    Après avoir traité ce qui concerne la substance de l’ange, il faut étudier sa connaissance, ce qui comporte quatre parties : 1. La puissance cognitive de l’ange (Q. 54). 2. Le médium de la connaissance angélique (Q. 55). 3. Son objet (Q. 56-57). 4. Son mode (Q. 58).

1, 59    Au sujet de la volonté chez les anges, nous étudierons d’abord la volonté en elle-même, (Q. 59) puis son mouvement qui est l’amour ou dilection (Q. 60).

1, 61    Après avoir traité de la nature des anges, de leur connaissance et de leur volonté, il reste à considérer leur création, ou d’une façon plus générale leur commencement. Trois parties dans cette étude : d’abord comment ils ont été produits dans leur être naturel (Q. 61) ; puis comment ils ont été perfectionnés en grâce ou en gloire (Q. 62) ; enfin comment certains d’entre eux sont devenus mauvais (Q. 63)

1, 65    Après la créature spirituelle, il faut considérer la créature corporelle. Dans sa production, L’Écriture fait mention de trois œuvres : l’œuvre de création, quand il est dit : "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre" ; l’œuvre de distinction, quand il est dit : "Il sépara la lumière des ténèbres" et "les eaux qui sont sur le firmament, des eaux qui sont sous le firmament" ; l’œuvre d’ornementation, quand il est dit : "Qu’il y ait des luminaires dans le firmament." Il nous faut donc considérer : I. L’œuvre de création (Q. 65). II. L’œuvre de distinction (Q. 66). III. L’œuvre d’ornementation (Q. 70).

1, 67    Étudions à la suite l’œuvre de distinction : I. L’œuvre du premier jour (Q. 67). - II. L’œuvre du deuxième jour (Q. 68). - III. L’œuvre du troisième jour (Q. 69)

1, 75    L’ESSENCE DE L’ÂME

Sur le premier point, deux sujets de recherche : l’âme en elle-même (Q. 75), et dans son union avec le corps (Q. 76)

1, 77    Il faut maintenant considérer les puissances de l’âme, d’abord de façon générale (Q. 77), puis dans le détail (Q. 78).

1, 80    Il faut maintenant étudier les puissances appétitives 1. Quatre questions sur ce sujet : 1. L’appétit en général (Q. 80). - 2. La sensibilité (Q. 81). - 3. La volonté (Q. 82). - 4. Le libre arbitre (Q. 83)

1, 84    Par rapport aux actes, voici quelle sera la suite des questions : On se demandera comment l’âme exerce son activité intellectuelle, d’abord quand elle est unie au corps (Q. 84-88), puis lorsqu’elle en est séparée (Q. 89). Dans le premier cas, trois problèmes : 1° Comment l’âme connaît-elle les corps qui sont d’une nature inférieure à la sienne ? (Q. 84-86). 2° Comment se connaît-elle elle-même et connaît-elle ce qui est en elle ? (Q. 87). 3° Comment connaît-elle les substances immatérielles qui lui sont supérieures ? (Q. 88).

Il y aura trois parties dans l’étude des réalités corporelles : 1. Par quel moyen l’âme les connaît-elle ? (Q. 84). - 2. Comment et dans quel ordre ? (Q. 85). - 3. Que connaît-elle de ces réalités ? (Q. 86)

1, 90    LES ORIGINES DE L’HOMME Nous examinerons quatre points : 1° ce qui concerne la production elle-même de l’homme.(Q. 90-92) ; 2° la cause finale de cette production (Q. 93) ; 3° l’état et la condition du premier homme (Q. 94-101) ; 4° le lieu où l’homme fut placé (Q. 102). En ce qui concerne la production, nous envisagerons : 1° celle de l’âme (Q. 90) ; 2° celle du corps de l’homme (Q. 91) ; 3° celle de la femme (Q. 92)

1, 94    L’ÉTAT OU CONDITION DU PREMIER HOMME

Nous allons étudier l’état ou condition du premier homme. D’abord quant à l’âme, (Q. 94-96), puis quant au corps (Q. 97). En ce qui concerne l’âme, nous examinerons successivement la condition de l’homme quant à l’intelligence (Q. 94) et quant à la volonté (Q. 95).

1, 98    CE QUI CONCERNE LA CONSERVATION DE L’ESPÈCE

Il faut considérer maintenant ce qui, dans l’état du premier homme, concerne la conservation de l’espèce. Nous étudierons d’abord l’acte même de génération (Q. 98), puis la condition dans laquelle seraient nés les enfants (Q. 99).

1, 103  LE GOUVERNEMENT DIVIN

1, 105  Il faut maintenant considérer le second effet du gouvernement divin, qui est la mutation des créatures, qu’il s’agisse de la mutation des créatures par Dieu (Q. 105), ou de la mutation d’une créature par une autre (Q. 106-119).

1, 106  LA MOTION DE LA CRÉATURE PAR UNE AUTRE

Il faut maintenant considérer comment une créature en meut une autre. Cette étude comportera trois parties. Nous verrons d’abord comment les anges, créatures purement spirituelles, peuvent mouvoir (Q. 106-114). Ensuite comment les corps peuvent mouvoir (Q. 115), en dernier lieu, l’homme, dont la nature est à la fois spirituelle et corporelle (Q. 117). Sur le premier point, trois considérations : 1. Comment l’ange agit-il sur un autre ange ? - 2. Comment agit-il sur la créature corporelle ? (Q. 110). - 3. Comment agit-il sur les hommes ? (Q. 111). Il faudra, sur l’interaction des anges, considérer leur illumination réciproque et leur langage, (Q. 107), puis la hiérarchie qui règne entre eux, bons et mauvais (Q. 108-109)

1, 113  Étudions maintenant le rôle des anges gardiens ; et nous étudierons ensuite les attaques des anges mauvais (Q. 114).

1, 118  Nous devons maintenant étudier comment l’homme provient de l’homme (Q. 118). Et d’abord quant à l’âme ; ensuite quant au corps (Q. 119).

 

 

2.1       LA MORALE GÉNÉRALE  PROLOGUE

 

Puisque, selon S. Jean Damascène, l’homme a été créé à l’image de Dieu, ce qui signifie qu’il est doué d’intelligence, de libre arbitre et d’un pouvoir autonome, après avoir traité de l’Exemplaire, qui est Dieu, et des êtres qui ont procédé de sa puissance conformément à sa volonté, il faut maintenant considérer son image, c’est-à-dire l’homme, car lui aussi est le principe de ses propres actes parce qu’il possède le libre arbitre et la maîtrise de ses actes.

Ce que nous avons d’abord à considérer, c’est la fin ultime de la vie humaine. On devra se demander ensuite par quels moyens l’homme parvient à cette fin ou s’en détourne (Q. 6) ; car c’est d’après la fin qu’on doit se faire une idée des moyens qui y conduisent. Et puisqu’on admet que la fin ultime de la vie humaine est la béatitude, nous avons à étudier d’abord la fin ultime en général, puis la béatitude (Q. 2-5).

2.1, 6   Puisque certains actes sont nécessaires pour parvenir à la béatitude, il faut étudier maintenant les actes humains, pour savoir quels sont ceux qui nous la font atteindre et ceux qui nous en interdisent l’accès. Mais puisqu’il n’y a d’opérations et d’actes qu’à l’égard des réalités individuelles, les sciences relatives à l’action ne peuvent trouver leur achèvement que dans une étude particulière. C’est ainsi que l’étude morale des actes humains doit être générale d’abord (I-II), et particulière ensuite (II-II). L’étude générale des actes humains comprend deux considérations, celle des actes humains eux-mêmes (Q. 6-21), et celle de leurs principes (Q. 22-114). Mais, parmi les actes humains, certains sont propres à l’homme, d’autres lui sont communs avec les animaux. Et puisque la béatitude est le bien propre de l’homme, les actes proprement humains s’en rapprochent plus que les autres. Nous traiterons donc d’abord des actes qui sont propres à l’homme (Q. 6-21), puis de ceux qui sont communs à l’homme et aux autres animaux et qu’on appelle les passions de l’âme (Q. 22-48). Sur le premier point deux choses sont à envisager : la nature des actes humains et leur distinction. Comme les actes humains ne méritent à proprement parler ce titre que s’ils sont volontaires, la volonté étant un appétit rationnel qui est propre à l’homme, c’est de ce point de vue du volontaire qu’il nous faut les considérer. Ainsi traiterons-nous en premier lieu du volontaire et de l’involontaire en général (Q. 6) ; puis des actes qui sont volontaires comme émanant de la volonté elle-même, tenant ainsi immédiatement leur existence de cette faculté - actes élicites (Q. 8-16) ; enfin de ceux qui sont volontaires comme étant commandés par la volonté et qui procèdent d’elle par l’intermédiaire d’autres puissances - actes impérés (Q. 17).

Et parce que les actes humains comportent certaines circonstances selon lesquelles on les distingue, après avoir traité du volontaire et de l’involontaire nous étudierons les circonstances de ces actes qui impliquent volontaire et involontaire (Q. 7).

2.1, 8   Considérons maintenant les actes volontaires en particulier. Premièrement, ceux qui procèdent immédiatement de la volonté parce qu’ils sont émis par elle (actes élicites (Q. 8-16)) ; deuxièmement, les actes commandés (impérés) par la volonté (Q. 17). Mais la volonté se porte et vers la fin et vers les moyens. Ainsi étudierons-nous d’abord les actes par lesquels la volonté se meut vers la fin (Q. 17) ; et ensuite ceux par lesquels elle se meut vers les moyens. Les actes relatifs à la fin semblent être trois : le vouloir (Q. 8), la jouissance (Q. 11), l’intention (Q. 12) ; nous les étudierons dans cet ordre. Le premier de ces actes, à son tour, donne lieu à trois considérations qui concernent : 1. l’objet de la volonté (Q. 8) ; 2. ce qui la meut (Q. 9) ; 3. le mode de cette motion (Q. 10).

2.1, 13 Il faut maintenant considérer les actes de la volonté en relation avec les moyens. Et ils sont trois : le choix, le consentement, l’usage. Mais, comme le choix suppose lui-même la délibération, nous serons amenés à étudier successivement : le choix (Q. 13), la délibération (Q. 14), le consentement (Q. 15), l’usage (Q. 16).

2.1, 17 Il nous faut maintenant étudier les actes commandés par la volonté (actes impérés).

2.1, 18 LA BONTÉ ET LA MALICE DES ACTES HUMAINS

Nous examinerons d’abord comment une action humaine est bonne ou mauvaise (Q. 18-20). Ensuite, ce qui résulte de cette bonté ou malice, c’est-à-dire le mérite ou le démérite, le péché et la faute (Q. 21). Sur le premier point, l’étude sera triple : I. La bonté et la malice des actes humains en général (Q. 18). - II. La bonté et la malice des actes intérieurs (Q. 19). - III. La bonté et la malice des actes extérieurs (Q. 20).

2.1, 22 Après avoir traité des actes humains, il faut étudier les passions de l’âme ; d’abord, en général ; puis chacune en particulier (Q. 26). L’étude générale peut se diviser en quatre parties ; l° le siège des passions (Q. 22) ; 2° leurs caractères distinctifs (Q. 23) ; 3° leurs rapports mutuels (Q. 25) ; 4° leur malice et leur bonté (Q. 24).

2.1, 26 LES PASSIONS EN PARTICULIER

Logiquement, il faut traiter maintenant des passions en particulier des passions du concupiscible, d’abord (Q. 26-39) ; puis des passions de l’irascible (Q. 40). La première section comprend trois parties : 1. l’amour et la haine (Q. 26-29) ; 2. la convoitise et l’aversion (Q. 30) ; 3. le plaisir et la tristesse (Q. 31). Au sujet de l’amour, nous étudierons : 1. l’amour lui-même (Q. 26) ; 2. sa cause (Q. 27) ; 3. ses effets (Q. 28).

2.1, 35 LA DOULEUR OU TRISTESSE

Nous avons à traiter maintenant de la douleur ou tristesse. A ce sujet, nous étudierons : 1° La tristesse ou douleur en elle-même (Q. 35) ; - 2° ses causes (Q. 36) ; - 3° ses effets (Q. 37) ; - 4° ses remèdes (Q. 38) ; - 5° sa bonté ou sa malice (Q. 39).

2.1, 40 LES PASSIONS DE L’IRASCIBLE

Nous arrivons logiquement aux passions de l’irascible. Nous étudierons d’abord l’espoir et le désespoir (Q. 40) ; puis, la crainte et l’audace (Q. 41-45) ; enfin la colère (Q. 46-48).

2.1, 41 LA CRAINTE

Nous devons traiter à présent de la crainte, puis de l’audace (Q. 45). Au sujet de la crainte, Nous considérerons : 1. La crainte en elle-même (Q. 41) ; 2. son objet (Q. 42) ; 3. sa cause (Q. 43) ; 4. son effet (Q. 44).

2.1, 46 LA COLERE

Étudions maintenant la colère. D’abord la colère elle même (Q. 46) ; puis la cause qui la provoque, et ses remèdes (Q. 47) ; enfin ses effets (Q. 48).

2.1, 49 Après les actes et les passions, il faut étudier les principes des actes humains. D’abord de leurs principes intrinsèques. Ensuite de leurs principes extrinsèques.

Le principe intrinsèque c’est la puissance de l’habitus. Mais puisqu’il a été question des puissances dans la première Partie, il reste maintenant à traiter des habitus. En premier lieu des habitus en général (Q. 49-54) ; mais en second lieu des vertus et des vices ainsi que des autres habitus du même genre qui sont les principes des actes humains (Q. 55-89).

En ce qui concerne les habitus en général, il faut considérer : l° la nature des habitus (Q. 49) 2° leur sujet (Q. 50) ; 3° la cause de leur génération, de leur croissance et de leur disparition (Q. 51-53) ; 4° leur distinction (Q. 54).

2.1, 55 LA VERTU

Il faut étudier maintenant les habitus en détail. Et puisque, on vient de le dire, ils se distinguent selon le bien et le mal, il faut parler en premier lieu des habitus bons qui sont les vertus et ce qui s’y rattache : les dons (Q. 68), les béatitudes (Q. 69) et les fruits (Q. 70) en second lieu, des habitus mauvais c’est-à-dire des vices et des péchés (Q. 71-89).

En ce qui conceme les vertus il faut considérer : 1° l’essence de la vertu (Q. 55) ; 2° son siège (Q. 56) ; 3° la division des vertus (Q. 57-62) ; 4° la cause de la vertu (Q. 63) ; 5° certaines propriétés de la vertu (Q. 64-67).

2.1, 71 LES VICES ET LES PÉCHÉS

Après l’étude des vertus vient celle des vices et des péchés. Et à ce propos six grandes sortes de considération se présentent : 1° Les vices et les péchés en eux-mêmes (Q. 71) ; 2° la distinction des péchés (Q. 72) ; 3° leurs relations mutuelles (Q. 73) ; 4° le sujet du péché (Q. 74) ; 5° sa cause (Q. 75-84) ; 6° ses effets (Q. 85-89).

2.1, 75 Nous devons étudier à présent les causes du péché, d’abord en général (Q. 75), puis en particulier (Q. 76-84).

2.1, 76 Nous passons maintenant à l’étude détaillée des causes du péché 1° des causes intérieures (Q. 76-78) ; 2° des causes extérieures (Q. 79-83) ; 3° des péchés qui sont causes d’autres péchés (Q. 84). L’étude des causes intérieures comprendra trois parties conformément aux prémisses posées, car il sera question : 1° de l’ignorance qui est cause du péché du fait de la raison (Q. 76) ; 2° de la faiblesse ou passion, qui est cause du péché du fait de l’appétit sensible (Q. 77) ; 3° de la malice qui est cause du péché du fait de la volonté (Q. 78).

2.1, 79 LES CAUSES EXTÉRIEURES DU PÉCHÉ

Après les causes intérieures il faut étudier les causes extérieures du péché : 1° Du côté de Dieu (Q. 79). - 2° Du côté du diable (Q. 80). - 3° Du côté de l’homme (Q. 81-89).

2.1, 81 LA CAUSE DU PÉCHÉ DU COTÉ DE L’HOMME

Étudions maintenant la part de l’homme comme cause du péché. Or, bien que l’homme soit pour un autre homme une cause du péché du fait qu’il le lui suggère de l’extérieur comme fait aussi le diable, il a une manière spéciale de porter le péché chez les autres, qui est de le leur transmettre originellement. Aussi faut-il traiter du péché originel 1. Et, par rapport à ce péché, il y a trois choses à considérer : 1° sa transmission (Q. 81) ; 2° son essence (Q. 82) ; 3° son sujet (Q. 83).

2.1, 84 Dans cette recherche des causes du péché il faut enfin examiner comment un péché peut être cause d’un autre.

2.1, 93 Il faut maintenant étudier chaque loi en particulier : la loi éternelle (Q. 93), la loi naturelle (Q. 94), la loi humaine (Q. 95-97), la loi ancienne (Q. 98-105), et la loi nouvelle qui est la loi de l’Évangile (Q. 106-108). Quant à la sixième loi qui est la loi du foyer de convoitise, il suffit de se rapporter à ce qui a été dit au traité du péché originel (Q. 81-83).

2.1, 98 Voici maintenant le traité de la loi ancienne, considérée d’abord en elle-même (Q. 98), puis dans ses préceptes (Q. 99).

2.1, 100           Il faut considérer maintenant chaque catégorie des préceptes de la loi ancienne, c’est-à-dire les préceptes moraux (Q. 100), les préceptes cérémoniels (Q. 101-103) et les préceptes judiciaires (Q. 104-105).

2.1, 106           LA LOI NOUVELLE

Continuons en étudiant la loi de l’Évangile, qu’on appelle la loi nouvelle. Nous la considérerons d’abord en elle-même (Q. 106), puis dans ses rapports avec la loi ancienne (Q. 107), enfin dans son contenu (Q. 108).

2.1, 109           LE PRINCIPE EXTÉRIEUR DES ACTES HUMAINS QUI EST LA GRACE

Nous avons maintenant à considérer Dieu comme principe extérieur des actes humains, en tant précisément qu’il nous aide par la grâce à bien agir. Nous étudierons d’abord la grâce de Dieu (Q. 109-111) ; puis sa cause (Q. 112) ; enfin ses effets (Q. 113-114).

Sur le premier point, trois parties : I. La nécessité de la grâce (Q. 109) - II. La grâce elle-même dans son essence (Q. 110). - III. Les diverses sortes de grâce (Q. 111).

 

 

2.2       LA MORALE PRISE EN DÉTAIL - LA FOI

 

Donc, en ce qui concerne les vertus théologales, il faudra étudier la foi (Q. 1-16), l’espérance (Q. 17-22) et la charité (Q. 23-46). La foi appelle l’étude de quatre points : 1° La nature de la foi. (Q. 1-7). - 2° Les dons d’intelligence et de science qui lui correspondent (Q. 8-9). - 3° Les vices opposés à la foi (Q. 10- 15). - 4° Les préceptes concernant cette vertu (Q. 16). Sur la nature de la foi, il faudra étudier : 1° Son objet (Q. 1). - 2° Son acte (Q. 2-3). - 3° L’habitus de la foi (Q. 4).

2.2, 2   L’ACTE DE FOI

Il faut maintenant considérer l’acte de foi : 1° Dans ce qu’il a d’intérieur (Q. 2) ; 2° dans ce qu’il a d’extérieur (Q. 3).

2.2, 4   LA VERTU DE FOI

Il faut passer à la vertu de foi en elle-même : 1° La vertu de foi (Q. 4). 2° Ceux qui ont la foi (Q. 5). 3° La cause de la foi (Q. 6). 4° Ses effets (Q. 7).

2.2, 8   Il faut étudier maintenant ce qui concerne le don d’intelligence (Q. 8) et le don de science (Q. 9), qui correspondent à la vertu de foi.

2.2, 10 LES VICES OPPOSÉS A LA FOI

La suite de notre étude va nous faire considérer les vices opposés à la foi : I. L’infidélité, qui s’oppose à la foi (Q. 10-12). - II. Le blasphème, qui s’oppose à la confession de foi (Q. 13-14). - III. L’ignorance et l’hébétude, qui s’opposent aux dons de science et d’intelligence (Q. 15) . Sur le premier point, il faut d’abord étudier l’infidélité en général (Q. 10) ; puis l’hérésie (Q.11) ; enfin l’apostasie (Q. 12).

2.2, 17 L’ESPÉRANCE

À la suite de la foi il faut étudier l’espérance. 1° La nature de l’espérance (Q. 17-18). 2° Le don de crainte (Q. 19). 3° Les vices opposés à la vertu et au don (Q. 20-21). 4° Les préceptes qui concernent la vertu et le don (Q. 22). La première étude s’attache à la nature de l’espérance (Q. 17), puis à celle de son siège

2.2, 23 LA CHARITÉ

Après l’espérance, il faut étudier maintenant la charité : d’abord la charité elle-même, puis le don de sagesse qui lui correspond. Sur le premier point, cinq considérations : 1° la charité elle-même ; 2° son objet ; 3° ses actes ; 4° les vices qui lui sont opposés ; 5° les préceptes qui s’y rapportent. La première considération, à son tour, se divisera en deux : 1° la charité en elle-même ; 2° la charité par rapport à son sujet.

2.2, 25 L’OBJET DE LA CHARITÉ

A ce sujet nous nous demanderons : I. Ce que l’on doit aimer de charité (Q. 25). II. Dans quel ordre il convient de le faire (Q. 26).

2.2, 27 Nous avons maintenant à étudier l’acte de la vertu de charité. D’abord l’acte principal, qui est la dilection (Q. 27) ; puis les autres actes ou effets qui en découlent (Q. 28-33).

2.2, 28 Il faut maintenant étudier les effets qui découlent de l’acte principal de la charité, qui est la dilection : d’abord les effets intérieurs, qui sont la joie (Q. 28), la paix (Q. 29) et la miséricorde (Q. 30), ensuite les effets extérieurs (Q. 31-33).

2.2, 31 Il faut étudier maintenant les actes ou effets extérieurs de la charité : d’abord la bienfaisance (Q. 31) ; puis l’aumône qui est une partie de la bienfaisance (Q. 32) ; enfin la correction fraternelle qui est une certaine aumône (Q. 33).

2.2, 34 LES VICES OPPOSÉS A LA CHARITÉ

I. La haine, qui s’oppose à la charité elle-même (Q. 34) - II. L’acédie (Q. 35) et l’envie (Q. 36) qui s’opposent à la joie de la charité. - III. La discorde (Q. 37) et le schisme, (Q. 39) qui s’opposent à la paix. - IV. L’inimitié (Q. 40-42) et le scandale (Q. 43), qui s’opposent à la bienfaisance et à la correction fraternelle.

2.2, 45 Nous allons maintenant considérer le don de sagesse qui correspond à la charité. D’abord la sagesse elle-même (Q. 45), ensuite le vice qui lui est opposé (Q. 46).

2.2, 47 LA PRUDENCE

Logiquement, à la suite des vertus théologales, vient en premier lieu, au sujet des vertus cardinales, l’étude de la prudence. I. La nature de la prudence (Q. 47). - II. Ses parties (Q. 48-51). - III. Le don qui lui correspond (Q. 52). - IV. Les vices opposés (Q. 53-55). - V. Les préceptes qui s’y rapportent (Q. 56).

2.2, 53 LES VICES OPPOSÉS A LA PRUDENCE

S. Augustin nous dit : " Pour toutes les vertus il y a non seulement des vices qui s’opposent a chacune par une différence évidente, comme la témérité s’oppose à la prudence, mais encore des vices voisins des vertus en quelque manière et ayant avec elles une ressemblance non point véritable, mais apparente et trompeuse, comme la ruse avec la prudence elle-même. " Il faut donc étudier : I. Les vices qui s’opposent manifestement à la prudence ; ils proviennent d’un défaut dans la prudence ou dans les qualités requises à cette vertu (Q. 53-54). II. Les vices qui ont avec elle une fausse ressemblance (Q. 55) ; ceux-là sont dus au mauvais usage de ce qui est requis à la prudence. Et puisque la sollicitude se rattache à la prudence, on traitera de deux vices à propos de la première catégorie : 1. l’imprudence (Q. 53) ; 2. la négligence, qui s’oppose à la sollicitude (Q. 54).

2.2, 57 LA JUSTICE - LA JUSTICE AU SENS STRICT

Après la prudence, il faut étudier la justice. Cette étude aura quatre parties : I. La justice (Q. 57-60). - II. Ses parties (Q. 61-120). - III. Le don qui s’y rattache (Q. 121). - IV. Les préceptes qui la concernent (Q. 122). Au sujet de la justice, on étudiera 1° Le droit (Q. 57) ; 2° La justice elle-même (Q. 58) ; 3° L’injustice (Q. 59) ; 4° Le jugement (Q. 60).

2.2, 61 LES PARTIES DE LA JUSTICE

Elles se divisent en trois groupes. I. Les parties subjectives, qui sont les espèces de la justice : distributive et commutative (Q. 61-78). - II. Les parties intégrantes (Q. 79). - III. Les parties potentielles, c’est-à-dire les vertus annexes (Q. 80-120). Les parties subjectives appellent une double étude : 1) Les parties proprement dites de la justice. 2) Les vices opposés (Q. 63-78). Et parce que la restitution apparaît comme un acte de la justice commutative, il faut d’abord étudier la distinction entre justice commutative et justice distributive (Q. 61), ensuite la restitution (Q. 62).

2.2, 63 LES VICES OPPOSÉS AUX PARTIES SUBJECTIVES DE LA JUSTICE

Étudions : I. L’acception des personnes qui s’oppose à la justice distributive (Q. 63). Les péchés qui s’opposent à la justice commutative (Q. 64-78).

2.2, 64 LES VICES OPPOSÉS A LA JUSTICE COMMUTATIVE,

I1 faut maintenant étudier les vices opposés à la justice commutative. Nous traiterons d’abord des péchés qui se commettent dans les échanges involontaires, puis de ceux qui se commettent dans les échanges volontaires (Q. 77-78). Les premiers se commettent du fait que l’on porte préjudice au prochain contre sa volonté, ce qui peut se faire de deux façons : par action et en parole (Q. 67-76). Par action lorsque le prochain est atteint dans sa propre personne (Q. 64), ou dans une personne qui lui est unie (Q. 65, a. 4), ou dans ses biens (Q. 66). Nous allons les étudier dans cet ordre. Et en premier lieu l’homicide, par quoi on fait au prochain le plus grand tort qui soit.

2.2, 67 LES PÉCHÉS COMMIS EN PAROLES CONTRE LA JUSTICE COMMUTATIVE

Il faut maintenant étudier les péchés opposés à la justice commutative qui se commettent par des paroles au détriment de notre prochain. Nous traitons d’abord de ceux qui se commettent dans les procès, puis du tort fait au prochain par des paroles en dehors des tribunaux (Q. 72-76). Le premier point comporte cinq questions qui ont trait aux injustices commises par : 1) Le juge dans l’administration de la justice (Q. 67). - 2) L’accusateur dans son accusation (Q. 68). - 3) L’accusé dans sa défense (Q. 69). - 4° Le témoin dans sa déposition (Q. 70). - 5° L’avocat dans sa tâche d’assistance (Q. 71).

2.2, 72 LES INJUSTICES PAR PAROLES COMMISES HORS DES TRIBUNAUX

Ce sont : 1) L’injure (Q. 72). - 2) La diffamation (Q. 73). - 3) La médisance (Q. 74). - 4° La moquerie (Q. 75). - 5° La malédiction (Q. 76).

2.2, 77 LE PÉCHÉ D’INJUSTICE DANS LES ÉCHANGES VOLONTAIRES

Nous traiterons d’abord de la fraude qui a lieu dans les achats et les ventes (Q. 77), puis de l’usure qui se pratique dans les prêts (Q. 78). Les péchés qui se commettent dans les autres échanges volontaires rentrent dans le vol ou la rapine et ne forment pas d’espèces distinctes.

2.2, 79 Il reste à étudier les parties intégrantes de la vertu de justice, qui sont : faire le bien et se détourner du mal ; puis les vices opposés.

2.2, 80 Il faut étudier maintenant les parties potentielles de la justice, c’est-à-dire les vertus qui lui sont rattachées. On considérera deux points : 1° Les vertus qui sont rattachées à la justice (Q. 80). - 2°. L’étude de chacune d’elles (Q. 81-122).

2.2, 81 LA RELIGION

Au sujet de la religion, l’étude aura trois parties : 1°. La nature de la religion proprement dite (Q. 81). - 2°. Ses actes (Q. 82-91). - 3°. Les vices qui lui sont opposés (Q. 92-100).

2.2, 82 LES ACTES DE LA RELIGION

Premièrement les actes intérieurs (Q. 82-83) qui sont les principaux, on l’a dit. Deuxièmement les actes extérieurs, qui sont secondaires (Q. 84-91). Nous trouvons comme actes intérieurs de la religion la dévotion (Q. 82) et la prière (Q. 83), dont nous allons traiter successivement.

2.2, 84 LES ACTES EXTÉRIEURS DE LATRIE

Ce sont : 1°. L’adoration où l’on vénère Dieu par son corps (Q. 84). - 2°. Les actes par lesquels on offre à Dieu quelque chose de ses biens extérieurs (Q. 85-88). - 3°. Les actes dans lesquels on emploie des réalités divines (Q. 89-91).

2.2, 85 Il faut étudier maintenant les actes par lesquels on offre à Dieu des biens extérieurs. D’abord les dons que les fidèles font à Dieu. Ensuite les vœux par lesquels ils lui font des promesses (Q. 88). Sur le premier point on étudiera : 1°. Les sacrifices (Q. 85). 2°. Les oblations et les prémices (Q. 86). 3°. Les dîmes (Q. 87).

2.2, 89 L’USAGE DU NOM DIVIN : LE SERMENT, L’ADJURATION ET L’INVOCATION

Il faut étudier maintenant les actes extérieurs de latrie où l’homme emploie quelque chose de divin, soit un sacrement, soit le nom de Dieu. L’étude des sacrements trouvera sa place dans la troisième Partie de notre ouvrage (Q. 60 et suivantes). Quant à l’usage du nom divin, c’est ici qu’il faut en traiter. On y a recours de trois manières. 1°. Par mode de serment, pour confirmer ses propres paroles (Q. 89). - 2°. Par mode d’adjuration, pour amener les autres à faire quelque chose (Q. 90). - 3°. Par mode d’invocation pour prier et louer Dieu (Q. 91).

2.2, 92 LES VICES OPPOSÉS A LA RELIGION

Étudions maintenant les vices opposés à la religion. Certains ont en commun avec elle qu’ils pratiquent un culte divin. Les autres manifestent au contraire leur opposition totale, par le mépris de tout ce qui touche au culte de Dieu. La première catégorie se rattache à la superstition, la seconde, à l’irréligion. Aussi étudierons-nous : 1°. La superstition proprement dite (Q. 92) et ses parties (Q. 93 et 94-96). - 2°. L’irréligion et ses parties (Q. 97-100).

2.2, 97 LES VICES OPPOSÉS A LA RELIGION PAR DÉFAUT

Nous devons étudier maintenant les vices qui s’opposent à la religion par défaut, et comportent une opposition manifeste à cette vertu, ce qui les fait ranger sous ce titre d’irréligion. Nous comprenons par là tout ce qui se rapporte au mépris envers Dieu et les choses saintes. Voici donc notre plan d’études : l° Vices directement relatifs à l’irrévérence envers Dieu (Q. 97-98). - 2° Vices relatifs à l’irrévérence envers les choses saintes (Q. 99-100). Dans la première catégorie, nous rencontrons successivement la tentation de Dieu, relative à Dieu lui-même (Q. 97), et le parjure, où l’on emploie son nom sans respect (Q. 98).

2.2, 101           LES VERTUS ANNEXES DE LA JUSTICE

Après la religion, il faut étudier la piété. Cette étude nous fera suffisamment connaître les vices qui lui sont opposés.

2.2, 102           Il faut étudier maintenant le respect et ses espèces, par où l’on connaîtra les vices opposés

2.2, 103           Il faut étudier maintenant les deux vertus subordonnées au respect : 1° la dulie, qui rend honneur aux supérieurs avec tout ce que cela comporte (Q. 103) ; l’obéissance qui exécute leurs ordres (Q. 104).

2.2, 106           Il faut étudier maintenant la reconnaissance ou gratitude, et le vice opposé ou ingratitude (Q. 107).

2.2, 109           Étudions maintenant la vérité et les vices opposés (Q. 110- 113)

2.2, 110           LES VICES OPPOSÉS A LA VÉRITÉ

C’est d’abord le mensonge (Q. 110) ; ensuite, la simulation ou hypocrisie (Q. 111) ; enfin, la jactance (Q. 112) qui a elle-même un vice opposé (Q. 113).

2.2, 114           Il faut étudier maintenant l’amitié, au sens d’affabilité (Q. 114), et les vices qui lui son opposés : la flatterie (Q. 115) et le litige (Q. 116).

2.2, 117           Il faut étudier maintenant la libéralité, puis les vices qui lui sont contraires : l’avarice (Q. 118), et la prodigalité (Q. 119).

2.2, 121           Étudions maintenant le don du Saint-Esprit qui correspond à la justice, et qui est le don de piété.

2.2, 123           LA FORCE

Après l’étude de la justice, vient logiquement celle de la force, qui se divise en quatre 1° La vertu même de force (Q. 123-127). 2° Ses parties (Q. 128-138). 3° Le don qui lui correspond (Q. 139). 4° Les préceptes qui s’y rapportent (Q. 140). La première partie se subdivise ainsi : l° La force en elle-même (Q. 123). 2° Son acte principal qui est le martyre (Q. 124). 3° Les vices qui lui sont contraires (Q. 125-127).

2.2, 128           LES PARTIES DE LA FORCE

On se demandera d’abord : Quelles sont-elles (Q. 128) ? Ensuite, on traitera de chacune d’elles (Q. 129-138).

2.2, 129           I1 faut maintenant étudier chacune des parties de la force, mais en les ramenant toutes aux quatre principales données par Cicéron sauf que nous mettons à la place de la confiance la magnanimité dont traite Aristote. Nous étudierons donc : l° la magnanimité (Q. 129) ; 2° la magnificence (Q. 134-135) ; 3° la patience (Q. 136) ; 4° la persévérance (Q. 137-138). Après avoir étudié la magnanimité, nous étudierons les vices opposés (Q. 130-133).

2.2, 130           LES VICES OPPOSÉS A LA MAGNANIMITÉ

On étudiera d’abord les vices opposés à la magnanimité par excès : la présomption (Q. 130), l’ambition (Q. 131) et la vaine gloire (Q. 132) ; puis la pusillanimité (Q. 133), qui lui est opposée par défaut.

2.2, 141           LA TEMPÉRANCE

Nous devons étudier maintenant la tempérance. D’abord la nature de la tempérance (Q.170). En ce qui concerne la tempérance nous étudierons d’abord.

En ce qui concerne la tempérance nous étudierons d’abord la tempérance en elle-même (Q. 141) ; ensuite les vices opposés (Q. 142).

2.2, 143           LES PARTIES DE LA TEMPÉRANCE

Il faut maintenant étudier les parties de la tempérance : I. D’abord ces parties elles-mêmes

en général (Q. 143). II. Ensuite, chacune d’entre elles en particulier (Q. 144-169).

2.2, 144           Il faut maintenant traiter des parties de la tempérance en particulier. Et d’abord des parties pour ainsi dire intégrantes : la pudeur (Q. 144) et le sens de l’honneur (Q. 145).

2.2, 146           LES PARTIES SUBJECTIVES DE LA TEMPÉRANCE

I1 faut considérer maintenant les parties subjectives de la tempérance. D’abord, celles qui ont trait aux plaisirs procurés par la nourriture (Q. 146-150), ensuite celles qui ont trait aux plaisirs sexuels (Q. 151-154). A propos des premières, nous traiterons de l’abstinence, qui concerne les aliments et les boissons (Q. 146-148), et de la sobriété, qui concerne plus spécialement la boisson (Q. 149-150). A propos de l’abstinence nous examinerons trois questions : 1. L’abstinence en elle-même (Q. 146). - 2. L’acte de l’abstinence, qui est le jeûne (Q. 147). - 3. Le vice opposé, qui est la gourmandise (Q. 148).

2.2, 151           Il faut maintenant étudier la chasteté. D’abord, la vertu même de chasteté (Q. 151) ; ensuite, la virginité, qui est une partie de la chasteté (Q. 152) ; enfin, la luxure, qui est le vice contraire (Q. 153-154).

2.2, 155           LES PARTIES POTENTIELLES DE LA TEMPÉRANCE

Nous devons étudier maintenant les parties potentielles de la tempérance. Et d’abord la continence ; puis la clémence (Q. 157-159) ; enfin, la modestie (Q. 160). A propos de la première de ces parties, nous étudierons la continence (Q. 155) et l’incontinence (Q. 156).

2.2, 157           Nous devons étudier la clémence et la mansuétude (Q. 157), et ensuite les vices qui leur sont contraires (Q. 158-159).

2.2, 161           LES ESPÈCES DE LA MODESTIE

I1 faut maintenant étudier les différentes espèces de la modestie. I. L’humilité et l’orgueil qui s’oppose à elle (Q. 161-165). - II. La studiosité (Q. 166) et la curiosité qui lui est opposée (Q. 167). - III. La modestie dans les paroles et dans les gestes (Q. 168). - IV. La modestie dans la toilette extérieure (Q. 169).

2.2, 162           L’ORGUEIL

Nous allons maintenant étudier l’orgueil : d’abord, l’orgueil en général (Q. 162) ; ensuite, le péché du premier homme qui fut un péché d’orgueil (Q. 163-165).

2.2, 163           I1 faut maintenant étudier le péché du premier homme, qui fut commis par orgueil (Q. 163). Et d’abord son péché ; ensuite, le châtiment du péché (Q. 164) ; enfin, la tentation, par laquelle l’homme fut induit à pécher (Q. 165).

2.2, 166           Il faut maintenant étudier la studiosité (Q. 166), et la curiosité qui lui est opposée (Q. 167).

2.2, 171           LA PROPHÉTIE

Après avoir étudié en détail les vertus et les vices qui appartiennent à la condition et à l’état de tout homme, il reste à étudier ce qui concerne spécialement certaines catégories de personnes. Or sous le rapport des habitus et des actes de l’âme raisonnable, on trouve chez les hommes une triple différence : 1° La diversité des charismes " A l’un, écrit S. Paul (1 Co 12, 4), l’esprit octroie une parole de sagesse, à l’autre une parole de science " etc. 2° La diversité des formes de vie : la vie active ou la vie contemplative (Q. 179) qui se distinguent par leurs opérations, ainsi que le dit encore S. Paul (1 Co 12, 6). Autre, en effet, est le genre d’occupations de Marthe, " qui s’inquiétait et s’empressait aux soins du service " : c’est la vie active ; autre la manière de vivre de Marie, qui " s’était assise aux pieds du Seigneur et écoutait ses paroles " (Lc 10, 39) : c’est la vie contemplative. 3° La diversité des fonctions et des états. S. Paul écrit aux Éphésiens (4, 11) : " Dieu a établi les uns apôtres, d’autres prophètes, d’autres évangélistes, d’autres pasteurs et docteurs. " Ce sont là les divers ministères dont parle l’Apôtre dans sa première épître aux Corinthiens (12, 5) en disant " Il y a diversité de ministères. " Les charismes forment l’objet de notre présent propos. A ce sujet, il faut remarquer que, parmi les dons gratuits, certains ressortissent à la connaissance, d’autres au discours (Q. 176-177), et d’autres à l’action. Tous les dons qui sont relatifs à la connaissance peuvent être compris sous le nom de " prophéties. " Car la révélation prophétique s’étend non seulement aux événements humains futurs, mais encore aux réalités divines, tant aux vérités qui sont proposées à la croyance de tous et qui sont du domaine de la foi, qu’aux plus hauts mystères qui sont l’apanage des plus parfaits et se rapportent à la sagesse. La révélation prophétique a aussi pour objet les substances spirituelles par lesquelles nous sommes poussés au bien ou au mal ; c’est le don du " discernement des esprits ". La révélation prophétique s’étend encore à la direction des actes humains : c’est le don de science, on le verra plus loin (Q. 177). Nous étudierons donc tout d’abord la prophétie, et le ravissement (Q. 175) qui est un degré spécial de la prophétie. Au sujet de la prophétie quatre points retiendront notre attention. 1° Son essence (Q. 171). - 2° Sa cause (Q. 172). - 3° Le mode de la connaissance prophétique (Q. 173). - 4° Les diverses espèces de la prophétie (Q. 174).

2.2, 176           Nous avons à considérer à présent les charismes gratuits qui se rapportent au langage. I. Le charisme des langues. - II. Le charisme du discours de sagesse ou de science.

2.2, 179           LES ÉTATS DE VIE : VIE ACTIVE ET VIE CONTEMPLATIVE

Nous devons étudier à présent la vie active et la vie contemplative’., Quatre questions sont à examiner, qui ont trait : I. A la division de la vie en active et en contemplative (Q. 179). II. A la vie contemplative (Q. 180). - III. A la vie active (Q. 181). - IV. A la comparaison de la vie active avec la contemplative (Q. 182).

2.2, 183           LA DIVERSITÉ DES ÉTATS ET DES OFFICES

Nous étudierons d’abord en général les offices et les états des hommes. Ensuite en particulier l’état des parfaits (Q. 184-189).

2.2, 184           L’ÉTAT DE PERFECTION

Nous avons maintenant à parler de ce qui regarde l’état de perfection, auquel sont ordonnés les autres états. L’étude des Offices, pour ceux d’entre eux qui sont relatifs aux ministères sacrés, appartient au traité de l’Ordre et à la troisième Partie de cet ouvrage, et, pour ceux d’entre eux qui, se rapportent à d’autres actes, elle est l’affaire des juristes.

Sur l’état des parfaits, notre étude comprendra trois parties. I. L’état de perfection en général (Q. 184). - II. Ce qui concerne la perfection des évêques (Q. 185). - Ce qui concerne la perfection des religieux (Q. 186-189).

2.2, 186           L’ÉTAT RELIGIEUX

Nous avons maintenant à étudier l’état religieux. A son propos, quatre questions se posent. Elles concernent : I. Les éléments principaux de l’état religieux (Q. 186). II. Les fonctions qui peuvent convenir licitement aux religieux (Q. 187). III. La distinction des ordres religieux (Q. 188). IV. L’entrée en religion (Q. 189).

 

 

3          LE CHRIST, LES SACREMENTS

3, 2      I1 faut étudier maintenant la manière dont le Verbe s’est incarné : l° La nature de cette union (Q. 2). - 2° Cette union quant à la personne qui assume (Q. 3). - 3° Quant à la nature assumée (Q. 4).

3, 7      I1 faut maintenant étudier les réalités assumées par le Fils de Dieu dans la nature humaine par voie de conséquence. Ce sont : 1° Celles qui ressortissent à sa perfection. - 2° Celles qui ressortissent à ses déficiences (Q. 14). Au sujet de sa perfection, il faudra étudier : I. La grâce du Christ (Q. 7-8). - II. Sa science (Q. 9-12). - III. Sa puissance (Q. 13). Sur la grâce du Christ, l’étude se partagera en deux. Premièrement sa grâce en tant qu’il est un homme individuel (Q. 7). Deuxièmement sa grâce en tant qu’il est la tête, le chef de l’Église (Q. 8).

3, 9      Il faut maintenant étudier la science du Christ : I. Son étude globale (Q. 9). II. L’étude de chacune de ses sciences (Q. 10-12).

3, 10    I1 faut maintenant étudier chacune des sciences dont nous venons de parler. Mais, parce que l’on a traité de la science divine dans la première Partie (Q. 14), il reste maintenant à parler des trois autres sciences : I. La science bienheureuse (Q. 10). - II. La science infuse (Q. 11). - III. La science acquise (Q. 12). Mais parce que, de la science bienheureuse, qui consiste dans la vision de Dieu, nous avons longuement parlé aussi dans la première Partie (Q. 12) nous nous contenterons d’étudier ce qui concerne proprement l’âme du Christ.

3, 14    I1 faut envisager maintenant les déficiences que le Christ a assumées avec la nature humaine. Les déficiences du corps (Q. 14). - II. Les déficiences de l’âme (Q. 15).

3, 16    Il faut maintenant étudier les conséquences de l’union hypostatique : 1° Ce qui convient au Christ lui-même (Q. 16-19). - 2° Ce qui convient au Christ par rapport à Dieu le Père (Q. 20-24). - 3° Ce qui convient au Christ par rapport à nous (Q. 25-26). Sur ce qui convient au Christ lui-même, nous étudierons : I. Ce qui lui convient selon l’être et le devenir (Q. 16). II. Ce qui lui convient en raison de son unité (Q. 17-19).

3, 17    I1 faut maintenant étudier ce qui se rattache à l’unité du Christ en général. Car ce qui se rattache à l’unité ou à la pluralité sur des points particuliers doit être précisé en son lieu. C’est ainsi qu’on a déterminé plus haut qu’il n’y a pas dans le Christ qu’une seule science

(Q. 9-12) ; et plus loin on déterminera que chez le Christ il n’y a qu’une seule naissance (Q. 35 ,a. 2). Il faut donc étudier : I. L’unité du Christ quant à l’existence (Q. 17). - Il. Quant au vouloir (Q. 18). - III. Quant à l’activité (Q. 19).

3, 20    Il faut étudier maintenant les activités qui conviennent au Christ par rapport au Père.

Certaines lui sont attribuées selon que lui-même se rattache au Père : par exemple qu’il lui est soumis ; qu’il l’a prié ; qu’il l’a servi par son sacerdoce. D’autres activités lui sont attribuées, ou peuvent l’être, selon la relation du Père à son égard. Par exemple on peut se demander si le Père l’a adopté, et étudier sa prédestination par le Père. Il faut donc étudier ; I. La soumission du Christ à son père (Q. 20). - II. Sa prière (Q. 21). - III. Son sacerdoce (Q. 22). IV. Lui convient-il d’être adopté ? (Q. 23). - V. Sa prédestination (Q. 24).

3, 25    I1 faut maintenant étudier ce qui appartient au Christ par rapport à nous. D’abord l’adoration du Christ, c’est-à-dire celle que nous lui rendons (Q. 25). Puis nous l’envisagerons comme notre médiateur auprès de Dieu (Q. 26).

3, 27    LA VIE DU CHRIST

Nous venons d’étudier l’union entre Dieu et l’homme, puis ses conséquences. Il reste à examiner quelles ont été, dans la nature humaine qu’il s’est unie, les actions et les souffrances du Fils de Dieu incarné. Cette étude comportera quatre grande parties : I. L’entrée du Fils de Dieu en ce monde (Q. 27-39). - II. Le déroulement de sa vie en ce monde (Q. 40-45). - III. Sa sortie de ce monde (Q. 45-52). - IV. Ce qui concerne son exaltation après cette vie (Q. 53-59).

Sur son entrée en ce monde, 4 autre points sont à étudier : 1. Sa conception (Q. 27-34). - 2. Sa nativité (Q. 35-36). - 3. Sa circoncision (Q. 37). - 4. Son baptême (Q. 38-39). Sur sa conception il faut envisager : 1° La mère qui l’a conçu (Q. 27-30). - 2° Le mode de cette conception (Q. 31-33). - 3° La perfection de l’enfant ainsi conçu (Q. 34). Enfin, au sujet de la mère du Christ, on examinera : I. Sa sanctification (Q. 27). - II. Sa virginité (Q. 28). - III. Ses fiançailles (Q. 29). - IV. Son annonciation, c’est-à-dire sa préparation à la conception (Q. 30).

3, 31    Il faut maintenant étudier en elle-même la conception du Sauveur. I. Quant à la matière a partir de laquelle son corps fut conçu (Q. 31). - II. Quant à l’auteur de cette conception (Q. 32). - III. Quant au mode et à son ordre (Q. 33).

3, 35    Après avoir étudié la conception du Christ il faut traiter de sa naissance : I. Sa naissance elle-même (Q. 35) II. La manifestation du Christ à sa naissance (Q. 36).

3, 37    I1 faut maintenant considérer la circoncision du Christ. Or la circoncision est une profession de la loi à observer selon l’épître aux Galates (5,3) : " je l’atteste à tout homme qui se fait circoncire : il est tenu à l’observance de la loi. " C’est pourquoi, avec la circoncision a faut étudier les autres prescriptions de la loi observées au sujet de Jésus enfant.

3, 38    I1 faut maintenant étudier le baptême reçu par le Christ’. Et parce que le Christ a reçu le baptême de Jean, il faut étudier : I. Le baptême de Jean en général (Q. 38). - II. Le baptême reçu par le Christ (Q. 39).

3, 40    Nous venons d’étudier ce qui concerne l’entrée du Christ dans le monde, c’est-à-dire ses débuts. Il nous faut, à la suite, étudier ce qui concerne le déploiement de son activité.

Son genre de vie (Q. 40). - Il. Sa tentation (Q. 41). - III. Son enseignement (Q. 42). - IV. Ses miracles (Q. 43-44).

3, 43    LES MIRACLES DU CHRIST

Nous étudierons : I. Leur ensemble (Q. 43). - II. Le détail des diverses catégories de miracles (Q. 44). - III. Le cas particulier de la Transfiguration (Q. 45).

3, 46    I1 faut maintenant étudier comment le Christ est sorti du monde, c’est-à-dire : I. Sa passion (Q. 46-49). - II. Sa mort (Q. 50). - III. Son ensevelissement (Q. 51). - IV. La descente aux enfers (Q. 52). L’étude de sa passion comporte trois parties : I. Sa passion en elle-même (Q. 46). - 2. La cause efficiente de sa passion (Q. 47-48). - 3. Le fruit de sa passion (Q. 49).

3, 53    L’EXALTATION DU CHRIST

1. Sa résurrection (Q. 53-56). - II. Son ascension (Q. 57). - III. Sa session à la droite du Père (Q. 58). - IV. Son pouvoir judiciaire (Q. 59).

SA RÉSURRECTION

L’étude de la résurrection considérera : 1° La résurrection en elle-même. (Q. 53) - 2° Les qualités du Christ ressuscité (Q. 54). - 3° La manifestation de la résurrection (Q. 55). - 4° La causalité de la résurrection (Q. 56).

3, 59    Quant à l’exécution du jugement final, il sera plus à propos d’en traiter quand nous étudierons la fin du monde. Pour le moment, il suffit que nous parlions de ce qui touche à la dignité du Christ.

3, 60    Après l’étude des mystères du Verbe incarné doit venir celle des sacrements de l’Église, car c’est du Verbe incarné qu’ils tiennent leur efficacité. Cette étude comprend premièrement le traité général des sacrements (Q. 60-65), deuxièmement les traités concernant chaque sacrement en particulier. Le traité des sacrements en général examine les cinq points suivants : 1° l’essence du sacrement (Q. 60) ; 2° la nécessité des sacrements (Q. 61) ; 3° les effets des sacrements 62-63) ; 4° leur cause (Q. 64) ; 5° leur nombre (Q. 65).

3, 66    LE BAPTÊME

Il faut maintenant étudier les sacrements les uns après les autres en ce qu’ils ont de propre : le baptême d’abord, puis la confirmation, l’eucharistie, la pénitence, l’extrême-onction, l’ordre et le mariage. Au sujet du baptême, nous étudierons : 1° Le baptême lui-même (Q. 66-69). - 2° Les rites qui y préparent (Q. 70-72). Sur le baptême lui-même nous considérerons : I. La nature du sacrement (Q. 66). - Il. Son ministre (Q. 67). - III. Ceux qui le reçoivent (Q. 68). - IV. Ses effets (Q. 69).

3, 70    I1 faut étudier maintenant les rites préparatoires au baptême. D’abord un rite préparatoire qui a précédé le baptême : la circoncision (Q. 70). Ensuite les rites préparatoires qui accompagnent le baptême : le catéchisme et l’exorcisme (Q. 71)

3, 72    L’EUCHARISTIE

L’ordre normal des choses nous invite à étudier maintenant le sacrement d’eucharistie. 1° le sacrement en tant que tel (Q. 73) ; 2° sa matière (Q. 74-77) ; 3° sa forme (Q. 78) ; 4° ses effets (Q. 79) ; 5° ceux qui reçoivent ce sacrement (Q. 80-81) ; 6° son ministre (Q. 82) ; 7° son rite (Q. 83).

3, 74    Il faut ensuite étudier la matière de ce sacrement. 1° Ce qui détermine cette matière (Q. 74). 2° La conversion du pain et du vin au corps du Christ (Q. 75). 3° Le mode selon lequel le corps du Christ existe dans ce sacrement (Q. 76). 4° Les accidents du pain et du vin qui subsistent dans ce sacrement (Q. 77).

3, 80    Il faut ensuite étudier l’usage, ou manducation de ce sacrement. D’abord en général (Q. 80) ; ensuite nous verrons comment le Christ a usé de ce sacrement (Q. 81).

3, 84    Il faut étudier maintenant le sacrement de pénitence : 1° La pénitence elle-même (Q. 84-85). - 2° Son effet (Q. 86-89). - 3° Ses parties (Q. 90 et Supplément, q. 1-15). 4° Ceux qui reçoivent ce sacrement (Suppl., q. 16). 5° Le pouvoir des clés chez les ministres (Suppl., q. 17-27). - 6° La célébration de ce sacrement (Suppl., q. 28). Sur la pénitence elle-même, il faut étudier : I. La pénitence en tant que sacrement (Q. 84). La pénitence en tant que vertu (Q. 85).

3, 86    Il faut étudier maintenant l’effet de la pénitence. I. Quant à la rémission des péchés mortels (Q. 86). - II. Quant à la rémission des péchés véniels (Q. 87). - III. Quant au retour des péchés pardonnés (Q. 88). - IV. Quant à la restitution des vertus (Q. 89).